Apollo 10

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Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Mission spatiale

Apollo 10 est un vol spatial habité qui a eu lieu en Modèle:Date-, la quatrième mission avec équipage du programme américain Apollo, et la deuxième, après Modèle:Lnobr à orbiter autour de la Lune. Il s'agit de la Modèle:Nobr, une répétition générale pour le premier atterrissage lunaire, testant tous les composants et les procédures juste avant l'atterrissage réel. Les astronautes Thomas Stafford et Gene Cernan font voler le module lunaire Apollo (LM), son deuxième essai dans l'espace après celui d'Modèle:Lnobr en orbite terrestre, sur une orbite de descente à Modèle:Unité de la surface lunaire, le point où commencerait la descente motorisée.

Modèle:Nobr est lancé le Modèle:Date-, par une fusée Modèle:Lnobr (Modèle:Nobr), depuis le Centre spatial Kennedy, en Floride. Après Modèle:Unité autour de la Lune, au cours desquelles plusieurs tests cruciaux sont effectués, la mission s'achève quand la capsule amerrit dans l'océan Pacifique, le Modèle:Date-. Son succès a préparé la réussite d'Modèle:Lnobr deux mois plus tard.

Contexte

Modèle:Article détaillé

Mission F

Le Modèle:Date-, l'équipage de Grissom effectue un test de lancement pour sa mission prévue le Modèle:Date-, baptisée Modèle:Lnobr, lorsqu'un incendie se déclare dans la cabine, tuant les trois hommesModèle:Sfn. Un examen complet de la sécurité du programme Apollo s'ensuitModèle:Sfn. Pendant ce temps, le lancement d'Modèle:Lnobr a lieu, sans équipage pour tester le premier module lunaire (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon le nouveau calendrier, la première mission d'Apollo avec équipage à aller dans l'espace serait Modèle:Lnobr, prévue pour Modèle:Date-. Cette mission, qui doit tester le module de commande Modèle:Nobr, ne comprend pas de module lunaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1967, la Modèle:Abréviation discrète définit par écrit une série de missions menant à l'Modèle:Lnobr, la « mission G », l'accomplissement de l'une étant une condition préalable à la suivanteModèle:Sfn. Modèle:Nobr serait la « mission C », mais la « mission D », qui exige de tester le module lunaire avec équipage, a pris beaucoup de retard et met en danger l'objectif de John F. Kennedy, à savoir que les Américains marchent sur la Lune et reviennent sur Terre en toute sécurité à la fin des années 1960Modèle:Sfn,Modèle:Sfn La « mission D » est annoncé par la Modèle:Abréviation discrète en Modèle:Date-, un long test des modules de commande et lunaire en orbite terrestreModèle:Sfn.

Cherchant à respecter le calendrier fixé par Kennedy, en Modèle:Date-, le directeur du programme Apollo, George M. Low, propose que si Modèle:Nobr en octobre se passe bien, Modèle:Lnobr irait en orbite lunaire sans Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="note">Le module lunaire (Modèle:Langue) était à l'origine appelé module d'excursion lunaire (Modèle:Langue), abrégé et prononcé « LEM ». Une fois le nom changé et abrégé en « LM », le personnel de la Modèle:Abréviation discrète a continué à le prononcer comme « lem ».</ref>. Jusqu'alors, Modèle:Nobr est la mission D et Modèle:Nobr la mission E, c'est-à-dire les essais en orbite terrestre moyenneModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. La Modèle:Abréviation discrète approuve l'envoi d'Modèle:Nobr vers la Lune, tout en faisant d'Modèle:Nobr la mission D et d'Modèle:Nobr la mission FModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Objectifs

Cette répétition générale d'un atterrissage lunaire permettrait au module lunaire Apollo de se retrouver à Modèle:Unité de la surface lunaire, au point où la descente motorisée commencerait lors de l'atterrissage proprement dit. La pratique de cette orbite d'approche permettrait d'affiner la connaissance du champ gravitationnel lunaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, nécessaire pour calibrer le système de guidage de descente motorisée à Modèle:Unité près, primordial pour un atterrissage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les observations terrestres, les engins spatiaux non habités et Modèle:Lnobr avaient respectivement permis de le calibrer à Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité près<ref>Modèle:Article.</ref>. À l'exception de la dernière étape, la mission est conçue pour reproduire le déroulement d'un atterrissage, tant dans l'espace que pour le contrôle au sol, en faisant répéter les contrôleurs de vol de la NASA et le vaste réseau de suivi et de contrôleModèle:Sfn.

Afin d'avoir les conditions de rendez-vous les plus réalistes, l'étage ascensionnel du LM est chargé avec la quantité de carburant et d'oxydant qu'il lui serait resté s'il avait décollé de la surface lunaire et atteint l'altitude à laquelle il a quitté Modèle:Nobr ; cela ne représente qu'environ la moitié de la quantité totale nécessaire pour le décollage et le rendez-vous avec le Modèle:Abréviation discrète. Le Modèle:Abréviation discrète chargée de la mission pèse Modèle:Unité, contre Modèle:Unité pour celui d'Modèle:Lnobr qui effectue le premier atterrissageModèle:Sfn.

Eugene Cernan a déclaré ultérieurement avec humour que la NASA avait pris des précautions particulières pour s'assurer qu'ils ne tenteraient pas de faire le premier atterrissage lunaire : Modèle:CitationModèle:Sfn. Anecdote rapportée par Craig Nelson dans son livre « Modèle:Langue ».

Personnel

Équipage principal

Trois hommes debouts en combinaison spatiale. Fusée sur site de lancement à l'arrière plan.
L'équipage principal d'Apollo 10 devant le site de lancement LC-39B. De gauche à droite : Gene Cerman, John Young et Thomas Stafford.

Le Modèle:Date-, la Modèle:Abréviation discrète annonce la composition de l'équipage d'Modèle:Nobr, la mission programmée pour le printemps de 1969Modèle:Sfn. Modèle:Nobr est prévu comme la quatrième mission Apollo avec équipage<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la troisième à utiliser la fusée lunaire Modèle:Lnobr pour lancer des astronautes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le deuxième vol avec équipage du module lunaire (LM)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les scénarios possibles pour Modèle:Nobr vont d'un vol orbital terrestre à une mission en orbite lunaire, en fonction du succès des deux missions précédentes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'équipage principal est composé du commandant, Thomas P. Stafford, du pilote du module de commande, (Modèle:Abréviation discrète) John W. Young et du pilote du module lunaire (LM) Eugene A. Cernan<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tous trois sont des astronautes expérimentés, ayant chacun effectué au moins une mission GeminiModèle:Sfn, et ont servi comme équipage de réserve pour Modèle:LnobrModèle:Sfn.

Modèle:Nobr et Modèle:Nobr sont les seules missions Apollo dont les équipages sont tous des vétérans du vol spatial. Thomas P. Stafford a volé sur Modèle:Lnobr et Modèle:Lnobr<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref> ; John W. Young sur Modèle:Lnobr et Modèle:Lnobr<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>, et Eugene A. Cernan a volé avec Stafford sur Modèle:Nobr<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>.

En outre, Modèle:Nobr est le seul vol de Modèle:Lnobr depuis le complexe de lancement LC-39BModèle:Sfn, car les préparatifs d'Modèle:Nobr au LC-39A ont commencé en mars presque immédiatement après le lancement d'Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il s'agit également du seul équipage d'Apollo dont tous les membres effectuent ensuite des missions à bord d'autres vaisseaux spatiaux Apollo<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Young commande ensuite Modèle:LnobrModèle:Sfn, Cernan Modèle:LnobrModèle:Sfn et Stafford le véhicule américain sur le projet de test Apollo-Soyouz<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est sur Modèle:Nobr que John Young devient le premier humain à voler en solo autour de la Lune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que Stafford et Cernan font voler le Modèle:Abréviation discrète en orbite lunaire dans le cadre des préparatifs d'Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Young est également le commandant de réserve d'Modèle:Lnobr et d'Modèle:NobrModèle:Sfn et Cernan celui d'Modèle:LnobrModèle:Sfn.

Les membres de l'équipage d'Modèle:Nobr sont aussi les humains qui ont voyagé le plus loin de chez eux, à quelque Modèle:Unité de leurs foyers et de leurs familles à Houston<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors que la plupart des missions Apollo tournent autour de la Lune à la même distance de Modèle:Unité de la surface lunaireModèle:Sfn, la distance entre la Terre et la Lune varie d'environ Modèle:Unité, entre le périgée et l'apogée, au cours de chaque mois lunaire, et la rotation de la Terre fait varier la distance de Modèle:Unité supplémentaires chaque jour<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'équipage d'Modèle:Nobr atteint le point le plus éloigné de son orbite autour de la face cachée de la Lune à peu près au même moment où la rotation de la Terre éloigne Houston de presque un diamètre terrestre completModèle:Sfn.

L'équipage principal d'Apollo 10
Position Astronaute Missions précédentes Modèle:Abréviation discrète
Commandant de la mission Thomas P. Stafford Gemini 6, Gemini 9 <ref name=":0" />
Pilote du module de commande et service John W. Young Gemini 3, Gemini 10 <ref name=":1" />
Pilote du module lunaire Eugene A. Cernan Gemini 9 <ref name=":2" />

Équipage de réserve

Trois hommes en salopette NASA discutent.
L'équipage de réserve d'Apollo 10, de gauche à droite : Gordon Cooper, Edgar Mitchell et Donn Eisele lors d'un entraînement à la sortie de l'eau en Modèle:Date-.

L'équipage de réserve, composé du commandant, L. Gordon Cooper, des pilotes du Modèle:Abréviation discrète, Donn F. Eisele et du Modèle:Abréviation discrète, Edgar D. Mitchell, serait prêt à effectuer la mission au cas où quelque chose arriverait à l'équipage principalModèle:Sfn. Le rôle de l'équipe de réserve est de s'entraîner et d'être prêt à voler en cas de problèmes pour la première escouadeModèle:Sfn. Les équipes de réserve, selon la rotation, sont assignées comme équipe principale trois missions après leur affectation de réserveModèle:Sfn.

Cooper a déjà piloté une mission Mercury et une mission GeminiModèle:Sfn, Eisele était le pilote du Modèle:Abréviation discrète d'Modèle:NobrModèle:Sfn, et Mitchell est le seul novice de l'équipageModèle:Sfn.

Selon la rotation normale en place pendant Apollo, l'équipage de réserve aurait été programmé pour voler sur Modèle:NobrModèle:Sfn. Cependant, Alan Shepard, alors numéro deux au Bureau des astronautes, se donne le commandement d'Modèle:Nobr à la placeModèle:Sfn. L. Gordon Cooper Jr, commandant de l'équipage de réserve d'Modèle:Nobr, est furieux et démissionne de la NASAModèle:Sfn. Deke Slayton, le directeur des opérations de l'équipage, retire également Donn F. Eisele de l'équipageModèle:Sfn en raison de sa mauvaise conduite personnelle et d'une faute professionnelle dans la mission Modèle:Lnobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le remplace par Stuart RoosaModèle:Sfn. Plus tard, l'équipage de Shepard est forcé d'échanger sa place avec l'équipage provisoire d'Modèle:Nobr de Jim LovellModèle:Sfn.

Slayton écrit dans ses mémoires que Cooper et Eisele n'ont jamais été prévus pour une autre mission, car aucun des deux n'est dans les faveurs de la direction de la NASA pour diverses raisons, Cooper pour son attitude laxiste en matière d'entraînement, et Eisele pour des incidents à bord d'Modèle:Nobr, en plus d'une liaison extraconjugale. Ils sont désignés pour l'équipage de réserve simplement en raison d'un manque de personnel qualifié au Bureau des astronautes au moment où l'affectation doit être faite. Cooper, note Slayton, a une très faible chance de recevoir le commandement d'Modèle:Nobr s'il effectue un travail remarquable dans le cadre de cette mission, ce qu'il ne fait pas. Eisele, malgré ses problèmes avec la direction, est toujours destiné à une future affectation au programme d'applications Apollo, qui est finalement réduite à la seule composante Skylab, et non à une mission lunaireModèle:Sfn.

L'équipage de réserve d'Apollo 10
Position Astronaute Missions précédentes Modèle:Abréviation discrète
Commandant de la mission L. Gordon Cooper Mercury-Atlas 9, Gemini 5 Modèle:Sfn
Pilote du module de commande et service Donn F. Eisele Apollo 7 Modèle:Sfn
Pilote du module lunaire Edgar D. Mitchell, première mission Modèle:Sfn

Équipage de soutien

Pendant les projets Mercury et Gemini, chaque mission a une équipe principale et une équipe de réserve. Pour Apollo, un troisième équipage d'astronautes est ajouté, connu sous le nom d'équipage de soutien. Il s'occupe du plan de vol, des listes de contrôle et des règles de base de la mission, et veille à ce que les équipages, principal et de réserve, soient informés de tout changement. L'escouade de soutien élabore des procédures dans les simulateurs, en particulier pour les situations d'urgence, afin que les formations principales et de réserve puissent s'entraîner et les maîtriser lors de leur apprentissageModèle:Sfn. Pour Modèle:Nobr l'équipe de soutien est composée de Joe Henry Engle, James Benson Irwin et de Charles Moss DukeModèle:Sfn.

Le Modèle:Langue (CAPCOM) est un astronaute du centre de contrôle de la mission à Houston, au Texas, qui est la seule personne à communiquer directement avec l'équipageModèle:Sfn. Les Modèle:Abréviation discrète de la mission sont Charles Duke, Joe Engle, Jack Robert Lousma et Bruce McCandless II<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Trois équipes sont chargées du contrôle de mission, chacune dirigée par un directeur de vol. Ceux d'Modèle:Nobr sont Glynn S. Lunney (première équipe), Gerald D. Griffin (deuxième équipe) et Milton L. Windler et Pete Frank (troisième équipe)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vaisseau spatial

Modèle:Article détaillé

Module de commande

Vaisseau spatial de forme conique exposé dans un musée.
Module de commande de la mission Apollo 10, exposée au Science Museum de Londres.

Le module de commande (CM) est un vaisseau conique pressurisé d'un diamètre de Modèle:Unité à sa base et d'une hauteur de Modèle:Unité. Sa base est constituée d'un bouclier thermique, en forme de nid d'abeille, en acier inoxydable, rempli de résine époxy comme matériau ablatif et dont l'épaisseur varie de Modèle:Unité. À l'extrémité du cône se trouve un ensemble de trappe et d'amarrage conçu pour s'amarrer avec le module lunaire. Il est divisé en trois compartiments. Le compartiment avant, dans le nez du cône, contient les trois parachutes principaux de Modèle:Unité de diamètre, deux parachutes d'ancrage de Modèle:Unité et des parachutes de freinage pour l'amerrissage. Le compartiment arrière est situé autour de la base et contient les réservoirs de propergol, les moteurs de contrôle de réaction, le câblage et la plomberie. Le compartiment de l'équipage comprend la majeure partie du volume du Modèle:Abréviation discrète, soit environ Modèle:Unité d'espace. Trois sièges d'astronautes sont alignés face à l'avant au centre du compartiment. Une grande trappe d'accès est située au-dessus du siège central. Un court tunnel d'accès conduit à la trappe d'amarrage dans le nez du Modèle:Abréviation discrète. Le compartiment de l'équipage contient les commandes, le tableau de bord, l'équipement de navigation et les autres systèmes utilisés par les astronautes. Il y a cinq hublots : un dans la trappe d'accès, un de chaque côté des sièges latéraux des astronautes, et deux hublots de rendez-vous, orientés vers l'avant. Cinq batteries fournissent l'énergie après le désamarrage des modules de commande et de service, trois pour la rentrée dans l'atmosphère et après l'amerrissage et deux pour la séparation des véhicules et le déploiement des parachutes. Le Modèle:Abréviation discrète dispose de douze propulseurs de contrôle au tétroxyde d'azote/hydrazine 420 N. Il fournit la capacité de rentrée à la fin de la mission après la séparation du module de service<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Module de service

Le module de service (SM) est un cylindre de Modèle:Unité de diamètre et de Modèle:Unité de long, fixé à l'arrière du Modèle:Abréviation discrète. L'extérieur est formé de panneaux en nid d'abeille en aluminium de Modèle:Unité d'épaisseur. L'intérieur est divisé par des poutres radiales en aluminium, en six sections autour d'un cylindre central. À l'arrière, monté dans le cylindre central, se trouve un moteur redémarrable à propergol liquide hypergolique. Le contrôle d'attitude est assuré par quatre rangées identiques de quatre propulseurs de contrôle de réaction, formant un angle de Modèle:Unité entre elles, autour de la partie avant. Les six sections contiennent trois piles à combustible hydrogène-oxygène de Modèle:Unité qui fournissent Modèle:Unité, deux réservoirs d'oxygène et deux d'hydrogène cryogéniques, quatre réservoirs pour le moteur de propulsion principal, deux pour le carburant et deux pour l'oxydant, et les sous-systèmes de l'unité de propulsion principale. Deux réservoirs d'hélium sont montés dans le cylindre central. Les radiateurs du système d'alimentation électrique se trouvent en haut du cylindre et les panneaux de radiateurs de contrôle de l'environnement sont dans le bas<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Module lunaire

Un vaisseau spatial vu depuis l'intérieur d'un autre vaisseau, surface lunaire en arrière-plan.
Le module lunaire « Snoopy » d'Apollo 10 a rendez-vous avec le module de commande « Charlie Brown » après être arrivé à moins de Modèle:Unité de la surface de la Lune.

Le module lunaire (LM) est un véhicule à deux étages conçu pour les opérations spatiales à proximité et sur la Lune. Sa masse est de Modèle:Unité. Les étages de montée et de descente du Modèle:Abréviation discrète constituent une seule unité jusqu'au moment du rendez-vous spatial avec le module de commande et de service (Modèle:Abréviation discrète), lorsque l'étage de montée fonctionne seul. L'étage de descente comprend la partie inférieure du vaisseau spatial et est un prisme octogonal de Modèle:Unité de diamètre et de Modèle:Unité d'épaisseur. Quatre pieds d'atterrissage avec des repose-pieds ronds sont montées sur les côtés de l'étage de descente et maintiennent la partie inférieure de l'étage à Modèle:Unité au-dessus de la surface. L'un des pieds est équipé d'une petite plate-forme d'évacuation et d'une échelle. L'étage de descente sert de plate-forme pour le lancement de l'étage de montée et est laissé sur la Lune<ref name=":7">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":8">Modèle:Lien web.</ref>.

L'étage de montée est une unité de forme irrégulière d'environ Modèle:Unité de haut et Modèle:Unité de large, montée au sommet de l'étage de descente. Il abrite les astronautes dans un compartiment pressurisé qui sert de base pour les opérations lunaires. Il y a une trappe d'entrée sur un côté et une trappe d'amarrage pour la connexion au Modèle:Abréviation discrète sur le dessus. Deux fenêtres triangulaires se trouvent au-dessus et de chaque côté de l'écoutille de sortie et quatre ensembles de chambre de poussée sont montés sur les côtés. À la base de l'ensemble se trouve le moteur de montée. Un pupitre de commande est monté à l'avant du compartiment de l'équipage, au-dessus de la trappe d'entrée et entre les fenêtres, et deux autres panneaux de commande se trouvent sur les parois latérales. L'étage de montée est lancé depuis la Lune à la fin des opérations de la surface lunaire et ramène les astronautes au Modèle:Abréviation discrète<ref name=":7" />,<ref name=":8" />.

Saturn V

Le lanceur Modèle:Lnobr est utilisée dans le programme Apollo dans les années 1960 et 1970. La fusée mesure Modèle:Unité de haut et, pleinement ravitaillée en carburant pour le décollage, elle pèse Modèle:Unité. Elle génère Modèle:Unité de newtons de poussée au lancement. Elle peut lancer environ Modèle:Unité en orbite terrestre et environ Modèle:Unité vers la Lune. Modèle:Nobr est développée au centre de vol spatial Marshall de la Modèle:Abréviation discrète à Huntsville, en Alabama. La première Modèle:Nobr est lancée en 1967, la première avec un équipage est Modèle:Lnobr<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Préparation

Insigne de mission

Médaillon en forme de bouclier, inscriptions au revers.
Médaillon Robbins en argent d'Modèle:Nobr

L'insigne de mission en forme de bouclier du vol montre un grand chiffre romain « X » tridimensionnel sur la surface de la Lune, selon les mots de Stafford, Modèle:Citation. Bien qu'il ne se soit pas posé sur la Lune, la proéminence du chiffre représente les contributions importantes de la mission au programme Apollo. Un Modèle:Abréviation discrète fait le tour de la Lune alors qu'un étage d'ascension Modèle:Abréviation discrète s'élève de son passage à basse altitude au-dessus de la surface lunaire avec son moteur en marche. La Terre est visible à l'arrière-plan. Sur l'écusson de la mission, une large bordure bleu clair porte le mot « APOLLO » en haut et les noms de l'équipage en bas. L'écusson est bordé d'or. L'insigne est conçu par Allen Stevens de Rockwell International<ref>Modèle:Lien web - Une version de cet article a été publiée simultanément dans le magazine Spaceflight de la British Interplanetary Society. (Modèle:Date- ; Modèle:P.).</ref>.

Indicatifs

Écusson en forme de bouclier, chiffre romain X et vaisseux spatiaux.
L'insigne de mission tel qu'il se trouve sur les uniformes des astronautes.

Une leçon tirée du vol d'Modèle:Lnobr est le désir Modèle:Incise d'un indicatif d'appel différent pour le module de commande et le module lunaire. Le choix de James McDivitt, David Scott et Russell Schweickart Modèle:Incise est accepté sans problèmes<ref group="note">Dans les simulations, ils commencent à appeler le CSM « Modèle:Langue » (boule de gomme), en référence à la gomme à mâcher, un nom inspiré par son apparence lorsqu'il est dans l'emballage protecteur bleu dans lequel il est transporté depuis l'usine du fabricant, et le LM « Modèle:Langue » (araignée), inspiré de l'apparence du LM avec ses « jambes » d'atterrissage déployées</ref>,Modèle:Sfn, le choix de Stafford, Young et Cernan fait froncer les sourcils des responsables de la NASA. Ils décident que le Modèle:Abréviation discrète porterait le nom de « Snoopy » et le Modèle:Abréviation discrète celui de « Charlie Brown », deux personnages du célèbre Modèle:Langue « Peanuts » de Charles M. Schultz. Durant quelques années, sous forme de blague, un badge Snoopy étant remis au personnel du projet pour « services exceptionnels ». Stafford déclare que ce choix est fait en reconnaissance des milliers de personnes qui leur ont permis d'en arriver là. Il ajoute : Modèle:Citation, rappelant le fait que, tout comme Snoopy, un astronaute n'est jamais seul, des milliers de personnes ont travaillé pour lui permettre d'accomplir sa mission.Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Souvenirs

Petit sac en tissu blanc avec des inscriptions.
Le kit de préférences personnelles que les astronautes peuvent emporter dans l'espace (ici, celui de Michael Collins).

Les astronautes ont des kits de préférences personnelles (PPK), de petits sacs contenant des objets personnels, importants pour eux, qu'ils veulent emporter avec eux lors de la mission, pour en avoir le souvenir<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>.

Pour Modèle:Nobr, les listes d'arrimage identifient Modèle:Unité de Modèle:Unité chacun, rangés dans le module de commande, plus un autre du même poids dans le module lunaire au lancement. Aucune mention n'est faite dans la liste de transfert de Modèle:Abréviation discrète à Modèle:Abréviation discrète, dans la liste de rangement du Modèle:Abréviation discrète, ou dans celle transfert de Modèle:Abréviation discrète à Modèle:Abréviation discrète du premier ensemble de Modèle:Abréviation discrète, de sorte que ceux-ci sont restés en place dans le module de commandement pour la mission<ref name=":3" />.

Il est intéressant de noter que le nombre de Modèle:Abréviation discrète répertoriés pour Modèle:Nobr est supérieur à celui de la mission Modèle:Lnobr, bien qu'un seul Modèle:Abréviation discrète soit transporté sur le module lunaire d'Modèle:Nobr, contre deux sur le Modèle:Abréviation discrète d' Modèle:Nobr<ref name=":3" />.

Entraînement

Pendant les neuf semaines entre le retour de l'équipage d'Modèle:Nobr et le lancement de leur propre mission, Stafford, Young et Cernan ont passé pratiquement tout leur temps dans les différents simulateurs du Centre spatial Kennedy, répétant chaque étape planifiée de leur mission de huit jours. En fait ils se sont entraînés cinq heures pour chacune des Modèle:Unité de vol prévues. Cela inclut des scénarios de simulation de vol à trois voies, entre Stafford et Cernan dans le module lunaire, Young, seul, dans le module de commande et service et les contrôleurs de vol à leurs consoles au centre KennedyModèle:Sfn.

L'entraînement est mouvementé et les astronautes ne peuvent se rendre compte de l'ampleur de la mission qui les attend qu'au moment de leur quarantaine, quelques jours avant leur départ. Le soir du Modèle:Date-, l'équipage partage un dîner avec le vice-président Spiro Agnew et James McDonnell, fondateur du géant de l'aéronautique McDonnell Aircraft Corporation, qui a conçu et construit les vaisseaux spatiaux Gemini et Mercury de la NASAModèle:Sfn.

Pré-lancement

Fichier:Two members of the Apollo 10 prime crew participate in simulation activity.jpg
Cernan et Stafford dans un simulateur du module lunaire.

Pendant plus de deux mois, le vaisseau spatial et celui de lancement sont testés sur la plateforme et ses systèmes de mise à feu préparés pour le lancement. Puis, le Modèle:Date-, les énormes réservoirs de propergol du premier étage Modèle:Lnobr sont remplis de Modèle:Lnobr, un carburant à base de kérosène raffiné. Pendant cinq jours, à partir du Modèle:Date-, le personnel du Centre spatial Kennedy effectue le test de démonstration du compte à rebours (Modèle:Langue, CDDT), essentiellement une répétition complète du compte, y compris le remplissage des réservoirs cryogéniques. Cela pour prouver que l'équipement de lancement et tous les systèmes de soutien au sol qui préparent la fusée Modèle:Lnobr et le vaisseau spatial Apollo au vol sont prêts. Des mesures sont prises pour s'assurer que les mises à feu de sécurité du champ de tir ne puissent pas être déclenchés et que les moteurs du véhicule ne puissent pas être allumés accidentellement. Les équipes de lancement mènent le décompte jusqu'au point où, lors d'un vrai lancement, les moteurs du premier étage sont allumés. Une fois le Modèle:Abréviation discrète terminé, les énormes quantités d'hydrogène liquide (LH2) et d'oxygène liquide (LOX) sont évacuées du véhicule de lancement. La préparation finale pour le lancement commence alorsModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le compte à rebours final commence à Modèle:Heures GMT exactement, le Modèle:Date- et se déroule pratiquement sans aucun accroc. Pendant les opérations de réapprovisionnement automatique du propergol Modèle:Nobr, à environ Modèle:Nobr, l'indication « ouvert » de la vanne de remplissage rapide disparaît, provoquant l'arrêt du système. Les opérations de réapprovisionnement sont relancées en mode manuel et se déroulent de manière satisfaisante. Le problème est ensuite attribué à un mauvais réglage des interrupteurs de limite de la soupape de remplissage rapide. Bien que les tentatives de réajustement échouent, il n'y a pas d'impact significatif sur les opérations restantes du Modèle:Nobr. La soupape de remplissage rapide n'est pas utilisée pendant le compte à rebours après le réapprovisionnement. Si un ravitaillement non programmé avait été nécessaire, il aurait pu être effectué, comme auparavant, en mode manuel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mission

Fusée au décollage.
Le véhicule spatial Apollo 10 est lancé depuis la plateforme B du complexe de lancement 39 du Centre spatial Kennedy, en Floride, à Modèle:Heure GMT, le Modèle:Date-.

Lancement

Trois hommes en combinaison spatiale dans un vaisseau spatial.
L'embarquement de l'équipage.

La pompe primaire de réapprovisionnement du Modèle:Abréviation discrète ne démarre pas à H - Modèle:Unité à cause d'un fusible grillé dans le circuit de démarrage du moteur de la pompe. Le dépannage et le remplacement du fusible retardent de Modèle:Unité le chargement du Modèle:Abréviation discrète, mais il est achevé à H - Modèle:Unité, Modèle:Unité. Le temps perdu est rattrapé pendant l'arrêt du compte à rebours, prévu d'une heure à H - Modèle:Unité, Modèle:UnitéModèle:Sfn.

Un anticyclone dans l'océan Atlantique au large de la Nouvelle-Angleterre provoque des vents de sud-est et apporte de l'humidité dans la région du cap Canaveral, ce qui contribue à créer des conditions de ciel couvert. Au moment du lancement, les cumulus couvrent Modèle:Unité du ciel, les altocumulus Modèle:Unité et les cirrus Modèle:Unité ; la température est de Modèle:Unité ; l'humidité relative est de Modèle:Unité et la pression barométrique est de Modèle:Unité. Les vents, mesurés par l'anémomètre du poteau lumineux situé à Modèle:Unité au-dessus du sol sur le site de lancement, soufflent à Modèle:Unité à Modèle:Unité du vrai nordModèle:Sfn.

Modèle:Nobr est lancé depuis le complexe de lancement 39 du Centre spatial Kennedy, Modèle:Nobr, à Modèle:Heure GMT, le Modèle:Date-, et est le premier lancement piloté depuis cette plateforme. La fenêtre de lancement s'étend jusqu'à Modèle:Heure GMT pour profiter d'un angle d'élévation de Modèle:Unité du soleil sur la surface lunaire. Le vaisseau atteint la vitesse Mach 1 après Modèle:Unité Modèle:Unité de vol. Le moteur du premier étage Modèle:Lnobr s'arrête après Modèle:Unité et Modèle:Unité, suivi de sa séparation du deuxième étage Modèle:Lnobr, et l'allumage du moteur de ce dernier. Le moteur du Modèle:Nobr s’éteint après Modèle:Unité et Modèle:Unité, puis se sépare du troisième étage Modèle:Lnobr, dont le moteur s'allume quatre secondes plus tard. La première coupure du moteur Modèle:Nobr se produit après Modèle:Unité et Modèle:Unité, avec des écarts par rapport à la trajectoire prévue de seulement -Modèle:Unité en vitesse et de seulement -Modèle:Unité en altitudeModèle:Sfn,<ref name=":42">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":52">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Nobr tombe dans l'océan Atlantique neuf minutes après le lancement à Modèle:Coord, à Modèle:Unité du site de lancement. L'étage Modèle:Nobr chute également dans l'Atlantique onze minutes plus tard à Modèle:Coord, à Modèle:Unité du Modèle:Abréviation discrète<ref name=":42" />,<ref name=":52" />.

Injection trans-lunaire

Fichier:The moon seen from Apollo 10 soon after TEI.jpg
La Lune vue peu après le décollage.

Après les vérifications des systèmes en vol, la manœuvre d'injection trans-lunaire, le deuxième allumage du Modèle:Nobr, est effectuée après Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité de vol. Le moteur s'arrête après Modèle:Unité et l'injection trans-lunaire a lieu dix secondes plus tard, après une orbite terrestre et demie en Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité, à une vitesse de Modèle:UnitéModèle:Sfn.

Vingt-cinq minutes plus tard, le Modèle:Abréviation discrète se sépare pour la transposition et l'amarrage avec le Modèle:Abréviation discrète, similaire à la manœuvre effectuée sur Modèle:Nobr. Le véhicule orbital est composé de l'étage Modèle:Nobr, et de sa charge utile composée du Modèle:Abréviation discrète, du Modèle:Abréviation discrète et de l'adaptateur du module lunaire du vaisseau spatialModèle:Sfn. Cette séquence est retransmise par télévision sur Terre, commençant d'abord à Modèle:Unité, Modèle:Unité de vol, pour une durée de Modèle:Unité, suivie de Modèle:Unité et Modèle:Unité supplémentaires après Modèle:Unité, Modèle:Unité de vol, quand le Modèle:Abréviation discrète et le Modèle:Abréviation discrète, amarrés sont éjectés du troisième étage Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une commande depuis le sol pour l'évacuation des résidus de propergol permet au Modèle:Nobr de passer devant la Lune. Son point le plus proche du satellite de la Terre est de Modèle:Unité, après presque Modèle:Unité de vol le Modèle:Date- à Modèle:Heure GMT. Sa trajectoire après le passage de la sphère d'influence lunaire lui donne une orbite solaire avec un aphélie et un périhélie de Modèle:Unité par Modèle:Unité, une inclinaison de Modèle:Unité, et une période orbitale de Modèle:UnitéModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une correction planifiée de mi-course de Modèle:Unité, de Modèle:Unité est exécutée à Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité, ce qui ajuste la trajectoire pour qu'elle coïncide avec la trajectoire d'atterrissage de juillet. La manœuvre est si précise que deux autres corrections prévues à mi-course sont annulées. La technique de contrôle thermique passif est utilisée pour maintenir les températures souhaitées du vaisseau spatial pendant tout le voyageModèle:Sfn,<ref name=":6">Modèle:Lien web.</ref>.

Après presque Modèle:Unité de vol, à une altitude de Modèle:Unité au-dessus de la Lune, le moteur de propulsion de service est mis à feu pendant Modèle:Unité pour placer l'engin spatial sur une orbite lunaire de Modèle:Unité par Modèle:Unité. Le périple a duré Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name=":42" />.

Orbite lunaire

Dessin des trajectoires de vaisseaux spatiaux autour de la Lune.
Orbite de descente d'un Modèle:Abréviation discrète. La phase terminale (à partir du PDI) n'a pas été réalisée par Modèle:Lnobr

Après deux révolutions, afin de mettre en place un suivi et une mise à jour au Centre spatial Kennedy, une manœuvre d'allumage du moteur de Modèle:Unité est effectuée pour circulariser l'orbite à Modèle:Unité par Modèle:Unité. Une émission de télévision couleur programmée est réalisée, l'équipe décrivant les caractéristiques lunaires en dessous d'elleModèle:Sfn.

Une fois le train spatial placé en orbite autour de la Lune, à presque Modèle:Unité du début de la mission, Cernan, le pilote du module lunaire, y entre pour deux heures d'activités d'entretien et quelques tests de communication du Modèle:Abréviation discrète, qui sont interrompus en raison de contraintes de temps. Les résultats sont excellents, et les autres tests sont effectués plus tard dans la mission. Treize heures plus tard, après Modèle:Unité de vol, Stafford et Cernan entrent pour activer les systèmes du module lunaire et découvrent qu'il s'est déplacé de Modèle:Unité par rapport au module de commande. L'équipage craint que la séparation des deux engins spatiaux ne cisaille certaines des goupilles de verrouillage, ce qui pourrait empêcher le réamarrage, mais le contrôle de mission signale que, tant que le désalignement est inférieur à six degrés, il n'y a pas de problème. Des tests supplémentaires se poursuivent durant trois heures.

Le module lunaire est désarrimé du module du commande le 22 mai à 19:00:57 UTC. Les opérations sont retransmises à la télévision pendant Modèle:Unité. Pendant cette période, le train d'atterrissage du Modèle:Abréviation discrète est déployé et tous les systèmes sont vérifiés. Le module lunaire Apollo est constitué d'un étage de descente qui doit amener l'équipage près du sol lunaire et d'un étage de remontée chargé de le ramener en orbite. Après avoir vérifié notamment le fonctionnement de son radar, de son moteur d'ascension, le module lunaire, baptisé « Snoopy », se met en trajectoire de descente : son orbite est modifiée pour que son périgée ne soit qu'à Modèle:Unité de la surface lunaireModèle:Sfn. À part la poussée de l'étage de descente pour changer l'orbite, cette phase se fait sans aucune autre intervention des moteurs ; c'est la stratégie pour descendre vers la Lune en consommant un minimum de carburant. Cette orbite permet également de pouvoir recommencer si un problème a lieu. La phase complète, freinée et contrôlée par les moteurs (Powered descent), n'est effectuée qu'avec Apollo 11Modèle:Sfn.

Vaisseau spatial avec la surface lunaire en arrière-plan.
Le module de commande d'Modèle:Nobr, en orbite au-dessus de la Lune.

La descente dure environ une heure, pendant laquelle de nombreuses photographies de la surface lunaire sont prises. Au périgée, des tests du radar de descente sont effectués ainsi que des tests de manœuvre avec l'étage de descenteModèle:Sfn.

Dix-sept minutes après le périgée, une poussée est effectuée avec le moteur de descente pour placer le Modèle:Abréviation discrète dans la trajectoire qu'il aurait en cas d'interruption d'urgence de la phase de descente, qui le place sur une orbite de Modèle:Dunité, en trajectoire de rendez-vous avec le Modèle:Abréviation discrèteModèle:Sfn. Deux heures plus tard, à mi-chemin de la remontée, le module commence à se comporter bizarrement, effectuant des mouvements de rotation et d'inclinaison aléatoires. Après quelques secondes d'inquiétude et un juron devenu célèbre lâché involontairement à la radio Modèle:Incise, l'étage de descente est largué et la stabilité est récupérée en pilotage manuel par Stafford<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les analyses ultérieures révèlent que ce comportement est dû à une erreur humaine : le système de guidage du Modèle:Abréviation discrète est resté en position « AUTO » ce qui le mène à rechercher automatiquement le Modèle:Abréviation discrète, ce qui n'est pas prévu dans cette phase de l'orbiteModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au périgée, une nouvelle poussée avec le moteur de remontée place le module d'ascension sur une orbite de Modèle:Dunité, l'orbite qu'aurait le Modèle:Abréviation discrète en cas d'ascension normale en provenance de la surface de la LuneModèle:Sfn. À partir de là, les phases s'enchaînent normalement et le module lunaire réalise le rendez-vous spatial avec le vaisseau Apollo<ref name=":42" /> le 23 mai à 03:11:02 UTC, après une séparation d'un peu plus de 8 heures.

L'étage de descente va s'écraser sur la Lune tandis que le reste du module lunaire est placé en orbite héliocentrique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est le seul exemplaire de module lunaire Apollo resté intact<ref group="note">Les modules lunaires d'Apollo 5, Apollo 9, Apollo 13 ont été détruits durant leur rentrée atmosphérique, celui d'Apollo 11 après avoir été abandonné en orbite a fini par écraser sur la Lune tandis que ceux des missions Apollo 12, Apollo 14, Apollo 15, Apollo 16 et Apollo 17 ont été délibérément lancés sur une trajectoire de collision avec la Lune.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Retour

Un hélicoptère survole un vaisseau spatial et un canot pneumatique flottant sur la mer.
La récupération de l'équipage par hélicoptère.

Avant l'injection trans-terre, des vues de la surface lunaire et de l'intérieur du vaisseau spatial sont retransmises lors d'une émission de télévision de Modèle:UnitéModèle:Sfn. La poussée de retour est réalisée après Modèle:Unité et Modèle:Unité de mission à une vitesse de Modèle:Unité, après un allumage du moteur durant Modèle:Unité à une altitude d'environ Modèle:Unité. Le vaisseau spatial a effectué Modèle:Unité lunaires, d'une durée de Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:UnitéModèle:Sfn.

La seule correction de mi-parcours nécessaire est une manœuvre de Modèle:Unité, augmentant la vitesse de Modèle:Unité, trois heures avant la séparation des modules de commande et de service<ref name=":42" />. Le module de commande est rentré dans l'atmosphère terrestre, après presque Modèle:Unité de vol, à une vitesse de Modèle:Unité, après un voyage retour de Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref group="note">Le Livre Guinness des records dit qu'Apollo 10 détient le record de vitesse jamais effectué par un être humain : Modèle:Unité par heure à une altitude de Modèle:Unité. Cependant, le rapport de mission d'Apollo 10 indique que la vitesse maximale à l'entrée était de Modèle:Unité.</ref>. Il est tombé dans l'océan Pacifique en un point estimé à Modèle:CoordModèle:Sfn, le Modèle:Date- à Modèle:Heure GMT. La durée totale de la mission est de Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:UnitéModèle:Sfn. Le point d'impact se trouve à environ Modèle:Unité du point cible et à Modèle:Unité du navire de récupération Modèle:USS<ref name=":6" />.

L'équipage est récupéré par hélicoptère et se retrouve à bord du navire de récupération Modèle:Unité après l’amerrissage. Le module de commande est récupéré Modèle:Unité plus tard. Son poids estimé à ce moment est d'un plus de Modèle:Unité, et la distance parcourue pour la mission est estimée à Modèle:UnitéModèle:Sfn.

Paramètres de la mission

Postérité

Matériel volant

Le Smithsonian est responsable du module de commande « Charlie Brown » depuis 1970. Le vaisseau spatial a été exposé dans plusieurs pays jusqu'à ce qu'il soit prêté au Musée des sciences de Londres en 1978<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le module de service a été largué juste avant la rentrée, a brûlé dans l'atmosphère terrestre et est tombé dans l'océan PacifiqueModèle:Sfn.

Après une injection trans-lunaire, le troisième étage Modèle:Lnobr de Modèle:Lnobr a accéléré au-delà de la vitesse d'échappement de la Terre et est devenu un objet abandonné en orbite héliocentrique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'étage ascendant du module lunaire « Snoopy » a été largué sur une orbite héliocentrique. Le Modèle:Date-, Nick Howes, membre de la Royal Astronomical Society, a annoncé que lui et ses collègues avaient localisé Snoopy, dont l'emplacement était jusqu'alors inconnu, en se basant sur des données de radar astronomique avec Modèle:Unité de certitude<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'étage de descente de Snoopy a été largué en orbite lunaire ; sa localisation actuelle est inconnue. En outre, on ne sait pas si l'étage de descente a eu un impact sur la surface lunaire ou s'il est resté en orbite. Phil Stooke, un planétologue qui a étudié les sites d'écrasement lunaire des étages ascendants, a écrit que l'étage descendant s'est écrasé à un endroit inconnu, et une autre source a déclaré que l'étage descendant a finalement percuté la Lune à quelques degrés de son équateur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, Richard Orloff et un résumé de mission officiel de la NASA ont simplement déclaré que l'étage de descente est entré en orbite lunaire, en restant silencieux sur la question de savoir si l'étage a ensuite percuté la Lune<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un blog d'astronomie amateur lancé au début de l'année 2020 a exploré la possibilité que l'étage de descente soit toujours en orbite lunaire, en utilisant une simulation sur ordinateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans la culture populaire

Dans le court-métrage « Modèle:Langue » Ron Howard et Jeff Goldblum parlent de la mission Modèle:Nobr et de son module lunaire nommé « Snoopy » qui a frôlé la surface de la lune en préparation de l'atterrissage d'Modèle:Lnobr<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La chaîne American History TV a diffusé le documentaire « Modèle:Langue qui raconte l'histoire de la mission du 18 au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le créateur de Peanuts, Charles Schulz, a également réalisé des dessins liés à la mission pour la NASA<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans la série Modèle:Langue, la mission est composée des astronautes Edward Modèle:Citation Baldwin (Joel Kinnaman) et Gordon Modèle:Citation Stevens (Michael Dorman) à bord du LEM. Comme pour la véritable mission, ils ne font qu'une répétition générale de la descente, mais dans la série ce choix est vertement critiqué après que le cosmonaute Alexeï Leonov est devenu le premier homme à marcher sur la Lune en Modèle:Date-. Comme Gene Cernan, Ed Baldwin est replacé sur une autre mission et pose le pied sur la Lune ; Gordo Stevens connaît le même destin, alors que Tom Stafford n'a jamais foulé le sol lunaire.

Mystère de la musique de l'espace

En Modèle:Date-, Discovery Channel a diffusé une émission de télévision suggérant que la mission avait été témoin de signaux mystérieux ou extraterrestres alors qu'elle se trouvait de l'autre côté de la Lune<ref>Modèle:Article.</ref>. Les astronomes mentionnent le curieux sifflement qui a duré près d'une heure. On a émis l'hypothèse qu'il s'agissait d'une preuve de dissimulation d'OVNI. Selon le journaliste spatial James Oberg, le son était très probablement une interférence radio entre le module de commande et les véhicules d'atterrissage du module lunaire. La description de ce son comme « musique de type extra-terrestre» était très probablement due à l'amorçage, comme l'a suggéré Benjamin Radford<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence

Notes

Modèle:Références

Références

Sources journalistiques

Modèle:Références

Sources bibliographiques

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Bibliographie

Modèle:Légende plume

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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