Florence Cestac

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Modèle:Infobox Biographie2

Florence Cestac est une autrice de bande dessinée, illustratrice et éditrice française, née le Modèle:Date à Pont-Audemer (Eure).

Ancienne élève des Beaux-Arts à Rouen et de l'École des arts décoratifs à Paris, elle collabore à plusieurs périodiques. Au début des années 1970, elle co-fonde avec Étienne Robial la maison d’édition Futuropolis, qui influence durablement le paysage de la bande dessinée française. En parallèle, elle est l’autrice de nombreux albums qui lui valent un succès public et critique de long terme. Ses ouvrages les plus célèbres sont Harry Mickson, Les Déblok, Le Démon de midi, La Véritable Histoire de Futuropolis et Un amour exemplaire. Elle reçoit plusieurs distinctions culturelles et notamment, en 2000, le Grand Prix de la ville d'Angoulême, récompense française la plus prestigieuse dans le domaine de la bande dessinée.

Son style se caractérise par les gros nez de ses personnages, son trait rond et son angle humoristique destiné tant à la jeunesse qu’aux adultes. Tout au long de sa carrière, la dessinatrice agit en faveur de la défense des droits des femmes et s’implique dans plusieurs initiatives pour la défense des droits des auteurs de bande dessinée.

Biographie

Jeunesse et formation

Florence Cestac grandit dans la campagne normande, à Pont-Audemer puis à Rouen, en France. Son père est ingénieur des Arts et Métiers<ref name="Vavasseur2005"/>. Elle conserve un souvenir « ludique et gai » de son enfance<ref name="LabéPiquante"/> : Modèle:Citation. Comme les bandes dessinées sont alors un loisir réservé aux garçons, elle en acquiert en cachette ou lit celles de son frère, tout en parsemant ses propres cahiers de dessins<ref name="Fol2018">Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Ses lectures sont Pépito, Tartine Mariolle et Blek le Roc<ref name="itwMellot"/> ou Sapeur Camembert<ref name="Vavasseur2005"/>, Tintin, SpirouModèle:Sfn… À sa demande Modèle:Incise ses parents l'inscrivent pendant son adolescence dans un pensionnat catholique à Honfleur, qu'elle fréquente de la classe de sixième jusqu'à la seconde. Plus tard, l'artiste relate cette expérience dans le premier volume des Filles des Oiseaux : N'oubliez jamais que le Seigneur vous regarde ! (Dargaud, 2016). Ces années, dit-elle, la convainquent de Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

photographie en noir et blanc d'hommes brandissant de longs bouts de bois en face de la Sorbonne
Manifestations étudiantes à l'université de la Sorbonne le Modèle:Date-.

Elle suit les cours des Beaux-Arts à Rouen de 1965 à 1968 puis elle intègre l'École des arts décoratifs à Paris<ref name="Gaumer2010">Modèle:Chapitre.</ref>. Elle participe aux évènements de Mai 68 avec son compagnon, Étienne Robial, maquettiste et designer, ainsi qu'une bande d'amis, se joignant à des manifestations et découpant les drapeaux tricolores pour n'en conserver que le rouge<ref name="LabéPiquante"/>. Ce comportement leur vaut d'être arrêtés. Cestac passe dix-huit jours en détention provisoire à Gradignan. À l'issue du procès, elle est condamnée à une lourde amende, dont son père s’acquitte, et elle est privée de ses droits civiques pendant cinq ans. Ses amis sont quant à eux envoyés faire leur service militaire dans un régiment disciplinaire en Allemagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, les autorités étant désireuses de « faire des exemples »<ref>Modèle:Article.</ref>. Cestac estime que mai 1968 représente un tournant dans sa vie : elle était Modèle:Citation pour Modèle:Citation (femme au foyer), or cet élan d'Modèle:Citation la pousse à rompre avec les traditions sociales et à se rendre à Paris pour prendre part au mouvement<ref name="Beauvallet2018">Modèle:Article.</ref>.

Débuts professionnels

Elle exerce pour les éditions dirigées par Daniel Filipacchi dans des périodiques comme Mademoiselle Âge tendre (où elle dessine Pénélope, sa première histoire, sur un scénario de Claude Brulé<ref name="Lebedel1997">Modèle:Article.</ref>), Salut les copains, Lui<ref name="LabéPiquante"/>, [[20 ans (magazine)|Modèle:Nobr]]. Le couple Cestac et Robial vit de piges pour des journaux, tout en fréquentant assidûment le marché aux puces de la porte de Montreuil<ref name="itwMellot">Modèle:Lien web.</ref> pour acheter et revendre divers objets. C'est là qu'ils font connaissance avec Jean-Claude de Repper, qui les met en contact avec Robert Roquemartine, propriétaire de Futuropolis, l'une des rares librairies parisiennes spécialisées dans la bande dessinée. À cette époque, Robial et Cestac ne connaissent que certains classiques dans ce genre artistique ; Roquemartine leur communique sa passionModèle:Sfn.

Période Futuropolis : libraire, éditrice, créatrice

En 1972, Cestac reprend la librairie Futuropolis avec Étienne Robial et Denis Ozanne, un ami d'enfance. Le couple n'avait pas envisagé de se lancer dans ce type de commerceModèle:Sfn. D'abord située rue du Théâtre, en 1974 les propriétaires élargissent son activité et Futuropolis devient une maison d’édition. Elle déménage dans le passage des Écoliers à Paris Modèle:15eModèle:Sfn. Les deux artistes y publient des auteurs comme Edmond-François Calvo, Jacques Tardi et Mœbius. Cestac co-dirige la société<ref name="CaptureTigre"/>. Elle assume plusieurs tâches : traduction, maquette, mise en page, livraison, comptabilité, accompagnement des auteurs, relations avec la presse, direction de collection (dont la lucrative collection « Copyright » où sont réédités des comic strips américains classiques)<ref name="LabéPiquante"/>,<ref name="Champigny2000">Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cestac et Robial se rendent au festival international de la bande dessinée d'Angoulême chaque année à partir de son lancement en 1974<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>.

En parallèle, Florence Cestac collabore en tant qu'autrice à Métal hurlant, L'Écho des savanes, Charlie Mensuel, (À suivre), Pilote et Ah ! Nana. Très influencée par les comics, elle crée le détective parodique Harry Mickson, croisement entre Mickey Mouse et le personnage d'Harry Dickson de Jean RayModèle:Sfn.

Harry Mickson, avec son nez proéminent et son béret, devient la mascotte de Futuropolis : il figure sur tous les supports de communication<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. En 1976, cette icône devient protagoniste, héros de bandes dessinées dans plusieurs périodiques. Les histoires sont reprises en albums, chez Futuropolis, entre 1979 et 1988. En 1989, le cinquième volume, Les Vieux Copains pleins de pépins, salué notamment par le critique Thierry Groensteen<ref>Modèle:Article.</ref>, reçoit l'Alph-Art humour au festival d'Angoulême<ref>Modèle:Article.</ref>. Cestac crée également Edmond François Ratier, qui paraît dans Charlie Mensuel en 1982 et dont les albums sont publiés en 1986 : Le Chien coiffé et Ma vie est un roman policier ; une intégrale rassemble les récits en 2007 aux éditions 6 Pieds sous terre<ref name="Gaumer2010"/>.

Par ailleurs, Cestac illustre La Guerre des boutons de Louis Pergaud (1990)<ref name="Gaumer2010"/>. Sur un scénario de Jean-Marc Thévenet (alors directeur de collection pour Futuropolis), elle dessine Comment faire de la « Bédé » sans passer pour un pied-nickelé (1988), ouvrage humoristique adressé aux auteurs débutants<ref name="Ka25012001"/>. Une version actualisée et augmentée voit le jour en 2001 chez Dargaud. Cestac exerce son art dans des publications adressées à la jeunesse<ref name="Beauvallet2018"/>. Une autre de ses créations, Gérard Crétin, figure dans Mikado<ref name="Champigny2000"/>.

Les éditions Futuropolis marquent durablement le paysage de la bande dessinée française, par leur rupture avec les codes traditionnels au profit d'expérimentations à la fois graphiques et narrativesModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui favorisent l'émergence de la bande dessinée pour adultes<ref>Modèle:Article.</ref>. Toutefois, les propriétaires se sentent écrasés par la gestion d'une entreprise de quatorze personnes<ref name="Lindon2007">Modèle:Article.</ref>. Les éditions Futuropolis sont définitivement cédées à Gallimard, pour un franc symbolique<ref name="Ka25012001"/>. Tandis que le couple Robial-Cestac traverse une crise menant à la séparation<ref name="LabéPiquante"/>, elles deviennent un label inactif en 1994<ref>Modèle:Article.</ref>.

Carrière d'autrice et succès

Après la cession de Futuropolis, Cestac reprend Les Déblok dans Le Journal de Mickey avec Nathalie Roques (initialement imaginés par Sophie Hérout) ; la série connaît neuf volumes et raconte le quotidien d'une famille sous un angle humoristique et tendre<ref>Modèle:Article.</ref>. Cependant, la créatrice délaisse épisodiquement cette saga, publiée chez Dargaud, pour d'autres ouvrages. Dans les années 1990, elle collabore avec Nathan et Syros. Elle s'associe à Marie-Ange Guillaume, Édith Grattery et Dodo pour J'attends un chien et Je veux pas divorcer (Albin Michel) ; le même éditeur publie Quatre punaises au Club en 1995, par Cestac, Dodo, Grattery et Roques<ref name="Gaumer2010"/>.

Tout en dessinant pour la jeunesse, Cestac entreprend plusieurs ouvrages d'inspiration autobiographique mettant en scène le personnage récurrent de Noémie dans sa vie quotidienne. Elle est depuis longtemps une personnalité incontournable de la « culture bande dessinée »<ref name="Rietsch1997">Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref> lorsqu'elle commence la collection Cestac pour les grands, avec Le Démon de midi ou « Changement d'herbage réjouit les veaux », qui Modèle:CitationModèle:Sfn. Il lui a fallu cinq ans pour mener à bien ce projet, qui a pour elle une valeur thérapeutique<ref name="Lebedel1997" />. Cet ouvrage marque une étape dans sa carrière, en raison de sa tonalité adulte et de son important succès critique et publicModèle:Sfn : il vaut à la créatrice l'Alph-Art de l'humour à Angoulême en 1997 ; en 2000, l'album représente Modèle:Nombre vendus et fait l'objet d'une adaptation au théâtre du Splendid par Marie Pascale Osterrieth et Michèle Bernier<ref name="LabéPiquante"/>, puis au cinéma en 2005 (mais le film est un échec relatif<ref name="Pralong2005"/>) ; le spectacle, très apprécié, est toujours joué en 2019<ref name="Parisien20012017"/>. L'autrice signale, non sans ironie, que cet album, créé par une femme pour évoquer les affres d'une femme devant l'adultère de son conjoint, a été boudé par la presse féminine tandis qu'un jury largement masculin lui attribue une distinction culturelle<ref name="Rietsch1997"/>,<ref name="Pralong2005">Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>.

Cestac publie en outre La Vie en rose ou l'Obsessionnelle Poursuite du bonheur (1998), qui revisite Modèle:Citation<ref name="Labé1998">Modèle:Article.</ref>, Du sable dans le maillot ou on est bien arrivés, il fait beau et les gens sont sympa (1999), qui Modèle:Citation<ref name="DelcroixLeFol"/> ainsi que La Vie d'artiste sans s'emmêler les pinceaux sur les chemins détournés (2000), récit partiellement autobiographique qui, avec humour, narre les débuts difficiles d'une artiste dans la bande dessinée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Grand Prix de la ville d'Angoulême, succès critique confirmé

Elle reçoit en 2000 le Grand Prix de la ville d'Angoulême, qui récompense l'ensemble de la carrière d'un auteur, par six voix sur huit<ref name="DelcroixLeFol">Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Elle est alors la seule femme, avec Claire Bretécher, à recevoir cette distinction depuis la création du festival en 1974<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle devient donc présidente de l'édition 2001 et une exposition lui est consacrée : Les Pieds de nez de Florence Cestac<ref name="Gaumer2010" /> et, pour un public plus jeune, une autre sur Les Déblok<ref name="Labé26012011">Modèle:Article.</ref>. Cestac organise le festival d'Angoulême en 2001 et compose un jury largement féminin pour élire les albums ; elle constate que ce choix conduit à un nombre accru d'artistes féminines récompensées<ref name="LabéPiquante"/>. Dans le cadre de ses fonctions, elle développe l'espace pour les enfants au festival avec Nathalie Roch et met sur pied une opération appelée « Choupinette » pour collecter et redistribuer aux enfants hospitalisés des albums de bande dessinée<ref name="Labé26012011"/>. En outre, elle propose d'élaborer un statut en faveur des dessinateurs et auteurs qui, lors des festivals, ne sont pas payés pour leurs dédicaces. Les éditeurs, pour qui l'opération est fructueuse sur le plan financier, ne soutiennent guère les artistes<ref name="Ka25012001">Modèle:Article.</ref>. En 2001, le dessinateur Charlie Schlingo, ancien collaborateur de Futuropolis, lui offre Cestac Color, fascicule unique signé par plusieurs auteurs célèbres<ref name="Gaumer2010"/>.

Une autrice pour la jeunesse comme pour le public adulte

photographie en couleur du visage de Jean Teulé en plan rapproché
Jean Teulé en 2010. Il signe plusieurs préfaces pour Florence Cestac et il scénarise pour elle Je voudrais me suicider mais j'ai pas le temps, bande dessinée biographique sur Charlie Schlingo.

Cestac publie des ouvrages s'adressant à la jeunesse et d'autres à un public adulte<ref name="labé01022000"/>.

Avec Véronique Ozanne, elle publie en 2000 Les Phrases assassines (éd. Verticales), recueil illustré Modèle:CitationModèle:Sfn, tout en poursuivant Les Déblok.

À partir de 2003, le journal Le Point crée un prix de bande dessinée ; Cestac est membre du jury depuis la première éditionModèle:Sfn. En termes d'activités créatives, avec René Pétillon au scénario, elle dessine Super Catho (Dargaud, 2004). Dans cet ouvrage d'inspiration autobiographique, Pétillon narre son enfance en Bretagne dans les années 1950 et l'embrigadement de sa famille auprès d'un charlatan religieux ; les deux artistes, marqués par leur éducation dans le catholicisme, dépeignent avec humour cette période de leur vie<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Cestac adapte un épisode de la collection de roman policier Le Poulpe pour la série de bande dessinée éponyme : La Pieuvre à la Pouy aux éditions 6 Pieds sous terre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour Pif Gadget, elle dessine plusieurs épisodes de La Fée Kaca et son mal cuit-cuit, une série jeunesse collectée en album (Les Humanoïdes associés, 2007)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle illustre en outre, sur des textes de Sylvie Lenôtre, un ouvrage jeunesse : Le Grand Voyage des gastrognomes<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Elle entreprend seule, toujours chez Dargaud, Le Démon d'après midi... (2005), récit partiellement autobiographique de trois amies Modèle:Incise dans la cinquantaine qui, lors d'un week-end, reviennent sur leur passé et manifestent leur appétit de vivre toujours intact<ref name="Vavasseur2005">Modèle:Article.</ref>. Elle entame également la série Les Ados, Laura et Ludo, prépubliée dans l'hebdomadaire Le Monde des ados<ref name="TurpinAdos"/> et qui connaît quatre volumes entre 2006 et 2010 ; il s'agit de Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2007, revenant sur son expérience pendant vingt ans aux éditions Futuropolis, Cestac publie La Véritable Histoire de Futuropolis<ref name="Labé02112007">Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Le titre fait allusion à La Véritable Histoire du soldat inconnu de Jacques Tardi<ref>Modèle:Lien web</ref>, ouvrage dont la publication avait été perturbée par la loi du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. L'initiative de rédiger un essai en bande dessinée sur la bande dessinée constitue en soi une innovation, d'après Jean-Pierre Mercier, conseiller scientifique au CNBDI<ref name="Giret13112007">Modèle:Article.</ref>. L'album reçoit un accueil positif dans plusieurs journaux, comme Le Monde<ref name="Labé02112007"/>, Aujourd'hui en France<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>, Libération<ref name="Lindon2007"/> ou La Croix<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2005, Cestac ouvre son site internet. En 2009, en hommage à l'artiste Charlie Schlingo, mort quatre ans plus tôt, elle s'associe avec Jean Teulé (scénario) pour une bande dessinée biographique : Je voudrais me suicider mais j'ai pas le temps (Dargaud)<ref name="Labé2009">Modèle:Article.</ref>. C’est un nouveau succès critique<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>,<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Avec Yves Poinot, elle crée en 2009 le prix Schlingo, décerné annuellement en marge du festival d'Angoulême (le Off of Off) pour récompenser un auteur ou une œuvre manifestant une communauté d'esprit avec le dessinateur disparu<ref>Modèle:Article.</ref>. Par ailleurs, à la demande d'Yves Poinot, le conseil municipal d'Angoulême accepte de modifier le nom d'une impasse : l’impasse Renolleau devient l'impasse Charlie Schlingo<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Elle est inaugurée en février 2013 et Cestac y réalise un mur peint<ref>Modèle:ArticleModèle:Référence à confirmer.</ref>. Toujours en 2009, l'éditeur Hoëbeke publie, dans la série J'aime pas…, une histoire signée Cestac : J'aime pas les gens qui se prennent pour…<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

S'associant à l'écrivain Tonino Benacquista, Cestac dessine Des salopes et des anges (2011), récit mettant en scène les luttes pour le droit à l'avortement. La narration croise les destins de trois femmes en 1973 Modèle:Incise qui se rendent à Londres pour avorter<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ouvrage est dédié à Simone Veil qui, pendant ses fonctions de ministre sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, a lutté pour obtenir la loi dépénalisant l'interruption volontaire de grossesse<ref name="CestacAnspach2011">Modèle:Lien web.</ref>.

Sur un scénario de Nadège Beauvois, Cestac dessine On va te faire ta fête, maman ! (publié en 2011)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s’agit d’un Modèle:Citation au cours de cette période<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Puis, sur un scénario de Marie-Ange Guillaume, elle crée Qui dit chat, dit chien en 2012<ref>Modèle:Article</ref>. Elle participe à la série Les Petits Polars (éd. Le Monde - SNCF) pour l'album Plein le dos, scénarisé par Jean-Bernard Pouy, en 2013<ref name="LeMonde14082013">Modèle:Article.</ref>. C'est aussi en 2013 que paraît Le Démon du soir ou la Ménopause héroïque. Le personnage de Noémie figure de nouveau dans ce récit partiellement autobiographique<ref name="Brethes02052013">Modèle:Article.</ref> où l'héroïne vit à la fois la fin de sa carrière et un nouveau départ dans sa vie<ref name="Pivot2014"/>. Cestac reprend une collaboration avec Pouy en 2014 pour illustrer La Capture du tigre par les oreilles<ref name="CaptureTigre">Modèle:Article.</ref>. La même année, elle reçoit le Grand Prix Saint-Michel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'une des plus anciennes distinctions pour les bédéastes. Daniel Pennac écrit pour elle le scénario d'Un amour exemplaire, publié en 2015. L'écrivain, dans cet ouvrage autobiographique, dépeint deux personnages issus de milieux sociaux différents qui se marient malgré les conventions sociales<ref>Modèle:Article. Modèle:Accès payant</ref> et qui refusent de travailler et d'avoir des enfants dans leur idéal d'amour fusionnelModèle:Sfn. Le livre fait ensuite l'objet d'une adaptation au théâtre, dirigée par Clara Bauer ; des spectacles sont donnés en Italie ainsi qu'au théâtre du Rond-Point, dans lesquels Cestac dessine en direct tandis que Pennac lit au micro et que les acteurs jouent<ref>Modèle:Article.</ref>. L'œuvre commence par un hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo. En effet, Cestac se sent profondément affectée par les assassinats menés contre des membres de ce journalModèle:Sfn.

Entre 2016 et 2018, elle publie deux volumes de Filles des Oiseaux, qui narrent, de façon partiellement autobiographique, le quotidien de deux héroïnes dans un pensionnat catholique et la vie qu'elles mènent ensuite. Le premier volume, intitulé Filles des Oiseaux : N'oubliez jamais que le Seigneur vous regarde !, met en scène deux jeunes filles qui intègrent un pensionnat catholique à Honfleur. Bien que de milieux sociaux très différents, elles deviennent amies et affrontent avec humour une éducation vouée à brider la liberté et la féminité<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2018, l'autrice publie le second volume des Filles des Oiseaux : Hippie, féministe, yéyé, chanteuse, libre et de gauche, top-model, engagée, amie des arts, executive woman, maman, business woman, start-upeuse, cyber communicante…what else ? (Dargaud) qui s'ouvre sur la période de mai 68<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans cet épisode, les deux amies passent en revue leur existence mouvementée<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2019, elle fait partie, à son lancement, de l'équipe des dessinatrices du nouveau mensuel féministe satirique Siné Madame<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2021 paraît chez Dargaud Un papa, une maman, une famille formidable (la mienne !), une bande dessinée autobiographique où elle dépeint son père sous un angle Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'artiste annonce en 2013 qu'elle ne prévoit pas de prendre sa retraite et qu'elle envisage un dernier épisode de sa saga autobiographique, qui pourrait s’intituler Le Démon de minuit<ref name="Brethes02052013"/>.

En parallèle de ses activités principales, Cestac est créatrice de portraits en relief réalisés avec du papier mâché. Ceux-ci se caractérisent par leurs gros nez qui constituent la signature de l'artiste<ref name="LabéPiquante"/>. De même, avec le sculpteur Jean-Marie Pigeon, elle conçoit des bustes de Marianne, toujours dans son style personnel. Marianne est donc dotée d'un gros nez et de formes généreuses. Il existe douze exemplaires de l'œuvre. La mairie d'Angoulême en acquiert aussitôt un pour décorer sa salle des mariages<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. D'autres sont achetés par des collectionneurs. Cestac s'adonne également aux détournements de tableaux de peinture amateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie personnelle

Florence Cestac a un fils<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. En 2013, elle annonce avoir vendu sa collection de figurines représentant Mickey Mouse (Modèle:Nombre) afin de financer en partie une résidence en province<ref name="Brethes02052013"/>.

Elle réside à Paris, dans un appartement loué avant elle à Enki Bilal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Style graphique et narratif

photographie en couleur d'une main en gros plan dessinant
Florence Cestac en dédicace au Salon du livre en mars 2008.

Cestac s'intéresse aux figures des antihéros qui reflètent la fragilité et la sensibilité des êtresModèle:Sfn. Elle pratique largement l'humour dans ses œuvres<ref name="DelcroixLeFol"/>,<ref name="labé01022000">Modèle:Article.</ref>.

Le premier personnage récurrent de Florence Cestac, le détective parodique Harry Mickson, est un croisement entre Mickey Mouse et Harry Dickson de Jean RayModèle:Sfn. En effet, Cestac voue Modèle:Citation au célèbre personnage Disney, rassemblant une grande collection d'objets à son effigie<ref name="LabéPiquante"/>. Elle est également passionnée par Popeye, créé par Elzie Segar et dont elle traduit les aventures<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Cette affinité se manifeste notamment dans les visages des personnages, dont la bouche est décentrée<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Harry Mickson est doté d'un gros nez. Cette caractéristique devient la « marque de fabrique » du style graphique de Cestac. Yves-Marie Labé, chroniqueur pour Le Monde, y voit un rappel de Cyrano de Bergerac<ref name="LabéPiquante"/>. Dans Libération, le chroniqueur trouve aussi l'empreinte d'Edmond-François Calvo<ref name="Lindon2007"/>. La créatrice souligne quant à elle l'influence prépondérante d'André Franquin, notamment de son héros Gaston Lagaffe<ref name="Parisien20012017">Modèle:Article.</ref>, ainsi que de ses récits Modèle:CitationModèle:Sfn. Ses travaux s'inspirent également de Robert Crumb Modèle:Citation<ref name="Pasamonik16092016"/>,<ref name="Champigny2000"/>. L'autrice signale aussi sa connivence avec le comic strip américain Pim Pam Poum<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>.

Outre le gros nez, le style de Cestac se manifeste par Modèle:Citation<ref name="TurpinAdos">Modèle:Lien web.</ref>. À l'écrit, Jean-Pierre Mercier signale sa Modèle:CitationModèle:Sfn. Son graphisme est décrit comme Modèle:Citation<ref name="Pasamonik16092016">Modèle:Lien web.</ref>. Dans Le Monde, le critique Yves-Marie Labé relève Modèle:Citation<ref name="labé01022000"/> ainsi que Modèle:Citation<ref name="Labé2009"/> ; le critique Frédéric Potet la définit comme Modèle:Citation, qui Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Selon les critiques du magazine BoDoï, Cestac emploie des Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un style Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce dessin en rondeur se prête aussi à des sujets graves, comme l'avortement<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AH2014">Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref> ou la vie tragi-comique de Charlie Schlingo<ref name="Labé2009"/>.

L'artiste définit son style graphique et narratif de la manière suivante : Modèle:Citation

Prises de position en faveur des créateurs de bande dessinée

Dans un objectif à la fois didactique et ludique pour guider les auteurs débutants, Florence Cestac dessine, sur un scénario de Jean-Marc Thévenet Comment faire de la « Bédé » sans passer pour un pied-nickelé (1988)<ref name="Ka25012001"/>.

En 2013, elle critique l'organisation du festival, où les créateurs et créatrices, loin de se mélanger comme dans les débuts, restent entre « clans » auprès de leurs éditeurs respectifs<ref name="Methon2013"/>. En 2014, Franck Bondoux, dirigeant de la société privée [[9emeArt+|Modèle:9e Art+]], organisatrice du festival, annonce la dissolution de l'Académie des Grands Prix après une controverse sur le mode de scrutin<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Lorsque, en 2016, la polémique éclate lors du festival d'Angoulême en raison de l'absence totale de femmes aux présélections du Grand PrixModèle:Note, Cestac s'exprime contre Bondoux dans les colonnes du Journal du dimanche. Outre le problème des dessinatrices absentes, elle estime que l'évènement tient davantage d'une Modèle:Citation et d'un « business » que d'une manifestation culturelle. Elle appelle également à réinventer les activités réservées aux enfants<ref name="Jdd06012016">Modèle:Article.</ref>. Les déclarations de Cestac trouvent un écho dans la presse<ref name="Gausserand">Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>,<ref name="Avenir092016">Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>,<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Néanmoins, l'organisateur du festival signifie son désaccord envers ces propos<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Face au tollé, six créatrices sont incluses dans la sélectionModèle:Note. La même année, Cestac et six autres personnalités ayant reçu le Grand Prix s'associent avec des auteurs renommés pour fonder le groupe « Angoulême la renaissance ». Il s'agit pour eux d'une Modèle:Citation ainsi que d'une dénonciation de la gestion menée par Franck Bondoux<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Ils proposent un plan en quatorze points pour renouveler en profondeur l'animation<ref>Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>.

Invitée d'honneur de la Modèle:24e édition du festival BD de Perros-Guirrec en 2017, Cestac fait part de ses inquiétudes pour les auteurs débutants, qui subissent une pression importante car ils doivent d'emblée élaborer un album au lieu de s'exercer dans des fanzines de bande dessinée, en phase de raréfaction<ref name="PortraitTélég2017">Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>,Modèle:Sfn.

Engagements féministes

À plusieurs reprises, des chroniqueurs établissent le parallèle entre les deux seules femmesModèle:Note ayant reçu le Grand Prix de la ville d'Angoulême : les « pionnières » Cestac (récipiendaire du Grand Prix en 2000) et Claire Bretécher (qui a reçu un Grand Prix spécial en juin 1982) Modèle:Incise<ref name="Methon2013">Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>,<ref name="LabéPiquante"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Si les auteurs étaient moins nombreux dans les années 1960-1970 que dans les années 2010, cette activité n'était pas considérée comme un métier sérieux ; les créateurs de bande dessinée éludaient les questions sur leur métier en déclarant qu'ils faisaient des Modèle:CitationModèle:Sfn,<ref name="TraitsCaractère">Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>. Lorsque les deux créatrices débutent dans la profession, les femmes sont rares et parfois marginalisées<ref name="Jdd06012016"/>. Toutes deux emploient un style très personnel. Cestac est régulièrement interviewée sur la place des femmes dans la création de bande dessinée et sur la représentation des femmes dans la bande dessinée, par exemple dans la Revue des Deux Mondes en 2000Modèle:Sfn. L'artiste déclare avoir plusieurs fois entendu que son style graphique n'est Modèle:Citation, or il lui semble aberrant de cantonner toute création féminine à un style qui serait Modèle:Citation<ref name="Jdd06012016"/>. Le lectorat de bande dessinée étant largement masculin, tout comme la proportion de dessinateursModèle:Note, Cestac conclut : Modèle:Citation<ref name="Avenir092016"/>.

photographie en noir et blanc et en gros plan visage de Simone Veil
Simone Veil en 1984.

Florence Cestac participe, dans les années 1970, au périodique Ah ! Nana. Elle exprime ses revendications féministes dans cette parution essentiellement élaborée par des femmes sur la condition féminine<ref name="Parisien20012017"/>. Cette initiative avant-gardiste, sans précédent en France, prend fin après deux années de publication<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En janvier 1985, Cestac signe dans Le Monde le manifeste de quatre dessinatrices françaises contre le sexisme et la violence dans les bandes dessinées<ref name="Parisien20012017"/>. La situation des femmes dans la société représente un thème récurrent dans son œuvre<ref name="Parisien20012017"/>, dont La Vie en Rose ou l'Obsessionnelle Poursuite du bonheur (1998)<ref name="Labé1998"/>. Cestac dépeint la condition féminine dans plusieurs récits : Le Démon de midi, qui Modèle:Citation, Des salopes et des anges, qui constitue une Modèle:Citation aux générations ayant oublié les combats pour l'IVG, Le Démon d'après midi... puis Le Démon du soir ou la Ménopause héroïque, où l'artiste dépeint une héroïne de Modèle:Nobr, accablée sous les responsabilités familiales et qui décide de se libérer<ref name="Brethes02052013"/>. Le titre Le Démon du soir ou la Ménopause héroïque constitue, à lui seul, une provocation tant le sujet de la ménopause est délicat, voire tabou<ref name="Pivot2014">Modèle:Article.Modèle:Référence à confirmer</ref>, y compris dans la presse féminine<ref name="PortraitTélég2017"/> ; en effet, les journaux féminins n'en offrent qu'une image exagérément positive au lieu d'évoquer d'une part les inquiétudes des sexagénaires et d'autre part le fardeau de contraintes qui les accablent<ref name="TraitsCaractère"/>,<ref name="Pivot2014"/>. Dans le second volume des Filles des Oiseaux, qui met en scène deux héroïnes plongeant dans le mouvement de mai 68, Cestac explore Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. L'ouvrage Des salopes et des anges, scénarisé par Tonino Benacquista, est dédié à Simone Veil qui, pendant ses fonctions de ministre sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, a lutté pour obtenir la loi dépénalisant l'interruption volontaire de grossesse. Cestac voue un profond respect à l'ancienne ministre<ref name="CestacAnspach2011"/>.

L'artiste estime, dans plusieurs interviews, que globalement le milieu de la bande dessinée est masculin plutôt que sexisteModèle:Sfn. Néanmoins, cette disparité de genre conduit à des représentations largement stéréotypées de personnages féminins. Si les autrices de sa génération sont relativement rares, la bande dessinée se féminise tant du point de vue des professionnelles que du lectorat ; les organisateurs du festival d'Angoulême ne peuvent ignorer ce fait<ref name="CestacMimran">Modèle:Article.</ref>. Lorsque Cestac préside le festival en 2001, elle compose un jury largement féminin pour élire les albums et constate que ce choix conduit à un nombre accru de femmes artistes récompensées<ref name="LabéPiquante">Modèle:Article.</ref>.

Dans les années 2010, Cestac continue de s'engager pour le féminisme. Elle soutient le Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme, fondé en 2015, qui lutte contre les difficultés des créatrices à obtenir des opportunités équivalentes à celles de leurs confrères<ref>Modèle:Article.</ref>. Outre de nombreux témoignages allant dans ce sens, plusieurs études mettent en lumière le fait que les autrices de bande dessinée sont marginalisées, moins visibles et moins bien payées que les auteursModèle:Sfn. Cestac est signataire du collectif « BD Égalité », visant à lutter contre le sexisme en matière de bande dessinée. Dans le sillage de la polémique sur l'absence de femmes dans la sélection pour le Grand Prix en 2016, Cestac renouvelle son soutien à ces mouvements réclamant la mixité<ref name="Jdd06012016"/>.

Par ailleurs, Cestac participe aux ouvrages En chemin, elle rencontre, publiés par Des ronds dans l'O en partenariat avec Amnesty International<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2018, la dessinatrice déclare s'inquiéter du recul des droits des femmes : Modèle:Citation des années 1960-1970. Elle met notamment en avant le rôle des religions à cet égard<ref name="Mathieu08042018">Modèle:Article.</ref>. C'est ce qui l'a motivée à écrire Filles des Oiseaux, où la féminité des personnages est étouffée par la religion : Modèle:Citation Dans le sillage de l'œuvre Des salopes et des anges, Cestac participe en 2014 à la Journée internationale de lutte des femmes pour leurs droits lors d'un débat sur l'interruption volontaire de grossesse et déclare : Modèle:Citation

Œuvres

Textes illustrés

Bande dessinée

  1. Mickson Alphabet, Futuropolis, 1979.
  2. Harry Mickson, Futuropolis, 1980.
  3. Harry Mickson nettoie ses pinceaux, Futuropolis, 1982.
  4. Cauchemar matinal, scénario de Jean-Luc Cochet, Futuropolis, 1984.
  5. Mickson et les Gaspards, Futuropolis, 1985.
  6. Les Vieux Copains pleins de pépins, Futuropolis, 1988.
  7. Hors série : Mickson BD Football club, Futuropolis, 1987.
  • Edmond François Ratier
  1. Ma vie est un roman policier, Futuropolis, 1986.
  2. Le Chien coiffé, Futuropolis, 1986 Modèle:ISBN.
  1. L'Année des Déblok (dessin), avec Nathalie Roques (scénario), éditions du Seuil, coll. Seuil Jeunesse, 1994 Modèle:ISBN.
  2. Les Déblok rient (dessin), avec Nathalie Roques (scénario), éditions du Seuil, coll. Seuil Jeunesse, 1995 Modèle:ISBN.
  3. Les Déblok font le printemps (dessin), avec Nathalie Roques (scénario), éditions du Seuil, coll. Seuil Jeunesse, 1997 Modèle:ISBN.
  4. Poilade de Déblok aux éclats de rire (dessin), avec Nathalie Roques (scénario), Dargaud, 1997 Modèle:ISBN.
  5. Truffes et Langues de chats à la Déblok (dessin), avec Nathalie Roques (scénario), Dargaud, 1998 Modèle:ISBN.
  6. Déblokeries à la crème anglaise (scénario et dessin), Dargaud, 1999 Modèle:ISBN Modèle:BNF.
  7. Farandole de farces à la Déblok (scénario et dessin), Dargaud, 2000 Modèle:ISBN.
  8. Fines conserves Déblok façon boute-en-train (scénario et dessin), Dargaud, 2001 Modèle:ISBN Modèle:BNF.
  9. Turlupinades de la maison Déblok (scénario et dessin), Dargaud, 2002 Modèle:ISBN.
  1. Le Démon de midi ou « Changement d'herbage réjouit les veaux », Dargaud, 1996 Modèle:ISBN.
  2. Le Démon d'après midi..., Dargaud, 2005 Modèle:ISBN.
  3. Le Démon du soir ou la Ménopause héroïque, Dargaud, 2013 Modèle:ISBN.
  4. Les Démons de l'existence, tome 0 : Ou ce qui ne nous tue pas, nous rend plus forte… Ben voyons !, intégrale des trois premiers volumes, Dargaud, 2018 Modèle:ISBN.
  1. Laura et Ludo, 2006 Modèle:ISBN.
  2. Laura et Ludo 2, 2007 Modèle:ISBN.
  3. Laura et Ludo 3, 2008 Modèle:ISBN.
  4. Laura et Ludo 4, 2010 Modèle:ISBN.
  1. Filles des Oiseaux : N'oubliez jamais que le Seigneur vous regarde !, tome 1, 2016 Modèle:ISBN.
  2. Filles des Oiseaux : Hippie, féministe, yéyé, chanteuse, libre et de gauche, top-model, engagée, amie des arts, executive woman, maman, business woman, start-upeuse, cyber communicante… what else ?, tome 2, 2018 Modèle:ISBN.

Animation

Distinctions

Prix

Décorations

Notes et références

Notes

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Références

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Annexes

Bibliographie

Études

Articles de presse

Liens externes

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