Daniel Wilson (homme politique)

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Daniel Wilson, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de décès à Loches, est un homme politique français. Il est célèbre pour son implication dans le scandale des décorations qui entraîne la démission de son beau-père, le président de la République française Jules Grévy.

Biographie

Famille

Issu d'une famille très fortunée, Daniel Wilson est le fils de Daniel Wilson (mort en 1849), un ingénieur britannique qui fit fortune dans les forges du Creusot et l'éclairage au gaz de Paris, et d'Antoinette-Henriette Casenave (morte en 1843), d'une famille de magistrats et de parlementaires.

Enfance

Ayant perdu tôt ses parents, Daniel Wilson est placé jusqu'en 1861 sous la tutelle de son oncle Antoine Mathieu Casenave, vice-président du Tribunal de première instance de la Seine.

En septembre 1861, à la suite du partage de l'important héritage parental avec sa sœur Marguerite Pelouze, il reçoit 3 millions de francs, un hôtel particulier à Paris aux 26-28 rue de Varenne, le domaine de Bellevue de Modèle:Unité à Ruffec (Indre) et le vaste château d'Écoublay (312 hectares) près de Coulommiers (Seine-et-Marne), qu'il revend en 1879.

Carrière politique

En mai 1869, sous l'étiquette du parti radical, Daniel Wilson est élu député de la troisième circonscription d'Indre-et-Loire au second tour, par Modèle:Unité sur Modèle:Unité et Modèle:Unité, contre Modèle:Unité à M. Duval, candidat officiel<ref>Modèle:DicoParlement</ref>. Pour la campagne, il a utilisé un journal qu'il a fondé, L'Union libérale, et reçu le ban et l'arrière-ban de l'opposition républicaine au château de Chenonceau, que sa sœur a acquis en mai 1864.

À l'Assemblée, il siège à gauche avec les partisans de Léon Gambetta avant d'intégrer la Gauche constitutionnelle d'Ernest Picard. Il est réélu en 1871. Député de Loches (Indre-et-Loire) en 1876, il est réélu en 1877 et demeure député jusqu'en 1889. Lors de la crise du 16 mai 1877, il est l'un des 363 députés<ref>Fiche sycomore</ref> opposants au ministère de Broglie. Il achète une filature et le château des Montains à Loches mais aussi un four à chaux à Villeloin-Coulangé.

Passant pour un protégé de Léon Say, il est nommé sous-secrétaire d'État aux Finances en 1879.

Mariage

Fichier:Jules grevy.jpg
Gravure représentant Jules Grévy.

Le Modèle:Date, Daniel Wilson épouse, dans la chapelle du palais de l'Élysée, Alice Grévy, fille de Jules Grévy, président de la République de 1879 à 1887. Il a pour témoins Jules Ferry, président du Conseil, et Pierre Magnin, ministre des Finances.

Le couple a trois filles :

  • Marguerite-Coralie-Julie-Henriette-Marie (vicomtesse Gérard de Kergariou), sans postérité ;
  • Jeanne-Alice-Marie (baronne Laurent Cerise) ;
  • Suzanne-Hélène (célibataire), sans postérité.

À Paris, il s'installe au 2 avenue d’Iéna, à l'angle de l'avenue Albert-de-Mun, dans un vaste hôtel particulier aujourd'hui détruit.

Scandale

Modèle:Loupe Daniel Wilson se révèle un trafiquant de haut vol. Depuis un bureau du palais de l'Élysée, il vend des décorations et médailles au prix fort et monnaye aussi son intervention pour obtenir des marchés publics ou la grâce présidentielle. Avec l'argent ainsi recueilli, il finance des journaux de province. Après une violente campagne de presse, la Chambre des députés autorise le Modèle:Date l’ouverture d’une action judiciaire contre lui. Le scandale entraîne la démission de son beau-père en décembre 1887. Condamné à deux ans de prison le Modèle:Date, Daniel Wilson fait appel et est acquitté.

Réélu député en 1893 et 1898, il est battu en 1902. Décédé 17 ans plus tard, il est inhumé au cimetière de Mont-sous-Vaudrey dans le caveau familial de son beau-père Jules Grévy, aux côtés de son épouse.

Notes et références

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Voir aussi

Sources et bibliographie

Article connexe

Liens externes

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