3e régiment d'artillerie (France)
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Titre mis en forme Modèle:Homon Modèle:Infobox Unité militaire Le Modèle:3e d'artillerie (Modèle:3e RA) (également appelé 3e régiment d'artillerie à pied) est un régiment d'artillerie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Besançon artillerie un régiment français d'Ancien Régime.
Création et différentes dénominations
- 1791 : Modèle:3e d'artillerie
- 1794 : Modèle:3e d'artillerie à pied
- 1815 : Licencié
- 1816 : Régiment de Valence
- 1820 : Modèle:3e d'artillerie à pied
- 1829 : Modèle:3e d'artillerie
- 1854 : Modèle:3e d'artillerie à pied
- 1867 : Modèle:3e d'artillerie monté
- 1872 : Modèle:3e d'artillerie
- Modèle:Date : Modèle:3e d'artillerie de campagne
Colonels et chefs de corps
- Modèle:Date : Jean Baptiste Marie Fayard de Sinceny
- Modèle:Date : Charles Morard de La Bayette de Galles (*)
- Modèle:Date : N. de Boubers
- Modèle:Date : N. de Bellencontre
- Modèle:Date : Jean-Baptiste Lobréau
- Modèle:Date : François Louis Bouchu
- Modèle:Date : Guido Joseph de Ritiis Ricci
- Modèle:Date : Jean Baptiste Nicolas Schouller<ref>Jean-Baptiste-Nicolas SCHOULLER (1779-1853)</ref>
- Modèle:Date : Victor Abel baron Dessalles
- Modèle:Date : Georges Poirel
- Modèle:Date : Joseph Félix Leblanc de La Combe
- Modèle:Date : Jean baron Pache
- Modèle:Date : François Ignace Delort de La Flotte
- Modèle:Date : Michel Christophe Jean Le Boul
- Modèle:Date : Marie Joseph Maurice de La Coste du Vivier<ref>Marie, Joseph, Maurice de La Coste du Vivier</ref>
- Modèle:Date : Paul Pierre Savoye
- Modèle:Date : Philippe Gustave Voysin de Gartempe
- 1854 : François Braive
- Modèle:Date : Eugène Catherine de Beurmann
- Modèle:Date : Jean-François Le Secq de Crépy
- Modèle:Date : Félix Hyppolyte Gresset
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- 1903/1907 : colonel Prosper Péchot (inventeur de la voie 60)
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- 23/06/1914 - 18/10/1914 : Colonel Léonce Marie Lebrun
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- 1970/1973 : colonel Lamort
- 1973/1975 : Colonel Daniel Clédière
- 1975/1977 : colonel Libourel
- 1977/1979 : colonel Lemaire
- 1979/1981 : colonel Martinie
- 1981/1983 : colonel Lejehan
- 1983/1985: colonel Buisine
- 1988/1989 : Colonel Guiochon
- 1989/1991 : Colonel Hasselmann
- 1992/1993 : Colonel Perrin
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Historique des garnisons, combats et batailles du Modèle:3e RA
Ancien Régime
Guerres de la Révolution et de l'Empire
La Révolution supprime les dénominations de l'ancien régime, les régiments sont numérotés. Le no 3 est attribué au régiment, en fonction de son ancienneté.
Devenu Modèle:3e d'artillerie l'ancien régiment de Besançon artillerie, quitte, le Modèle:Date, Douai pour se rendre à La Fère, à cause de quelques troubles dans lesquels un certain nombre de canonniers et de soldats du régiment de Vintimille s'étaient compromis.
En 1792, le régiment est partagé entre les places de la frontière de Flandre et les armées du Nord et de la Moselle. Cette même année, il forme sa Modèle:21e qui était commandée par le capitaine Hanicque.
Les compagnies du Modèle:3e d'artillerie se distinguèrent aux défenses de Lille en 1792 et de Valenciennes en 1793, et prirent part aux conquêtes de la Belgique et à celle de la Hollande. Quelques-unes se trouvèrent à Valmy, à Jemmapes, à Kayserslautern, et aux sièges de Lyon et d'Anvers.
Le dépôt, qui s'était retiré à Valenciennes, après la bataille de Neerwinden, fut compris dans la capitulation de cette place, et alla d'abord s'établir à La Fère pour revenir bientôt à Douai, d'où il alla à Auxonne après la paix de Bâle.
Par décret du Modèle:Date républicaine créant le 3e régiment d'artillerie à cheval, le régiment prend alors la dénomination de « Modèle:3e ».
En 1796, le Modèle:3e fourni, quelques compagnies à l'armée d'Italie et d'autres à l'armée d'Angleterre. La plupart de ces dernières passèrent successivement aux colonies, ce qui éloigna le régiment du service de la Grande Armée. Son dépôt avait été placé, en 1801, à Toulouse, et il y resta jusqu'à la fin de l'Empire, fournissant aux besoins des armées d'Espagne et de Portugal et des côtes et des îles de l'Océan depuis Brest jusqu'à Bayonne et de celles de la Méditerranée.
- 1799
Le Modèle:3e RAP participe ensuite à la plupart des campagnes du Premier EmpireModèle:Ref nec. Il s'illustre à Austerlitz en 1805.
Quelques compagnies servaient en 1806 en Italie et dans le royaume de Naples et d'autres étaient en Allemagne
En 1807, une partie du régiment se trouve à la bataille d'Eylau.
Vint enfin la guerre d'Espagne, à partir de 1808, dont le régiment porta le principal poids en ce qui regarde l'artillerie. Trois de ses compagnies furent englobées dans le désastre de Bailén. Cinq étaient attachées au de l'armée d'Espagne. Dix compagnies servaient à l'armée de Portugal et participèrent à la bataille de Vimeiro.
Il s'illustre au siège Saragosse.
Voici quel était l'emplacement des fractions du corps au Modèle:Date , au moment où se préparait la campagne de Russie : Modèle:Colonnes
Les compagnies stationnaires dans les Pays-Bas ont fait les campagnes de Russie et de Saxe. Du 16 au 19 octobre elles combattirent à la bataille de Leipzig. Conformément au décret du Modèle:Date, le régiment avait été porté à 28 compagnies, comme les autres. La Modèle:23e avait été faite prisonnière près de Dresde.
Le Modèle:Date, le dépôt, sur l'ordre du maréchal Soult, s'était transporté de Toulouse à Carcassonne. Revenu à Toulouse après la capitulation de Paris, le régiment y est réorganisé le Modèle:Date par le général Tirlet.
Au moment du retour de l'Île d'Elbe, quelques compagnies furent envoyées à l'armée que le duc d'Angoulême essayait d'organiser sur le Rhône pour barrer le passage à l'Empereur. Elles firent ce que fit le reste de l'armée; elles se rallièrent à Napoléon.
Le Modèle:3e n'a pris aucune part à la campagne de Belgique. Les compagnies étaient ainsi placées , à la date du Modèle:Date :
Modèle:Colonnes
Les Modèle:11e et Modèle:13e repassèrent la Loire avec l'armée de Waterloo et vinrent s'établir à Limoges.
La partie principale du Modèle:3e est licencié à Toulouse le Modèle:Date par le général Bouchu. Les autres compagnies le furent à leur tour, en tenant compte du service des places. Les dernières compagnies vécurent jusqu'au Modèle:Date.
De 1816 à 1852
Le dépôt placé sous les ordres du commandant Ocher de Beaupré<ref>qui deviendra général</ref>, s'était transporté en Modèle:Date de Toulouse à Valence.
C'est là qu'a été formé immédiatement le nouveau « Modèle:3e », sous le titre de « régiment de Valence ». Il eut pour fonds le dépôt et 2 compagnies et demie de l'ancien Modèle:3e, et reçut les anciens canonniers des départements des Basses-Alpes, des Hautes-Alpes, du Var, de la Drôme et de l'Isère.
En 1820 le « régiment de Valence » prend le nom de « Modèle:3e ».
En 1821, il est en garnison à Strasbourg, puis à La Fère en 1823, et à Metz en 1826.
En 1829, à Metz, il prend le nom de Modèle:3e en recevant les Modèle:4e, Modèle:5e et Modèle:6e du [[4e régiment d'artillerie à cheval|Modèle:4e]] et en versant ses quatre dernières compagnies au [[9e régiment d'artillerie|Modèle:9e de nouvelle formation]].
En 1830, il est en garnison à Rennes puis à Strasbourg en 1832.
Au début de 1834, il cède trois de ses batteries qui vont concourir à Bourges à la formation du [[12e régiment d'artillerie|Modèle:12e]].
Il se trouve en poste à La Fère en 1838, à Vincennes en 1842, à Metz en 1844, à Valence en 1848 et à Toulouse en 1852.
Second Empire
Il était encore à Metz en 1854, lorsqu'il fut atteint par la fâcheuse organisation qui marque cette année. Par des motifs absolument incompréhensibles, les vieilles traditions ont été brisées. La plupart des régiments changèrent de numéros, et le Modèle:3e perdit le rang qu'il possédait depuis si longtemps. Il devint le [[8e régiment d'artillerie|Modèle:8e]].
L'organisation du Modèle:Date, forme le Modèle:3e avec l'état-major et 4 batteries du [[6e régiment d'artillerie (France)|Modèle:6e]], 4 batteries à pied du [[1er régiment d'artillerie (France)|Modèle:1er]] et 4 batteries à pied du [[14e régiment d'artillerie|Modèle:14e]].
Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Modèle:3e RA embarque pour l'Algérie. En 1854 et 1855, il est en Crimée à Sébastopol. Puis en 1859, il participe à la victoire des troupes franco-piémontaises à Solférino.
Comme les autres régiments d'artillerie à pied, il est redevenu régiment mixte en 1866 et 1867.
De 1862 à 1867, il s'illustre dans l'expédition du Mexique en particulier lors de la bataille de Mazatlan en 1866<ref>[Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)]</ref>.
En 1870, Modèle:Unité sont engagées sur le sol national contre les Allemands, dans l'armée du Rhin. Après la capture de l'armée impériale, une partie des batteries qui n'avaient pas été engagées participent à la défense de Paris et se trouvent engagées aux batailles et combats de Chatillon, de La Malmaison, de Champigny, du Bourget, de Buzenval et de Montretout.
Une autre partie engagée avec la 1re armée de la Loire participe aux batailles d'Artenay, de Coulmiers, de Ladon, de Beaune-la-Rolande, de Chevilly et d'Orléans<ref>Louis d'Aurelle de Paladines : La première armée de la Loire, par le général d'Aurelle de Paladine. (21 décembre 1871.)</ref>.
Une troisième partie engagée dans la 2e armée de la Loire participe aux batailles de Patay et du Mans.
Une dernière partie affectée à l'armée de l'Est est engagées aux batailles de Villersexel (Modèle:18e) et d'Héricourt.
De 1871 à 1914
En 1871, une partie du régiment est envoyé en Algérie.
En 1872, il garde son état-major, son dépôt et 8 de ses batteries et il reçoit une batterie à cheval du 18e régiment d'artillerie et une batterie à cheval du 19e régiment d'artillerie. Il cède en échange 7 batteries montées au 19e régiment d'artillerie, une batterie montée au 24e régiment d'artillerie, et 3 batteries au 29e régiment d'artillerie.
L'année suivante, il fait partie de la 16e brigade d'artillerie, et reçoit une batterie du 9e régiment d'artillerie et verse 3 batteries au 37e régiment d'artillerie de nouvelle formation.
Fin 1873 c'est Castres qui accueille le Modèle:3e RA pour Modèle:Unité.
En 1881, il participe à la campagne de Tunisie
Première Guerre mondiale
Le Modèle:3e d'artillerie de campagne est mobilisé à Carcassonne<ref name="Hirschauer">Modèle:Chapitre</ref>.
Affectation : Modèle:16e, artillerie de la [[32e division d'infanterie (France)|Modèle:32e]].
Composition : 3 groupes de 9 batteries de 75 (36 canons).
1914
Équipé du fameux canon de 75 mm modèle 1897, il part de Carcassonne le Modèle:Date- au sein de la [[32e division d'infanterie (France)|Modèle:32e DI]]
- 28 août au 8 septembre 1914 : siège de Maubeuge
- Du Modèle:Date au Modèle:Date : première bataille d'Ypres. Entre Dikkebus et Wytschaete, le régiment tient sa position pendant 66 jours sous le froid, la pluie persistante et le feu de l'artillerie lourde allemande avant d'être relevé par un régiment britannique<ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 6.</ref>.
1915
- mars - juin : première bataille de Champagne. Les 6 et 7 mars, avec la [[60e division d'infanterie (France)|Modèle:60e division d'infanterie]], il participe à la prise du bois Sabot<ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 7-8.</ref>. Il participe aux contre-attaques françaises entre Flirey et Apremont<ref name="ALain">D'après Alain, Souvenirs de Guerre, éd. Gallimard.</ref>. Du 25 septembre au 6 octobre, il participe à la préparation d'artillerie de l'offensive française vers Saint-Jean-sur-Tourbe et Malmy<ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 9-10.</ref>. Le 30 octobre, le régiment subit le feu massif d'une contre-attaque allemande utilisant des obus à gaz ; plusieurs pièces sont détruites ; les batteries françaises ripostent jusqu'à épuisement de leurs munitions<ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 11-12.</ref>. Des tirs sporadiques se poursuivent jusqu'au début de janvier 1916 où le régiment est envoyé pour réorganisation et entraînement au camp de Ville-en-Tardenois<ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 12-13.</ref>.
1916
Du 14 août au 13 septembre, le régiment s'illustre à Verdun dans le secteur de Fleury et Thiaumont. Les batteries tirent plus de Modèle:Nombre coups par jour. Les hommes sont épuisés par le manque de sommeil et le ravitaillement ne peut arriver que sous le couvert de la nuit<ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 13-15.</ref>. Après quelques jours de repos, à partir du 25 septembre, le régiment est en position dans l'Argonne ; la pluie, la boue et les tirs sporadiques rendent le séjour pénible<ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 15.</ref>,<ref>Témoignage d'un jeune officier (Claude Guillermet) in "Barrage sur Verdun" /Emmanuel Mère ; Ed MMIX, à partir de lettres envoyées à ses parents (1916/18).</ref>.
1917
À partir du 17 janvier, le régiment, avec la [[32e division d'infanterie (France)|Modèle:32e division d'infanterie]], est positionné dans le secteur du Mort-Homme par un froid atteignant -20°C. Le 18 mars, il subit une attaque allemande avec obus à gaz suivie d'une contre-attaque française les jours suivants. Les canons de 75 français ripostent de leur mieux au tir des 210 allemands. Le 26 juin, alors que le régiment devait être relevé le jour même, une attaque allemande l'oblige à rester sur place<ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 15-17.</ref>.
Du 17 juillet au 20 août, le régiment participe à la contre-offensive française devant Verdun : il faut déplacer les batteries à bras, malgré des tirs ennemis continuels utilisant l'ypérite, sur un terrain défoncé par les combats précédents. Le 12 octobre, le régiment est relevé après 14 mois de combat incessant. Il part au repos à Vesoul<ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 17-20.</ref>.
Du 5 au 28 novembre, il est envoyé à de nouveaux combats au nord d'Altkirch avant un repos à Belfort et un entraînement au tir à Bavilliers<ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 20-21.</ref>.
1918
En février, au sud de Thann, la division mène une forte reconnaissance, soutenue par l'artillerie, pour sonder les préparatifs allemands à la veille de l'offensive du Printemps. L'artillerie allemande riposte vigoureusement : la Modèle:1re et la Modèle:3e batterie du régiment subissent de lourdes pertes<ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 21.</ref>.
Le 25 mars, le régiment reçoit son ordre de transfert. Il est confronté à l'offensive allemande en Picardie. En avril et mai, il combat dans le secteur du mont Kemmel <ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 22-25.</ref>.
Du 26 mai au 20 août, le régiment tient un secteur au nord de Nancy. Dans la nuit du 20 au 21 août, il est transporté par voie ferrée à Compiègne d'où, en plusieurs marches de nuit, il traverse la forêt de Villers-Cotterêts. Les chevaux de trait font plusieurs dizaines de kilomètres pour acheminer les pièces pour l'offensive prévue au matin du 27 août ; un tir de barrage allemand oblige à la reporter au 28 août. L'offensive française de Picardie permet de reprendre Coucy-le-Château le 7 septembre et de repousser l'ennemi jusqu'à la forêt de Saint-Gobain au début d'octobre. Du 12 octobre au 7 novembre, les Français progressent le long de la Serre, sous les tirs d'obus explosifs et à gaz, sur un terrain rendu difficile par les inondations, abattis d'arbres et démolition de villages<ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 26-28.</ref>.
À partir du 5 novembre, l'ennemi décroche et le régiment avance au nord de Vervins sur un terrain défoncé : il faut 22 heures pour progresser d'un peu moins de 20 kilomètres. Le 7 novembre, il franchit le Thon sur une passerelle improvisée. Le 10 novembre, il est à Brognon et déploie ses batteries pour bombarder les lignes ennemies autour de Signy-le-Petit ; il continue les tirs pendant la nuit sur les Allemands en retraite. Le Modèle:Date à 7h, il reçoit la nouvelle de l'armistice qui entrera en vigueur dans la journée : il n'en continue pas moins son avance. À 10h30, son avant-garde franchit la frontière belge à Cul-des-Sarts et, à 10h46, il tire ses derniers coups de canon sur les colonnes allemandes<ref>Historique du 3e régiment d'artillerie 1914-1919, p. 28-30.</ref>.
Entre-deux-guerres
Modèle:Article connexe De retour à Carcassonne en 1919Modèle:Ref sou, le Modèle:3e régiment d'artillerie de campagne est dissous le Modèle:Date-<ref name="Hirschauer" />. Ses éléments rejoignent le [[56e régiment d'artillerie|Modèle:56e d'artillerie divisionnaire]] à Montpellier et Castres<ref>Modèle:Article</ref>.
Seconde Guerre mondiale
Modèle:Section à wikifier Le Modèle:3e d'artillerie divisionnaire est recréé le Modèle:Date- par le centre mobilisateur d'artillerie no 16 (Castres et Montpellier). Constitué d'une batterie hors-rang, de trois groupes de canons de 75 et d'une batterie divisionnaire antichar, il appartient à la [[32e division d'infanterie (France)|Modèle:32e d'infanterie]] <ref>Modèle:Lien web</ref>.
Durant la « drôle de guerre », le régiment est en réserve à Cambrai. À la suite de l'offensive du 10 mai 1940, il défend la poche de Dunkerque puis est dissous. Plus précisément, en casernement à Castres, au moment de la mobilisation de Modèle:Date-, le régiment est ensuite dirigé sur Boulay en Moselle, jusqu'à Noël 1939. Puis il est dirigé vers la région de Cambrai, plus exactement Villers-Plouich où une partie de la troupe passe l'hiver dans la ferme Forez. Le Modèle:Date-, le régiment passe la frontière belge pour défendre Nivelles. Débordé par les attaques de l'aviation allemande, il se replie vers Dunkerque. Une grande partie de la troupe sera évacuée par les Anglais le Modèle:Date- en direction de Douvres. La troupe est ensuite acheminée par train jusqu'à Plymouth puis réembarquée à destination de Brest. Elle revient immédiatement en position de combattre dans la région de Lisieux. La guerre se termine lorsque les hommes sont à Saint Julien le Faucon, près de Lisieux. Ils sont alors évacués vers les Pyrénées Atlantiques puis démobilisés pendant l'été 1940. Témoignage d'un soldat ayant appartenu à ce régiment.
D'après le journal tenu par le brigadier de la Modèle:2e de la Modèle:1re du Modèle:3e RAD, les étapes ont été les suivantesModèle:Ref nec: - Modèle:Date- : mobilisation à Castres - 13-Modèle:Date- : embarquement et départ en train - Modèle:Date- : arrivée à Girauvoisin (Meuse). Etape de marche jusqu'à Mécrin - Modèle:Date- : Jaulny - Modèle:Date- : Pommérieux - Modèle:Date- : Alemont (Moselle) - Modèle:Date- : Colligny puis Piblange - Modèle:Date- : Sainte Barbe (2 batailles aériennes) - Modèle:Date- : Vry - Modèle:Date- : relève de la Modèle:2e à Remelfang - Modèle:Date- : retour à Vry - Modèle:Date- : Piblange puis Noisseville - Modèle:Date- : Marly - Modèle:Date- : Waville - Modèle:Date- : Rembercourt - Modèle:Date- : Essey - embarquement dans le train pour Marcoing (Nord) - Modèle:Date- : Marcoing puis Metz-en-Couture (Pas de Calais) - Modèle:Date- : Gouzeaucourt ... - Modèle:Date- : Bourlon - Modèle:Date- : Demicourt - Modèle:Date- : Cambrai (embarquement en train) - Modèle:Date- : arrivée à Manage (Belgique) - 14-Modèle:Date- : Ecaussines et Marche-lez-Ecaussines - 15-16-Modèle:Date-...: attaque puis, sous la pression de l'ennemi, repli des troupes françaises (forêt de Raisme, forêt de Marchiennes, Nomain, etc. puis Lille et enfin Dunkerque) - Modèle:Date- : traversée jusqu'à Douvres puis transfert vers Tidworth - Modèle:Date- : Southampton - embarquement pour Cherbourg - Modèle:Date- : Lisieux puis Saint-Pierre-de-Mailloc - Modèle:Date- : Saint-Julien-le-Faucon - Modèle:Date- : Damblainville - Modèle:Date- : départ en train pour Tarbes puis Nay - Modèle:Date- : Bordères - Modèle:Date- : armistice.
De 1945 à nos jours
Le Modèle:3e réapparaît au moment de la guerre d'Algérie, armé du 105 HM2. Il change d'appellation pour devenir le Modèle:620e d'armes spéciales avant d'être de nouveau dissous en Modèle:Date-.
Le Modèle:Date-, le Modèle:3e reçoit à nouveau son étendard. Durant trois ans, les canonniers du 3 vont mettre en œuvre les rampes de missiles Honest John à Carpiquet en Normandie.
En 1972, il est le premier à servir à Mailly-le-Camp en Champagne, le système d'arme nucléaire tactique Pluton. Le Modèle:Date-, le régiment est opérationnel. Il tire son premier missile le Modèle:Date- à Biscarosse.
Avec le retrait du Pluton, il est dissous le Modèle:Date-, devenant ainsi le premier et le dernier régiment nucléaire Pluton. Créé le Modèle:Date- à Mailly-le-Camp, le Centre d’Entraînement des Postes de Commandement (CEPC) reçoit le Modèle:Date- la dénomination de Centre d’Entraînement des Postes de Commandement-3e Régiment d’Artillerie, ainsi que la garde de son étendard, rétablissant ainsi la filiation directe avec le 3e régiment d’artillerie. Le Modèle:Date-, le CEPC-3e RA fusionne avec la Commission Nationale de Contrôle Interarmes (CNCIA) et devient le CECPC-3e RA.
-
Une batterie du Modèle:3e d'artillerie défilant au camp de Mailly en 1989.
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Lance-missile Pluton sur châssis AMX 30.
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Insigne régimentaire du Modèle:3e Régiment d’Artillerie, Détachement de Sécurité Cynophile.
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Insigne régimentaire du Modèle:3e Régiment d’Artillerie, Batterie de Soutien et Tir Nucléaire.
Partie confuse a réintroduire dans les articles adéquats
- 1793 : chef de brigade Charles Louis Didier Songis l'Aîné (**)
- 1793 : chef de brigade André de Bellemontre (*)
- 1794 : chef de brigade Jean Baptiste Lobréau (*)
- 1795 : chef de brigade Jean Barthélemot de Sorbier (**)
- 1801 : colonel Alexandre-Pierre Navelet de La Massonnière (*)
- 1805 : colonel François Louis Bouchu (**)
- 1852-1854 : Colonel Antoine Chautan de Vercly
Modèle:3e Régiment d’Artillerie à Cheval
Le Modèle:Date-, le Modèle:3e Régiment d’Artillerie à Cheval est à Austerlitz. Puis, il participe aux campagnes de Prusse et de Pologne.
Trois compagnies sont dirigées en 1808 en Espagne (Saragosse 1809Modèle:Ref nec) pendant que l'autre moitié du régiment contribue aux victoires française à Essling et à Wagram.
La campagne de Russie sonne le glas de l'Empire. C'est sur le sol national qu'il faut désormais se battre.
À la suite des Cent-Jours le régiment est licencié.
Le Modèle:Date-, le Modèle:3e d’artillerie à cheval est recréé à Metz avant de s'installer à Toulouse en 1824.
Les Modèle:3e d’artillerie à pied et Modèle:3e d’artillerie à cheval sont dissous pour renaître sous une seule entité à Besançon qui prend le soin de conserver les traditions de ses deux filiationsModèle:Refnec
Les Modèle:3e d’artillerie à pied et Modèle:3e d’artillerie à cheval sont dissous pour renaître sous une seule entité à Besançon qui prend le soin de conserver les traditions de ses deux filiationsModèle:Refnec
- 1828-1833 : participation à l’expédition de Morée pour soutenir les insurgés grecs lors de la guerre d'indépendance grecque.
En 1849, il fait partie du corps expéditionnaire de la Méditerranée envoyé combattre la République romaine et participe au siège de Rome
Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision Modèle:N° du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, Modèle:N°, 9 novembre 2007</ref> :
Fichier:3e régiment d'artillerie (France)-drapeau.svg
(*) Bataille portée a l'étendard du régiment.
Devise
- Devise de la Sainte Barbe : "A la Sainte Barbe, Vive la bombarde"
Décorations
La cravate de l'étendard régimentaire est décorée de la croix de guerre 1914-1918 :
Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918<ref name="Hirschauer" />.
Personnages célèbres ayant servi au Modèle:3e d'Artillerie
- Alain (philosophe)<ref>Cf. T. Leterre, Alain, le premier intellectuel, Paris, éd. Stock, coll. « biographies » (2006), Modèle:P..</ref>
- Jean Devé, Compagnon de la Libération
- Antoine Alexandre Hanicque, alors capitaine commandant la Modèle:21e.
- Théodore Charles de Hédouville (1767-1846), militaire et diplomate français des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXIX
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}, lieutenant au régiment de Grenoble en 1785 ;
- Jean Gaspard Hulot de Collart (1780-1854), alors lieutenant en second
- Lieutenant général Ducos de La Hitte (capitaine en premier au Modèle:3e d'Artillerie vers 1813-1814)
- Guillaume Stanislas Marey-Monge (1796-1863), comte de Péluse, général et homme politique français du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, lieutenant (1826).
Sources et bibliographie
- Henri Kauffert : Historique de l'artillerie française
- Louis Susane : Histoire de l'artillerie Française
- Historique du 3e Régiment d’Artillerie sur Bas'Art
- Historique du Modèle:3e régiment d'artillerie 1914-1919 sur Gallica
- Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900)
- Modèle:Ouvrage