Acheux-en-Vimeu
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Acheux-en-Vimeu est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Acheux-en-Vimeu est un village rural picard situé, comme son nom l'indique, dans le Vimeu, à Modèle:Unité au sud-ouest d'Abbeville, à Modèle:Unité du littoral de la Manche, à Modèle:Unité au nord-ouest d'Amiens et à Modèle:Unité au nord-est de Rouen.
Depuis Modèle:Date-, la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime<ref>Modèle:Article.</ref>.
La commune est tangentée par le tracé initial de l'ancienne RN 25 (actuelle RD 925) et est facilement accessible depuis l'autoroute A28. Le village est traversé par les routes départementales 80 (axe Tours-en-Vimeu - Arrest) et 65 (axe Aigneville - Saigneville), cette dernière dans le hameau de Frireulles
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars Modèle:N° (Vismes - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, les jours du marché d'Abbeville, le mercredi et le samedi<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Acheux-en-Vimeu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,3 %), prairies (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), zones urbanisées (2,5 %), forêts (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Hameaux et écarts
La commune d'Acheux-en-Vimeu a un territoire qui s'étire vers le nord pour inclure trois hameaux :
- Frireulles, dont l'église (ou la chapelle) est pourvue d'un modeste clocher-mur ou campenard ;
- Frière ;
- Zoteux, au fond d'un bois.
Toponymie
Acheux-en-Vimeu est attesté sous les formes Asseium et Aisseu en 1146, Asseu en 1186, Aissieu en 1244 et 1290, Aysseu en 1301<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Modèle:Autres projets
Dauzat et Rostaing suggèrent le latin apiosum (comprendre son reflex roman) « lieu planté d’aches », des plantes aux fleurs blanches parentes de la carotte sauvage<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>.
Le Vimeu est une région naturelle de France, située dans l'ouest de la Picardie et délimitée par deux vallées, celle de la Bresle au sud et celle de la Somme au nord.
Zoteux (Les Auteux 1230 , Altaria 1243, Les Autieus 1273<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 429 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]</ref>) résulte de l'altération d’autel (par aphérèse et agglutination de l'article défini pluriel), mot que l'on retrouve dans de nombreux Les Authieux de Normandie.
Histoire
Préhistoire
De nombreux vestiges paléolithiques ou néolithiques (haches de silex, pointes de flèches, percuteurs), retrouvés sur le territoire de la commune, notamment sur le plateau derrière le bois de Zoteux, prouvent l'implantation très ancienne des hommes sur ce territoire riche en silex.
Antiquité
Plusieurs villas gallo-romaines ont été détectées par archéologie aérienne, l'une d'entre elles se situait entre la vallée de Frireulle et les « Grands Riots »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Moyen Âge
À la limite du territoire de Frières et de Miannay, on peut encore admirer ce qui ressemble à une croix de délimitation du finage d'une grande villa carolingienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette croix a été reproduite en aquarelle dans la collection Prarond consultable à la bibliothèque municipale d'Abbeville.
Selon certains auteurs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Acheux-en-Vimeu serait la patrie de Pierre l'Ermite (1050-115), religieux qui prêcha la première croisade<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Il convient peut-être cependant de prendre des précautions avec cette affirmation qui ne repose que sur une démonstration toponymique.
D'après le chroniqueur Jean Le Bel, les troupes d’Modèle:Souverain2 seraient parties pour la bataille de Crécy le Modèle:Date-, depuis Acheux-en-Vimeu. Elles campent là et ravagent alors le pays de Vimeu<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Époque moderne
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le meunier d'Acheux, Jean Martel, ainsi que le meunier de Feuquières, Nicolas le Mangnier, sont invités par la municipalité d'Amiens à faire part de leur expertise en matière d'engrenages pour la construction de moulins à vent sur les remparts de la ville<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Citation.</ref>. Le Vimeu est alors comme aujourd'hui riche en ressources éoliennes, l'ancienneté de l'exploitation de la ressource est soulignée par la survie du beau moulin de Saint-Maxent tout proche, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Acheux dépendait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de trois seigneuries :
- celle du marquis de Valanglart,
- à Zoteux, celle de la commanderie d'Oisemont,
- et celle de l'écuyer seigneur de Frireulles<ref name="CP17/04/2014" >Christian Anquier, Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 17 juillet 2014, p.13.</ref>.
Les registres paroissiaux d'Acheux sont consultables sur le site des archives départementales d'Amiens<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ceux qui concernent la période 1724-1764, tenus par Manier, curé d'Acheux, fils d'un laboureur de Nibas, rassemblent par exemple 739 actes de baptêmes, 176 actes de mariages et 521 actes de décès (sans compter les décès ayant eu lieu de 1746 à 1764 consignés dans un registre à part). D'émouvants fonts baptismaux datant de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle conservés dans l'église Sainte Marie-Madeleine donnent à voir une scène de sortie de baptême avec distribution de dragées qui évoquent les cérémonies du « parrain sec » auxquelles présidait ledit Manier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
On compte alors entre 165 et 170 feux à Acheux mais seulement 25 personnes représentent les habitants dans le cadre de l'assemblée villageoise. Ce sont elles qui rédigent les cahiers de doléances : un cultivateur et notaire royal, le syndic, dénommé Jacques Eloy Duminil, une dizaine de laboureurs, deux marchands de laine et de moutons, un serrurier et neuf tisserands et ménagers. Les députés aux États Généraux s'appellent Théodose Anquier et Jean-François Boinet<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Parmi les notables du village, outre le noble (absent car aux armées) et le notaire royal, on comptait le curé (l'un de ceux qui précédait Manier, Noël Baron, avait été assassiné par un aristocrate de la famille des Tillette d'Acheux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), les six meuniers (dont Sébastien Buteleux, meunier banal qui se remarie deux fois et élève une nombreuse progéniture) et une trentaine de familles de marchands-laboureurs (27 % de la population) aux fortunes variées. L'assise sociale de Manier se lit dans le fait qu'il fut ainsi à la fois parrain d'enfants de laboureurs et de meuniers et de nombreuses fois témoins au décès d'aristocrates, de charrons et de laboureurs ainsi que de domestiques. D'après Albert Demangeon, dans la paroisse, en 1783, seul le curé brûlait du bois dans sa chambre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Article connexe
Le peintre réaliste témoigne ici de l'apprentissage des enfants dès l'âge de 10 ans et de la transmission des savoir-faire entre générations. Noter l'évolution du sens du confort depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lisible dans l'attitude du père de famille fumant la pipe assis près du sol.
Acheux était à cette époque majoritairement un village de tisserands (55 %) mais on y note la présence de divers artisans : tailleurs, cordonniers, charrons, maréchal-ferrant, tonneliers, boulanger. Un tableau du musée d'Abbeville acquis à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, décrivait un intérieur domestique tisserand :
La transcription d'un acte de mariage de 1736 ouvre une petite fenêtre sur les grands jours de ces tisserands anonymes :
- Signé : Manier, curé d'Aqueux. Matthieu Friville, marque de la dite Dupont, Antoine Dufossé, François Dupont, Pierre Dupont, marque de François Friville.
Mathieu Friville est donc veuf à 36 ans, sa première femme est, elle, morte en couches comme cela arrivait fréquemment. Il se remarie immédiatement car la maisonnée ne peut fonctionner sans une épouse qui soigne les enfants (comme l'on dit) et travaille elle aussi probablement en filant. La nouvelle épousée est choisie dans un village proche car on ne se marie guère alors à plus d'une dizaine de kilomètres de chez soi. On note aussi que tout le monde ne sait pas écrire dans cette famille et se pose ici la question de l'enseignement primaire donné dans la paroisse, probablement par le curé, en échange d'une obole que tous ne peuvent payer.
On ne compte à Acheux en Vimeu au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que quatre serruriers, faible proportion comparativement aux villages proches de Feuquières ou de Fressenneville par exemple, qui produisent les serrures envoyées chez les marchands parisiens<ref>Modèle:Article.</ref>. C'est que les serrures fabriquées dans ce village ne sont pas de grandes qualités et ne sont pas exportées vers Paris comme celles que décrit l'inspecteur de Manufacture Bonnot à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais plutôt vers Rouen et au-delà vers le Canada<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans l'atelier des Creusel travaillaient trois hommes adultes, dans celui des Boinet, deux seulement. Une photographie d'Albert Demangeon, en 1905, donne à voir ce qu'était un tel atelier avec ses cassis (fenêtres à petits carreaux ouvertes sur la rue)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1768, la fabrique du village procède à la levée d'un plan de l'église Sainte-Marie-Madeleine afin de procéder à des réparations et décide de faire abattre la chapelle de la Vierge qui tombe en ruine et qui se trouvait à côté de la tour ronde abritant l'escalier menant au clocher<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Époque contemporaine
Révolution française
En 1789, les cahiers de doléances d'Acheux<ref>Modèle:Ouvrage, sur le site des archives départementales de la Somme..</ref>, rédigés par la communauté villageoise probablement sous la plume du notaire, donnent une idée du ressenti de la pression fiscale par la population.
Cahier des doléances, plaintes et remontrances des habitants en communauté de la paroisse d’Acheux en Vimeu.
Jusqu'ici nous sommes à la merci de la puissance des privilégiés, intéressés aux abus exercés sur la faiblesse ; sous le joug de l’égoïsme, de l’esprit de corps, de la dureté, paresse des juges des cours souveraines et d’attribution, de la rapacité de leurs secrétaires et de la chicane, sous le despotisme des interprétations, des exactions de toutes espèces en impôts. Ce n’est plus la loy, ce sont des arrêts des décisions du Conseil, surtout celles de la cupidité de la compagnie financière, commettans des armées d’employés et de commis pour les exécuter. Les exactions des plus habiles concussionnaires y procurent l’avancement et impunément le faste insultant de la misère publique.
Impositions directes, indirectes et autres charges publiques.
Tailles, accessoires, capitations, corvées, sel ou gabelle, vingtième, contrôles, insinuations de toutes espèces, centième, demi-centième, franc-fiefs, les dix sols par livre sur tout, droits de greffes des juridictions royales, parchemin, papier timbré, aides, trop bu, traites ou douanes, marque des cuirs et argenteries, milices, droits sur les bestiaux, grains et sur toutes les denrées, aux entrées et marchés, huissiers, priseurs, vendeurs, constructions de presbytère et de casernes de la maréchaussée, dîmes ecclésiastiques, enfin, tout est tarifé jusqu’à l’exercice de notre religion sainte, pour prières, messes, mariages, baptêmes et enterrements, outre les dîmes de sang et autres. Telle est en abrégé la multiplicité effrayante des entraves, des impôts et charges qui nous accablent.
Délibéré et rédigé en notre assemblée, en conformité du procès-verbal d’aujourd’hui, vingt mars mil sept cent quatre vingt neuf, et signé par ceux qui savent signer des dénommés audit procès-verbal, lesdits jour et an.
Signé : Charles Bertel, Pierre-François Ducastelle, Paquez Duminille, Jean-François Boinet, Jean-Baptiste Boudinel, Pierre Alexandre Croizet, Pruvôt, Jean-Louis Mautort, Alexi Haudréchy, Charles-Antoine Tavernier, Bénony Haudréchy, Jean Friville, Jean-Charles Moncheux, Nicolas Boinet, Basil Boucher, François Pruvost, Louis-François Amplement, Pierre Moncheux, Charles Pourvilent, Anquier, Duminil, sindic, Delahaye, Philbert Vasseur.
Procès-verbal<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Comparants :Jean-Baptiste Arcade, Théodose Anquier, cultivateur et notaire royal, Jacques-Josse Prévôt, Jacques Eloy Duminil, syndic, Charles Bertel,Charles-François Delahaye, Pierre-François Ducastel, Charles Antoine, Paquez Duminil, Jean-François Boinet, Jean-Baptiste Boudinel, Pierre-Alexandre Croisel, Jean-Louis Mautort, laboureurs, Alexis Haudrechy et Benony Haudrechy, marchands de laines et de moutons, Charles Antoine Tavernier, Jean Friville, Jean-Charles Monchaux, Nicolas Boinet, Basile Boucher, François Pruvôt, Pierre Monchaux, Charles Pourvilin, tisserands et ménagers, Louis François Amplement,serrurier, Pierre Philibert Vasseur, tisserand.
Députés : Théodose Anquier , Jean François Boinet.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1817 est réalisé le cadastre napoléonien<ref>Modèle:Lien web, sur le site des Archives départementales de la Somme.</ref>,<ref>Modèle:Lien web, sur le site des Archives départementales de la Somme.</ref>.
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, Acheux se trouvait bien en arrière du front mais le Vimeu abritait des troupes du Commonwealth anglais, des troupes d'Indiens étaient logées dans le village ainsi que leurs officiers, mais eux dormaient dans les maisons les plus cossues. Le village paya un large coût aux diverses offensives de la première guerre mondiale, ce dont témoigne le monument aux morts sur la place du village. Celui-ci fut érigé sur souscription en 1921 à la demande du maire, monsieur Tavernier. Modèle:Unité furent réunis par une population qui se sentait massivement impliquée par son devoir de mémoire.
Grâce à un photographe d'Abeville, monsieur Borel, qui se déplaça en 1922, quelques images subsistent de la cérémonie inaugurale du Modèle:Date-. Une Jeanne d'Arc en armure, symbole héroïque pour la Troisième République, et trois jeunes filles habillées aux couleurs de la France menaient le cortège. Le député prononça un beau discours devant des bourgeois en chapeaux et redingotes et des ouvriers en casquettes.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes arrivent dans le village fin Modèle:Date-. Une section SS est stationnée à Acheux et s'occupe notamment de faire lever dans le pays grâce au travail forcé des asperges de Rommel, c'est-à-dire des pieux empêchant les avions anglais d'atterrir. Les troupes Nazi logent dans le groupe scolaire situé alors près du cimetière actuel ainsi que dans des étables aménagées<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les officiers, eux, sont hébergés chez l'habitant et la Kommandantur est située dans une maison particulière sur la place. Dans le clocher de l'église, on peut encore déchiffrer les graffitis laissés par un soldat en faction.
Un train militaire allemand déraille en 1943, par faits de résistance, sur la ligne Abbeville - Eu, au niveau d'un pont à Frireulles. De lourdes pertes subies par l'occupant ont fait craindre des représailles<ref name="CP17/04/2014" />. Le Modèle:Date-, après quatre ans d'occupation, les nazis s'enfuient face à l'avance des alliés. Une division canadienne entre dans le village avec quelques blindés et est reçue à bras ouverts par la population.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Sources : politologue.com ; ouest-france.fr ; lexpress.fr
Élection présidentielle
Modèle:1er
Modèle:2d tour
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section Modèle:Article connexe
Enseignement
Le regroupement scolaire Acheux-Tœufles compte Modèle:Nobr pour l’année 2015-2016 dont Modèle:Nobr de Tœufles. Acheux héberge une classe de Modèle:Nobr de la petite à la grande section et une autre de Modèle:Nobr du CP au CE1. Tœufles accueille Modèle:Nobr dans une seule classe<ref>Site communal de la mairie de Tœufles.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Sainte-Marie-Madeleine, une des plus anciennes églises du Vimeu. Le chœur date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la nef, reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est dotée de fenêtres en tiers-point, la chaire est d'époque Modèle:Souverain-, les fonts baptismaux d'époque Modèle:Souverain-.
- Pigeonnier médiéval à Zoteux (complètement disparu).
- Château, construit sur les ruines de l'ancien. Construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il fut la résidence de messire Gédéon seigneur dès 1645 d'après Prarond. En 1688, il abrite Tillette d'Acheux qui « trucide son curé ». Il passe ensuite dans la propriété du marquis de Valanglart, le seigneur de Moyenneville<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
- Croix de pierre de Frière, supposée d'époque carolingienne.
- Tombes du Commonwealth.
- Chapelle funéraire, en direction de Tœufles. C'est la sépulture de la famille Anquier de Saint-Martin qui fut propriétaire du château voisin<ref>Source familiale</ref>.
- Oratoire à Frières, portant la date de 1880<ref name=AG/>.
- Chapelle du Saint-Esprit, de Frireulles, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec des pierres funéraires de 1656<ref>Clochers.org</ref>,<ref name=AG/>.
- Chapelle Saint-Fiacre de Zoteux, Modèle:C'est-à-dire et où ont lieu, régulièrement, des expositions, grâce notamment à l'action de l'association picarde « À la Croisée des Chemins ». L'existence de l'édifice date de 1273, alors partie d'un cloître<ref name=AG/>.
- La randonnée des Auteux, entretenue par la communauté de communes conduit les promeneurs sur Modèle:Unité dans la campagne environnante à Zoteux, drainée par la Trie<ref>Modèle:Article</ref>.
-
L'église, côté sud.
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- }}Modèle:S mini- siècles
}}), église Marie-Madeleine
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Le château
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Le monument aux morts.
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Puits patrimonial reconstitué.
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La chapelle du Saint-Esprit, à campenard, du hameau de Frireulles.
Personnalités liées à la commune
- William Einstein (1907-1972), peintre américain. Après guerre, en 1956, originaire du Missouri, il s'installe à Acheux, le village de son épouse. Cet artiste, formé en France vers 1927-1933 et ancien élève de Fernand Léger est très inspiré par Chaïm Soutine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. On lui doit notamment des vitraux conservés à l'église Saint-Vulfran d'Abbeville et un très beau tableau peint en 1964 intitulé Le faucheur d'Acheux
- Anciens seigneurs d'Acheux-en-Vimeu
Modèle:Section à sourcer Acheux-en-Vimeu est le berceau de la Maison d'Acheux, dont les membres portèrent les titres de :
seigneurs de Saint-Maixent, de Fouconcourt, du Plouy, de Bienfay, de Violaines, d'Inerville.
Elle porte « d'argent à la croix ancrée de sable, partie d'argent à l'aigle au vol éployé de sable » - Supports : deux lévriers essants - Cimier : un lévrier issant. Ses armes sont tirées d'un voyage en Terre Sainte<ref>Archives Famille Dacheux-Tognon - Actes d'État-civil - Archives notariales -
Archives Départementales de la Somme - Fonds des Familles
Bibliothèque municipale d'Abbeville - Fonds des Familles
Armorial de France (d'Hozier)
</ref>.
Cette lignée, très ancienne en Picardie, est issue de Geoffroy de Asceu, devenu d'Acheux, né en 1114, croisé en 1134, originaire d'Acheux-en-Vimeu, dont elle posséda la seigneurie et dont elle reçut le nom. Elle figure dans un certain nombre de chartes des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Plusieurs de ses membres ont porté (au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) le surnom de « Poulain ».
Gauthier et Milon d'Acheux sont témoins à une charte de Robert, doyen de Saint-Maixent en 1200.
Clément d'Acheux, chevalier, et son épouse Marie donnent trois journaux de terre à Acheux, à l'hôpital Saint-Nicolas d'Abbeville, en Modèle:Date-, acte dans lequel sont cités leur fils Mathieu d'Acheux, chevalier, et leur belle-fille Émeline.
En 1561, devant messieurs Degouy et Briet, notaires à Abbeville il est fait mention de demoiselle Geneviève Gaillard, dame des fiefs de Dructel à Drucat, d'Argencourt à Sailly-le-Sec, dame encore des Oteux, seigneurie située à Acheux-en-Vimeu, fille de Jehan Gaillard, sieur des Alleux, et de demoiselle Marguerite de Calonne, dame des Oteux
La maison d'Acheux fut maintenue dans sa noblesse suivant déclaration du Modèle:Date, après l'avoir prouvée depuis le Modèle:Date. Elle avait toute justice : haute, moyenne et basse. Ses coutumes locales et particulières furent rédigées le Modèle:Date.
C'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qu'apparaît la famille des Tillette d'Acheux. Eloi Tillette, seigneur de Brancourt, Achery, Courcelles, a formé alors la branche des seigneurs d'Achery, Acheux, Catigny, Courcelles, Brancourt, etc.
François Tillette, écuyer, seigneur d'Acheux, est né en 1660, il fut lieutenant au régiment d'Artois, avait cinquante-sept ans en 1717 lors de la production des preuves pour la maintenue de sa noblesse qu'il obtint le Modèle:Date- de la même année. Augustin Tillette, écuyer, sieur de La Boissières, Acheux, Achery, garde du corps du roi, est né en 1676, il mourut à Acheux le Modèle:Date-, sans enfants de ses deux femmes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
François Léonard le Roy, marquis de Valanglart, était aussi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle seigneur de Moyenneville, de Yonval et Tœufles. Il naquit en Modèle:Date-, fut capitaine de dragons au régiment du Dauphin en 1759 puis guidon de gendarmerie en 1761, enseigne en 1770, et enfin mestre de camp de cavalerie et chevalier de l'ordre de Saint Louis. Il mourut à Bruxelles dans les armées anti-révolutionnaires en 1794<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
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