Elie Wiesel

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Eliezer Wiesel, dit Elie Wiesel (var. Élie), est un écrivain, philosophe et professeur d'université américain d'origine roumaine, né le Modèle:Date de naissance à Sighetu Marmației, en Roumanie, et mort le Modèle:Date à New York.

Issu d'une famille hassidique, il est déporté en 1944 dans le cadre de la politique d’extermination systématique des Juifs à Auschwitz puis Buchenwald. Ayant survécu à la Shoah, il est ensuite accueilli en France où il fait des études de littérature et journalisme, produisant une œuvre abondante en langues française, hébraïque, yiddish et anglaise, où les légendes des mondes juifs disparus et la Shoah occupent une part importante, souvent centrale. Émigré à New York, il y fait souche, continuant à écrire et enseigner, participant à la fondation du Mémorial américain de l’Holocauste ainsi qu’à de nombreux débats d’idées sur la conduite de l’humanité, la place des Juifs dans le monde et celle d’Israël dans les nations.

Grand-croix de la Légion d'honneur et commandeur de l'ordre de l'Empire britannique, ayant reçu aux États-Unis la médaille d'or du Congrès et la médaille présidentielle de la Liberté, fait [[doctorat honoris causa|docteur Modèle:Lang]] par plus de cent universités parmi lesquelles Harvard, Yale, Stanford, Cambridge, Princeton, Columbia, l'École normale supérieure, Oxford, la Sorbonne et l'université hébraïque de Jérusalem. Il est lauréat du prix Nobel de la paix en 1986 en tant que Modèle:Citation.

Son livre La Nuit est resté sur la liste des meilleures ventes du [[The New York Times|Modèle:Lang]], Modèle:Lang, pendant neuf semaines d'affilée, un record inégalé pour un livre de non-fiction.

Biographie

Fichier:Eli wiesel house in sighet01.jpg
Sighetu Marmației - La maison natale, aujourd'hui maison commémorative d'Elie Wiesel.

Elie Wiesel a une enfance pauvre, mais heureuse<ref>Modèle:Cf. Tous les fleuves vont à la mer.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il nait et grandit à Sighet, dans la région de Marmatie en Transylvanie échue à la Roumanie en 1920 par le Traité de Trianon et située juste à la frontière ukrainienne, d'abord épargné par la guerre. Mais en Modèle:Date, à Modèle:Nombre, comme tous les Juifs de la zone hongroise de Transylvanie, il est déporté avec sa famille par les nazis à Auschwitz-Birkenau, puis Buchenwald<ref name="dictshoah608">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il y perdra sa mère et la plus jeune de ses trois sœurs, gazées dès leur arrivée, puis son père, avec lequel il avait passé tout son temps en déportation. Le récit de cette captivité se retrouve dans l'ouvrage La Nuit<ref>Le déporté Miklós Grüner, qui accuse Elie Wiesel d'avoir usurpé l'identité de Lázár Wiesel, a perdu à Budapest en Modèle:Date-, puis en appel en Modèle:Date-, son procès en diffamation contre le dirigeant de la Communauté israélite unie de Hongrie qui l'avait traité de falsificateur de l'histoire. — Modèle:Article. La véracité du récit de Wiesel a cependant fait l'objet d'autres mises en doute ; voir l'article détaillé La Nuit (Wiesel).</ref>. Les deux autres sœurs d'Elie Wiesel, Hilda et Bea, déportées elles aussi, ont survécu<ref>Elie Wiesel, Tous les fleuves vont à la mer : mémoires, Modèle:Nobr, Éditions du Seuil, 1994, Modèle:P., consultable par fragments sur Google Livres.</ref>. Libéré par les Américains en Modèle:Date, pris en charge avec plusieurs centaines d'autres jeunes et enfants par l'OSE (Œuvre de secours aux enfants, une œuvre juive d’assistance et de sauvetage d’enfants juifs), il arrive au Préventorium d'Écouis dans l'Eure pour quelques semaines, où ses sœurs Hilda et Bea arrivent aussi, alors qu'il se croit seul au monde, puis avec quelques dizaines de garçons parmi les plus religieux, il séjourne quelques semaines encore au château d'Ambloy, puis de façon plus stable pendant 2 ans, d'octobre 1945 à septembre 1947, au château de Vaucelles au 13 rue de la Marée à Taverny, puis enfin dans la maison d'enfants de l'OSE "Chez nous" au 63 avenue de Paris à Versailles. Soutenu et encouragé par le directeur pédagogique de l'OSE, Bô Cohn et son épouse qui lui fournissent en 1947 un petit logement à Paris<ref>Pour tout son passage à l'OSE voir l'article de Katy Hazan sur le site de l'OSE "Elie Wiesel et l'OSE" https://www.ose-france.org/2016/07/lhistoire-delie-wiesel-avec-lose-par-katy-hazan-historienne/</ref> il passe une dizaine d'années à Paris, durant lesquelles il fait des études de philosophie à la Sorbonne.

Il a pour professeur de philosophie François Wahl<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Apatride, il écrit pour le quotidien israélien Modèle:Lang, ce qui lui permet de parcourir le monde et de rencontrer d'importantes personnalités, des artistes, des philosophes, et des chefs d'État ; il se lie d'amitié avec François Mauriac (qui l'aidera à publier sa toute première œuvre, La Nuit)<ref name="dictshoah608" /> et Golda Meir.

Fichier:Buchenwald Slave Laborers Liberation.jpg
Elie Wiesel (Modèle:7e couché sur la Modèle:2e en partant du bas) lors de la libération du camp de Buchenwald.

À trente ans, il commence à décrire son expérience concentrationnaire, à témoigner pour les victimes de la Shoah. Ainsi commence une longue œuvre littéraire. Outre une quinzaine de romans, Elie Wiesel est l'auteur de quatre pièces de théâtre<ref>On connaît les deux pièces Le procès de Shamgorod et Zalmen ou la folie de Dieu, il en existe une troisième, Il était une fois, publiée dans le recueil Entre deux soleils, jouée pour la première fois en France à Avignon en 2008 : hebreu.net ; il faut ajouter la pièce inédite Le Choix, qui a été créée à Paris en Modèle:Date-.</ref>, de nombreux essais traitant de sujets d'actualité, de judaïsme (avec notamment la série des Célébrations : hassidique, biblique, talmudique, prophétique), le lien entre tous ces ouvrages se situant dans la défense de la Mémoire. Plus qu'un romancier, un dramaturge ou un essayiste, Elie Wiesel se définit avant tout comme un conteur.

Devenu citoyen américain en 1963, il obtient une chaire en sciences humaines à l'université de Boston. Il a entre autres soutenu la cause des Juifs d'Union soviétique.

Il se marie en 1969, à l'âge de Modèle:Nombre, dans la vieille ville de Jérusalem, avec Marion Erster<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Joseph Berger. Elie Wiesel, Modèle:Lang. Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:P.. L'article mentionne que Marion Rose née à Vienne (Autriche) survit à la Shoah, cachée en France.</ref> Rose<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang.</ref>,<ref>Marion est divorcée, et a une fille, Jennifer, mentionnée par le président américain Barack Obama dans son hommage posthume à Elie Wiesel : {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang.</ref>. Le mariage est célébré par le rabbin Saul Lieberman<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Elie Wiesel. Modèle:Lang. Alfred A. Knopf, New York, 2012, Modèle:P..</ref>. Ils ont un fils, Elisha qui a deux enfants, Elijah et Shira.

Il apparait trois fois dans Italiques en 1972 et 1973<ref>Italiques, deuxième chaîne de l'ORTF, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-.</ref>. Il fonde en 1980 le conseil de l'Holocauste américain, et dénonce cinq ans plus tard la visite de Reagan au cimetière militaire allemand de Bitburg. Peu après avoir reçu le prix Nobel de la Paix de 1986 pour son combat pour la connaissance de « l'Holocauste » et contre l'« indifférence »<ref>Modèle:Lien web</ref>, il fonde avec son épouse la Fondation Elie-Wiesel pour l'humanité<ref name="dictshoah608" />,<ref name="FoundationPresentation">Page de présentation sur le site de la Fondation.</ref>. Durant plus de deux décennies, cette Fondation lutte pour la mémoire de l'Holocauste et contre l'indifférence, l'intolérance et l'injustice, en particulier en organisant des actions de dialogue international et de sensibilisation de la jeunesse<ref name="FoundationPresentation" />. Mais en Modèle:Date, la Fondation annonce que la quasi-totalité de ses fonds propres (équivalant à Modèle:Nombre de dollars<ref>Selon {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Rachel Abrams and Diana B. Henriques. Modèle:Lang. Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:P., le montant perdu par la Fondation Elie Wiesel se monte à plus de Modèle:Nobr de dollars (voir Modèle:Nobr).</ref>) se sont évaporés dans l'escroquerie montée par Bernard Madoff<ref>Communiqué de la Fondation par rapport à la fraude Madoff.</ref>. Il a alors des propos particulièrement durs à l'égard de Madoff, expliquant que Modèle:Citation et justifiant même une forme de torture psychologique à son égard Modèle:Citation.

Témoin lors du procès Barbie qui s'est tenu à Lyon du Modèle:Date au Modèle:Date<ref>extraits du Procès visionnés au Centre d'Histoire de Lyon.</ref>, il inaugure le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation le Modèle:Date.

Lors de l'inauguration du musée du Mémorial de l'Holocauste des États-Unis à Washington, le Modèle:Date, il tente de sensibiliser le président des États-Unis Bill Clinton à la guerre de Bosnie-Herzégovine par ces termes : Modèle:Citation Le Modèle:Date, l'Organisation des Nations unies avait adopté la [[Liste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies adoptées en 1993|Modèle:Nobr]] concernant la mise en zone de sécurité de la ville de Srebrenica, habitée principalement par une population musulmane et qui était assiégée par les forces serbes de Bosnie menées par le général Ratko Mladić. Le massacre de Srebrenica aura lieu deux ans plus tard, en Modèle:Date.

Il préside, à partir de sa création en 1993, l'Académie universelle des Cultures. Il a reçu, en 2005, le Prix Lumière de la vérité pour son action en faveur des Droits de l'Homme et du peuple tibétain.

Ses œuvres ont également reçu plusieurs prix littéraires.

Le Modèle:Date, il écrit dans le San Francisco Chronicle<ref>Traduction de l'article d'Elie Wiesel sur le site d'une université canadienne.</ref> : Modèle:Citation. Elie Wiesel affirme croire Colin PowellModèle:Citation — quand il affirme que l'armée irakienne possède des armes de destruction massives. Il a ensuite regretté cette prise de position<ref>Lire : le magazine littéraire. L'actualité de la littérature française et de la littérature étrangère.</ref>.

En Modèle:Date, le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, lui propose le poste de président de l'État d'Israël, en remplacement de Moshe Katsav. Elie Wiesel refuse l'offre en expliquant qu'il n'est « qu'un écrivain »<ref>francematin.info.</ref>Modèle:Refins.

En 2010, il publie Rashi, ébauche d'un portrait<ref name="rashi">Rashi sur le site des Éditions Grasset.</ref> (en mars) et son quinzième roman, Otage (en août)<ref name="www.grasset.fr" />. En Modèle:Date, il donne un concert à New York, Modèle:Lang, enregistré sur DVD<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lang.</ref>.

En 2011, il subit une opération à cœur ouvert, et raconte son cheminement après cette opération dans Cœur ouvert<ref name="Nouveautés - Coeur ouvert - Flammarion éditions">À cœur ouvert, Flammarion.com.</ref>.

La même année, il prend la tête du conseil d'administration d'Elad, un groupe de colons israéliens d'extrême droite gérant un parc archéologique situé en plein cœur du quartier palestinien de Silwan à Jérusalem. Le journaliste Benjamin Barthe indique : Modèle:Citation Elie Wiesel se défend en affirmant : Modèle:Citation

Elie Wiesel est membre d'honneur du Club de Budapest<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Elie Wiesel, membre d'honneur du Club de Budapest.</ref>.

Il annonce être à l'écriture d'un ouvrage en collaboration avec Barack Obama en Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Refins.

Il est présent lors du discours au Congrès des États-Unis par le Premier ministre d'Israël, Benyamin Netanyahou, le Modèle:Date, sur la menace nucléaire de l'Iran, et Netanyahu s'adresse directement à lui durant ce discours, sous les applaudissements du Congrès des États-Unis<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang.</ref>.

Il meurt à Manhattan, le samedi Modèle:Date, à l'âge de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Joseph Berger. Modèle:Lang. Modèle:Lang, Modèle:Lang.</ref>,<ref>Voir Mort d'Elie Wiesel, rescapé de la Shoah et prix Nobel de la paix, Le Monde, 2 juillet 2016.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang. reuters. Modèle:Lang.</ref>,<ref>Voir Elie Wiesel, prix Nobel de la paix et survivant de la Shoah est mort, Libération, 2 juillet 2016.</ref>,<ref>Voir Elie Wiesel, prix Nobel de la paix 1986, est décédé à Modèle:Nombre. Le Point, 2 juillet 2016.</ref>,<ref>Voir Paul-François Paoli. Elie Wiesel, militant de la mémoire. Le Figro, 2 juillet 2016.</ref>,<ref>Voir Elie Wiesel, la mort d'un pacifiste, L'Express, 2 juillet 2016.</ref>,<ref>Voir Elie Wiesel. Les réactions après l'annonce de son décès, Ouest France, 3 juillet 2016.</ref>,<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Liam Stack. Modèle:Lang. Modèle:Lang, Modèle:Lang.</ref>.

Les funérailles de Elie Wiesel prennent place dans sa synagogue, la Modèle:Lang, synagogue orthodoxe, dans l'Modèle:Lang de Manhattan, le dimanche Modèle:Date, en présence d'environ Modèle:Nombre, incluant sa famille, des amis, des membres de sa fondation et des dirigeants de la communauté juive<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Josh Barbanel. Modèle:Lang. Modèle:Lang, Modèle:Lang.</ref>,<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang. Modèle:Lang. Modèle:Lang, Modèle:Lang.</ref>,<ref>Voir New York dit adieu à Elie Wiesel, Paris Match, 3 juillet 2016.</ref>,<ref>Voir Éloge funèbre à New York, d'Elie Wiesel, salué par des hommages du monde entier, Le Point, 3 juillet 2016.</ref>,<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Reuven Blau. Modèle:Lang. Modèle:Lang, Modèle:Lang.</ref>.

Il est inhumé, après la cérémonie religieuse, au cimetière de Sharon Gardens, à Valhalla, Comté de Westchester, New York<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang. Modèle:Lang. Modèle:Lang, Modèle:Lang.</ref>.

Récompenses et hommages

Décoré en 1984 en France de la Légion d'honneur<ref>Biographie d'Elie Wiesel, France Inter, décembre 2011, consulté le 17 janvier 2013.</ref>, il est élevé à la dignité de Grand-officier de la Légion d'honneur en 1990<ref>Allocution de Modèle:M., Président de la République, sur l'action et la carrière d'Elie Wiesel, Oslo le 28 août 1990 (remise des insignes de Grand officier de la Légion d'honneur à Modèle:M. à Oslo le 28 août 1990), consulté le 18 janvier 2013.</ref>, puis Grand-croix de la Légion d'honneur en 2001<ref>Biographie de Elie Wiesel, Université du Kent, consulté le 17 janvier 2013.</ref>.

Titulaire de la médaille d'or du Congrès américain, il reçoit le prix Nobel de la paix en 1986.

En 1993, il reçoit les insignes de docteur honoris causa de l'université Bordeaux-Montaigne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1998, il est nommé « Messager de la paix » des Nations unies.

En 2006, il est fait Chevalier commandeur honoraire de l'Ordre de l'Empire britannique (KBE)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang, 30/11/2006.</ref>.

En 2010, il est nommé docteur honoris causa par le rectorat de l'Université de Genève <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il reçoit le Modèle:Lang en 2012<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang. Ynetnews. Modèle:Lang.</ref>.

En 2016, il est nommé Citoyen d'honneur de Jérusalem<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang. Modèle:Lang. Modèle:Lang.</ref>.

Elie Wiesel a aussi reçu le Prix de l'Ordre Jabotinsky<ref>Modèle:Ouvrage</ref> décerné par l'État d'Israël.

L'astéroïde {{#switch: 232763 | s = | S = [[S/Eliewiesel ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/Eliewiesel ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: 232763*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[232763{{#if: Eliewiesel |Eliewiesel|}}|232763{{#if: Eliewiesel |Eliewiesel|}}]] }} porte son nom.

Hommages posthumes

Le président américain, Barack Obama, salue la mémoire d’un Modèle:Citation, de Modèle:Citation. Modèle:M. ne se battait pas uniquement contre l’antisémitisme mais aussi contre la haine, la bigoterie et l’intolérance sous toutes ses formes<ref>Voir Le Monde, 2 juillet 2016.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang. Modèle:Lang. Modèle:Lang.</ref>,<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang Modèle:Lang, Modèle:Lang.</ref>. D'autres personnalités américaines lui rendent hommage, comme l'ancien président américain Bill Clinton et l'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton<ref name="nbcnews-n603076">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Phil Helsel. Modèle:Lang. nbcnews. Modèle:Lang.</ref> ou Melinda Gates<ref name="nbcnews-n603076" />.

Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, déclare : Modèle:Citation

En France, le président de la République, François Hollande, rend hommage à un Modèle:Citation. Pour François Hollande : Modèle:Citation D'autres personnalités et organisations françaises expriment également leur émotion<ref>Elie Wiesel. Les réactions après l'annonce de son décès. Ouest France. 3 juillet 2016.</ref>,<ref name="Le Monde, 2 juillet 2016">Le Monde, 2 juillet 2016.</ref>.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, salue sa mémoire, faisant valoir qu’il était un Modèle:Citation

La Chancelière fédérale allemande, Angela Merkel, déclare Modèle:Citation avec la mort d'Elie Wiesel<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Thomas Urbain. Modèle:Lang. Modèle:Lang. Modèle:Lang.</ref>.

Sa mémoire est honorée, à Washington, par la classe politique, en décembre 2016<ref>Voir, {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Noah Weiland. Honoring Elie Wiesel, a Holocaust Witness Who Kept a Memory Alive. The New York Times, December 1, 2016.</ref>.

Critiques

Dans son autobiographie intitulée Moi, Asimov (Gallimard / collection Folio Science Fiction), l'auteur de science-fiction Isaac Asimov, narre une discussion qu'il avait entretenu avec Elie Wiesel, et insiste sur son désaccord concernant son analyse de l'antisémitisme et de la Shoah<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Véracité autobiographique

Selon l'écrivain Michaël de Saint-Cheron, Élie Wiesel est critiqué par des Modèle:Citation qu'il incarne, et dont certaines remettent en cause certains de ses témoignages voire la réalité de sa déportation. De fait, un survivant juif de la Shoah, Miklos Grüner ; un historien engagé contre le négationnisme, Pierre Vidal-Naquet et un ancien résistant, Claude Lanzmann, ont remis en cause les propos d'Élie Wiesel :

  • Miklos Grüner, rescapé juif d'Auschwitz, accuse Élie Wiesel d'avoir Modèle:Citation. Cette thèse se trouve soutenue par des négationnistes et par l'éditeur et journaliste Jean Robin, qui se dit Modèle:Citation et qui a reçu des archives du Musée national Auschwitz-Birkenau un courriel selon lequel le déporté immatriculé A-7713 était nommé Lazar Wiesel et avait pour année de naissance 1913 (alors qu'Elie Wiesel est né en 1928). Michaël de Saint-Cheron met en question la fiabilité de ces archives, affirme que Wiesel a progressivement changé l'orthographe de son prénom (Lazar étant le diminutif yiddish d’Eliezer), et signale avoir vu par lui-même son tatouage<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • En avril 1987, Pierre Vidal-Naquet, historien engagé contre le négationnisme, a contesté la véracité historique de certaines descriptions de La Nuit d'Élie Wiesel : Modèle:Citation Le même historien écrit toutefois dans un ouvrage édité en 1995, mais où il fait référence à sa jeunesse : Modèle:Citation
  • Le Modèle:Date, Claude Lanzmann a déclaré à France Inter, en se référant erronément<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> au livre Être sans destin d'Imre Kertész dans lequel l'auteur parle de son expérience et non de celle d'Elie Wiesel, qu'Elie Wiesel (contrairement à ce qu'il dit dans La Nuit) n'a été que quatre jours à Auschwitz. En outre, Claude Lanzmann fait grief à Wiesel de ne pas l'avoir encouragé quand il lui annonça son projet de réaliser son film Shoah et de ne pas avoir accordé d'éloges à ce film après l'accueil « triomphal » (dixit Lanzmann) qu'il avait reçu<ref>Modèle:Article.</ref>. Ces propos valent à Lanzmann, de la part de Jean-Paul Gavard-Perret dans le magazine en ligne Alliance, le reproche de s'être Modèle:Citation.

Post mortem

Début août 2018, la police roumaine annonce ouvrir une enquête après la découverte de graffitis orduriers et antisémites sur la façade de la maison natale d'Elie Wiesel, à Sighetu Marmației, le traitant de « nazi juif » ou de « pédophile »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Œuvres

Publiées en yiddish

  • Un di Velt Hot Geshvign (littéralement : Et le monde se taisait), témoignage en yiddish vernaculaire, traduit/condensé en français sous le titre La Nuit - 1956.

Wiesel a écrit de nombreux articles dans des journaux en yiddish, non publiés en volumes. Certains ont été traduits (en français ou anglais) et présentés dans des essais sur son œuvre.

Publiées en français

  • La Nuit, témoignage, Les Éditions de minuit - 1958 (réédition en 2007 avec une nouvelle préface d'Elie Wiesel)
  • L'Aube, roman, éditions du Seuil - 1960 (adapté au cinéma à deux reprises)
  • Le Jour, roman, éditions du Seuil - 1961
  • La Ville de la chance, roman, éditions du Seuil - 1962, Prix Rivarol 1964
  • Les Portes de la forêt, roman, éditions du Seuil - 1964
  • Le Chant des morts, nouvelles et textes, éditions du Seuil - 1966
  • Les Juifs du silence, témoignage, éditions du Seuil - 1966
  • Le Mendiant de Jérusalem, roman, éditions du Seuil - 1968, Prix Médicis 1968
  • Zalmen ou la folie de Dieu, théâtre, éditions du Seuil - 1968
  • Entre deux soleils, essais et récits + une pièce de théâtre (Il était une fois, qui a été rédigée en 1968), éditions du Seuil - 1970
  • Célébration hassidique, portraits et légendes, éditions du Seuil - 1972, Prix Bordin de l’Académie française 1972
  • Le Serment de Kolvillàg, roman, éditions du Seuil - 1973
  • Ani Maamin : Un chant perdu et retrouvé (cantate, édition bilingue Random House - 1973), repris dans Un juif aujourd'hui (Voir la Cantate Modèle:Lang sur une musique de Darius Milhaud pour chœur, orchestre, Modèle:Nombre : le récitant, Abraham, Isaac et Jacob. Modèle:Éd. Eschig)
  • Célébration biblique, portraits et légendes, éditions du Seuil - 1975
  • Un Juif aujourd'hui, récits, essais, dialogues, éditions du Seuil - 1977
  • Le procès de Shamgorod tel qu'il se déroula le 25 février 1649, théâtre, éditions du Seuil - 1979
  • Le Testament d'un poète juif assassiné, roman, éditions du Seuil - 1980, Prix du Livre Inter 1980, Prix des Bibliothécaires 1981
  • Contre la mélancolie (Célébration Modèle:Nobr), éditions du Seuil - 1981
  • Paroles d'étranger, textes, contes, dialogues, éditions du Seuil - 1982
  • Le Golem, illustré par Mark Podwal, récit, éditions du Rocher - 1983, publié en français en 1998
  • Le Cinquième Fils, roman, éditions Grasset - 1983, Grand prix du roman de la Ville de Paris 1983
  • Signes d'exode, essais, histoires, dialogues, éditions Grasset - 1985
  • Job ou Dieu dans la tempête, avec Josy Eisenberg, essai, éditions Fayard-Verdier - 1986
  • Discours d'Oslo, éditions Grasset - 1987
  • Le Crépuscule, au loin, roman, éditions Grasset - 1987
  • Silences et mémoire d'hommes, essais, histoires, dialogues, éditions du Seuil, 1989
  • L'Oublié, roman, éditions du Seuil - 1989
  • Célébration talmudique, portraits et légendes, éditions du Seuil - 1991
  • Célébrations, édition reliée, éditions du Seuil - 1994
  • Tous les fleuves vont à la mer (Modèle:Nobr), éditions du Seuil - 1994
  • Mémoire à deux voix, avec François Mitterrand, dialogues, éditions Odile Jacob - 1995
  • Se taire est impossible, avec Jorge Semprún, dialogue, éditions Arte / Mille et Une Nuits - 1995
  • … Et la mer n'est pas remplie (Modèle:Nobr), éditions du Seuil - 1996
  • La Haggadah de Pâque, illustré par Mark Podwal, commentaires, éditions Le Livre de poche - 1997
  • Célébration prophétique, portraits et légendes, éditions du Seuil - 1998
  • Les Juges, roman, éditions du Seuil - 1999
  • Le Mal et l'Exil : Modèle:Nombre après, avec Michaël de Saint-Cheron, dialogues, éditions Nouvelle Cité - 1999
  • Le Roi Salomon et sa bague magique, illustré par Mark Podwal, récit, éditions Le Rocher-Bibliophane - 1999
  • D'où viens-tu ?, textes, essais, dialogues, éditions du Seuil - 2001
  • Le Chant qui habite le chant, commentaires des Songes, énigmes et paraboles de Rabbi Nahman de Bratslav, essai, éditions Daniel Radford - Bibliophane - 2002
  • Le Temps des déracinés, roman, éditions du Seuil - 2003
  • Et où vas-tu ?, textes, essais, dialogues, éditions du Seuil - 2004
  • Un désir fou de danser, roman, éditions du Seuil - 2006
  • Le Cas Sonderberg, roman, éditions Grasset - 2008
  • « Contes pour enfants sages », dans L'Amuse-Bouche : La revue française de Yale. The French Language Journal at Yale University - 2010.
  • Rashi, Ébauche d'un portrait, essai/biographie, éditions Grasset - 2010
  • Otage, roman, éditions Grasset - 2010
  • Cœur ouvert, récit, éditions Flammarion - 2011
  • Espérer envers et contre tout : Un juif et un chrétien après Auschwitz, avec Johann Baptist Metz, entretiens réalisés en 1993, éditions Salvator - 2012
  • Conte d'un nigoun, poème, illustré par Mark Podwal, éditions du Seuil - 2021

En Modèle:Date, la pièce inédite Le choix<ref>http://www.lechoixlapiece.com/</ref> est montée à Paris. Et en Modèle:Date, la pièce inédite Sous un ciel sombre<ref>https://laregledujeu.org/seminaire/lecture-d-une-piece-inedite-d-elie-wiesel-par-bhl-bernard-kouchner-michael-lonsdale-et-ariel-wizman/</ref> fait l'objet d'une lecture à Paris.

Elie Wiesel a aussi participé non pas à la rédaction de livres mais à leur enrichissement en accordant à l'auteur un long entretien :

Enfin, certains essais sur Elie Wiesel contiennent des entretiens et/ou des textes inédits d'Elie Wiesel :

  • Elie Wiesel. Qui êtes-vous ? (Brigitte-Fanny Cohen, éditions La manufacture - 1987)
  • Elie Wiesel : Variations sur le silence (Myriam B. Cohen, éditions Rumeur des Âges - 1988)
  • Présence d'Elie Wiesel (David Banon, éditions Labor & Fides - 1991)
  • Une parole pour l'avenir (sous la direction de Michaël de Saint-Cheron, éditions Odile Jacob - 1996)
  • Elie Wiesel en hommage (mélanges réunis par Ariane Kalfa et Michaël de Saint-Cheron, éditions Cerf - 1998)
  • Entretiens avec Elie Wiesel suivi de Wiesel, ce méconnu par Michaël de Saint-Cheron (Parole et Silence - 2008)
  • Pour saluer Elie Wiesel, dossier de revue La Règle du Jeu Modèle:N° (2016)

Publiées en anglais

La bibliographie en anglais ne correspond pas toujours à celle éditée en français, notamment pour les essais.

Avec exact équivalent en français :

Sans équivalent en français :

Avec plus ou moins d'équivalent en français :

De plus, comme pour les œuvres publiées en français, il y a des essais sur Elie Wiesel contenant des textes de lui ou des entretiens inédits :

Préfaces

Elie Wiesel est également l'auteur de nombreuses préfaces, postfaces, avant-propos (liste non exhaustive) :

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

La liste n'est pas exhaustive.

En français (ou traduit en français) :

  • Rire dans l'univers tragique d'Élie Wiesel (Joë Friedemann, Librairie Nizet - 1981).
  • Elie Wiesel : un message à l'humanité (Robert McAfee Brown, éditions Grasset - 1983).
  • Elie Wiesel. Qui êtes-vous ? (Brigitte-Fanny Cohen, éditions La manufacture - 1987).
  • Elie Wiesel : Variations sur le silence (Myriam B. Cohen, éditions Rumeur des Âges - 1988).
  • Fou de Dieu ou dieu des fous. L'œuvre tragique d'Elie Wiesel. (Vincent Engel, De Boeck Université - 1989).
  • Présence d'Elie Wiesel (David Banon, éditions Labor & Fides - 1991).
  • La Paix pour destin (Daniel Morgaine, éditions Denoël - 1995).
  • Une parole pour l'avenir (sous la direction de Michaël de Saint-Cheron, éditions Odile Jacob - 1996).
  • Au nom du père, de Dieu et d’Auschwitz ; regards littéraires sur des questions contemporaines au travers de l'œuvre d'Elie Wiesel (Vincent Engel, éditions Peter Lang - 1997).
  • Elie Wiesel en hommage (mélanges réunis par Ariane Kalfa et Michaël de Saint-Cheron, éditions Cerf - 1998).
  • Elie Wiesel : L'homme de la mémoire (Michaël de Saint-Cheron, Éditions Bayard - 1998).
  • Choisir le français pour exprimer l’indicible. Elie Wiesel (Olivier Rota), in Mythe et mondialisation. L’exil dans les littératures francophones, Actes du colloque organisé dans le cadre du projet bilatéral franco-roumain « Mythes et stratégies de la francophonie en Europe, en Roumanie et dans les Balkans », programme Brâcuși des 8-9 septembre 2005, Editura Universității Suceava, Suceava, 2006, rééd. in Sens, décembre 2007.
  • Entretiens avec Elie Wiesel, suivi de Wiesel, ce méconnu (Michaël de Saint-Cheron, éditions Parole Silence - 2008).
  • Elie Wiesel : Un témoin face à l'écriture (Delphine Auffret, éditions Le Bord de l'eau - 2009) Modèle:Présentation en ligne.
  • Elie Wiesel ou le refus du désespoir (Léonard Rosmarin - Éditions du Grand-Pré, 2011). Le livre n'est en réalité jamais sorti, en raison de la faillite de son éditeur acadienModèle:Commentaire biblio SRLModèle:Commentaire biblio

En anglais uniquement :

Documentaires

Elie Wiesel a participé à plusieurs documentaires dont certains ayant pour sujet Elie Wiesel lui-même :

Articles connexes

Liens externes

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