L'appellation Villeconin vient de la Villa Conani, mentionnée en 1185, par Renaud de Bar (ou de Mousson), évêque de Chartres, dans un acte de donation de la paroisse aux frères hospitaliers<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Villeconin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il s'agit d'une formation médiévale en Ville-, appellatif toponymique qui pouvait avoir à l'époque le sens de « village » ou encore la signification antérieure de « domaine rural ».
Ernest Nègre, qui ne cite pas de forme ancienne, a reconnu dans l'élément -conin, l'ancien français con(n)in « lapin »<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, librairie Droz, 1998, p. 1429, n° 26066 (lire en ligne) [1]</ref>, ou conil, termes dérivés du latin cuniculus qui signifie à la fois «lapin»et «galerie souterraine»<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, qui a aussi donné, en espagnol : conejo, en portugais : coelho, en italien : coniglio.
On constate parfois l'utilisation d'un nom d'animal dans les formations toponymiques en Ville- ou -ville, sans qu'il soit possible en réalité d'affirmer qu'il s'agit du nom de l'animal plutôt que du surnom d'un personnage (cf. Villechien, Manche, Villacanis en 1112, Villa Canis en 1172 - 1182)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Cependant, si les formes anciennes sont justes, elles contredisent cette affirmation. Il s'agit alors plus vraisemblablement d'un nom de personne, comme c'est généralement le cas pour les formations toponymiques en Ville- ou -ville. Il est possible d'y voir l'anthroponyme breton Conan (latinisé dans un texte en Conanus)<ref name="ref-1">Bernard Gineste, «Une hypothèse sur le toponyme Villeconin» in Corpus Étampois, 2008.</ref>, ayant régulièrement évolué en Conain (cf. gallo-roman PANE > pain, MANU> main).
La commune fut créée en 1793 sous le nom de Ville Conin, l'orthographe actuelle fut introduite dans le Bulletin des lois en 1801<ref name="Cassini"/>.
En 1185, en règlement à l'amiable d'un conflit entre les chanoines de Notre-Dame de Chartres et les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Rainaud II, évêque de Chartres, donne la paroisse de Villeconin au membre de Villeconin, qui la tiendra jusqu'à la Révolution française en échange de l'abandon par les Hospitaliers de construire une église et un cimetière en la ville de Chartres<ref>Edition et traduction en ligne de cette charte et d'une autre du prieur provincial de Chartres Anseaume par Bernard Gineste, «Rainaud de Chartres: Don de la paroisse de Villeconin aux frères Hospitaliers (1185)» in Corpus Étampois, 2008.</ref>,<ref>Archives nationales S 5126, supplément n. 5</ref>,<ref name="EM45">Mannier (1872) p. 45</ref>.
En 1215, la chapelle de Fourchainville, qui dépendait de l'église de Villeconin avec des terres et des rentes, est donnée par Guillaume Menier, châtelain d’Étampes, en échange de la faire desservir par un prêtre de l'Ordre<ref>Archives nationales S 5126, supplément n. 6</ref>,<ref name="EM45"/>.
En 1372, le fiel de Vausalmon est donné par Jean de Prelle, écuyer au membre de Villeconin<ref name="EM45"/>.
Dans le joli cadre d'une place fleurie et bordée d'arbres, l'église Saint-Aubin, typique des églises rurales de la région, révèle à l'intérieur deux époques de constructions différentes : {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} et XVe siècles.
L'église fut édifiée au niveau du terrain naturel, celui du lit de la rivière. Des alluvions ayant surélevé le niveau de la place, il faut aujourd'hui descendre quelques marches pour pénétrer dans l'église.
L'église de Villeconin est placée sous le vocable de saint Aubin (469-554), originaire de Vannes, qui devint moine, puis abbé de Tincillac (entre Angers et Saumur) et enfin évêque d'Angers. Ce saint homme combattit véhémentement la tradition franque des mariages entre frères et sœurs.
Le patron secondaire de la paroisse est saint Thibault de Marly, qui fut abbé des Vaux de Cernay.
De l'extérieur, on peut admirer les grandes fenêtres de style ogival flamboyant, le portail Renaissance, le clocher ajouré de petites fenêtres romanes et de trois couples de longues ouvertures lancéolées, munies d'abat-son, cachant une cloche datée de 1604.
Le chevet comporte trois fenestrages an arc brisé, le plus important, au centre, éclairant le chœur.
Sur la façade Nord, cinq fenestrages en plein cintre éclairent les travées de bas-côté.
La façade Ouest se compose, comme le chevet, de trois parties principales.
La partie centrale comprend un beau fenestrage flamboyant, surmontant le portail principal en anse de panier dont l'arc se termine par une fleuron.
Le vitrail de la façade Est, situé au fond du chœur, représente le Christ entouré de saint Pierre et de saint Paul.
La façade Sud comporte le clocher, la tourelle de l'escalier d'accès, la sacristie et le portail latéral, datable de la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }}, et dont le porche possède une très belle charpente à chevrons rappelant la forme d'un vaisseau renversé.
L'intérieur de l'église se compose d'une nef à trois travées, d'un chœur et d'un sanctuaire, flanqués de deux bas-côtés symétriques terminés par deux chapelles de sainte Joseph et de la Sainte Vierge.
Une balustrade en bois sculpté renaissance sépare le chœur des chapelles.
Les voûtes du chœur et de la nef sont hautes (Modèle:Unité) et donnent un élan qu'accentuent les deux fenestrages flamboyants.
Les huit lourds piliers trapus sont de forme variée: ronds, carrés, hexagonaux, rectangulaires, heptagonaux. des colonnes appliquées à ces piliers s'élancent des faisceaux de nervures caractéristiques du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }} qui donnent la date de reconstitution de l'église.
Dans le mur de la chapelle de la Vierge se trouve un fragment de frise de marbre blanc, débris d'un tombeau portant les armoiries de la famille de Rotrou.
On peut aussi admirer la chaire à prêcher sculptée en chêne ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }}), les fonts baptismaux ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }}), des tableaux représentant sainte Marie Madeleine et saint Roch, deux statues en chêne sculpté de saint Aubin et saint Thibault, ainsi qu'un reliquaire en forme de buste d'évêque renfermant des reliques de saint Aubin.
Il fut édifié en 1388 pour Jean de Montagu, surintendant aux finances, seigneur de Marcoussis.
Les bâtiments d'architecture simple et quelque peu austère s'organisent autour d'une cour centrale, et sont cernés de douves.
À l'intérieur, on peut admirer la très belle salle de Montagu et sa magnifique charpente en ogives.
Le donjon de La Grange commande le vallon dit du Val-Pasquier, du côté de Souzy, et domine de l'autre toute la vallée de la Renarde.
Les restes de ce qui fut une importante fortification sont étouffés par la végétation en bordure d'un champ situé au-dessus du chemin de Saint-Chéron.
Dans les années 1950 le propriétaire du château était le comte de Jouvencel. Source: article de Plaisir de France, illustré de photographies de Pierre Jahan.
Nicolas d'Estouteville (1545-1567), fils de [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], en était le seigneur.