Verdun (Ariège)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Verdun est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, l'Aston et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « quiès calcaires de Tarascon-sur-Ariège et grotte de la Petite Caougno », les « quiès calcaires de Tarascon-sur-Ariège et grotte de la Petite Caougno » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« Quié de Lujat ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Verdun est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1846. Ses habitants sont appelés les Verduniens ou Verduniennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Blaise, classée en 1910.
Géographie
Localisation
Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Ariège
La commune de Verdun se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Foix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Ax-les-Thermes<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Haute-Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarascon-sur-Ariège<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Les Cabannes (Modèle:Unité), Aulos (Modèle:Unité), Pech (Modèle:Unité), Château-Verdun (Modèle:Unité), Senconac (Modèle:Unité), Sinsat (Modèle:Unité), Albiès (Modèle:Unité), Caychax (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Verdun fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Verdun est limitrophe de six autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a Modèle:Nobr d'années environ), en même temps que les Alpes. Elle est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité, et pour d'autres du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1087 - Vicdessos » de la carte géologique harmonisée au Modèle:Nobr du département de l'Ariège<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Située dans la haute vallée de l'Ariège, sur la route de la principauté d'Andorre, Verdun comporte traditionnellement deux parties que des constructions récentes tendent aujourd'hui à relier : le Barry-d'en-haut, partie ancienne autour de l'église, et le Barry-d'en-bas, entre la mairie et le pont menant à la commune voisine, Les Cabannes, par laquelle se font les dessertes routière (RN 20) et ferroviaire (ligne Paris-Latour-de-Carol).
Dominé par le Quié de Lujat, le fond de vallée abrite le village. Dans la partie haute du territoire communal, un plateau (altitude Modèle:Unité environ) de forme triangulaire marque une étape intermédiaire avant les pentes abruptes des sommets. Il est traversé par la Route des corniches, qui mène à Ax-les-Thermes par des villages reculés.
Géologie
L'extrémité du rocher du Quié (env. Modèle:Nombre d'altitude) est classée en réserve naturelle pour abriter une espèce rare de rapace, le gypaète barbu<ref>Modèle:Article</ref>, que l'on voit planer haut les jours de beau temps. Sur la falaise voisine, on pratique l'escalade.
L'Aiguille de Souloumbrie est située sur la face nord du Quié de Sinsat, à mi-chemin entre le Pas de Souloumbrie et Estremiès.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Ariège, l'Aston, un bras de l'Ariège, le ruisseau de Quiélong, le ruisseau des Moulines et le ruisseau du Fourquet, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Ariège, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Porta et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Portet-sur-Garonne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
L'Aston, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Aston et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège sur le territoire communal<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune est du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tarascon-sur-Ariège », sur la commune de Tarascon-sur-Ariège, mise en service en 1959<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un espace protégé est présent sur la commune : le « Quié de Lujat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « quiès calcaires de Tarascon-sur-Ariège et grotte de la Petite Caougno », d'une superficie de Modèle:Unité, un espace constitué des massifs calcaires de la vallée de l'Ariège avec station "intra pyrénéenne" de nombreuses espèces méditerranéennes<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de Modèle:Unité, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
- les « quiès calcaires de Tarascon-sur-Ariège et grotte de la Petite Caougno », d'une superficie de Modèle:Unité, des milieux rupestres exceptionnels. Sont présents deux couples de vautours percnoptères, l'aigle royal (plusieurs couples), des sites de nidifications pour le faucon pèlerin et le hibou grand-duc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « cours de l'Ariège » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 86 dans l'Ariège et 26 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif de Tabe - Saint-Barthélemy » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « parois calcaires et quiès du bassin de Tarascon » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- « L'Ariège et ripisylves » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « montagnes d'Olmes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 31 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « parois calcaires et quiès de la haute vallée de l'Ariège » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Verdun.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Verdun est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,7 %), prairies (2,5 %), zones urbanisées (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 225, alors qu'il était de 217 en 2013 et de 208 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 51,3 % étaient des résidences principales, 44,6 % des résidences secondaires et 4,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,1 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Verdun en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (44,6 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Verdun<ref name="LogT2" group="I"/> | Ariège<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 51,3 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 44,6 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,1 | 9,7 | 8,2 |
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Verdun est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Ariège, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le cours d'eau de l'Ariège figurent la crue torrentielle de 1982 et les inondations de plaine de 1996 et de 2005 de la Basse vallée de l'Ariège<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Verdun<ref name=DDRM-Ind>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Verdun<ref name="DDRM-Ind" />. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS" />.
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 24 novembre 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name=DDRM-TMD>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Sur le département de l'Ariège, on dénombre cinq grands barrages susceptibles d'occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Unité susceptibles d'être touchées par l'onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages<ref name=DDRM-Barrage>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Verdun est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref name=DDRM-Radon>Modèle:Lien web, chapitre Risque radon.</ref>.
Toponymie
Histoire
Modèle:Article connexe Après un puissant orage, un barrage s’est érigé au ruisseau des Moulines, il se rompit dans la nuit faisant Modèle:Nombre le Modèle:Date- et détruisant Modèle:Nombre sur 70 dans le village<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Une compagnie du génie appelée de Montpellier vint déblayer les ruines du village. Le maréchal de Mac-Mahon, président de la République, y vint Modèle:Date-.
L'histoire du village est surtout celle des catastrophes naturelles qui l'ont plusieurs fois dévasté, ainsi, dès 1613, une inondation avait détruit Modèle:Nombre.
La politique de « restauration des terrains en montagne » (RTM), mise en place par l'État à partir des années 1880, tend à prévenir de nouveaux sinistres.
En 2018 et en accord avec la mairie, un étudiant de 24 ans, Jacob Karhu<ref>Modèle:Article</ref>, a vécu 7 mois en autarcie à 1700 m d'altitude à la cabane d'Artaran qu'il rénovait par ailleurs.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Verdun est membre de la communauté de communes de la Haute Ariège<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Haute-Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu<ref name=acte1832>Acte notarié du 16/06/1832 f° 202 5E4545</ref> Modèle:Élu Modèle:Élu<ref name=acte1832/> Modèle:Élu<ref name=acte1832/> Modèle:Élu<ref name=acte1832/> Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu<ref name=acte1832/> Modèle:Élu<ref name=acte1832/> Modèle:Élu<ref name=acte1832/> Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu<ref name=keff>Modèle:Article.</ref> Modèle:Élu<ref name=miquel>Modèle:Article.</ref> Modèle:Élu<ref name=miquel/> Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Verdun fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivités
Activités sportives
Escalade<ref>Modèle:Article</ref>, cyclisme, pêche, randonnée pédestre...
Écologie et recyclage
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75,2 % d'actifs (65,7 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs) et 24,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 22 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 73, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 73 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 travaillent dans la commune, soit 8 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 97,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
11 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l'Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Verdun au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 11 entreprises implantées à Verdun), contre 14,4 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage d'ovins et de caprins<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricoleModèle:Note de 2010 (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et bâtiments
Patrimoine religieux
- Église romane Saint-Blaise, de style lombard, classée monument historique depuis 1910<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- Chapelle de Sourdeign de Pontillet.
-
L'église romane de Verdun.
-
Vue d’ensemble.
-
Chevet.
-
Chapelle sud.
-
Chapelle de Sourdeign de Pontillet.
Patrimoine civil
- Présence d'une spoulga.
- Moulin à eau en ruine (restauration envisagée).
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes