Montbéliard
Modèle:Confusion Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Montbéliard (Modèle:MSAPI) est une commune de l'Est de la France, sous-préfecture du département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est située dans le nord-est de la Franche-Comté, à moins d'une vingtaine de kilomètres de la Suisse, aux portes du massif du Jura. Montbéliard et sa proche région (le « Pays de Montbéliard ») ont été rattachés à la France en 1793.
Ses habitants, les Montbéliardais, étaient au nombre de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. L'unité urbaine, qui comptabilisait pour sa part Modèle:Nombre, est la troisième agglomération de la région en nombre d'habitants. Elle est au centre de l'intercommunalité Pays de Montbéliard Agglomération, comprenant Modèle:Nobr et Modèle:Nombre en 2019, et d'une aire d'attraction de Modèle:Nombre en Modèle:Population de France/dernière année.
Labellisée Ville d'Art et d’Histoire, la ville est connue mondialement pour son marché de Noël, considéré comme l'un des plus beaux de France, mais aussi pour son patrimoine agricole et culinaire, dont les fleurons sont la vache montbéliarde et la saucisse de Montbéliard. Le Pays de Montbéliard est aussi le berceau des automobiles Peugeot. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Montbéliard, ville de l'Est de la France est situé à l’extrémité nord du département du Doubs.
La ville de Belfort est seulement à une vingtaine de kilomètres au nord et partage d'ailleurs un certain nombre d'investissements avec Montbéliard notamment dans le cadre du pôle métropolitain Nord Franche-Comté. Mulhouse est à Modèle:Unité à l'est, Besançon à Modèle:Unité vers l'ouest. La frontière suisse n'est qu'à Modèle:Unité (point de passage entre Delle et Boncourt sur la Transjurane). La ville suisse la plus proche est Porrentruy, à Modèle:Unité de Montbéliard. Bâle est à Modèle:Unité à l'est à vol d'oiseau mais accessible plus rapidement par l'autoroute via Mulhouse, ce qui représente une distance de plus de Modèle:Unité.
Topographie
Montbéliard est située dans la Trouée de Belfort et possède un paysage légèrement vallonné dû à la proximité du massif jurassien ; le château local est notamment construit sur un éperon rocheux.
Géologie
Le territoire de Montbéliard et des communes voisines est essentiellement recouvert par l'étage kimméridgien. Dans les environs des roches sidérolithiques sont extraites pour leur fer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est située à proximité de deux bassins houillers : le bassin houiller keupérien de Haute-Saône à l'ouest, riche en gypse, sel gemme (sous forme de saumure), houille<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et le bassin houiller stéphanien sous-vosgien au nord, qui englobe l'est de la Haute-Saône, le Territoire de Belfort et le sud du Haut-Rhin<ref>Modèle:Pdf Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
La ville est arrosée par l'Allan et la Lizaine. En dehors du territoire communal, le Doubs s'écoule au sud, le Rupt à l'ouest et la Savoureuse à l'est.
Climat
La région de Montbéliard connaît un climat semi-continental<ref>Modèle:Lien web.</ref> avéré. L'hiver est froid et apporte des manteaux neigeux d'épaisseur variable, de Modèle:Unité, et inversement, les températures atteignent jusqu'à Modèle:Tmp sous abri au plus fort de l'été.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service en 1988 à 2015 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Urbanisme
Typologie
Montbéliard est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbéliard, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Nombre en Modèle:Population de France/dernière année.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (64,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,1 %), forêts (20 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,8 %), terres arables (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), prairies (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
- La Citadelle de Montbéliard, Cités-Jardins construites à partir des années 1930 d'après la loi Loucheur.
- La Chiffogne bâtie de 1955 à 1960.
- La Petite-Hollande et la ZUP à partir de 1965.
- Les Grands-Jardins (le « Mont Christ », (les immeubles du Mont-Christ ont été construits en 1955 bien avant la Chiffogne), le « Charmontet », les « Batteries du Parc », 1967-1969).
Logement
Le nombre de logements sur la commune a été estimé à Modèle:Unité en 2007. Ces logements se composent de Modèle:Unité, Modèle:Unité ou occasionnels ainsi que Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Chemin de fer et réseau routier
La gare de Montbéliard est établie sur la ligne de Dole-Ville à Belfort, et a des liaisons fréquentes vers Belfort et Besançon-Viotte. La LGV Rhin-Rhône passe au nord de la ville, qui est desservie par la gare de Belfort - Montbéliard TGV (située à Modèle:Unité).
Transports urbains
Montbéliard est le centre névralgique du réseau évolitY. Le pôle multimodal de l'Acropole se situe au pied du château de Montbéliard, à deux pas de la gare. Les deux lignes express « Diam » A et B desservent l'Acropole, ainsi que de nombreuses autres lignes.
Entre 2016 et 2019 la ville est petit à petit desservie par le Bus à haut niveau de service de l'agglomération, baptisé Evolity.
Réseau routier
Montbéliard est desservie par l'autoroute A36 surnommée Modèle:Citation : la sortie 8 dessert directement la ville. Montbéliard est aussi connectée aux routes départementales 34, 37, 390 et 438.
Voie cyclable
L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d'« Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Montbéliard en reliant Saint-Nazaire à Constanţa<ref>EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le conseil régional du Centre. L’Modèle:Nobr Atlantique-Mer Noire est l’un des Modèle:Nobr du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (…). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.</ref>. C'est la plus célèbre des véloroutes européennes, longue de Modèle:Unité, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube.
Toponymie
La première mention connue remonte à 985 sous le toponyme Montem beliardae (ou Montem Billiardae)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. D'autres variantes telles que Mons Belgardis<ref>La langue allemande en France: Des origines à 1830, Paul Lévy, page 22</ref> peuvent être trouvées dans la littérature.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Réuni<ref name="Cassini1">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.
Le nom germanique de Montbéliard est Mömpelgard : la principauté de Montbéliard (1397-1796) s'appelle en allemand "Grafschaft Württemberg-Mömpelgard". Le lieu de résidence (éventuelle) est le château d'Héricourt.
Gentilé
Les habitants de Montbéliard sont appelés officiellement les Montbéliardaises et Montbéliardais<ref>La Citadelle de Montbéliard par Jean-Paul Bourquin, 1993.</ref>.
Histoire
Modèle:Article détaillé De 1042 à 1793, la ville fait partie du Saint-Empire romain germanique et forme le cœur du comté puis de la principauté de Montbéliard (Grafschaft Mömpelgard) fondé par l'empereur Henri III du Saint-Empire. De 1407 à 1793, elle appartient aux comtes de Wurtemberg, sans cesser d'être francophone, même si une cour germanique occupait parfois le château.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Montbéliard adhéra à la Réforme protestante, à l'instar de la République de Mulhouse et des cités suisses. Le prince de Wurtemberg étant luthérien, en vertu des règles fixées par la paix d'Augsbourg, Montbéliard adopte, volens nolens, le luthéranisme comme religion d’État, Modèle:Référence nécessaire.
Certains survivants du Massacre de Mérindol trouvèrent refuge à Montbéliard<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La principauté est annexée par la France en 1793. Montbéliard changea alors plusieurs fois de département. La ville fait d'abord partie de la Haute-Saône, puis en 1797 du département du Mont-Terrible, avant d'être rattachée à l'Alsace en 1800 par son intégration au département du Haut-Rhin. Les pertes territoriales de 1815 entraînent son rattachement définitif au département du Doubs en 1816<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après son rattachement à la France, Montbéliard connaît un développement économique et industriel rapide, illustré par des familles telles que les Peugeot ou les Japy. Elle reste à ce jour marquée par l'industrie automobile (usine Stellantis de Sochaux et ses divers fournisseurs).
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Montbéliard du département du Doubs.
Jusqu'en 1973 et avant sa scission, le canton de Montbéliard était composé de vingt et une communes entières, Montbéliard, Aibre, Allondans, Bart, Bavans, Bethoncourt, Beutal, Bretigney, Désandans, Dung, Échenans, Issans, Laire, Lougres, Présentevillers, Raynans, Sainte-Marie, Sainte-Suzanne, Saint-Julien-lès-Montbéliard, Semondans et Le Vernoy. Ce canton est scindé en 1973 et la ville devient le Chef-lieu de deux cantons :
- le canton de Montbéliard-Est, formé d’une partie de Montbéliard et de la commune de Bethoncourt (Modèle:Nombre habitants) ;
- le canton de Montbéliard-Ouest, formé d’une partie de Montbéliard et des communes d’Aibre, Allondans, Bart, Bavans, Beutal, Bretigney, Désandans, Dung, Échenans, Issans, Laire, Lougres, Présentevillers, Raynans, Saint-Julien-lès-Montbéliard, Sainte-Marie, Sainte-Suzanne, Semondans et Le Vernoy (Modèle:Nombre habitants)<ref name="Cassini"/>.
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune depuis 2014 est le bureau centralisateur d'un unique canton de Montbéliard
Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Doubs. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Montbéliard est le siège de la communauté d'agglomération Pays de Montbéliard Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité succédait au district urbain du Pays de Montbéliard (DUPM), créé le Modèle:Date- avec Modèle:Nobr. Depuis l’extension de 2017, Pays de Montbéliard Agglomération regroupe 72 communes et plus de Modèle:Unité et assure de nombreuses tâches comme développement économique, le logement, le développement urbain, le développement touristique, l'environnement… .
Tendances politiques et résultats
Au Modèle:2d tour de l'élection présidentielle à Montbéliard, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 68,51 % des suffrages exprimés. Il devance Marine Le Pen (RN) qui récolte 31,49 % des voix.
À l'issue du Modèle:1er tour à Montbéliard, Emmanuel Macron (En Marche!) était également arrivé en première position avec 22,37 % des votes.
Sur l'ensemble des votants, 6,65 % ont voté blanc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Récapitulatif de résultats électoraux récents
Ancien Régime
Avant son rattachement à la France, Montbéliard fut indépendante puis sous souveraineté du Würtemberg, le conseil commun de Montbéliard se composait de neuf maîtres bourgeois et d'un maître bourgeois en chef, élu pour le présider. Le maire était un officier du comte, nommé par lui, accrédité auprès des magistrats municipaux et n'ayant que voix consultative dans les délibérations du conseil<ref>Augustin Thierry, Recueil des monuments Inédits de l'histoire du Tiers État : première série, chartes, coutumes, actes municipaux, statuts des corporations d'arts et métiers des villes et communes de France : région du Nord, volume 2, F. Didot, 1853 p. XLIII</ref>.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu
Finances locales
Cette section est consacrée aux finances locales de Montbéliard de 2000 à 2018<ref group="Note">Cette section est réalisée à partir des données des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Montbéliard. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.</ref>.
Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de Modèle:Unité appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même Modèle:Page h' fiscale.
Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Montbéliard s'établit à Modèle:Euro en dépenses et Modèle:Euro en recettes :
- les dépenses se répartissent en Modèle:Euro de charges de fonctionnement et Modèle:Euro d'emplois d'investissement ;
- les recettes proviennent des Modèle:Euro de produits de fonctionnement et de Modèle:Euro de ressources d'investissement.
Pour Montbéliard en 2018, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.</ref> se répartit en Modèle:Euro de charges (Modèle:Euro par habitant) pour Modèle:Euro de produits (Modèle:Euro par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de Modèle:Euro (Modèle:Euro par habitant) :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels<ref group="Note">Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.</ref> pour un montant de Modèle:Euro (53 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2018 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2014. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes<ref group="Note">Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie…), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...</ref> pour 21 %, des subventions versées<ref group="Note">Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.</ref> pour 13 %, des charges financières<ref group="Note">Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.</ref> pour 2 % et finalement celui des contingents<ref group="Note">Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.</ref> pour des sommes inférieures à 1 % ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux<ref group="Note">Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.</ref> pour une somme de Modèle:Euro (33 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 12 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2017 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2014. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)<ref group="Note">Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.</ref> pour 9 % et des autres impôts<ref group="Note">Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.</ref> pour 13 %.
La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Montbéliard. Ils n'ont pas varié par rapport à 2017 :
- la taxe d'habitation : 14,90 % ;
- la taxe foncière sur le bâti : 22,22 % ;
- celle sur le non bâti : 29,78 %.
Cette section détaille les investissements<ref group="Note">La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.</ref> réalisés par la commune de Montbéliard.
Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :
- des dépenses d'équipement<ref group="Note">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour une valeur totale de Modèle:Euro (66 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2016 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2018 ;
- des remboursements d'emprunts<ref group="Note">Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref> pour une somme de Modèle:Euro (31 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 39 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant).
Les ressources en investissement de Montbéliard se répartissent principalement en :
- nouvelles dettes pour un montant de Modèle:Euro (17 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2016 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2014 ;
- subventions reçues pour une valeur totale de Modèle:Euro (12 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.
L'endettement de Montbéliard au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Date- de l'année considérée</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Montbéliard.</ref> :
- l'encours de la dette pour une somme de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 13 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Depuis cinq ans, ce ratio diminue de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant ;
- l'annuité de la dette pour une somme de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 37 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Depuis cinq ans, ce ratio diminue de façon continue de Modèle:Euro à Modèle:Euro par habitant ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de Modèle:Euro, soit Modèle:Euro par habitant, ratio supérieur de 37 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2014 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2018. La capacité de désendettement est d'environ quatre années en 2018. Sur une période de Modèle:Nobr, ce ratio présente un minimum d'environ deux années en 2003 et un maximum d'environ huit années en 2013.
Modèle:Graphique polygonal |
Valeurs en euros Montbéliard, Par habitant : Point bleu CAF Point rouge Encours total de la dette |
Jumelages
- Modèle:Jumelage : il s'agit du premier jumelage franco-allemand.
Le mouvement des jumelages franco-allemands est né au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La ville de Montbéliard fut la première ville après la Seconde Guerre mondiale à développer un partenariat avec une ville allemande. C'est en 1950, que le maire de Montbéliard Lucien Tharradin, ancien résistant et rescapé de Buchenwald, pose les premières bases d'un jumelage avec Ludwigsburg<ref>Traduit « mot-à-mot » par le Bourg de Louis</ref> dans le Bade-Wurtemberg. En Allemand, Montbéliard se dit Mömpelgard ou Mümpelgart<ref>Histoire du pays de Montbéliard de Louis Renard, édition 1950</ref>. Ce premier jumelage franco-allemand, officialisé en 1962, soit cinq ans après le décès de Lucien Tharradin, garde une valeur de symbole<ref>Charles de Gaulle, président de la République française, et Konrad Adenauer, chancelier de la République fédérale d'Allemagne, signeront en 1963 le traité de l'Élysée pour sceller l'amitié et la coopération franco-allemandes</ref>.
Le pont reliant le quartier de la Prairie à la zone commerciale du Pied Des Gouttes porte le nom de pont de Ludwigsburg.
- Modèle:Jumelage. Il existe une rue de Greensboro à Montbéliard<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Équipements et services publics
Enseignement
Montbéliard compte 32 établissements dont 15 écoles maternelles, 10 écoles primaires, 3 collèges et 3 lycées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les collèges et lycées de Montbéliard sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : le collège Guynemer, le collège Lou-Blazer et le collège privé Saint-Maimbœuf pour les lycées, la ville dispose des lycées Georges-Cuvier, Lycée Germaine-Tillion, lycée professionnel les Huisselets.
La ville possède également un campus universitaire regroupant de nombreuses formations.
Santé
Avant 2017, la commune de Montbéliard accueillait un hôpital, le centre hospitalier André-Boulloche. Issu de la fusion des hôpitaux de Belfort et de Montbéliard, l'hôpital Nord Franche-Comté a intégré ses nouveaux locaux à Trévenans en janvier 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’hôpital a une capacité totale de 1 213 lits en et places en 2019. Il s’adresse aux Modèle:Nombre du Nord Franche-Comté. Il est composé de plusieurs établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- L'hôpital de Montbéliard.
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Vers 1900.
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En 2012.
Le site des Portes du Jura a comporté une clinique privée de 1997 à 2015.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
La population passe de Modèle:Unité en 1815 à 10 400 en 1913. L'ouverture de la région grâce au canal, le chemin de fer, la route Porrentruy-Montbéliard-Belfort ont permis une immigration. La gare, construite en 1852, va permettre l'essor industriel. L'exode rural devient alors très fort mais aussi des Italiens travaillant dans le bâtiment, les Suisses dans l'horlogerie et les optantes (réfugiés alsaciens) nourrissent la démographie. L'espérance de vie est de Modèle:Nobr pour les hommes et Modèle:Nobr pour les femmes, la mortalité infantile est de 20 %. Le réseau hydrographique dense empêche l'expansion de la ville et provoque des inondations.
Manifestations culturelles et festivités
Le marché de Noël de Montbéliard ou les « Lumières de Noël », qui se tiennent pendant la période de l'avent, attirent chaque année près de Modèle:Unité venus admirer et faire des achats auprès des artisans qui y exposent, ce qui en fait l'un des marchés de Noël les plus importants d'Europe<ref>Modèle:Lien web</ref>. Plus de cent vingt artisans se blottissent autour du temple Saint-Martin. L'artisanat d'art côtoie la gastronomie régionale. Les maîtres mots du comité de sélection sont tradition et authenticité. Les animations sont nombreuses (conférences, dégustations, ateliers pour enfants, patinoire à ciel étoilé, expositions…) et chaque année un pays invité est à l'honneur.
Tous les deux ans, le réveillon de fin d'année se passe dans la rue…
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Temple Saint-Martin illuminé lors du réveillon « Cité rêvée 2007 ».
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Lumières de Noël à Montbéliard (Modèle:Date-).
Le réveillon dans les rues (appelé réveillon des Boulons), tous les deux ans, est une tradition déjà ancienne à Montbéliard, mais entièrement renouvelée depuis 2003. Aujourd'hui, il comprend des caravanes d'animaux fantasmagoriques, des spectacles d'acrobaties et de théâtre, des projections sur des façades historiques de la ville, des concerts…
Montbéliard a été récompensée par quatre fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris<ref>Villes et Villages Fleuris.</ref>.
Sports et loisirs
La ville est nationalement connue grâce à son club de football évoluant en Ligue 2 pour la saison 2018-2019 : le FC Sochaux-Montbéliard. Le club a passé 66 saisons en Ligue 1.
On trouve également à Montbéliard le stade Bonal, où évolue justement le FCSM.
La ville et sa salle de Modèle:Unité (Axone) sont candidates à l'organisation du championnat du monde de handball masculin 2017 qui se déroulera en France. Finalement, elles n'ont pas été retenues.
Vie associative
Modèle:Section à actualiser Montbéliard compte près de Modèle:Unité diverses (sport, loisirs, culture, solidarité, éducation, environnement…), dont Modèle:Unité d'anciens combattants.
Médias
Un seul journal de presse écrite est présent (L'Est républicain) après la disparition du journal Le Pays en 2013.
Un média internet existe depuis 2000 traitant exclusivement de l'actualité montbéliardaise<ref>ToutMontbeliard.com</ref>.
Les radios Chérie FM, Radio Star et France Bleu Belfort Montbéliard disposent de rédactions à Montbéliard.
En télévision, France 3 Franche-Comté a des bureaux à Montbéliard.
Cultes
Modèle:Article détaillé Montbéliard est une ville historiquement protestante (luthérienne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le temple Saint-Martin est d'ailleurs le plus ancien temple protestant en activité en France.
Modèle:Article détaillé Parmi les nombreuses communautés protestantes en activités dans le Pays de Montbéliard, on peut noter la présence mennonite depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette présence dans le pays de Montbéliard est liée à une protection du duc de Wurtemberg à la suite de la demande d'expulsion de tous les mennonites d'Alsace par le chancelier Voysin de La Noiraye (sous Louis XIV).
Le culte catholique est animé par le biais de la paroisse Saint Paul qui regroupe les anciennes paroisses de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Emplois
- Industrie automobile (usines Stellantis)
- Métallurgie
- La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie du Doubs.
Secteur primaire
Industrie
Commerce
Montbéliard, en 2012, dispose de Modèle:Nobr de commerce ouverts sur la commune.
Services
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Modèle:Article détaillé Montbéliard est classée ville d'art et d'histoire.
Monuments civils
- Le château des ducs de Wurtemberg : déjà présent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors simple place forte, il fut transformé et agrandi au fil des siècles (Tour Henriette en 1424, Tour Frédéric en 1572 et 1595, logis des gentilshommes au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Il abrite aujourd’hui entre autres le musée du Château des ducs de Wurtemberg, le musée d'archéologie et d'histoire naturelle de Montbéliard et le conservatoire de musique.
- Le musée Cuvier ou musée d'archéologie et d'histoire naturelle de Montbéliard du Château de Montbéliard
- Le musée du Château des ducs de Wurtemberg<ref>musée du Château</ref> et le musée Beurnier-Rossel présentent les aspects les plus intéressants de l'histoire de l'art propre au comté de Montbéliard. Ces musées présentent entre autres un aperçu des meubles de « style Montbéliard », d'une architecture unique en son genre qui reflète toute l'histoire du Pays et quelques meubles signés Couleru, célèbre ébéniste et enfant du pays. Une exceptionnelle collection (collection Jouffroy) de meubles de ce style est également visible au musée du château de Belvoir.
- La Pierre à poissons : monument médiéval qui servait d’étal pour le poisson les jours de marché. Guillaume Farel aurait utilisé cette table de pierre pour prêcher la réforme en 1524.
- Le Près-La-Rose : grand parc arboré de dix hectares et fleuri (plus de cent variétés) où l'on peut se promener et flâner sur les bords de l'Allan ou se perdre dans le labyrinthe végétal. On peut aussi y pratiquer le sport, avec un skate park. Pavillon des Sciences (Centre de culture scientifique, technique et industrielle), exposition et parc de jeux pour petits. Le parc accueille également une méridienne géante<ref>La méridienne géante du parc de Prés-la-Rose</ref> ainsi que plusieurs cadrans solaires<ref>Les cadrans solaires du parc de Prés-la-Rose</ref>
- L'Axone Montbéliard, salle de spectacle pouvant accueillir plus de Modèle:Unité.
- Port de plaisance au port du canal du Rhône au Rhin, avec capitainerie, location de bateaux et trente emplacements.
- Aérodrome de Montbéliard - Courcelles
Dans les proches environs :
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Château des ducs de Wurtemberg.
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Maisons du centre historique.
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Parc Près-la-Rose.
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Un square à Montbéliard.
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Les halles de Montbéliard.
Monuments religieux
- L'église Saint-Maimbœuf, rue Saint-Georges : construite entre 1850 et 1875, elle affirma le retour du catholicisme sur cette terre protestante.
- Le temple Saint-Martin, Place Saint-Martin : construit par l’architecte Schickhardt en 1601. Il est achevé en 1608 sur la demande du prince Frédéric. C'est le plus ancien édifice de France (en activité) affecté au culte de la réforme. Proportions parfaites, imposants pilastres toscans, larges baies surmontées de frontons triangulaires… Tout à l'extérieur du temple Saint-Martin évoque la Renaissance italienne.
- Le temple Saint-Georges, 35 faubourg de Besançon, construit à partir de 1674, sous les ordres du prince Georges II de Wurtemberg pour pallier l'afflux de fidèles.
- Synagogue de Montbéliard.
- Église Saints-Pierre-et-Paul, 32 rue Petit Chenois
- La chapelle Saint-Léon, 4 rue Comtesse Henriette
- Évangélique baptiste, 13 rue Jules Viette
- Évangélique mennonite, 3 route Grand Charmont
- Évangélique pentecôtiste, 12 rue du Parc
- Congrégation de l'armée du Salut, 12 rue de la Chapelle
- Salle du royaume des témoins de Jéhovah, 4 rue Jean Zay
- Église de Jésus-Christ des Saints Derniers Jours, 9 rue du Port
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Le temple Saint-Martin.
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Saint-Martin.
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L'église Saint-Maimbœuf.
Industries d'hier
- Brasserie de Montbéliard (bière ARLEN), fermée en 1930.
- Brasserie de Sochaux.
- Usine Schwander (bois)
- Usine Goguel (1850-1960)
- Filature Salher des Neufs-Moulins.
- Usines Marti et Roux (horlogerie)
- Filatures Bourcard
- Usine Peugeot (1910), puis le seul établissement qui subsiste aujourd'hui à Sochaux.
- Usine l'Épée (Ste Suzanne, 1839-1995)
- Construction mécanique Rossel (1902)
- Carrosserie Holliger-Leloup
- Fabrique de navettes Ferrand (1901).
Personnalitées liés à la ville
Le passé de Montbéliard, longtemps principauté indépendante au développement économique très fort, explique sans doute la richesse de la liste des personnalités liées à la ville.
Noblesse
- Renaud de Bourgogne (mort en 1321), comte de Montbéliard, il accorde les franchises et immunités aux bourgeois de la ville (1283)
- Henriette d'Orbe-Montfaucon (1387-1444), comtesse de Montbéliard
- [[Frédéric Ier de Wurtemberg (duc)|Frédéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Wurtemberg]] (1557-1608), duc de Wurtemberg et comte de Montbéliard
- David de Marlot (1593-1680), né à Montbéliard, a donné son nom au quartier de Marlot à la Haye, où il décédé après une brillante carrière au service des Provinces-Unies
- Sophie-Dorothée de Wurtemberg (1759-1828), épouse du tsar [[Paul Ier de Russie|Paul {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Russie]] (1776) et mère des tsars [[Nicolas Ier de Russie|Nicolas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] et [[Alexandre Ier de Russie|Alexandre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]
Ecclésiastiques
- Guillaume Farel (1489-1565), premier prédicateur de la Réforme à Montbéliard, qui aurait harangué les Montbéliardais depuis la pierre à poissons
- Pierre Toussain (1499-1573), organisateur de l'église luthérienne de Montbéliard
- Eugène et Émile Haag (1808-1868) et (1810-1865), théologiens protestants
- John Viénot (1859-1933) pasteur et historien
Ingénieurs et entrepreneurs
- Heinrich Schickhardt (1558-1635) né à Herrenberg, architecte, urbaniste, ingénieur militaire, durant le règne du prince Frédéric
- Jean-Pierre Peugeot (1734-1814), fondateur de la société Peugeot
- Pierre Lorillard (1742-1776), émigré aux États-Unis, fondateur de la Lorillard Tobacco Company, la plus ancienne entreprise américaine dans le secteur du tabac
- Frédéric Japy (1749-1812), né à Beaucourt, industrialisation de l'horlogerie
- Armand Peugeot (1849-1915), fondateur des automobiles et cycles Peugeot
- Frédéric Rossel (1871-1940), constructeur automobile du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est à l'origine de l'usine Peugeot de Sochaux
- Adolphe Kégresse (1879-1943), né à Héricourt, école d'industrie de Montbéliard, inventeur de la chenille souple
- Étienne Œhmichen (1884-1955), premier kilomètre en hélicoptère au monde en circuit fermé de Modèle:Unité à Arbouans, le 4 mai 1924
- Pierre Marti (1891-1938), sondage des profondeurs sous-marines et détection des sous-marins
- Maurice Deloraine (1898-1991), inventeur du système « Huff-Duff » sur la détection des torpilles
Militaires
- Joseph Frederick Wallet Desbarres (1721-1824), Académie militaire, conquête du Canada, précepteur de Cook et cofondateur de Sydney
- Le colonel Denfert-Rochereau (1823-1878), le « lion de Belfort », inhumé à Montbéliard avec sa belle-famille
- Jean Dagnaux (1891-1940), colonel de l’Armée de l’air, as de l’aviation française
- Jules André Peugeot (1893-1914), caporal de l’armée française, premier tué de la Grande Guerre
- Victor Harnisch (1905-1989), instituteur à Montbéliard, capitaine du Modèle:3e du régiment du Lomont en août 1944
- Robert Taurand, né le Modèle:Date- à Montbéliard, officier supérieur
Enseignants, universitaires et scientifiques
- Jean Bauhin né à Bâle (1541-1612), directeur des « Grands-Jardins », précurseur de la pomme de terre
- Gaspard Bauhin (1560-1624), frère de Jean Bauhin, naturaliste, réalise une classification naturelle des plantes
- Georges Frédéric Parrot (1767-1852), premier recteur élu de l'université de Tartu (Estonie)
- Georges Cuvier (1769-1832), paléontologue
- Frédéric Cuvier (1773-1838), frère de Georges Cuvier, zoologiste et physicien
- Louis Georges Duvernoy (1777-1855), médecin et zoologiste, professeur au Collège de France et au Muséum national d'histoire naturelle, membre libre de l'Académie des sciences
- Fanny Durbach (1823-1901) préceptrice de Piotr Ilitch Tchaïkovski
- Charles Louis Contejean (1824-1907), botaniste et naturaliste français
- Pierre-Henri Mouhot (1826-1861), explorateur et découvreur de la cité d'Angkor au Cambodge
- Lucien Quélet (1832-1899), naturaliste et mycologue
- Pierre-Henri Hugoniot (1851-1887), mathématicien, physicien. Théorie de Hugoniot sur la mécanique des fluides et onde de choc
- René Thom (1923-2002), mathématicien, médaille Fields 1958
- Jean Duvernoy (1916-2010), médiéviste et traducteur né à Montbéliard
- Bertrand Stern, né en 1948, philosophe
Personnalités politiques
- Pierre-Frédéric Dorian (1814-1873), ministre des Travaux publics, président du conseil général de la Loire, député de la Loire, maire d'Unieux
- Jules Viette (1843-1894) né à Blamont, député de Montbéliard puis ministre de l'Agriculture en 1889
- Lucien Tharradin (1904-1957), homme politique, résistant, maire de Montbéliard et sénateur du Doubs
- Georges Reverbori (1907-1992), responsable du mouvement de résistance Libération-Nord pour l’arrondissement de Montbéliard entre 1942 et 1945, conseiller municipal de la ville de 1945 à 1959 et sénateur du Doubs de 1946 à 1948
- Edgar Faure (1908-1988), élu député de Montbéliard en 1973 puis président de l'assemblée nationale
- André Boulloche (1915-1978), ingénieur, ministre puis député-maire de Montbéliard
- Robert Schwint (1928-2011), instituteur et homme politique, maire de Besançon et sénateur du Doubs
- Louis Souvet (1931-2020), ancien maire de Montbéliard et sénateur du Doubs
- Marcel Bonnot, né en 1946, ancien conseiller régional, maire de Rémondans-Vaivre et président de Pays de Montbéliard Agglomération, député du Doubs (UMP puis LR)
- Denis Sommer, né en 1957, député LREM du Doubs
- Jacques Hélias, né en 1949, ancien maire de Montbéliard
- Pierre Moscovici, né en 1957, ancien ministre, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, à la Fiscalité et à l'Union douanière au sein la commission Juncker à compter du Modèle:Date-. Premier président de la Cour des Comptes depuis le 3 juin 2020
- Dominique Voynet, née en 1958, médecin, femme politique, ancien ministre, ancien maire et sénateur de Montreuil (parti des Verts), inspecteur général des affaires sociales
- Frédéric Barbier, né en 1960, conseiller départemental et député PS du Doubs
Personnalités de l'humanitaire
- Louise Blazer (1891-1966), résistante, Juste parmi les nations
Artistes et artisans
- François Briot (~1545-1616), orfèvre, potier d'étain, graveur et maître de la monnaie du comte
- Adrienne d'Heur (environ 1585 – 1646) orfèvre, brûlée vive le 11 septembre 1646 pour sorcellerie
- Les Couleru, menuisiers-ébénistes
- Charles Duvernoy (1763-1845), clarinettiste, compositeur et pédagogue français
- Frédéric Duvernoy (1765-1838), corniste, compositeur et pédagogue français, frère du précédent
- Frédéric Bataille (1850-1946), poète, enseignant et mycologue
- Jules-Émile Zingg (1882-1942) né à Montbéliard, peintre paysagiste
- Armand Bloch (1866-1933) né à Montbéliard, sculpteur
- André Beucler (1898-1985) né en Russie, de souche montbéliardaise, résidant à Bondeval, écrivain, auteur du célèbre roman Gueule d'amour
- Francis Lopez (1916-1995), compositeur de musique
- Pierre Péchin (1947-2018), né à Montbéliard, humoriste
- Jean-Michel Maulpoix (né en 1952), poète et écrivain
- Marc Rolinet (né en 1952), architecte
- Michel Desvigne (né en 1958), paysagiste, lauréat du grand prix de l’urbanisme 2011
- Frank Darabont (né en 1959), réalisateur hollywoodien (réalisateur entre autres du film La Ligne verte)
- Danielle Pauly (née en 1959), accordéoniste
- David Diem (né en 1978), chanteur
- Lydie Jean-Dit-Pannel (née en 1968), artiste plasticienne
Sportifs
- Bernard Renault, né le Modèle:Date-, Kayakiste , champion de France, champion du Monde par équipe (1977) et champion d'Europe
- Stéphane Crucet, né le Modèle:Date-, joueur de football
- Stéphane Cassard, né le Modèle:Date-, joueur de football
- Gharib Amzine, né le Modèle:Date-, joueur de football
- Pierre-Alain Frau, né en 1980, joueur de football
- Romain Hamouma, né en 1987, joueur de football
- Aurélie Chaboudez, née en 1993, athlète spécialiste du 400 mètres haies et des épreuves combinées
Patrimoine culturel
Gastronomie
- Montbéliard a donné son nom à la saucisse de Montbéliard, souvent servie dans les potées ou avec un accompagnement de lentilles. Cette saucisse fumée pendant dix heures dans un tuyé prend son essor au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (compagnons du Boitchu). On trouve des traces de son existence en Modèle:Nobr La « saucisse de Montbéliard » est protégée. Les producteurs doivent suivre un cahier des charges strict pour sa fabrication (les porcs dont elle provient doivent avoir été engraissés au petit lait des fromageries, elle doit être embossée en boyau naturel d'au moins Modèle:Unité de diamètre, épicée au cumin et fumée au bois provenant de résineux). Depuis le Modèle:Date-, ses caractéristiques essentielles sont préservées par l'IGP (Indication Géographique Protégée). Seuls les fabricants du Doubs, de la Haute-Saône, du Territoire de Belfort et du Jura sont habilités à la produire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La saucisse de Montbéliard est utilisée dans la préparation de la choucroute d'Alsace.
On peut également la servir avec de la cancoillotte chaude et du rösti ou fraîche cuite en papillote.
- Le « Petit salé aux lentilles ».
- Le « Tutsché » ou gâteau de fête.
- La « friture de carpe », tradition partagée avec le territoire de Belfort et le Sundgau.
La ville a donné son nom à une race de vache laitière, la montbéliarde. Présentée la première fois en 1872, la race fut reconnue officiellement en 1889. Anecdote : avant la guerre de 1870, la vache s'appelait « l'Alsacienne ». Elle ne se vendait plus sur le marché français car elle portait le nom d'une province perdue annexée à l'Allemagne. Les éleveurs anabaptistes de l'époque se sont souvenus que leurs ancêtres avaient été bien accueillis par le prince Léopold-Eberhard de Wurtemberg du temps de leur exode au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le Pays. C'est ainsi qu'après la guerre, ils l'appelèrent la « Montbéliarde ».
La pomme de terre, destinée au bétail, fut aussi consommée par la population de la région, pour raison de famine. Ce tubercule fut introduit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Jean Bauhin et son frère Gaspard dans le pays de Montbéliard, un siècle avant que Antoine Parmentier ne la « découvre » en 1771.
Le mobilier de style montbéliardais
Lié au duché du Wurtemberg et à la religion luthérienne du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}, le pays de Montbéliard a développé son propre style de meubles (renaissance germanique dit « meuble protestant »), très différent du style franc-comtois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Ensemble des deux corps.
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Détail des godrons.
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Grive et grappes de raisin.
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Détail d'une poignée.
Ce style se caractérise en un meuble (principalement armoire ou buffet (appelé aussi « 4 portes » localement) composé de deux corps juxtaposés et identiques. Le plus remarquable, et probablement unique en France, est la présence de poignées de chaque côté de la partie haute et basse, pour un déplacement aisé. À l'origine, le meuble était composé de deux coffres mis l'un sur l'autre, les poignées étaient très utiles pour déménager rapidement chaque élément lors des guerres et invasions très fréquentes du comté de Montbéliard à une certaine époque. Les « coffres » étaient ainsi transportés à l'abri dans les forêts ou les grottes de la région.
Les bois utilisés étaient le chêne, le noyer (pour les meubles les plus riches), mais aussi les arbres fruitiers (pommier, poirier, cerisier, merisier…) plus aisés à sculpter. Les sculptures se composent, sur le fronton, de godron, de grives, de grappes de raisin. Les ferrures sont très travaillées et les poignées sont en acier forgé. L'assemblage est toujours réalisé par chevillage et ne comportait aucun clou. Les meubles les plus riches comportaient des colonnes torsadées pleines ou évidées. Le fond était toujours en bois de sapin.
Une très belle collection se trouve au musée Jouffroy du château de Belvoir, ainsi qu'au musée du château et au musée Beurnier à Montbéliard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une exceptionnelle collection se trouveraitModèle:Citation nécessaire dans une des salles du palais des tsars de Saint-Pétersbourg. Ces meubles furent apportés en Russie par une des descendantes des Wurtemberg, la princesse Sophie-Dorothée de Wurtemberg qui épousa en 1776 le grand-duc Paul (famille des Romanov), devint tsarine sous le nom de Maria-Féodorovna. Le couple eut dix enfants, dont Nicolas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} et Alexandre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, tsars de Russie.
Héraldique
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Ancien blason de Montbéliard (1470)<ref group="Note">Les deux bars adossés sont les armes parlantes adoptées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les successeurs de Sophie de Bar et de Louis de Montbéliard. Cf Modèle:Ouvrage.</ref>.
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Ancien blason de Montbéliard (1825).
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Blason de la famille de Wurtemberg.
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Armoiries de la ville<ref group="Note">À la croix d'argent chargée d'une étoile d'azur à six rais et cantonnée au premier et au quatrième d'or à trois demi-ramures de cerf de sable en pal, au deuxième et au troisième de gueules à deux bars adossés d'or.</ref>.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes du Doubs
- Histoire de Montbéliard
- Gare de Montbéliard
- Principauté de Montbéliard
- Université de technologie de Belfort-Montbéliard
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Site de la mairie
- Site officiel de pays de Montbéliard Agglomération
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région la Franche-Comté
- Inventaires et protections réglementaires de l'environnement Région Franche-Comté
- Liste des espèces recensées