Dražen Petrović

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Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Joueur de basket-ball

Dražen Petrović, né le Modèle:Date à Šibenik en Yougoslavie et mort le Modèle:Date à Ingolstadt en Allemagne, est un joueur de basket-ball croate ayant remporté quatre Modèle:Langue et deux Modèle:Langue. Un des meilleurs joueurs de sa génération, il évolue d'abord sur la scène européenne, remportant deux coupes des clubs champions, une Coupe des Coupes et participant à trois finales de Coupe Korać avant de tenter sa chance aux États-Unis en NBA en 1990.

Petrović rejoint alors les Trail Blazers de Portland qui l'ont sélectionné quatre années auparavant. L'entraîneur de Portland Rick Adelman ne lui fait pas confiance et le laisse sur le banc pendant deux saisons. En Modèle:Date-, Dražen Petrović est échangé aux Nets du New Jersey où il explose lors des deux saisons suivantes. Lors des saisons 1991-1992 et 1992-1993, le Croate devient la vedette de l'équipe des Nets dont il est le meilleur marqueur et est aux portes du Modèle:Langue.

L'arrière a porté le maillot de deux sélections nationales au cours de sa carrière. D'abord, il fait partie d'une grande équipe de Yougoslavie avec laquelle il remporte un titre de champion d'Europe en 1989, un titre de champion du monde en 1990 ainsi que deux médailles olympiques. À la suite des guerres de Yougoslavie et de l'éclatement de la république fédérative socialiste de Yougoslavie, Petrović évolue sous la bannière de la Croatie avec qui il remporte la médaille d'argent aux Jeux olympiques de Barcelone.

À l'Modèle:Nobr, Dražen Petrović meurt à l'âge de Modèle:Unité dans un accident sur une autoroute allemande. Son numéro de maillot est retiré par les Nets en fin d'année 1993. Introduit au Basketball Hall of Fame et au FIBA Hall of Fame, l'arrière des Balkans a une stèle au musée olympique de Lausanne et un musée en son nom à Zagreb.

Biographie

Jeunesse à Šibenik

Enfance (1964-1978)

Dražen Petrović naît le Modèle:Date- à Šibenik en Yougoslavie. Sa mère, Biserka Petrović a grandi dans cette ville du bord de la Krka<ref name="Spehr1">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Elle y rencontre Jole Petrović dans les années 1950. Ce dernier est venu à Šibenik pour suivre des cours à l'académie de droit. Ils se marient en 1958 et ont un premier fils en Modèle:Date- qu'ils prénomment Aleksandar<ref name="Spehr1"/>. Jole est un homme respecté dans la région, chef de police désigné par les autorités yougoslaves<ref name="Spehr1"/>. Peu après la naissance de Dražen, Jole Petrović quitte son poste dans la police pour élever ses deux jeunes garçons alors que Biserka retrouve son métier de libraire où elle reste pendant Modèle:Unité<ref name="Spehr1"/>.

Le jeune Dražen grandit dans une Yougoslavie communiste où sa génération a la possibilité d'avoir plus de libertés que celle de ses parents<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Né avec une luxation de la hanche, il doit porter une ceinture pour élargir ses jambes, un objet qu'il abandonne après avoir appris à marcher normalement<ref name="Spehr7">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Dražen découvre le basket-ball dans les rues de Šibenik, en suivant son frère sur les terrains de rue, esquivant même ses cours de guitare pour s'y rendre, et à ses entraînements où il s’incruste, allant jusqu'à proposer de lui porter son sac pour le suivre<ref name="Spehr5">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Aleksandar est un modèle pour de nombreux jeunes du quartier et encore plus pour son frère cadet<ref name="Spehr5"/>. Alors qu'Aleksandar est en équipe nationale cadette de Yougoslavie à l'Modèle:Nobr, Dražen s'entraîne inlassablement et ne lâche pas sa passion pour le basket-ball<ref name="Spehr7"/>. À Modèle:Unité, il est touché par un souffle cardiaque et un médecin local lui conseille d'arrêter ses activités sportives<ref name="Spehr7"/>. Contre-ausculté par une spécialiste à Belgrade, Dražen est rassuré par la cardiologue qui lui annonce que ce problème n'est que temporaire<ref name="Spehr7"/>. Cet événement renforce néanmoins l'attachement du jeune Petrović pour le sport qu'il a failli perdre<ref name="Spehr7"/>. Sa haine de la défaite le conduit à répéter ses gammes sans interruption.

Toujours à onze ans, Dražen rejoint le club local du Šibenka Šibenik où il évolue dans les catégories de jeunes avec Neven Spahija<ref name="Spehr9">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Petrović est surclassé et joue dans la même équipe que Spahija, trois ans plus âgé que lui, en troisième division régionale contre des adultes<ref name="Spehr9"/>. Si au départ, ils enchaînent les défaites, les enfants trouvent des solutions pour rendre les rencontres de plus en plus compétitives et s'améliorent<ref name="Spehr9"/>. Alors qu'il a Modèle:Unité, Dražen Petrović est décrit par son entraîneur comme un Modèle:Citation<ref name="Spehr9"/>.

Apprentissage en équipe première (1979-1982)

En 1979, l'équipe première de Šibenik est promue en première division yougoslave et recrute un nouvel entraîneur, Zoran Slavnić, qui est également joueur<ref name="Spehr13">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Ce dernier évalue les jeunes talents du club et est intrigué par le jeune frère d'Aleksandar Petrović contre qui il a joué<ref name="Spehr13"/>. Après l'avoir vu en équipe de jeunes, Slavnić offre une place dans l'équipe principale du club au jeune Dražen, âgé de seulement Modèle:Unité<ref name="Spehr15">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Son objectif est de lui offrir l'expérience des entraînements de haut niveau bien que peu de minutes sur le terrain<ref name="Spehr15"/>. Champion olympique au poste de meneur, vedette nationale, Slavnić est un mentor idéal qui commence sa carrière d'entraîneur. Chaque jour, ils s'affrontent sur les terrains d'entraînement et l'apprenti apprend rapidement de son aîné<ref name="Spehr16">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Au début de la saison, bien que Petrović n'ait pas encore joué, l'entraîneur déclare aux médias qu'il a trouvé en lui un joueur qui sera meilleur que Dragan Kicanović ou lui-même<ref name="Spehr16"/>. Dražen termine la saison avec seize apparitions lors de la saison 1979-1980 que l'équipe termine à la huitième position du classement<ref name="Spehr18">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

La saison suivante est différente, désormais âgé de seize ans, Petrović obtient de plus en plus de temps de jeu<ref name="Spehr18"/>. Il joue en tant qu'arrière lorsque Slavnić est à la mène et au poste de meneur lorsque ce n'est pas le cas<ref name="Spehr18"/>. Il ne marque que Modèle:Unité sur toute la saison mais ses progrès sont remarqués<ref name="Spehr18"/>. L'équipe termine quatrième du classement à l'issue de la saison et l'entraîneur-joueur Slavnić quitte le club pour le Partizan Belgrade<ref name="Spehr18"/>. Faruk Kulenović le remplace sur le banc bien qu'il n'ait que Modèle:Unité et choisit Petrović comme meneur titulaire après le début de saison réussi du jeune joueur<ref name="Spehr19">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Ce dernier s'entraîne dur et possède la clef du gymnase<ref name="Spehr19"/>.

Dražen Petrović se révèle au début de la saison 1981-1982. En déplacement en Israël pour un tour de qualification de la Coupe Korać, il entre en jeu en remplacement d'un joueur blessé et s'illustre contre l'Hapoël Tel-Aviv<ref name="Spehr24">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Au match retour, il inscrit Modèle:Unité dans la victoire et la qualification de son équipe pour le tour suivant<ref name="Spehr24"/>. Kulenović lui donne alors les clefs de la mène de l'équipe et limite son temps de jeu au poste d'arrière, jugeant l'inactivité ponctuelle du joueur, sans ballon, comme négative pour son attaque<ref name="Spehr24"/>. Meneur de l'équipe, Petrović inscrit 16 points par rencontre dans le championnat yougoslave<ref name="Spehr27">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. L'équipe de fait également un remarquable parcours dans la Coupe Korać, coupe européenne de troisième niveau, enchaînant les succès à travers l'Europe jusqu'à battre en demi-finale l'Étoile rouge de Belgrade malgré une défaite de Modèle:Unité au match aller à Belgrade<ref name="Spehr27"/>. En finale, Petrović et ses coéquipiers s'inclinent contre le CSP Limoges malgré les Modèle:Unité et Modèle:Unité du meneur yougoslave, bien défendu par l'athlétique joueur français Richard Dacoury<ref name="Spehr27"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jeune meneur talentueux aux grandes déceptions (1982-1983)

L'entraîneur Kulenović souhaite rajeunir l'équipe et le dit à la direction du KK Šibenka au cours de la saison 1981-1982<ref name="Spehr29">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Les dirigeants prennent le temps de la réflexion et alors qu'ils étudient la demande de Kulenović, le message arrive aux joueurs expérimentés du vestiaire qui font immédiatement résistance au changement et obtiennent le remplacement de Kulenović par Vlado Djurovic<ref name="Spehr29"/>. Ce dernier pense que le potentiel de Petrović est intéressant mais qu'il n'est pas un athlète exceptionnel au niveau de ses jambes et en termes de déplacements latéraux<ref name="Spehr29"/>. Il lui recommande une série d'exercices que le joueur effectue avec entrain<ref name="Spehr29"/>. À la demande du joueur, Djurovic le maintient au poste de meneur principal de l'équipe pour la saison 1982-1983<ref name="Spehr29"/>.

Fort de trois saisons d'expérience dans le championnat yougoslave, Dražen Petrović a désormais le respect de ses coéquipiers et adversaires<ref name="Spehr32">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. La majorité des actions offensives de Šibenik commence par un duel entre Petrović et son défenseur<ref name="Spehr32"/>. Il conclut la saison comme deuxième meilleur marqueur de points du championnat avec Modèle:Unité par rencontre<ref name="Spehr34">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le club de Šibenik termine avec le meilleur bilan de la saison régulière avec Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Spehr34"/>. Dans le même temps, Dražen Petrović guide de nouveau son équipe jusqu'à la finale de la coupe Korać, pour la deuxième année de suite, et perd de nouveau contre le CSP Limoges. Diminué par une blessure, Petrović est limité à Modèle:Unité par l’agressive défense de Limoges<ref name="Spehr34"/>.

En phase finale du championnat yougoslave, Šibenik a besoin de trois matchs pour éliminer le Jugoplastika Split et l'Étoile rouge de Belgrade et atteindre la finale contre le KK Bosna<ref name="Spehr34"/>. Il brille particulièrement dans le premier match contre l'Étoile rouge en inscrivant Modèle:Unité dans une victoire Modèle:Nobr<ref name="Spehr34"/>. Bosna et Šibenik remportent chacun une partie et se retrouve dans la salle de Šibenik pour le match décisif<ref name="Spehr34"/>. Petrović garde son équipe à flot en marquant Modèle:Unité dans la seule première mi-temps<ref name="Spehr34"/>. Il entame la deuxième mi-temps encore plus fort, dominant son adversaire direct Savit Haznic<ref name="Spehr34"/>. Alors qu'il ne reste que Modèle:Unité à jouer, Bosna reprend l'avantage au score<ref name="Spehr34"/>. Dražen Petrović a dans les mains le ballon de la gagne et rate son tir qui sort en touche<ref name="Spehr34"/>. Il reste alors deux secondes à l'horloge et le meneur a une nouvelle chance<ref name="Spehr34"/>. Petrović tente de nouveau sa chance et la manque. Alors que Bosna envahit le terrain, certains d'avoir remporter le championnat, l'un des deux arbitres de la rencontre, Ilija Matijevic, pressé par Petrović et ses coéquipiers, signale une faute sur le joueur<ref name="Spehr36">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Si le contact est réel, la faute est légère. Alors que la discussion se poursuit à la table des officiels, Djurovic demande à Dražen Petrović de manquer un des deux lancers pour aller en prolongation où il pense gagner<ref name="Spehr36"/>. Petrović n'écoute pas son entraîneur et réussit les deux lancers qui donnent la victoire à son club<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le lendemain, le président de la fédération yougoslave de basket-ball, Vasil Tupurkovski, annule le résultat après avoir remis la veille le trophée à Petrović et ses coéquipiers<ref name="Spehr39">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le match doit être rejoué sur terrain neutre mais Šibenik refuse de se déplacer sur le site de la rencontre et perd par forfait<ref name="Spehr39"/>.

Service militaire et refus de rejoindre Notre-Dame (1983-1984)

Après avoir passé son premier été avec l'équipe nationale de Yougoslavie pour le championnat d'Europe, Dražen Petrović, âgé de Modèle:Unité, décide d'effectuer son service militaire obligatoire dans l'armée populaire yougoslave<ref name="Spehr41">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Il bénéficie d'un traitement particulier qui lui permet de continuer à s'entraîner<ref name="Spehr41"/>. Son service comprend l'éloignement avec sa région natale, Petrović commençant son service à Pula qui se poursuit dans la capitale Belgrade<ref name="Spehr41"/>.

La destination de Dražen Petrović devient incertaine à la fin de son service<ref name="Spehr43">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Les ressources limitées et l'effectif âgé du Šibenka Šibenik ne correspondent plus au niveau du joueur international qu'est devenu Petrović<ref name="Spehr43"/>. Tous les meilleurs clubs yougoslaves sont intéressés : le Partizan Belgrade avec qui Petrović s'entraîne à la fin de son service militaire, Bosna qui lui offre sa première voiture pour montrer son intérêt, et le Cibona Zagreb où joue son frère Aleksandar<ref name="Spehr43"/>. L'entraîneur de l'université de Notre-Dame Digger Phelps, qui observe le joueur yougoslave depuis ses Modèle:Nobr, souhaite également le recruter en tant que deuxième arrière<ref name="MozartChicagoTribune">Modèle:Lien web.</ref>. Phelps courtise Dražen depuis plusieurs années à chaque tournée des sélections yougoslaves aux États-Unis<ref name="Spehr47">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

La sélection de Dražen se réduit rapidement à deux équipes : l'université de Notre-Dame et le Cibona Zagreb de Mirko Novosel<ref name="Spehr48">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Ce dernier, entraîneur de l'équipe championne en titre, qualifiée pour la prochaine coupe d'Europe des clubs champions, et sélectionneur national pour les Jeux olympiques d'été de 1984, met en avant le fait de jouer avec son frère Aleksandar<ref name="Spehr48"/>. De son côté, Phelps se déplace en Yougoslavie pour rencontrer les parents de Petrović et leur assurer que leur fils aurait un diplôme universitaire et un travail même s'il se blesse gravement<ref name="Spehr48"/>. En Modèle:Date-, Dražen Petrović conclut son service militaire<ref name="Spehr51">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, le joueur s'engage pour quatre saisons avec le club de Zagreb pour un salaire de Modèle:Unité par mois, les droits de propriété d'un café local et la location d'un appartement<ref name="Spehr51"/>. Dans les mois et les années suivants cet accord, la croyance collective est que la Fédération de Yougoslavie de basket-ball a influencé le choix final en lui offrant notamment une exemption de la règle interdisant les joueurs yougoslaves à partir en National Basketball Association avant l'âge de Modèle:Unité<ref name="MozartChicagoTribune"/>,<ref name="Spehr51"/>.

Cibona Zagreb

Double champion d'Europe (1984-1986)

Entouré par Aleksandar avec lequel il est en permanente compétition et par son nouvel entraîneur Mirko Novosel qui lui fait confiance sur le terrain et en fait une vedette nationale en dehors, Dražen Petrović passe un cap au Cibona Zagreb<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Plus rapide, plus âgé et plus fort, Petrović devient rapidement et naturellement le meneur de l'équipe de Cibona<ref name="Spehr57">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. À Zagreb, sa notoriété grandit pour le joueur talentueux, le jeune et beau garçon et l'étudiant en droit à l'université de Zagreb<ref name="Spehr57"/>. Dražen inscrit Modèle:Unité par rencontre dans une domination presque totale du Cibona sur le championnat que l'équipe conclut avec seulement trois défaites en Modèle:Unité<ref name="Spehr57"/>.

Pour sa première saison dans la grande compétition européenne, le duo Petrović conduit le Cibona en finale en dominant deux fois en neuf jours le CSKA Moscou en demi-finale<ref name="Spehr57"/>. Cette finale oppose Cibona au Real Madrid à Athènes en Grèce devant près de Modèle:Unité<ref name="Spehr60">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. L'équipe de Zagreb est confiante puisqu'elle a battu l'équipe madrilène déjà à deux reprises lors des phases précédentes de la compétition<ref name="Spehr60"/>. Après un début de rencontre difficile, l'aide défensive espagnole pour ralentir le dribble de Dražen fonctionne alors, le marqueur yougoslave prend son rythme en deuxième mi-temps<ref name="Spehr60"/>. Il inscrit Modèle:Nobr dans la deuxième période dans le triomphe Modèle:Nobr de Cibona<ref name="Spehr60"/>. Après avoir fêté le titre européen au Pirée, les joueurs du Cibona retournent en Yougoslavie pour jouer la demi-finale du championnat contre le Partizan<ref name="Spehr60"/>. Dražen s'illustre avec Modèle:Unité dans un large succès<ref name="Spehr60"/>. Qualifié pour la finale du championnat de Yougoslavie, Petrović se retrouve de nouveau dans un match décisif après un partage des deux premières victoires avec l'Étoile Rouge de Belgrade. Il y inscrit Modèle:Unité dans un net succès de Cibona qui remporte le championnat pour la deuxième saison consécutive. Le club ajoute un nouveau trophée avec la Coupe de Yougoslavie face au Jugoplastika.

La saison suivante, Petrović assied sa domination sur le basket-ball européen. Sans son frère, parti remplir ses obligations militaires à son tour, et malgré la présence limitée de son entraîneur Novosel qui laisse les rênes de l'équipe à son entraîneur assistant Željko Pavličević dans le championnat domestique, Dražen Petrović ajoute de nouveaux épisodes à sa légende<ref name="Spehr65">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, dans l'une des premières rencontres du championnat de Yougoslavie, Dražen établit un nouveau record de points marqués dans le championnat en inscrivant Modèle:Unité en réussissant Modèle:Nobr tirs tentés, dont Modèle:Nobr à trois points et Modèle:Nobr aux lancers francs, face au club de l’Olimpija Ljubljana, qui a dû aligner une équipe de jeunes après avoir oublié d'enregistrer les joueurs de son équipe première dans les délais<ref name="Spehr65"/>,<ref name="planet">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans cette rencontre particulière, les supporteurs de Cibona présents dans les tribunes à moitié vides grondent lorsqu'un autre joueur de l'équipe tente un tir<ref name="Spehr65"/>.

Parmi ses plus beaux exploits figure un match face au CSP Limoges : le club français mène de Modèle:Unité avec une défense en boite sur Petrović effectuée par le meneur limougeaud Gregor Beugnot<ref group="note">Une défense en boîte consiste à effectuer une défense de zone par quatre joueurs, le cinquième se voyant confier une défense homme à homme sur un joueur adverse.</ref>. Petrović décide alors de prendre les choses en main : il arrive à déstabiliser son garde du corps, provoquant une faute disqualifiante de celui-ci puis aligne huit tirs à trois points consécutifs. Finalement, le Cibona remporte la rencontre, porté par les Modèle:Unité de son leader dont dix tirs à trois points et dix passes décisives<ref name="Spehr69">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Indéfendable, Dražen Petrović inscrit également Modèle:Unité contre le Real Madrid, Modèle:Unité contre le Žalgiris Kaunas et contre le Maccabi Tel-Aviv ou encore Modèle:Unité et Modèle:Unité décisives contre le Simac Milan battu Modèle:Nobr<ref name="Spehr69"/>.

Lors du match retour contre l'équipe italienne, le meneur américain Mike D'Antoni, exilé en Europe au Simac Milan, donne une leçon à Petrović devant le dirigeant des Trail Blazers de Portland Bucky Buckwalter venu l'observer, levant les doutes sur ses capacités à réussir contre des joueurs de NBA<ref name="MozartChicagoTribune"/>. Buckwalter déclare aux journalistes italiens que si son talent offensif est évident, il ne joue pas assez intensément du côté défensif et que les expériences précédentes des joueurs européens en Europe comme celle du Bulgare Georgi Glouchkov ont refroidi les dirigeants<ref name="MozartChicagoTribune"/>. Cependant, le Cibona Zagreb atteint de nouveau la finale de la Coupe des clubs champions et est opposé au Žalgiris Kaunas d'Arvydas Sabonis. La confrontation entre les deux grands joueurs du basket-ball européen tourne à l'avantage de Petrović même s'il n'inscrit que Modèle:Unité et est gêné par les rotations sur les écrans<ref name="Spehr73">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Sabonis commet cinq fautes lors de la première mi-temps et est exclu dans le dernier quart-temps pour un coup de poing<ref name="Spehr73"/>. Le Cibona remporte son deuxième titre grâce à un succès Modèle:Nobr<ref name="Spehr73"/>. Après la rencontre, Petrović est encerclé de supporteurs et sort de la foule en brandissant le trophée avec son maillot déchiré<ref name="Spehr73"/>. Le retour à Zagreb prend plusieurs jours à l'équipe qui célèbre son succès dans de nombreuses villes<ref name="Spehr73"/>.

Concentré sur la phase finale du championnat yougoslave, Cibona élimine l'Étoile Rouge de Belgrade et le Partizan Belgrade pour atteindre la finale du championnat face à Zadar<ref name="Spehr75">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Vainqueur lors de la première partie, l'équipe décide de mettre au repos Dražen Petrović et les autres cadres de l'équipe pour le deuxième match, ne prenant pas le risque d'une suspension de Petrović en cas de potentielle faute technique sifflée envers lui<ref name="Spehr75"/>. Cibona s'incline et la décision des dirigeants est critiquée, notamment le manque de confiance dans les capacités du meneur à canaliser ses émotions<ref name="Spehr75"/>. Dražen fait du match décisif un affrontement avec son ancien entraîneur, Vlado Djurovic, désormais sur le banc de Zadar<ref name="Spehr75"/>. Provoqué par celui-ci qui demande à ses joueurs de le laisser tirer, Petrović se moque et crie en direction de Djurovic après chaque tir marqué<ref name="Spehr75"/>. Dominateur, Cibona fait le spectacle et voit Zadar remonter peu à peu au score, aidé par les Modèle:Unité de Petar Popović<ref name="Spehr75"/>. Zadar arrache la prolongation et gagne le titre au bout du suspense sur le score de Modèle:Nobr, infligeant la première défaite de Dražen Petrović à domicile avec Cibona<ref name="Spehr75"/>. Le club est ainsi privé de Coupe des Champions pour la saison suivante.

Vers un irrémédiable départ (1986-1988)

Au début de l'année 1986, le Real Madrid fait une première offre d'un quart de million de dollars pour recruter Dražen Petrović qui dit du plus grand bien du championnat espagnol de basket-ball<ref name="Spehr79">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. À la fin du mois de juin, les Trail Blazers de Portland sélectionnent le joueur yougoslave au troisième tour de la draft 1986 de la NBA avec le Modèle:60e<ref name="Spehr79"/>. Les Celtics de Boston et les Rockets de Houston ont également déclaré un intérêt pour le joueur<ref name="Spehr79"/>. Plus proche que jamais de jouer à l'étranger, Dražen entre en contact avec la Fédération de Yougoslavie de basket-ball<ref name="Spehr79"/>. Il obtient de pouvoir signer où il le souhaite après les Jeux olympiques d'été de 1988 à Séoul à condition de rester encore deux saisons à Cibona<ref name="Spehr82">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>, permettant à la Yougoslavie de garder son meilleur talent pour les Jeux olympiques à venir<ref name="Spehr82"/>,<ref group="note">Dražen Petrović garde le statut de joueur amateur à Cibona. Les joueurs professionnels de basket-ball sont autorisés à jouer les Jeux olympiques en 1989.</ref>. L'accord est l'occasion pour la fédération d'annoncer la création de la règle Petrović qui énonce qu'un joueur yougoslave peut quitter son pays s'il a joué huit saisons dans le championnat national ou s'il a Modèle:Unité<ref name="Spehr82"/>. Petrović choisit un agent espagnol, Jose Antonio Arizaga, pour négocier avec les deux principaux clubs d'Espagne, le Real Madrid et le FC Barcelone<ref name="Spehr83">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le joueur souhaite jouer dans ce championnat même si des équipes italiennes comme Benetton Trévise lui offrent plus d'argent<ref name="JugaraMadrid">Modèle:Article.</ref>.

Grâce à sa victoire en Coupe de Yougoslavie la saison précédente, le Cibona Zagreb participe à la Coupe des Coupes pour la saison 1986-1987. En Modèle:Date-, le Cibona se déplace à Barcelone pour y affronter le club catalan. Dražen Petrović marque Modèle:Unité contre le FC Barcelone et en profite pour déclarer que le club est le meilleur en Espagne et les médias catalans le voient déjà sous le maillot barcelonais<ref name="Spehr83"/>. Dans les jours qui suivent, le président catalan appelle néanmoins l'agent Arizaga et lui explique que l'entraîneur de l'équipe, Aíto García Reneses, a des réticences sur le comportement du joueur<ref name="Spehr84">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Arizaga se tourne alors vers le Real Madrid qui offre un contrat de quatre ans pour Modèle:Unité<ref name="Spehr84"/>. Petrović se déplace à l'aéroport de Madrid pour parapher son contrat deux ans avant son entrée en vigueur<ref name="Spehr84"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le vice-président du Real Madrid Raimundo Saporta déclare que le contrat profite au club et à la Yougoslavie<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1986, le niveau du championnat yougoslave de basket-ball s'élève fortement. Si Cibona voit le retour d'Aleksandar Petrović de son service militaire, l'équipe doit faire face au Partizan emmené par Vlade Divac et au Jugoplastika de Dino Rađa et Toni Kukoč<ref name="Spehr85">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Cibona réalise une saison régulière parfaite avec Modèle:Unité sans défaite, poussée par les Modèle:Unité de moyenne de Dražen Petrović<ref name="Spehr85"/>. Le meneur va jusqu'à marquer Modèle:Unité contre Bosna<ref name="Spehr85"/>. En demi-finale, Cibona est battu à la surprise générale par l'Étoile rouge de Belgrade, subissant deux défaites de suite<ref name="Spehr85"/>. Dražen Petrović ajoute un nouveau trophée à son palmarès avec la victoire Modèle:Nobr de son équipe en finale de Coupe des Coupes face au club italien du Scavolini Pesaro avec Modèle:Unité de Petrović.

La saison suivante, en 1987-1988, Dražen Petrović garde son équipe dans la course au titre en marquant de nouveau Modèle:Unité de moyenne lors de la saison régulière. Le club échoue de nouveau en demi-finale du championnat face au Partizan de Vlade Divac<ref name="Spehr85"/>. Les rencontres contre le Partizan offre des duels tendus entre Petrović et Sasha Djordjevic<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Coupe Korać, il réussit son plus gros total dans un match européen avec Modèle:Unité inscrits face à Katkan. Avant son départ à l'étranger, il dispute une nouvelle finale européenne face à son futur club. Le club de Zagreb s'impose Modèle:Nobr à Madrid et s'incline Modèle:Nobr à Zagreb, rencontre au cours de laquelle Petrović marque Modèle:Unité pour remporter la finale au total des deux manches. Petrović offre également un dernier titre à son club, la coupe de Yougoslavie, grâce à une victoire Modèle:Nobr face au Jugosplatika Split. Après quatre saisons disputées au Cibona, Petrović rejoint le club le plus titré en Europe, le Real Madrid. En quatre années à Zagreb, il prend part à Modèle:Unité de championnat yougoslave avec des moyennes de Modèle:Unité et Modèle:Unité de compétitions européennes pour des moyenne Modèle:Unité.

Passage éclair au Real Madrid (1988-1989)

Dražen Petrović rejoint Madrid à l'été 1988 peu avant les Jeux olympiques d'été de Séoul<ref name="Spehr92">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Avec son contrat de quatre ans avec le Real pour un montant d'Modèle:Unité de dollars après taxes, le joueur est attendu à un tournant de sa carrière<ref name="HighPriced">Modèle:Article.</ref>. Le Real Madrid paie Modèle:Unité d'indemnités de transfert à son club du Cibona Zagreb, Modèle:Unité à la fédération yougoslave et offre de nombreux avantages au joueur pour obtenir son transfert : un appartement à Madrid, une voiture de luxe et encore des contrats de sponsoring dont l'un avec Reebok<ref name="HighPriced"/>.

Dražen aime la ville et habite dans un appartement du quartier du centre commercial La Vaguada, dans la partie nord de la capitale où vivent de nombreux autres joueurs du club<ref name="Spehr92"/>. Solitaire, isolé, il passe peu de temps avec ses camarades, limitant ses sorties et passant la plupart de son temps libre avec sa copine Renata Cajić<ref name="Spehr92"/>. Une partie de cet isolement s'explique par le comportement de Petrović lors d'une rencontre entre Cibona et le Real Madrid de 1984 lors de laquelle le yougoslave a inscrit Modèle:Unité en provoquant ses adversaires et le public pendant toute la partie<ref name="Spehr87">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Après le coup de sifflet final, Dražen et son frère Aleksandar auraient craché sur la vedette du Real Madrid, Fernando Martín<ref name="Spehr87"/>. Pourtant, malgré la pression des médias, la relation entre Martin et Petrović est cordiale<ref name="Spehr100">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Une des raisons est également la barrière linguistique même s'il apprend l'espagnol rapidement<ref name="Spehr92"/>. Pour Clifford Luyk, entraîneur assistant du Real, son isolement dans l'équipe tient au fait qu'il ne soit que de passage au Real Madrid et qu'il ne s'agisse que d'une étape vers la NBA<ref name="Spehr92"/>. À l'entraînement, Petrović tire de loin à la distance de la ligne NBA et non de la ligne européenne malgré l'insistance de ses entraîneurs<ref name="Spehr94">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

En octobre, Petrović brille lors de la deuxième édition de l'Open McDonald's, tournoi de préparation à la saison NBA, lors duquel les Celtics de Boston, auréolés de multiples titres NBA, se déplacent en Europe pour y affronter l'équipe nationale yougoslave ainsi que le Real Madrid<ref name="ReighSpain">Modèle:Article.</ref>. Défendu par Dennis Johnson, Dražen provoque rapidement trois fautes du défenseur vétéran ce qui l'oblige à se diriger vers le banc et à être remplacé par Brian Shaw<ref name="Spehr97">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Petrović inscrit Modèle:Unité contre les Celtics mais montre également qu'il lui reste une marge de progression<ref name="Spehr97"/>. Larry Bird, l'autre idole de Dražen Petrović, avec son frère, fait la différence pour les Celtics en fin de rencontre<ref name="Spehr96">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

Dans les premiers mois de compétition de la Liga ACB, Petrović s'impose comme l'un des meilleurs passeurs du championnat et affiche une impressionnante réussite aux lancers francs<ref name="BocaAbierta">Modèle:Article.</ref>.

En finale de la Coupe des Coupes en 1989, le Modèle:Date-, le Real Madrid est opposé au club italien de Caserte. Motivé par la confrontation contre son adversaire le Brésilien Oscar Schmidt, Petrović inscrit Modèle:Unité dans la victoire Modèle:Nobr de son équipe en prolongation<ref name="Spehr100"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Schmidt se contente de Modèle:Unité, ce match est considéré par beaucoup comme le meilleur match s'étant jamais déroulé sur le sol européen<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans le vestiaire, l'ambiance n'est pourtant pas à la fête, le meneur est jugé comme trop individualiste par ses coéquipiers<ref name="Spehr102">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. De plus, l'effort de Fernando Martín, qui joue la rencontre malgré un pouce droit cassé, est passé sous silence du fait de sa prestation<ref name="Spehr103">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

La saison régulière du championnat espagnol de Petrović répond aux attentes placées en lui. Il termine meilleur marqueur de l'équipe avec Modèle:Unité par rencontre avec une adresse aux tirs de 54 %, l'équipe concluant la phase régulière avec Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Spehr100"/>. En finale du championnat, le Real retrouve le FC Barcelone. L'historique des négociations entre le joueur et les deux clubs reviennent dans la presse espagnole<ref name="Spehr104">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. L'entraîneur du Barça Aíto García Reneses augmente la pression en déclarant aux journalistes que Petrović est protégé par les arbitres<ref name="Spehr104"/>. Barcelone domine et remporte la première manche de la série de plus de vingt points. Indisponible pour une blessure au dos, Martín est de retour pour la deuxième partie et change l'état d'esprit de l'équipe. Petrović marque Modèle:Unité dans une victoire du Real lors du deuxième match de la série. Après une nouvelle défaite, Petrović sauve son équipe lors du quatrième match en inscrivant huit tirs à trois points et Modèle:Unité dans l'une de ses plus belles performances sous le maillot du Real Madrid<ref name="Spehr104"/>. Le match décisif est perturbé par un arbitrage controversé<ref name="Spehr106">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Tous les titulaires du Real sont expulsés tour à tour, Fernando Martín le premier, Petrović ensuite sort alors qu'il n'a inscrit que Modèle:Unité<ref name="Spehr106"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Contre un Real réduit à quatre hommes en fin de match, Barcelone remporte le match et le titre de champion. La controverse est alimentée par l'identité de l'arbitre qui siffle les fautes de Petrović et est sévère avec le Real, Juan Jose Neyro<ref name="Spehr106"/>. Ce dernier a déjà expulsé Petrović en cours de saison contre Joventut et a un contentieux avec le Yougoslave depuis un match amical entre le Cibona Zagreb et le Real Madrid en 1986<ref name="Spehr106"/>. Petrović a été expulsé dans cette rencontre alors qu'il demande une faute à l'arbitre<ref name="Spehr106"/>. Selon l'un des commentateurs de la rencontre, le joueur aurait craché sur l'arbitre<ref name="Spehr106"/>. Après une fin de saison difficile, Petrović, qui dispose encore trois années de contrat à Madrid, décide qu'il est temps pour lui de rejoindre la NBA<ref name="Spehr106"/>.

Carrière en NBA

Recrutement litigieux (1989)

Les Trail Blazers de Portland détiennent les droits de Dražen Petrović depuis qu'ils l'ont sélectionné au troisième tour en 1986. Le dirigeant de la franchise Bucky Buckwalter a compilé les sélections des meilleurs joueurs européens de l'équipe comme Petrović ou Arvydas Sabonis<ref name="Spehr109">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Buckwalter a débauché Kenny Grant, un entraîneur américain vivant en Europe, afin qu'il suive la motivation et l'évolution de ses joueurs européens<ref name="Spehr109"/>. Buckwalter fait de nombreux déplacements lui-même pour superviser le meneur yougoslave, notamment lors des compétitions internationales<ref name="Spehr113">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

À l'été 1989, le moment semble idéal pour Petrović de rejoindre les Trail Blazers. Buckwalter fait le déplacement pour rencontrer Petrović à Zagreb lors du championnat d'Europe de basket-ball 1989 pour lui demander de nouveau de venir jouer aux États-Unis <ref name="Spehr113"/>. Quelques mois plus tôt, la fédération internationale de basket-ball a autorisé les joueurs professionnels à jouer les Jeux olympiques, permettant à Petrović de jouer en NBA sans rater les Jeux olympiques d'été de 1992<ref name="Spehr113"/>. Dražen Petrović annonce officiellement que son nouvel agent est Warren LeGarie, démontrant son envie de rejoindre la National Basketball Association (NBA)<ref name="Spehr115">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Les deux hommes se sont rencontrés pendant la saison alors que LeGarie est le représentant de Johnny Rogers, un autre joueur du Real<ref name="Spehr115"/>.

Le propriétaire de la franchise de Portland, Paul Allen, commence le recrutement de Petrović bien qu'il soit encore sous contrat avec le Real<ref name="Spehr118">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Son avocat, Allen Israel, obtient une copie du contrat du joueur dans lequel il a le droit de racheter son contrat pour la somme de Modèle:Unité par année restante mais reçoit un document du Real attestant qu'il n'y a pas de telle clause dans le contrat du joueur, créant un incident<ref name="Spehr118"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. En effet, en Modèle:Nobr, le commissaire de la NBA David Stern et le président de la fédération espagnole de basket-ball Eduardo Portela ont signé une convention interdisant aux équipes de chaque ligue de recruter ou tenter de recruter un joueur sous contrat dans l'autre championnat<ref name="Spehr118"/>. Une bataille judiciaire s'ensuit et les deux équipes se battent pour le joueur yougoslave<ref name="Spehr119">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

Après la saison, Petrović a limité ses relations avec les membres du Real Madrid<ref name="Spehr119"/>. L'entraîneur du Real, Lolo Sainz, s'est lui aussi déplacé à Zagreb pour voir Dražen mais le retour du joueur, fixé sur l'objectif d'entrer en NBA, le décourage<ref name="Spehr119"/>. Le président du Real Madrid Ramón Mendoza demande alors à rencontrer le joueur à Madrid et à la sortie de l'entrevue, déclare que le joueur ne va pas partir et qu'il va respecter le contrat de quatre saisons qu'il a signé<ref name="Spehr119"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Quelques jours plus tard, un juge de l'Oregon saisi par le représentant légal de Petrović aux États-Unis juge temporairement que le joueur peut négocier un contrat avec Portland en attente de sa décision finale<ref>Modèle:Article.</ref>. Portland envoie son directeur du personnel Brad Greenberg pour soutenir Petrović au début de la saison espagnole qui débute<ref name="Spehr119"/>.

Après que la franchise américaine ait augmenté son offre financière pour un contrat de Modèle:Unité sur trois saisons, Petrović quitte l'Espagne et part s'installer dans l'Oregon avant le verdict judiciaire<ref>Modèle:Article.</ref>. Les parties entamant alors des négociations pour compenser les trois années de contrat restantes au joueur yougoslave. Pour conclure le transfert et rompre le contrat signé par le joueur avec le Real Madrid, les parties trouvent un accord obligeant Petrović et les Trail Blazers à payer Modèle:Unité au club espagnol qui doit avoir la priorité en cas de retour du joueur en Europe<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un débutant international en finales NBA (1989-1990)

Sa préparation à la saison 1989-1990 est compromise par une opération dorsale qui lui fait manquer toutes les rencontres de pré-saison<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. L'entraîneur des Blazers Rick Adelman, privilégie les joueurs en place Clyde Drexler et Terry Porter, et accorde peu de temps de jeu au joueur européen<ref name="Spehr131">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. En concurrence avec un autre débutant, Byron Irvin, Petrović domine son jeune rival à partir du mois de décembre pour le poste de remplaçant au poste d'arrière<ref name="Spehr131"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Spehr139">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Alors qu'il a été le créateur de son équipe tout au long de sa carrière européenne, Petrović doit s'adapter pour devenir un tireur à longue distance qui oblige les défenseurs à sortir et ouvrir des espaces à ses coéquipiers<ref name="Spehr131"/>. Sans le ballon en main, Dražen doit se réinventer en trouvant des façons d'être libre de tout marquage en utilisant les écrans<ref name="Spehr139"/>. Il réussit à marquer Modèle:Unité contre les Rockets de Houston<ref name="Spehr139"/>. Son temps de jeu augmente tout au long de la saison régulière et lorsque Drexler manque plusieurs rencontres consécutives en février, Petrović marque Modèle:Unité contre les Hornets de Charlotte puis Modèle:Nobr contre les Cavaliers de Cleveland et les Pacers de l'Indiana<ref name="Spehr141">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Dans la deuxième partie de la saison, il est un remplaçant efficace et il optimise au mieux son temps de jeu pour établir une moyenne de Modèle:Unité par match sur la saison et terminer avec le troisième pourcentage de la ligue pour le tir à trois points avec 46 % derrière Steve Kerr et Craig Hodges<ref name="Spehr141"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Portland termine la saison avec Modèle:Unité, battant le record de la franchise, pour se qualifier pour la phase finale<ref name="Spehr143">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

Au premier tour des séries éliminatoires, Petrović inscrit Modèle:Unité dont 12 dans le deuxième quart-temps lors de la deuxième manche contre les Mavericks de Dallas<ref name="Spehr144">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Les Blazers s'imposent aisément dans la série pour retrouver les Spurs de San Antonio au tour suivant. Dans la cinquième partie de la série, Clyde Drexler est expulsé, donnant du temps de jeu à Dražen Petrović. Dans la dernière minute de la seconde prolongation, le Yougoslave feinte un tir à trois points et marque à deux points pour donner un avantage décisif à son équipe<ref name="Spehr144"/>. De nouveau utilisé lors du Modèle:Nobr, Petrović inscrit Modèle:Unité en Modèle:Unité dans la victoire de son équipe<ref name="Spehr146">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. En finale de la conférence Ouest, Portland affronte les Suns de Phoenix. Dans la première partie de la série, Petrović est offensivement agressif pour compiler Modèle:Unité, tous dans le deuxième quart-temps<ref name="Spehr146"/>. Le Yougoslave a de nouveau un rôle important dans la sixième rencontre, marquant Modèle:Unité en deux minutes dans le dernier quart-temps pour remettre l'équipe à égalité au score<ref name="Spehr146"/>. Portland gagne la partie, faisant de Dražen Petrović le premier joueur européen à participer aux Finales NBA<ref name="Spehr146"/>.

Les finales de la NBA opposent l'équipe des Trail Blazers de Portland aux Pistons de Détroit. Face aux talentueux et physiquement attaquants que sont Isiah Thomas, Vinnie Johnson et surtout Joe Dumars, Dražen Petrović rencontre des difficultés en défense<ref name="Spehr147">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Dès la première rencontre, trois fautes sont sifflées contre lui en seulement quatre minutes<ref name="Spehr147"/>. Il ne trouve pas de solution sur les deux matchs suivants et est sorti de la rotation par Rick Adelman qui lui préfère Danny Young<ref name="Spehr147"/>. Les Trail Blazers s'inclinent dans la série sur le score de quatre rencontres à une<ref name="Spehr147"/>.

La frustration du banc de touche des Blazers (1990-1991)

Après avoir vu leurs remplaçants être dominés en finales par ceux des Pistons de Détroit, les dirigeants de Portland souhaitent se renforcer<ref name="Spehr147"/>. Ils cherchent à obtenir Danny Ainge, qui n'est pas satisfait de sa situation aux Kings de Sacramento, et l'obtiennent en échange de Byron Irvin et deux choix de Modèle:Langue<ref name="Spehr151">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. L’arrivée de Danny Ainge au début de la saison 1990-1991 ne place Petrović qu'au cinquième rang sur les postes arrière, l’entraîneur lui préférant également le vétéran Danny Young pour sa défense. Bien qu'il soit respecté dans le vestiaire de Portland pour son travail à l'entraînement<ref name="Surdoué">Modèle:Lien web.</ref>, Adelman souhaite limiter sa présence sur les parquets en même temps que Danny Ainge de peur que les équipes adverses exploitent leurs lacunes défensives<ref name="Spehr154">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Nobr, Petrović ne joue que neuf minutes dans une large victoire des Blazers contre les Clippers de Los Angeles<ref name="Spehr157">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Après la rencontre, Petrović appelle son agent LeGarie pour discuter de sa situation<ref name="Spehr157"/>. Le lendemain, il contacte Geoff Petrie, vice-président des opérations basket-ball de la franchise, pour lui demander son transfert<ref name="Spehr157"/>. Le dirigeant refuse, lui indiquant qu'il aurait sa chance si l'un des titulaires se blesse et que seule la franchise décide de transférer ou non un joueur<ref name="Spehr157"/>. Le Modèle:Date-, les Blazers accueillent et battent facilement les Nuggets de Denver de Modèle:Unité et Petrović ne joue que les deux dernières minutes de la partie<ref name="Spehr157"/>. À l'entraînement le matin suivant, le joueur européen exprime son mécontentement à un journaliste local : Modèle:Citation puis annonce que si sa requête d'échange n'est pas entendue, il partira en Yougoslavie à la fin du mois de novembre<ref name="Spehr157"/>. Cette menace lui vaut une amende de Modèle:Unité pour « commentaires désobligeants vis-à-vis de son équipe »<ref name="Spehr162">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Stir">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le statut de Petrović ne change pas en décembre et janvier, il ne participe qu'en dernière rotation, lorsque les matchs sont décidés<ref name="Spehr162"/>. Adelman ne lui octroie que Modèle:Unité de moyenne dans Modèle:Nobr rencontres jouées par la franchise<ref name="Stir"/>. En Modèle:Date-, les Trail Blazers de Portland trouvent un échange à trois équipes pour Dražen Petrović avec les Nets du New Jersey et les Nuggets de Denver<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Petrović prend la direction des Nets, Walter Davis arrivant à Portland en monnaie d'échange<ref name="Spehr162"/>. Ce départ met fin à la relation particulière nouée entre Petrović et les supporteurs de Portland, de sa sélection en 1986 et le suivi de ses performances européennes et internationales à distance à l'explosion du joueur depuis le banc lors de sa première saison en NBA<ref name="Stir"/>.

Renouveau aux Nets du New Jersey (1991)

En Modèle:Date-, Dražen Petrović rejoint les Nets du New Jersey. L'entraîneur principal de l'équipe Bill Fitch partage avec Petrović le même agent, Warren LeGarie, qui a dit le plus grand bien de l'éthique professionnelle de son arrière étranger<ref name="Spehr165">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. En manque de rythme et poussé par Fitch, marine de formation et entraîneur réputé dur, les premières semaines du Yougoslave aux Nets sont difficiles<ref name="Spehr167">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Spehr170">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Les Nets sont alors l'une des équipes les moins victorieuses de la ligue, même s'ils ont eu l'occasion de sélectionner de jeunes joueurs talentueux comme Mookie Blaylock et Derrick Coleman<ref name="Spehr169">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Reggie Theus est titulaire à la mène et Petrović sort du banc<ref name="Spehr169"/>. La période est difficile pour Petrović qui perd sa compagne après cinq années de vie commune<ref name="Spehr172">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref> et fait face à distance aux événements historiques ayant lieu en Yougoslavie<ref name="Spehr170"/>. La voiture qu'il a remportée avec le titre de joueur européen de l'année a été volée, créant le sentiment que sa famille est en danger<ref name="Spehr170"/>.

Au cours de la deuxième partie de la saison 1990-1991, Dražen Petrović se rapproche de deux entraîneurs assistants, Tom Newell et Rick Carlisle<ref name="Spehr170"/>. Il fait part de ses difficultés à Newell qui le rassure en lui indiquant que les entraîneurs le poussent pour qu'il soit prêt à prendre la succession de Theus lors de la saison suivante<ref name="Spehr172"/>. Sur les parquets, Petrović voit également des signes d'espoir. En février, il bat son record de points en carrière NBA avec Modèle:Unité contre les Bullets de Washington<ref name="Spehr175">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Dans le même temps, il s'intègre rapidement dans la communauté croate de New York<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pendant l'Modèle:Nobr, l'encadrement des Nets demande à Petrović de rester dans le New Jersey pour développer sa force physique et lui assigne l'entraîneur physique de l'équipe Rich Dalatri<ref name="Spehr177">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Après avoir passé six semaines à Zagreb, Petrović revient aux États-Unis pour s'entraîner. Toujours adepte des méthodes de Dragan Milanovic qu'il suit depuis sa période à Cibona, il change de programme sous la houlette de Dalatri. Ce dernier lui explique qu'il travaille les mauvais muscles et qu'il doit s'entraîner à devenir plus dynamique et rapide pour réussir en NBA<ref name="Spehr177"/>. Pour la première fois de sa carrière, Petrović développe le haut de son corps en levant des haltères et réalise de longs entraînements de cinq heures<ref name="Spehr177"/>,<ref name="Spehr180">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Sa transformation physique est rapide et visible<ref name="Spehr180"/>. Il utilise un week-end de repos pour aller prendre des nouvelles de sa famille en Croatie<ref name="Spehr180"/>.

Vedette du New Jersey (1991-1992)

Le début de la saison 1991-1992 est difficile pour les Nets du New Jersey. Sans Kenny Anderson qui n'a pas signé son contrat de débutant et Derrick Coleman, blessé au dos et à la cheville, l'équipe enchaîne les défaites<ref name="Spehr186">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Dražen Petrović est titulaire après le départ de Reggie Theus pour le club italien Ranger Varese. Le Croate est le meneur de l'équipe, marquant plus de Modèle:Unité par rencontre, et jusqu'à Modèle:Unité contre les Hornets de Charlotte dans une victoire<ref name="Spehr186"/>. Il est le premier européen à obtenir ce rôle dans une franchise américaine<ref name="Spehr190">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. L'Allemand Detlef Schrempf est très bon avec les Pacers de l'Indiana mais ayant passé une grande partie de son parcours aux États-Unis, il n'est pas vraiment considéré comme un joueur du système européen<ref name="Spehr190"/>. Le Serbe Vlade Divac aux Lakers de Los Angeles, le Lituanien Šarūnas Marčiulionis aux Warriors de Golden State et l'Ukrainien Sasha Volkov aux Hawks d'Atlanta se sont également imposés dans leur équipe mais ne sont pas les vedettes de leur équipe<ref name="Spehr190"/>,<ref name="CarriedTorch">Modèle:Lien web.</ref>.

Pour sa première saison complète avec les Nets, il ne manque aucun match, commençant les Modèle:Unité de la phase régulière dans le cinq de départ. Dans une saison marquée par des séries de défaites et des séries de victoires, Petrović conclut la saison régulière avec une moyenne de Modèle:Unité par match. Défensivement, il s'améliore également, réussissant à contenir Reggie Miller à seulement un point marqué dans une rencontre cruciale pour la course à la phase finale<ref name="Spehr193">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Il marque Modèle:Unité contre les Celtics de Boston du Big Three Larry Bird-Kevin McHale-Robert Parish en mars dans une victoire Modèle:Nobr<ref name="Spehr196">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Plus en confiance, il redevient un joueur provoquant qui abuse des échanges verbaux<ref name="Spehr196"/>. Les Nets enchaînent les victoires en mars et passent devant les Hawks d'Atlanta qui ont perdu Dominique Wilkins sur blessure et les Sixers de PhiladelphieCharles Barkley n'est pas heureux de sa situation pour se qualifier en phase finale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

Au premier tour des séries éliminatoires, les Nets rencontrent les Cavaliers de Cleveland, qui ont terminé la saison régulière avec le deuxième meilleur bilan de la conférence Est, derrière les Bulls de Chicago de Michael Jordan<ref name="Spehr201">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Dražen Petrović utilise les commentaires médiatiques rappelant ses difficultés en phase finale sous le maillot des Blazers pour se motiver pour la première rencontre de la série<ref name="Spehr201"/>. Les Cavs placent Steve Kerr pour défendre sur lui mais il est rapidement dépassé<ref name="Spehr201"/>. Petrović inscrit Modèle:Unité dans la première mi-temps, en ajoute Modèle:Nobr dans le dernier quart-temps mais sa performance ne suffit pas à arracher la victoire à l'extérieur<ref name="Spehr201"/>. Petrović termine avec Modèle:Unité et bat le record de la franchise des Nets pour le plus grand nombre de points marqués en match de phase finale<ref name="Spehr201"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La deuxième rencontre de la série est différente, les Cavs dominent aisément les Nets, le Croate inscrivant tout de même Modèle:Unité<ref name="Spehr201"/>. Pour la première rencontre éliminatoire jouée à Meadowlands, Petrović prend en main la partie dans les dernières minutes<ref name="Spehr204">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Il pousse Modèle:Lien à la faute, expulsé pour un coup de poing<ref name="Spehr204"/>. Alors que Kerr est de retour en défense sur lui, Dražen Petrović marque à deux points pour donner l'avantage à son équipe. Il scelle la victoire de son équipe sur un tir à trois points, l'un des moments les plus iconiques de la franchise des Nets<ref name="Spehr204"/>. Petrović est ralenti et frustré par Craig Ehlo dans la quatrième manche limitant son adversaire à Modèle:Unité à Modèle:Unité réussis Modèle:Nobr, remportée par Cleveland, éliminant ainsi les Nets<ref name="Spehr206">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

Confirmation (1992-1993)

À la fin de la saison 1991-1992, Bill Fitch démissionne et est remplacé par Chuck Daly, entraîneur de la Dream Team des Jeux olympiques d'été de 1992<ref name="Spehr238">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Il retrouve Petrović en finale des Jeux et observe les performances du Croate. Fatigué de son été, son début de saison est difficile<ref name="Spehr238"/>. Dès Modèle:Date-, Petrović annonce avoir de nombreuses offres de clubs européens pour continuer sa carrière ailleurs après la fin de sa dernière année de contrat<ref name="FeelingSlighted">Modèle:Lien web.</ref>. Bien que l'équipe enchaîne les victoires et que le joueur croate confirme son talent, il annonce douter de jouer une saison supplémentaire avec les Nets<ref name="FeelingSlighted"/>.

En Modèle:Date-, Dražen Petrović inscrit Modèle:Unité dans une victoire contre les Spurs de San Antonio en prolongation<ref name="Spehr238"/>. Il égalise d'un tir à la dernière seconde et célèbre de manière mémorable sa performance en tapant dans la main des supporteurs du premier rang<ref name="Spehr238"/>. Le lendemain, il marque de nouveau Modèle:Unité dans la victoire contre le Heat de Miami et est désigné meilleur joueur de la semaine en NBA<ref name="Spehr238"/>.

Meneur offensif des Nets, Petrović poursuit sa belle saison 1992-1993 en marquant Modèle:Unité par rencontre en décembre<ref name="Spehr243">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, il établit son record en NBA avec Modèle:Unité inscrits lors d'une rencontre face aux Rockets de Houston, à Modèle:Nobr aux tirs, enflammant le Byrne Meadowlands Arena dans le quatrième quart-temps avec Modèle:Unité dans cette seule période<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Spehr243"/>. Il marque de nouveau Modèle:Unité contre les SuperSonics de Seattle début février et est candidat pour devenir le premier européen à être sélectionné au All-Star Game<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="note">L'Allemand Detlef Schrempf, formé aux États-Unis, est sélectionné cette même année, en 1993, et devient le premier européen à jouer au All-Star Game.</ref>.

Sa non-sélection lors du NBA All-Star Game 1993 est une importante nouvelle déception pour Petrović<ref name="Spehr245">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Il est en effet le seul joueur figurant parmi les quinze meilleurs marqueurs de la ligue à être absent de ce rendez-vous<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il ne termine que huitième à son poste au vote des supporteurs et les entraîneurs ne le choisissent pas, ni aucun autre joueur des Nets malgré la quatrième place de l'équipe au classement<ref name="Spehr245"/>. L'équipe du New Jersey propose un contrat de cinq saisons avec un salaire annuel de Modèle:Unité à son ailier mais celui-ci le refuse car il ne souhaite pas signer plus de quatre ans<ref name="Spehr248">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

Après la blessure mettant un terme à la saison de Kenny Anderson, Petrović enchaîne les performances de haut niveau en mars<ref name="Spehr255">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, lors d'une défaite contre les Bullets de Washington, Petrović se fait une entorse au genou gauche qui lui fait manquer Modèle:Unité de saison régulière<ref name="Spehr257">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PetrovicReturns">Modèle:Lien web.</ref>. En son absence, les Nets enchaînent les défaites<ref name="PetrovicReturns"/>. De retour le Modèle:Date-, il manque de synchronisation dans sa gestuelle de tir<ref name="PetrovicReturns"/>,<ref name="Spehr261">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Toujours handicapé par sa blessure pour les dernières rencontres, le Croate n'est pas en condition optimale en fin de saison<ref name="Spehr261"/>. Petrović conclut la saison régulière avec une moyenne de Modèle:Unité par match avec une réussite de 45 % aux tirs à trois points<ref name="Spehr261"/>. L'ailier a confirmé qu'il est l'un des meilleurs joueurs à son poste et est retenu dans la troisième meilleure équipe de la saison de NBA<ref name="basketref_nba93">Modèle:Lien web.</ref>.

Qualifié pour les séries éliminatoires, les Nets échouent de nouveau lors du premier tour face aux Cavaliers de Cleveland. En manque de rythme et limité par son genou, le Croate arrive tout de même à inscrire Modèle:Unité dans le deuxième match de la série et Modèle:Unité dans la quatrième rencontre dans les deux succès des Nets<ref name="Spehr266"/>. Mais physiquement épuisé, alors que Chuck Daly le contraint à un fort temps de jeu, il est limité à Modèle:Unité à Modèle:Nobr et commet sept pertes de balles dans la troisième manche, puis dans le match décisif il ne peut réussir que Modèle:Unité à Modèle:Nobr. Les Nets s'inclinent trois manches à deux<ref name="Spehr266">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Petrović déclare juste après la défaite dans la manche décisive qu'il Modèle:Citation<ref group="Cit">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Citation étrangère.</ref>, qu'il ne reviendra pas aux Nets la saison suivante et qu'il jouerait en Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pionnier européen dans la ligue américaine, Petrović est cible d'insultes de joueurs comme Chris Morris ou Derrick Coleman, de joutes verbales comme avec John Starks qui insinue qu'il est complice de l'attentat du World Trade Center en 1993 et de combats physiques pour punir son égo<ref name="CarriedTorch"/>,<ref name="Spehr253">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. La non-reconnaissance de son talent par le monde de la NBA et la lenteur des négociations de son nouveau contrat avec les Nets le font réfléchir sur la suite à donner à sa carrière à la fin de la saison 1992-1993<ref name="FeelingSlighted"/>,<ref name="Spehr248"/>. Le retour en Europe le tente, de grands clubs européens étant prêts à financer son retour<ref name="CarriedTorch"/>. Le Mozart du basket-ball a reçu de nombreuses offres européennes pour la saison suivante : le Real Madrid, le FC Barcelone, le Benetton Trévise, Olympiakós, le Panathinaïkos et l'Aris Salonique se sont positionnés auprès de son agent<ref name="Spehr275">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. S'il souhaite rester jouer en NBA<ref name="Spehr275"/>, la tentation de rejoindre ses compatriotes Stojko Vranković et Željko Pavličević au Panathinaïkos est grande<ref name="Spehr278">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

Carrière internationale

Yougoslavie

Fichier:Vlade Divac & Drazen Petrovic in Argentina 1990.jpg
Vlade Divac (Modèle:N°) et Dražen Petrović (Modèle:N°) réunis sous le maillot de la Yougoslavie pour les championnats du monde 1990 en Argentine.

En Modèle:Date-, Dražen Petrović est mis à l'essai au niveau international lors d'une tournée américaine contre des équipes universitaires avec le maillot de l'équipe de Yougoslavie de basket-ball. Il est sélectionné officiellement pour sa première compétition internationale en 1983 lors du championnat d'Europe<ref name="Spehr212">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. La composition de l'équipe est alors effectuée par la fédération yougoslave de basket-ball et son président Boris Kristančić après avoir entendu les avis des entraîneurs et officiels lors d'une réunion annuelle<ref name="Spehr212"/>. Dražen Petrović arrive dans une équipe yougoslave au sommet, emmenée par Krešimir Ćosić et Dragan Kicanović, championne du monde 1978 et championne olympique en titre. En 1983, les deux joueurs sont en fin de carrière mais titulaires<ref name="Spehr212"/>. Kicanović se blesse pendant la compétition, donnant à Petrović l'occasion de commencer les deux dernières rencontres du tournoi pour les places de classement<ref name="Spehr212"/>.

Mirko Novosel mène alors l'équipe à la médaille de bronze aux Jeux olympiques d'été de 1984 puis Ćosić devient l'entraîneur national. En reconstruction, l'équipe est en difficulté et termine à la septième place du championnat d'Europe 1985 bien que Dražen Petrović termine meilleur marqueur du tournoi<ref name="Spehr212"/>. Pour le championnat du monde de 1986, l'équipe yougoslave doit faire face à la retraite de Dragan Kicanović<ref name="Abolivier">Modèle:Lien web.</ref> mais reçoit le renfort du jeune pivot Vlade Divac, âgé de Modèle:Unité<ref name="Spehr215">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Au deuxième tour du championnat du monde, Petrović est parfaitement défendu par Tyrone Bogues qui le limite à seulement Modèle:Unité marqués Modèle:Incise de par son intensité et la position de sa tête au niveau de la poitrine du meneur yougoslave<ref name="Spehr72">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. La sélection yougoslave termine deuxième du deuxième tour mais elle est battue Modèle:Nobr en demi-finale par l'Union soviétique<ref name="Abolivier"/>, qui seront vaincus en finale par les États-Unis. Les Yougoslaves remportent le bronze face aux Brésiliens<ref name="Abolivier"/>. Dražen Petrović (Modèle:Unité, quatrième moyenne du tournoi) est désigné meilleur joueur du tournoi<ref name="Abolivier"/>.

Dominée par la Grèce en phase de poule et en demi-finale de l'EuroBasket 1987, l'équipe de Ćosić déçoit<ref name="Spehr215"/>. Cinq jours après la compétition, et malgré la médaille de bronze obtenue, l'entraîneur démissionne<ref name="Spehr215"/>. Dušan Ivković lui succède et donne les clefs de l'équipe aux jeunes en vue des Jeux olympiques d'été de 1988<ref name="Spehr215"/>. Dražen Petrović est le meneur offensif et le meilleur marqueur de l'équipe. Lors du tournoi de basket-ball des Jeux, la Yougoslavie atteint la finale contre l'Union soviétique d'Arvydas Sabonis et s'incline<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le championnat d'Europe de basket-ball 1989 est particulier pour Dražen Petrović et ses compatriotes. La compétition a lieu à domicile, à Zagreb, en Yougoslavie. L'équipe nationale montre tout le potentiel montré par alternance les années précédentes. Dražen Petrović réalise le meilleur tournoi international de sa carrière. Chef d'orchestre de son équipe, Mozart livre des partitions parfaites contre la Grèce et la Bulgarie<ref name="Spehr216">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Mis au repos contre la France, il entre en deuxième mi-temps alors que son équipe est en difficulté pour inverser la tendance<ref name="Spehr216"/>. Petro inscrit Modèle:Unité dans la seule seconde mi-temps<ref name="Spehr216"/>. Petrović et Divac, l'équipe comprend des nombreux bons joueurs de grande taille comme Dino Rađa, Toni Kukoč et Žarko Paspalj<ref name="Spehr216"/>. Dominante, l'équipe écrase l'Italie Modèle:Nobr puis la Grèce, victorieuse de l'URSS en demi-finale, Modèle:Nobr pour devenir championne d'Europe. Petrović s'illustre avec Modèle:Unité avec seulement trois tirs ratés et Modèle:Unité dans une finale historique<ref name="Spehr216"/>

En quart de finale des championnats du monde 1990, Dražen Petrović inscrit Modèle:Nobr contre le Brésil avec notamment quatre paniers à trois points de suite en trois minutes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En demi-finale, il mène son équipe nationale à la victoire Modèle:Nobr contre les États-Unis<ref group="note">Les États-Unis se présentent au championnat du monde 1990 sans joueurs NBA mais avec des joueurs universitaires comme Alonzo Mourning, Kenny Anderson et Billy Owens.</ref> en inscrivant Modèle:Unité en autant de minutes bien qu'il se soigne d'une grippe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En finale, l'arrière marque Modèle:Unité dans le large succès de son équipe Modèle:Nobr contre une Union soviétique privée de ses vedettes lituaniennes à la suite de la proclamation d'indépendance de la Lituanie quelques mois auparavant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors de la célébration du titre, Vlade Divac prend et jette un drapeau croate brandi par un indépendantiste sur le terrain alors qu'il célèbre la victoire avec Petrović et Kukoč<ref name="Spehr218">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Cet incident tend les relations entre les joueurs de l'équipe yougoslave, notamment avec Petrović et Stojko Vranković même si ce dernier n'est pas présent en Argentine<ref name="OnceBrothers">Modèle:Vidéo {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, 2010, ESPN Films.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors que les tensions politiques grandissent, Petrović et Vranković ne font pas partie de l'équipe de Yougoslavie qui remporte le championnat d'Europe de basket-ball 1991 à Rome<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les deux joueurs ont décidé de ne pas y participer connaissant les tensions entre les Croates et les Serbes en Yougoslavie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

Croatie

Fichier:Dražen Petrović 2 Mirogoj lipanj 2008.jpg
La tombe de Dražen Petrović avec une photographie du joueur ballon en main sous le maillot de la Croatie.

À la suite du référendum sur l'indépendance de la Croatie en Modèle:Date-, la Croatie déclare son indépendance et par conséquent sa séparation de la Yougoslavie. La Guerre de Croatie fait rage depuis plusieurs mois mais les combats s'intensifient après cette déclaration. La ville natale de Petrović où vit sa famille, Šibenik, est attaquée par des Serbes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dražen suit les événements depuis les États-Unis en regardant en continu CNN à la télévision et en contactant ses camarades croates comme Stojko Vranković qui joue aux Celtics de Boston et capte depuis Boston une émission de radio croate suivant l'évolution de la situation ou Mario Miočić, un ami croate vivant à New York ayant choisi de déménager sa famille en Allemagne<ref name="Spehr182">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Ensemble, ils protestent devant le siège des Nations unies de New York en Modèle:Date- avec Goran Ivanišević, qui joue alors l'US Open de tennis<ref name="Spehr182"/>.

L'équipe de Croatie de basket-ball est créée et Dražen Petrović est naturellement le premier capitaine de la sélection. En décembre, la Croatie demande son admission à la Fédération internationale de basket-ball afin de pouvoir participer aux Jeux olympiques d'été de 1992<ref name="Spehr209">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Pour Petrović, cela marque également la séparation avec son ancien ami Vlade Divac, Serbe, avec qui se créé une animosité<ref name="PucajTricu">Modèle:Lien web.</ref>. En amont des Jeux olympiques, Divac déclare à un média espagnol qu'il ne peut commenter les performances de Petrović et de ses coéquipiers qui jouent pour un pays qui n'existe pas<ref name="Vranković">Modèle:Lien web.</ref>. Lors de la saison NBA 1992-1993, les deux joueurs ne se serrent pas la main et s'évitent avant les rencontres opposant les Lakers de Los Angeles aux Nets du New Jersey<ref name="PucajTricu"/>. Pendant une des rencontres, Divac piétine le pied de Petrović alors qu'il est au sol, mettant définitivement fin à l'amitié entre les deux joueurs<ref name="Vranković"/>.

Au début de l'été de l'année 1992, l'équipe croate se réunit à Slovenske Konjice au nord-est de la Slovénie pour préparer le tournoi qualificatif aux Jeux olympiques de Saragosse<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. À la fin des premiers entraînements de l'entraîneur national Petar Skansi, Dražen Petrović se plaint du manque d'intensité et loue un vélo pour grimper un col à proximité de la salle d'entraînement<ref name="Spehr222">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Rejoint jour après jour par de plus en plus de coéquipiers, Petrović est le meneur de son équipe<ref name="Spehr222"/>. Il retrouve la créativité et l'inspiration offensive qui l'a rendu célèbre en Europe<ref name="Spehr222"/>. L'équipe termine deuxième du tournoi de qualification, battue par la Lituanie mais se qualifie pour les Jeux<ref name="Spehr222"/>. Petrović inscrit tout de même Modèle:Unité contre les Lituaniens, provoquant continuellement pour obtenir Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

Au premier tour du tournoi masculin de basket-ball des Jeux olympiques d'été de 1992, Dražen Petrović mène son équipe à la victoire contre toutes les équipes de leur groupe sauf la Modèle:Langue, l'une des meilleures équipes de basket-ball jamais réunie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour la première rencontre olympique de l'équipe croate, Petrović inscrit Modèle:Nobr contre le Brésil<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Face aux États-Unis, les Croates tentent de faire de la résistance mais Toni Kukoč, ciblé par Scottie Pippen et Michael Jordan, peine à faire face à la pression américaine, ce qui limite l'attaque croate<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. En fin de première mi-temps, Dražen marque à trois points puis intercepte une passe de Michael Jordan et marque de nouveau de loin sur Larry Bird<ref name="Spehr229">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Cependant, il fait sa quatrième faute en début de deuxième mi-temps et est sorti par Skansi une large partie de la rencontre pour terminer avec Modèle:Unité inscrits dans ce premier duel international contre Jordan<ref name="Spehr229"/>.

Petrović est mis au repos pour la rencontre contre l'Angola<ref name="Spehr230">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. En quart de finale, les Yougoslaves battent l'Australie et ont l'occasion de remporter une médaille en gagnant la demi-finale contre l'équipe unifiée de basket-ball, étiquette officielle de l'Union soviétique pendant cette compétition. Emportés par l'enjeu de la rencontre, les Croates sont rapidement menés de neuf points<ref name="Spehr230"/>. Petrović est défendu par Igors Miglinieks qui le contrôle et limite son apporte offensif par sa défense physique<ref name="Spehr230"/>. Au retour des vestiaires, il répond en provoquant son défenseur et en marquant Modèle:Unité<ref name="Spehr230"/>. Sur la dernière possession offensive de son équipe, alors menée d'un point, Petrović prend la balle et file vers le panier, attirant trois défenseurs et la faute<ref name="Spehr232">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Il ne manque pas ses deux lancers francs et offre la victoire à son pays<ref name="Spehr232"/>. Petrović attrape un drapeau croate dans les tribunes et célèbre cet exploit avec ses coéquipiers sur le parquet<ref name="Spehr232"/>.

En finale du tournoi, les Croates retrouvent de nouveau la Modèle:Langue<ref name="LegacyWillLinger">Modèle:Lien web.</ref>. Dražen et ses coéquipiers s'accrochent dans la première mi-temps et ne sont menés que de sept points à la mi-temps<ref name="LegacyWillLinger"/>. Au retour des vestiaires, les vedettes américaines accélèrent et font l'écart<ref name="LegacyWillLinger"/>. Les Croates s'inclinent sur le score de Modèle:Nobr, une défaite de Modèle:Nobr qui est la plus petite marge de victoire des États-Unis dans ce tournoi<ref name="LegacyWillLinger"/>,<ref name="Spehr233">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Petrović termine meilleur marqueur de cette rencontre historique avec Modèle:Unité marqués<ref name="Spehr233"/>.

Lors du tournoi qualificatif au championnat d'Europe de basket-ball se déroulant à Varsovie en Modèle:Date-, l'équipe de Croatie enchaîne les matchs et les succès<ref name="Spehr282">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Touché au genou, Petrović souhaite malgré tout jouer pour sa sélection nationale<ref name="Spehr282"/>. Pour son neuvième match en onze jours, la sélection croate est opposée à l'équipe slovène le Modèle:Date-<ref name="Spehr282"/>. Fatigués, les Croates s'inclinent Modèle:Nobr malgré les Modèle:Unité de Dražen Petrović<ref name="Spehr282"/>. Ce dernier se dispute avec Dino Rađa en fin de rencontre<ref name="Spehr282"/>. Au lendemain de cette rencontre, l'équipe nationale quitte la Pologne en avion, faisant escale à Francfort avant de rejoindre Zagreb<ref name="Spehr282"/>.

Décès tragique

Le Modèle:Date-, Dražen Petrović décide de ne pas rentrer avec les autres membres de l'Équipe de Croatie du tournoi de qualification en Pologne. Il retrouve une jeune femme, Klara Szalantzy, joueuse de basket-ball internationale et mannequin hongroise, à l'extérieur de l'aéroport de Francfort où l'équipe croate fait escale pour rejoindre Zagreb<ref name="Spehr287">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Petrović a rencontré Szalantzy quelques mois auparavant à New York et a convenu qu'il la reverrait en Europe pour envisager une potentielle relation amoureuse<ref name="Spehr287"/>. Ils sont accompagnés d'une troisième personne, Hilal Edebal, amie de Szalantzy et joueuse de basket-ball turque<ref name="Spehr287"/>.

Szalantzy conduit sa voiture, une Golf, sur l'autoroute en direction de Munich, où ils ont réservé une chambre d'hôtel pour la nuit<ref name="Spehr287"/>. Affecté par la défaite de la veille, Petrović a peu dormi et est fatigué<ref name="Spehr284">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le joueur de Modèle:Unité dort la tête posée contre la vitre et ne porte pas de ceinture de sécurité<ref name="Spehr290">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

Sur le trajet, un orage s'abat sur la chaussée, qui s'humidifie peu à peu, réduisant la visibilité<ref name="Spehr287"/>. Peu avant Modèle:Heure, le conducteur d'un camion néerlandais roulant en sens contraire perd le contrôle de son véhicule en tentant d'éviter une voiture partie en aquaplanage et traverse la chaussée<ref name="Spehr290"/>. La Golf de Szalantzy, lancée à Modèle:Unité sur une portion de l'autoroute sans limitation de vitesse, ne peut éviter l'impact avec le camion en travers sur les trois voies<ref name="Spehr290"/>. Lorsque Klara Szalantzy freine, elle perd le contrôle de sa voiture qui part vers la rambarde de sécurité avant de frapper violemment le camion du côté passager où se trouve Dražen Petrović<ref name="Spehr290"/>. Ce dernier meurt instantanément sans voir la collision arriver<ref name="Spehr290"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BrokenPassenger">Modèle:Lien web.</ref>. Szalantzy et Edebal survivent à l'accident, avec des blessures importantes<ref name="Spehr290"/>,<ref name="StillBaffles">Modèle:Lien web.</ref>. Assise à l'arrière de la voiture sans ceinture, Edebal a une hanche cassée, un bras cassé et des dommages cérébraux dont une perte totale de la mémoire et ne peut poursuivre sa carrière sportive<ref name="BrokenPassenger"/>. Modèle:Citation bloc

L'information du décès de Petrović traverse l'Atlantique rapidement et choque les acteurs du basket-ball<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En visite officielle en Chine, le président croate Franjo Tudjman déclare que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce dernier assiste à la procession et à l'enterrement de Petrović le Modèle:Date-<ref name="BuriesNationalHero">Modèle:Lien web.</ref>. Le commissaire de la NBA David Stern salue la mémoire de la star croate Modèle:Citation Michael Jordan rend hommage à son adversaire : Modèle:Citation Jeune joueur de Šibenik, Miro Jurić déclare qu'aucune grenade n'a autant choqué la ville que le soudain décès de Dražen<ref name="BuriesNationalHero"/>. Stojko Vranković, ancien joueur des Celtics de Boston et meilleur ami de Petrović, porte le cercueil. Pris d'émotion, il est soutenu par Dino Rađa<ref name="BuriesNationalHero"/>. Le manager général des Nets du New Jersey Willis Reed fait le voyage à Zagreb pour assister à la cérémonie, tout comme ses anciens coéquipiers Chris Dudley et Chris Morris<ref name="BuriesNationalHero"/>,<ref group="note">Klara Szalantzy se marie avec le joueur de football allemand Oliver Bierhoff le Modèle:Date-.</ref>.

Distinctions

Durant la période où il évolue au club du Cibona Zagreb, Petrović accumule Modèle:Unité en compétitions nationales et européennes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dražen Petrović reçoit le trophée Mr. Europa par le magazine italien Modèle:Lien en 1986 et 1993<ref>Modèle:Lien web</ref>, et le trophée Euroscar par le quotidien La Gazzetta dello Sport en 1986, 1989, 1992 et 1993<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de la saison 1992-1993, Petrović est sélectionné dans la Modèle:Langue<ref name="basketref_nba93"/>. Il est désigné meilleur joueur du championnat du monde de 1986<ref name="Abolivier"/>.

Le Modèle:Date, les Nets du New Jersey retirent son maillot Modèle:N°<ref name="BioNBA">Modèle:Lien web.</ref>. Le trophée du meilleur joueur de l'Open McDonald's est également nommé à son nom<ref name="BioNBA"/>. Le Modèle:Date, à la suite d'une initiative du président du Comité international olympique Juan Antonio Samaranch, le Musée olympique de Lausanne inaugure une stèle à son honneur<ref name="Memorijalni">Modèle:Lien web.</ref>. Il est seulement le deuxième sportif à être ainsi honoré. Petrović a également été intronisé au Hall of Fame en 2002<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis au sein du FIBA Hall of Fame en 2007. La même année, un musée consacré à la carrière du joueur réunissant plus de Modèle:Nobr est inauguré à Zagreb<ref name="Memorijalni"/>. Dans le même temps, une statue du joueur en train de tirer créée par le sculpteur croate Kuzma Kovačić est dévoilée sur les escaliers menant au musée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est également reconnu comme l'un des 50 meilleurs contributeurs de l'Euroligue en 2008. Le Cibona Zagreb a également retiré le no 10 du joueur yougoslave.

Style de jeu et personnalité

Jeune, Dražen Petrović a pour principales qualités le maniement du ballon et sa capacité à marquer en attaquant le panier<ref name="Spehr19"/>. Son éthique du travail impressionne et lui fait améliorer son tir, d'abord à moyenne distance puis à longue distance<ref name="Lowe">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Spehr24"/>. Alors qu'il a Modèle:Nobr, il s'entraîne trois fois par jour, le matin avant d'aller à l'école, à la sortie de l'école et le soir lors de l'entraînement collectif avec l'équipe<ref name="Spehr24"/>. Bourreau de travail, son objectif hebdomadaire pendant son service militaire est de réussir Modèle:Unité<ref name="Spehr43"/>.

En 1988, le journaliste français Didier Le Corre décrit Dražen Petrović comme le Modèle:Citation<ref name="HighPriced"/>. Petrović est qualifié par la presse madrilène comme l'Modèle:Citation du basket-ball européen<ref name="BocaAbierta"/>. L'entraîneur national italien Valerio Bianchini compare le comportement de Petrović sur le terrain à celui de John McEnroe sur un court de tennis<ref name="MozartChicagoTribune"/>. Provocateur dans son style de jeu, il n'a pas la langue dans sa poche<ref name="HighPriced"/>. Marqueur exceptionnel, il est également un passeur doué capable de donner des passes décisives sans regarder dans la direction du joueur visé<ref name="BocaAbierta"/>,<ref name="HighPriced"/>,<ref name="Lowe"/>.

Spécialiste du tir à Modèle:Nobr, le terme Modèle:Langue, tirez à trois points en croate, reste comme l'héritage du joueur en NBA<ref name="PucajTricu"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette expression est utilisée par l'assistant des Nets du New Jersey Rick Carlisle pour motiver le joueur dans ses derniers mois en NBA<ref name="Spehr238"/>. Ses progrès physiques au début des années 1990 avec les Nets en font un meilleur joueur offensivement et surtout défensivement<ref name="Spehr245"/>.

En dehors des terrains, Dražen Petrović est calme et affectueux<ref group="note">Dražen signifie « affectueux » en yougoslave.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Héritage

Dražen Petrović est l'un des premiers joueurs européens à s'imposer dans la NBA. Il est l'idole de nombreux jeunes européens qui rêvent de réussir aux États-Unis comme le Slovène Goran Dragić ou son compatriote Toni Kukoč<ref name="Lowe"/>. Après le championnat d'Europe de basket-ball 2017, remporté par l'équipe de Slovénie, la mère de Dražen Petrović offre au meilleur joueur du tournoi, Dragić, un maillot porté par son fils en NBA, provoquant les pleurs de la vedette<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il reste également dans l'histoire comme l'un des meilleurs tireurs à longue distance de la ligue américaine avec une réussite de Modèle:Nobr sur sa carrière NBA<ref name="Lowe"/>. Il est l'un des premiers à tirer loin derrière la ligne à trois points<ref name="Lowe"/>. Lors du All-Star Game 2012, le joueur des Nets de Brooklyn Anthony Morrow rend hommage à Dražen Petrović en portant une réplique de son maillot Modèle:N° lors du concours de tirs à trois points<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2015, Stephen Curry envoie un maillot à la mère de Petrović après avoir remporté le titre avec les Warriors de Golden State, elle qui s'est occupé de lui enfant pendant que son père Dell et Petro se disputaient le concours de paniers à trois points du All-Star Game 1992<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans la version initiale de Modèle:Langue, jeu vidéo de basket-ball sorti sur borne d'arcade en 1993, Dražen Petrović est présent et le jeu crie son nom bien qu'il soit mort quelques semaines auparavant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Chaque année après son décès, une bourse universitaire de Modèle:Unité est donné à un étudiant croate et américain ayant été diplômé d'un lycée du New Jersey<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2001, le joueur de tennis Goran Ivanišević remporte le tournoi de Wimbledon et dédicace sa victoire à son compatriote Petrović<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour le Modèle:25e de sa disparition, les Nets de Brooklyn organisent le Modèle:Date- la Modèle:Citation à l'occasion d'une rencontre face aux Bulls de Chicago en présence de la mère de l'ancien joueur, soirée lors de laquelle les Nets diffusent une vidéo en son hommage, et remettent une figurine du joueur aux Modèle:Nobr entrant au Barclays Center<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Palmarès

Club

Compétitions internationales

Compétitions nationales

Équipes nationales

Statistiques

Statistiques individuelles de Dražen Petrović en Yougoslavie
Saison Club Championnat de Yougoslavie Coupe d'Europe Coupe intercontinentale
Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation
1979-1980 Šibenka Šibenik 16 13 0,8
1980-1981 Šibenka Šibenik 20 39 2,0
1981-1982 Šibenka Šibenik 24 392 16,3
1982-1983 Šibenka Šibenik 31 758 24,5
1984-1985 Cibona Zagreb 20 653 32,2 15 463 30,9
1985-1986 Cibona Zagreb 21 910 43,3 15 555 37,0 6 118 19,7
1986-1987 Cibona Zagreb 21 781 37,2 8 270 33,8 5 152 30,4
1987-1988 Cibona Zagreb 19 715 37,6 12 401 33,4 5 173 34,6
Total 172 4 261 24,8
Statistiques individuelles de Dražen Petrović au Real Madrid
Saison Compétition Matchs Modèle:Abréviation Points 2 pts 3 pts Modèle:Abréviation Rebonds Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation
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1988-1989 Championnat d'Espagne 36 1 219 1 026 28,5 263 427 61,6 % 85 217 39,2 % 245 281 87,2 % 107 41 148 153 52 9 98 120
Coupe d'Europe 11 386 301 27,4 68 125 54,4 % 35 76 46,1 % 60 70 85,7 % 30 5 35 35
Total 47 1 605 1 327 28,2 331 552 60,0 % 120 293 40,95 % 305 351 86,9 % 137 46 183 188
Statistiques individuelles de Dražen Petrović en NBA
Saison Club Matchs Modèle:Abréviation Points 2 pts 3 pts Modèle:Abréviation Rebonds Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation
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1989-1990 Trail Blazers de Portland 77 0 967 583 7,6 173 353 49,0 % 34 74 45,9 % 135 160 84,4 % 61 50 111 116 23 2 96 134
1990-1991 Trail Blazers de Portland 18 0 133 80 4,4 31 65 47,7 % 1 6 16,7 % 15 22 68,2 % 8 10 18 20 6 0 12 21
Nets du New Jersey 43 0 882 543 4,9 189 363 52,1 % 22 59 37,3 % 99 115 86,1 % 51 41 92 66 37 1 69 111
1991-1992 Nets du New Jersey 82 82 3 027 1 691 20,6 545 1 038 52,5 % 123 277 44,4 % 232 287 80,8 % 161 97 258 252 105 11 215 248
1992-1993 Nets du New Jersey 70 67 2 660 1 564 22,6 512 967 52,9 % 75 167 44,9 % 315 362 87,0 % 148 42 190 247 94 13 204 237
Total 290 149 7 669 4 461 15,4 1 450 2 786 52,0 % 255 583 43,7 % 796 946 84,1 % 429 240 669 701 265 27 596 751

Notes et références

Citations originales

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Notes

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Références

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Pour approfondir

Bibliographie

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Vidéographie

Liens externes

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