Villiers-le-Bel
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Villiers-le-Bel est une commune française située à l'extrémité sud-est du Val-d'Oise en région Île-de-France, à quatorze kilomètres au nord de Paris. Elle est le chef-lieu du canton de Villiers-le-Bel.
Ancien village rural du Pays de France devenu banlieue pavillonnaire dès les années 1920 avec la construction de lotissements, la commune a connu une profonde transformation sociale à la suite de l'implantation d'un grand ensemble à la fin des années 1950.
Ses habitants sont appelés les Beauvillésois. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Villiers-le-Bel se situe au cœur de la plaine de France, petite région de grande culture céréalière au nord de Paris.
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Carte de la commune. -
Occupation des sols
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Sarcelles au sud, Arnouville et Gonesse à l'est, Bouqueval et Le Plessis-Gassot au nord et Écouen à l'ouest.
Géologie et relief
Le cœur ancien de la commune est assis sur un promontoire adossé au Mont Griffart, partie Beauvilésoise de la butte-témoin portant la forêt domaniale d'Écouen, l'ensemble domine la petite vallée du Petit Rosne, petit cours d'eau traversant la commune voisine de Sarcelles. La partie nord-est du territoire de la commune est en partie classé depuis la cavée de Bouqueval et encore agricole. La commune occupe environ 730 hectares dont 10 % d'espaces verts.
Climat
Villiers-le-Bel comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. La localisation de la commune au sein de l'agglomération parisienne provoque une très légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour par temps calme et anticyclonique, et la situation a tendance à s'accentuer au fil des années. La température moyenne annuelle est de Modèle:Unité, le mois le plus le froid est janvier avec +Modèle:Unité ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +Modèle:Unité (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours où la température dépasse Modèle:Unité est de 40, dont 8 au-delà de Modèle:Unité. Dans le sud du Val-d'Oise, depuis 1955, la durée moyenne annuelle d'ensoleillement est de 1719 heures<ref>Météo France - Climatologie</ref>.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales moyennes (°C) | 6 | 7 | 11 | 14 | 18 | 21 | 24 | 24 | 21 | 15 | 9 | 7 | 14,8 |
Températures minimales moyennes (°C) | 1 | 1 | 3 | 6 | 9 | 12 | 14 | 14 | 11 | 8 | 4 | 2 | 7,1 |
Températures moyennes (°C) | 4 | 4 | 7 | 10 | 14 | 17 | 19 | 19 | 16 | 12 | 7 | 5 | 11,2 |
Source : Climatologie mensuelle - Aéroport de Roissy, France<ref>L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle distant de 10 kilomètres à l'est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d'Oise.</ref> |
Urbanisme
Typologie
Villiers-le-Bel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Les différents quartiers de la commune sont :
- La Zac, Derrière les Murs de Monseigneur
- Les Carreaux (Quartier concerné par un projet de renouvellement urbain depuis 2006)
- Le Puits la Marlière
- La Cerisaie (Quartier concerné par un projet de renouvellement urbain depuis 2009)
- Les Buttes
- Le Vieux Villiers (Le Village)
- Les Charmettes
- Les Briques Rouges
- Les Burteaux
- Les Sorbiers
- Le Val Roger
- Le Clair de Lune
- Les Cascades
- Victor Hugo
Quartier les Carreaux
Le quartier des Carreaux est construit entre 1956 et 1963 par les architectes Daniel Badani et Pierre Roux-Dorlut. Les premiers habitants arrivent en 1958. Il comporte Modèle:Unité<ref name="page 16">L'histoire des grands ensembles de Garges-lès-Gonesse, Sarcelles et Villiers-le-Bel page 16</ref>.
Quartier de la Cerisaie
En 1958, les bâtiments A (les Acacias), B (les Bleuets) et C (les Clématites) de la copropriété de la Cerisaie sortent de terre.
En 1960, le bâtiment B, futur Bleuet, est construit. Des visites guidées ont lieu pour découvrir le quartier de la Cerisaie, avec ses nouvelles écoles, son centre sportif etc<ref name="VR" />.
Les premiers acquéreurs sont des médecins, pilotes de ligne, agents des PTT, sages-femmes, militaires... qui permettent ainsi la construction de zones pavillonnaires.
En 1962, à la suite des accords d'Évian, Louis Perrein, le maire de Villiers le Bel, accueille aux Bleuets les rapatriés d'Algérie. Jusqu'en 1965, les immeubles sortent de terre accueillant de nouveaux arrivants.
En 1965, la main-d’œuvre portugaise, espagnole et algérienne qui travaille aux alentours s'installe dans le quartier bientôt rejointe par les rapatriés du Maroc et de Tunisie.
En 2004, une étude réalisée par le Pact Arim révèle que la copropriété est surendettée, les logements régulièrement squattés et les parties communes laissées à l'abandon, un plan de sauvegarde et de mise en valeur est alors lancé sur le quartier de la Cerisaie qui est classé prioritaire<ref>Commune : Villiers-le-Bel sur sig.ville.gouv.fr</ref>.
En 2007, lors des émeutes de 2007 à Villiers-le-Bel, la bibliothèque et l'école Louis-Jouvet sont incendiés. Les marchands de sommeil sont de plus en plus nombreux. Modèle:Article détaillé
En 2009, une convention ANRU pour la réhabilitation du quartier<ref>Convention ANRU Villiers-le-Bel - La Cerisaie, Puits la Marlière, Derrière les Murs de Monseigneur</ref> est signée. 258 logements répartis sur trois barres sont concernés.
Le Modèle:Date-, la Ville et ses partenaires signaient une convention ANRU portant sur la rénovation du quartier de la Cerisaie et de Derrière-les-Murs. Près de 40 millions d’euros sont mobilisés pour ce projet. Les premières opérations sont livrées en 2013.
Les objectifs urbains du projet :
- Désenclaver le quartier par la création de nouvelles rues.
- Normaliser le fonctionnement de certaines copropriétés dégradées grâce à des dispositifs d’accompagnement mis en place par l’État.
- Augmenter et diversifier l’offre de logements par l’implantation de nouveaux bailleurs.
- Valoriser les espaces verts existants par le réaménagement des espaces libres et la création d’un square et d’un parc urbain.
- Augmenter l’offre en équipements par la construction d’une école, d’une crèche et d’un espace de loisirs sportifs.
- Clarifier les usages et la gestion des espaces par la recomposition foncière.
Le projet comprend :
- La construction de l’école Louis Jouvet
- La construction d’une crèche
- L'aménagement d’un espace de loisirs sportifs.
- La démolition du bâtiment de l’allée des Clématites.
- Le soutien à la réhabilitation de 3 copropriétés dégradées.
- La résidentialisation de deux résidences OSICA et de 4 copropriétés dégradées.
- La construction de 162 logements.
- La création de 5 nouvelles rues.
- L’aménagement d’un square et d’une plaine de jeux.
- La réhabilitation de la Maison de Quartier Salvador Allende, de la PMI et de la crèche des Marmousets
Les financeur sont la ville de Villiers-le-Bel, La communauté d’agglomération Val de France, L’État (ANRU), La Caisse des dépôts, OSICA, EFIDIS, La Foncière logement.
Côté réhabilitation des copropriétés dégradées :
En 2010 la réhabilitation de la copropriété dégradée des Bleuets commence<ref name="VR" />
En 2011, la copropriété est scindée en trois entités distinctes (Acacias, Bleuets, Clématites).
En 2012, un second plan de sauvegarde pour les Acacias et les Bleuets voit le jour.
Les Clématites (32 logements) sont détruites en 2013. La mairie, lance un plan anti-marchands de sommeil<ref name="m6.fr">Émission 66 minutes du 3 novembre 2013 sur M6</ref>,<ref name="camicas-productions.com">MAL LOGEMENT : DES PROPRIÉTAIRES SANS SCRUPULE autre extrait de 66 minutes du 3 novembre 2013 sur M6</ref>
Quartier Derrière les Murs de Monseigneur
Le quartier Derrière les Murs de Monseigneur est construit entre 1971 et 1983 par les architectes Maneval, Murat et Lefebvre. Les premiers habitants arrivent en 1973. Il comporte Modèle:Unité dont 75 logements en pavillon et 108 logements en petit immeuble<ref name="page 16"/>.
Quartier le Puits-la-Marlière
Le quartier du Puits-la-Marlière est construit entre 1964 et 1972 par les architectes Maneval, Murat et Lefebvre. Les premiers habitants arrivent en 1965. Il comporte Modèle:Unité dont 110 logements en pavillon<ref name="page 16"/>.
Projets d'aménagement
La rénovation urbaine du Quartier des Carreaux.
Le Modèle:Date-, la Ville et ses partenaires signaient une convention avec l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine portant sur la rénovation du quartier des Carreaux. Près de 150 millions d’euros ont été mobilisés pour ce projet. Moins d’un an plus tard, en Modèle:Date-, les premiers travaux de cette opération avaient débuté. En 2015 le quartier s’est considérablement transformé. Les derniers chantiers devraient s’étaler jusqu’à 2017.
Les objectifs urbains du projet :
- Réorganiser le quartier par la redistribution foncière, la démolition/reconstruction de plusieurs bâtiments et l’aménagement d’espaces publics et d’espaces résidentialisés.
- Désenclaver le quartier par la réalisation de percées au travers de certains bâtiments et par la création de nouvelles rues.
- Améliorer l’état du bâti par la réhabilitation de l’ensemble des logements conservés dans le quartier.
- Diversifier les parcours résidentiels en construisant des logements en location libre et en accession à la propriété.
- Redonner une place centrale aux équipements par leur reconstruction et leur réimplantation.
- Recréer des lieux de promenades et de rencontres par l’aménagement de nouveaux espaces publics (parcs, squares, places, chemins piétons…).
Dans le concret, le projet comprend entre autres :
- La démolition/reconstruction d’environ 300 logements sociaux Osica
- La réhabilitation de 1200 logements sociaux.
- La construction d'environ 350 logements sociaux (autre bailleur qu'Osica), en location libre et en accession à la propriété
- La reconstruction de six équipements publics et associatifs.
- La création de neuf nouvelles rues.
- L’aménagement de trois grands espaces de convivialité…
Les financeurs sont la Ville de Villiers-le-Bel, La Communauté d’Agglomération Val de France, l'État (ANRU), la Caisse des dépôts, OSICA, la Foncière du logement, l’OPAC de l’Oise, l’AFTRP, EFIDIS et le syndicat de la Géothermie.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 10 287, alors qu'il était de 9 968 en 2013 et de 9 903 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 21,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 77,2 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villiers-le-Bel en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (1,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 34,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (34,2 % en 2013), contre 56 % pour le Val-d'Oise et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune respecte les obligations prévues par l'article 55 de la loi SRU, qui prescrit que les communes importantes doivent disposer d'au moins 20 ou 25 % de logements sociaux. Au sens du recensement, Villiers-le-Bel disposait en 2008 de Modèle:Unité (44,3 % du parc des résidences principales), nombre porté à 4 481 en 2018 (46,9* %)<ref name="LogT7" group="I"/>.
Typologie | Villiers-le-Bel<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Val-d'Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92,9 | 92,8 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,2 | 1,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,9 | 5,9 | 8,2 |
Voies de communication et transports
Voies de communication
La ville est traversée par l'ancienne route nationale 370 (actuelle RD 370), qui la relie aux anciennes nationales 16 et 17 (actuelles RD 316 et 317). Celles-ci donnent accès à l'ensemble du réseau routier et autoroutier francilien.
Transports
La commune est desservie par la gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville située à Arnouville sur le Modèle:RER/correspondances avec intitulé et la ligne Paris - Lille.
La commune est également desservie par quatre lignes de bus exploitées par la RATP :
- 268, de Saint-Denis-Université Métro à Villiers-le-Bel RER,
- 269, de Garges-Sarcelles RER à Ézanville - Les Bourguignons et Hôtel de Ville d'Attainville,
- 270 de Stains-La Cerisaie à Villiers-le-Bel RER.
La ligne 370 de Gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville au Marché de Saint-Brice-sous-Forêt et du Marché de Saint-Brice-sous-Forêt à la Gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville. La ligne 370 passe par Arnouville. Depuis la mise en service du T5 en 2013, elle remplace la ligne 268 concernant la Navette de la Cité des Carreaux (entre Villiers-le-Bel RER et la Cité des Carreaux). La Navette circule uniquement aux heures de pointe en semaine.
Toponymie
Villare Bellum en 1202, Villers-le-Bel<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.
La commune tire son nom du latin villare, domaine rural, et de l'anthroponyme Le Bel, par conséquent sans aucune allusion esthétique en rapport avec le lieu<ref name="Renaux">Villiers-le-Bel 1428-1499, Dominique Renaux, 1981, mémoire à l'EHESS</ref>.
La seconde partie du toponyme est un nom de personne. Un certain Radulfus Bellus (Raoul le Bel, en français) occupait en effet le territoire à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne, page 346</ref>.
Histoire
La fondation du village remonterait au {{#switch: ou
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: II|-| – | II }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
}} comme l'atteste la présence d'un puits gallo-romain de cette époque dans la commune, au no 2 de la rue Jules Ferry<ref name="Renaux"/>. Il est fait mention de Villiers en 320<ref name="VR">Villiers rebelle, carnet de rencontres à la Cerisaie par Damien Roudeau</ref> et le village est cité pour la première fois dans une charte de Louis le Pieux en 832.
Les seigneurs du lieu, les Le Bel<ref>Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris pages 276 à 285 par Jean Lebeuf</ref>, famille au service du roi de France, sont mentionnés dans divers textes à partir de 1092. Le plus ancien connu est Matthieu le Bel qui était chevalier et vassal de l'abbaye de Saint-Denis. Les Le Bel adoptent le nom de Villiers à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
En 1470, ce lieu, peuplé de 80 feux, était l'un des plus peuplés du diocèse de Paris.
Par testament, le dernier descendant direct de la lignée, Modèle:Référence nécessaire, évêque de Beauvais, abandonne son fief au connétable Anne de Montmorency en 1535. Le petit bourg vit à cette époque de l'agriculture, d'une importante activité dentellière et des carrières à plâtre (exploitation du gypse).
Le protestantisme se développe à cette époque, mais la révocation de l'édit de Nantes en 1685 provoque la démolition du temple, tandis que la communauté choisit la conversion, ou le départ du village.
En 1800 le village compte Modèle:Nombre et devient en 1820 le premier fournisseur de salades de la capitale<ref name="VR" />.
Ouverture en 1859 de la gare de Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville par la compagnie des chemins de fer du Nord.
Le chemin de fer dessert la commune et comme dans la plupart des environs de la capitale, provoque une importante mutation sociale et économique. Le quartier de la nouvelle gare est progressivement loti et voit s'installer une population d'ouvriers et d'employés.
En 1859, toujours, la ligne du tramway de Villiers-le-Bel, premier tramway à vapeur de Fran, ce est créé. Il relie la gare au village<ref name="VR" /> distant de Modèle:Unité environ. Modèle:Article détaillé
Durant le siège de Paris en 1870, Villiers est sous le joug prussien.
- Villiers-le-Bel au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
-
Le tramway de Villiers-le-Bel, vers 1905.
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La pension Guierbigny.
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La place de l'église.
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Tramway aux Quinconces.
Vers 1920, Villiers devient une banlieue pavillonnaire.
En 1928, le tramway est électrifié.
En 1930, les premiers lotissements sortent de terre, et en 1931, la population de la commune a doublé.
En 1949, le tramway est remplacé par la ligne de bus 268 faisant cesser son exploitation
En 1950, la ville compte Modèle:Unité.
En 1954, la commune compte un peu plus de Modèle:Unité pour Modèle:Unité<ref name="VR" />
En 1955 débute, à l'Est du village, la construction du grand ensemble les Carreaux de Modèle:Unité est construit par les architectes Daniel Badani et Pierre Roux-Dorlut<ref>Joseph Abram, L'architecture moderne en France, du chaos à la croissance, t. 2, éd. Picard, 1999, Modèle:P..</ref>.
En 1958, la construction des bâtiments A, B et C (les Acacias, les Bleuets et les Clématites) de la copropriété de la Cerisaie commence.
En 1960, dans le quartier de la Cerisaie, après le bâtiment A, futur Acacias, c'est au tour du bâtiment B, futur Bleuets, de sortir de terre.
En 1964, débute la construction du grand ensemble du Puits la Marlière
En 1970, Villiers compte environ Modèle:UnitéModèle:Refnec.
En 1971, le grand ensemble Derrière les Murs de Monseigneur, également appelé DLM est bâti. Le nom fait référence au manoir d'un chevalier construit à cet endroit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au milieu d'un verger le tout entouré d'un mur.
En 1985, Villiers compte Modèle:Unité environ.
Le Modèle:Date-, deux mineurs, le pilote et le passager d'une mini-moto, meurent à la suite d'un accident de la circulation avec une voiture de police. Peu après, un commissaire est gravement violenté, et le soir même, la ville devient le théâtre d'émeutes entre la police et de jeunes habitants de la ville. Le second soir, les effectifs locaux de police sont épaulés de renfort de circonscription de police limitrophe. Plusieurs équipements publics ou privés sont incendiés (dont la Bibliothèque Louis-Jouvet, l'Institut des métiers de l'artisanat, et le bureau de la Police nationale). Au second jour des échauffourées, on dénombre cent-vingt blessés parmi les policiers<ref>Val-d'Oise: appels au calme et renforts policiers Modèle:Lien archive.</ref>. Les forces de l'ordre sont également prises pour cible par des tireurs utilisant des armes de chasse. Le troisième soir, au vu du nombre de policiers et sapeur-pompiers blessés, des tireurs d'élite du RAID seront mobilisés, et le nombre des forces de l'ordre fortement augmenté. Modèle:Article détaillé
En 2010 la population de Villiers-le-Bel est d'environ Modèle:Unité.
En 2013, la mairie de Villiers-le-Bel, déclare la guerre aux marchands de sommeil<ref name="m6.fr"/>,<ref name="camicas-productions.com"/>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du Modèle:Date-<ref>Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-d'Oise après un transfert administratif effectif le Modèle:Date- et à son |arrondissement de Sarcelles.
La commune a fait partie de 1801 à 1967 du canton d'Écouen. Lors de la mise en place du département du Val-d'Oise, elle est intégrée au canton de Garges-lès-Gonesse, qui est scindé en 1976 et la ville devient alors le chef-lieu du canton de Villiers-le-Bel<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur de ce canton.
Intercommunalité
Entre 1997 et 2016, la ville est membre fondateur de la communauté d'agglomération Val de France.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du Modèle:Date-, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le Modèle:Date- un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération Val de France (95) et de la communauté d'agglomération Roissy Porte de France (95), et extension du périmètre du nouveau regroupement aux communes de Seine-et-Marne (77) suivantes : Claye-Souilly, Compans, Dammatin-en-Goële, Gressy, Le Mesnil-Amelot, Longperrier, Mauregard, Mitry-Mory, Moussy-le-Neuf, Moussy-le-Vieux, Othis, Rouvres, Saint-Mard, Thieux, Villeneuve-sous-Dammartin, Villeparisis »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
C'est ainsi que Val de France a fusionné avec la communauté d'agglomération Roissy Porte de France et 17 communes de Seine et Marne pour former le Modèle:Date- la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France dont Villiers-le-Bel fait dorénavant partie.
Tendances politiques et résultats
À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Lionel Jospin avec 24,55 %, suivi de Jean-Marie Le Pen avec 18,59 %, Jacques Chirac avec 16,68 %, puis Christiane Taubira avec 8,54 %, Jean-Pierre Chevènement avec 5,33 %, Arlette Laguiller avec 4,64 %, François Bayrou avec 4,03 %, Noël Mamère avec 3,67 % et Alain Madelin avec 3,65 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 3,5 %.
Au second tour, les électeurs ont voté à 81,92 % pour Jacques Chirac contre 18,08 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 23,82 %, valeurs assez conformes à la tendance nationale (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)<ref>Scrutin présidentiel de 2002 - Villiers-le-Bel</ref>.
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du Modèle:Date-, les Beauvillésois ont très massivement rejeté la Constitution Européenne, avec 64,05 % de Non contre 35,95 % de Oui avec un taux d’abstention particulièrement élevé de 43,03 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 % ; abstention : 30,63 %). Ces chiffres sont très supérieurs à la tendance départementale du Val-d'Oise (Non à 53,47 % ; Oui à 46,53 %) mais inverses aux résultats franciliens (Oui 53,99 % ; Non 46,01 %)<ref>Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Villiers-le-Bel</ref>.
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu majoritairement les suffrages se placer sur les deux principaux candidats, en tête Ségolène Royal avec 40,75 % (national : 25,87 %), suivi de Nicolas Sarkozy avec 26,40 % (national : 31,18 %), puis François Bayrou avec 13,74 % et Jean-Marie Le Pen avec 8,98 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 4 %. Le second tour a vu arriver en tête Ségolène Royal avec 58,29 %, Nicolas Sarkozy totalisant 41,71 % des suffrages beauvillésois, chiffres inverses aux résultats nationaux avec un taux d'abstention de 18,24 %, légèrement supérieur à la moyenne nationale de 16,03 %<ref>Scrutin présidentiel de 2007 - Villiers-le-Bel</ref>.
La liste conduite par Didier Vaillant, maire sortant PS, est élue au premier tour des élections municipales de mars 2008 à hauteur de 61,52 % des suffrages exprimés, contre celle de l'UMP conduite par Sylvie Noachovitch qui n'en a obtenu que 38,48 %<ref>Journal Le Monde, édition datée du 11 mars 2008, cahier spécial élections municipales</ref>.
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste PS du maire sortant Jean-Louis Marsac obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (52,20 %, 27 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Villiers-le-Bel</ref> :
- Thierry Oukoloff (UMP-UDI, Modèle:Unité, 28,68 %, 5 conseillesr municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Mamadou Konate (DVG, 977 voix, 19,10 % , 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 61 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article détaillé
Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste menée par le maire sortant Jean-Louis Marsac (DVG<ref name="LP29/5/2018">Modèle:Article.</ref>) obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (51,84 %, 27 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement celles menées par<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="GVO29062020">Modèle:Article.</ref> :
- Sori Dembélé (DVG, Modèle:Unité, 40,95 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Michel Dufros (DVD/Libres !; 325 voix, 7,19 %, 1 conseiller municipal élu),
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,36 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article détaillé
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Distinctions et labels
En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @@<ref>Palmarès 2005 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.</ref> » puis en 2008 « Ville Internet @@@@<ref name="Villes">Palmarès 2008 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.</ref> » puis de 2011 à 2017 « Ville Internet @@@@@<ref name="Villes"/> »
Équipements et services publics
Enseignement
Villiers-le-Bel est située dans l'académie de Versailles.
Modèle:Quand (Saint-Exupéry, Martin-Luther-King, Léon-Blum) et la région Île-de-France le lycée professionnel (Modèle:Lien).
Villiers-le-Bel compte également Modèle:Quand : le collège Saint-Didier (1 rue Gambetta) et l'établissement secondaire ORT France (32 avenue de Choiseul), ainsi qu'un centre de formation des apprentis (CFA) de l'Institut des métiers de l'artisanat, d'une capacité de 1200 élèves, qui accueille des élèves âgés de 16 à 25 ans et forme aux métiers de l'automobile et de l'alimentation<ref>Site municipal - Les établissements scolaires</ref>.
Le collège Saint-Exupéry est un collège sportif ayant participé à de nombreuses compétitions et championnats. Les sports enseignés sont le VTT, l'athlétisme, le football et la natation.
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L'Institut des métiers de l'artisanat.
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Le collège Saint-Exupéry.
Santé
Villiers-le-Bel dispose d'un hôpital : l'Hôpital Adélaïde-Hautval (autrefois dénommé Charles Richet<ref group="Note">Charles Richet est l'auteur, en 1913, d'un livre intitulé La Sélection humaine (La Sélection humaine de Charles Richet en ligne sur Gallica) dans lequel il prône avec une très grande froideur l'élimination des races inférieures, des malades incurables, et des anormaux. Il a été de 1920 à 1926 le président de la Société française d'eugénique. La Sélection humaine est réédité en 1919, année de l'édition de son autre livre intitulé L'Homme stupide. Charles-Richet commence ici par le rejet des « races inférieures », puis fait la description des « tares humaines », avant de terminer par sa solution qui consiste en l'application de ses thèses de La Sélection humaine</ref>).
Équipements sportifs
La ville dispose de cinq gymnases, deux complexes de tennis, cinq complexes de football et d'autres en gymnases (dont trois au parc des sports), une piscine municipale, deux complexes de basket et deux salles de musculation au gymnases Émile-Zola à la cité de la ZAC. En Modèle:Date-, l'Académie Christophe Tiozzo est créée dans l'un de ces gymnases.
Justice, sécurité, secours et défense
Modèle:Section à sourcer Le bureau de police de Villiers-le-Bel a brûlé pendant les émeutes du 25 et Modèle:Date-. Un commissariat de police a ouvert ses portes en Modèle:Date-. Le chantier a été mis en place au Modèle:3e 2006.
Villiers-le-Bel fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en Modèle:Date-)<ref>Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008</ref>, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise. La commune accueille par ailleurs une maison de la justice et du droit (2, rue Ponpon)<ref>Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise</ref>,<ref>Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Cultes
- Culte protestant : Église évangélique baptiste de Villiers-le-Bel
- Culte catholique : église Saint Didier dans le Vieux-Villiers ; chapelle aux Carreaux.
- Culte israélite : synagogue située aux Carreaux.
- Culte musulman : petite mosquée située dans le quartier de la Zac, « Derrière les Murs de Monseigneur » ; Grande mosquée située rue d'Hérivaux, près des « Briques rouges »
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de Modèle:Unité, ce qui place Villiers-le-Bel au 30 064e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis novembre 2021, la ville propose une bourse pour les étudiants en première année universitaire. Cette bourse est éligible pour tous après une analyse de dossier et un entretien, en contrepartie le jeune s'engage à effectuer 20h de bénévolat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Entreprises et commerces
La commune est essentiellement résidentielle, seule une petite zone d'activité économique existe à la limite de Sarcelles. Aucune très grande surface commerciale n'est présente, on ne trouve que quelques supérettes, et dans le centre quelques commerces de détail. Modèle:Quand sont présentes, ce qui traduit un important déficit pour une population supérieure à Modèle:Nombre. Il faut toutefois noter que le quartier de la gare, à la limite d'Arnouville, comporte de nombreux commerces.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Villiers-le-Bel compte trois monuments historiques sur son territoire :
- Église Saint-Didier anciennement Saint-Éterne, rue Gambetta / rue Victor-Gouffre (classée monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : L'église actuelle a été bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en remplacement d'un premier édifice mentionné pour la première fois dans un acte de 1124, et dépendant alors de l'abbaye Saint-Victor de Paris. Orientée régulièrement, elle suit un plan cruciforme, avec une nef à deux bas-côtés ; un transept non saillant ; un clocher central s'élevant au-dessus de la croisée du transept ; et un chœur au chevet plat de deux travées, flanqué de deux collatéraux. Aussi bien la nef que le chœur sont élevés et dépassent nettement en hauteur les collatéraux, ce qui permet un éclairage supplémentaire par des baies hautes. Les murs latéraux de la nef et du chœur sont consolidés par des arcs-boutants dans la continuité des contreforts des collatéraux. Le croisillon sud est flanqué à droite par une tourelle d'escalier ronde donnant accès aux combles, et tenant en même temps lieu de contrefort. Le clocher du troisième quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle présente des contreforts plats et deux baies abat-son ogivales par face ; il est d'une grande simplicité architecturale.
- Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, subsistent la façade occidentale avec notamment un triplet de trois baies ogivales au-dessus du portail, encadrées par de fines colonnettes et ornées de tores ; la nef avec ses bas-côtés, ainsi que le transept. Ils portent toutefois les traces d'un rehaussement qui a lieu en même temps avec la construction du clocher, soit entre 1546 et 1579, ce qui vaut à leur contreforts une ornementation sculptée dans le style Renaissance. Ces travaux de la période Renaissance sont attribués à l'architecte Jean Bullant. Le chœur et ses collatéraux datent de la période de 1486 à 1498. Ses contreforts sont déjà d'une forme similaire que ceux réalisés ultérieurement à l'ouest, mais ils portent un décor flamboyant nettement moins élaboré. L'église est immortalisée sur une toile du peintre Maurice Utrillo de 1909. L'orgue primitif installé en 1664 a subi de nombreux remaniements durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il conserve 98 % de ses tuyaux d'origine et a été classé en 1939<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>. Après plusieurs années de restauration, l'église a rouvert en Modèle:Date-.
- Puits gallo-romain, 2 rue Jules-Ferry, à l'angle avec la rue Gambetta (classé monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : Ce puits cylindrique est enchâssé dans une maison, mais visible depuis l'extérieur grâce à une grille. L'appareil est en moellons cubiques réguliers caractéristiques de l'époque romaine. La grande margelle monolithique trahit son grand âge par sa forme arrondie, résultat d'une intense utilisation pendant des siècles. Le puits est probablement associé à une Villa ayant jadis existé sur cet emplacement<ref name="Flohic"/>.
- Maison des Têtes, 46 rue de la République (inscrite monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : Cette maison de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sa façade en plâtre sur deux niveaux et trois travées comportent trois arcades plein cintre, dans lesquelles s'inscrivent les fenêtres et la porte. Les clés de voûte sont ornés de mascarons, dont celui au centre plus grand que les autres. Ils représentent des visages sur fond de feuillages. En dehors des arcades, la façade est structurée par des bossages<ref name="Flohic"/>.
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Église, façade occidentale.
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Église, transept et clocher.
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Puits gallo-romain.
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Maison des Têtes.
On peut également signaler :
- Maison de Thomas Couture, 3-7 rue Démolliens : Elle remonte à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais fut largement remaniée depuis. La propriété est pillée et réquisitionnée par les Prussiens durant la guerre de 1870.
- Maison du général Louis Archinard, 3 rue du Général-Achinard : C'est un hôtel particulier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ayant conservé sa façade caractéristique de l'époque<ref name="Flohic"/>.
- Ancien prieuré, 1 rue Gambetta : Le prieuré dont dépendait l'église jusqu'à la Révolution française a été réquisitionné par l'État en 1797, avant de devenir la demeure du chirurgien Jean Lézard et d'autres particuliers après lui. Un annexe est construit pour héberger un pensionnat de jeunes filles, qui devient un hôpital militaire prussien durant la guerre de 1870. Avec les transformations et agrandissements successifs tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plus rien du bâtiment d'origine n'est visible depuis l'extérieur.
- Depuis 1955, il accueille l'école privée Saint-Denis. Malheureusement, le bâtiment a été rasé lors de la restructuration de l'école dans les années 2010, cela devait permettre l'aménagement accessible aux habitants derrière l'église. Rien n'a changé depuis la fin des travaux.
- Fontaine Chauvée, ruelle Chauvée, au nord du centre ancien dans un bois : Elle tire son nom de l'ancien français chave, qui a donné cave et caverne. Avec la fontaine Margot (rebaptisée fontaine Précher au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), elle constituait le seul approvisionnement en eau vive du village. La source située légèrement en dessous du niveau du sol est accessible par un court escalier encadré par des murs en moellons. De caractère purement utilitaire, la fontaine n'a fait l'objet d'aucune ornementation<ref name="Flohic"/>.
- Maison du docteur Rampont : C'est un exemple des nombreuses résidences de campagne que des familles bourgeoises établissent dans la commune à la fin de l'Ancien Régime<ref name="Flohic"/>.
- Œuvres monumentales du sculpteur Victor Roman.
- Maison Sainte-Beuve, et son parc paysager à l'Anglaise
- Maison et parc du Ginkgo dans le bas du vieux pays. Parc paysager alliant à l'Anglaise et à la Française.
Villiers-le-Bel dans les arts et la culture
Plusieurs peintres ont représenté des paysages de la commune.
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Ernest Wadsworth Longfellow, Villiers-le-Bel, 1876.
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Ernest Wadsworth Longfellow, Villiers-le-Bel, 1877.
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Marcel Leprin, La terrasse à Villiers-le-Bel", 1927.
Maurice Utrillo y a peint l'église St Didier dans sa période blanche en 1909. Il a donné à cette église d'un bourg rural à l'époque une dimension de cathédrale.
La quartier de la Cerisaie est chantée par les frères Gaëlino et Calboni M'Bani du groupe Ärsenik.
Personnalités liées à la commune
- Louis Archinard (1850-1932), général, habitait à Villiers-le-Bel où il est mort.
- Ärsenik, groupe de rap du Secteur Ä habitant le quartier de la Cerisaie.
- Alexandre Beljame (1842-1906), écrivain français, né à Villiers-le-Bel.
- Mickaël Citony (1980), footballeur, né à Villiers-le-Bel.
- Thomas Couture (1815-1879), peintre d'histoire, habitait à Villiers-le-Bel où il est mort.
- Marie-Laure Delie (1988), footballeuse, née à Villiers-le-Bel.
- Pierre Dessons (1936), artiste peintre, sculpteur et lithographe né à Villiers-le-Bel.
- Pierre Deval (1758-1829), consul de France, est mort dans cette commune en 1829.
- Dida Diafat (1970), ancien champion du monde de muay-thaï, a habité à Villiers-le-Bel.
- Donel Jack'sman (1981), humoriste originaire de Villiers-le-Bel.
- Charles Hugot (1815-1886), peintre français, mort à Villiers-le-Bel.
- Honoré Langlé (1741-1807), compositeur d'origine monégasque, habitait à Villiers-le-Bel où il est mort.
- Marie Laurent (1825-1904), actrice de théâtre, morte à Villiers-le-Bel.
- Gustave Le Gray (1820-1884), photographe, né à Villiers-le-Bel.
- Jean-François Xavier de Ménard (1756-1831), général et homme politique, mort à Villiers-le-Bel.
- Morsay (1980), rappeur et vidéaste franco-algérien, a habité à Villiers-le-Bel.
- Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804-1869), évrivain, a séjourné à Villiers-le-Bel<ref>L'Echo Régional, supplément gratuit au N°3106 du 12 septembre 2008 - Guide du Val d'Oise 2008-2009 : Sur la trace des écrivains</ref>.
- Ali Soumaré (1980), homme politique français, porte-parole des familles et des quartiers lors des émeutes de 2007 à Villiers-le-Bel.
- Myriam Soumaré (1986), championne d’Europe 2010 du Modèle:Unité, réside à Villiers-le-Bel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Birgitta Trotzig (1929-2011), écrivaine suédoise, a vécu à Villiers-le-Bel à partir de 1955.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Article
- Jean-Pierre Blazy et D. Guglielmetti, Le pays de France en 1900, éd. du Valhermeil, 1992, 182p.
- Les éditions de la Mission Mémoires et Identités en Val de France : La revue Patrimoine en Val de France, un numéro thématique par an depuis l'année 2003 distribué gratuitement chaque mois de septembre par la communauté d'agglomération, sur des thèmes assez variés.
- Dans la collection Les Publications du Patrimoine en Val de France
- Les Carreaux, 1955-1963, naissance d'un grand ensemble en banlieue parisienne
- Catherine Roth-Maurice Bonnard, La gare de Villiers-le-Bel-Gonesse-Arnouville et son territoire, 1859-1939
- Dominique Lefrançois, Guide des sources pour l’étude des grands ensembles. Garges-lès-Gonesse, Sarcelles, Villiers-le-Bel, 1950-1980, éditions de la Mission Mémoires et Identités en Val de France, 2005 Modèle:Lire en ligne
- Éric Le Braz, Géographie d'une presqu'île, retour à Villiers-le-Bel, Bourin éditeur, 2010, 200 p.