Brasseries Kronenbourg

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Modèle:Autre4 Modèle:Infobox Brasserie

Brasseries Kronenbourg est une entreprise brassicole française, filiale depuis 2008 du groupe danois Carlsberg. Son siège se situe à Obernai en Alsace.

Fondée en 1664 à Strasbourg par Jérôme Hatt, c'est l’une des plus anciennes entreprises françaises. Kronenbourg tire son nom du quartier de Cronenbourg, à Strasbourg, où la brasserie Hatt s'est installée au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Elle est le premier brasseur de France avec 30% de part de marché ; une bière sur trois consommée en France est produite par la brasserie K2 d'Obernai<ref>Modèle:1er de France sur le site des Brasseries Kronenbourg.</ref>.

L'entreprise dispose d’un portefeuille de marques comprenant notamment Kronenbourg, 1664, Grimbergen, Kanterbräu ou Carlsberg.

Histoire

Fondation et développement

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Fichier:Strasbourg-1 rue d'Austerlitz (2).jpg
Plaque apposée à la brasserie du Canon, à l'intersection de la place du Corbeau et de la rue d'Austerlitz à Strasbourg.

C'est en juin 1664 que Jérôme Hatt, quatrième du nom, fils de teinturier admis à la corporation des tonneliers, obtient sa maîtrise de brasseur et loue, le 9 juin<ref name="L'Express-3285">Modèle:Article</ref>, la brasserie du Canon autrefois Zur Cathaunen puis Zur Kanone qui était dès 1647 brasserie, place du Corbeau à Strasbourg<ref>Modèle:Lien web</ref> : il frappe de son sceau son premier tonneau de bière. Il n'aura de cesse d'améliorer les techniques de brassage, pionnier d'une dynastie qui sera au service de la bière pour huit générations. En 1669, Jérôme Hatt achète l'établissement<ref name="L'Express-3285" />.

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Dès 1857, la brasserie livre par train les fûts à Paris. On trouve alors les premières bières Hatt chez Lipp<ref group=n>Brasserie Lipp, alors appelée Brasserie des bords du Rhin.</ref>, célèbre brasserie parisienne créée par un Alsacien. Elle produit des bières en verre à la marque Hatt vendue dans la région ou à Paris. En 1862<ref name="POS">Modèle:Lien web</ref>, Frédéric Guillaume Hatt transfère la brasserie sur les hauteurs de Strasbourg dans le quartier de Cronenbourg. Cet emplacement présente un double intérêt : protéger les installations des crues fréquentes de l’Ill, et grâce aux caves profondes, il peut appliquer le procédé de la fermentation basse<ref name="L'Express-3285" />. Ce procédé nécessite de conserver les bières en sous-sol de manière que la température ambiante n’excède pas Modèle:Unité. Le site de Cronenbourg devient le siège social de l'entreprise. Entre les deux guerres au siècle suivant, la commercialisation s’étend à toutes les grandes villes françaises.

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Fichier:Tigre Bock-Kronenbourg-1934.jpg
Publicité de 1934.
Fichier:Kronenbourg train wagon.JPG
Ancien wagon Kronenbourg au musée de la bière de Stenay.

En 1922, Maurice-Georges Hatt achète la brasserie-restaurant du Grand Tigre et donne à sa bière le nom de Tigre Bock. Sur l’étiquette figurera l'appellation « Bière Hatt, Strasbourg (parfois Strasbourg-Kronenbourg ou Cronenbourg) » Modèle:Refsou. Mais c'est Jérôme Hatt, sixième du nom, présent depuis 1935 au sein de l'entreprise, qui va être le réel instigateur de l'expansion de celle-ci<ref name="L'Express-3285" />.

En 1941, la brasserie acquiert des wagons isothermes construits par De Dietrich<ref>Wagons isothermes à bières type 1941. sur le site AMF 87.</ref>.

Le Modèle:Date, la bière Tigre Bock est déposée sous la marque de Kronenbourg avec un « K », le quartier de Cronenbourg étant appelé « Kronenbourg » durant le rattachement de l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand de 1871 à 1919. Cette orthographe germanique peut également faire référence à la qualité allemande de la bière. Jérôme Hatt commercialise peu après sa bière en bouteilles de Modèle:Unité puis Modèle:Unité consignées et capsulées. La fameuse étiquette à damiers rouges et blancs reprend les couleurs traditionnelles de l'Alsace et de la ville de Strasbourg. L’entreprise adopte également le nom de Kronenbourg. En 1952, est lancée la bière spéciale Kronenbourg 1664<ref group="n">Devenue « 1664 » en 1988 et bière française la plus consommée dans le monde<ref name="lesechos-04-2014">Modèle:Lien web</ref>.</ref> à l’occasion du couronnement de la reine d’Angleterre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. L'année suivante, Kronenbourg lance sa première bière en boîte métallique, dite « facile à transporter, facile à ranger et plus pratique ». La fin des années 1950 marque le développement de l'entreprise en Europe.

Anticipant les tendances de consommation de masse avec le développement des hypermarchés, Kronenbourg lance en 1963 le premier pack de six bouteilles en verre non consigné. Ce premier contenant recyclable de l'histoire du packaging dans le monde de la bière sera surnommé la « canette »<ref>Modèle:Article</ref>. Dix ans plus tard, en 1973, Kronenbourg continue à faire évoluer le pack avec les premiers packs de 10 bouteilles de Modèle:Unité, pour parvenir en 1988, à des packs de 26 bouteilles.

À la fin des années 1960, une nouvelle brasserie est construite à Obernai<ref>Modèle:Ouvrage</ref> qui devient le plus important site brassicole de France, produisant chaque année près de Modèle:Nombre d'hectolitres soit 40 % de la production de bière française<ref>1969 Obernai la plus grande brasserie de FranceModèle:Refins</ref>. Kronenbourg entre dans le groupe Boussois-Souchon-Neuvesel (qui deviendra le groupe Danone) en 1970.

Les années 1970 sont celles du développement : la production passe de Modèle:Nombre d'hectolitres en 1971 à Modèle:Nombre en 1973, Modèle:Nombre en 1975 et Modèle:Nombre en 1976. Les Modèle:Nombre d'hectolitres sont atteints en 1983<ref name="Les Saisons d 2014, page 92">Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, page 92.</ref>.

En 1986, Kronenbourg fusionne avec la Société européenne de brasserie (S.E.B), qui comptait plus de vingt sites de production en France dont la brasserie de Champigneulles et la marque Kanterbräu, et devient Brasseries Kronenbourg<ref>Décision de l'autorité de la concurrence</ref>.

En 1989, Kronenbourg lance en France la bière Grimbergen, détenue en partie par BSN via sa participation dans le groupe belge Alken-Maes. Elle est alors brassée sur le site de Champigneulles<ref>Alken-Maes fait mousser l'Union, sur Le Soir</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, années de crise

Fichier:Logo 1664.jpg
Logo 1664 présent sur les emballages.

Début 2000, les Brasseries Kronenbourg compte quatre sites de production : K1 à Strasbourg-Cronenbourg, K2 à Obernai, Champigneulles et Rennes.

Alors qu'en 2000, sort la première bière sans alcool de la marque, Kronenbourg Pur Malt, le groupe Danone revend Brasseries Kronenbourg au groupe britannique Scottish & Newcastle. La même année, la brasserie K1 de Cronenbourg cesse toute activité d'embouteillage.

Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est une période de crise profonde pour Kronenbourg. Selon le quotidien français Le Monde en 2008, Modèle:Citation La marque Kronenbourg elle-même est concurrencée par les bières bas de gamme et possède peu de potentiel de repositionnement vers le haut de gamme. La part de marché du groupe est revenue de 41 % en 2000 à 34 % vers 2007<ref name="Monde 2008, page 15" />. Entretemps, les innovations se multiplient avec en 2005, une boite 100 % recyclable qui se rebouche, puis l'année suivante la colonne « Superfresh » permettant de servir la bière à Modèle:Unité, suivie en 2007 de la boîte « 1664 Instant Pression » utilisant un système pression intégré à base de bille d'azote ou encore le fût de Modèle:Unité pression deux ans après.

En difficulté, le groupe se recentre sur le site K2 d'Obernai : la brasserie de Rennes est fermée en 2003<ref>Modèle:Article</ref> et démolie en 2005<ref>Modèle:Lien web</ref>, à l’exception du château d’eau et du silo à malt. Ces structures seront conservées et répertoriées au patrimoine d’intérêt local. Les derniers bâtiments sont détruits en 2010<ref>Modèle:Article</ref>. En 2006, Kronenbourg revend la brasserie de Champigneulles (au nord de Nancy) au brasseur allemand TCB<ref name="Monde 2008, page 15" />. En avril de la même année, l'usine de mise en bouteille du site K1 de Cronenbourg est démolie ; la zone deviendra un parc immobilier. Les bureaux de la direction, une salle de brassage, les laboratoires de conception et de recherche ainsi qu'un musée restent toutefois au sein du site historique de l'entreprise.

Le Modèle:Date, Brasseries Kronenbourg est intégré dans le groupe danois Carlsberg à la suite du rachat de Scottish & Newcastle en Modèle:Date- par un consortium formé par Carlsberg et Heineken<ref>Heineken s'empare d'Alken Maes, sur Lalibre.be</ref>.

Le groupe se recentre aussi sur son activité de production de bières : il cède la chaîne de restaurants Taverne de maître Kanter au groupe Flo<ref>Groupe Flo rachète les tavernes Maître Kanter aux Brasseries Kronenbourg, sur Le Figaro</ref> ainsi que sa filiale de distribution Elidis<ref name="Monde 2008, page 15"/>. En Modèle:Date-, Roland Ries et Brasseries Kronenbourg inaugurent et rouvrent l'ancien établissement Au Canon redevenu un restaurant-brasserie<ref>Modèle:Pdf Dossier de presse. Inauguration du "Canon"</ref>. Quatre mois plus tard en octobre, le groupe Carlsberg annonce dans le cadre d'un plan de restructuration organisationnel de l'entreprise, la suppression de 214 postes d'ici la fin de l'année 2010<ref name="Monde 2008, page 15"/>.

Après les années 2010, Brasseries Kronenbourg lance de nouveaux produits, dont des bières aromatisées ou sans alcool<ref name="L'Express-3285" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>, ainsi que de nouveaux contenants en plastique ou aluminium<ref name="stratégies-02-14" />.

Brasseries Kronenbourg occupe un peu plus de 30 % de part de marché en France, dont environ 17 % rien que pour sa bière homonyme<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="stratégies-02-14">Modèle:Lien web</ref>, se disputant ainsi la place de leader avec Heineken<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. 70 % des ventes sont réalisées dans le circuit alimentaire et 30 % dans le circuit Hors domicile.

Kronenbourg aujourd'hui

En 2016, Kronenbourg compte 1 210 salariés dont 800 personnes à Obernai, 160 à Boulogne-Billancourt et 240 commerciaux dans toute la France<ref>« Kronenbourg recrute », article des DNA du 19 janvier 2016.</ref>,<ref name="a">Modèle:Lien web</ref>.

Les principales marques de Brasseries Kronenbourg sont, par ordre alphabétique, 1664, Carlsberg, Grimbergen, Kanterbräu et Kronenbourg.

Le logo Kronenbourg est modernisé début 2015. Pour l'année 2018, le chiffre d'affaires de Kronenbourg est de 972 millions d'euros, en hausse de 3,8 %<ref name="a" />. Les parts de marché de l'entreprise ont augmenté de 0,7 point. La marque Kronenbourg est en légère baisse (-0,6 %) mais constitue toujours 50 % des ventes du brasseur<ref>« 2015, le bon cru de Kronenbourg », article des DNA du 19 février 2016.</ref>.

Kronenbourg réalise environ 40 % de la production nationale de bière<ref name="Les Saisons d 2014, page 92"/> et exporte 20 % de sa production, notamment la 1664 qui est commercialisée dans 70 pays et serait la bière française la plus vendue au monde<ref name="Les Saisons d 2014, page 95">Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, page 95.</ref>.

Chaque jour, Kronenbourg alimente Modèle:Nombre surfaces et Modèle:Nombre, hôtels, restaurants en France.

En Modèle:Date, Rémy Sharps succède à João Abecasis à la tête de Kronenbourg<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Identité visuelle

Le logo de Kronenbourg reprend les couleurs traditionnelles de Strasbourg et de l'Alsace : le rouge et le blanc. Un nouveau logo d'entreprise bleu et blanc est utilisé depuis 2023. Le logo de la marque Kronenbourg conserve les couleurs alsaciennes.


Informations économiques

En 2015 la société réalisait un chiffre d'affaires de 989 millions d'euros et employait 823 collaborateurs. Les comptes récents ne sont pas disponibles<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Brasserie de Cronenbourg K1

Fichier:Brasseries Kronenbourg à Strasbourg-Cronenbourg (2).jpg
Une partie de l'ancienne brasserie K1 de Strasbourg-Cronenbourg : à gauche le siège social, à droite la salle de brassage.

Le site historique de Kronenbourg, qui a donné son nom actuel à l'entreprise, se trouve depuis 1862 dans le quartier de Cronenbourg, au no 68 route d'Oberhausbergen, à l'ouest de Strasbourg. La brasserie est agrandie à la suite du lancement de la bière Tigre Bock en 1922. Endommagée par un bombardement en 1944, elle est reconstruite et à nouveau agrandie à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Au début des années 1960, la brasserie de Cronenbourg s'étendait sur 7 hectares, comportait 4 salles de brassage, 650 tanks de 200 à 10 000 hectolitres, 5 groupes d'embouteillage et 3 soutireuses-fûts. À son apogée en 1968 elle produit 2 millions d'hectolitres de bière et emploie 800 personnes.

À la suite de la construction de la brasserie d'Obernai dite K2, en 1969, la brasserie de Cronenbourg est alors nommée K1.

Elle disposait également d’entrepôts dans le quartier voisin de Hautepierre et d'un embranchement ferroviaire, relié à la ligne de Graffenstaden à Hausbergen<ref>Prise de vue aérienne du 23 juillet 1990 sur le site Géoportail.</ref>, dont le trafic était traité par la gare de Strasbourg-Cronenbourg.

La brasserie ne produit plus que 600 000 hectolitres de bière en 2000. La production est stoppée et transférée à Obernai la même année mais le siège social de l'entreprise, le centre de recherche et développement et un musée occupe toujours le site. Chaque année, K1 accueille près de Modèle:Nombre.

En 2007, plusieurs bâtiments (notamment l'usine de mise en bouteilles) sont démolis pour permettre la construction d'un écoquartier. La démolition du château d'eau construit en 1954 et surmonté du logo Kronenbourg, considéré comme un emblème du quartier, suscite une vive émotion auprès des riverains.

Le musée ferme définitivement ses portes le Modèle:Date<ref>« Mise en bière pour le musée », article des DNA du 3 janvier 2013.</ref>. Une vente aux enchères du mobilier et de divers objets est organisée en mars de l'année suivante. Finalement le siège social ainsi que le centre de recherche et développement déménagent à la brasserie K2 d'Obernai courant 2013/début 2014. Le site est depuis en friche. Un projet immobilier est en cours, les travaux de démolition démarrent en 2015. Seules la villa Hatt (construite en 1897 par les architectes Brion et Haug<ref>Modèle:PDF À la découverte des quartiers de Strasbourg : Cronenbourg brochure éditée par l'Eurométropole de Strasbourg, 2017.</ref>) et une ancienne salle de brassage (comportant 8 cuves en cuivre) sont conservées<ref>« Une reconversion signée Bouygues », article des DNA du Modèle:1er juillet 2014.</ref>.

Les noms des rues du nouvel écoquartier rappellent le passé du site : rue du Brassin, rue Hatt.

La mention « BK 67200 Strasbourg » (67200 est le code postal du quartier de Cronenbourg) apparaît sur les bouteilles de bière jusqu'en Modèle:Date-. Depuis cette date, elle a été changée en « BK 67210 Obernai ».

La tour de bureaux, haute de 30 mètres, est démolie en Modèle:Date-. L'enseigne Kronenbourg, qui fut transférée au sommet la tour après la démolition du château d'eau, est conservée. Elle sera réinstallée sur le futur hôtel livré en 2018. L'ancienne salle de brassage accueillera un restaurant et une œuvre d’art « faisant référence au passé brassicole du site » sera installée au centre de l'écoquartier<ref>« L'enseigne est déposée », article des DNA du 19 janvier 2016.</ref>. En plus de l'hôtel et du restaurant, le projet comporte la réalisation de 370 logements, 5 000 mètres² de bureaux et un supermarché<ref>« Un supermarché en construction », article des DNA du 19 janvier 2016.</ref>.

Brasserie d'Obernai K2

Pour faire face au développement de l’activité de l’entreprise, Kronenbourg a investi 100 millions de francs dans la construction d'une nouvelle brasserie, dite K2, à Obernai (à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg) entre 1966 et 1968<ref name="Les Saisons d 2014, page 92"/>. D’une superficie de 69 hectares et mise en service en mars 1969, c'est le plus grand site brassicole de France et le troisième plus important d'Europe<ref name="Les Saisons d 2014, page 95"/>. Équipée de trois salles de brassage, elle produit 7 millions d’hectolitres par an<ref name="L'Express-3285" /> pour près de 300 références, et emploie 690 personnes<ref>« A Obernai, Kronenbourg célèbre les 50 ans de la plus grande brasserie de France », L'Usine nouvelle, 16 septembre 2019.</ref>.

Elle dispose de 53 tanks de fermentation<ref>Les Brasseries Kronenbourg, 350 ans de brassage en Alsace, sur le site Malts et Houblons.com.</ref> et 70 tanks de gardes ainsi que 11 lignes de conditionnement capables de produire en moyenne par heure : Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre<ref>Les Saisons d'Alsace, DNA, « La bière une passion alsacienne », juin 2014, page 94.</ref>. Elle intègre depuis sa création une station d’épuration, trois méthaniseurs et les déchets sont réutilisés (récupération des drêches, des levures, épandage des boues…). Grâce à la méthanisation, la brasserie génère du biogaz qui couvre une partie de ses besoins énergétiques<ref name="L'Express-3285" />.

La brasserie d'Obernai possède un important embranchement ferroviaire (près de 14 kilomètres de voies ferrées) relié à la ligne de Sélestat à Molsheim (vers Strasbourg).

Kronenbourg et Carlsberg ont investi 18 millions d'euros dans la construction d'un nouveau centre de recherche et développement, inauguré le Modèle:Date, sur le site K2<ref>« Kronenbourg inaugure son centre de recherche sur la bière », article BFM Business du 10 juin 2014.</ref>. D'une superficie de Modèle:Unité, celui-ci comprend des laboratoires, des salles de tests, une mini-brasserie, deux malteries, un hall de fermentation et de filtration et divers équipements d'embouteillage<ref>« Le brasseur Carlsberg concentre sa recherche mondiale sur le site de Kronenbourg », article Les Échos du 10 avril 2014.</ref>.

En août 2018, Carlsberg annonce un investissement de 100 millions d'euros sur le site d'Obernai afin de moderniser et d'augmenter les capacités de production de la brasserie<ref>« Le propriétaire de Kronenbourg investit 100 millions d'euros en Alsace », article Le Figaro du 29 août 2018.</ref>.

Bières

  • Kronenbourg (blonde, 4,2 %) ;
  • Kronenbourg Alsace (blonde, 5,3 %) ;
  • Kronenbourg Bière de Noël (bière de saison, ambrée, 5,5 %) ;
  • K by Kronenbourg (blonde aromatisée, 5 %) ;
  • Kronenbourg Pur Malt (blonde, <1 %) ;
  • Kronenbourg 7.2 (blonde, 7,2 %) ;
  • Kronenbourg 7.2 Blanche (7.2%)
  • Kronenbourg 7.2 Ambrée (ambrée, 7,2 %) ;
  • Kronenbourg Tigre Bock (blonde, 5,5 %) ;
  • Kronenbourg Tigre Bock la Brune (brune, 6,3 %) ;
  • 1664 (blonde, 5,5 %) ;
  • 1664 Millésime (blonde, 6,7 %) ;
  • 1664 Gold (blonde, 6,1 %) ;
  • 1664 Blanc (blanche, 5 %) ;
  • 1664 Rosé (blonde aromatisée, 5,5 %) ;
  • 1664 sans alcool (blonde, <0,5 %) ;
  • 1664 Fruits rouges (blanche aromatisée, 4,5 %) ;
  • 1664 Passion/Citron vert (lancement en 2016) ;
  • Force 4 (panaché, 1 %) ;
  • Grimbergen Blonde (blonde, 6,7 %) ;
  • Grimbergen Blanche (blanche, 6 %) ;
  • Grimbergen Ambrée (ambrée, 6,5 %) ;
  • Grimbergen Printemps (blanche aromatisée, 6 %) ;
  • Grimbergen Noël (ambrée, 6,5 %) ;
  • Grimbergen La Réserve (blonde, 8,5 %) ;
  • Grimbergen Rouge (blonde aromatisée, 6 %) ;
  • Grimbergen Kriek (bière au jus de sureau et aromatisée cerise, 6 %) ;
  • Grimbergen Alliance de Pêches (lancement en 2016) ;
  • Grimbergen Elixir (lancement en 2016) ;
  • Grimbergen Pale Ale (blonde, 5,5 %) ;
  • Skøll Tuborg (blonde aromatisée, 6 %) ;
  • Kanterbräu (blonde, 4,2 %) ;
  • San Miguel (blonde, 5,4 %) ;
  • Carlsberg (blonde, 5 %) ;
  • Guinness (brune, 4,2 %) ;
  • Guinness Original (brune, 5 %) ;
  • Kilkenny (rousse, 4,3 %) ;
  • Wilfort (brune, 6,3 %) ;
  • Wel Scotch (ambrée, 6,2 %) ;
  • Tourtel Twist (bière sans alcool au jus de citron ou d'agrume).
  • Tourtel Botanics (0,0 %)

Bières dont la production est stoppée<ref>La collection de « Papyrus86 »</ref>:

  • Valstar ;
  • Obernai ;
  • 1664 Brune ;
  • Kronenbourg Punch ;
  • Kronenbourg Fizz ;
  • Kronenbourg Silver ;
  • Kronenpils ;
  • Grimbergen Poire (blonde aromatisée, 6 %).

Activité de lobbying

Auprès de l'Assemblée nationale

Kronenbourg est inscrit comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale. L'entreprise déclare à ce titre qu'en 2015, les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement sont compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Auprès des institutions de l'Union européenne

Kronenbourg fait partie du groupe Carlsberg, qui est inscrit depuis 2013 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare en 2014 pour cette activité des dépenses d'un montant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Sources

  • Michel Hau et Nicolas Stoskopf, Dynasties alsaciennes, Perrin, 2005

Voir aussi

Bibliographie

  • « Les Brasseries Kronenbourg à Obernai : le plus gros site de production de bière de France ! », in Le panorama du beffroi, 2002, no 23, Modèle:P.
  • Brasseries Kronenbourg : la collection, Brasseries Kronenbourg, Strasbourg, 2003, 63 p.
  • Christophe David, « Kronenbourg; le lifting réussi d'une belle blonde », in Capital, Modèle:Date-, Modèle:P.
  • Astrid Éliard, Philippe Voluer (et al.), Kronenbourg depuis 1664, Le Cherche-Midi éditeur, Paris, 2014, 189 p.
  • Odile Weiss, « Kronenbourg, depuis 1664 », in Saisons d'Alsace, 2014, no 60, Modèle:P.
  • La Brasserie de Cronenbourg sur le site Archi-Strasbourg.

Liens externes

Modèle:Autres projets

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