Forces armées des États-Unis
Modèle:À mettre à jour Modèle:Infobox Armée
Les forces armées des États-Unis (en anglais United States Armed Forces), souvent appelées Armée américaine<ref group=N>Il convient de ne pas confondre le terme français « Armée américaine » avec le terme anglais « United States Army » (aussi très connu sous l'abréviation « US Army ») qui désigne ce qui est dans les faits « l'Armée de terre des États-Unis ».</ref> dans le langage courant français, abrégées en anglais par « Modèle:Nobr » ou « Modèle:Nobr », sont les armées entretenues par les États-Unis. Au Modèle:Date-, elle compte 1 281 900 militaires actifs<ref>Modèle:Lien brisé Modèle:Pdf.</ref> ; si les garde-côtes sont exclus du décompte, il s'agit, en effectifs, de la deuxième ou troisième armée mondiale, derrière l'Armée populaire de libération chinoise, et pratiquement à égalité avec les Forces armées indiennes. Le département de la Défense des États-Unis (DoD ou DOD) emploie également, au Modèle:Date-, Modèle:Unité dont Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [[[:Modèle:Lien brisé]] Modèle:Pdf.</ref>.
En termes de budget (environ Modèle:Nobr de dollars en 2013 soit 36 % du budget officiel de la Défense dans le monde<ref>Modèle:Lien brisé, Modèle:P.</ref>), de force de frappe et de capacité de déploiement, il s'agit de la première armée mondiale.
Une partie relativement importante de l'armée des États-Unis est déployée hors du territoire national<ref>Modèle:Lien brisé - Département de la Défense des États-Unis Modèle:Pdf.</ref>. Elle joue un grand rôle dans la politique étrangère du pays<ref>Noam Chomsky, De la guerre comme politique étrangère des États-Unis Modèle:ISBN.</ref>.
L'Armée américaine comprend six composantes depuis le 20 décembre 2019. Il s'agit, par nombre décroissant de militaires actifs, de :
- Modèle:Nobr l'US Army<ref group=N name="army"/> ;
- Modèle:Nobr l'US Navy<ref group=N name="navy"/> ;
- Modèle:Nobr l'US Air Force<ref group=N name="airforce"/> ;
- Modèle:Nobr l'US Marine Corps<ref group=N name="marines"/>,<ref group=N>Il s'agit de « troupes de marine », essentiellement d'infanterie, mais disposant aussi de marins proprement dits et d'aviateurs ; ce corps dépend du département de la Marine des États-Unis, comme c’est aussi le cas pour l'US Navy.</ref> ;
- Modèle:Nobr l'US Coast Guard<ref group=N name="coastguard"/>,<ref group=N>Les Garde-côtes dépendent du département de la Sécurité intérieure en temps de paix et peuvent être rattachés au département de la Marine en temps de guerre.</ref> ;
- Modèle:Nobr l'US Space Force<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Modèle:Article connexe Modèle:...
Une armée au service de la première puissance du monde
La puissance militaire des États-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale s'explique notamment par leur avance technologique : ils sont le premier pays à avoir développé la bombe atomique ; dans les années 1970, leurs recherches amènent la production d'engins furtifs. Le programme spatial des États-Unis déploie la moitié des satellites artificiels militaires du monde qui sont utilisés pour de nombreuses fonctions, de la communication au guidage des missiles. Le bouclier antimissile est en fonction depuis Modèle:Date-. Internet et le GPS sont des innovations américaines qui ont d'abord servi à des fins militairesModèle:Sfn. La domination militaire américaine découle aussi de la faiblesse des autres pays : la puissance russe a décliné depuis la disparition de l'URSS et du pacte de Varsovie. L'Union européenne n'a pas de véritable armée ni de politique étrangère commune. De fait, le complexe militaro-industriel est important aux États-Unis, il est le premier exportateur entre 2007 et 2011 avec 30 % en volume des exportations d'armement dans le monde<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
La présence de l'Armée américaine est mondiale depuis la Seconde Guerre mondiale : elle possède des bases militaires sur tous les continents bien que nombre d'entre elles ont été fermées dans le cadre des Base Realignment and Closure depuis 1989, essentiellement en Europe de l'Ouest. Ces dernières années, la plupart des effectifs américains à l'étranger se trouvaient dans les pays où les États-Unis étaient en guerre (Irak entre 2003 et 2011, Afghanistan entre 2001 et 2021), dans les anciens pays de l’Axe (Allemagne, Japon, Corée du Sud<ref>Colonie japonaise depuis 1905, la guerre de Corée fait intervenir les États-Unis qui disposent depuis de forces permanentes face à la Corée du Nord.</ref>, Italie) et dans les régions stratégiques (Djibouti depuis 2002<ref>Le départ des Forces françaises à Djibouti est déjà programmé, 17/06/2008.</ref>, Golfe Persique). Tous les océans sont quadrillés par des flottes permanentes. Les États-Unis sont actuellement le seul pays à pouvoir intervenir massivement partout dans le monde.
Depuis la fin de la guerre froide, les interventions armées américaines se sont multipliées, soit avec l'aval de l'ONU (Somalie, ex-Yougoslavie, Afghanistan, Libye), soit sans (Irak). La politique étrangère dépend du président, qui est le chef des armées, négocie les traités et dispose du feu nucléaire ; mais elle est également tributaire du Congrès qui décide de la guerre et entérine les traités internationaux. Durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les États-Unis ont connu des phases isolationnistes et sont entrés en guerre pour réagir à des attaques. Avec la guerre froide, ils se sont posés en défenseurs du monde libre et démocratique contre le bloc soviétique et ont mis en place un réseau d'alliance dont la pièce maîtresse est l'OTAN. Aujourd'hui, certaines de ces alliances existent toujours et l'OTAN se renforce avec l'entrée des pays de l'est de l'Europe et le retour de la France dans le commandement intégré. Les États-Unis garantissent aussi leur aide militaire à de nombreux pays.
Pourtant, la puissance militaire des États-Unis n'est pas sans faiblesse : face au terrorisme et à la guerre asymétrique, les stratégies conventionnelles semblent mal adaptées, comme le montrent les progrès des Talibans en Afghanistan. Washington a besoin de ses alliés pour mener des expéditions<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Des oppositions se sont développées contre la politique étrangère de George W. Bush, y compris aux États-Unis, et des alliances concurrentes se mettent en place comme l'Organisation de coopération de Shanghai. En 2009, le président Barack Obama a confirmé le retrait des troupes américaines d'Irak pour les redéployer en Afghanistan.
Commandement
Commandant en chef
La Constitution des États-Unis, article II section 2<ref>Constitution des États-Unis Modèle:Nobr Modèle:Nobr :
The President shall be Commander in Chief of the Army and Navy of the United States, and of the Militia of the several States, when called into the actual Service of the United States;….</ref>, donne le titre de commandant en chef au président des États-Unis, qui « sera commandant en chef de l'armée de terre et de la marine des États-Unis, et de la milice des divers États quand celle-ci est appelée au service actif des États-Unis ».
Autorité du commandant en chef sur le champ de bataille
En tant que commandant en chef, le président des États-Unis a la prééminence sur tout officier de l'armée et donc le droit inhérent d'assumer le commandement sur le champ de bataille. Cependant, parce que les présidents sont rarement présents sur les zones de guerre et ont souvent moins d'expérience que les commandants militaires, seuls deux présidents font usage de cette prérogative, George Washington et James Madison.
Washington mène en personne une troupe de Modèle:Unité lors de la révolte du Whisky, pendant son second mandat. Il ne fut cependant pas présent lors des diverses escarmouches de ce conflit relativement peu sanglant.
Lors de la guerre de 1812, Madison se retrouva sous le feu de l'ennemi le Modèle:Date, lorsque les forces américaines sont mises en déroute par les troupes britanniques à Bladensburg (Maryland). Exaspéré par l'incompétence du général américain, il prit le commandement des seules forces américaines restantes, une batterie navale commandée par le commodore Joshua Barney. Il fit cela pour stopper l'invasion britannique de la capitale américaine, mais ses efforts sont vains et les Britanniques incendièrent Washington pendant deux jours.
Pendant la guerre de Sécession, Abraham Lincoln considère la possibilité d'assumer lui-même le commandement de l'armée de l'Union sur le champ de bataille et se met à étudier des textes militaires car l'apathie et l'incompétence de ses généraux l'exaspéraient. Il se retrouva sous le feu ennemi en 1864 lors d'une attaque confédérée sur Fort Stevens dans le district de Columbia, mais il n'exerce à aucun moment son autorité de commandant en chef sur le champ de bataille.
Commandement effectif
La direction des Forces armées des États-Unis est assurée par le comité des chefs d'État-Major (Modèle:Lang) créé en 1949 qui comprend :
- le chef d'État-Major des armées des États-Unis (Modèle:Lang, un officier général assurant la présidence du comité) ;
- le chef d'État-Major de l'Armée de terre ;
- le chef des Opérations navales ;
- le chef de l'État-Major de l'Armée de l'air ;
- le chef des Opérations spatiales
- le commandant du corps des Marines (membre temporaire, conseiller pour l'utilisation des Marines)
- le commandant de la Garde côtière (participant non-membre)
Ce comité dépend directement du secrétaire à la Défense, chargé du département de la Défense qui, lui, répond directement devant le président des États-Unis.
Le Goldwater-Nichols Act de 1986 a complètement réorganisé la structure de commandement des Forces armées américaines qui repose actuellement sur dix Unified Combattant Command qui couvrent chacun une zone géographique du monde (ou une responsabilité fonctionnelle).
Contrôle parlementaire
Le comité des forces armées du Sénat des États-Unis est l'organe de contrôle du Sénat américain sur les Forces armées, les programmes de recherche et développement militaires et l'énergie nucléaire au service de la sécurité nationale. Le Posse Comitatus Act interdit, sauf exceptions, aux armées de s'occuper d'affaires du gouvernement civil, dans celles de la Justice ou dans une procédure judiciaire.
Comparaison entre l'Armée soviétique et les Forces armées des États-Unis en 1991
Tableau de comparaison des effectifs et des matériels conventionnels entre les deux superpuissances en 1991, l'année de la dislocation de l'URSS<ref>Modèle:Article</ref> :
Catégorie | Union Soviétique | États-Unis |
---|---|---|
Effectifs d'active | 3 400 000 | 1 985 555<ref>Modèle:Lien web</ref> |
Réserve militaire | 5 240 000 | nc |
Paramilitaire | 580 000 | - |
Chars | 54 500 | 18 000 |
VTT/VCI | 86 000 | 34 000 |
Artillerie/Mortiers/LRM | 64 000 | 12 000 |
Batteries de missiles sol-air | 8 500 | 1 200 |
Hélicoptères terrestres | 4 500 | 9 000 |
Avions de combat tactiques | 4 900 | 7 000 |
Bombardiers de moyenne portée | 400 | - |
Structures des Forces pour la période 2011-2015
L'examen quadriennal de la Défense 2010 (Quadrennial Defense Review) publié le Modèle:1er donne, entre autres, le format prévu des Forces pour la période 2011-2015<ref>[[[:Modèle:Lien web]] Modèle:Pdf.</ref>, mais les réductions d'effectifs et des coupes budgétaires annoncées ont influencé ce format.
Armée de terre (US Army)
Les prévisions pour l'US Army portent les effectifs à Modèle:Unité à la suite d'une décision du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a été annoncé en Modèle:Date- une baisse des effectifs à Modèle:Unité après la fin programmée des opérations de combat en Afghanistan en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais en Modèle:Date-, on annonce une baisse dès Modèle:Date- pour atteindre un maximum de Modèle:Unité d'active au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le Modèle:Date-, alors que les effectifs à cette date sont de Modèle:Unité, c'est désormais le plafond de Modèle:Unité d'ici 2017 qui est dévoilé<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- 4 quartiers généraux de corps
- 18 quartiers généraux de division
- un total de 73 brigades de combat (Brigade combat team, BCT) (Modèle:Nobr et Modèle:Nobr), se composant de :
- 40 brigades d'infanterie (Infantry Brigade Combat Team, IBCT)
- 8 brigades Stryker (Stryker Brigade Combat Team, SBCT)
- 25 brigades lourdes de combat (Heavy Brigade Combat Team, HBCT)
- 21 brigades d’aviation de combat (Combat Aviation Brigade) (Modèle:Nobr et Modèle:Nobr)
- 15 bataillons Patriot, Modèle:Nobr THAAD
En 2017
Il est annoncé en Modèle:Date- que l'Armée de terre doit réduire ses effectifs d'active de Modèle:Unité à cette date à 490 000 en 2017, soit une baisse de 17 % les faisant descendre au niveau auquel ils étaient avant les attentats du Modèle:Date-.
Le nombre de brigade d'active passera de 45 à 32 soit :
- 14 brigades d'infanterie ;
- 7 brigades Stryker ;
- 12 brigades lourdes de combat (brigades blindées)
Le nombre de bataillons de combat reste à peu près stable et passe de 98 à 95. Un bataillon supplémentaire étant affecté aux brigades restantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Force aérienne (US Air Force)
Voici les prévisions pour l'USAF dont les effectifs sont de Modèle:Unité au Modèle:Date- :
- 8 équivalents d’escadres de renseignement, surveillance et reconnaissance C4ISR (avec jusqu’à Modèle:Nobr de mission principale)
- 30 – 32 équivalents d’escadres de transport aérien et de ravitaillement en vol (avec Modèle:Nobr de mission principale par équivalent d’escadre)
- 10 – 11 équivalents d’escadres de frappe de théâtre (avec Modèle:Nobr de mission principale par équivalent d’escadre)
- 5 escadres de frappe à longue portée (avec jusqu’à Modèle:Nobr)
- 6 équivalents d’escadres de supériorité aérienne (avec Modèle:Nobr de mission principale par équivalent d’escadre)
- 3 escadres de commandement et de contrôle et cinq centres d’opérations aériennes et spatiales entièrement opérationnels (avec un total de Modèle:Nobr)
- 10 escadres affectées à l'espace et au cyberespace
Voici les prévisions pour l'United States Navy dont les effectifs en 2010 sont de Modèle:Unité d'active, Modèle:Unité employables immédiatement et Modèle:Unité civils pour Modèle:Nobr de guerre début Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Status of the Navy, Modèle:Date-.</ref> :
- 10 porte-avions
- 10 escadres aériennes embarquées
- 84 – 88 grands bâtiments de surface, y compris de 21 à Modèle:Nobr de surface adaptés à la défense contre les missiles balistiques
- 14 – 28 petits bâtiments de surface (+ 14 chasseurs de mines)
- 29 – 31 navires d’assaut amphibie
- 53 – 55 sous-marins nucléaire d'attaque
- 14 sous-marins nucléaire lanceur d’engins
- Aegis Ashore (SM-3 basé à terre)
- 126 – 171 aéronefs de renseignement, surveillance et reconnaissance et de guerre électronique basés à terre (avec ou sans pilote)
- 3 escadrilles de prépositionnement maritime
- 30 – 33 bâtiments de soutien logistique de combat (+ Modèle:Nobr d’atterrissage mobile)
- 17 – 25 navires de commandement et de soutien (dont JHSV, 3 T-AKE, 1 MLP)
- 51 navires rouliers de transport stratégique par mer
Corps des Marines (US Marine corps)
Voici les prévisions pour le United States Marine Corps dont les effectifs sont de Modèle:Unité au Modèle:Date-. Il est annoncé, en Modèle:Date-, des effectifs de Modèle:Unité en 2017. Le budget de la défense 2019 autorise Modèle:Unité et Modèle:Unité au 30 septembre 2019<ref name="115th">Modèle:Lien web.</ref> :
- 3 corps expéditionnaires de Marines :
- 4 divisions de Marines (3 d'active et 1 de réserve) :
- 11 régiments d’infanterie
- 4 régiments d’artillerie
- 4 unités d’aviation de Marines :
- 6 groupes aériens
- 7 groupes d'hélicoptères
- 4 groupes de contrôle
- 4 groupes de soutien
- 4 groupes de logistique de Marines
- 9 régiments de logistique de combat
- 7 éléments de commandement des unités expéditionnaires de Marines
- 4 divisions de Marines (3 d'active et 1 de réserve) :
Forces spéciales
Les prévisions pour le United States Special Operations Command regroupant des unités de toutes les branches des Forces armées sont les suivantes :
- environ Modèle:Nobr d’opérations spéciales (dont des équipes ODA, des sections SEAL, des équipes d’opérations spéciales des Marines, des équipes tactiques spéciales de l’Armée de l’air et des détachements d'aviation opérationnels) ;
- Modèle:Nobr de Rangers ;
- Modèle:Nobr à rotors basculants/à voilure fixe pour l'aéromobilité et l’appui-feu.
Effectifs globaux
Les États-Unis se classent deuxième derrière la Chine pour le nombre de soldats actifs (Modèle:Unité)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Military Capabilities > Active Troops (most recent) by country - NationMaster.com (voir archive)</ref>, mais Modèle:57e (en 2001) si l'on ramène ce nombre à la population totale (six soldats pour Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Armed Forces personnel (per capita) (most recent) by country - NationMaster.com, 2001 (voir archive)</ref>). Il faut rajouter les forces de réserve, qui totalisent Modèle:Unité d'hommes et de femmes prêts au combat (Garde nationale, armée de réserve et garde côtière).
Les effectifs militaires ont énormément fluctué dans l'Histoire. Historiquement faible en temps de paix, elle a atteint un maximum de Modèle:Unité de militaires américains à fin de la Seconde Guerre mondiale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Armed Forces: 1939-1945.</ref> ; après avoir démobilisé, elle remonta à la suite de la guerre de Corée à 3 555 000 en 1953, baissa à 2 483 000 en 1961, et remonta sous l'impulsion de Robert McNamara à 2 808 000 au Modèle:Date-. Au début de l'engagement massif dans la guerre du Viêt Nam en 1965, 2 700 000 personnes étaient sous les drapeaux et le pic durant cette période fut de Modèle:Unité mi-1968<ref>Modèle:Lien web (voir archive)</ref>.
Depuis l'abandon de la conscription en 1973, les Forces armées des États-Unis ont été réduites de près de 60 %. Dans les années 1980, ses effectifs étaient de Modèle:Unité contre Modèle:Unité dans les années 2000<ref>George Bush veut renforcer l'armée américaine - Guillemette Faure, Le Figaro, 21 décembre 2006</ref>.
La conscription en temps de paix fut établie aux États-Unis en Modèle:Date-, et ses conditions furent élargies par une loi établissant un service national le Modèle:Date, six jours après l’attaque japonaise contre Pearl Harbor. La conscription cessa en 1947, mais le service sélectif se poursuivit dans les années 1950, en raison de l’engagement dans la guerre de Corée. Les lois sur le service militaire continuèrent à être appliquées, bien que subissant de fréquents amendements, et fournirent des contingents pour la guerre du Viêt Nam. En 1969, un système de loterie fut institué pour sélectionner les conscrits. En 1973, l’intégration aux Forces armées américaines fonctionna exclusivement sur la base du volontariat ; depuis 1980, les hommes doivent se faire recenser auprès des autorités dans les trente jours suivant leur dix-huitième anniversaire.
De 65 à 75 % des effectifs peuvent être déployés hors du territoire métropolitain (contre 10 à 15 % des forces européennes). [[Image:Cpt. J. Dow Covey and Staff Sgt. Justin Evaristo 2nd Infantry Division, Iraq.jpg|thumb|upright|Soldats de la [[2e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:2e d'infanterie]] en Irak en 2007.]]
En proportion de leur population, les États-Unis ont, en 2008, Modèle:Nobr d'active pour Modèle:Unité (Modèle:45e mondial) et Modèle:Nobr pour Modèle:Unité en incluant les réservistes (Modèle:61e mondial)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Information is beautiful: war games - The Guardian, Modèle:1er avril 2010</ref>.
Voici quelques chiffres sur les engagés au sein des Forces armées des États-Unis à la mi-2004 :
Service/Arme | Personnel actif |
Taux de féminisation<ref group="N">Il s'agit du pourcentage des postes occupés par du personnel féminin.</ref> |
Hommes du rang |
Officiers |
US Army<ref group=N name="army"/> | 500 203 | 15,2 | 414 325 | 69 307 |
US Marine Corps<ref group=N name="marines"/> | 176 202 | 6,0 | 157 150 | 19 052 |
United States Navy<ref group=N name="navy"/> | 375 521 | 14,5 | 319 929 | 55 592 |
United States Air Force<ref group=N name="airforce"/> | 358 612 | 19,6 | 285 520 | 73 091 |
US Coast Guard<ref group=N name="coastguard"/> | 40 151 | 10,7 | 31 286 | 7 835 |
Total | 1 450 689 | 14,9 | 1 196 210 | 254 479 |
Un étranger ayant la carte de résident permanent aux États-Unis (dite « green card ») peut s'engager dans les Forces armées en tant que simple soldat ; il peut recevoir la nationalité américaine durant son séjour sous les drapeaux. Les officiers doivent, eux, déjà avoir la nationalité américaine.
En 2005, environ Modèle:Unité actifs n'étaient pas citoyens américains et entre 2001 et début 2010, Modèle:Unité ont intégré les Forces armées<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} President Hosts Servicemember-Citizenship Ceremony, The Military Family Network, Modèle:Date-.</ref>.
Service/Arme | Non-américains en 2005 | % de l'effectif |
---|---|---|
US Navy<ref group=N name="navy"/> | 15 880 | 4,2 |
US Marine Corps<ref group=N name="marines"/> | 6 440 | 3,8 |
US Army<ref group=N name="army"/> | 5 596 | 1,2 |
US Air Force<ref group=N name="airforce"/> | 3 056 | 0,8 |
Depuis la fin de la Guerre froide, il y a une diminution sensible des installations militaires, tant sur le territoire métropolitain qu'outre-mer (hors zones de conflits) dans le cadre du Base Realignment and Closure mais les États-Unis restent le seul Etat ayant une capacité de déploiement planétaire de grande envergure avec des bases sur tous les continents.
Durant l'année fiscale 2007, les différentes armes ont recruté<ref>Défense et Sécurité internationale no 31, Modèle:Date-.</ref> :
Service/Arme | Recrues |
---|---|
US Army<ref group=N name="army"/> | 80 407 |
US Air Force<ref group=N name="airforce"/> | 27 801 |
US Navy<ref group=N name="navy"/> | 37 361 |
US Marine Corps<ref group=N name="marines"/> | 35 603 |
Forces armées en 2011
Au Modèle:Date-, l'ensemble des Forces militaires américaines, c'est-à-dire l'US Army<ref group=N name="army">L'Armée de terre des États-Unis.</ref>, l'US Navy<ref group=N name="navy">La Marine militaire des États-Unis.</ref>, l'US Air Force<ref group=N name="airforce">L'Armée de l'air des États-Unis.</ref> et l'US Marine Corps<ref group=N name="marines">Le corps des Marines des États-Unis.</ref> (exception faite de l'US Coast Guard<ref group=N name="coastguard">Le corps des Garde-côtes des États-Unis.</ref> qui compte Modèle:Unité d'active au Modèle:Date-) regroupent Modèle:Unité répartis sur un millier de bases d'une centaine de pays<ref group=N>15 % des effectifs étaient à l’étranger.</ref>.
Pays | Total | Army<ref group=N name="army"/> | Navy<ref group=N name="navy"/> | Marine Corps<ref group=N name="marines"/> | Air Force<ref group=N name="airforce"/> |
---|---|---|---|---|---|
À terre | 1 332 656 | 571 108 | 233 368 | 194 451 | 333 729 |
Embarqué | 101 656 | 0 | 95 280 | 6 376 | 0 |
Total | 1 434 312 | 571 108 | 328 648 | 200 827 | 333 729 |
Pays | Total | Army<ref group=N name="army"/> | Navy<ref group=N name="navy"/> | Marine Corps<ref group=N name="marines"/> | Air Force<ref group=N name="airforce"/> |
---|---|---|---|---|---|
Fichier:Flag of the United States (Pantone).svg États-Unis contigus | 1 019 767 | 454 495 | 193 663 | 114 607 | 254 302 |
Modèle:Alaska | 21 506 | 13 677 | 44 | 26 | 7 759 |
Modèle:Hawaï | 42 360 | 22 974 | 8 595 | 5 905 | 4 886 |
Modèle:Pays | 4 137 | 55 | 2 035 | 20 | 2 027 |
Modèle:Pays | 190 | 111 | 30 | 24 | 25 |
Modèle:Pays | 2 | 0 | 1 | 1 | 0 |
Fichier:Flag of Wake Island.svg Wake | 4 | 0 | 0 | 0 | 4 |
En transit | 55 356 | 10 793 | 9 688 | 28 756 | 6 119 |
Embarqué | 83 316 | 0 | 83 316 | 0 | 0 |
Total - États-Unis et territoires | 1 226 638 | 502 105 | 300 072 | 149 339 | 275 122 |
Armement nucléaire et défense anti-missile
[[Fichier:USS Wyoming (SSBN-742).jpg|vignette|Le Modèle:USS en surface. Il s'agit de l'un des Modèle:Nobr de classe Ohio en service en 2017. Ces « boomers »<ref>Surnom donné aux SNLE dans les marines du monde anglo-saxon.</ref> peuvent embarquer jusqu'à [[Missile Trident|Modèle:Nobr Trident II]] emportant eux-mêmes un maximum de Modèle:Nobr soit Modèle:Nobr par bateau mais depuis les accords Modèle:Nobr sont limités à cinq ogives. Ils sont les principaux vecteurs d'armes nucléaires des États-Unis devant les [[Missile balistique intercontinental|Modèle:Nobr balistiques intercontinentaux basé au sol]] Modèle:Nobr et la centaine de bombardiers stratégiques en service.]] Modèle:Article détaillé
Les forces armées des États-Unis ont été les premières à obtenir l'arme nucléaire en 1945. Utilisée lors des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki pour en terminer avec la Seconde Guerre mondiale, l'apparition de la guerre froide a fait construire de grands stocks d'ogives et de multiples vecteurs conduisant à l'équilibre de la terreur avec l'URSS.
Le Single Integrated Operational Plan conçu dans les années 1960 est la planification stratégique en cas de guerre nucléaire.
On compta un maximum de Modèle:Unité en 1967 dans l'arsenal américain et constituant toujours un élément central de la stratégie américaine de dissuasion, leur importance et leur nombre ont décru avec la fin de la guerre froide et depuis le milieu des Modèle:Nobr, l'Armée soviétique, puis son successeur, les Forces armées de la fédération de Russie dépasse le mégatonnage américain mais reste inférieure au niveau de la précision de ces armes.
Les armes nucléaires sont depuis 1992 sous le contrôle du United States Strategic Command (STRATCOM), les ogives tactiques hors bombes embarquées à bord d'avions tels missiles à courte portée, obus, mines ou torpilles ne sont plus en service depuis cette période.
Le DoD a annoncé disposer de Modèle:Unité nucléaires déployées, non déployées, stratégiques et non stratégiques fin Modèle:Date-<ref>Les États-Unis révèlent posséder Modèle:Unité nucléaires dans leur arsenal - Le Point, Modèle:Date-</ref>.
Le Traité de réduction des arsenaux nucléaires stratégiques signé en 2002 prévoit la réduction de l'arsenal à la limite maximale de Modèle:Unité opérationnelles en 2012. Il sera remplacé par le Traité de réduction des armes stratégiques de 2010 prévoyant un maximum de Modèle:Unité pour chaque partie contractante, les bombardiers ne comptant que comme une seule ogive.
Modèle:Ligne intertitre tableau charteModèle:Ligne intertitre tableau charteDate | ICBM, SLBM et bombardiers lourds | ICBM lourds | Ogives (ICBM, SLBM et bombardiers lourds) | Ogives (ICBM et SLBM) | Ogives (ICBM sur lanceurs mobiles) | Ogives (ICBM lourds) | Puissance (ICBM et SLBM) (Mt) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Limites imposées par START-1 | |||||||
Modèle:Date- | 1 600 | 154 | 6 000 | 4 900 | 1 100 | 1 540 | 3 600 |
Modèle:Nobr | |||||||
Modèle:1er<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} START au Modèle:1er - Federation of American Scientists</ref> | 2 246 | 0 | 10 563 | 8 210 | 0 | 0 | 2 361,3 |
Modèle:1er<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} START au Modèle:1er - Center for Defense Information</ref> | 1 225 | 0 | 5 914 | 4 816 | 0 | 0 | 1 826,1 |
Modèle:1er<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} au Modèle:1er - U.S. Department of State Modèle:Pdf</ref> | 1 198 | 0 | 5 576 | 4 514 | 0 | 0 | 1 717,3 |
Modèle:1er<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} START au Modèle:1er - U.S. Department of State Modèle:Pdf</ref> | 1 188 | 0 | 5 916 | 4 864 | 0 | 0 | 1 857,3 |
D'importants systèmes de détection et de prévention d'une éventuelle attaque adverse furent parallèlement mis en place tels les satellites d'alerte précoce MIDAS et les réseaux radars du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord.
Après plusieurs programmes destinés depuis 1957 à contrer les attaques de missiles balistiques mais qui ne furent pas opérationnels, le système Missile Defense, dont l'objectif est d'intercepter une vague limitée d'ICBM lancés vers le continent nord-américain et de protéger certains alliés (Japon et OTAN, entre autres), est progressivement mis en place depuis 2004.
Budget
Modèle:Article détaillé En 2009, le budget total de la Défense américaine a été de Modèle:Unité de dollars.
La répartition entre les armes se fait approximativement ainsi : 35 % pour la Navy (incluant 4 % pour les Marines), 35 % pour l'Air Force et 30 % pour l'US Army (Armée de terre).
Les dépenses militaires des États-Unis représentaient 36,6 % des dépenses militaires mondiales en 2013, dont une partie absorbée dans les guerres d'Irak et d'AfghanistanModèle:Sfn. Cependant, les dépenses militaires (équipement, personnel et frais de gestion) ne représentaient que 21 % du budget du gouvernement fédéral en 2008, soit un total de Modèle:Unité de dollars<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Congressional Budget Office.</ref>, et environ 4 % du PIB américain<ref>CIA World Fact book 2008, consulté le 25-04-2009.</ref>,Modèle:Sfn, ce qui classe le pays en Modèle:26e mondiale<ref>Expenditures (most recent) by country, Nation Master, consulté le 25-04-2009.</ref>. Le budget de la Défense des États-Unis en temps de paix était jusqu'à la fin des années 1940 relativement faible, voire insignifiant par rapport à d'autres grandes nations ; il fallut la Guerre froide pour que celui-ci devienne de loin le premier au monde. Après une baisse dans les années 1990, la guerre contre le terrorisme et le renouvellement d'une partie du matériel hérité de la guerre froide ont fait augmenter le budget de 66,5 % entre 1999 et 2008.
Le coût moyen d'un militaire américain au niveau salaire et soins a augmenté entre 2000 et 2010 de 73 % passant de 73 300 à Modèle:Unité et les soins de santé pour les Modèle:Unité de militaires d'active, retraités, membres de la Garde nationale, réservistes et personnes à charge représente presque un dixième du budget de la Modèle:Nobr soit Modèle:Unité de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour 2019, le budget des forces armées américaines est de 716 milliards de dollars<ref>Modèle:Article.</ref>.
Ce budget a représenté plus de 40 % des dépenses militaires mondiales entre la chute de l’URSS fin 1991 et 2013.
Voici la répartition de celui-ci en 2004 :
Division | Montant (milliards USD) |
---|---|
Opérations et maintenance | 174,081 |
Personnel militaire | 113,576 |
Approvisionnement | 76,217 |
Recherche et développement | 60,756 |
Construction militaire | 6,310 |
Total | 437,111 |
Grades d'officiers
Modèle:Article détaillé Modèle:Palette
Traditions
Le jour des forces armées est célébré le troisième samedi du mois de mai.
Droits civiques et place des femmes
Des Amérindiens combattirent dès la guerre d'indépendance du côté des insurgés, certains dont Pushmataha furent nommés à des postes d'officier supérieur. Ils ont un taux d'enrôlement dans l'Armée plus important que n'importe quel autre groupe ethnique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Modèle:Date- : deux soldats de l'USCT armés de fusil Springfield Model 1861 posent pour le photographe à Dutch Gap.
-
Della H. Raney, première noire infirmière à être intégrée dans le Modèle:Lien avec le grade de capitaine puis de major. Avril 1945.
-
Modèle:Lien, officière infirmière dans les forces armées des États-Unis en 1954.
Durant la guerre de Sécession, des Afro-Américains furent intégrés dans des unités de combat spécifiques à la suite de la ségrégation raciale, les United States Colored Troops qui furent surnommés les Buffalo Soldiers, plus de Modèle:Unité servirent au total dans l'armée de l'Union.
En 1901 et 1908, la création du corps des infirmières de l'Armée et du corps des Marines entrouvre très légèrement la porte pour l'accès des femmes à la carrière militaire.
Lorsque les États-Unis sont rentrés dans la Première Guerre mondiale, alors que l'Armée de terre rechignait à engager des femmes, près de Modèle:Unité d'entre elles se sont enrôlées dans la Marine, les Marines et les Garde-côtes avec le même statut que les hommes dans les services administratifs à « l'arrière »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} WWI Thirty Thousand Women Were There.</ref>.
Le premier Afro-Américain à être promu général dans l'US Army a été Benjamin O. Davis, Sr. le Modèle:Date, son fils Benjamin Oliver Davis, Jr. a été le premier général noir de l'USAF le Modèle:Date-. Plus d'un million d'Afro-Américains servirent dans toutes les branches des Forces armées pendant la Seconde Guerre mondiale tandis qu'un demi-million de femmes occupèrent de nombreux postes hors unités de combat.
Le Modèle:Date-, en déclarant qu'il y Modèle:Citation, le président Harry S. Truman ordonne la fin de la ségrégation raciale dans l'Armée américaine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} La déségrégation de l'Armée des É.-U. ouvre le champ au mouvement des droits civiques, David McKeeby, Modèle:Date-, America.Gov.</ref> et le dernier des régiments de couleurs fut dissous en 1951.
Le Modèle:Date-, pour la première fois, deux femmes furent promues brigadier général aux États-Unis<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Women In Military Service, Women's Memorial Foundation Office of History & Collections.</ref>.
Bien que les Forces armées utilisent à l’heure actuelle du personnel militaire féminin sur les théâtres d'opérations pour obtenir des renseignements auprès des femmes locales et aider la police quant aux femmes suspectes, il est expressément interdit à ces mêmes femmes soldats d’être dans des unités de combat. Le président George W. Bush avait annoncé dans une conférence de presse en 2005 qu’il n’autoriserait pas les femmes à servir dans des unités de combat terrestre alors qu’il acceptait que des femmes aient un rôle embarqué sur des véhicules et dans des avions de combat. Bien qu'il ait interdit aux femmes de servir dans l’infanterie, l’artillerie et les blindés ainsi que dans toutes les forces d’opérations spéciales, il ne donna pas l’ordre de les démobiliser des unités qui ont pour tâches les appuis au combat, comme celles d’infirmières<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Mais la réalité des conflits actuels largement asymétriques où les lignes de front n'existent plus fait que celles-ci se retrouvent effectivement en zone de combat.
Lors de l'invasion du Panama par les États-Unis en 1989, 4 % de l'effectif engagé était féminin soit Modèle:Nobr parmi lesquelles 150 participèrent aux combats notamment dans les rangs de la police militaire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Operation Urgent Fury and Operation Just Cause, Military Womens Veterans.</ref>.
En 1993, le secrétaire de la Défense autorise les femmes à suivre une formation de pilote de chasse.
Le Modèle:Date-, l'United States Air Force déclare commencer à accepter les femmes comme pilotes de chasse et instructeurs des pilotes de chasse<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} First female active-duty fighter pilot retires, Tarsha Storey, Modèle:Date-, Modèle:Nobr Wing Public Affairs.</ref>.
Modèle:Lien fut en 1994 la première femme pilote de chasse dans l'aéronavale de l'US Navy mais périt lors d'un accident d'avion quelques mois après sa nomination.
La première femme afro-américaine à être pilote de chasse dans l'USAF passa son brevet en Modèle:Date-. La même année, Michelle Howard devient la première femme afro-américaine à commander un navire militaire, puis la première femme à devenir officier général de la marine.
Le sergent Modèle:Lien, de la Garde nationale du Kentucky et affecté à la police militaire fut la seconde femme de l'Histoire à recevoir une Silver Star et la première à la suite de son action au combat lorsque son unité tomba dans une embuscade en Irak le Modèle:Date-. La première femme l'ayant été étant Mary Roberts Wilson, infirmière durant la bataille d'Anzio en 1944<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'infirmière Modèle:Lien fut la Modèle:3e à recevoir cette haute distinction le Modèle:Date- pour avoir par sa bravoure et l’aide médicale rendue sous le feu sauvé la vie de ses camarades en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2008, il y a Modèle:Unité pilotes dans l'USAF dont Modèle:Unité sont pilotes de chasse parmi lesquels 70 sont des femmes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [USAFs first female African-American fighter pilot], Justin Weaver, Modèle:Date-, 31st Fighter Wing Public Affairs.</ref>. C'est également en 2008 qu'une femme accéda pour la première fois au grade de général quatre étoiles avec la promotion d'Ann E. Dunwoody.
En Modèle:Date-, les femmes sont autorisées à servir dans les sous-marins de l'United States Navy<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le Pentagone annonce la fin de l’interdiction faite aux femmes d’embarquer sur sous-marin, Modèle:Date-.</ref>, l'un des unique postes, avec les SEAL où elles n'avaient pas encore droit de cité.
Le Modèle:Date-, le Sénat américain adopte un projet de loi supprimant la règle « Don't ask, don't tell » qui impose aux militaires américains de cacher leur orientation sexuelle ; il est entré en vigueur le 20 septembre 2011<ref name="tabou">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Statistiques diverses
- Selon l'United States Army Materiel Command, Modèle:Unité de cartouches de petit calibre (du Modèle:Nobr à la .50 BMG) ont été consommées en 2007 par les Forces armées. Modèle:Unité sont fabriquées aux États-Unis dans deux usines, trois cents millions sont importées essentiellement d'autres pays alliés tels Israël et Taïwan. En Modèle:Date-, une commande de Modèle:Nobr de cartouches de Modèle:Unité fut passée à une usine de l'Armée de la république de Chine en échange de plus de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>.
- En 2006, le département de la Défense est le plus grand consommateur de carburant des États-Unis avec Modèle:Nobr de barils de pétrole<ref group=N>Ce qui est l'équivalent d’une consommation de Modèle:Unité par jour, soit, en unités métriques, environ Modèle:Nobr de tonnes par an.</ref> représentant 1,5 % de la consommation nationale pour un coût de Modèle:Unité de dollars<ref group=N>Au cours du pétrole de l'année indiquée.</ref> ; il a utilisé également Modèle:Unité de kWh soit 78 % de la consommation d'énergie du gouvernement fédéral et 0,8 % de la consommation totale des États-Unis<ref>Modèle:Lien web Modèle:Pdf.</ref>; 70 % de la consommation de carburant a lieu lors d'opérations militaires<ref>Modèle:Lien web Modèle:Pdf.</ref>. L'US Air Force consomme Modèle:Unité par jour, l'US Navy 100 000 et l'US Army 30 000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, la consommation énergétique du DoD s'est élevée à un total de Modèle:Nobr british thermal units pour un coût de Modèle:Unité de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Vincent Desportes, L'Amérique en armes : Anatomie d'une puissance militaire, Economica, Paris, mai 2002, Modèle:ISBN
- Lucien Mandeville, Morris Janowitz, Le Système militaire des États-Unis, 1976, Modèle:ISBN
- Philippe Richardot, Les États-Unis : Hyperpuissance militaire, Economica, Paris, mai 2002, Modèle:ISBN
- Jeremy Shapiro et Lynn E. Davis (éditeurs), The U.S. Army and the New National Security Strategy, RAND Corporation, août 2003, Modèle:ISBN
Voir aussi
Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale
Articles connexes
- Répartition des Forces armées des États-Unis
- Budget de défense des États-Unis
- Département de la Défense des États-Unis
- Complexe militaro-industriel des États-Unis
- Police aux États-Unis
- Liste des bases militaires des États-Unis
- Liste des bases militaires des États-Unis dans le monde
- Pertes humaines américaines lors des guerres impliquant les États-Unis
- Politique de renforcement de l'armée
- Interventions militaires des États-Unis dans le monde
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel du Département de la Défense
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site du gouvernement des États-Unis avec les adresses des services et agences de Défense
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Today's Military