Région de Kayes

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Région du Mali

La région de Kayes est la première région administrative du Mali, située à l'ouest du pays. Elle s’étend sur Modèle:Unité et son chef-lieu est la ville de Kayes.

Géographie

Fichier:Paysage de la région de Kayes (à la frontière avec le Sénégal).jpg
Paysage au nord-ouest de la région de Kayes, à la frontière avec le Sénégal.
Fichier:Sahel forest near Kayes Mali.jpg
Forêt de la région de Kayes.

La région de Kayes est limitée au sud par la Guinée, à l’est par la région de Koulikoro, au nord par la Mauritanie et à l’ouest par le Sénégal.

Fichier:Chutes Gouina4.jpg
Chutes de Gouïna.

Plusieurs fleuves et rivières traversent la région : le Baoulé, le Bafing et le Bakoye qui se rejoignent à Bafoulabé pour former le Sénégal. Dans la région se trouvent les chutes du FélouModèle:Unité de Kayes), les chutes de GouinaModèle:Unité au sud-est de Kayes sur le fleuve Sénégal), le lac Magui et le lac de Doro.

À la frontière guinéenne, le climat est assez humide. En remontant vers le nord, on traverse une zone soudanienne puis on arrive à une zone sahélienne. Kayes connaît des températures très élevées, faisant d’elle la ville la plus chaude d’Afrique.Modèle:Référence souhaitée

Les grandes villes de la région sont Kayes, Diéma, Yélimané, Sadiola, Bafoulabé et Kéniéba.

La région de Kayes compte Modèle:Unité couvrant une superficie de Modèle:Unité<ref>Forêts classés de Djoubeba, Fangala, Falémé, Dinguira, Dag Dag, Paparah, Bangassi, Kayaba, Gangara, Gallé, Kassaro, Kobiri, Nafadji, Sebekoro, Siguifiry, Tinienko, Nioro, Lorack-Bane, Bagougo Est et Dinguiraye Ouest. République du Mali, Ministère de l’Environnement, Direction nationale de la conservation de la nature, Rapport annuel d’activités 2007, Bamako, janvier 2008, annexe 1</ref>.

Dans la région sont situés deux parc nationaux (Kouroufing et Wango), un sanctuaire des chimpanzés et une zone d’intérêt cynégétique dans le cercle de Bafoulabé, et la réserve totale de faune de Talikourou dans le cercle de Kita, ainsi que la réserve de la biosphère de la boucle du Baoulé<ref>République du Mali, Ministère de l’Environnement, Direction nationale de la conservation de la nature, Rapport annuel d’activités 2007, Bamako, janvier 2008, annexe 2</ref>.

Démographie

La région compte Modèle:Unité en 2009<ref>Résultats provisoires du Recensement général de la population et de l'habitat 2009</ref>.

La population a été multipliée par près de 1,5 depuis 1998, soit un taux d'accroissement moyen annuel de 3,5 % entre 1998 et 2009. Le cercle de Kayes a connu la plus forte augmentation de la population (+57 %) suivi par ceux de Diéma et Yélimané (respectivement +49 % et +47 %).

Les femmes représentent 50,7 % de la population.

Différentes ethnies vivent dans la région : Soninkés, Khassonkés, Malinkés, Maures, Peuls et Bambaras.

Transport et économie

Fichier:Andradite-Mali.jpg
Andradite de Sibinndi.

La région est très enclavée. Le désenclavement au niveau routier est actuellement en cours. Les axes Dakar-Kayes, Nouakchott-Kayes et Kayes-Diema-Bamako ainsi que Kita-Kati sont bitumés<ref>Inauguration de la route Djidiéni-Diéma : un boulevard sur Dakar et Nouakchott, L’Essor du 21 juillet 2008</ref>.

La ligne de chemin de fer Dakar-Niger traverse la région en passant par Kayes, Bafoulabé et Kita avant de rejoindre Kati et Bamako.

La région est desservie par l’aéroport international de Kayes Dag Dag, deuxième aéroport du pays quant au trafic aérien après celui de Bamako<ref>Assemblée nationale Six milliards F CFA pour l'aéroport de Kayes, Les échos (Mali), 20 juillet 2006</ref>. Des travaux en vue d’extension sont en cours.

La région de Kayes est riche en minéraux : or, diamant, fer, bauxite, etc. Les mines d’or de Sadiola et celles de Yatela sont exploitées respectivement depuis 1996 et 2001<ref>Daba Balla Keïta, Exploitation minière au Mali : Semos et Yatéla-SA, une contribution de plus de Modèle:Nombre à l'économie malienne, Nouvel Horizon, 18 novembre 2005 Modèle:Lien brisé</ref>.

Le barrage hydroélectrique de Manantali, construit sur le Bafing, est géré par l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Le Modèle:Date les présidents malien Amadou Toumani Touré, sénégalais, Abdoulaye Wade et mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et le Premier ministre de Guinée Kabiné Komara ont procédé à la pose de la première pierre de l’aménagement hydroélectrique de Felou<ref>Dieudonné Diama, Barrage de Felou : Un investissement de Modèle:Nombre F CFA au profit de Quatre États !, Le Quotidien de Bamako, 9 novembre 2009</ref>.

La région de Kayes étant la principale région d'émigration vers la France, les transferts d'argent des émigrés constituent la source de revenus la plus importante pour la région. Le montant des transferts des migrants vers les familles s’est élevé à Modèle:Unité de francs Cfa en 2008 selon Badara Aliou Macalou, ministre des Maliens de l’extérieur<ref>Réponse de Badara Aliou Macalou, ministre des Maliens de l’extérieur à une question de Oumar Mariko, député, lors de la séance des questions au gouvernement du 11 juin 2009, cité par A. Lam, Séance de question orale à l’Assemblée nationale : la situation des maliens de l’extérieur anime les débats, l'Essor, 12 juin 2009 [1]</ref>.

Histoire

La région de Kayes est le berceau du Royaume du Khasso fondé au début du xviie siècle.

En 1855, Faidherbe, gouverneur du Sénégal, fait construire un fort à Médine qui sera assiégé par El Hadj Oumar Tall, en guerre contre le souverain du Khasso en 1857.

En 1892, Kayes devient la capitale du Haut Sénégal-Niger. La construction de la ligne du chemin de fer de Dakar au Niger, inaugurée en 1904, fait de Kayes une ville-carrefour. Dès lors, le chemin de fer prend une place importante dans la vie des habitants ; elle est décrite dans le roman d’Ousmane Sembène Les Bouts de bois de Dieu.

La région est historiquement marquée par le phénomène de l'esclavage par ascendance, dont certaines formes persistent encore aujourd'hui<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Chapitre</ref>.

Politique

Le Modèle:Date, Bandiougou Diawara (Adéma-Pasj) a été élu président de l'assemblée régionale de Kayes pour un mandat de Modèle:Nombre. Il est secondé par deux vice-présidents, Djadjéni Sidibé (Adéma-Pasj) et Famory Michel Dansoko (Urd)<ref>Youssouf Camara, Présidence de l’Assemblée régionale de Kayes : Un nouveau mandat de Modèle:Nombre pour Bandiougou Diawara de l’ADEMA, L'Indépendant, Modèle:1er juillet 2009</ref>.

Culture et éducation

Fichier:École maréna.jpg
École de Maréna.

La région de Kayes est considérée comme le berceau de la teinture à l’indigo.

Plusieurs langues sont parlées dans la région : le bambara, le malinke, le khassonké, le soninké et le peul.

Au niveau de l’enseignement, la région de Kayes est divisée en trois académies : Kayes, Kita et Nioro (académie créés en 2010)<ref>Le Conseil des ministres a adopté le 17 mars 2010 le projet de décret portant création des académies de Nioro et Bougouni. Communiqué du conseil des ministres du 17 mars 2010</ref>.

L’académie de Kita compte 4 centres d’animations pédagogiques (Kita 1 et 2, Diéma et Bafoulabé. En 2008, les Modèle:Unité (Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité) accueillent Modèle:Unité, les Modèle:Unité, dont Modèle:Unité accueillent Modèle:Unité. L’académie de Kita compte également Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>C. Diawara, Le ministre de l’Éducation de base à Kita : l’invitation à l’action, l'Essor, 26 janvier 2009</ref>.

Le Festival de Kayes Médine Tambacounda, initié depuis 2005 par Guéguen Alice Dakouo avec comme objectif de « promouvoir les échanges culturels entre les pays pour la paix entre les peuples » et « développer un tourisme durable par la promotion des richesses culturelles » est organisé à Kayes et dans sa région<ref>Youssouf Camara, Festival de Kayes Médina Tamba du 14 au 17 février : Une édition sous le signe du rapprochement culturel Mali – Sénégal, L'Indépendant, Modèle:1er février 2009 [2]</ref>.

Le Festival de Gouïna, initié depuis 2003 par Fousseyni Fainké sur les abords des chutes de Gouïna, se tient au mois de janvier de chaque année.

Subdivisions administratives

Fichier:Région kayes.PNG
Les cercles de la région de Kayes au Mali.

La région de Kayes est divisée en sept cercles (Bafoulabé, Diéma, Kayes, Kéniéba, Kita, Nioro du Sahel et Yélimané) regroupant Modèle:Unité.

Jumelages et coopération décentralisée

Le conseil régional de Tambacounda (Sénégal) et le conseil régional de Kayes (Mali) ont signé le Modèle:Date à l’hôtel de région à Tambacounda un accord de coopération dans différents domaines, notamment l’éducation et la formation la santé, les équipements publics collectifs de base, la promotion de l’emploi, le tourisme, l’environnement et les ressources naturelles, l’action sociale et les mines<ref>.Boubacar Dembo Tamba, Coopération décentralisée Kayes et Tambacounda paraphent une convention, Sud quotidien, 24 octobre 2008 Modèle:Lien brisé</ref>.

La région de Kayes a signé des accords de coopérations avec les régions françaises Île-de-France<ref>Site internet de la région Ile-de-France [3] consulté le 5 janvier 2009</ref> et Nord-Pas-de-Calais<ref>Site internet de la région Nord Pas de Calais [4] consulté le 5 janvier 2009</ref>. Ce dernier ayant permis de développer un projet de lutte contre le diabète en région de kayes en partenariat avec l'ONG Santé Diabète. Plusieurs collectivités françaises ont aussi des accords de coopération avec des villes de la région de Kayes.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail