Royère-de-Vassivière

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Royère-de-Vassivière (Roièra en occitan, prononcé Rouyèro) est une commune française chef-lieu de canton située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.

Royère est une commune de moyenne montagne située au carrefour des lacs de Vassivière et de Lavaud-Gelade sur le plateau de Millevaches. D'une superficie de plus de Modèle:Nombre avec une altitude maximum de Modèle:Unité au signal du Picq, Royère-de-Vassivière est composée de 35 hameaux. Le bourg comprend des activités commerciales, administratives, culturelles (mairie, poste, école primaire, médiathèque, salle polyvalente, maison médicale, office du tourisme, gendarmerie, établissement d'accueil pour personnes âgées dépendantes ; pharmacie, épicerie, journaux, boulangerie-pâtisserie, boucherie, restaurant-bar, station service, atelier de mécanique, taxi-ambulances). Royère est intégrée au parc naturel régional de Millevaches en Limousin<ref>Site officiel du PNR Millevaches</ref>.

Ses habitants au nombre de 584<ref>Source : Insee</ref> en 2006 se nomment les Royérauds. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Située au sud du département de la Creuse, au carrefour des lacs de Vassivière et de Lavaud-Gelade, la commune de Royère-de-Vassivière s'étend sur plus de sept mille hectares. Elle est limitrophe du département de la Haute-Vienne.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hameaux et lieux-dits

La commune comprend trente-cinq villages ou hameaux, Andaleix, Arfeuille, Arpeix, Auchaise, Auzoux, Beaubier, les Bordes, Chassagnas, le Châtaignoux, le Cloux, le Feix, Haute-Faye, Jansanas, Jansanetas, Langladure (dont le Moulin de Langladure), Lascaux, le Leyris, Masgrangeas, le Mas, le Mazeau, la Mazure, Orladeix, le Picq, Prugnolas, Rochas, Roudersas, Rubeyne, Soumeix, Vaux, Vauveix, Verdinas, Vergnolas, le Villard, Villecros et Vincent. Différentes graphies peuvent être trouvées dans différentes archives, par exemple le Picq est noté le Pic et Lascaux, Lascau, sur le cadastre napoléonien ; Jansanas et Jansanetas sont orthographiés Jeansanas et Jeansanetas sur le plan de la commune de 1852, Archives Départementales de la Creuse, rubrique "patrimoine et territoire".

Cette liste de 35 implantations complétée de Jarjavaly (une ferme isolée, en ruine) correspond au plan communal de 1852. Sur la plaque commémorative de la Première Guerre mondiale (1914-1918) visible dans l'église de Royère, Fontchaud, la Jassine, le Nouhaud et Vaurillas sont cités. Cabanil et Larfouillère sont mentionnés dans le recensement de 1876 (Archives départementales de la Creuse). Enfin "les Chabrières" est mentionné dans le dictionnaire des communes de la Creuse<ref>Pierre Valadeau, Nouveau dictionnaire historique, géographique & statistique illustré de la Creuse, Les Éditions de la Tour G.I.L.E., réédition de l'ouvrage de 1892, 1989 Modèle:ISBN</ref>.

Vauveix est le village le plus éloigné du bourg (10,2 kilomètres), mais cet éloignement est dû en bonne part à la création du Lac de Vassivière. La distance antérieure était de 6,5 kilomètres selon le plan communal de 1852. D'autres distances se sont accrues, par exemple le Feix se trouve à Modèle:Unité du bourg selon le tracé de la route départementale D51, alors que la distance par les anciens chemins était de Modèle:Unité.

Géologie et relief

Commune de moyenne montagne avec 831 mètres au signal du Picq, là où se situe le projet du Parc éolien de Cassini ; elle fait partie intégrante du plateau de Millevaches, du site du lac de Vassivière en Limousin et du Parc naturel régional de Millevaches en Limousin. C'est d'ailleurs sur le signal du Picq que Cassini en 1740<ref>'Royère : Jadis et aujourd'hui par Zénon Toumieux, 1886, réédité par Éditeur Le livre d'histoire- Lorisse en 2004, page 9 Modèle:ISBN </ref> établit une station lui permettant de travailler<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Les autres principaux sommets sont : la Roche du Pic à Modèle:Unité, le Puy Charvaud, le Puy Brousset, le Puy Charimont à Modèle:Unité, le Puy Imbert à Modèle:Unité, le Puy du Goulet à Modèle:Unité.

Le granite dont est composé le sous-sol se retrouve dans le patrimoine architectural en rappelant que l'histoire du pays passe par celle des « Maçons de la Creuse ».

Hydrographie

Deux rivières principales traversent la commune : la Maulde et le Taurion.

Fichier:Cascades des jarrauds St Martin Château.jpg
La cascade des Jarrauds en 1907.

Deux ruisseaux de la commune, le Langladure et le Tourtoulloux (appelé aussi la Buze) sont des affluents de la Maulde. Le Langladure a une longueur de 10,7 kilomètres<ref>Site du Sandre</ref>. C'est juste après avoir accueilli les eaux du Langladure que la Maulde devient la Cascade des Jarrauds dans la commune mitoyenne de Saint-Martin-Château. Le Tourtoulloux, le ruisseau du Pic et le Rio Fourtou se rassemblent à Modèle:Unité du Compeix. Ils forment les Cascades d'Augerolles. Elles parcourent 4 kilomètres 650 en passant à côté d'Augerolles puis de Saint-Pardoux-Morterolles. Le Tourtoulloux va ensuite se jeter dans la Maulde à côté du Moulin de l'Âge.

Après un parcours de Modèle:Unité, la Maulde se jette dans la Vienne

Fichier:Royère-de-Vassivière La rigole du diable.JPG
La rigole du diable (Modèle:Date-).

Le Thaurion ou Taurion prend sa source à côté de Gentioux. Il passe dans le lac de Lavaud-Gelade puis dans la Rigole du diable qui désigne un segment du Thaurion.

La Rigole du Diable se situe entre le Monteil-au-Vicomte et Royère, elle s'étend sur deux kilomètres. Le ruisseau de Haute-Faye, ruisseau de la commune, est un affluent du Thaurion. Ensuite le Thaurion se dirige vers Bourganeuf. Il passe à côté de Chatelus-le-Marcheix et de Saint-Martin Terressus. Enfin, il se jette dans la Vienne à Saint-Priest après un parcours de Modèle:Unité.

Le lac de Vassivière (Vaciviéra en occitan) est un lac artificiel de 9,76 km². Plan d'eau le plus important du Limousin, il se situe au nord-ouest du plateau de Millevaches, au sein d'une forêt épaisse, dans un site exceptionnel. Le barrage dont résulte le lac a été construit de 1947 à 1950 et mis en service en 1950<ref>Source : Ministère de l'industrie</ref>. Il est alimenté par la Maulde. Établi à Modèle:Unité d’altitude, il est situé pour partie en Haute-Vienne et pour partie en Creuse. On remarquera à quel point le lac a transformé le territoire communal par exemple à Broussat. En effet, la désormais presqu'île, où se trouve une petite plage, est située sur la commune de Faux. Cependant une petite langue de terre le long du lac, séparée du reste de la commune, constitue une enclave.

Le lac de Lavaud-Gelade est situé sur les communes de Royère-de-Vassivière, Saint-Marc-à-Loubaud et Gentioux-Pigerolles. D'une surface de 285 hectares, il est alimenté par le Thaurion. Il est situé dans un site inscrit depuis le Modèle:Date-.

Les paysages

L'environnement de Royère-de-Vassivière évolue comme l'ensemble du paysage du plateau de Millevaches. Les landes disparaissent peu à peu au profit des plantations des résineux. L'agriculture est en déclin laissant certaines prairies envahies par des friches.

Les tourbières

Fichier:Royère de Vassivière Tourbière d'Auzoux.JPG
La tourbière d'Auzoux-Auchaise.

Royère présente de nombreuses tourbières sur son territoire : tourbière d'Auzoux-Auchaise, tourbière d'Orladeix, tourbière de Masgrangeas, tourbière de la Mazure<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Une tourbière est un écosystème très original, fragile, une zone humide caractérisée par l'accumulation progressive de la tourbe, un sol caractérisé par sa très forte teneur en matière organique majoritairement végétale, peu ou pas décomposée. Cette caractéristique fait des tourbières des puits de carbone.

La faune est pauvre et très spécialisée : le lézard vivipare, le pipit farlouse, la vipère péliade qui bénéficie d'un statut de protection partielle dans la liste de l’arrêté du Modèle:Date-, le circaète Jean-le-Blanc (Circaetus Galicus) : c'est un oiseau, rapace diurne de la famille des Accipitridés. Sa silhouette ressemble à celle d’une grosse buse. Ses ailes et sa queue sont larges et son ventre est clair tandis que sa poitrine et sa tête sont plus sombres. Il se nourrit presque exclusivement de serpents. En ce qui concerne la flore, on trouve de nombreuses espèces rares dont toutes les espèces de Droséra.

La tourbe servait encore au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de combustible pour le chauffage. Une fois séchée, elle peut brûler mais assez difficilement, il peut être nécessaire de la faire brûler avec du bois.

Afin de protéger le site, la Communauté de communes Bourganeuf et Royère-de-Vassivière a acheté en 2007, près de 88 hectares de la tourbière de la Mazure située sur les communes de Royère et de Saint-Pierre-Bellevue. Placée sous le régime forestier, la tourbière est gérée par l’Office national des forêts<ref>La protection de la tourbière de la Mazure</ref>.

Les forêts

Les grands espaces sont essentiellement occupés par les forêts. Les arbres de la région sont des feuillus comme le hêtre, le chêne, le bouleau, le châtaignier et le frêne. Mais depuis près d'un siècle, il est planté pour l'exploiter des forêts de résineux (Douglas alias Pin de l'Orégon et épicéa). Ces forêts sont propices aux randonnées (à pied, à cheval, à VTT et mécanisées).

Climat

La Creuse est soumise à un climat océanique plus ou moins dégradé, à l'image de son relief qui varie de 200 à Modèle:Unité du nord au sud.

Pour le plateau de Millevaches où est situé Royère-de-Vassivière, c'est un climat humide dégradé par des reliefs de moyenne montagne qui sont le premier obstacle aux perturbations venant de l'Atlantique. Les précipitations sont très abondantes, avec une moyenne pluviométrique à Royère-de-Vassivière de Modèle:Unité/an<ref>Météo Creuse</ref>. Les chutes de neige sont significatives et tiennent au sol. Les températures basses sont régies par le relief. La moyenne annuelle journalière est de Modèle:Unité. Le plateau connaît néanmoins de belles journées tièdes (grâce à une inversion de température), alors qu'elles sont médiocres ailleurs dans les vallées<ref>La creuse sur Météo France</ref>.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaumont du Lac », sur la commune de Beaumont-du-Lac, mise en service en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Royère-de-Vassivière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à Modèle:Unité, le lac de Vassivière, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,6 %), prairies (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (7,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %), zones humides intérieures (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logements

Une des caractéristiques de la commune est le très fort pourcentage des résidences secondaires. Parmi les 682 logements recensés en 2005, 309 sont des résidences secondaires soit 45,31 %. Les logements vacants sont au nombre de 141 et les résidences principales de 232 avec une diminution de quatre résidences principales par rapport à 1999 soit une diminution de 1,7 %.

Parmi ces 232 résidences principales, 33,6 % sont occupés par des personnes seules contre 29,2 % en 1999. Ainsi le nombre moyen de personnes par ménage passe de 2,4 en 1999 à 2,2 en 2005. La part des maisons individuelles est de 87,1 % et la part des appartements de 12,9 %. Enfin parmi les 232 ménages seulement 90,9 % occupent un logement avec une installation sanitaire et 82,3 % disposent au moins d'une voiture<ref name="recens2005"/>.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Royère-de-Vassivière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:23165-Royère-de-Vassivière-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Royère-de-Vassivière.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 263 sont en aléa moyen ou fort, soit 42 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est en outre située en aval du barrage de Vassivière, un ouvrage sur la Maulde de classe AModèle:Note soumis à PPI disposant d'une retenue de Modèle:Unité de mètres cubes<ref>Modèle:Lien web</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Royère-de-Vassivière est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transports en commun

Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin

Toponymie

Royère s'écrivait Rouaria en 631, Rohéria en 1340, Royera en 1518<ref name="Favone162">Maurice Favone, Histoire de la Marche, Dorbon aîné éditeur, Modèle:P..</ref>, Rouyere en 1580, Royère en 1650 et enfin Royère-de-Vassivière en 1968.

Tout comme la commune de Royères en Haute-Vienne ainsi que de nombreux villages du Limousin, elle doit son nom au royer, nom ancien du chêne rouvre.

Vassivière est évidemment le nom du lac que la commune partage avec d'autres. Le terme est emprunté au lexique du pastoralisme. Vassivière était le nom d'un des villages noyés par la mise en eau du lac en 1950. Ce toponyme faisait très probablement référence à des pâtures destinées aux brebis.

Histoire

Antiquité

L’histoire de Royère-de-Vassivière a sans doute débuté à l’époque gallo-romaine, comme en témoignent encore certains vestiges. Zénon Toumieux mentionne dans son ouvrage Royère : jadis et aujourd'hui de 1886, des vestiges d'un camp romain. De même, il signale de nombreuses traces de fortifications destinées à surveiller et contrôler les chemins des vallées.

Moyen Âge

La Baronnie de Peyrat au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : vers 1260, au moment où la vicomté d'Aubusson et le Comté de la Marche furent réunis, on en démembra une partie en faveur de Guy de Lusignan frère de Modèle:Souverain-. Ce démembrement comprenait un assez vaste territoire avec Nedde et Peyrat dans la vallée supérieure de la Vienne, Bourganeuf et Pontarion sur le Taurion, Royère entre ces deux rivières. Le nouveau possesseur, tout au moins ses successeurs sous le nom de barons de Peyrat, hommagèrent directement à Alphonse, comte de Poitiers, en sorte que leur domaine, à travers toutes ses vicissitudes, fut désormais considéré comme une enclave du Poitou en plein Limousin. Au moment de la Révolution, cette enclave de Bourganeuf (ou enclave intérieure) mesurait Modèle:Nombre de superficie.

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}} : pendant cette période, la France et l’Angleterre s’affrontèrent lors de nombreux conflits, entrecoupés de trêves plus ou moins longues. C'est la guerre de Cent Ans, qui en fait dura 116 ans (1337 à 1453). À cette époque, selon Zénon Toumieux, le bourg de Royère était groupé autour de deux châteaux, l'un qui appartenait au seigneur d'Aubepeyre, l'autre qui, selon toute probabilité, était la propriété du Baron de Peyrat. Le premier château portait le nom de Tour de Royère, en fait il s'agissait d'une maison avec une tour qui disparut au fil des ans. Le deuxième château, véritable forteresse devait se situer au lieu-dit « La Motte ». Ce château a dû être détruit pendant la guerre de cent ans. Lorsque les Anglais assiégèrent et prirent le château de Monteil, ils avaient déjà détruit celui de Peyrat : Royére dépendait depuis 1260 de la baronnie de Peyrat, ils durent lui faire subir le même sort. C'est aussi à cette époque que sévit dans la Marche comme dans toute l'Europe la peste noire, qui décimera un tiers de la population européenne.

Fichier:Royere de Vassivière Lanterne des morts.JPG
Lanterne des morts dans le cimetière.

Les cimetières de Royère : avant 1776, Royère possédait plusieurs lieux d'inhumations :

  • L'intérieur de l'église était réservé aux curés de la fabrique de Royère, aux bourgeois et à l'exception de rares artisans et laboureurs. Parmi ces bourgeois, on retrouve les familles Coutisson, Dandaleix, Darfeuille, Jabouille, Larthe (dont certains membres possédaient la baronnie du Leyris), Leblanc et Roux.
  • Le cimetière à l'extérieur autour de l'église permettait d'inhumer les habitants baptisés. Chaque village de Royère y possédait son propre tombeau. Les enfants, morts à la naissance ou avant d'être baptisés, étaient mis en terre à l'extérieur du cimetière considéré par l'église comme une terre sainte.

À partir de 1776, l'inhumation à l'intérieur de l'église est interdite, pour des raisons d'hygiène, par déclaration royale, à l'exception de celle des curés. À Royère, cette interdiction est aussitôt respectée, la dernière inhumation profane est celle de Marie Lenoir en 1774.

Dès 1779, il est décidé de déplacer le cimetière situé à côté de l'église Saint-Germain vers l'extérieur du bourg. Mais ce n'est qu'après de nombreuses péripéties que le nouveau cimetière sera ouvert en 1856<ref>Sources : Royère et Millevaches Modèle:Lien archive.</ref>. L'ancien cimetière sera transformé en place sous l'administration de M. Toumieux<ref>Zénon Toumieux, Royère : jadis et aujourd'hui, 1886 ; Le Livre d'histoire- Lorisse, 2004, page 152 Modèle:ISBN erroné.</ref>. Aujourd'hui, le monument aux morts de la commune est implanté sur cette place qui surplombe la place de la Mayade.

Époque moderne

Royère et la Révolution française : dans les cahiers de doléances de Royère, il est notamment demandé l'Égalité par une nouvelle répartition des tailles royales ; la noblesse et le clergé doivent aussi être imposés. Toute contribution d'impôts doit être assise sur les biens et non sur les personnes. La loi du Modèle:Date- établit l'uniformité entre les villes et les campagnes, et remis entre les mains d'un Maire, assisté d'un conseil électif, tous les pouvoirs municipaux. Denis Coutisson de Vincent (1756-1794)<ref>Généalogie de Coutisson de Vincent</ref> fut le premier Maire de Royère.

En 1790, les électeurs du canton de Royère étaient Coutisson de Vincent, avocat ; Joulot, prêtre-curé ; Rouard, prêtre-curé ; Dumasfaure ; Joubert ; Tromonteil, prêtre-curé ; Chauveix, prêtre-curé ; Darfeuille; Lepetit ; et Darfeuille de Rubenne de la Brousse.

En 1792, Denis Coutisson de Vincent fut désigné comme membre du Directoire du département de la Creuse et remplacé comme maire<ref>Zénon Toumieux, Royère : Jadis et aujourd'hui, 1886 ; Le Livre d'histoire- Lorisse, 2004, page 19 Modèle:ISBN erroné.</ref> par son frère François-Léonard Coutisson dit "L'Abbé Lascaux" (1749-1838)<ref>Généalogie de Coutisson François Léonard</ref>.

Le Modèle:Date-, les citoyens de Royère se réunirent, sous la présidence de Pierre Dumasfaure, le plus âgé et de François Paslin, le plus jeune. Les 524 votants acceptèrent à l'unanimité la Constitution de l'an I qui devait être approuvée par référendum. Ils désignèrent Pierre Bourrichon pour se rendre à Paris signifier à la convention ce vote de Royère<ref name="Favone162"/>.

Époque contemporaine

Fichier:1919 L'autobus place de la Mayade.jpg
Place de la Mayade et la fontaine de Cérès en 1919.

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : comme dans toutes les communes du département, beaucoup d'hommes partaient tous les ans dans les grandes villes sur les chantiers du bâtiment pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur... C'est ainsi que les maçons de la Creuse devinrent bâtisseurs de Cathédrale. En 1624, ils construisirent la digue de La Rochelle, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ils participèrent à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devint définitive : ainsi la Creuse a perdu la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon de Martin Nadaud, la description de cet exode qui marqua si fortement les modes de vie.

Pour Royère en 1847, la commune comptait Modèle:Nombre et 390 migrants soit 17,1 % de la population. Parmi ces 390 migrants, 300 étaient maçons et 82 tailleurs de pierre<ref>Source :Quand Martin Nadaud maniait la truelle... La vie quotidienne des maçons limousins, 1830-1849, de Pierre Urien, Felletin, Association les Maçons de la Creuse, 1998, 143 pages, préface de Pierre Riboulet Page 137.</ref>.

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : le dialecte limousin était jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle la langue officielle de la région. Le limousin reste la langue orale dominante jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, époque à partir de laquelle le français prend le dessus.

Fichier:Hôtel de Ville 1907 Royère.jpg
L'école de la République en 1907.

Le bâtiment de l'école de la République, comme tous ceux du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comprenait l'hôtel de ville au centre qui était entouré par une école de filles et une école de garçons. Au-dessus de l'hôtel de ville il y avait les logements des instituteurs : les hussards noirs de la République . Souvent les instituteurs assuraient en plus de leur enseignement, les tâches administratives de la commune, comme secrétaire de mairie …

On trouve encore la trace de l'occitan limousin dans de nombreux patronymes et noms de lieux. La langue a également laissé sa trace dans les tournures de phrases (limousinismes) des Limousins, ainsi que dans leur accent.

Pour Royère, 141 noms datant de la Première Guerre mondiale sont inscrits sur le monument aux morts. Ce monument présente un caractère patriotique et nationaliste, assez original dans le secteur, et en totale opposition avec celui de Gentioux. Il porte de plus une inscription jamais vue ailleurs en Limousin : Modèle:". Cette ouvre un débat : pourquoi à Royère et pas ailleurs ? Parmi eux, Félix Baudy, né à Royère le Modèle:Date-, fusillé pour l'exemple à 34 ans, sa compagnie ayant refusé de repartir à l'assaut. Il a été réhabilité en 1934.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le maquis du Limousin était l'un des plus grands et actifs maquis de France. Georges Guingouin joua un rôle de premier plan dans la Résistance française à la tête de ce maquis. La région a été profondément marquée par les 99 pendus de Tulle et le massacre d'Oradour-sur-Glane en Modèle:Date- à la suite du débarquement de Normandie et du passage de la [[2e division SS Das Reich|Modèle:2e SS Das Reich]].

En 1950, le lac de Vassivière est créé en amont d'un barrage EDF. Il alimente l'usine hydro-électrique du Mazet. La vocation première du lac a créé un bel atout pour le tourisme Limousin. C'est en 1968 que Royère, à l'initiative de son maire le Docteur Ferrand, est devenu Royère-de-Vassivière.

Politique et administration

Région

Le Limousin est une des 26 régions françaises composée des trois départements Corrèze, Creuse et Haute-Vienne. Situé presque en totalité sur le Massif central, au Modèle:Date, il regroupait Modèle:Nombre sur près de Modèle:Unité. Ses habitants sont appelés les Limousins. Depuis 2016, la région Limousin est intégrée à la région Nouvelle-Aquitaine (fusion de Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes).

Circonscription

Royère appartient à la Modèle:2e de la Creuse. Celle-ci est composée des cantons de : Ahun, Aubusson, Auzances, Bellegarde-en-Marche, Boussac, Chambon-sur-Voueize, Châtelus-Malvaleix, Chénérailles, La Courtine, Crocq, Évaux-les-Bains, Felletin, Gentioux-Pigerolles, Jarnages, Pontarion, Royère-de-Vassivière, Saint-Sulpice-les-Champs.

Département

Le département a été créé à la Révolution française, le Modèle:Date en application de la loi du Modèle:Date, essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche. Ses habitants sont appelés les Creusois. Les conseillers généraux sont élus dans le cadre des cantons pour une durée de six ans. Dans la Creuse, il y a 27 cantons et donc 27 conseillers généraux. Ces derniers élisent en leur sein le président du conseil général de la Creuse.

Le canton de Royère-de-Vassivière comporte 7 communes : Le Monteil-au-Vicomte, Royère-de-Vassivière, Saint-Junien-la-Bregère, Saint-Martin-Château, Saint-Moreil, Saint-Pardoux-Morterolles, Saint-Pierre-Bellevue<ref>ROYERE-DE-VASSIVIERE - Conseil Général de la Creuse</ref>.

Communauté de communes

Royère-de-Vassivière fait partie de la Communauté de Communes Bourganeuf-Royère. Celle-ci regroupe vingt communes : Auriat, Bosmoreau-les-Mines, Bourganeuf, Faux-Mazuras, Le Monteil-au-Vicomte, Mansat-la-Courrière, Masbaraud-Mérignat, Montboucher, Royère-de-Vassivière, Saint-Amand-Jartoudeix, Saint-Dizier-Leyrenne, Saint-Martin-Château, Saint-Martin-Sainte-Catherine, Saint-Moreil, Saint-Junien-la-Bregère, Saint-Pardoux-Morterolles, Saint-Pierre-Bellevue, Saint-Pierre-Chérignat, Saint-Priest-Palus et Soubrebost.

Les principaux objectifs de la politique intercommunale sont le développement économique, l'amélioration de l’habitat, la préservation du patrimoine naturel et la mise en valeur de l’héritage culturel, le maintien et l'accueil des populations et des activités économiques.

La communauté de communes de Bourganeuf et de Royère-de-Vassivière a restauré les sites de la Martinèche, à Soubrebost, où Martin Nadaud a vu le jour et s’est éteint. Il a été créé un espace de mémoire, de visites et d’animation autour de Martin Nadaud. Cet espace a ouvert en 2011, on y trouve un musée autour de la vie et de l’œuvre de Martin Nadaud. Dans le jardin on trouve des bornes sonores où sont diffusés des extraits des "Mémoires" du "Grand-Homme" de la Creuse.

Liste des maires

Lors des élections municipales du Modèle:Date-, Anne Marie Reyre, maire sortant, ne s'est pas représentée. Le nombre de votants a été de 405 sur les 475 inscrits soit 85,26 % de participation. Parmi ces votants 391 se sont exprimés soit 82,32 % des inscrits. À l'issue de ce vote Raymond Rabeteau a été élu maire de la commune<ref>Source : préfecture de la Creuse</ref> par le nouveau conseil municipal.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/finToutes les données ne sont pas encore connues Modèle:ÉluFin

Les équipements publics

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:Royère Vassivière l'Atelier place de la Mayade.jpg
L'atelier.
  • L'atelier<ref>L'ATELIER</ref> situé sur la place de la Mayade, offre nombre d'activités culturelles : concerts de musique, festival de BD en partenariat, journée d'animation sur un thème particulier... L'atelier est devenu un lieu de rencontre majeur du plateau de Millevaches avec en plus des animations, son bar brasserie et sa boutique de produits locaux et du monde. L'association Emile a une Vache participe activement à l'atelier en prenant en charge la programmation des concerts et l’organisation des Journées Éditions et Bandes Dessinées Indépendantes<ref>Journées Editions et Bandes Dessinées Indépendantes du 06 au Modèle:Date- - Royère de Vassivière - Le Guide des Festivals de la région Limousin 2007 - 2008 : tous les festivals de votre région...</ref>.
  • L'association des Plateaux Limousins<ref>Les Plateaux Limousins</ref> située au lieu-dit Le Villard, l'association met à la disposition du public un espace verdoyant et calme à Modèle:Unité du Lac de Vassivière. Cette association est parmi d'autres un lieu d'accueil, d'animation (Aventurier 2000) et de formation pour des personnes de toutes origines, qui souhaitent participer à la mise en valeur des ressources de ce pays, développer des liens économiques, sociaux et culturels entre ses habitants, et à travers cela, exercer une responsabilité citoyenne.
  • L'île de Vassivière héberge le Centre international d'art et du paysage de Vassivière<ref>Centre international d'art et du paysage Ile de Vassivière</ref>, conçu par l'architecte italien Aldo Rossi, qui abrite des expositions d'artistes contemporains. Il est formé de deux bâtiments, l'un en forme de hangar et l'autre en forme de phare. Par ailleurs le Parc de sculptures, à l'extérieur, accueille chaque année des œuvres d'artistes du monde entier.
  • Radio Vassivière est une radio locale dont le siège est à Royère. Elle a été créée en 1984 pour promouvoir le tourisme autour du lac de Vassivière et émet seulement pendant la période estivale de juillet et août. Après une année difficile en 1986 où elle cesse d'émettre, Radio Vassivière émet en permanence<ref>Electochoc</ref>. À Royère son antenne est située à puy Beaubier à une altitude au sol de Modèle:Unité soit Modèle:Unité au sommet de l'antenne. La dernière autorisation d'émettre du CSA date du Modèle:Date- avec une fin de celle-ci au Modèle:Date-<ref>Annuaire des radios</ref>.
  • La télévision local Télé Millevaches participe aussi à l'animation de la commune.

Sports et loisirs

Fichier:Lac de Vassivière planche à voile.jpg
Planche à voile sur le lac de Vassivière en 1996.

Économie

Modèle:Article détaillé

L'agriculture et l'élevage tiennent une place importante, la commune ayant fait depuis de nombreuses années le choix de la qualité et du terroir : élevage bovin de la race limousine, élevage caprin, agriculture biologique, production de petits fruits rouges…

La filière bois : la forêt couvre le tiers de la région Limousin. C'est une ressource naturelle non négligeable. Il s'agit essentiellement d'une forêt nouvelle à base de Douglas destinés à fournir du bois d'œuvre pour la transformation traditionnelle (sciage, menuiserie, charpente…). Les « petits bois » servent eux de bois d'industrie, transformé en pâte à papier, agglomérés, palettes…

Tourisme vert et culturel : le Limousin est la région de France qui bénéficie de la meilleure qualité d'air et ses eaux de rivière sont très pures. Des paysages naturels de forêts, de rivières, de lacs, de landes, de bocages séduisent les touristes.

Ces visiteurs sont accueillis dans des structures multiples : hôtels, restaurants, gites, chambres d'hôtes, campings… L'activité commerciale de proximité est variée : cafés, restaurants, brasserie et bar, hôtels, gites et campings, enseignes de santé ; pharmacien, infirmier et maison de retraite, commerces d'alimentation épicerie, boulangerie et boucherie, des artisans pépiniériste, taxi, jardin, aménagement d'intérieur et des services bancaires<ref>Les services de proximité</ref>. Un marché se tient tous les mardis matin.

Un projet éolien est porté par l'Association du Parc éolien de Cassini. L'objectif est d'implanter des éoliennes<ref>Carte des implantations possibles dans le secteur de Royère</ref> sur la ligne de crêtes allant du Signal du Picq (Royère) au Puy de la Prade (Le Compeix)<ref>Journal officiel concernant "ASSOCIATION DU PARC EOLIEN DE CASSINI"</ref>.

Le taux de chômage est de 7,7 % avec 16 chômeurs en 2005 soit une amélioration de la situation par rapport à 1999 où avec un taux de 8,4 %, 19 chômeurs étaient comptabilisés<ref name="recens2005">Enquête annuelle de recensement 2005 de l'Insee</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le lac de Vassivière
c'est le plus important plan d'eau du Limousin avec ses Modèle:Unité.
Le lac de Lavaud-Gelade
il est formé par le barrage de Lavaud-Gelade situé sur le territoire communal.
Église Saint-Germain<ref>Biographie de Saint Germain</ref>
un diplôme de l’an 626 parle de Rovaria Monasterium, qu’on aurait tort de traduire par monastère de Royère et qui signifie moûtier ou église de Royère.
Cette église a donc de lointaines origines. L’édifice actuel date de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou plutôt du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le porche et le clocher qui le surmontent paraissent dater du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les baies du clocher en arc brisé comme la porte d’accès avec deux voussures, des colonnettes et des chapiteaux décorés de feuilles de chou pourraient provenir de l’ancien clocher. Sur la face du clocher, au-dessus de la porte, une pierre sculptée porte l’écu des Comborn (deux lions passants). Une Communauté de Frères desservait l’Église depuis l’année 1491. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1963<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
La lanterne des morts
La fontaine de Cérès
elle est située sur la place de la Mayade, face à l'église Saint-Germain. C'est une des fontaines construites en 1871, afin de pallier le problème d'eau de la commune. Elle est constituée d'un bassin circulaire en pierres de taille. La déesse, en fonte bronzée, surmonte une colonne de granite où des mascarons en forme de têtes de lion offrent l'eau de la fontaine. C'est la déesse Cérès qui apprit aux hommes l'art de cultiver la terre, de semer, de récolter le blé et d'en faire du pain.
La croix de Magadou ou de La Motte
cette croix en granite est remarquable. Dans un losange s'inscrit le Christ en croix, au revers, la Vierge et l'Enfant et à ses pieds, un reposoir pour les cercueils. Elle date du Modèle:S mini- ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>La croix de Magadou</ref>. C'est au lieu-dit la Motte que Zénon Toumieux signale avoir trouvé les vestiges du château de Royère détruit par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans.
La Rigole du diable
creusée par le Thaurion ou peut être par le diable lui-même, c'est une rivière tumultueuse parsemée de blocs rocheux, site très apprécié des randonneurs, des pêcheurs de truites et des conteurs<ref>La Rigole du Diable</ref>.
La Modèle:"
c'est un bloc erratique situé non loin du bourg.
La tourbière de la Mazure
elle est située entre les communes de Royère-de-Vassivière, Le Monteil-au-Vicomte et Saint-Pierre-Bellevue. Cette tourbière est aménagée pour la visite du public<ref>Les sites de la rigole du Diable et la tourbière de la Mazure aménagés pour le promeneur</ref>.

Enfin, il subsiste aussi un « petit patrimoine » lié à l'usage de l'eau (fontaine, abreuvoir, puits, lavoir…) très riche.

Langue

Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le limousin est la langue officielle, elle appartient à la famille des langues d'Oc, dialecte de l'ensemble occitan (à côté de l'auvergnat, du languedocien, du gascon et du provençal).

Elle est la langue des troubadours (trobadors en occitan, de trobar=trouver -le thème, la rime…-). Le limousin reste la langue dominante jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Puis le français prend le dessus, notamment avec l'interdiction de parler l'occitan à l'école. Le limousin est donc dès les années 1930 peu à peu relégué aux zones les plus rurales, où elle est encore parlée, mais surtout par les natifs limousins âgés. Elle tend donc à disparaître totalement.

On trouve également une signification occitane dans de nombreux patronymes et dans la majorité des toponymes limousins. La langue a surtout laissé sa trace dans les tournures de phrases (limousinismes) des Limousins, ainsi que dans leur accent.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Royère-de-Vassivière Stèle sur la tombe de Félix Baudy.JPG
La stèle sur la tombe de Félix Baudy.

Gastronomie

Fichier:Clafoutis.JPG
Le clafoutis.
Fichier:Pâté de pommes de terre.JPG
Le pâté de pommes de terre.

La Cuisine limousine et plus particulièrement la cuisine creusoise sont caractérisées par l'adaptation à un terroir plutôt pauvre, d'où des plats souvent simples mais délicieux. Elle fait également grand usage des myrtilles, des châtaignes, des champignons et des pommes de terre.

La Flognarde est une sorte de clafoutis, peu épais cuit dans un grand moule<ref>Recettes de Cuisine</ref>. Le Gâteau creusois est un dessert pur beurre aux noisettes, spécialité récente de la Creuse<ref>Gâteau creusois - Creuse - Limousin - Découvrir - Je Découvre la France</ref>. Le Pâté aux pommes de terre<ref>Recettes de Cuisine</ref>, est plus traditionnel et se décline avec ou sans viande selon la région et les habitudes de la maîtresse de maison.

Royère-de-Vassivière et le cinéma

Le village est au centre de l'intrigue du film Nature contre nature.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

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Références

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