Vallée d'Aoste

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Coord Modèle:Infobox Subdivision administrative

La Vallée d'Aoste (Modèle:En langue), communément appelée Val d'Aoste, est une région italienne à statut spécial située au nord-ouest du pays. Elle exerce également les prérogatives d'une province d'Italie.

Elle tire son nom de son chef-lieu, Aoste. Ses habitants sont appelés les Valdôtains. La superficie de la Vallée d'Aoste est de Modèle:Unité. Elle est divisée en [[Liste des communes de la Vallée d'Aoste|Modèle:Nobr]] regroupées en huit unités de communes.

Au Modèle:Date-, la population était de Modèle:Nombre, ce qui en faisait la région la moins peuplée d'Italie, ainsi que la moins dense (Modèle:Unité).

Région exclusivement francophone depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, depuis le statut d'autonomie promulgué en 1948, les langues officielles sont le français et l'italien. Le valdôtain, dialecte francoprovençal officiellement reconnu au niveau régional, y est largement parlé. La Vallée d'Aoste est membre de l'Association internationale des régions francophones (AIRF) et de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.

Géographie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Carte vda.jpg
Carte de la Vallée d'Aoste.

Localisation

Fichier:Aosta and mountains.jpg
Vue d'Aoste depuis Charvensod. À l'arrière-plan, le Grand Combin.

La Vallée d'Aoste correspond à la haute vallée de la Doire Baltée. Administrativement, elle jouxte au nord le canton du Valais (district d'Entremont, d'Hérens et de Viège) en Suisse, à l'ouest les Pays de Savoie (région Auvergne-Rhône-Alpes, en France), au sud et à l'est les provinces de Bielle et de Verceil et la ville métropolitaine de Turin (région Piémont, en Italie).

Relief et géologie

Sites particuliers :

Hydrographie

  • 400 lacs, 210 glaciers

Climat

Le climat de la Vallée d'Aoste est de type continental montagnard. Les hivers sont froids et neigeux et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les précipitations sont en général équitablement réparties sur l'année.

Modèle:Climat

Voies de communication et transports

Réseau routier

Fichier:Panneaux Quart 2.JPG
Panneaux bilingues italien-français au carrefour A5-RN27 au Villair de Quart.

La Vallée d'Aoste est parcourue par la [[Route nationale 26 (Italie)|route Modèle:Nobr]], qui se termine au col du Petit-Saint-Bernard, à la frontière française avec la Savoie, et par l'autoroute A5, qui se termine au tunnel du Mont-Blanc (frontière française avec la Haute-Savoie).

La [[Route nationale 27 (Italie)|route Modèle:Nobr]] commence à Aoste et mène au tunnel du Grand-Saint-Bernard, avant de poursuivre jusqu'au col du même nom (frontière suisse avec le Valais).

La Vallée d'Aoste est traversée par l'autoroute A5, gérée par la Société des autoroutes valdôtaines (SAV) avec les péages de Pont-Saint-Martin, Verrès, Châtillon/Saint-Vincent, Nus et Aoste Est.

Le tronçon de la sortie Aoste est géré jusqu'au tunnel du Mont-Blanc par la Société RAV.

Routes nationales
Routes régionales
Cols routiers
Fichier:Grand St Bernard.jpg
Le col du Grand-Saint-Bernard, côté valdôtain.
Tunnels
Distances
Aoste Saint-Vincent Pont-Saint-Martin Cogne Tunnel du Mont-Blanc Tunnel du Grand-Saint-Bernard
Aoste ----- 21 km 45 km 33 km 43 km 30 km
Saint-Vincent 21 km ----- 23 km 54 km 64 km 51 km
Pont-Saint-Martin 45 km 23 km ----- 78 km 88 km 75 km
Cogne 33 km 54 km 78 km ----- 76 km 63 km
Tunnel du Mont-Blanc 43 km 64 km 88 km 76 km ----- 73 km
Tunnel du Grand-Saint-Bernard 30 km 51 km 75 km 63 km 73 km -----

Transport en commun

La Vallée d'Aoste est desservie et reliée aux régions limitrophes par les lignes de la Société d'Autoservices de la Vallée d'Aoste, abrégé en SAVDA, ainsi que par le réseau d'autocars privés TransferVallée<ref>TransferVallee.eu</ref>.

Transport ferroviaire

Fichier:Gare d'Aoste.JPG
La gare d'Aoste.

Le réseau ferré valdôtain, divisé entre la ligne Chivasso - Aoste et la ligne Aoste - Pré-Saint-Didier, se compose de Modèle:Nobr de chemin de fer et de seize gares.

La ligne de chemin de fer Chivasso - Aoste relie Aoste à Turin, tandis que la liaison avec la haute Vallée d'Aoste est assurée par la ligne Aoste - Pré-Saint-Didier.

La direction régionale a acheté en 2009 sept Minuettos pour améliorer le service. Dans cette perspective, des accords avec Trenitalia visent à décentrer la direction au niveau local. De nouveaux automoteurs Stadler sont mis en service depuis 2018, aux couleurs régionales avec inscriptions bilingues ; ils ont la particularité d'être bimodaux (Modèle:Unité continu entre le Piémont et Ivrée, puis mode diesel entre Ivrea et Aoste).

Les billetteries se situent à Aoste, Pré-Saint-Didier, Châtillon, Verrès et Pont-Saint-Martin.

L'ancienne ligne de chemin de fer Cogne - Eaux-Froides est aujourd'hui désaffectée, tout comme la portion entre Aoste et Pré-Saint-Didier, depuis 2015.

Transport aérien

Le seul aéroport de la région est l'aéroport de la Vallée d'Aoste (aéroport régional Corrado Gex) situé à la localité Grand-Chemin de Saint-Christophe, à deux kilomètres d'Aoste.

Urbanisme

La Vallée d'Aoste est divisée en Modèle:Nobr et abrite plus de Modèle:Unité et Modèle:Nobr.

Subdivision du territoire

Modèle:Article détaillé

La Vallée d'Aoste est la seule région italienne qui présente une province unique. Les pouvoirs administratifs provinciaux sont absents, ayant été réunis au niveau régional. Elle est divisée en Modèle:Nobr, dont les plus peuplées sont :

Position Blason Commune Population
(hab.)
Altitude
(mètres)
Superficie
(km²)
Modèle:1re Blason d'Aoste Aoste 34 110 583 21,39
Modèle:2e Blason de Sarre Sarre 4 759 625 28,28
Modèle:3e Blason de Châtillon Châtillon 4 454 549 39,68
Modèle:4e Saint-Vincent 4 402 575 20,57
Modèle:5e Blason de Quart Quart 4 051 535 62,05
Modèle:6e Blason de Pont-Saint-Martin Pont-Saint-Martin 3 543 345 6,92
Modèle:7e Saint-Christophe 3 407 619 14,74
Modèle:8e Blason de Gressan Gressan 3 395 626 25,30
Modèle:9e Blason de Saint-Pierre Saint-Pierre 3 201 676 26,18
Modèle:10e Blason de Nus Nus 2 968 529 57,36

Toponymie

Attestations

En français, le nom officiel de la région est Région Autonome Vallée d'Aoste, ou (la) Vallée d'Aoste, prononcé Modèle:MSAPI ; par hypercorrection la prononciation Modèle:MSAPI est fréquente en France<ref>Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, Modèle:P..</ref>. Cependant la forme (le) Val d'Aoste Modèle:MSAPI/Modèle:MSAPI est plus commune.

D'après, le Modèle:LRTUIN Modèle:P., plus précisément d’après la note Modèle:N° de la Modèle:P., s'agissant du nom français d’une unité administrative, le nom prend une capitale aux substantifs et aux adjectifs. En outre, d’après la même référence, leurs composants doivent être liés par des traits d’union, à l'exception de l’article initial. Dans ces conditions, s'agissant du nom d'une région administrative et non pas du nom d’une vallée, il n'y a pas lieu d’écrire « la vallée d’Aoste » (en évoquant la région, et non la vallée elle-même) mais : « la Vallée d’Aoste » (pour respecter la forme actuelle) ou « la Vallée-d’Aoste » (pour respecter les conventions typographiques de Wikipédia en français).

En italien, le nom officiel de la région est Regione Autonoma Valle d'Aosta ou Modèle:Langue Modèle:MSAPI, mais la forme Modèle:Langue Modèle:MSAPI est très commune. L'adjectif correspondant est valdôtain en français, Modèle:Langue en italien.

En arpitan, dans sa variante valdôtaine, le nom de la région est Modèle:Langue Modèle:MSAPI et Réjón otonomma Val d'Outa ; le digraphème st (de Aoste) peut être prononcé Modèle:MSAPI selon les parlers, en particulier dans la basse vallée. L'adjectif correspondant est Modèle:Langue.

En walser, on dit Modèle:Langue à Issime<ref>Commune d'Issime, Guide touristique Eischeme-Issime. Fini d'imprimer en Modèle:Date- sur les presses de la typographie « Duc de Saint-Christophe ».</ref> et Modèle:Langue dans les deux communes de Gressoney-Saint-Jean et Gressoney-La-Trinité.

Étymologie

Le nom de la Vallée d'Aoste est lié à la présence de la ville d'Aoste, capitale administrative et ville principale dont le nom est lui-même issu du latin Augusta Prætoria Salassorum, puis Augusta, la ville ayant été fondée durant le règne de l’empereur Auguste.

Histoire

Fichier:Arco Augusto Aosta.jpg
L'arc d'Auguste à Aoste.

Modèle:Article détaillé

Ancienne colonie romaine, elle a ensuite fait partie du royaume des Francs, de l'empire carolingien et du royaume de Bourgogne (comté et diocèse d'Aoste), puis des États de Savoie, comme duché d'Aoste (1536), avant son intégration à l'Italie en 1860. Lors des conquêtes révolutionnaires, elle fut associée à la République française sous deux républiques sœurs successives : la brève République piémontaise proclamée à Turin en 1798, puis, après la deuxième campagne d'Italie, l'éphémère République subalpine. Elle intègre ensuite la France lors de la création du département de la Doire en 1802, constituant l'arrondissement d'Aoste jusqu'à la fin du Premier Empire, en 1814.

Longtemps située à l'intersection des axes militaires et commerciaux stratégiques entre la France, la Suisse et l'Italie, Aoste ou « la Petite Rome des Alpes » conserve des traces importantes de son histoire comme :

La Vallée d'Aoste est aussi un lieu de passage ancien, par le Grand Saint-Bernard, pour les pèlerins se rendant à Rome. Saint-Rhémy-en-Bosses, Aoste et Pont-Saint-Martin sont trois étapes de la Via Francigena, mentionnées à ce titre par Sigéric, en 990.

Politique et administration

Fichier:Aoste Place Albert Deffeyes.JPG
Le palais régional, siège du gouvernement, place Albert Deffeyes à Aoste.

Modèle:Article détaillé

La Vallée d'Aoste est une région à statut spécial. Ses organes administratifs jouissent d'une large autonomie du gouvernement central italien, non seulement en ce qui concerne la politique régionale, mais aussi dans d'autres domaines sensibles, strictement liés à l'économie de cette région alpine. En particulier, les pouvoirs locaux disposent d'une large autonomie en matière de gestion des ressources hydriques, de l'énergie hydroélectrique, des ressources naturelles et de l'agriculture.

L'autonomie financière est très large : plus de 90 % des impôts perçus restent à la disposition des autorités locales.

La Vallée d'Aoste possède son propre Corps forestier, ainsi que son propre corps des sapeurs-pompiers.

Junte

La junte est le gouvernement de la Vallée d'Aoste. Le président est Renzo Testolin depuis le Modèle:Date-.

Conseil

Le Conseil de la Vallée d'Aoste constitue l'organe législatif. Il est composé de trente-cinq conseillers élus au suffrage universel pour un mandat de cinq ans. Il vote les lois régionales et élit la junte régionale.

À l'issue des élections régionales de septembre 2020, la majorité réunit l'Union valdôtaine (UV) et le Projet civique et progressiste (PCP), formé autour du Parti démocrate (PD), qui ont sept sièges chacun, l'Alliance valdôtaine (AV), qui regroupe l'Union valdôtaine progressiste (UVP), Autonomie Liberté Participation Écologie (ALPE), Stella Alpina (SA) et Italia Viva (IV), avec quatre sièges, et enfin Vallée d'Aoste unie et ses trois sièges.

L'opposition est principalement constituée par les onze élus de la Ligue du Nord et des trois élus de Pour l'autonomie.

Population et société

Démographie

En raison de la morphologie de son territoire, la Vallée d'Aoste est non seulement la région la moins peuplée d'Italie, mais aussi celle qui présente la plus basse densité de population. Les habitants sont distribués de façon assez irrégulière : plus d'un tiers se concentre dans la ville d'Aoste et ses environs, et dans les communes limitrophes (la Plaine d'Aoste). Le reste de la population habite surtout les agglomérations majeures de la moyenne et de la basse vallée (voir paragraphe précédent), alors que les hautes vallées sont en général dépeuplées, excepté les principales stations de ski et de tourisme.

En raison de son affinité linguistique avec la France et la Suisse romande, la Vallée d'Aoste a été caractérisée dans le passé par un important phénomène d'émigration, en particulier vers Paris (la commune de Levallois-Perret notamment) et vers Genève. Ce flux migratoire, saisonnier au début, acquiert un caractère stable et une entité massive aux années 1920, à la suite de l'installation de l'usine sidérurgique Cogne à Aoste, liée à l'exploitation de mines de Cogne et de La Thuile, et insérée dans le cadre d'« italianisation » forcée de la région voulu par Benito Mussolini. Ce projet, visant à déraciner la langue française et le francoprovençal de la Vallée d'Aoste, prévoyait un flux de travailleurs de l'Italie, notamment de la Vénétie et de la Calabre, ce qui poussa les Valdôtains à quitter leur pays après s'être rendu compte qu'il ne leur appartenait plus. Ce changement a eu des répercussions à long terme : aujourd'hui 4 % de la population aostoise est originaire de San Giorgio Morgeto, en Calabre. Inversement, la communauté valdôtaine de Levallois-Perret continue d'affirmer son identité et garde bien vivants les liens avec le pays natal, à travers surtout de nombreuses initiatives organisées par l'administration régionale en collaboration avec ses bureaux de représentation à Paris (la Maison du Val d'Aoste, récemment inaugurée<ref>Site de l'agence de presse régionale - ANSA Presse Vallée d'Aoste Modèle:Lien archive</ref>, qui vient de remplacer l'Espace Vallée d'Aoste<ref>Site officiel de l'ancien Espace Vallée d'Aoste à Paris</ref>), parmi lesquelles la Rencontre des émigrés (organisée chaque année dans une commune différente de la Vallée d'Aoste) et l'arbre de Noël des émigrés de Levallois-Perret.

Il faut remarquer aussi le flux migratoire provenant du Maghreb, plus récent et favorisé par la connaissance de la langue française, qui fournit de la main-d'œuvre pour l'élevage et la production du fromage.

La population était de Modèle:Unité à la fin de 2006, dont Modèle:Unité (4,4 %). Pendant la même année, Modèle:Unité (Modèle:Unité) et Modèle:Unité (Modèle:Unité) ont été enregistrés, ce qui marque une croissance presque nulle (huit unités). Les foyers sont composés en moyenne par Modèle:Unité, le taux de nuptialité était de Modèle:Unité pour mille habitants en 2005, dont 61,8 % religieusement.

Citoyens étrangers

Le Modèle:Date-, les citoyens étrangers résidant dans la région étaient au nombre de Modèle:Nombre. Les principaux pays d'origine sont les suivants<ref>Istituto nazionale di statistica</ref> :

Justice

La prison régionale se situe aux Îles de Brissogne.

Santé

Le Secours alpin valdôtain assure le service de secours en montagne pour la région.

Sports

Modèle:Article détaillé

Médias

Presse

Le quotidien national turinois La Stampa dédie un espace à la Vallée d'Aoste, en vertu de la présence d'une rédaction locale. Le [[Il Sole 24 Ore|Sole Modèle:Nobr]] dédie une demi-page aux nouvelles économiques concernant la région autonome Vallée d'Aoste.

Les quotidiens en ligne (majoritairement italophones) de la Vallée sont :

Sur le territoire valdôtain sont présents aussi des hebdomadaires régionaux, majoritairement italophones :

Les périodiques politiques et culturels sont :

La Vallée d'Aoste est membre<ref>Site de la section valdôtaine de l'UPF.</ref> de l'Union de la presse francophone (UPF) en tant que région, ce qui représente un cas unique puisque l'État italien n'y participe pas.

Radio

La diffusion d'émissions et de musique en langue française est assurée, à côté des émissions en italien, outre par la Rai Radio 1, par des stations locales (Radio 101, Radio 2).

Télévision

Selon le Comité régional des communications (CORECOM), les programmes d'information de la télévision d'État (RAI) sont en italien (83 %), suivi par le français (10 %) et le valdôtain (7 %)<ref>Giuseppe Milazzo, MONITORAGGIO DEI TGR E DEI PROGRAMMI INFORMATIVI RAI DELLA REGIONE VALLE D'AOSTA Rapport septembre-novembre 2011</ref>.

La RAI a installé un multiplex spécial pour la Vallée d'Aoste, utilisant la TNT en clair, en norme DVB-T MPEG 2 SD (MP @ML) Main profile@Main Level. En 2022, ce multiplex utilisera la norme DVB-T2 H 264 qui remplacera totalement la norme DVB-T MPEG 2 SD. Ce multiplex comporte trois chaînes francophones :

  • TV5 Monde Europe ;
  • France 2 ;
  • RTS Un, selon accord sur les droits d'auteur entre la SSR et la région autonome Vallée d'Aoste : les émetteurs terrestres décryptent la RTS 1 transmise par le satellite Hot Bird sur 13° Est, pour rediffuser dans la norme utilisée par la TNT.

Cultes

La vallée relève du diocèse d'Aoste.

Économie

Modèle:Article détaillé

Tourisme

Hôtellerie

La Vallée d’Aoste compte plus de cinq cents petits hôtels de trois à quatre étoiles, dont la plupart gérés par des familles.

Ouvert en 1947, le Grand Hôtel Billia à Saint Vincent comprend un centre de congrès et un théâtre, accueillant des rencontres culturelles et en particulier les Grolles d'Or, prix du cinéma de la télévision italienne.

Randonnée

Fichier:AutostradaParadiso1.jpg
Vue du haut Valnontey, dans le parc national du Grand-Paradis

La pratique de la randonnée est sans aucun doute l'un des principaux volets du tourisme estival en Vallée d'Aoste, entre autres dans le parc national du Grand Paradis et dans le parc naturel régional du mont Avic.

La région est concernée notamment par quatre parcours :

La basse Vallée d'Aoste est également concernée par le parcours de la Via Alpina.

Modèle:Article détaillé

Sur le territoire sont présents de nombreux refuges, constituant à la fois la destination d'une randonnée ou bien l'étape pour une ascension.

Modèle:Article détaillé

Sports d'hiver

Les principales stations de sports d'hiver sont :

Le domaine hors-piste est exceptionnel, et la pratique de l'héliski attirent des glisseurs de toute l'Europe. Dans la région on pratique aussi l'escalade sur les cascades glacées.

Agrotourisme

Voir liens externes sur le tourisme rural en Vallée d'Aoste, au fond de l'article

Les vallées de la Vallée d'Aoste regroupent un millier de hameaux et une centaine de châteaux qui s'égrènent le long des vallées, et dont les plus fameux : Fénis, Verrès, Saint-Pierre), sont bien conservés.

La Vallée est un haut-lieu de la randonnée, et le passage obligé de ceux qui font le tour du Mont-Blanc ; ils bénéficient d'un vaste réseau de refuges ouverts, été comme hiver, à l'initiative du Club alpin italien.

Depuis 1983, l'agrotourisme est en développement avec une cinquantaine d'exploitants agricoles ouvrant leurs portes aux vacanciers. Les prestations offertes vont de la simple chambre à la maison indépendante tout équipée.

Thermalisme

Les eaux thermales en Vallée d'Aoste ont été redécouvertes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (elles étaient déjà connues des Romains). À la Belle Époque, elles attiraient de très nombreuses personnalités. Les deux stations thermales les plus connues se trouvent à Saint-Vincent (Thermes de Saint-Vincent) et à Pré-Saint-Didier.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Châteaux

Modèle:Article détaillé

Églises et sanctuaires
Fichier:Aosta Cattedrale.JPG
La cathédrale d'Aoste.

Les édifices religieux les plus importants de la Vallée d'Aoste, témoins de la forte foi catholique des Valdôtains, sont :

Patrimoine culturel

La vallée possède son hymne : Montagnes valdôtaines.

Linguistique

Le multilinguisme valdôtain se compose de quatre variétés romanes (français, francoprovençal, italien, piémontais) et d’un dialecte germanique (le Walserdeutsch).

En application des dispositions de la loi constitutionnelle du Modèle:Date-, l'État italien reconnaît le statut de langue officielle au français à côté de l'italien à tout niveau en Vallée d'Aoste, sauf dans le domaine judiciaire<ref>Statut spécial de la région autonome Vallée d'Aoste, titre VIe : Modèle:Citation</ref>, dans lequel la présence d'un interprète doit être cependant assurée.

Le valdôtain, reconnu au niveau local et enseigné dans les écoles maternelles et primaires, est une variété du francoprovençal.

Modèle:Article détaillé

En Vallée d'Aoste, les procès-verbaux officiels de l'Assemblée des États puis du Conseil des Commis sont passés du latin au français dès 1536, soit trois ans avant qu'en France l'ordonnance de Villers-Cotterêts impose d'écrire tous les actes publics en « langue maternelle française »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}+Modèle:Lien web.</ref>. Cependant la langue traditionnelle de la Vallée est le francoprovençal (ou arpitan), dans sa variante dialectale valdôtaine.

La Vallée d'Aoste connaît une longue mixité linguistique, surtout depuis que le français s'impose peu à peu comme norme linguistique au sein des États de Savoie, où elle constituait un passage obligé. Bien que la majeure partie du territoire soit incluse dans le domaine de locution du francoprovençal, le français est, depuis l'édit de Rivoli signé par [[Emmanuel-Philibert de Savoie (1528-1580)|Emmanuel-Philibert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] le Modèle:Date-, la seule langue utilisée pour les actes écrits, aussi bien officiels que personnels, et les sermons.

La vallée du Lys est cependant peuplée de descendants d'une population germanophone, les Walser. Les habitants de cette vallée parlent un dialecte alémanique semblable au tütsch suisse, notamment dans les communes de Gressoney-Saint-Jean et Gressoney-La-Trinité, où ce dialecte est appelé titsch, et dans la commune d'Issime, où il est appelé töitschu.

Sous la période fasciste de Benito Mussolini, la région subit une italianisation à outrance.

C'est après la Seconde Guerre mondiale que la Vallée d’Aoste obtient le statut de bilinguisme officiel actuel.

Dans le domaine scolaire, le décret législatif nº365 du 11 novembre 1946 (art.2) indique qu'il est obligatoire de connaître le français pour pouvoir enseigner dans les écoles valdôtaines<ref>D.Lgs.C.P.S. 11 novembre 1946, n. 365. Ordinamento delle scuole e del personale insegnante della Valle d'Aosta ed istituzione nella Valle stessa di una Sovraintendenza agli studi.</ref>. Selon les Statuts d'autonomie, en Vallée d'Aoste les langues française et italienne doivent être enseignées la même quantité d'heures (art.39), tandis que les autres matières peuvent être enseignées dans l'une ou dans l'autre langue<ref>Loi constitutionnelle n° 4 du 26 février 1948 - Statut spécial pour la Vallée d'Aoste.</ref>. L'art.40 des Statuts autorise la Région autonome à adopter les normes et les programmes nationaux concernant l'enseignement des matières en langue française. Le décret du Président de la République nº861 du 31 octobre 1975 (art.5) précise qu'il faut réussir un examen de pleine connaissance du français<ref>D.P.R. 31 ottobre 1975, n. 861. - Organici delle scuole primarie, secondarie ed artistiche della Valle d'Aosta.</ref>, pour les italophones, ou bien de langue italienne pour les francophones. La loi italienne nº196 du 16 mai 1978 définit les modalités d'adaptation des programmes nationaux à l'enseignement des différentes matières en français et précise que les membres des jurys nationaux doivent connaître la langue française<ref>Legge del 16 maggio 1978, n. 196 - Norme di attuazione dello statuto speciale della Valle d'Aosta. (GU Serie Generale n.141 del 23-05-1978)</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Vallée d'Aoste a perdu peu à peu sa particularité francophone. En 1921, lors du recensement linguistique voulu par Mussolini, 92 % des Valdôtains se déclarent de langue maternelle française.
Malgré un régime de large autonomie, la langue française continue à reculer après la Seconde Guerre mondiale, principalement sous l'action des médias italophones. Les émissions francophones, aussi bien à la télévision qu'à la radio, sont assez rares, surtout après la fermeture de Radio Mont Blanc. Les émissions télévisées en français et en francoprovençal valdôtain sont concentrées le soir, après le JT régional. De facto, l'italien est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la langue la plus commune en Vallée d'Aoste<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiorenzo Toso, Le minoranze linguitiche in Italia, Editrice Il Mulino, 2008.</ref>.

Le francoprovençal n'est reconnu comme langue régionale qu'en 1992. Une loi régionale l'introduit comme langue d'apprentissage dans les écoles primaires<ref>Le franco-provençal à l'école, dans L'école valdôtaine.</ref>.

En 1998 a été votée une loi régionale reconnaissant la communauté linguistique walser dans les trois communes de Gressoney-La-Trinité, Gressoney-Saint-Jean et Issime. Elle met notamment en place une Conférence permanente pour la sauvegarde de la langue et de la culture walser<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les habitants de ces trois îlots germanophones disposent, notamment à partir d’un certain âge, de compétences linguistiques quintuples, à savoir dans cinq idiomes différents : français, walser, francoprovençal, piémontais et italien<ref>Alexis Bétemps (1993), Le bilinguisme en Vallée d’Aoste : problèmes et perspectives, André-Louis Sanguin (ed.), Les minorités ethniques en Europe, Paris, L’Harmattan, 131–135.</ref>.

Selon un sondage réalisé en 2001 par la fondation Émile Chanoux sur la base de Modèle:Unité recueillis, l'italien est la langue dominante dans tous les contextes, l'usage du français se limitant au niveau institutionnel et culturel, et l'usage familial du francoprovençal restant stable<ref>Aosta spazio varietetico e sistema di valori sociolinguistici: configurazioni a confronto, de Daniela Puolato, Université de Naples, dans : Une Vallée d'Aoste bilingue dans une Europe plurilingue/ Una Valle d'Aosta bilingue in un'Europa plurilingue, Aoste, Fondation Émile Chanoux, 2003, pages 79 et suivantes.</ref>.

Une étude publiée en 2009 sur la langue maternelle et les compétences linguistiques donne cependant les résultats suivants, relevant une réalité plus homogène<ref>Assessorat de l'éducation et la culture - Département de la surintendance des écoles, Profil de la politique linguistique éducative, Le Château éd., 2009, p. 20.</ref> :

langue maternelle<ref>Fiorenzo Toso, Le minoranze linguistiche in Italia, Editrice Il Mulino, 2008</ref> pourcentage
italien 71,50 %
francoprovençal 16,20 %
français 0,99 %
compétences linguistiques pourcentage
italien 96,01 %
français 75,41 %
francoprovençal 55,77 %
les trois langues 50,53 %

La Vallée d'Aoste est membre de l'Association internationale des régions francophones (AIRF)<ref>Site de l'Association internationale des régions francophones (AIRF)</ref> et de l'Assemblée parlementaire de la francophonie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Noms de famille valdôtains

Favre et Cerise sont les noms de famille les plus diffusés, suivis par Bionaz, Vuillermoz, Blanc, Rosset, Perron et Pession<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Favre e Cerise cognomi più diffusi in Valle d'Aosta</ref>.

Musées

Modèle:Article détaillé

Gastronomie

Modèle:Article détaillé

Outre ses soupes, dont la faveau, les produits et les mets valdôtains les plus connus sont :

Cinéma

En 2014, la vallée d'Aoste a accueilli une unité de tournage du film hollywoodien Avengers : L'Ère d'Ultron. En particulier, le fort de Bard et les villes d'Aoste et de Verrès (en tant que la ville balkanique imaginaire de Sokovia grad) ont été amplement gardés dans la version définitive de cette pellicule.

Patrimoine naturel

Fichier:Gressoney-Saint-Jean-IMG 1637.JPG
Le lac Gover à Gressoney-Saint-Jean.

Le statut spécial en vigueur en Vallée d'Aoste prévoit une section autonome du corps forestier d'État, jouissant d'une large possibilité d'autogestion. Cela permet aux autorités régionales un contrôle très approfondi du territoire, afin d'en garantir la protection et la sauvegarde.

Personnalités liées à la commune

Modèle:Article détaillé

Héraldique, logotype et devise

La Vallée d'Aoste (dénomination complète officielle Région autonome Vallée d'Aoste, non officielle en dialecte francoprovençal valdôtain Réjón otonomma Val d'Outa) est représentée<ref>Les symboles de la région autonome Vallée d'Aoste</ref> par :

Blason

Modèle:Article détaillé Le drapeau de la région autonome Vallée d'Aoste présente est blasonné par cette inscription : De sable au lion d'argent armé et lampassé de gueules, l'écu timbré d'une couronne de région<ref>Bulletin officiel de la région Vallée d'Aoste, Modèle:N° du Modèle:Date-.</ref>. Un ourlet en or a été ajouté, peut-être à cause d'une interprétation faussée. Depuis 1947, tous les véhicules immatriculés en Vallée d'Aoste présentent ce blason sur leur plaque.

Gonfanon

Le gonfanon valdôtain est formé par un drap divisé en deux parties, une noire à gauche et une rouge à droite.

Drapeau

Modèle:Article détaillé Le drapeau valdôtain est formé par un rectangle de tissu divisé en deux parties, une noire à gauche et une rouge à droite. La version actuelle a été approuvée en 2006 et ne présente aucune inscription ni symbole.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Saint-Loup, Le Pays d'Aoste, Arthaud (1952), Fernand Lanore (1975)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bernard Janin, Une région alpine originale. Le Val d'Aoste. Tradition et renouveau, Imprimerie Allier, 1968. 583 pp.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Augusta Vittoria Cerutti, Le Pays de la Doire et son peuple éditeur Musumeci, Quart Modèle:ISBN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lin Colliard, La culture valdôtaine au cours des siècles, Aoste (1976)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Abbé Joseph-Marie Henry, Histoire de la Vallée d'Aoste. Imprimerie Marguerettaz Aoste (1929) réédition en 1967.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Elio Riccarand, Storia della Valle d'Aosta contemporanea (1919-1945). Stylos Aoste (2000) Modèle:ISBN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alessandro Barbero, Valle d'Aosta medievale Liguori éd, Naples (2000) Modèle:ISBN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jules Brocherel et Giuseppe Vidossi, Le patois et la langue française en Vallée d'Aoste Publié par V. Attinger, Neuchâtel (1952)

Articles connexes

Linguistique

Liens externes

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