Ave Regina

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L’Ave Regina est l'une des quatre antiennes mariales. Officiellement elle est réservée à la fin de l'office de complies, à partir de la Purification (2 février) jusqu'aux complies du Mercredi Saint. Cependant, on chante cette antienne, durant cette période, plus généralement en tant que conclusion des célébrations telle la messe.

Le texte de la prière

latin français

Ave Regina cælorum
Ave Domina angelorum,
Salve radix, salve porta,
Ex qua mundo lux est orta :
Gaude, Virgo gloriosa,
Super omnes speciosa :
Vale, o valde decora,
Et pro nobis Christum exora<ref name=solesmes>Liturgie latine, mélodies grégoriennes, p. 77 - 78, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes 2005</ref>.

Salut, Reine des cieux,
salut, Reine des anges,
salut, tige féconde, salut, porte du ciel !
Par toi la lumière s'est levée sur le monde.
Réjouis-toi, Vierge glorieuse,
belle entre toutes les femmes !
Salut, splendeur radieuse :
implore le Christ pour nous.

N. B. : il y a deux orthographes, depuis le latin classique, pour le mot cieux, en génitif pluriel cælorum [1] et cœlorum [2] à la suite d'une confusion ou hésitation. La littérature classique respectait en général l'usage de cælorum.

Partition

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Fichier:Ave Regina Coelorum.png

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Corpus antiphonalium officii

Manuscrit ancien retrouvé, il s'agit, à l'origine, d'une antienne grégorienne authentique [3]. Aussi Dom René-Jean Hesbert classifia-t-il, dans le Corpus antiphonalium officii (CAO), celle-ci comme CAO1542.

Caractéristique de texte

En comparaison d'autres antiennes mariales, celle-ci se caractérise par sa simple composition. Sa louange est plus modeste et moins littéraire. Il s'agit d'une prière chantée, qui est adaptée à l'usage de la période du Carême. Si simple, c'est cependant une acclamation intense vers la Vierge Marie<ref name=dayton />.

Historique

Origine

Texte

Si l'on peut supposer l'origine du texte dans l'Acathiste d'après leurs vocabulaires, il est difficile de confirmer cette hypothèse avec les manuscrits<ref name=dayton />. En effet, l’Ave Regina apparut plusieurs siècles plus tard. Tout comme la plupart des compositions au Moyen Âge dont les auteurs voulaient rester anonymes, celui qui écrivit le texte demeure inconnu<ref name=dayton />.

Mélodie

En ce concerne la partition, la mélodie se trouve dans un manuscrit français daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui contient plusieurs antiennes mariales en faveur de l'Assomption de Marie (Assumptio S. Mariæ, folio 174v)<ref name=manno />. Il est à noter que celle-ci suit, dans le folio, l’Alma Redemptoris Mater, qui était réservée à l'office de sexte (AD VI). Quant à l’Ave Regina cælorum, elle était en usage à none (AD VIIIJ). Cela était, sans doute, la première pratique de ce chant<ref name=dayton /> :

Il existait, dans les archives sur le continent européen, un autre texte, avec le même incipit, Ave Regina angelorum mater regis angelorum<ref name="wolf">George Wolf et le reste, The Petry of Cercamon and Jaufre Rudel, p. 12, 2019 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[5]</ref>. Cette version employée d'une mélodie différente, qui disparut plus tard, était toutefois réservée à la conclusion de l'office de complies<ref name=wolf />. Son manuscrit le plus ancien est celui d'une trope :

Un autre exemple d’Ave Regina cælorum se trouve dans le tonaire de Jacques Twinger de Koenigshoffen (folio 233r), écrit dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Christian Meyer, Le tonaire de Jacobus Twinger de Königshofen, p. 2, note n° 6, 2015 [6] ; voir aussi p. 32 pour le texte en latin et la notation</ref>, en tant qu'exemple du sixième mode<ref name="mh">Michel Huglo, Les tonaires, inventaire, analyse, comparaison, dans la publication de la Société française de musicologie, troisième série, tome II, 1971 p. 436 [7]</ref>. Sa mélodie, utilisée à l'église Saint-Thomas de Strasbourg, était celle de la version actuelle et celle que Königshofen avait sélectionnée parmi celles qui étaient classées comme tropes récentes, à savoir tardivement composées<ref name=mh />. Il s'agit d'un témoignage que la composition n'était pas dans le fonds du chant grégorien le plus ancien.

En résumé, l'antienne qui était composée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle connaissait assez de variantes, c'est-à-dire sans uniformité<ref name="regens">Université de Ratisbonne [8]</ref>, au contraire du répertoire du chant grégorien le plus ancien.

L'usage aussi variait. Ainsi, le manuscrit de Karlsruhe BL60 (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) était réservé à la fête de l'Immaculée Conception<ref name=regens />. À la suite de l'intégration des deux Ave Regina, l'usage principal se consacrait pour l'office de complies.

Motet de Marchettus de Padoue

Fichier:Giotto - Scrovegni - -18- - Adoration of the Magi.jpg
Une des fresques de Giotto dans la chapelle de Padoue.

L'antienne connaît aujourd'hui un manuscrit particulièrement important, qui fut copié en 1325 en Italie. Ce manuscrit Canon Class Latin 112 auprès de la bibliothèque Bodléienne contient un motet à trois voix, qui chantent respectivement Ave Regina, Mater innocencie et Ite missa est<ref>Bibliothèque Bodléienne [9]</ref>, ce qui suggère que celui-ci était chanté à la fin d'une messe dédiée à la Sainte Vierge. D'ailleurs, on trouve dans ce motet un acrostiche marcum paduanum, qui permet d'identifier l'auteur et de l'affecter à Marchettus de Padoue. Œuvre sans doute composée vers 1305, quelques chercheurs supposent son motif pour la consécration de la chapelle des Scrovegni de Padoue tenue en 1307, lequel reste encore une hypothèse, faute de document officiel. Parmi eux, Eleonora Beck<ref>Titulaire de PhD {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[10]</ref> avança en 1999 son avis, qui exprimait un lien de cette antienne et le cycle des fresques de Giotto di Bondone, ce qui illustre cette chapelle. Enfin, la notation du manuscrit est celle d'Italie, évoluée avec cinq lignes, qui indique que cette élaboration avait apparu plus tôt que l'on considérait auparavant<ref>Université d'Oxford [11]</ref>.

Au Moyen Âge

Modèle:Voir aussi Pratique des antiennes mariales évoluée, les cinq grandes antiennes, y compris Ave Maria, et qui sont consacrées à Sainte Marie, devinrent de plus en plus habituelles dans le livre des Heures supplémentaire Officium Parvum Beatæ Mariæ Virginis. En 1249 à Metz, le chapitre général des Franciscains adopta leur décret, qui fixait les quatre pour la liturgie des Heures<ref>Archivum franciscanum historicum, p. 411 - 414, 1972 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[12] (Centre des monuments nationaux et Université Nancy-II)</ref>,<ref>Casa de Velázquez, Mélanges de la Casa de Velázquez, tome XV, p. 592, 1979 [13]</ref>. Cette décision aurait été suivie de l'officialisation par le pape Clément VI en faveur du rite romain en 1350<ref name="warner">Marina Warner, Alone of All Her Sex : The Myth and the Cult of the Virgin Mary, p. 119, Oxford University Press 2016 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[14]</ref>, mais ce qui reste encore hypothétique.

Pareillement, quelques musiciens commencèrent à composer ce texte en polyphonie. Le manuscrit Old Hall, copié vers 1420, contient les œuvres à trois voix de Leonel Power et de John Cooke. John Dunstaple, Gilles Binchois et Guillaume Dufay contribuèrent à développer cette polyphonie. Notamment, on connaît trois versions authentiques de Guillaume Dufay, y compris dit motet Ave Regina III à quatre voix. De surcroît, il est vraisemblable que sa messe parodie Ave Regina fut composée dans ses dernières années, ceux qui signifient que le compositeur aimait cette antienne. Enfin, dans son long testament, il souhaitait qu'après ses derniers sacrements, huit collègues de la cathédrale de Cambrai exécutent une hymne Magno salutis si l'heure le permet, et que deux chanoines et les enfants de chœur chantent son motet Ave Regina Celorum [15]<ref>Revue de l'Art chrétien, XXXe année, p. 111 - 112, 1888 [16]</ref>. Quant aux œuvres de Walter Frye, il s'agit des motets particuliers (cantilènes) qui utilisaient un texte différent duquel l'usage se trouvait en Angleterre. Composées vers 1450, mais il reste assez nombreux manuscrits de ce compositeur oublié<ref>David Rothenberg, The Flower of Paradise : Marian Devotion and Secular Song, p. 124, Oxford University Press 2011 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[17]</ref>.

Néanmoins, rien n'était fixé. Selon les études de Michel Huglo, l'usage dans les offices était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle vraiment varié : le dimanche à Sélestat, le lundi à la cathédrale de Cambrai, le mardi à La Chaise-Dieu, le vendredi à Senlis. Notamment à Aix-en-Provence, tous les deux textes étaient encore en usage : Ave Regina cælorum, Ave Domina au mardi et Ave Regina cælorum mater regis au jeudi<ref>Margot Fassler, The Divine Office in the Latin Middle Ages, p. 384, Oxford University Press 2000 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[18]</ref>.

À la Renaissance

On peut dire qu'au début de la Renaissance, c'était l'école franco-flamande qui contribua à diffuser cette antienne mariale. En effet, la composition en polyphonie fut effectuée, en majorité, par des compositeurs de cette école. On compte parmi eux Gaspar van Weerbeke, Josquin des Prés, Heinrich Isaac, Pierre de La Rue, Adrian Willaert, Nicolas Gombert. Il est très important que ces musiciens trouvassent leurs patrons distingués qui étaient capables de les soutenir, en déplaçant dans toute l'Europe. De sorte que l'antienne Ave Regina cælorum était effectivement diffusée : Weerbeke à Milan sous la protection de Jean Galéas Sforza, Josquin des Prés au Vatican sous le pontificat d'Innocent VIII, Issac à Florence pour Laurent de Médicis puis en Autriche pour [[Maximilien Ier du Saint-Empire|Maximilien {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], Willaert à Ferrare sous Alphonse Ier d'Este puis à Venise pour la République de Venise, Gombert à la cour de Charles Quint.

Sous la Contre-Réforme

La pratique des quatre antiennes mariales selon le calendrier liturgique fut en entier établie après le concile de Trente. La dévotion à la Sainte Marie, que ces antiennes expriment, était tout à fait adaptée au besoin de la Contre-Réforme, luttant contre le protestantisme qui dénie le culte marial<ref name=dayton />. Sous le pontificat de Pie V, le premier bréviaire selon la Contre-Réforme adopta donc en 1568 l’Officium Parvum Beatæ Mariæ Virginis (Petit livre de l'office de la Vierge Sainte Marie) qui contenait ces prières<ref>The Oxford Dictionary of the Christian Church, p. 992, Oxford University Press 2005 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[19]</ref>,<ref name=warner />.

À la suite de cette confirmation, on compte de nombreux chefs-d'œuvre composés par de grands musiciens de l'époque, qui étaient fidèles à la Contre-Réforme. Il s'agissait de Giovanni Pierluigi da Palestrina, de Francisco Guerrero, de Roland de Lassus, de William Byrd, de Tomás Luis de Victoria. Parfois la composition était destinée à de grand chœur à huit voix, en dépit de l'usage dans les célébrations modèstes.

Si l'origine de la pratique reste inconnue, l'usage pour la procession aux fêtes mariales se trouve dans les archives, par exemple, pour la Purification de la Vierge, 2 février, à Saint-Bonnet-le-Château<ref>J. Condamin et le reste, Histoire de Saint-Bonnet-le-Château d'après les manuscrits conservés aux archives locales et départementales, p. 403, 1887 [20]</ref>. Mais à l'abbaye Notre-Dame-aux-Nonnains de Troyes, c'était pour le dimanche des Rameaux<ref>Charles Lalore, Mélanges liturgiques relatifs au diocèse de Toroyes, p. 123, 1891 [21]</ref>. L'usage respectait donc le calendrier liturgique.

Époque des musiques baroque et classique

La période baroque s'illustrait de nombreuses œuvres de grands compositeurs, qui représentaient la musique baroque italienne, Giovanni Legrenzi, Alessandro Melani, Paolo Lorenzani. En France aussi, sous le règne de Louis XIV, c'étaient Henry Du Mont, Marc-Antoine Charpentier et André Campra qui composèrent en forme de motet. Charpentier, qui ne put pas obtenir la fonction à Versailles, en composa spontanément quatre tandis qu'Henri Du Mont, en service à la cour, avait écrit ses pièces accompagnées de la basse continue, dont il était l'un des pionniers du genre. Le travail de Johann Joseph Fux était remarquable. En qualité de maître de chœur à la capitale de l'Autriche, il laissa, au total, quinze compositions, ce qui reste exceptionnel.

Au contraire, la composition de la musique classique n'était pas florissante, si l'on compte quelques grands compositeurs catholiques tels Joseph Haydn, Charles Gounod, Anton Bruckner. L'explication pour ce manque de composition peut être donnée avec son exécution durant le Carême<ref name="dayton">Université de Dayton {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[22]</ref>. À savoir, le chant en monodie est convenable pour cette période.

Après le concile Vatican II

Le Calendarium Concilii Vaticani II précise l'usage officiel et actuel : Temps quadragesimæ ad Completorium<ref>Académie de chant grégorien [23]</ref> (pour l'office de complies pendant quarante jours du Carême).

Or, l'antienne est chantée, selon la tradition, à la fin des célébrations telle la messe, en tant qu'antienne mariale quelle que soit la célébration : depuis la fin de complies du 2 février jusqu'aux complies du Mercredi Saint. Il est à remarquer qu'il n'y ait pas d'exécution de l'antienne mariale lors du Jeudi Saint et du Vendredi Saint.

Tout comme les autres antiennes mariales, la composition de ce texte n'est pas nombreuse dans le répertoire de la musique contemporaine. On chante toujours la version traditionnelle en monodie, qui possède cependant une caractéristique moderne. Si cette version adoptait le sixième mode, elle perdit déjà le teneur la ainsi que cette modalité grégorienne avec l'usage du bémol<ref>Eugène Cardine, Vue d'ensemble sur le chant grégorien, p. 21, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes 2002</ref>. Cette modernité de composition, qui n'est pas étrange pour les oreilles de nos jours, peut expliquer pourquoi cette antienne traditionnelle est toujours appréciée dans les célébrations.

Mise en musique

Moyen Âge

  • Marchettus de Padoue (vers 1274 - † 1318) : motet à 3 voix<ref>Notice Bnf [24]</ref>,<ref>Université d'Oxford [25]</ref>
  • John Cooke (13... - † 14...) : antienne mariale à 3 voix dans le manuscrit Old Hall, n° 52 (vers 1420)<ref>Université d'Oxford [26]</ref> Modèle:Lire en ligne
  • Leonel Power (vers 1380 - † 1445) : antienne à 3 voix dans le manuscrit Old Hall, n° 43 (vers 1420)<ref>Notice Bnf [27]</ref> Modèle:Lire en ligne
  • John Dunstaple (vers 1390 - † 1453) : antienne mariale à 3 voix<ref>Notice Bnf [28]</ref>
  • Gilles Binchois (vers 1400 - † 1460) : œuvre pour voix unique (vers 1450)<ref>Notice Bnf [29]</ref>
  • Guillaume Dufay (vers 1400 - † 1474) :
    • motet à 3 voix (I)<ref name="dufay">Notice Bnf [30]</ref>
    • motet à 3 voix (II)<ref>The American Institute of Musicology [31] CMM001-05 n° 50</ref>
    • motet à 4 voix (III)<ref name=dufay />
  • Walter Frye (14... - † 1475 ?) :
    • motet (I) à 4 voix dans le Glogauer Liederbuch, le Codex Speciálnik et le reste<ref>Notice Bnf [32]</ref>,<ref>Uiversité d'Oxford [33]</ref>
    • motet (II)<ref>Université d'Oxford [34]</ref>

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Fichier:Dufay Ave Regina.pdf

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À la Renaissance

  • Erasmus Lapicida (vers 1440 - † 1547) : motet<ref>Université d'Oxford [35]</ref>
  • Gaspar van Weerbeke (vers 1445 - † après 1516) :
    • motet à 4 voix (I)<ref>Université d'Oxford [36]</ref>
    • motet à 4 voix (II)<ref>Université d'Oxford [37]</ref>
  • Josquin des Prés (vers 1450 - † 1521) : motet 23.2<ref>Université d'Oxford [38]</ref>
  • Heinrich Isaac (vers 1450 - † 1517) : motet à 4 voix (1503)<ref>Notice Bnf [39]</ref>
  • Bertrandus Vaqueras (vers 1450 - † 1507) : motet<ref>Université d'Oxford [40]</ref>
  • Pierre de La Rue (vers 1460 - † 1518) : motet à 4 voix (vers 1500)<ref>Notice Bnf [41]</ref>
  • Andreas de Silva (vers 1475 - † 1530) : motet à 5 voix<ref>Notice Bnf [42]</ref>
  • Adrian Willaert (vers 1490 - † 1562) : motet<ref>Université d'Oxford [43]</ref>
  • Nicolas Gombert (vers 1495 - † vers 1560) : motet à 5 voix (vers 1550)<ref>Notice Bnf [44]</ref>
  • Mathieu Sohier (15... - † vers 1560) : motet à 4 voix<ref>Notice Bnf [45] sous-notice n° 1</ref>
  • Gioseffo Zarlino (1517 - † 1590) : motet à 5 voix dans le recueil Musici quinque vocum moduli (1549)<ref>Notice Bnf [46]</ref>
  • Giovanni Pierluigi da Palestrina (vers 1525 - † 1594) : motet à 8 voix dans le recueil Motettorum liber tertius (1575)<ref>Notice Bnf [47]</ref>
  • Francisco Guerrero (1528 - † 1599) : motet à 4 voix<ref>Notice CMBV [48]</ref> (1584) Modèle:Lire en ligne
  • Roland de Lassus (1532 - † 1594)<ref name="lassus">David Crook, Orlando di Lasso's Imitation Magnificats for Counter-Reformation Munich, p. 39, Princeton University Press 2014 [49]</ref> :
    • motet à 3 voix dans le Liber mottetarum trium vocum, n° 15, SW1.25 (1575)<ref>Notice Bnf [50]</ref>
    • motet à 4 voix dans le recueil Magnum opus misicum, SW1.79 (1583)<ref>Notice Bnf [51]</ref>
    • motet à 5 voix dans le recueil Magnum opus misicum, SW5.104 (1604)<ref>Notice Bnf [52]</ref>
    • motet à 6 voix dans les Motetta sex vocum typis nondum uspiam excusa, SW13.111 (1582)<ref>Notice Bnf [53]</ref>
    • motet à 6 voix, SW13.114 (vers 1580)<ref name=lassus />
  • William Byrd (vers 1543 - † 1623) : antienne dans les Gradualia ac cantione sacræ (1605)<ref>Data Bnf [54]</ref>
  • Tomás Luis de Victoria (vers 1548 - † 1611)<ref>Université de Salamanque [55]</ref> :
  • Francesco Soriano (1549 - † 1621) : motet à 4 voix<ref>Notice Bnf [56] sous-notice n° 72</ref>
  • Alonso Lobo (1555 - † 1617) : motet à 5 voix dans le Liber primus Missarum (1602)<ref>Notice Bnf [57]</ref>
  • Felice Anerio (vers 1560 - † 1614) : œuvre à 8 voix dans les Cantore e Compositore Pontificio (1608)<ref>Notice Bnf [58]</ref>
  • Gregor Aichinger (1564 - † 1628) :
    • antienne à 3 voix<ref>Notice Bnf [59] sous-notice n° 115</ref> Modèle:Lire en ligne
    • antienne à 4 voix à la Très Sainte Vierge pour le temps de la Purification au Jeudi Saint<ref>Notice CMBV [60]</ref>
  • Carlo Gesualdo (1566 - † 1613) : œuvre à 5 voix (1603)<ref>Data Bnf [61]</ref>

Musique baroque

  • Asprilio Pacelli (1570 - † 1623) : motet<ref>Université d'Oxford [62]</ref>
  • Alessandro Grandi (vers 1575 - † 1630) : œuvre pour 4 solistes, chœur à 4 voix de femmes et instruments (1614)<ref>Data Bnf [63]</ref>
  • Lambert Coolen (vers 1580 - † 1654) : motet (1645)<ref name=bnf4007 />
  • Antoine Boësset (1587 - † 1643) : œuvre dans le Recueil Deslauriers<ref>Data Bnf [64]</ref>
  • Juan Gutiérrez de Padilla (vers 1590 - † 1664) : motet<ref>Université d'Oxford [65]</ref>
  • Gilles Hayne (1590 - † 1650) : motet (1645)<ref name="bnf4007">Notice Bnf [66] sous-notice n° 13 (Hayne), 14 (Pietkin) et 15 (Coolen)</ref>
  • Pietro Paolo Sabbatini (1600 - † 1657) : antienne à la Vierge Marie pour double-chœur (1630)<ref>Notice CMBV [67]</ref>
  • Marco Marazzoli (1602 - † 1662) : antienne à 5 voix pour la Vierge Marie<ref>Notice CMBV [68]</ref>
  • Henry Du Mont (1610 - † 1684) :
    • motet à 3 voix pour le Carême<ref>Éditions CMBV [69]</ref>
    • motet à 4 voix à la Vierge Marie avec basse continue<ref>Notice CMBV [70]</ref>
  • Lambert Pietkin (1613 - † 1696) : motet (1645)<ref name=bnf4007 />
  • Maurizio Cazzati (1616 - † 1678) : œuvre pour haute-contre et instruments, op. 42, dans le recueil 4 antifone annuali della BVM poste in musica (1667)<ref>Notice Bnf [71]</ref>
  • Giovanni Legrenzi (1626 - † 1690) : œuvre pour 2 altos et basse continue<ref>Notice Bnf [72]</ref>
  • Alessandro Melani (1639 - † 1703) : antienne pour soprano, chœur à 5 voix et basse continue<ref>Notice bnf [73]</ref>
  • Paolo Lorenzani (1640 - † 1713) : motet à 3 voix<ref>Notice CMBV [74]</ref>
  • Marc-Antoine Charpentier (1643 - † 1704) :
    • motet pour 2 sopranos, mezzo-soprano et basse continue, H19 (1673)<ref>Notice Bnf [75]</ref>
    • motet pour 2 sopranos et basse continue, H21 (1677)<ref>Notice Bnf [76]</ref>
    • motet pour 2 sopranos et basse continue, H22 (1677)<ref>Notice Bnf [77]</ref>
    • motet pour haute-contre, ténor, basse, chœur à 4 voix et instruments, H45 (vers 1696)<ref>Notice Bnf [78]</ref>
  • André Campra (1660 - † 1744) : motet pour soprano et basse continue, dans les Motets ... Livre 2 (1699)<ref>Notice Bnf [79]</ref>
  • Johann Joseph Fux (1660 - † 1741) :
    • antienne mariale pour mezzo-soprano, 2 violons et basse continue, K205<ref name=k205 />
    • antienne mariale pour mezzo-soprano et basse continue, K206<ref name="k205">Université de Princeton {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[80]</ref>
    • antienne mariale pour alto, 2 violons et basse continue, K207 (1740)<ref>Université de Princeton {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[81]</ref>
    • 12 hymnes, K209(1727)/K212<ref>Notice Bnf [82]</ref>(1727)/K213(1729)/K214(1729)/K215(1727)/K216(1727)/K217(1727)/K218(1727)/K221(1727)/K223(1727)/K225(1727)/K226(1727)<ref>Harry White, Johann Joseph Fux and the Music of the Austro-Italian Baroque, p. 128, 130 et 132, 2017 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[83]</ref>
  • Antonio Lotti (1666 - † 1740) : œuvre pour chœur à 4 voix<ref>Notice Bnf [84]</ref>
  • Jan Dismas Zelenka (1679 - † 1745) : motet pour soprano, ténor, basse et chœur à 4 voix, ZWV128 (1737)<ref>Notice Bnf [85]</ref>
  • Gottfried Heinrich Stölzel (1690 - † 1749) : motet pour soprano, instruments et orgue<ref>Notice Bnf [86]</ref>

Musique classique

Œuvre contemporaine

  • Ennio Morricone (1928 - † 2020) : œuvre pour chœur à 4 voix accompagnée d'instruments (1995)<ref>Éditions Schott Music [98]</ref>
  • Jacques Charpentier (1933 - † 2017) : œuvre à 4 voix a cappella, dans les Quatre antiennes à la Sainte Vierge (1999)<ref>Éditions À Cœur Joie [99]</ref>
  • Heinz Martin Lonquich (1937 - † 2014) : œuvre à 4 voix dans les Quinque precationes ad Mariam in memoriam Igor Stravinsky, n° 3 (1985)<ref>Édition Carus Verlag {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[100]</ref>
  • Vytautas Miškinis (1954 - ) : œuvre à 4 voix a cappella, dans les 12 polyphonies sacrées, n° 2<ref>Éditions À Cœur Joie [101]</ref>
  • Urmas Sisask (1960 - ) : œuvre à 4 voix avec une soliste, dans les 24 hymns for mixed choir, n° 21<ref>Éditions Fennica Gehrman {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[102]</ref>
  • Jean-René André (1967 - ) : motet pour soprano et orgue<ref>Éditions Fortin Armiane [103]</ref>
  • Antoine Coppée (1994 - † 2020) : œuvre pour chœur à 4 voix a cappella (2019)

Messe Ave Regina

Œuvre instrumantale

  • Armand Limnander de Nieuwenhove (1814 - † 1892) : pièce pour piano ou orgue (1872)<ref>Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Notices Biographiques et Bibliographiques, p. 316, 1875 [111]</ref>
  • Karl Michael Komma (1913 - † 2012) : antienne mariale pour orgue (1966)<ref>Notice Bnf [112]</ref>

Attribution incertaine ou par erreur

Voir aussi

Liens externes

Notice

  • Agenzia Fides (Vatican) : [114]
  • Académie de chant grégorien (Belgique) : [115]

Synopsis et liste

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail