Chambourg-sur-Indre
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France
Chambourg-sur-Indre est une commune française du département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.
Peut-être déjà occupé dès le Néolithique, le site ne conserve cependant que les vestiges d'un établissement datant de l’époque romaine : un aqueduc, une villa, une voie. Viguerie puis fief médiéval, Chambourg devient commune en 1789, au terme d'un échange de hameaux jusqu'alors indivis avec sa voisine Chédigny. Les crues de l'Indre, toujours à craindre en 2014, n'ont jamais dissuadé les hommes de s'implanter définitivement à Chambourg jusque sur les bords de la rivière.
Devenue Chambourg-sur-Indre en 1920, la commune est l'un des rares territoires ruraux du Lochois à ne pas connaître de récession démographique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En Modèle:Population de France/dernière année, sa population est de Modèle:Nombre. L'agriculture communale se recentre depuis une trentaine d'années autour de grosses exploitations spécialisées dans la culture des céréales, des oléagineux et protéagineux. Dans le secteur industriel, Chambourg-sur-Indre accueille depuis 1961 l'une des grandes entreprises françaises du domaine de la signalisation routière.
Partagée entre les plateaux de la Gâtine de Loches, la forêt de Loches et la vallée de l'Indre, Chambourg abrite sur son territoire une faune très variée qui lui vaut d'être partiellement intégrée à plusieurs dispositifs nationaux (ZNIEFF) ou européens (réseau Natura 2000) d'évaluation et de protection de la biodiversité.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune de Chambourg-sur-Indre se trouve dans le quadrant sud-est du département d'Indre-et-Loire, dans la région historique de Touraine. À vol d'oiseau, Chambourg-sur-Indre se situe à Modèle:Unité au sud-est de Tours<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département d'Indre-et-Loire, à Modèle:Unité au nord de Loches<ref> Modèle:Lien web.</ref>, chef-lieu du canton auquel la commune est rattachée.
Chambourg-sur-Indre est limitrophe de six autres communes : Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
La principale formation géologique de Chambourg-sur-Indre consiste en un socle de sables du cénomanien, déposés il a environ Modèle:Nobr à la faveur d'une avancée marine sur la Touraine. S'y superposent successivement le tuffeau jaune du turonien supérieur (Modèle:Nobr) puis une couche de craie du Sénonien (entre Modèle:Nobr et Modèle:Nobr) ; la mer se retire à la fin de cette période qui correspond également à la fin du Mésozoïque<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Dans la pointe nord-ouest du territoire communal, une nouvelle avancée des mers dépose sur cet ensemble le calcaire lacustre du milieu et de la fin de l'Éocène (Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), caractéristique de la petite région agricole fertile de la Champeigne tourangelle<ref name="Geo"> Modèle:Géoportail.</ref>. Le reste du plateau est irrégulièrement recouvert de limons éoliens du Quaternaire<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, battants, assez peu fertiles, formant des sols dénommés Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les vallées de l'Indre et de ses affluents, qui ont entaillé le socle du plateau calcaire par l'alternance des périodes glaciaires et interglaciaires du Pléistocène, sont recouvertes d'alluvions fluviatiles récentes donnant des sols à tendance hydromorphe avec, bien souvent, une nappe phréatique peu profonde. Les pentes de raccordement entre le plateau et les vallées font affleurer des dépôts limoneux ou caillouteux érodés ainsi que les argiles à silex issues de la dégradation des strates turoniennes et sénoniennes<ref name="donnees.centre.developpement-durable.gouv.fr">Étude des paysages de l'Indre-et-Loire faite en 1999-2001 pour la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, chapitre Les gâtines du Sud, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref> ; ce type de sol est appelé Modèle:Citation dans la vallée de la Loire<ref name="perruche">Modèle:Article.</ref>.
La superficie du territoire de Chambourg-sur-Indre est de Modèle:Unité (au Modèle:Nobr), la superficie moyenne d'une commune de France métropolitaine étant de Modèle:Unité<ref group="Insee">Code officiel géographique - présentation Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref group="Insee">Population, superficie et densité des principaux pays du Monde en 2013 Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Son altitude varie entre 62 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le point le plus bas se situe au bord de l'Indre, en limite communale d'Azay-sur-Indre et le plus haut sur le plateau, à l'ouest du territoire, limitrophe de Chanceaux-près-Loches et de Dolus-le-Sec<ref name="Geo"/>.
Hydrographie
Le territoire communal de Chambourg-sur-Indre est traversé, du sud-sud-est au nord-nord-ouest par la rivière Indre qui a creusé dans le plateau une vallée large d'environ Modèle:Nobr. Au fond de cette vallée, et en raison de sa faible pente, l'Indre décrit de nombreux méandres et bras morts, formant même, en aval du noyau urbain de Chambourg-sur-Indre, deux bras distincts enserrant une île. L'Indre est alimentée, dans sa traversée du territoire, par une demi-douzaine de ruisseaux prenant naissance sur le plateau pour la rive gauche ou dans la forêt de Loches pour la rive droite. Leurs cours sont sensiblement perpendiculaires à celui de l'Indre, y compris au niveau de leur confluence<ref name="Hydro"> Modèle:Géoportail.</ref>. Les crues de l'Indre sont de type inondation de plaine<ref group=Note>On parle d'inondation de plaine lorsque le niveau d'un cours d'eau, généralement à la suite de fortes précipitations, monte lentement jusqu'à l'envahissement du lit moyen, voire du lit majeur, pendant une période plus ou moins longue.</ref>, menaçant les secteurs de la commune bâtis au plus près du cours d'eau<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
L'Indre est mentionnée pour la première fois par Grégoire de Tours au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le nom de fluvium Angerem. Ce nom est souvent attribué à une évolution du francique anger (prairie herbeuse) d'après la racine ang- ou angr-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Six zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : de la prairie d'Oizay aux Anglées », « la vallée de l'Indre : environs de Loches, Perrusson à l'Ile Auger », « la vallée de l'Indre : de la Grande Héronde au Moulin de la Follaine », « la vallée du Ruisseau de Châtres », « la vallée de la Chanteraine », « la vallée du Ruisseau de l'étang »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.
Paysages naturels
Bois et forêts sont encore très présents sur le territoire de Chambourg-sur-Indre où ils représentent toujours environ un cinquième de la superficie totale de la commune<ref name="Couderc_240">Modèle:Harvsp.</ref>. On les trouve à l'est, près de Saint-Quentin-sur-Indrois et Ferrière-sur-Beaulieu (limite de la forêt domaniale de Loches), comme à l'ouest, où ils forment une bande allant du chef-lieu communal à la limite avec Chanceaux-près-Loches. La large vallée de l'Indre offre un paysage de prairies, dont la plupart sont inondées en périodes de crues, limitées par des plantations de peupliers permettant de valoriser ces terrains autrefois dévolus aux herbages. Le reste du territoire communal, à savoir les parties non boisées des plateaux se raccordant à la vallée de l'Indre par des pentes arborées, est constitué de champs de gâtine ouverts consacrés à l'agriculture, bien que d'une fertilité moyenne, exception faite de l'extrême pointe nord-ouest de la commune, établie dans la Champeigne Modèle:Incise, aux caractéristiques agronomiques beaucoup plus favorables<ref name="Couderc_240"/>.
Climat
La situation géographique de Chambourg-sur-Indre soumet la commune à un climat tempéré océanique dit dégradé<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; la côte rochelaise est à Modèle:Unité « à vol d'oiseau » de Chambourg-sur-Indre. Ce type de climat, soumis à un flux d'ouest dominant sur l'année, se caractérise par des températures clémentes, les moyennes mensuelles minimales n'étant jamais négatives, même en hiver, alors qu'en été il est fréquent d'observer un épisode caniculaire de quelques jours. Aucun mois n'est véritablement sec, les précipitations mensuelles moyennes étant toujours supérieures à Modèle:Unité.
Ci-dessous les données météorologiques pour la station de Tours (Modèle:Unité au nord-nord-ouest de Chambourg-sur-Indre).
Autour de ces valeurs moyennes, on observe parfois des écarts importants, constituant encore en 2012 des records inégalés ; ainsi, le Modèle:Date, à l'occasion de l'épisode de canicule européenne, la température maximale observée a été de Modèle:Tmp ; la température la plus basse jamais enregistrée à Tours est de Modèle:Tmp le Modèle:Date ; une pluviométrie record de Modèle:Nobr a été enregistrée en 1999<ref name="AssoMC"> Modèle:Lien web.</ref>.
La comparaison des moyennes trentenaires à la station de Tours<ref name="AssoMC"/>(données ci-dessous) semble mettre en évidence une certaine élévation du niveau des températures (minimales, moyennes et maximales) sur les trois périodes de référence ; les paramètres d'ensoleillement et de précipitations n'évoluent pas de manière lisible<ref group=Note name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une analyse statistiques des données présentées. Elles n'ont qu'une valeur indicative.</ref>.
1961-1990 | 1971-2000 | 1981-2010 | |
---|---|---|---|
température minimale moyenne (en°C) | 6,9 | 7,1 | 7,5 |
température moyenne (en°C) | 11,2 | 11,4 | 11,8 |
température maximale moyenne (en°C) | 15,4 | 15,7 | 16,1 |
ensoleillement (en h) | 1 815,6 | 1 799,0 | 1 848,0 |
précipitations (en mm) | 678,9 | 704,0 | 695,9 |
Voies de communication et transports
Liaisons aériennes
À Modèle:Nobr de trajet routier depuis Chambourg<ref> Modèle:Lien web.</ref>, l'aéroport de Tours Val de Loire propose en 2014 des dessertes régulières à destination d'Ajaccio, Figari, Toulouse, Dublin, Londres, Marrakech et Porto ; d'autres dessertes, saisonnières ou occasionnelles, sont disponibles<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Desserte ferroviaire
Les habitants de Chambourg peuvent se rendre à Loches ou Tours en train, en empruntant la ligne TER Centre-Val de Loire Tours-Loches, accessible en train à partir de la halte de Chambourg-sur-Indre ou en autocar avec un arrêt dans le centre-bourg de Chambourg-sur-Indre selon les horaires<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Chambourg-sur-Indre propose une aire de stationnement pour le covoiturage, équipée d'une borne de rechargement pour les véhicules électriques<ref group="Site"> Modèle:Lien web.</ref>.
Infrastructure routière
La principale voie de communication routière traversant le territoire de Chambourg-sur-Indre est la D 943 (anciennement Modèle:Nobr) qui emprunte le plateau à l'ouest de l'Indre en ligne presque droite sur les Modèle:Unité séparant Tours de Chambourg-sur-Indre ; elle descend ensuite dans la vallée de l'Indre pour rejoindre Loches à Modèle:Unité de Chambourg-sur-Indre ; entre Cormery et Chambourg-sur-Indre, elle est doublée par la Modèle:Nobr qui suit la vallée de l'Indre sur sa rive gauche et dessert directement le centre de la commune avant de rejoindre la Modèle:Nobr à la sortie sud du centre-bourg. Il est également possible de gagner Loches depuis Chambourg en empruntant la Modèle:Nobr qui longe la rive droite de l'Indre entre l'Isle-Thimée (Chambourg) et Corbery (Loches).
Urbanisme
Typologie
Chambourg-sur-Indre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,1 %), forêts (23,6 %), prairies (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), zones urbanisées (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Le centre urbain de Chambourg-sur-Indre est regroupé autour du pôle constitué par l'église et la mairie, à partir du croisement entre la Modèle:Nobr (nord-est sud-est) et la Modèle:Nobr (nord-ouest sud-est). Ce site, surplombant de Modèle:Unité le flanc gauche de la vallée de l'Indre qui coule au nord-est, est à l'abri de risques d'inondations<ref name="Topo"> Modèle:Géoportail.</ref>. L'habitat s'est étendu au depuis 1980 sous forme de lotissements bordant de nouvelles voies, à l'ouest et à l'est du bourg, ces dernières constructions étant établies plus directement dans le fond de la vallée de l'Indre. À l'ouest du bourg se trouve également la zone d'activités de la commune. Une fois franchie la série des trois ponts permettant à la Modèle:Nobr de traverser la vallée de l'Indre en direction du nord-est et de Chédigny, on trouve l'Isle Thimée, important hameau qui a bénéficié lui aussi de nouvelles constructions, comme le centre-bourg dont il constitue en quelque sorte le pendant sur la rive droite de l'Indre<ref group="Site" name="PLU"> Modèle:Lien web.</ref>.
Plusieurs autres hameaux, situés pour la plupart au pied du coteau de la rive droite de l'Indre, ont connu la même phase de développement. La partie du territoire située sur le plateau, rive droite comme gauche de l'Indre, est beaucoup moins peuplée, à l'exception d'un « hameau-rue » établi, non loin du château de Marray, sur un promontoire limité par les vallons de deux ruisseaux parallèles, affluents de la rive gauche de l'Indre<ref group="Site" name="PLU"/>.
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison du logement à Chambourg-sur-Indre et dans l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2011, au travers de quelques indicateurs<ref name="logement" group="Insee"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="logement37" group="Insee"> Modèle:Lien web.</ref> :
Chambourg-sur-Indre | Indre-et-Loire | |
---|---|---|
Part des résidences principales (en %) | 87,0 | 88,4 |
Part des logements vacants (en %) | 5,6 | 7,1 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 76,7 | 58,6 |
L'habitat à Chambourg-sur-Indre se caractérise par une proportion de ménages propriétaires de leur habitation très largement supérieure (+ 31 %) à la moyenne départementale ; le logement locatif ne représente que 21,9 % des résidences principales. En 2011, 59,5 % des ménages résidaient dans la commune depuis plus de Modèle:Unité. Entre 1991 et 2008, Modèle:Nobr ont été construites (Modèle:Nobr individuelles et Modèle:Nobr), soit une augmentation de 19,7 % du parc<ref name="logement" group="Insee" />.
Les résidences secondaires représentent 7,4 % des habitations de Chambourg-sur-Indre, valeur bien supérieure à la moyenne de l'Indre-et-Loire qui s'établit à 4,4 %<ref name="logement" group="Insee"/>,<ref name="logement37" group="Insee"/>.
Aménagements récents et en projet
En 2013, la commune a procédé à l'enfouissement des réseaux électriques dans plusieurs de ses rues<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Nobr, un nouveau centre de première intervention des sapeurs pompiers a été inauguré<ref group="Site"> Modèle:Lien web.</ref>.
Lors de ses réunions des mois de mai et Modèle:Nobr, le conseil municipal a évoqué plusieurs projets d'aménagement intéressant l'urbanisme et l'habitat, comme la construction d'un parking et le réaménagement d'une rue de Chambourg-sur-Indre, précédé de l'enfouissement des réseaux d'électricité et de télécommunications<ref group="Site"> Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels majeurs
Le Modèle:Nobr, la préfecture d'Indre-et-Loire a adopté un plan de prévention des risques naturels inondations (PPRI) pour l'ensemble des communes traversées par l'Indre dans le département, dont Chambourg-sur-Indre ; en conséquence, les terrains situés à Chambourg dans le Modèle:Citation sont inconstructibles<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Un arrêté préfectoral en date du Modèle:Nobr précise la nature des risques naturels auxquels est soumise la commune de Chambourg-sur-Indre<ref>Modèle:Pdf Arrêté préfectoral relatif à l’information (…) sur les risques naturels et technologiques majeurs dans la commune de Chambourg-sur-Indre sur le site de la Préfecture d’Indre-et-Loire, Modèle:Lire en ligne, consulté le 17 septembre 2014.</ref> ; ils sont de deux ordres : risques d'inondations dues à une crue de l'Indre ou risques d'inondations par défaut d'écoulement des eaux pluviales. Le même document détaille les arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle pris entre 1983 et 2011 pour la commune de Chambourg-sur-Indre, soit deux arrêtés pour inondations et coulées de boue (1983 et 1985), deux arrêtés pour mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse (1993 et 2005) et un arrêté pour inondations, coulées de boue et mouvements de terrain (1999). Ce document indique enfin que Chambourg-sur-Indre est située en zone de sismicité faible, soit de Modèle:Nobr sur une échelle de Modèle:Nobr. Sur le plan départemental, la niveau de sismicité varie de 1 (très faible) à 3 (modéré).
Le risque de mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse est dû à des phases successives de retrait-gonflement des argiles pouvant fragiliser les fondations des bâtiments<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Tout le plateau de Chambourg-sur-Indre, de part et d'autre de l'Indre, est soumis à un aléa « moyen » ou « fort » face à ce risque, alors que, dans la vallée de l'Indre, ce risque est considéré comme Modèle:Citation ou Modèle:Citation, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le toponyme Chambourg apparaît pour la première fois dans la charte fondatrice de l'abbaye de Cormery de 791 sous la forme Condita Cambortensis. On trouvera plus tard villa Cambort au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Chamborc dans le pouillé de Tours de 1290 ou Chambourt dans un cartulaire de la chartreuse du Liget de 1304<ref name="harvsp|Gendron|p=72-74">Modèle:Harvsp.</ref>.
Comme le montrent les formes les plus anciennes, il s'agit du type toponymique gaulois Cambo-ritu, basé sur les deux racines celtiques cambo- « courbe, méandre » et -rito, ritu « gué », d'où le sens global de « gué dans la courbe Modèle:Incise » ou « gué du méandre »<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, réédition librairie Guénégaud 1979, p. 169a.</ref>,<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003, p. 99.</ref>,<ref name="harvsp|Gendron|p=72-74"/>. La même étymologie est avancée pour, entre autres, le château de Chambord ou Chambors (Oise)<ref>ibidem</ref>. En effet, l'élément ritu-, précédé de -o-, a régulièrement abouti à une terminaison -or- graphiée de manière variable -ort (ex : Niort, Jort), -ors ou -ord. Chambort a été réinterprété Cham-bourg par analogie avec le terme bourg dès le Moyen Âge.
L'orthographe actuelle apparaît sur la carte de Cassini ; le nom définitif de la commune, Chambourg-sur-Indre, est fixé par décret du Modèle:Nobr, le déterminant complémentaire sur-Indre évitant la confusion éventuelle d'autres lieux portant le même nom<ref group="Site" name="Histoire">
Modèle:Lien web.</ref>.
Les toponymes l'Isle Thimée et l'Isle Auger renvoient à une époque où ces lieudits, peut-être alors non construits, étaient enserrés dans des bras de l'Indre ; ce n'est plus le cas à l'époque contemporaine. Selon les sources écrites, on trouvera indistinctement les deux orthographes « isle » (orthographe ancienne) ou « île » (orthographe moderne). Dans cet article, c'est l'orthographe ancienne qui sera utilisée.
Histoire
Préhistoire et Protohistoire
Les plus anciennes traces de présence humaine sur le site de Chambourg-sur-Indre se manifestent sous la forme d'un disque racloir, outil typique du Moustérien<ref>Modèle:Article.</ref>, retrouvé fortuitement à la faveur d'un sondage pédologique en forêt de Loches ; des outils du Néolithique ont également été retrouvés<ref name="Couderc_241">Modèle:Harvsp.</ref>. On suppose l'existence d'une implantation néolithique au lieu-dit « Châtres ». La possible origine de ce toponyme dans le gallo-roman CASTRU (issu du latin Modèle:Page h' « camp fortifié ») et la disposition des lieux Modèle:Incise évoquent l'existence d'un éperon barré ; aucune fouille n'a toutefois encore permis de vérifier le bien-fondé de cette hypothèse<ref name="Couderc_241"/>.
Antiquité
Le site gallo-romain de Cornillé, sur la rive gauche de l'Indre, à Modèle:Nobr en amont du bourg, est attesté ; des murs en petit appareil réticulé (opus reticulatum) étaient encore visibles au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi qu'un hypocauste et les vestiges d'un aqueduc ; seules subsistent en 2014 des portions de murs dans des caves<ref name="Couderc_241"/>. Ce site était peut-être celui d'une mansio<ref name="Briais82">Modèle:Ouvrage.</ref>. Sur la rive droite de l'Indre, entre Corbery (hameau de Loches) et l'Isle Auger, sur Chambourg-sur-Indre, la D 25 recouvre presque exactement une voie antique<ref name="Couderc_241"/> qui se poursuivait dans l'Antiquité vers Azay-sur-Indre au-delà de l'Isle Thimée sans quitter la rive droite de l'Indre<ref name="Briais82"/>. Des pièces de monnaie à l'effigie des empereurs Néron, qui régna de 54 à 68, et Septime Sévère (193-211) furent découvertes dans le bourg, à l'emplacement d’une domus<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il faut noter qu'à l'Isle Auger existe un pont médiéval abusivement qualifié de « pont romain », sur plusieurs documents (cartes IGN par exemple) ainsi que sur les panneaux indicateurs.
Moyen Âge
Chambourg est promue au rang de viguerie au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Couderc_240"/> ; alors que ces territoires sont souvent éphémères, la viguerie de Chambourg, dont l'existence est attestée pendant plus d'un siècle et demi, fait figure d'exception ou, du moins de rareté<ref> Modèle:Lien web.</ref>. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les comtes d’Anjou et de Blois se disputent la Touraine, s'arrachant et se reprenant mutuellement des territoires. Aucune chronique ne semble mentionner de tels troubles pour Chambourg. Au Moyen Âge, Chambourg est un fief, dépendance du château de Bray<ref name="Ranjard">Modèle:Harvsp.</ref>, nom médiéval de Reignac-sur-Indre du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXV
}}<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Des temps modernes à l'Empire
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Chambourg est l'un des dix-huit prieurés dépendant de l'abbaye bénédictine de Cormery<ref>Modèle:Article.</ref>. Toutefois, les religieux de l'abbaye de Beaulieu-lès-Loches (également bénédictine) perçoivent des droits sur Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. C'est également au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que plusieurs tuileries s'installent sur le territoire de Chambourg<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="Site" name="Histoire"/> ; au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, six fours étaient en service, les derniers cessant leur activité en 1965<ref>Modèle:Article.</ref>.. La forêt de Loches est considérée comme une richesse pour les sources de nourriture qu'elle recèle (gibier, châtaignes, miel), les bois de chauffage et d'œuvre qu'elle fournit<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, et tout délit commis à ses dépens est sévèrement sanctionné ; ainsi, entre 1750 et 1790, plusieurs habitants de l'Isle Auger et d'autres hameaux de Chambourg sont arrêtés pour l'abattage clandestin de Modèle:Nobr dans un massif de la forêt de Loches, et pour d'autres vols de bois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Jusqu'à la Révolution, certains hameaux proches de la limite entre les paroisses de Saint-Martin de Chambourg et de Saint-Michel de Chédigny (paroisse regroupant les habitants de la rive gauche de l'Indrois) sont dits Modèle:Citation, c'est-à-dire qu'ils dépendent de l'une ou l'autre paroisse en alternance annuelle avec, à la clé, un système complexe de compensation financière entre les paroisses concernées<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette situation prend fin avec la création des communes le Modèle:Nobr et la délimitation de leurs territoires ; ces hameaux sont alors rattachés définitivement, soit à Chambourg, soit à Chédigny.
Époque contemporaine
La création de la ligne de chemin de fer reliant Tours à Châteauroux, ouverte entre Joué-lès-Tours et Loches en 1879 avec création d'une halte à Chambourg en 1879<ref>Modèle:Harvsp.</ref> peut être considérée comme un événement déterminant pour la commune ; à l'époque où l'exode rural commence à se faire sentir dans les villages ruraux, elle en limite les conséquences pour Chambourg en permettant à des habitants de la commune de continuer à y vivre, ou même de s'y installer tout en travaillant à Tours, mais surtout à Loches<ref name="Couderc_241"/>. Cette dynamique démographique est renforcée par l'installation, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'entreprises liées à l'agriculture, minoteries sur l'Indre et silos de stockage de céréales, ces derniers profitant de la proximité de la desserte ferroviaire. Ces entreprises ont disparu progressivement dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais ont été remplacées par d'autres, comme cette grande fabrique de panneaux routiers implantée à Chambourg depuis 1961 et qui emploie plus de cent salariés<ref name="Couderc_241"/>.
Quarante-huit Chambourgeois meurent au combat pendant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit environ un habitant sur 20.
Le Modèle:Nobr, alors que les troupes allemandes sont signalées dans l'est du département, l'armée française tente de ralentir leur avance en faisant sauter les ponts sur l'Indre, dont ceux de Chambourg<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Entre le Modèle:Nobr et le Modèle:Nobr, la ligne de démarcation traverse du nord au sud la commune de Dolus-le-Sec, limitrophe de Chambourg-sur-Indre à l'ouest : Chambourg-sur-Indre est donc en zone libre, mais à quelques kilomètres seulement de la ligne de démarcation ; la commune se trouve rattachée, jusqu'au Modèle:Nobr, à la préfecture de l'Indre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Dès le mois de juin 1940, le préfet de l'Indre remplace le maire élu par une délégation spéciale de quatre membres, qui restera en fonction jusqu'au mois d'octobre 1944<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Dans la dernière décade d'août 1944, les troupes allemandes se replient progressivement vers le nord et l'est du département alors qu'elles ont repris Loches qu'elles avaient dû abandonner pendant quelques jours. Leur quartier général sera temporairement installé à Saint-Valentin, un hameau de Chambourg proche de la limite communale avec Loches<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Politique et administration
Situation administrative
Chambourg-sur-Indre fait partie du canton de Loches, qui regroupe, à la suite du redécoupage cantonal de 2014, Modèle:Nobr autour de Loches, le chef-lieu de canton<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Elle est rattachée à l'arrondissement de Loches et à la Modèle:3e circonscription de l'Indre-et-Loire.
Tendances politiques et résultats
Les résultats des deux dernières élections présidentielles témoignent d'un électorat ancré à gauche, dans une commune qui a élu un maire appartenant au PCF entre 1995 et 2014 ; les résultats des scrutins régionaux et des deux dernières élections législatives confirment cette tendance. Le maire sortant ne sollicitait pas un cinquième mandat aux élections municipales de 2014 dont le mode de scrutin, comme celui des municipales de 2008, ne permet pas de faire ressortir une orientation politique décisive. Les résultats des élections européennes se prêtent peu à l'analyse, avec une participation relativement faible et un scrutin à un seul tour qui favorise l’éparpillement des voix mais, pour la première fois, l'électorat chambourgeois place une liste du Front national en tête de ses suffrages<ref group=Note name="Réserve"/>.
Modèle:Résultats élections communes françaises
Modèle:Boîte déroulante/fin
Élection présidentielle de 2017
En 2017, au deuxième tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a obtenu 66,57 % des voix et Marine Le Pen (FN), 33,43 %. Le taux de participation s'est élevé à 77,44 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élections municipales les plus récentes
Le nombre d'habitants lors des derniers recensements étant compris entre 500 et Modèle:Nobr, le nombre de membres du conseil municipal est de 15<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Lors des élections municipales de 2008, les 15 conseillers municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 66,13 %<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Lors des élections municipales de 2014, les 15 conseillers municipaux ont également été élus dès le premier tour, avec un taux de participation de 56,85 % ; l'unique liste présentée obtient trois sièges au conseil communautaire<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires et administratives
Jusqu'en fin 2009, les habitants de Chambourg-sur-Indre relevaient de la juridiction du tribunal d'instance de Loches. Depuis le Modèle:Nobr et la réforme de la carte judiciaire, c'est le tribunal d'instance de Tours qui est compétent pour l'ensemble du département ; toutes les juridictions intéressant Chambourg-sur-Indre sont ainsi regroupées à Tours, exception faite du tribunal administratif qui siège à Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la brigade de proximité de Loches<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Intercommunalité
Chambourg-sur-Indre fait partie, depuis sa création le Modèle:Nobr, de la communauté de communes Loches Développement qui regroupe vingt communes pour une population de Modèle:Unité, dont 6 455 pour la seule commune de Loches, en 2011. Le Modèle:Date-, elle intègre la nouvelle communauté de communes Loches Sud Touraine
Le syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire (SIEIL) assure le contrôle et la coordination de l'ensemble des concessionnaires opérant sur l'Indre-et-Loire dans le domaine de la distribution de gaz et d'électricité ; il intervient également sur le renforcement du réseau de distribution d'électricité. Fondé en 1937, il a progressivement évolué dans le contexte d'ouverture des marchés de l'énergie à la concurrence<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Par arrêté préfectoral en date du Modèle:Nobr, toutes les communes d'Indre-et-Loire, Tours exceptée, adhèrent au SIEIL à titre individuel.
Un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU), auquel adhère la commune de Chambourg-sur-Indre, au même titre que Modèle:Nobr communes du Lochois, prend en charge le transport des collégiens et lycéens entre leurs communes respectives et les établissements d'enseignement secondaire, publics comme privés, ouverts dans le périmètre de compétences de ce SIVU. Il s'agit du syndicat intercommunal de transport scolaire du Lochois dont le siège se trouve à Ferrière-sur-Beaulieu et qui opère en convention avec un transporteur professionnel<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Politique environnementale
La communauté de communes Loches Sud Touraine gère la politique environnementale sur l'ensemble de son territoire.
Eau et assainissement
Depuis le Modèle:Nobr, la Régie eau potable et assainissement prend en charge l'organisation de la distribution d'eau potable et l'entretien du réseau d'assainissement<ref group="L.Dév."> Modèle:Lien web.</ref>.
Au Modèle:Nobr, le service d'adduction d'eau potable dessert Modèle:Unité. Celle-ci est prélevée dans trois forages exploitant la nappe du séno-turonien<ref> Modèle:Lien web.</ref> sur le territoire de la commune de Reignac-sur-Indre. Après déferrisation et traitement UV, l'eau est distribuée ou envoyée dans un réservoir de stockage à Chambourg-sur-Indre<ref group="L.Dév.">Modèle:Pdf Rapport annuel sur le prix et la qualité du service public de l'eau potable , Modèle:P., 2012, Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Pour les Modèle:Unité de Chambourg-sur-Indre (nombre arrêté au Modèle:Nobr), le traitement des eaux usées est assuré par<ref group="L.Dév.">Modèle:Pdf Rapport annuel sur le prix et la qualité du service public de l’assainissement collectif, Modèle:P., 2012, Modèle:Lire en ligne.</ref> :
- une station d'épuration par lagunage, d'une capacité de Modèle:Nobr (équivalent-habitant) pour le bourg ;
- deux stations d'épuration (STEP) équipées d'un dispositif de filtration sur lit de roseaux ; d'une capacité de 200 et Modèle:Nobr, elles desservent respectivement les hameaux de l'Isle Thimée et du Haut Luain ;
- une fosse septique toutes eaux (FSTE) et un filtre à sable d'une capacité de Modèle:Nobr pour le petit Luain.
Déchets ménagers
Une collecte hebdomadaire des ordures ménagères (OM) et des emballages ménagers (EM) est assurée en porte-à-porte. Des conteneurs pour le verre et les journaux-revues-magazines (JRM) sont disposés sur deux sites du territoire communal. Une collecte des encombrants est réalisée une fois par an en porte-à-porte. Les habitants de Chambourg-sur-Indre, nombreux à posséder un jardin, peuvent en outre se procurer des bacs pour le compostage de leurs déchets végétaux. Enfin, ils ont accès aux déchetteries de Chanceaux-près-Loches ou de Tauxigny, respectivement distantes de Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref group="L.Dév."> Modèle:Lien web.</ref>.
Fleurissement communal
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris<ref>Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.</ref>.
Finances locales
Le tableau ci-dessous présente quelques éléments des finances locales de Chambourg-sur-Indre, sur une période de neuf ans<ref name="ALIZE"> Modèle:Lien web.</ref> :
Années | Résultat comptable | Besoin (Besoin) ou capacité (Capacité) de financement des investissements |
Capacité d'autofinancement (CAF) | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Chambourg | Moyenne de la strate |
Chambourg | Moyenne de la strate |
Chambourg | Moyenne de la strate | |
604 | 140 | Besoin 398 | Capacité 10 | 152 | 142 | |
- 318 | 148 | Capacité 554 | Capacité 5 | 133 | 151 | |
160 | 148 | Capacité 105 | Besoin 9 | 160 | 152 | |
123 | 147 | Besoin 255 | Capacité 10 | 123 | 151 | |
120 | 142 | Capacité 108 | Capacité 9 | 124 | 147 | |
94 | 143 | Besoin 29 | Capacité 7 | 107 | 150 | |
108 | 160 | Capacité 22 | Capacité 0 | 121 | 168 | |
148 | 160 | Besoin 12 | Capacité 6 | 161 | 168 | |
101 | 148 | Besoin 131 | Besoin 13 | 114 | 156 |
Quelques tendances générales, toujours en comparant Chambourg-sur-Indre avec la moyenne de sa strate (communes de 500 à Modèle:Nombre appartenant à un groupement fiscalisé), se dégagent à l'examen de ces données<ref group=Note name="Réserve"/>.
L'année 2006 est la seule année, parmi celles observées, où Chambourg-sur-Indre a présenté un résultat comptable négatif<ref group=Note>Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement.</ref> ; toutes les autres années ont connu un résultat positif même si, depuis 2008, il est légèrement voire très inférieur à la moyenne. L'évolution de la capacité de financement des investissements ne montre aucune tendance nette ni durable<ref group=Note>Le besoin ou capacité de financements des investissements est la différence entre les ressources et les emplois d'investissement ; si les ressources sont supérieures aux emplois, on parle de capacité de financement ; des emplois supérieurs aux ressources expriment un besoin de financement.</ref>. La capacité d'autofinancementModèle:Note, à l'instar du résultat comptable, est inférieure à la moyenne de la strate depuis 2008.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Les habitants de Chambourg-sur-Indre sont appelés les Chambourgeois.
En 1687, les registres paroissiaux indiquent que Chambourg comptait Modèle:Nobr, puis 208 en 1789, dernière valeur connue avant le premier recensement en nombre d'habitants<ref name="Couderc_240"/>.
Modèle:Population de France/section
Au contraire de bon nombre de communes rurales, Chambourg-sur-Indre n'a pas connu d'exode massif au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; sa population a presque doublé depuis la Révolution et s'est accrue de plus de 72 % entre 1975 et 2011, soit un gain moyen de Modèle:Nobr par an sur cette période. L'examen de la pyramide des âges montre un réel déficit de population dans la tranche d'âge de 15 à Modèle:Nobr, hommes comme femmes, par rapport à la moyenne départementale, alors que la tranche 45 à Modèle:Nobr trouve surreprésentée.
L’évolution démographique est due, durant la période 1982 - 2010, aussi bien au solde naturel qu'au solde migratoire, tous deux positifs ; toutefois, si au cours de la décennie Modèle:Nobr c'est le solde migratoire qui entre pour la plus grande part dans l'augmentation de la population, dans la première décennie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'accroissement de population est principalement dû au solde naturel, comme le montrent les données du tableau ci-dessous<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>En raison des valeurs arrondies à la première décimale fournies par l'Insee, les totaux peuvent apparaître inexacts.</ref>.
1982 - 1990 | 1990 - 1999 | 1999 - 2010 | |
---|---|---|---|
Taux de variation annuel de la population | + 2,9 | + 1,1 | + 0,7 |
Solde naturel | + 0,3 | + 0,2 | + 0,4 |
Solde migratoire | + 2,6 | + 0,9 | + 0,2 |
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,2 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,09 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
La commune de Chambourg-sur-Indre est rattachée à l'académie d'Orléans-Tours. Cette académie fait partie de la zone B pour son calendrier de vacances scolaires.
En 2014, la commune dispose, au sein du groupe scolaire Jean-Moulin, d'une école maternelle et d'une école élémentaire qui accueillent, dans Modèle:Nobr, Modèle:Nobr pour l'année scolaire 2013-2014<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; les établissements d'enseignement secondaire les plus proches se trouvent à Loches, avec deux collèges, l'un public, l'autre privé<ref> Modèle:Lien web.</ref>, et trois lycées, dont deux lycées d'enseignement général, l'un public et l'autre privé, et un lycée public d'enseignement professionnel<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Les enfants scolarisés en maternelle et en primaire disposent d'une cantine scolaire à Chambourg-sur-Indre. Les collégiens et étudiants scolarisés à Loches ont accès à un dispositif de transport scolaire leur permettant de se rendre dans leurs établissements secondaires.
Les établissements d'enseignement supérieur sont tous situés à Tours ou dans sa proche périphérie. Parmi eux, l'université pluridisciplinaire François-Rabelais propose, au sein d'une école polytechnique universitaire et de deux instituts universitaires de technologie s'appuyant sur une quarantaine de laboratoires de recherche, sept unités de formation et de recherche ; l'école supérieure de commerce et de management de Tours-Poitiers offre sur ses deux sites des formations Bac+3 ou Bac+5 ; l'école Brassart de Tours est spécialisée dans les arts graphiques<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Dans le domaine agricole, le lycée agricole de Tours-Fondettes prépare au diplôme du brevet de technicien supérieur (BTS, Bac+2)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Tous les ans se déroule à Chambourg-sur-Indre, le troisième dimanche de juillet, la traditionnelle fête « Chambourg au bord de l'eau » avec repas, animations, concerts et feu d'artifice. Cette manifestation a fêté en 2013 son quarante-neuvième anniversaire<ref>Modèle:Article.</ref>.
Équipements culturels, sociaux et sportifs
Une salle polyvalente est disponible sur la commune<ref group="Site"> Modèle:Lien web.</ref>, installée dans une ancienne tuilerie construite à partir de 1862. Sous l'égide du conseil général d'Indre-et-Loire, dans le cadre du réseau de la « direction de la lecture publique et du livre de Touraine », Chambourg-sur-Indre met à la disposition de ses habitants une bibliothèque<ref> Modèle:Lien web.</ref> équipée d'un espace public numérique (EPN).
Gérée par la communauté de communes, une aire « relais » d'accueil des gens du voyage d'une capacité de deux emplacements est installée sur la commune<ref group="L.Dév."> Modèle:Lien web.</ref>.
Une aire de loisirs aménagée, un terrain omnisports, un court de tennis et un terrain de boules peuvent aussi être utilisés à Chambourg-sur-Indre.
Vie associative
Vingt-cinq associations interviennent sur la commune de Chambourg-sur-Indre, dix-sept dans le domaine de l'action culturelle, quatre dans le secteur de l'action sociale et cinq dans le domaine sportif<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Santé et services d'urgence
Un cabinet médical est installé à Chambourg-sur-Indre ; il offre les services d'un médecin généraliste, d'un masseur-kinésithérapeute et d'une infirmière<ref group="Site"> Modèle:Lien web.</ref>. L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier des Rives de l'Indre à Loches<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Le centre d'incendie et secours le plus proche se trouve à Chambourg-sur-Indre.
Médias
Le quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest, dans son édition Indre-et-Loire, Touraine Est, consacre quelques pages à l’actualité du canton de Loches. La Renaissance lochoise, Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web.</ref> est un hebdomadaire d’informations locales sur les cantons du sud de la Touraine.
Dans le domaine des médias audiovisuels, deux chaînes de télévision de télévision numérique terrestre (TNT) sont accessibles à tous les habitants de Chambourg-sur-Indre et relaient les informations locales entre autres : France 3 Centre-Val de Loire et TV Tours Val de Loire. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer France Bleu Touraine et Graffic<ref> Modèle:Lien web.</ref>, basée à Loches, plus spécialement consacrée à la musique et aux informations locales dans une zone allant de Tours à Poitiers et à Châteauroux.
Culte
Le territoire de la commune dépend de la paroisse Sainte-Monégonde en Lochois au sein du doyenné de Loches, lui-même partie de l'archidiocèse de Tours, au même titre que cinq autres doyennés<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, cette paroisse dispose d'un lieu de culte à Chambourg-sur-Indre, l'église Saint-Martin, où le culte catholique est célébré<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Télécommunications
En 2014, l'ensemble du réseau de téléphonie fixe déployé sur Chambourg-sur-Indre est accessible à l'internet haut débit via la technique ADSL 2+<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Chambourg-sur-Indre selon leur secteur d'activité<ref group="Insee" name="économie" /> :
Nombre d’établissements concernés | |
---|---|
TOTAL | 97 |
Agriculture | 17 |
Industrie | 8 |
Construction | 17 |
Commerce, transport et services divers | 45 |
Administration publique, enseignement, santé, et action sociale | 10 |
Sur les Modèle:Nobr recensées à Chambourg-sur-Indre au Modèle:Nobr, 79 n'emploient aucun salarié, 15 comptent entre Modèle:Nobr, 2 ont un effectif compris entre 10 et Modèle:Nobr ; la dernière concentre à elle seule 105 des Modèle:Nobr offerts sur la commune<ref group="Insee" name="économie"> Modèle:Lien web.</ref>.
En 2012 et 2013, neuf entreprises ont été créées à Chambourg-sur-Indre, dont huit dans le secteur du commerce, du transport et des services divers et une dans celui de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé, et de l'action sociale<ref group="Insee"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Insee"> Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Agriculture
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chambourg-sur-Indre, observées sur une période de Modèle:Nobr<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Nombre d’exploitations | 37 | 19 | 13 |
Équivalent unité de travail annuel | 35 | 14 | 10 |
Surface Agricole Utile (SAU) (ha) | 1 477 | 1 173 | 1 105 |
Cheptel (nombre de têtes) | 479 | 188 | 34 |
Terres labourables (ha) | 1 311 | 1 149 | 1 098 |
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) | 39,9 | 61,7 | 85,0 |
La superficie agricole utilisée à Chambourg-sur-Indre représentait Modèle:Unité en 2010, soit 38,9 % de la surface communale totale cette valeur est en baisse sur la période considérée. L'examen des données présentées révèle qu'au cours des vingt-deux dernières années, le nombre d'exploitations a été divisé par trois<ref group=Note>On peut constater une différence entre les données fournies par l'Insee et par le ministère de l'Agriculture ; en cause, une définition plus restrictive de l'exploitation agricole par le ministère de l'Agriculture (attribution obligatoire d'un numéro de SIRET) et la prise en compte, dans les enquêtes de l'Insee, des exploitations de sylviculture.</ref>,<ref>Recensement agricole 2010 - Méthodologie, instructions aux enquêteurs, Modèle:P.,Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref group="Insee"> Maurice Desriers, L'agriculture française depuis cinquante ans : des petites exploitations familiales aux droits à paiement unique, in L’agriculture, nouveaux défis, édition 2007, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref> ; l'agriculture procure de moins en moins d'emploi sur la commune, les exploitations agricoles étant dans leur presque totalité des structures sans salarié<ref group="Insee" name="économie"/> ; le cheptel bovin est devenu anecdotique ; la taille des exploitations a plus que doublé. L'agriculture chambourgeoise reste tournée vers les céréales et la culture d'oléagineux et protéagineux. Dans le secteur de la sylviculture, rattaché statistiquement à l'agriculture, il convient de mentionner une entreprise implantée à Chambourg-sur-Indre, en rapport avec la proximité de la forêt de Loches<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Industrie
L'entreprise Sécurité et Signalisation Nouvelle (SES), filiale du groupe Colas après sa restructuration en 2011 et spécialisée dans la signalisation routière (fabrication de panneaux et de portiques lumineux) emploie sur son site de Chambourg, fin 2013, une centaine de personnes<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette entreprise, créée en 1957, s'est installée à Chambourg-sur-Indre en 1961 sur le site d'une ancienne saboterie<ref name="Couderc_240"/>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Artisanat, commerces et services
Une douzaine d'artisans sont installés sur la commune et opèrent dans divers secteurs du bâtiment et des travaux publics (BTP)<ref group="Site" name ="Arti"/> dont une entreprise spécialisée dans les travaux de forage et de drainage agricole et industriel, emploie Modèle:Nobr. Une autre entreprise se consacre à la vente d'aliments pour bétail en agriculture biologique<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Chambourg-sur-Indre propose les services de plusieurs commerces de proximité : alimentation générale (ouverture en septembre 2014), boucherie-traiteur, boulangerie-pâtisserie, salon de coiffure, restaurant et station-service<ref group="Site"> Modèle:Lien web.</ref>. Il faut mentionner, dans le domaine des services, neuf assistantes maternelles pouvant accueillir trente enfants<ref> Modèle:Lien web.</ref>, une auto-école, deux entreprises de nettoyage industriel et un organisateur de spectacles pyrotechniques<ref group="Site" name="Arti"> Modèle:Lien web.</ref>.
Tourisme
Au Modèle:Nobr, la commune de Chambourg-sur-Indre ne disposait pas d'hôtel ni de camping sur son territoire<ref group="Insee"> Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, l'hébergement touristique proposé sur Chambourg-sur-Indre se répartit sur quatre établissements chambres d'hôtes et (ou) Gîtes de France<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Site"> Modèle:Lien web.</ref>.
Revenus et fiscalité
En 2015, le revenu fiscal médian par ménage est de Modèle:Euro, alors que la moyenne départementale s'établit à Modèle:Euro et que celle de la France métropolitaine est de Modèle:Euro<ref name="InseeRev2015" group=Insee> Modèle:Lien web.</ref>.
Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Chambourg-sur-Indre et dans l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2011 sont présentés ci-dessous<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> :
Chambourg | Indre-et-Loire | Variation | |
---|---|---|---|
Revenu net déclaré par foyer fiscal (en €) | 24 869 | 24 480 | + 1,6 % |
Part des foyers fiscaux imposables sur l'ensemble des foyers fiscaux (en %) | 61,9 | 58,3 | + 6,1 % |
Le revenu moyen par foyer fiscal est légèrement supérieur à la moyenne départementale, pour une proportion de foyers imposables également plus élevée<ref group=Note name="Réserve"/>.
Emploi
Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Chambourg-sur-Indre et leur évolution sur les six dernières années<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> :
Chambourg 2011 | Chambourg 2006 | |
---|---|---|
Population de 15 à 64 ans | 817 | 812 |
Actifs (en %) | 75,6 | 75,8 |
dont : | ||
Actifs ayant un emploi (en %) | 68,5 | 71,2 |
Chômeurs (en %) | 7,0 | 4,6 |
Chambourg 2011 | Chambourg 2006 | |
---|---|---|
Nombre d'emplois dans la zone | 246 | 247 |
Indicateur de concentration d'emploi | 43,0 | 42,2 |
Sur six ans, la population active de Chambourg-sur-Indre est resté stable, mais le taux d'emploi de cette population active est en baisse légère de 3 points ; le chômage a fortement augmenté. Le nombre d'emplois dans la zone est resté stable, le nombre d'actifs également ; l'indicateur de concentration d'emploi garde donc un niveau à peu près constant (environ Modèle:Nombre proposés pour Modèle:Nombre)<ref group=Note name="Réserve"/>.
En 2011, les actifs résidant à Chambourg-sur-Indre travaillent en majorité dans une autre commune du département (77,7 %), soit plus des trois quarts. Ils ne sont que 15,9 % à travailler sur place et 6,3 % hors du département<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le pont gothique de l'Isle Auger, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fait partie des monuments historiques au titre de monument inscrit depuis le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il reliait les deux rives de l'Indre à proximité d'un ancien gué que l'on présume romain et qui lui vaut peut-être le surnom abusif de « pont romain », encore mentionné comme tel dans divers écrits et sur des panneaux indicateurs. Le cadastre napoléonien signale ce pont sous le nom de vieux pont, sans référence à sa date de construction<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Il n'en subsiste aujourd'hui que deux arches et quatre piles<ref name="Couderc_241"/>.
L'église de Chambourg-sur-Indre est l'un des Modèle:Unité dédiés en France à saint Martin<ref>Modèle:Article.</ref>. Datant du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: ou du|-| – | ou du }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXII
}}, elle a fait l'objet, vers 1870, d'une importante restauration mais la porte romane qui s'ouvre dans le côté sud de sa nef n'a pas été modifiée.
Le Grand Marray fut le siège d'une villa mentionnée dans un cartulaire de Cormery en 861<ref name="Couderc_241"/>, puis érigé en fief dépendant de Reignac, et un temps propriété de la famille de Menou<ref name="Ranjard"/> qui possédait également le château de Genillé jusqu'à la Révolution française<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un château y fut construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le manoir de Chavigny appartenait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à un maréchal général des camps et armées du roi. Ce château aurait été un lieu de séjour de Louis XI<ref group=Note>Cette information, que ne vient confirmer aucune source, paraît relever de la tradition populaire.</ref> ; la partie la plus ancienne de cette demeure, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est flanquée d'une tourelle de plan rectangulaire<ref name="Couderc_241"/>.
- Lieux et monuments de Chambourg-sur-Indre.
-
La porte romane de l'église Saint-Martin. -
L'arche orientale du pont de l'Isle Auger.
Patrimoine naturel
Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Ayant pour objectif un inventaire des espèces animales ou végétales qui y sont présentes, la création des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) ne s'accompagne d'aucune mesure de protection réglementaire. Le territoire communal de Chambourg-sur-Indre est intégré, pour la pointe est de son territoire, en limite de Chédigny, Saint-Quentin-sur-Indrois et Ferrière-sur-Beaulieu, à la ZNIEFF du Massif forestier de Loches : cette ZNIEFF de Modèle:Unité s'étend sur Modèle:Nobr. Considérée comme l’un des massifs boisés les plus riches d’Indre-et-Loire, la forêt de Loches héberge plusieurs espèces remarquables. Certaines d'entre elles sont protégées au plan national ou régional, comme le petit Fer-à-cheval (Rhinolophus hipposideros), une espèce de chauve-souris qui vient chasser en lisière de ses massifs, le Lucane cerf-volant (Lucanus cervus) dont les larves vivent dans les troncs d'arbres morts dont elles se nourrissent, ou bien l'Ophioglosse commun (Ophioglossum vulgatum), une fougère rare en dépit de son nom<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
La commune de Chambourg-sur-Indre est intégrée depuis 2006, pour environ un cinquième de son territoire communal, à l'ouest, au contact des communes d'Azay-sur-Indre et Dolus-le-Sec, au réseau Natura 2000. La zone de protection spéciale (ZPS) ainsi constituée, dite Modèle:Citation, se superpose à la ZNIEFF du plateau de Champeigne entre Bléré et Loches ; elle vise à la préservation des espèces d'oiseaux rencontrées sur son territoire, comme l'Outarde canepetière (Tetrax tetrax)<ref group="L.Dév."> Modèle:Lien web.</ref>, grâce à des mesures agroenvironnementales appropriées imposées aux parcelles de culture concernées<ref> Modèle:Lien web.</ref>, en application de la Directive oiseaux du Modèle:Nobr édictée par l'Union européenne.
Autres éléments du patrimoine naturel
Le Castor d'Eurasie (Castor fiber), en reconquête des cours d'eau de Touraine après sa réintroduction dans la Loire il y a environ trente ans, ainsi que la Loutre d'Europe (Lutra lutra) sont présents sur l'Indre, à Chambourg-sur-Indre, pour la saison 2014-2015<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Le sentier de grande randonnée 46 qui relie Tours à Cahuzac-sur-Vère dans le Tarn traverse Chambourg-sur-Indre en empruntant la vallée de l'Indre<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
- Spécimens de la faune et de la flore protégées de Chambourg-sur-Indre (ZNIEFF et Natura 2000).
-
Petit Fer-à-cheval. -
Lucane cerf-volant
(imago mâle). -
Ophioglosse vulgaire. -
Outarde canepetière.
Patrimoine gastronomique
La commune de Chambourg-sur-Indre est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)<ref group=Note>Nomenclature européenne.</ref> ou appellation d'origine contrôlée (AOC)<ref group=Note>Nomenclature française.</ref> du fromage de chèvre sainte-maure de touraine. Le territoire de Chambourg-sur-Indre est également intégré aux aires de productions de 24 produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : rillettes de Tours, volailles du Berry, vins du Val de Loire, de l'Allier, du Cher, de l'Indre, du Pays de Retz et primeur<ref>Liste des produits par commune - Chambourg-sur-Indre, Institut national de l'Origine et de la Qualité (INAO), Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Personnalités liées à la commune
Émile Delataille (1848-1902), charpentier, compagnon du Devoir, membre de l'Académie nationale des Beaux-Arts de l'Institut de France et de l'École régionale des Beaux-Arts de Tours, est né à Chambourg-sur-Indre<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Pour en savoir plus
Bibliographie
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