Famille de Barrau (Carcenac, Aveyron)

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Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Famille noble

La famille de Barrau, anciennement Barrau, est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de la province du Rouergue<ref group="Z" name=":BC">« Barrau de Carcenac. Modèle:N°. Un jeune garde du corps, compagnie de Noailles, appelé Mr Barrau (*), est venu me voir aujourd'hui 8 avril 1783 et m'a dit qu'il désirait placer un de ses cousins germains aux écoles royales-militaires, fils de son oncle paternel, que sa famille était connue sous le nom de Barrau de Carcenac et était de la Province de Rouergue ; qu'il avait produit tout récemment ses titres à M. Chérin [juge d'armes de France, toujours vivant à cette date] pour des preuves relatives au service militaire ; et que, quoiqu'au nombre de ces titres il y eut un jugement de noblesse, lui Chérin, refusait de donner un certificat de quatre degrés et qu'ayant dit qu'il avait trouvé chose contraire à cette famille, il exigeait qu'on justifiât la possession de la qualité de noble ou d'écuyer depuis 1560. (signé) D'Ho. De Sérign. (*) Il est revenu me voir aujourd'hui (lendemain) 9 avril 1783 et m'a dit que son nom est Barrau, que Mr. Chérin a trouvé un jugement rendu contre sa famille lors de la recherche de noblesse ordonnée en 1666, et que lui Chérin, lui a dit qu'il fallait faire casser ce jugement par arrêt du Conseil : ce qui pourrait se faire, lui a-t-il dit, si on justifiait par titres originaux la possession de la qualité de noble ou d'écuyer depuis 1560. Il m'a montré en original le jugement de noblesse rendu en 1716 en faveur de sa famille par Monsieur Laugeois intendant de Montauban, dans lequel jugement il y en a un autre cité qui avait été rendu en 1699 par Mr. Le Pelletier de La Houssaye aussi intendant de Montauban. Il m'a dit aussi le dit jour qu'il y avait dans ses armoiries un lion et un chevron. (signé) d'Ho. De Serigny. ». Bibliothèque Nationale : Département des manuscrits, manuscrit français 31251 (Nouveau d'Hozier 26), note d'Antoine-Marie d'Hozier, juge d'armes de France, du 8 avril 1783. Compte-rendu des deux visites de Pierre Firmin Marie de Barrau à M. d'Hozier de Sérigny, registre original, 1783, Archives nationales, cabinet des titres Compte-rendu d'Hozier.</ref> de nos jours le département de l'Aveyron, en France.

Issue d'un notaire qui vit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle débute ses alliances nobles au cours de ce siècle. Au siècle suivant, Guion de Barrau se donne la qualité de noble et réussit à se faire maintenir en cette qualité après avoir été condamné pour usurpation de noblesse. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Madame de Barrau est enlevée puis arrêtée par lettre de cachet en 1767, Pierre Firmin de Barrau de Caplongue est en 1789 l'un des rédacteurs du cahier de doléances de la noblesse de la sénéchaussée de Rodez et bailliage de Millau, le château familial est pillé et incendié en 1793, Barrau père et Barrau fils sont convoqués devant le Tribunal révolutionnaire en 1794. Après la Révolution française, certains de ses membres sont des notables du département de l'Aveyron. Parmi ces derniers trois sont historiens et le plus connu d'entre-eux, Hippolyte de Barrau, propose en 1836 la création d'une société savante. Un autre membre de cette famille est botaniste au sein de la Commission d'exploration scientifique d'Algérie. Enfin, plusieurs défendent les idéaux catholiques et royalistes de la Révolution française à la première Guerre mondiale. Nous pouvons citer de Barrau en 1792 qui fait tirer sur des révolutionnaires, Eugène de Barrau en 1852 qui remplit une mission confidentielle auprès du « comte de Chambord », ou Jean de Barrau, membre du comité directeur de la Fédération nationale des Camelots du roi et secrétaire particulier du « duc d'Orléans » en 1914. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la suite des combats de la première Guerre mondiale quatre des six jeunes hommes Barrau sont morts.

Cette famille a laissé plusieurs traces de son histoire dans le département de l'Aveyron.

Histoire

Patronyme

Modèle:Article détaillé

Selon le site Filae, entre 1891 et 1990, le patronyme occitan Barrau a été au 1 544ème rang des noms les plus portés en France ce qui en fait un nom peu populaire au niveau national<ref name="Filae">Filae.com, Nom de famille Barrau (consulté le 12 septembre 2019).</ref>. Sur cette période il se rencontre principalement dans le sud-ouest et le midi de la France<ref name="Filae"/> et les départements où il est le plus représenté sont dans l'ordre décroissant le Tarn, la Haute-Garonne, l'Aveyron, l'Hérault, l'Aude, etc.<ref name="Filae"/>

Il n'y a pas d'ouvrage sur l'étude de ce patronyme, toutefois, l'écrivain et lexicographe français de langue d'Oc Frédéric Mistral écrit que le nom de famille Barrau viendrait du roman barrau, barral, qui signifierait « baril », un petit tonneau muni d’un goulot<ref>Frédéric Mistral « Lou tresor dou Felibrige ou Dictionnaire provencal-français embrassant les divers dialects de la langue d'oc moderne », édition Veuve Remondet-Aubin, 1878, page 233.</ref>. Ce patronyme serait un surnom<ref name="Filae"/> désignant un fabricant ou un marchand de tonneaux, de barriques, de barils. Le baril du gallo-romain barriculus, « barrique » puis du latin médiéval barriclus « petit tonneau »<ref>Modèle:CNRTL.</ref>. Claude Cougoulat, qui a étudié les noms de famille d'origine gauloise, écrit que la racine Barr- désignerait un lieu difficile d'accès ou fermé ou un obstacle<ref>Data.bnf.fr, Noms de personnes gaulois.</ref>,<ref>Catalogue.bnf.fr, Notice bibliographique.</ref>,<ref>Claude Cougoulat, Dictionnaire étymologique et historique des noms de famille d'origine gauloise, 1998.</ref>.

Le patronyme Barrau précédé d'une particule a été porté par différentes familles. Ainsi de nos jours il ne faut pas confondre la famille de Barrau (de Carcenac, en Aveyron) avec les familles de Barrau de Muratel et d'Abbadie de Barrau, ces deux dernières se faisant en outre usuellement appeler de Barrau.

Des origines dans la partie centrale du Rouergue

Carte administrative de la France mettant en exergue le département de l'Aveyron.
Situation géographique du département de l'Aveyron (anciennement province du Rouergue).
Carte topographique figurant le village de Salmiech et les communes environnantes.
Carte de la région du Rouergue où est établie la famille de Barrau sous l'Ancien Régime.
Photographie d'un paysage du Lévézou.
Paysage du Lévézou.
Photographie en dégradé de gris du village.
Vue partielle de Salmiech avec l'église Saint-Firmin.
Photographie de l'entrée du village.
L'entrée du village de Carcenac, côté Est.

Joseph de Bonald dans Documents généalogiques sur des familles du Rouergue écrit : Modèle:Citation<ref group="C" name=":63"/>. Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que cette famille est mentionnée dans des actes depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="A" name="page361"/>. Hippolyte de Barrau écrit : Modèle:Citation<ref group="D" name=":95109">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Dans l'ouvrage Cartulaire de l'abbaye de Bonnecombe édité par Pierre-Aloïs Verlaguet il est mentionné dans le village de Carcenac-Salmiech<ref name="PAV"/>, un personnage nommé Barrau de Carcenac<ref name="PAV"/>, témoin à un accord de dîme en 1233<ref name="PAV">Cartulaire de l'abbaye de Bonnecombe, tome 1 [Texte imprimé], 1 vol. (LXXIV-743 p.) : carte ; Modèle:Unité, pages 578-579 et 585-586, Pierre-Aloïs Verlaguet, éditeur scientifique, collection « Archives historiques du Rouergue », 5, Rodez, imprimerie P. Carrère, 1918-1925.</ref> et cédant des droits sur un mas en 1242<ref name="PAV"/>, mais en l'absence de preuves de filiation ce personnage ne peut toutefois être rattaché à ce jour à la famille de Barrau.

Dans leurs ouvrages Hippolyte de Barrau<ref group="D" name=":95109"/> et Henri Jougla de Morenas<ref group="B" name="page372"/> mentionnent que cette famille est noble depuis 1557 mais il a été démontré que ces informations sont erronées<ref name="HippolytedeB"/>,<ref name="Bodinier 2005 p120"/>. En effet, la filiation prouvée<ref group="C" name=":63"/> et suivie<ref group="A" name="page361"/> de cette famille remonte à Firmin Barrau, qui exerce la profession de notaire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="HippolytedeB">Hippolyte de Barrau dans la généalogie qu'il a rédigée sur sa famille écrit qu'il est qualifié noble dans le testament qu'il fit le Modèle:Date- devant maître Dufieu notaire. De nos jours, il ne reste aucune trace de ce testament, ni d'un Dufieu notaire à cette date. On trouve toutefois mention en 1533 d'un Antoine Barrau fils de Pierre, notaire de Salmiech (Henri Affre, Inventaire-sommaire des Archives départementales de l'Aveyron antérieures à 1790, archives civiles, série E, Paris : Imprimerie et librairie administratives de Paul Dupont, 1877, page 415, E1899), mais le lien avec Firmin Barrau, notaire, décédé selon Hippolyte de Barrau en 1557 n'est pas établi par des sources secondaires. Concernant le notaire Dufieu qui aurait reçu le testament, Hippolyte de Barrau précise que c'est le même notaire qui a établi le contrat de mariage de son fils Firmin II Barrau le Modèle:Date- avec Françoise de Méjanès, fille d'Arnaud, seigneur de Larguiez. Or, il n'existe dans le Rouergue qu'un notaire de ce nom, Joachim Dufieu, père et fils, au Truel, exerçant de 1576 à 1662, dates qui ne coïncident pas pour des actes passés en 1557 et en 1572. Leurs minutes avec leurs tables sont déposées aux Archives départementales de l'Aveyron, cotes 2E 14.236 à 250. En effet, le testament de 1557 semble une information erronée, en revanche le mariage de Firmin II Barrau avec Françoise de Méjanès est confirmé par les archives de l'Aveyron (se reporter aux travaux d'Henri Affre).</ref>,<ref name="Bodinier 2005 p120">Gilbert Bodinier Les gardes du corps de Louis XVI : étude institutionnelle, sociale et politique : dictionnaire biographique, Service historique de l'armée de terre, éditions Mémoire & documents, 2005, page 120. « Famille du Rouergue, différente de la précédente dont la filiation est suivie depuis un notaire qui teste en 1557 ».</ref> à Salmiech. Ce village ou petit bourg est situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Rodez, qui est la principale ville du Rouergue, en bordure ouest du Lévézou non loin du Ségala.

Carcenac est un village ancien qui est situé à environ cinq kilomètres au nord-est de Salmiech<ref>Position géographique du village de Carcenac, en Rouergue.</ref>,<ref>Position géographique du village sur Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>. Le toponyme « Carcenac » possède une terminaison celtique en « ac » (de -acum). La première construction de son église date au moins du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="mem">Cartulaire de l'abbaye de Bonnecombe, Archives historiques du Rouergue, 5, Pierre-Aloïs Verlaguet éditeur, page 610 notamment.</ref>. Au Moyen Âge, il n'y a pas de château dans la paroisse de Carcenac qui relève de la châtellenie de Salmiech, domaine des comtes de Rodez puis des seigneurs de Landorre à partir des premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses et Modèle:T., Modèle:P..</ref>. Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'épouse d'un membre de la famille de Barrau dit de ce village qu'il est situé « sur une montagne déserte »<ref group="I" name=":Bernet"/>.

Des derniers Valois aux premiers Bourbons : l'ascension sociale

Deux générations Barrau prennent alliances au sein de la vieille noblesse du Rouergue

Firmin (II) Barrau, fils de Firmin Barrau, épouse dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Françoise de Méjanès<ref group="M" name=":282"/> dont la famille appartient à l'ancienne noblesse du Rouergue<ref group="D" name=":619630"/>. Durant les guerres de Religion son beau-père a défendu une place de la province contre les avancées des huguenots<ref group="D" name=":1559"/>. Firmin II Barrau et son épouse ont notamment pour enfants Firmin III qui reprend le domaine familial situé à Carcenac, et Laurens qui hérite du domaine du Coutal entre Arvieu et Salles-Curan formant une branche qui restera roturière.

Firmin (III) Barrau épouse à son tour une noble en 1611<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="B" name="page372"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="K" name=":Framond"/>,<ref name="Bousquet"/>. Gustave Chaix d'Est-Ange écrit à ce sujet : Modèle:Citation<ref group="A" name="page361"/>. François de Faramond est l'aîné de son lignage<ref group="K" name=":Framond"/> et sa mère est née Marguerite de Morlhon<ref group="K" name=":Framond"/>. Louise de Lapanouse-Fabrègues, dame de Grèzes, est la fille de Guion de Lapanouse et d'Helips de Brezons<ref group="D" name="Lap">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.

Ainsi, depuis deux générations sous les derniers rois Valois et les premiers rois Bourbon, les héritiers Barrau à Carcenac contractent des alliances dans l'ancienne noblesse de leur province. Ces deux alliances se font avec des familles locales qui habitent la même partie du Rouergue qu'eux. La famille de Méjanès, possessionnée en Lévézou, remonte sa noblesse au Moyen-Âge<ref group="D" name=":619630"/>. La famille de Faramond tire son nom d'un lieu relevant de la châtellenie de Salmiech, la Faramondie, elle remonte sa noblesse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec une ascendance noble présumée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle était vassale des châtelains de Salmiech au Moyen Âge<ref group="K" name=":Framond"/>. La belle-mère de Firmin (III) Barrau est une Lapanouse, sa famille remonte sa noblesse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle porte le nom de son village sur les terres des barons de Sévérac dont ils étaient vassaux au Moyen Âge, elle sera admise aux honneurs de la Cour au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="D" name="Lap"/>. Quant à la grand-mère paternelle de l'épouse de Firmin (III), c'est une Morlhon, famille qui remonte sa noblesse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec une ascendance noble présumée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et qui a notamment compté parmi ses membres des sénéchaux<ref group="D" name="Morlh"/>.

Ces deux mariages représentent un désir de promotion sociale mais aussi la capacité à pouvoir entretenir une femme issue de la noblesse et leur donnent dès cette époque des parentés au sein de la noblesse d'épée du Rouergue<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="B" name="page372"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="K" name=":Framond">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Sur la signification sociale des alliances sous l'Ancien Régime, l'historien Roland Mousnier écrit : Modèle:Citation<ref>Roland Mousnier, Les institutions de la France sous la monarchie absolue. 1598-1789, Quadrige manuels, PUF, 2005, page 173).</ref> et Martin de Framond : Modèle:Citation<ref group="K" name=":Framond1">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.

Du règne de Louis XIV à celui de Louis XVI : une famille de la noblesse rurale et militaire

La troisième génération se qualifie noble, d'abord condamnée puis maintenue

À la génération suivante, l'un des fils de Firmin (III), prénommé Guion, devient par son mariage en 1656 avec Anne de Vedelly<ref group="L" name=":Vignau">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses, tome 1, année 1998, jugements de A à F, page 214 : « Contract de mariage de Fermin de Barrau, produisant, qualiffié noble, avec demoiselle Anne de Flavin, par lequel il paroist qu'il est fils dudit Guion de Barrau, pareillement qualifié noble, et de demoiselle Anne de Vedelly, du 08-10-1680, passé par devant Jean Gresfuilhe, notaire royal du lieu de Comps ».</ref>, possesseur en partie de la seigneurie de Trémouilles<ref group="D" name="Tr"/>,<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses : cette terre avait été achetée par François Vedelly, marchand et consul de Rodez, grand-père d'Anne de Vedelly</ref>. Il n'a pas fait un mariage noble mais grâce aux alliances de son père et de son grand-père il a toutefois plusieurs ascendants proches qui sont nobles<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="B" name="page372"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="K" name=":Framond"/>. Par l'héritage de sa femme il peut désormais se qualifier de « seigneur » (« La propriété d'une seigneurie est une dignité sociale »<ref>Roland Mousnier, Les institutions de la France sous la monarchie absolue. 1598-1789, Quadrige manuels, PUF, 2005, page 372.</ref>) et tirer des revenus de cette terre, toutefois depuis 1579 la terre n'anoblit plus<ref>Alain Texier, Qu’est-ce que la noblesse ?, 1988, Modèle:P..</ref>. Guion vit à la campagne comme ses ancêtres, c'est un rural, son père et son grand-père ont épousé des filles issues de vieilles familles nobles qui vivent sur leurs terres et servent les rois avec l'épée<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="B" name="page372"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="K" name=":Framond"/>. Ce monde est différent du milieu citadin<ref>Se reporter à l'ouvrage de Pierre de Vaissiere qui a pour titre Gentilshommes campagnards de l'ancienne France, 446 pages, éditions Christian de Bartillat, presses de l'imprimerie Dumas à Saint-Étienne, 1986.</ref>. Il n'exerce pas de profession<ref group="Z" name="Chérin"/>. Fort de ses parentés et probablement de l'héritage de sa femme, il se donne la qualité de noble<ref group="M" name="Affre">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref> depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="M">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses Modèle:Lire en ligne.</ref> ou encore en 1660 (noble Guion de Barrau, écuyer)<ref group="M" name="Barrau1">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses Modèle:Lire en ligne.</ref>. En 1666, le roi Louis XIV ordonne une grande enquête sur la noblesse. Ne pouvant prouver une noblesse ni depuis 1560, ni par anoblissement, Guion Barrau de Carcenac<ref group="Z" name="Chérin"/> est condamné le Modèle:Date- pour usurpation de noblesse à Modèle:Nobr d'amende par jugement de Claude Pellot, intendant de Bordeaux et de Montauban<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="Z" name="Chérin"/>. Malgré sa condamnation il se qualifie noble et écuyer<ref group="M" name="Affre"/> dans le contrat de mariage en 1680 de son fils noble<ref group="L" name=":Vignau"/> Firmin de Barrau (1663-1739) qui épouse une damoiselle issue d'une famille d'ancienne chevalerie<ref group="D" name=":601608"/>,<ref group="L" name=":Vignau"/>,<ref group="Z" name="Chérin"/>. En 1689 et 1692 il est encore mentionné noble Guion de Barrau<ref group="Z" name="Chérin"/>.

Son fils, noble Firmin de Barrau, sert au ban et arrière ban en 1689, 1692 et 1694 vu les certificats des commandements de la noblesse du Rouergue justificatifs de ses services et le déchargeant en 1696<ref group=Z name="bn"/>.

Fichier:Capitation de 1695.jpeg
Capitation de messieurs de Barrau père et fils (1695).

En 1695, messieurs de Barrau père et fils (Guion et Firmin de Barrau) sont imposés à l'impôt de capitation noble<ref group="Z" name="Capit"/>,<ref group="Z" name="Chérin"/>,<ref>Guy Chaussinand-Nogaret dans son ouvrage La noblesse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, éditions Complexe, 2000, page 75 écrit : « (...) la noblesse était inscrite sur des listes séparées. La capitation noble était assise par l'intendant de la généralité avec la collaboration nominale d'un gentilhomme. ».</ref>. Firmin de Barrau doit payer 120 livres de capitation ce qui correspond à la classe 10 dans laquelle sont imposés les gentilshommes seigneurs de paroisses<ref>François Bluche et Jean-François Solnon, La véritable hiérarchie sociale de l’ancienne France – Le tarif de la première capitation (1695), page 103, éditions Droz, Genève, 1983 et réédité en 1995. En pages 103 à 104 ils donnent les 19 rangs de la classe 10, à savoir : (1) Les colonels, mestres de camp d'infanterie, cavalerie et dragons des armées du roi, et autres officiers ayant rang de colonel. (2) Les lieutenants de roi des places frontières. (3) Le colonel des archers de la ville de Paris. (4) Les gentilshommes seigneurs de paroisses. (5) L'avocat général des requêtes de l'hôtel. (6) Les échevins et conseillers de la ville de Paris. (7) Les notaires et secrétaires des cours supérieures de Paris. (8) Les huissiers du conseil et de la grande chancellerie. (9) Les présidents, trésoriers de France, avocats, procureurs du roi et greffiers des bureaux des provinces. (10) Les avocats du roi du châtelet de Paris. (11) Les contrôleurs du marc d'or. (12) Le directeur général des monnaies. (13) Les notaires du châtelet de Paris. (14) Les banquiers expéditionnaires en cour de Rome. (15) Les banquiers et agents de change. (16) Les gardes-livres et le contrôleur général des restes de la chambre des comptes de Paris. (17) Les greffiers gardes-sacs de la grand'chambre et des enquêtes du parlement de Paris. (18) Les greffiers des chambres des enquêtes du parlement de Paris. (19) Les capitaines-lieutenants sur les pavillons des galères.</ref>,<ref>François Bluche, La noblesse française au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Hachette, 1995, pages 16 à 17 : Classe 10 « gentilshommes seigneurs de paroisses ».</ref>,<ref name="FBJFS">François Bluche et Jean-François Solnon, La véritable hiérarchie sociale de l'ancienne France. Le tarif de la première capitation (1695), Droz, Genève, 1983 (réédition en 1995), pages 46 à 49.</ref>, le degré supérieur des nobles ruraux<ref>Roland Mousnier, Les institutions de la France sous la monarchie absolue. 1598-1789, Quadrige manuels, PUF, 2005, page 136 : « En dixième classe, à 120 livres, le degré supérieur des nobles ruraux, les gentilshommes seigneurs de paroisses ».</ref>, et son père 6 livres ce qui correspond à la classe 19 dans laquelle sont imposés les gentilshommes n'ayant ni fief ni château<ref name="FBJFS"/>.

Le Modèle:Date-, Guion de Barrau, du lieu de Carcenac, obtient par jugement de Félix Le Peletier de La Houssaye, intendant de la généralité de Montauban, une maintenue en la noblesse<ref group="L" name=":Vignau1"/>. Nous savons de nos jours que cette maintenue fut fondée sur la filiation d'une famille homonyme, la famille de Barrau de Muratel<ref group="L" name=":Vignau1">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. En effet Guion de Barrau a fait valoir un faux extrait d'acte de baptême du Modèle:Date- par lequel il est dit fils de Jean de Barrau, seigneur de Campouliès, membre de la famille de Barrau de Muratel<ref group="L" name=":Vignau1"/>. Ce rattachement factice à la famille de Barrau de Muratel a entraîné des confusions entre ces deux familles chez des généalogistes jusqu'à l'époque contemporaine<ref group="note">Gustave Chaix d'Est-Ange mentionne une maintenue en 1699 pour la famille de Barrau et deux maintenues en 1701 et 1716 pour la famille de Barrau de Muratel<ref group="A" name="page361"/>. Henri Jougla de Morenas ne mentionne pour la famille de Barrau qu'une maintenue en 1699<ref group="B" name="page372"/>. L'inventaire des Archives départementales du Tarn- et-Garonne ne mentionne pas de preuves de maintenue en la noblesse pour la famille de Barrau (ce qui est normal puisque cette famille s'est faite rattacher à la famille de Barrau de Muratel pour être maintenue) mais en mentionne pour les familles de Barrau de Muratel et de Barrau de Montagut<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.</ref>.

Il n'y a pas d'autres jugements au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle autres que ceux de 1666 et 1699<ref group="Z" name="Chérin"/>,<ref>Seul Pierre Hocquellet dans Armorial général du Rouergue, parle d'une condamnation le 2 août 1698. Cet auteur ne parle pas du jugement de condamnation de 1666 et attribue le jugement de maintenue du 19 septembre 1699 aux Barrau de Muratel en leur rattachant Guion de Barrau. Il écrit également que Firmin de Barrau servait encore dans les armées en 1698 (or ceux qui servaient dans les armées n'étaient pas concernés par les recherches de noblesse). Les informations de cet auteur ne sont donc pas retenues car elles ne sont pas confirmées par d'autres sources et en premier lieu par Bernard Chérin.</ref>.

La famille de Barrau, du lieu de Carcenac, en Rouergue, obtient au total trois maintenues en la noblesse par les intendants de Montauban<ref group="L" name=":Vignau1"/>,<ref group="Z" name="Chérin"/> : Modèle:Date- par l'intendant Le Peletier de La Houssaye en faveur de Guion de Barrau<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="Z" name=":BC"/>,<ref group="Z" name="Chérin"/>,<ref name="Main">BNF Richelieu, cabinet des titres, manuscrit français 32296 (ces trois maintenues en la noblesse rendues en faveur de la famille de Barrau sont consultables dans ce manuscrit : pages 458 à 460 ; pages 491 à 492 ; pages 509 à 510). Ces trois maintenues ont été reprises dans l'ouvrage de Jean Vignau, Nobiliaire des généralités de Montauban et d'Auch, et du pays de Foix... : dressé sur titres originaux réunis par les intendants lors de la recherche des usurpateurs du titre de noblesse entre 1696 et 1718, tome 1, année 1998, jugements de A à F, pages 212 à 214.</ref>, Modèle:Date- par l'intendant Legendre en faveur de Firmin de Barrau<ref group="L" name=":Vignau1"/>,<ref group="Z" name="Chérin"/>,<ref name="Main"/>, Modèle:Date- par l'intendant Laugeois en faveur à nouveau de Firmin de Barrau<ref group="L" name=":Vignau1"/>,<ref group="Z" name=":BC"/>,<ref group="Z" name="Chérin"/>,<ref name="Main"/>,<ref>Notons que dans le jugement de 1716 il est fait mention de celui de 1699.</ref>. Sur une preuve de noblesse datant de l'année 1539 que nous savons être relative à la famille de Barrau de Muratel<ref group="L" name=":Vignau1"/>.

Les alliances et les proches parentés

Pour les héritiers du domaine familial

Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, hormis Guion de Barrau en 1656 et en 1667 puis Pierre de Barrau en 1790, les héritiers du domaine familial prennent alliances dans de vieilles familles de la noblesse terrienne et d'épée du Rouergue<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="B" name="page372"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="K" name=":Framond"/>. Quant aux proches parentés (les belles-mères)<ref name="PP">Nous appelons parentés proches le côté maternel des alliances contractées par les hommes : les belles-mères.</ref> elles sont également toutes du même milieu hormis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et en 1656.

Ces alliances sont : au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle famille de Méjanès (noblesse prouvée 1486, présumée 1382)<ref group="D" name=":619630"/>, en 1611 famille de Faramond (noblesse Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec une ascendance noble présumée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref group="A" name=":9194"/>,<ref group="K" name=":Framond"/>, en 1656 famille de Vedelly (bourgeoisie possédant fief et portant qualifications nobles)<ref group="D" name="HBp96">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>, en 1667 famille Desplas (bourgeoisie), en 1680 famille de Flavin (noblesse 1447)<ref group="D" name=":601608"/>, en 1730 à nouveau avec la famille de Faramond, en 1759 famille de Solages (noblesse Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses et Modèle:T., Modèle:P..</ref>, en 1790 famille Dablanc (branche restée non noble d'une famille du Quercy qui avait été anoblie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref group="A">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses : Dablanc.</ref>.

Ces proches parentés<ref name="PP"/> sont : au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle famille Mazières (bourgeoisie), en 1611 famille de Lapanouse (noblesse Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, honneurs de la Cour au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref group="D" name="Lap"/>, en 1656 famille de Moyssety (bourgeoisie), en 1667 famille de Combret (famille de noblesse médiévale à laquelle est présumée appartenir la deuxième belle-mère de Guion de Barrau)<ref>Pour consulter la généalogie de cette famille consulter Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 2, pages 53 à 73. Nous trouvons également un Bernard de Combret parmi les nobles du Rouergue en 1668 Extrait du catalogue des nobles du Rouergue en 1668, Bernard de Combret. La branche aînée s'est éteinte en ligne masculine au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une autre branche a subsisté jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec Guion de Combret marié en 1574 avec Marie de Crussol d'Uzès et qui a eu deux filles Éléonore et Barbe qui vivait en 1604. Il est donc très vraisemblable que Barbe de Combret qui avait épousé l'avocat Jean Desplas dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi que Bernard de Combret (le prénom Bernard se retrouve tout au long de la généalogie de cette famille), soient des membres de cette très ancienne famille de la noblesse rouergate (ascendance noble présumée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et probablement parmi ses derniers membres. La généalogie donnée par Hippolyte de Barrau n'est que parcellaire.</ref>, en 1680 famille de Seguy (ascendance noble présumée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Hippolyte de Barrau écrit que cette famille est de très ancienne noblesse, issue d'un lieu nommé Séguinie et que le premier membre connu est Pierre de Seguy en 1275. Les informations qu'il donne sur cette famille sont lacunaires ce qui ne permet pas de connaître sa généalogie complète et ses preuves de noblesse. Consulter Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 3, pages 321 à 324.</ref>, en 1730 famille de Michau (maintenue noble sur preuves de 1544), en 1759 famille de La Roque-Bouillac (noblesse début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec une ascendance noble présumée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, honneurs de la Cour au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref group="D" name="deLRB"/>,<ref>Famille noble citée en 1014, avec une filiation suivie depuis 1304. Jean I de la Roque, écuyer du roi Charles VI, Jean II fut l'un des trois français choisi par le roi pour combattre à la tête des deux armées campées à Saint-Ouen où les français remportèrent l'avantage, Jean de la Roque, chevalier de Saint-Michel en 1510, Flotard de la Roque, chevalier de Saint-Michel, commandant pour le roi en Guyenne en l'absence de M. le maréchal de Monluc, Jean Charles Flotard de la Roque, colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, admis aux honneurs de la Cour en 1784 ou en 1787. Famille éteinte. Consulter Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 2, pages 219 à 228.</ref>, en 1790 famille de Morlhon (noblesse Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec une ascendance noble présumée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref group="D" name="Morlh">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>,<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="B" name="page372"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="K" name=":Framond"/>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'intermédiaire de cette alliance avec la famille de Méjanès un cousinage plus lointain avec des familles nobles locales<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="B" name="page372"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="K" name=":Framond" />.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur les trois héritiers deux s'allient dans la vieille noblesse et un dans la bourgeoisie<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="B" name="page372"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="K" name=":Framond" />.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le beau-père de Pierre Firmin de Barrau (1681-1761) est commissaire de la noblesse de l'élection de Rodez et celui de Jean Antoine de Barrau (1737-1798) est possessionné à Carmaux, en Albigeois<ref group="G">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Le mariage de Jean Antoine de Barrau permet à ses enfants d'hériter de biens en Albigeois<ref group="I" name=":Bernet"/>. L'alliance avec les Solages, installés en Albigeois, permet aux Barrau de s'allier en-dehors du Rouergue.

Par ailleurs le gendre de Jean Antoine de Barrau est le fils de Jean-André de Balsac, conseiller au parlement de Toulouse<ref group="A" name=":250-251">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses : de Balsac.</ref>,<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.

Pierre de Barrau (1761-1829), fils de Jean Antoine, a ses parents, grands-parents et arrière-grands-parents nobles tant du côté paternel que du côté maternel, si cela suffit il peut ainsi être qualifié de « gentilhomme de quatre lignes »<ref group="D" name=":95109"/>,<ref>Roland Mousnier dans son ouvrage Les institutions de la France sous la monarchie absolue (2005) écrit qu'il faut remonter aux arrière-grands-parents (page 103). Alain Texier dans son ouvrage Qu'est-ce que la noblesse ? (1995) écrit qu'il faut remonter aux arrière-grands-parents (page 514). La Roque dans son ouvrage Traité de la noblesse écrit qu'il faut remonter aux arrière-grands-parents (page 25) ou aux arrière-arrière-grands-parents (page 27). Nicolas Viton de Saint-Allais dans son ouvrage De l'ancienne France (1833) écrit qu'il faut remonter aux arrière-arrière-grands-parents (page 442). Il semble donc qu'il n'y ait pas consensus mais toutefois une opinion dominante pour remonter aux arrière-grands-parents.</ref>.

Pour les autres membres de la famille

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ni alliances nobles ni proches parentés nobles.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les alliances se font soit dans la noblesse soit dans la bourgeoisie, elles sont toujours rouergates<ref group="D" name=":95109"/>. Parmi les alliances nobles : en 1647<ref group="D" name="HBp96"/>,<ref group="D" name=":Grimal">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses : Suzanne Barrau, mariée en 1647 à noble René de Grimal.</ref> avec la famille de Grimal (maintenue noble sur preuves de 1548<ref group="D" name=":Grimal"/>), en 1676 avec la famille de Bonnafos de Scorailles (Gabrielle de Scorailles, dame héritière du fief de Bourran, en Rouergue, avait épousé en 1553 Jean de Bonnafos)<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses : Marie de Barrau, mariée en 1676 à noble Jean de Bonnafos de Scorailles.</ref>, en 1685 avec la famille de Davy<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses : Gabrielle de Barrau, mariée en 1685 à noble Bernard de Davy.</ref>. Parmi les alliances bourgeoises possédant fiefs et/ou portant qualifications nobles : de Janson (avant 1660)<ref group="M">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses Modèle:Lire en ligne : Catherine de Barrau, veuve en 1660 de noble Pierre de Janson.</ref>, d'Assier de Tanus (1674)<ref group="A">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses : Assier de Tanus (d').</ref>, de Moly (1675).

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les alliances sont pratiquement toutes nobles<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="Z" name="Chérin"/>. Nous pouvons citer au cours de ce siècle les alliances nobles suivantes : en 1750 avec la famille de Trédolat<ref group="D" name=":Trédolat">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses et Modèle:T., Modèle:P. : Anne Marie de Barrau, mariée en 1750 à noble Gui de Trédolat de Selves.</ref> (maintenue noble sur preuves de 1558<ref group="D" name=":Trédolat"/>), en 1755 avec la famille de Méjanès-Puechlor (branche de la famille de Méjanès)<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="B" name="page372"/>,<ref group="D" name=":95109"/>, en 1782 avec la famille de Balsac-Firmy (anoblie par charges)<ref>Modèle:Ouvrage {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k853237z/f253.image%7C{{ #if: bpt6k853237z/f253.image |{{ #if: Documents historiques et généalogiques par H. de Barrau, tome 4, p.227 | Documents historiques et généalogiques par H. de Barrau, tome 4, p.227 | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111995g/f251.image%7C{{ #if: bpt6k111995g/f251.image |{{ #if: Balsac-Firmy (de), tome 2, p.250 | Balsac-Firmy (de), tome 2, p.250 | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Parmi les quelques alliances bourgeoises de ce siècle : une nouvelle alliance avec la famille de Vedelly (1760).

Le service du roi aussi à la Cour de France et une fin de siècle trouble et rude

Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des membres de la famille de Barrau servent dans la Maison militaire des rois Louis XV et Louis XVI (gardes du corps du roi, mousquetaire)<ref group="D" name=":95109"/>.

Fichier:Fête de nuit donnée par la Reine au Comte du Nord à Trianon - Hubert Robert - 1782-1783.jpg
Une fête de nuit donnée par la reine Marie-Antoinette à Trianon.

L'un des fils de Pierre de Barrau dira de son père : Modèle:Citation<ref group="E" name=":XII">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Lors de ses périodes de service à Versailles, un jour de fête, Pierre de Barrau figure dans une contredanse (quatre couples de danseurs dans un carré) dans laquelle est également la reine Marie-Antoinette<ref group="E" name=":XII" />.

D'autres servent dans les armées royales (infanterie, dragons, cavalerie, chevau-légers)<ref group="D" name=":95109"/>, parmi ceux-ci : Guillaume de Barrau, capitaine d'infanterie, est fait chevalier de Saint-Louis en 1745, ou encore, Alexandre Augustin de Barrau (1745-1787), lieutenant des chevau-légers au régiment Royal-Navarre cavalerie en 1779<ref group="Z" name="Chérin"/> puis capitaine dans Languedoc-dragons<ref group="D" name=":95109"/>. Le service dans les armées et à la Cour à Versailles permet de sortir du monde rural. Dans l'armée régulière, tous, à part peut-être un, servent dans le corps des officiers<ref group="D" name=":95109"/>. Dans la maison militaire du roi ils sont hommes du rang, toutefois ce service est plus prestigieux car il se déroule à la Cour et ces hommes ont l'équivalence du rang d'officier dans l'armée régulière<ref group="N" name="BDEF"/>. Par ailleurs le corps des mousquetaires s'adresse aux jeunes gentilshommes dont les familles ont des relations et une certaine aisance financière<ref group="N">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Le service à Versailles permet de se constituer un réseau de relations à la Cour et à Paris et de se tenir au courant des dernières modes et nouvelles<ref>Olivier Royon, La noblesse de province face à la noblesse de Cour, entre admiration et rejet, de l'imitation à l'élaboration d'un contre-modèle social dans la dernière moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, La noblesse de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un modèle social ?, tome Modèle:1er, pages 217 à 232, textes réunis par Josette Pontet, Michel Figeac, Marie Boisson, Atlantica, Anglet, 2002.</ref>. Ils ont des cousins germains qui servent également dans la Maison militaire du roi : Françoise de Barrau, mariée le Modèle:Date- à Joseph de Méjanès-Puechlor, garde du corps du roi Louis XV, a pour enfants<ref>Françoise de Barrau et Joseph de Méjanès-Puechlor ont aussi pour enfant une fille qui sera élevée à la maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr (Sources : Bernard Combes de Patris, Généalogie de la famille de Méjanès, [s.l.n.d.], page 10, et « Les Demoiselles de Saint-Cyr », maison royale d'éducation de jeunes filles nobles, site internet Memodoc).</ref> deux fils brigadiers dans les gardes du corps du roi Louis XVI<ref name="Mej">Bernard Combes de Patris, Généalogie de la famille de Méjanès, [s.l.n.d.], page 10.</ref>.

À l'exception de deux membres, l'un juge au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et l'autre avocat en parlement après avoir été garde du corps du roi Louis XV, aucun membre de la famille de Barrau n'exerce de charge ou d'office<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="Z" name="Chérin"/>. Certains restent vivre sur leurs terres familiales, d'autres font le service des armes<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="B" name="page372"/>,<ref group="D" name=":95109"/>.

En 1765, madame de Barrau, née de Solages, est enlevée par son frère le comte<ref name="Titre">Titre de courtoisie.</ref> Hubert de Solages<ref group="I" name=":Bernet">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Mariée depuis 1759 avec Jean Antoine de Barrau, elle dit vouloir le fuir et a fait appel à son frère<ref group="I" name=":Bernet"/>. Après cet enlèvement, le frère et la sœur de Solages sont arrêtés par lettres de cachet<ref group="I" name=":Bernet"/>, la sœur est envoyée au couvent et le frère est enfermé dans diverses forteresses puis à la Bastille, à Paris, où il est libéré par les révolutionnaires le 14 juillet 1789<ref group="G">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Leur père, Antoine Paulin de Solages, marquis<ref group="D" name="Marquis"/> de Carmaux, reconnaît en 1778 avoir été circonvenu par Jean Antoine de Barrau pour faire arrêter sa fille<ref group="G" name=":145-146">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>,<ref group="G" name=":145168">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Cette affaire éclaire ainsi d'un jour nouveau les raisons de la présence du comte de Solages parmi les sept prisonniers de la Bastille délivrés par les révolutionnaires.

Modèle:Article détaillé

Fichier:DoléancesSénégal2.jpg
Un cahier de doléances.

En 1789, Jean Antoine de Barrau, Pierre Firmin de Barrau de Caplongue et de Barrau d'Espinassettes sont convoqués au sein des assemblées de la noblesse de la sénéchaussée de Rodez et bailliage de Millau<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="C" name=":63"/>,<ref name="Se reporter"/>. Pierre Firmin de Barrau de Caplongue et de Barrau d'Espinassettes figurent parmi les électeurs<ref group="C" name=":63"/>,<ref name="Se reporter"/>. Jean Antoine de Barrau avait donné procuration à de Barrau de Caplongue<ref name="Se reporter">Se reporter aux procès-verbaux des assemblées de la noblesse de la sénéchaussée de Rodez et bailliage de Millau en 1789 conservés à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron et repris dans les Mémoires de cette société savante (BnF, Gallica, Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, pages 87 à 91 (date d'édition : 1906)). Mais aussi dans l'ouvrage d'Eugène de Barrau 1789 en Rouergue - Étude historique et critique des institutions électorales de l'ancien et du nouveau Régime. Sénéchaussée de Rodez (1789 en Rouergue - Étude historique et critique des institutions électorales de l'ancien et du nouveau Régime. Sénéchaussée de Rodez). Dans cet ouvrage Eugène de Barrau cite également le nom des huit rédacteurs du cahier des doléances de la noblesse, à savoir : le comte de Freyssinet, le marquis de Saint-Côme (Castelnau), le comte de Montvalat, le comte du Bosc, le baron de Saint-Rome, Pierre Firmin de Barrau-Caplongue, le vicomte de Parlan, le chevalier de Dourdou-Bourzès. Se référer notamment aux pages 230 à 231, 284, 288 à 297. Sur la rédaction des cahiers de doléances de la noblesse dans le royaume de France en 1789 Guy Chaussinand-Nogaret dans La noblesse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De la Féodalité aux Lumières, page 201 (Hachette 1976, réédition Complexe 2000), rapporte ceci : « Pour la rédaction des cahiers on a élu des commissaires, généralement une dizaine, choisis surtout en raison de leur compétence, et chaque article a ensuite été discuté et approuvé en assemblée générale. Les cahiers ne sont donc pas l'expression d'une minorité, d'une élite dégagée du sein de la noblesse, mais bien celle du corps tout entier (...) ».</ref>.

Pierre Firmin de Barrau de Caplongue est l'un des rédacteurs du cahier de doléances de la noblesse de la sénéchaussée de Rodez et bailliage de Millau pour les États généraux de 1789<ref group="D" name=":269"/>,<ref name="Bonn"/>,<ref name="SL"/>. Dans l'ouvrage La noblesse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Guy Chaussinand-Nogaret écrit que les rédacteurs des cahiers de doléances étaient choisis principalement en fonction de leur compétence<ref>Guy Chaussinand-Nogaret, La noblesse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, éditions complexe, 1984 et 2000, page 183 dans l'édition 2000.</ref>.

Peinture d'un homme (Pierre de Barrau) sur un cadre ovale, avec ses armoiries en haut à droite de la toile.
Pierre de Barrau (1761-1829).

Durant la Révolution française la famille de Barrau est accusée de fidélité à l'ancienne monarchie<ref group="D" name=":95109"/>. En 1792 de Barrau est mentionné dans une affaire où il a protégé des prêtres réfractaires contre la troupe révolutionnaire<ref name=ACS>Modèle:Ouvrage.</ref> : Modèle:Citation Le Modèle:Date- la troupe révolutionnaire pille et incendie le château<ref group="A" name="page361"/> de la famille de Barrau dans le village de Carcenac<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="E" name=":XII"/>,<ref group="E" name=":XIIXXI"/>,<ref group="I" name=":Bernet"/>,<ref group="J" name=":Delheure"/>,<ref group="Z" name="JAdeB"/>,<ref name="RN"/>. À ce sac participe le jeune soldat Jean-Baptiste Grivel<ref group="D" name=":95109"/>. Pierre de Barrau doit se cacher dans les bois et dans des maisons sûres dans la campagne aveyronnaise<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="E" name=":XIIXXI"/>. Le Modèle:Date-, il se constitue prisonnier à Rodez pour faire libérer son père<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="E" name=":XIIXXI"/>. Quelques mois plus tard, Antoine Fouquier-Tinville donne l'ordre de traduire par-devant le Tribunal révolutionnaire Barrau père et Barrau fils<ref group="D" name=":95109"/>. Le père est à nouveau recherché et le Modèle:Date- des hommes viennent chercher le fils à la maison de réclusion où il est retenu pour le transférer à la prison criminelle<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="E" name=":XIIXXI">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Ce dernier réussit toutefois à s'échapper à temps par les toits<ref group="D" name=":95109"/>, dans sa fuite il est même obligé de sauter au-dessus d'une ruelle<ref group="D" name=":95109"/>, puis il va se cacher durant trois semaines dans les rochers qui surplombent l'Aveyron, non loin de Belcastel, où la nuit des amis lui apportent à manger<ref group="E" name=":XIIXXI"/>.

Après la Révolution française, des notables aveyronnais dont certains s'impliquent dans la vie nationale

Dans la nouvelle entité territoriale constituée en 1790 et dénommée département de l'Aveyron, des personnalités constituent ce que l'on appelle des notables. Au sein de ce groupe social qui détient mandats politiques, biens fonciers, relations, influences et pouvoirs, il y a des membres d'anciennes familles<ref group="A" name=":250-251"/>,<ref group="A">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses : de Bonald.</ref>,<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses : de Monseignat</ref>,<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses : de Rodat</ref>,<ref>Girou de Buzareingues (Études aveyronnaises, Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, année 2004, article Buzareingues et les Girou (1754-2004), pages 161 à 176, de François Bedel Girou de Buzareingues. Études aveyronnaises, Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, année 2001, article Charles Girou de Buzareingues, philosophe et agronome français, membre de l'Institut (1773-1856), pages 177 à 203, de François Bedel Girou de Buzareingues), etc.</ref> et parmi eux des membres de la famille de Barrau<ref group="E" name=":V-VII"/>. Ces derniers ont des biens sis principalement dans leurs anciennes possessions<ref group="J" name=":Delheure" />, mais aussi à Rodez et dans le vallon de Marcillac où est situé le domaine de La Contie dont ils héritent à la suite du mariage d'Eugène de Barrau<ref group="E">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Ils occupent diverses fonctions au sein du département, ils ont des liens familiaux avec d'autres familles de notables aveyronnais (depuis 1782 avec la famille de Balsac (de Firmy), en 1839 avec le mariage d'Eugène de Barrau)<ref>Se référer aux mémoires d'Eugène de Barrau qui ont été publiées par la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron en 2007.</ref>. Ils ont également des mandats électoraux : Pierre de Barrau est maire<ref name="Car"/>, Hippolyte de Barrau maire de Salmiech et conseiller général dans les cantons réunis de Cassagnes-Bégonhès et de Réquista<ref group="A" name="page361"/>, Eugène de Barrau est conseiller général dans le canton de Cassagnes-Bégonhès et conseiller municipal de Valady, Adolphe de Barrau est conseiller général dans le canton de Cassagnes-Bégonhès<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="C" name=":63"/>,<ref group="D" name=":95109"/>. En ce siècle les alliances se font exclusivement au sein de la bourgeoisie, et une seule parenté proche noble : de Catellan-Caumont.

Au début de la Restauration, Pierre de Barrau est le principal rentier de son canton. Benoît Delheure, auteur de l'article Les notables ruthénois et la propriété foncière au temps de l'affaire Fualdès, écrit : Modèle:Citation<ref group="J" name=":Delheure">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.

Dessin d'un homme (Hippolyte de Barrau) en dégradés de gris.
Hippolyte de Barrau (1794-1863).
Fichier:Société.jpeg
Acte de fondation de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron en 1836.

Hippolyte, Eugène et Adolphe de Barrau, trois des fils de Pierre de Barrau, entretiennent des relations et des correspondances avec d'autres notables de leur département mais aussi d'autres régions françaises<ref group="E" name=":LXXV"/> (par exemple, avec Amédée de Pérusse des Cars<ref group="E" name=":LXXV">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>, avec Pierre-Antoine Berryer<ref group="E" name=":LXXV"/>, avec Alfred Moquin-Tandon<ref group="E" name=":LXXV"/>). Ils ont également un cousin germain, Auguste de Balsac, fils de Victoire de Barrau, qui est préfet, secrétaire général du ministère de l'Intérieur, conseiller d'État, député<ref group="A" name=":250-251"/>,<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.

Depuis la Restauration les études historiques sont encouragées, ainsi en 1836 Hippolyte de Barrau est à l'initiative<ref name="RT">Lettre du 10 avril 1837, archives de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, citée par Robert Taussat dans le bulletin de liaison de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, année 2004.</ref> de la création de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, membre fondateur avec Jules Duval et d'autres notables du département, dont son frère Adolphe de Barrau<ref>Fondation de la société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron</ref>. Il en est élu le premier président<ref group="Z">Lettre d'Hippolyte de Barrau à son frère Adolphe de Barrau du 10 avril 1837. « Acte de fondation », archives de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.</ref>,<ref>Une société savante née en 1836.</ref>. Cette société savante regroupe depuis sa fondation un certain nombre de notables, diverses personnalités jusqu'à ce jour, et conserve de nombreux documents sur le département de l'Aveyon<ref>Consulter le site internet de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron Inventaire sommaire des fonds d'archives.</ref>. En 1841 Eugène de Barrau y est admis et il en est élu vice-président jusqu'à sa mort en 1887<ref group="F">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>,<ref name="PV"/>. À partir de 1889 Fernand de Barrau est également membre de cette Société<ref name="PV">Se reporter aux différents procès-verbaux de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron de 1837 à nos jours pour les années concernées.</ref>. De 1836 à nos jours la famille de Barrau est toujours représentée au sein de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron<ref group="E" name=":VII">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>,<ref name="PV"/>,<ref name="Recueil">Recueil des travaux de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, années 1836 à nos jours Études aveyronnaises.</ref>,<ref name="Publications">Publications de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, années 1836 à nos jours Catalogue des publications.</ref>,<ref name="Répertoire">Répertoire des travaux de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, années 1836 à nos jours Répertoire des travaux.</ref>.

Modèle:Article détaillé

En 1839 Eugène de Barrau épouse Coralie Manzon, fille d'Anicet Manzon et de Marie Thérèse de Catellan-Caumont<ref group="E">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Coralie est veuve d'Henri de Séguret<ref group="D" name="page356">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>,<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses : la famille de Séguret est l'une des principales familles de notables de la ville de Rodez au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle continua dans la magistrature dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref> qui avait été de son vivant président du tribunal de Rodez, député de l'Aveyron et conseiller général<ref group="D" name="page356"/>,<ref group="E">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Par sa femme Eugène est proche parent avec Louis de Guizard, préfet et député de l'Aveyron<ref group="E">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Après son mariage Eugène de Barrau mène une vie de rentier<ref group="E">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Il a rédigé ses Mémoires qui ont été publiées en 2007 par la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron. Dans cet ouvrage il est écrit ce commentaire : Modèle:Citation<ref group="E" name=":4">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.

En 1849 Hippolyte de Barrau est nommé conseiller de préfecture au sein de la préfecture de l'Aveyron à Rodez, il sert l'État sous différents Régimes et il termine sa carrière sous le Second Empire comme secrétaire général de cette même préfecture (1853-1855)<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>,<ref>Archives nationales, Le personnel de l'administration préfectorale 1800-1880, répertoire nominatif par Christiane Lamoussière, documentaliste aux archives nationales, corrigé et complété par Patrick Laharie, répertoire territorial et introduction par Patrick Laharie, chargé d'études documentaires aux archives nationales, avant-propos par Philippe Bélaval, directeur des archives de France, Paris, centre historique des archives nationales, 1998, page 82.</ref>,<ref name="Gibrac"/>. Un témoignage rapporte qu'Modèle:Citation<ref name="Gibrac">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hippolyte, Eugène et leur neveu Fernand de Barrau consacrent une partie de leurs activités à des travaux à caractère historique sur le Rouergue notamment<ref name="HeBe"/>,<ref>L'ouvrage d'Hippolyte de Barrau sur les familles du Rouergue a été réédité deux fois depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : en 1972 par les éditions du Palais royal et en 2009 par la Société des sciences, arts et belles lettres du Tarn. Pour le consulter en version papier, se référer aux catalogues de la Bibliothèque nationale de France à Paris, site de Tolbiac, niveau rez-de-jardin, à la bibliothèque municipale de Lyon, etc. À l'étranger à l'Université d'Oxford, en Angleterre, par exemple.</ref>. En 1935, Henry Bedel (secrétaire de l'Action française et membre de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyon) écrit dans Le Courrier du Centre : Modèle:Citation<ref name="HeBe">Henry Bedel, Les trois historiens de Barrau, article paru dans Le Courrier du Centre et reproduit dans le Journal de l'Aveyron du 15 septembre 1935.</ref>.

Fichier:Algérie fr.jpg
Carte de l'Algérie française.

Adolphe de Barrau (1803-1884), est médecin à Carcenac-Salmiech. Il s'intéresse aux plantes et herborise de 1820 à 1845<ref group="E">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>,<ref>Émile Vigarié, Les frères de Barrau (dans Esquisse générale du département de l'Aveyron, page 236, géographie physique, second fascicule).</ref>. En 1839 et 1840, sous la Monarchie de Juillet, il est membre de la Commission d'exploration scientifique d'Algérie en tant que botaniste. À la suite de la conquête de l'Algérie par la France en 1830 l'idée naît dès 1833 de créer une Commission afin de mener des recherches en Afrique et plus particulièrement en Algérie. Il intègre ainsi une équipe qui regroupe des scientifiques français recrutés sur leurs compétences afin d'explorer le territoire algérien<ref>Rapports de la commission chargée de rédiger des instructions pour l'exploration scientifique de l'Algérie, page 94. Extrait des comptes rendus des séances de l'Académie des sciences, séance du 23 juillet 1838.</ref>,<ref>Monique Dondin-Payre, La Commission d'exploration scientifique d'Algérie : une héritière méconnue de la Commission d'Égypte, 1994, 142 pages (sur le recrutement consulter notamment la page 118). Mémoires de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Nouvelle série : 14.</ref>.

En 1880, Raymond de Barrau (1847-1931), ancien avocat à la Cour d'appel de Paris<ref name="Raymond de Barrau">Faculté de droit de Paris (éditeur scientifique). De l'acceptation et du pacte « de non petendo », en droit romain. De la remise de la dette, en droit français. Thèse pour le doctorat, par Raymond de Barrau,... L'acte public... sera. soutenu le... 10 mars 1875..., éditeur : F. Pichon (Paris), monographie imprimée, In-8°, 219 p., Thèse de droit de Raymond de Barrau.</ref>, docteur en droit<ref name="Raymond de Barrau"/>, désormais magistrat<ref name="Journaux"/>, démissionne de ses fonctions à la suite de l'expulsion des Congrégations chrétiennes en France. Sa lettre de démission, qui a été reproduite dans deux journaux du sud-ouest de la France<ref name="Journaux"/>, met en avant la défense de la propriété privée sur fond de crise entre l'État français et l'Église catholique : Modèle:Citation<ref name="Journaux">Les nouvelles. Petit journal quotidien de Toulouse et du sud-ouest (10 novembre 1880) ; Le conservateur et le Gers réunis. Journal politique du Gers et des départements limitrophes (9, 11, 30 novembre 1880).</ref>.

Un engagement catholique et royaliste

Dessin d'un homme (Eugène de Barrau) en dégradés de gris.
Eugène de Barrau (1801-1887).
Fichier:Henri V of France, count of Chambord.png
Henri d'Artois, « comte de Chambord ».

Depuis la Révolution française, des membres de la famille de Barrau s'engagent pour défendre les idéaux catholiques et royalistes.

En 1792, de Barrau est mentionné dans une affaire où il a protégé des prêtres réfractaires contre la troupe révolutionnaire et a fait tirer sur des révolutionnaires<ref name=ACS/>.

Hippolyte de Barrau, né en 1794, connaît une carrière militaire mouvementée d'une quinzaine d'années et pendant ces années-là il participe avec son frère Victor de Barrau (1796-1825), garde du corps du roi Louis XVIII (compagnie de Croÿ) puis officier dans l'armée, à diverses tentatives de conspirations royalistes<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="E">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Il est par ailleurs l'un des chevaliers de la Foi en Aveyron<ref>Philippe Méraux, Clarisse et les égorgeurs - L'affaire Fualdès, édition du Rouergue, 1999, pages 267 et 321.</ref>. En 1831 il lance La Gazette du Rouergue (1831-1836)<ref group="E" name=":XII" />, journal d'opinion légitimiste<ref group="E" name=":XII" />.

Les nouvelles conditions de vie que connaît Eugène de Barrau après son mariage en 1839 lui permettent de se consacrer à des voyages, à des actions religieuses et caritatives et plus pleinement à son engagement pour la cause légitimiste<ref group="E">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Il rend visite en 1843 à Henri d'Artois « comte de Chambord », prétendant légitimiste aux trônes de France et de Navarre, il lance en 1845 L'Écho de l'Aveyron (1845-1863), journal de droite qui s'oppose à la politique de Napoléon III<ref name="Pouget"/>, et en 1852 il est chargé d'une mission confidentielle auprès du « comte de Chambord ». Sur cette mission il écrit dans ses Carnets personnels : « je recevrai une mission qui ne pouvait se transmettre qu'oralement et par personne sûre. L'idée d'être de quelque utilité à ma cause me détermina très vite, et la nuit suivante j'avais pris mon parti […] Celle-ci [l'audience] fut courte, le prince me chargea en peu de mots de sa réponse verbale au message verbal que j'avais rempli près de lui »<ref>Les chemins d'une vie, Eugène de Barrau, Archives historiques du Rouergue, 27, Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, 2007, pages 174, 178-179, 181.</ref>.

De 1886 à 1901, Fernand de Barrau (1851-1938), est le rédacteur en chef du Journal de l'Aveyron à cette époque d'opinion catholique et royaliste<ref name="Combes"/>,<ref name="r1">M. Fernand de Barrau Modèle:Date- (Gallica, journal L'Action française, 1938/03/13 (Numéro 72)).</ref>. Lors de sa prise de fonctions il déclare : Modèle:Citation<ref name="Combes"/>. Ce journal est le plus ancien des journaux aveyronnais et l'un des plus importants du département<ref name="Pouget">Association 1851, pour la mémoire des Résistances républicaines, La résistance républicaine en Aveyron, La résistance républicaine au coup d'État du 2 décembre 1851 en Aveyron, mémoire de maîtrise présenté par Grégory Pouget sous la direction de Jean-Claude Sangoï et Jean Rives, septembre 2002, Troisième partie : Mesures et interprétations des journées de décembre 1851 en Aveyron Chapitre XI : Les républicains vus par la droite (consulté le 26 septembre 2019).</ref>.

Dessin d'un homme (Jean de Barrau) en dégradés de gris.
Jean de Barrau (1889-1914).

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jean et Paul de Barrau, deux des fils de Fernand de Barrau et d'Henriette Fabre, perpétuent l'engagement pour la cause royaliste. Ils sont membres de l'Action française, force politique royaliste sous l'influence de Charles Maurras. Durant son service militaire, Jean retrouve Maxime Real del Sarte<ref group="F">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>, et connu pour ses opinions, il fait de la prison<ref group="F" name="pages38à39">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Avec les camelots du roi il participe à des actes de violence<ref group="F" name=":4041">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>, le Modèle:Date- il est au Manège du Panthéon, à Paris, où les camelots chargent les antimilitaristes<ref group="F" name=":4041"/>, la même année il gifle un professeur de Rodez accusé de propos antimilitaristes<ref name="AF181"/>. En Modèle:Date-, il entre au comité directeur de la fédération nationale des camelots du roi<ref group="F" name="pages38à39"/>. Il est également le secrétaire particulier<ref group="F" name="pages35à57"/>, des mois de février à Modèle:Date-<ref group="F" name="pages35à57"/>, de Philippe d'Orléans (1869-1926), « duc d'Orléans », prétendant orléaniste au trône de France<ref group="F" name="pages35à57"/>. Le prince, sous le coup de la loi d'exil, et son secrétaire, vivent au manoir d'Anjou en Belgique<ref group="F" name="pages35à57">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Paul, de son côté, fonde à Rodez en 1909 une section « Action française » dont il est le président<ref group="F" name="PauldeB" />.

Dans cette société où les Régimes différents se succèdent depuis 1789, plusieurs membres de cette famille ont fait le choix de rester fidèles aux idéaux royalistes, et ce malgré le ralliement progressif de l'Aveyron et des catholiques au régime républicain<ref>Jean-Claude Clausel de Coussergues, Jules Clausel de Coussergues (1831-1896), un homme en accord avec son temps, Études aveyronnaises (recueil des travaux de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron), 2012, pages 362 à 363.</ref>. Cet engagement public a débuté lors de la Révolution française et c'est cette mémoire qui s'exprime jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AF1"/>. Il s'est ainsi étalé sur quatre générations et a duré plus d'un siècle. Le Modèle:Date-, dans la huit cent treizième liste de sa rubrique « Au champ d'honneur », le journal L'Action française écrit : Modèle:Citation<ref name="AF1">Quotidien de l'Action française, 24 avril 1917 (numéro 114) : L'Action française. Au champ d'honneur.</ref>.

Les temps récents et actuels

Après la disparition de Raymond et de Fernand de Barrau, en 1931 et en 1938, cette famille ne compte pas de nouvelles personnalités notoires. La notabilité au sens du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a perdu son pouvoir avec les bouleversements des deux guerres mondiales. Par ailleurs à la suite des combats de la Première Guerre mondiale Fernand de Barrau perd trois de ses quatre fils (Jean et Paul au combat, Roger des suites de ses blessures après la guerre)<ref name="r1" />, Guy de Barrau, son cousin, un temps conseiller municipal de Salmiech, perd l'un de ses deux fils (Louis au combat). Ainsi sur les six jeunes hommes Barrau quatre meurent.

De nos jours nous retrouvons certains de ses membres dans un annuaire mondain<ref>Se reporter aux différentes éditions anciennes et récentes du Bottin mondain.</ref>.

En 1972, l'un de ses membres prend alliance dans la famille du général de Gaulle (branche de Paris)<ref name="degaulle"/>,<ref name="DNC">www.dansnoscoeurs.fr, Décès de Monsieur Michel de Barrau.</ref>.

La famille de Barrau est une famille subsistante de la noblesse française<ref name="RV">Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Robert Laffont, 2002, page 36.</ref>. Certains de ses membres ont été admis depuis 1992 au sein de l'ANF<ref>Acte récognitif : maintenue de noblesse rendue le 7 juillet 1716 en faveur de noble Firmin de Barrau époux en 1680 d'Anne de Flavin. Assemblée Générale du 27 novembre 1992, bulletin ANF janvier 1993, page 21. Acte officiel récognitif de noblesse française acquise et transmissible invoqué, et ascendant qu'il concerne : Jugement de maintenue de noblesse rendu le 7 juillet 1716 par Laugeoy, Intendant de Montauban, en faveur de Firmin de Barrau, Modèle:7e aïeul, seigneur del Puech, époux de Anne de Flavin (original dans la famille de Barrau dont copie certifiée conforme) 7 juillet 1716 : Montauban. Dans cette copie conforme, consultable dans les fonds de l'ANF, il est fait mention du jugement de maintenue du 19 septembre 1699. Table des familles admises à l'ANF.</ref>,<ref>Son nom figure dans la liste des familles admises au sein de l'Association d'entraide de la noblesse française sur le site internet de cette association.</ref>.

L'actuel château de Carcenac est la propriété de Gilles Séguret, fils de Geneviève de Barrau, qui y habite depuis 1995<ref name="Vivre ici">Consulter le PDF [Solidarité et fraternité au cœur de la crise] du site Rodez.catholique.fr, Vivre ici, n°7, décembre 2020, page 7, article d'Anne-Marie Pagès. Il semble que ce site se soit inspiré de l'article de Wikipédia pour les informations sur l'histoire de la famille de Barrau. À noter également qu'Anne-Marie Pagès donne à Guion de Barrau le métier de notaire alors qu'il n'est pas mentionné de métier pour ce personnage dans la généalogie de Bernard Chérin (Chérin 15, BNF).</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des porteurs du nom sont membres de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron<ref group="E" name=":VII"/>,<ref name="PV"/>,<ref name="Recueil"/>,<ref name="Publications"/>,<ref name="Répertoire"/> ou vivent toujours dans ce département<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Selon la généalogie présentée par différents auteurs c'est une famille peu nombreuse dès l'Ancien Régime<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="B" name="page372"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="Z" name="Chérin">BNF Richelieu, cabinet des titres, Chérin 15, Dossier de Barrau, élection de Rodez en Rouergue. Chérin 15 : Barrau, à Carcenac-Salmiech, élection de Rodez, en Rouergue.</ref>. De cette généalogie deux remarques peuvent également être faites, à savoir un nombre assez important d'hommes sans descendance et fort peu d'ecclésiastiques et de religieuses (un prieur au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="D" name=":95109"/>, un prêtre (recteur d'une paroisse) et deux religieuses au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="Z" name="Chérin"/>, un prêtre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle/début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=Cmi>Modèle:Lien web</ref>).

En 2002, Régis Valette donne 14 porteurs masculins du nom en ligne agnatique<ref name="RV"/> (en ligne masculine sans adoption).

Les alliances et parentés nobles sont peu nombreuses. Pour les alliances : van den Brande (1904), de Grenier de Lassagne (1927), de Cockborne (2001), de Gérard du Barry et de Saint-Quentin (2001). Pour les parentés proches : d'Avout (1931).

Filiation

Cette généalogie est issue des différentes sources<ref>À signaler également que dans les registres de Chérin (n°15) se trouve la généalogie de la famille de Barrau depuis noble Guion de Barrau jusqu'à l'année 1782 : Chérin 15 : Barrau, à Carcenac-Salmiech, élection de Rodez, en Rouergue. Cette généalogie se trouve également chez différents auteurs (se référer à la Bibliographie du présent article).</ref> citées dans la bibliographie du présent article.

I) Firmin<ref>Prénom à confirmer.</ref> (I) Barrau, notaire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, entre autres enfants :

II) Firmin (II) Barrau, bourgeois, de Salmiech<ref group="M" name=":282">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref group="note">Comme nous l'avons vu il est possible que ce soit par erreur qu'Hippolyte de Barrau ait mentionné comme notaire un certain Dufieu et/ou comme date 1572<ref group="D" name="HBp96" />. Parmi les enfants de Firmin II Barrau avec Françoise de Méjanès se trouve un fils prénommé Arnaud qui rappelle le prénom de son grand-père Arnaud de Méjanès (se référer aux articles consacrés aux familles de Barrau et de Méjanès dans l'ouvrage d'Hippolyte de Barrau sur les familles du Rouergue<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses et Modèle:T., Modèle:P..</ref>).</ref>, il épouse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Françoise de Méjanès<ref group="M" name=":282"/>, fille d'Arnaud de Méjanès<ref group="D" name=":619630">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses. Famille noble depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, éteinte en 1955. Alric de Méjanès, juge-mage du sénéchal, il assiste comme noble aux États de la province du Rouergue assemblés à Rignac en 1382. (Se reporter à Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 3, pages 619 à 630).</ref>, seigneur de Larguiez<ref group="A" name="page361"/>, lequel fut capitaine du château de Creyssel qu'il défendit contre les menées des huguenots (correspondance de 1559)<ref group="D" name=":1559">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses : « Arnaud de Méjanès, issu du château de Méjanès, était sieur de Larguiez, près de Salles-Curan, en 1559. (...). On voit par une obligation, en date du 5 novembre 1559, consentie par le capitaine Arnaud de Méjanès, sieur de Larguiez, qui commandait à Creyssel, que dans l'intention de mieux se défendre contre les religionnaires dont les opinions avaient déjà fait de grands progrès en Rouergue, il avait demandé aux consuls de Rodez quatre mousquets qu'ils lui envoyèrent (Hôtel-de-Ville de Rodez) ».</ref>, et de Gabrielle Mazières. Entre autres enfants :

1° Firmin Barrau, qui suit.
2° Laurens Barrau, auteur d'une branche non noble mentionnée au Coutal, paroisse Notre-Dame d'Aures, dont descendance féminine subsistante en ces lieux<ref group="note">Laurens Barrau, frère de Firmin III Barrau, épouse Catherine Costes, il a pour enfants Antoine, Jacques, Louis, Bernard, Marie, Louise. En 1660, Antoine, Jacques et Bernard Barrau sont mentionnés dans un accord sur droits légitimaires (concernant le domaine appelé « Le Coutal ») passé entre eux et leur cousin germain noble Guion de Barrau, écuyer, de Carcenac<ref group="M" name="Barrau1"/>. Le Coutal se trouve en bordure du lac de Pareloup où au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle il n'y avait qu'une tour ou maison forte (les vestiges sont incorporés dans des reconstructions toujours actuelles). Laurens Barrau et ses descendants sont ensevelis dans l'église de Notre-Dame-d'Aures, il était seigneur de paroisse et son domaine couvrait le tiers de cette paroisse de Notre-Dame-d'Aures (Le domaine confrontait à l'Est le ruisseau du Rieutord et le chemin de Routaboul à Salles-Curan, au Sud le village de Routaboul, à l'Ouest le ruisseau du Roucan (Ventrin jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), et au-delà les terres jusqu'à l'église paroissiale de Notre-Dame-d'Aures et enfin au Nord la rivière du Viaulou). Antoine de Barrau, époux de Françoise de Chabbert, a pour enfants : Guillaume Barrau sans descendance et Catherine Barrau dont descendance jusqu'à ce jour en ces lieux. Source des informations présentées dans cette note : Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron (Le Coutal, F11 bis n°108). Ces archives contiennent le procès intenté par Guion de Barrau envers Antoine de Barrau son cousin et propriétaire du Coutal, pour revendiquer un partage différent car son père, Firmin III, aurait, à ses dires, été désavantagé par leur aïeul Firmin II, d'où l'accord sur les droits légitimaires (En 1660 Série E : p.450 (1660) (E.2006. (Registre) In-4°, 146 feuillets, papier - Inventaire des AD12, Henri Affre) « passé entre noble Guion de Barrau, écuyer, de Carcenac, d'une part, Antoine de Barrau du Coutal, paroisse d'Aures, et Jacques et Bernard Barrau, ses frères, d'autre part ». À l'époque de la Révolution française le descendant de Laurens est le personnage le plus imposé de la commune d'Arvieu, il s'était allié à Françoise de Vedelly (ou de Védelly) et son fils épousera plus tard la petite fille d'un baron d'Empire (Pierre de Cabrol de Mouté). Il y a un fait remarquable à cette époque de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il n'y aura au Coutal qu'un peu moins de deux générations en un siècle.Tous les descendants de Laurens Barrau exerceront au Coutal en tant que notaire, notaire royal et expert phéodiste jusqu'en 1910. Les autres enfants de Laurens : Marie épouse Thomas Cambefort (de Villefranche de Panat), Bernard épouse Antoinette Cambefort (de Villefranche de Panat), Jacques sans descendance, Louis épouse Marie Clémens l'héritière du Mas de Roussel (Les Faux d'Arvieu) dont descendance féminine, Louise épouse Jean Massol (d'Arvieu) et reçoit en partage une partie du Coutal.</ref>.

III) Firmin (III) Barrau, il épouse en 1611 Marie de Faramond<ref group="K" name=":Framond" />,<ref name="Bousquet">"Liasse B Y 1934 Modèle:P.", F° 319 r°, Liasse B Y, no 3, l. in Inventaire des Archives du château de Vezins, par H. Bousquet (Rodez, 1934) (262, Modèle:P.).</ref>, fille de François de Faramond et de Louise de Lapanouse<ref group="A" name=":9194">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses : Faramond (de).</ref>,<ref group="D" name="Faramond">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>,<ref group="K" name=":Framond"/>. François de Faramond est l'aîné de son lignage<ref group="K" name=":Framond"/> et le fils de Jean de Faramond de La Faramondie et de Marguerite de Morlhon<ref group="K" name=":Framond"/>. Louise de Lapanouse est la fille de Guion de Lapanouse, seigneur de Fabrègues et de Grèzes, et d'Helips de Brezons<ref group="K" name=":Framond"/>. Les pactes de mariage sont passés à la tour de Caplongue<ref group="Z">Cette information se trouve dans le fonds H. de Barrau (11-J) (fonds d'archives de la famille de Barrau) qui est conservé à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.</ref>. Entre autres enfants :

IV) Guion<ref group="note">Prénom qui rappelle celui de Guion de Lapanouse, père de Louise de Lapanouse femme de François de Faramond qui était le grand-père maternel de Guion de Barrau.</ref> de Barrau (1613-1703). En 1656 sa première femme Anne de Vedelly<ref group="D" name=":95109"/>, fille de Jean de Vedelly<ref group="D" name=":95109"/> et d'Isabeau de Moyssety, lui apporte la moitié de la seigneurie de Trémouilles avec haute, moyenne et basse justice<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="D" name="Tr">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>,<ref name="Mousnier">Sur le fonctionnement des justices seigneuriales sous la monarchie absolue se reporter à l'ouvrage de Roland Mousnier Les institutions de la France sous la monarchie absolue 1598-1789, notamment le chapitre XI qui a pour titre « Les communautés territoriales les seigneuries », pages 371 à 427, éditions PUF Quadrige Manuels, 2005. Roland Mousnier explique que les justices seigneuriales ont existé jusqu'à la Révolution française hormis pour les seigneuries parisiennes réunies pratiquement toutes au siège présidial de la prévôté et vicomté de Paris par l'édit de février 1674.</ref>. Il se qualifie noble et écuyer<ref group="M" name="Affre"/>. Le Modèle:Date- il est condamné comme usurpateur de noblesse. Il se remarie en 1667 avec Louise Desplas, fille de Jean Desplas, avocat, et de Barbe de Combret. Il est imposé à la capitation noble en 1695<ref group="Z" name="Capit">« Carcenac Salmiech, Messieurs de Barrau père et fils. À Rodez, le 12 juillet 1695. Messieurs, Monsieur l'Intendant et Monsieur le marquis de Bournazel m'ayant commis pour faire le recouvrement des sommes de la capitation de Messieurs de la Noblesse de cette élection, je vous donne avis Messieurs, que votre capitation a été par eux arrêtée, suivant les ordres du Roy, à la somme de cent vingt six livres (...) » Avis capitation de Barrau. Ce document est conservé à la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.</ref>,<ref group="Z" name="Chérin"/>. Il est maintenu noble le Modèle:Date-<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="L" name=":Vignau1"/>. Entre autres enfants :

V) Firmin (IV) de Barrau (1663-1739), seigneur del Puech, de Caplongue, coseigneur de Trémouilles<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="D" name=":95109"/>, il se marie le Modèle:Date- avec Anne de Flavin, fille de Pierre de Flavin<ref group="D" name=":601608">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses. Hippolyte de Barrau écrit que cette famille est d'ancienne chevalerie. Elle s'est éteinte en 1851. Guillaume de Flavin est qualifié en 1447 de noble et puissant homme, chevalier, seigneur de Flavin et du château de Malemort (Archives de La Raffinie). (Se reporter à Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, tome 2, pages 601 à 608).</ref>, seigneur de La Capelle-Viaur, lequel sera chargé par le roi Louis XIV d'un commandement pour aller combattre les camisards dans les Cévennes<ref group="D" name=":601608"/>, et de Gabrielle de Séguy, dame de Las Maries. Il fait avec le ban et arrière ban de la noblesse du Rouergue les campagnes de 1689, 1692 et 1694<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group=Z name="bn">BNF Richelieu, cabinet des titres, manuscrit Chérin 15, Dossier de Barrau, élection de Rodez en Rouergue, « Noble Firmin de Barrau, sieur Delpuech, est déchargé par ordonnance de Jean de Buisson de Bournazel, seigneur marquis du dit lieu, seigneur de Mirabel, de Belcastel, et autres places, capitaine de cinquante hommes d'armes des ordonnances du roi, sénéchal et gouverneur pour Sa Majesté à Rodez, du 12 mai 1696, du service du ban auquel il avait été convoqué pour la dite année, vu les certificats des commandements de la noblesse du Rouergue, justificatifs de son service au ban et arrière ban des années 1689, 1692 et 1694 ». Chérin 15 : Barrau, à Carcenac-Salmiech, élection de Rodez, en Rouergue.</ref>. En 1691 il reçoit le commandement d'une milice locale. Il est imposé à la capitation noble en 1695<ref group="Z" name="Capit"/>,<ref group="Z" name="Chérin"/>. Il est maintenu noble en 1701<ref group="L" name=":Vignau1"/> et 1716<ref group="L" name=":Vignau1"/>. Il achète en 1709 la seigneurie de Caplongue avec le droit de moyenne justice<ref name="Mousnier"/>,<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Dans son testament, en 1738, il écrit qu'il veut être inhumé dans la chapelle Notre-Dame de l'église de Carcenac<ref group="Z" name="Chérin"/>. Entre autres enfants :

VI) Pierre Firmin de Barrau (1681-1761), seigneur de Frayssinous, de Caplongue, coseigneur de Trémouilles<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="D" name=":95109"/>, marié par contrat du Modèle:Date- avec Françoise de Faramond, fille de Jean Jacques de Faramond, seigneur de Canet, seigneur baron<ref name="Titre"/> de Jouqueviel<ref group="D" name="Faramond"/>, lequel sera nommé commissaire de la noblesse de l'élection de Rodez par le roi Louis XV en 1739<ref group="D" name="Faramond"/>, et d’Élisabeth de Michau<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. En 1737 il est soumis à la capitation noble<ref group="Z" name="Chérin"/>. À la veille de la Révolution française Barrau de Fraissinous (de) figure dans la liste des assujettis au vingtième noble en Rouergue<ref>Guy Gintrand, La noblesse rouergate (3). Le vingtième noble en Rouergue à la veille de la Révolution, Bulletin du Cercle Généalogique du Rouergue (C.G.R.), Modèle:N°, janvier 2008.</ref>. Entre autres enfants :

1° Pierre Firmin de Barrau (1731-1816), seigneur de Caplongue<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="D" name=":95109"/>, mousquetaire de la seconde compagnie<ref group="Z" name="JAdeB"/>,<ref group="note">Hippolyte de Barrau écrit par erreur qu'il était mousquetaire gris<ref group="D">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Benoît Defauconpret écrit que la seconde compagnie dite des mousquetaires noirs (couleur des chevaux) est plus recherchée que la première compagnie dite des mousquetaires gris et le corps des mousquetaires, comme celui des gardes du corps, fait partie de la cavalerie de la Maison du roi<ref group="N">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.</ref> du roi Louis XV puis capitaine de dragons. En 1789 il est secrétaire écrivant et l'un des rédacteurs du cahier de doléances de la noblesse de la sénéchaussée de Rodez et bailliage de Millau<ref group="D" name=":269">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses. H. de Barrau ajoute qu'il fut rédacteur de ce cahier de doléances avec Antoine de Grandsaignes de Loupiac.</ref>,<ref name="Bonn">Cette information est aussi donnée en 1902 par Maurice de Bonald : Gilles-Louis-Antoine de Grandsaigne (Millau 1749), mousquetaire du roi, puis attaché à la ferme générale des tabacs, rédigea, de concert avec M. de Barrau-Caplongue, le cahier des doléances et les délibérations de la noblesse de la sénéchaussée de Rodez et bailliage de Millau, réunie au mois de mars 1789 pour l'élection des députés aux États généraux. Il précise, à propos d'Antoine de Grandsaigne, né à Millau en 1749, ancien mousquetaire attaché à la ferme générale des tabacs, que « ses opinions politiques favorables aux idées du jour, le firent choisir plus tard pour occuper la place de procureur-syndic du district de Millau ».</ref>,<ref name="SL">Se référer aux procès-verbaux des séances de la noblesse conservés au sein de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, repris dans les Mémoires de cette société savante (Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, pages 87 à 91) mais aussi en 1873 dans l'ouvrage d'Eugène de Barrau 1789 en Rouergue - Étude historique et critique des institutions électorales de l'ancien et du nouveau Régime qui indiquent en effet qu'il fut secrétaire écrivant et l'un des rédacteurs du cahier de doléances de la noblesse de cette même sénéchaussée et bailliage mais toutefois avec sept autres rédacteurs.</ref>. Il émigre en Allemagne au mois de Modèle:Date- et fait la campagne de cette année comme chef de section dans la première compagnie d’infanterie de la coalition de Guyenne. Rentré en France le Modèle:Date-, mort en 1816.
2° Jean Antoine de Barrau (1737-1798), qui suit.
3° Pierre Joseph de Barrau (1743-1788), sieur de Saint-Igest<ref group="D" name=":95109"/>, auteur d'une branche établie en Quercy et qui s'éteindra en ligne masculine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est garde du corps du roi Louis XV en 1762<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="M">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses Modèle:Lire en ligne Modèle:Lire en ligne.</ref> puis avocat en parlement, marié à Bretenoux avec Anne Claudine Gindre (1738-1782), dont descendance. Entre autres enfants : N... de Barrau Saint-Igest, émigré en Espagne où il servit longtemps comme officier<ref group="D" name=":95109"/> et Augustin de Barrau (1771-1794), volontaire pour l'armée des Pyrénées en 1792, il « franchit rapidement les grades subalternes »<ref group="D" name=":95109"/>, chef de brigade en 1794 dans le corps commandé par le général Moncey, mort écrasé à l'âge de 23 ans<ref group="D" name=":95109"/>.

VII) Jean Antoine de Barrau (1737-1798), coseigneur haut, moyen et bas de Trémouilles<ref group="Z">Archives départementales de l'Aveyron, liasse C1599 : Province de Haute-Guienne, élection de Rodez, Carcenac désuni de Salmiech, « Je soussigné noble Jean Antoine de Barrau habitant au lieu de Carcenac Saint Hilaire imposé sous le nom de noble Pierre Firmin de Barrau mon père déclare pour satisfaire à l'arrêt du conseil d'État du roy du 19 août 1781 posséder : (...). Dans la communauté de Trémouilles : Je déclare que je suis coseigneur haut, moyen et bas justicier avec noble Louis de Vedelly de l'entier mandatement de Trémouilles qui s'étend dans les paroisses de Trémouilles, Deux Aygues, Arvieu, Saint-Hilaire, Carcenac, (...). Ce que je certifie véritable sous les peines portées par les édits et déclarations, À Carcenac Saint Hilaire le Modèle:1er septembre 1784, le chevalier de Barrau ». Carcenac désuni de Salmiech, Barrau no 328, no 68 dans la communauté de Brousse élection de Millau.</ref>,<ref group="D" name="Tr"/>,<ref name="Mousnier"/>, etc.<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="Z" name="JAdeB"/>, marié par contrat du Modèle:Date- à Françoise Pauline de Solages, fille de haut et puissant seigneur messire Antoine Paulin de Solages, chevalier, marquis<ref group="D" name="Marquis">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses et Modèle:T., Modèle:P. : titre de courtoisie hérité de la famille de Ciron, une famille de parlementaires toulousains.</ref> de Carmaux, etc.<ref group="Z" name="Chérin"/>, ancien page du roi en sa grande écurie, et de Françoise Marie Guionne de La Roque-Bouillac<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="D" name=":95109"/>, fille unique de Charles de La Roque-Bouillac, baron<ref name="Titre"/> de Bar<ref group="D" name="deLRB">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>, et de Charlotte de Ciron. Après la fuite de son épouse il circonvient son beau-père pour la faire arrêter par lettre de cachet<ref group="G" name=":145-146"/>,<ref group="G" name=":145168"/>. En sa qualité de gentilhomme il est inscrit sur le rôle de la capitation de messieurs de la noblesse<ref group="Z" name="Chérin"/>. Le Modèle:Date- son château<ref group="A" name="page361"/> à Carcenac est pillé et incendié par un détachement de l’armée révolutionnaire du Lot<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="E" name=":XII"/>,<ref group="I" name=":Bernet"/>,<ref group="J" name=":Delheure"/>,<ref group="Z" name="JAdeB"/>,<ref name="RN"/>. Emprisonné<ref group="D" name=":95109"/>, il n'est relâché qu'après que son fils ait pris sa place le Modèle:Date-<ref group="D" name=":95109"/>, et il est à nouveau recherché par la suite<ref group="D" name=":95109"/>. Enfants :

1° Pierre Firmin Marie de Barrau, qui suit.
2° Victoire Pauline Eulalie de Barrau (1763-1844), mariée en 1782 à Marc Antoine de Balsac<ref group="D" name="Balsac"/>, seigneur de Colombiès, capitaine au régiment de Vexin, chevalier de Saint-Louis, fils d’André de Balsac, seigneur baron<ref name="Titre"/> de Firmi<ref group="D" name="Balsac">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>, conseiller au parlement de Toulouse, et de Marie Josèphe de Madrières. Entre autres enfants : Auguste de Balsac (1788-1880), préfet (1817), commandeur de la Légion d'honneur (1827), secrétaire général du ministère de l'Intérieur (1828), conseiller d'État (1828), député, etc.<ref group="A" name=":250-251" />.

VIII) Pierre Firmin Marie de Barrau (1761-1829), il a quatre ans quand sa mère est enlevée puis arrêtée<ref group="I" name=":Bernet"/>. Il sert d’abord dans le régiment de Vexin de 1779 à 1783, la même année il passe dans les gardes du corps du roi Louis XVI<ref group="A" name="page361"/>,<ref group="D" name=":95109"/>,<ref>Les gardes du corps du roi Louis XVI, dictionnaire biographique, Gilbert Bodinier, site Memodoc.</ref> (compagnie de Noailles en 1783 puis compagnie écossaise en 1788) où il demeure jusqu'au licenciement opéré en 1789. Il se marie en 1790 avec Marguerite Dablanc, fille de Pierre Dablanc, avocat à Rodez, et de Paule Henriette de Morlhon. Il est obligé de se cacher plusieurs mois durant la Révolution française<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="E" name=":XIIXXI"/>. En 1794, avec son père, il est convoqué devant le Tribunal révolutionnaire<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="E" name=":XIIXXI"/>. À la fin de la Révolution, à l'époque du Directoire (1795-1799), Pierre de Barrau installe sa famille à Rodez et il commence à reconstruire la demeure familiale de Carcenac<ref group="E" name=":XIIXIII">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>,<ref>Geoportail.gouv.fr, si le village ne s'affiche pas directement, indiquer dans l'onglet de recherche : Carcenac, 12120 Salmiech.</ref>. En 1803, sous le Consulat, il enrichit l'église de son village avec du mobilier d'art du couvent des Cordeliers de Rodez qui était promis à la destruction, mais aussi de l'abbaye de Bonnecombe<ref>Pierre Carrère, Le couvent des Cordeliers, procès-verbaux des séances de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, tome 41, Modèle:3e fascicule, 1973, page 320.</ref>. Au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle il est un notable du canton de Cassagnes<ref group="J" name=":Delheure"/>. À partir de 1811 il est maire de la commune de Saint-Sauveur (Aveyron)<ref name="Car"/>. En 1814, lors du retour des Bourbons sur le trône de France, il est décoré du Lys<ref name="Car">Modèle:Ouvrage.</ref>. Entre autres enfants :

1° Auguste de Barrau (1792-1848), il est le dernier à être né dans l'ancien château de sa famille incendié en 1793<ref group="D" name=":95109"/>. Entré à l'école militaire de Saint-Cyr (section artillerie) le Modèle:Date-<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="C" name=":63"/>,<ref group="E" name=":XVI"/>, lieutenant d'artillerie (Modèle:Date-)<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="C" name=":63"/>,<ref group="E" name=":XVI"/>. De 1813 à 1814 il fait partie de la Grande Armée et participe à la défense d'Erfurt<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="C" name=":63"/>,<ref group="E" name=":XVI"/>, en 1815 de l'armée du Rhin et participe aux affaires de Süffelbach et de Bergen<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="C" name=":63"/>,<ref group="E" name=":XVI"/>, en 1823 de l'armée d'Espagne et participe au blocus de Saint-Sébastien<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="C" name=":63"/>,<ref group="E" name=":XVI"/>, à l'attaque de Rochapea et au siège de Pampelune<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="C" name=":63"/>,<ref group="E" name=":XVI"/>, chevalier de Saint-Ferdinand d'Espagne (Modèle:Date-)<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="C" name=":63"/>,<ref group="E" name=":XVI"/>, capitaine d'artillerie (Modèle:Date-)<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="C" name=":63"/>,<ref group="E" name=":XVI"/>, chevalier de la Légion d'honneur (Modèle:Date-)<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="C" name=":63"/>,<ref group="E" name=":XVI"/>, chef d'escadron d'artillerie (Modèle:Date-) et commande l'artillerie à Mont-Dauphin<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="C" name=":63"/>,<ref group="E" name=":XVI"/>. Il meurt après 36 années de services non interrompus alors qu'il commandait l'artillerie de la citadelle de Cette<ref group="D" name=":95109"/>,<ref group="C" name=":63"/>,<ref group="E" name=":XVI">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.
Hippolyte de Barrau (1794-1863), saint-cyrien, garde du corps du roi Louis XVIII, officier, conseiller de préfecture puis secrétaire général de la préfecture de l'Aveyron, historien, naturaliste. Il est l'initiateur, l'un des fondateurs et le premier président de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.
Eugène de Barrau (1801-1887), notable<ref group="E" name=":V-VII">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>, essayiste politique, historien. Engagé dans le mouvement légitimiste, il est chargé en 1852 par les chefs royalistes français d'une mission confidentielle auprès du « comte de Chambord »<ref group="E">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>. Il est l'auteur de Mémoires (1832-1862)<ref group="E" name=":4">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.
4° Adolphe de Barrau, qui suit.

IX) Adolphe de Barrau (1803-1884), médecin, naturaliste et herboriste, membre de la Commission d'exploration scientifique d'Algérie, l'un des fondateurs de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, membre de sociétés savantes, il épouse en 1845 Marguerite Mignonac, ils ont entre autres enfants :

1° Raymond de Barrau (1847-1931), officier dans la garde mobile (guerre de 1870-1871), docteur en droit en 1875<ref name="Raymond de Barrau"/>, il est avocat à la Cour d'appel de Paris<ref name="Raymond de Barrau"/> avant d'être nommé substitut du procureur de la République à Mirande puis à Condom, fonction dont il démissionne en 1880 pour protester contre l'expulsion des Congrégations chrétiennes en France<ref name="Journaux"/>. Officier de réserve dans l'infanterie territoriale. Il épouse en 1879 Louise Rouquette, dont descendance subsistante.
Fernand de Barrau (1851-1938), homme de lettres<ref group="F" name="pages32à33">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>, traducteur, chroniqueur, essayiste, historien, agronome, de 1886 à 1901 rédacteur en chef du Journal de l'Aveyron<ref name="Combes">Bernard Combes de Patris, « Fernand de Barrau », in Journal de l'Aveyron (6 mars 1938) et revue En Rouergue (1939).</ref>, membre de sociétés savantes. Il épouse en 1888 Henriette Fabre, dont descendance subsistante. Entre autres enfants : Jean de Barrau (1889-1914), militant d'Action française, il gifle un enseignant pour des propos antimilitaristes<ref name="AF181">L'Action française (30/06/1913 (numéro 181)).</ref>, membre du comité directeur de la fédération nationale des Camelots du roi<ref group="F">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>, secrétaire particulier<ref group="F">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref> du « duc d'Orléans » de février à Modèle:Date-<ref group="F">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>, porté disparu dans les premiers jours de la mobilisation, mort pour la France<ref name="AF"/> ; Paul de Barrau (1891-1916), camelot du roi, fondateur et président d'un groupe Action française à Rodez en 1909, croix de guerre avec citation, mort pour la France<ref name="AF">L'Action française. Au champ d'honneur (26/10/1916 (numéro 300)).</ref>,<ref group="F" name="PauldeB">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.

Alliances

Quelques dates de mariages au sein de la famille de Barrau sur l'ensemble de ses branches : de Méjanès (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1755), de Faramond (1611, 1730), Costes (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de Grimal (1647), de Vedelly (1656, 1760), de Janson (avant 1660), de Chabbert (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), d'Assier de Tanus (1674), de Moly (1675), de Bonnafos de Scorailles (1676), de Flavin (1680), de Davy (1685), de Trédolat (1750), de Solages (1759), Gindre (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de Balsac-Firmy (1782), Dablanc (1790), Manzon (1839), Mignonac (1845), de Lavernhe (1872)<ref group="C" name=":63"/>,<ref>Famille appartenant à la bourgeoisie française.</ref>, Rouquette (1879), de Maribail (1886), Fabre (1888), van den Brande (1904)<ref>Mercédès van den Brande, fille d'Hector van den Brande, écuyer (a obtenu concession de noblesse en 1887 par le roi des Belges), et de Marguerite de Méautis, femme de Guy de Barrau (L'Éventail, 16 octobre 1904).</ref>, de Grenier de Lassagne (1927)<ref name="Divers"/>, Sarrauste de Menthière (1931)<ref>Famille appartenant à l'ancienne bourgeoisie française.</ref>, Niel<ref name=Cmi/> (1932), Cabille (1968), de Gaulle (1972)<ref name="degaulle">Michel de Barrau épouse le Modèle:1er avril 1972 Brigitte de Gaulle (Se reporter à la généalogie de la famille de Gaulle sur cette encyclopédie).</ref>,<ref name="DNC"/>, Séguret<ref name="Vivre ici"/>, Le Poittevin de La Croix de Vaubois<ref name="Divers"/>, Fabre<ref name="Divers"/>, Wattecamps<ref name="Divers"/>, Teisseire (1996)<ref name="Divers"/>, Savary de Beauregard<ref name="Divers"/>, de Cockborne (2001)<ref name="Divers"/>, de Gérard du Barry et de Saint-Quentin (2001)<ref name="Divers">Sources : annuaires mondains dont le Bottin mondain et l'annuaire de l'ANF, Geneanet, Roglo.</ref>Modèle:Etc.

Armes

Armoiries de la famille de Barrau.
Armes de la famille de Barrau.
Photo d'un vitrail avec armoiries de la famille de Barrau.
Vitrail avec les armes de la famille de Barrau (erreur dans ces armes sur la couleur du lion qui aurait dû être rouge) en l'église de Carcenac.

Pierre Hocquellet, auteur de Armorial général du Rouergue dressé par Charles d'Hozier en vertu de l'édit de Modèle:Date-, édition critique des manuscrits conservés à la Bibliothèque nationale de France, paru en 2009, écrit : Modèle:Citation<ref group="H">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>.

Guillaume de Barrau (l'un des fils de Pierre Firmin de Barrau et de Françoise de Faramond), sieur du Besset, utilise dans les années 1733-1737 trois cachets aux armes suivantes : Modèle:Citation<ref group="K" name=":Framond2"/> ; Modèle:Citation<ref group="K" name=":Framond2">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref> ; Modèle:Citation<ref group="K" name=":Framond2"/>.

Vers 1755, Pierre Firmin de Barrau de Caplongue utilise le cachet suivant : Modèle:Citation<ref group="K" name=":Framond2"/>.

En 1783, Pierre de Barrau déclare à d'Hozier de Sérigny qu'il y avait dans ses armoiries un lion et un chevron<ref group="Z" name=":BC"/>.

La première publication où il en est fait mention est un article anonyme des Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron publié en 1847 : Modèle:Citation<ref>Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, volume VI, imprimerie Ratery, Rodez 1847, page 556.</ref>. Hippolyte de Barrau précise en 1860 que l'écu est Modèle:Citation<ref group="D" name=":95109"/> et donne pour support : Modèle:Citation<ref group="D" name=":95109"/>.

Participation à l'histoire du Rouergue

Plusieurs membres de la famille de Barrau ont participé à l'histoire du Rouergue au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s'agit de l'initiative puis de la participation à la création de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron en 1836 avec Hippolyte et Adolphe de Barrau. De la rédaction d'ouvrages sur l'histoire du Rouergue par Hippolyte, Eugène et Fernand de Barrau. Du lancement de deux journaux d'opinion légitimiste : La Gazette du Rouergue (1831-1836) par Hippolyte de Barrau, et L'Écho de l'Aveyron (1845-1863) par Eugène de Barrau.

Lieux liés à l'histoire de la famille de Barrau en Rouergue

  • Dans la ville de Rodez : une plaque commémorative sur la maison natale d'Hippolyte de Barrau et une avenue Hippolyte de Barrau<ref>Modèle:Lien web</ref>
  • Dans le village de Carcenac : une demeure (reconstruite après la Révolution) ; une place Hippolyte de Barrau ; dans l'église de ce village un vitrail présentant une gravure de ses armes et une plaque commémorative, in memoriam, des membres de la famille tués durant la Première Guerre mondiale qui a été apposée dans la même chapelle que celle du vitrail<ref>Modèle:Lien web</ref>
  • Dans le village de Trémouilles : le blason de cette commune, dont la famille de Barrau fut co-seigneur de 1656 à 1789, a repris le fond d'argent et le lion de gueules qui font partie des armoiries de cette famille

Notes et références

Notes

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Références

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Autres sources publiées

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Sources non publiées

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Bibliographie

Principaux ouvrages et articles
BNF, cabinet des titres
Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron
  • Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, fonds Hippolyte de Barrau (11 J et F II bis) (fonds d'archives de la famille de Barrau).
  • Recueils des travaux de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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