Hélène (mythologie)
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Dans la mythologie grecque, Hélène (en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Langue) est la fille de Zeus et de Léda. Selon la légende, elle était la plus belle femme du monde, surpassée à ce titre par la seule déesse Aphrodite. Elle était mariée à Ménélas, roi de Sparte, avant d'être enlevée par Pâris, prince troyen, ce qui déclencha la guerre de Troie qui opposa Grecs et Troyens.
Étymologie
L'étymologie du nom d'Hélène continue d'être un problème pour les chercheurs. Georg Curtius a lié Hélène (Ἑλένη) à la lune (Séléné ; Σελήνη). Émile Boisacq considérait Ἑλένη comme dérivant du nom bien connu ἑλένη signifiant « torche ». Il a également été suggéré que le λ de Ἑλένη provenait d'un ν original, et donc l'étymologie du nom serait liée à la racine de Vénus. Linda Lee Clader, cependant, ne considère aucune de ces suggestions comme satisfaisante<ref name="Clader"/>.
Plus récemment, Otto Skutsch a avancé la théorie selon laquelle le nom Hélène pourrait avoir deux étymologies distinctes, qui appartiennent respectivement à des figures mythologiques différentes, à savoir *Sṷelenā (lié au sanskrit svaraṇā « la brillante ») et *Selenā, la première déesse spartiate, reliée à l'un ou l'autre phénomène de lumière naturelle (en particulier au feu de Saint-Elme) et sœur des Dioscures, la seconde une déesse de la végétation adorée à Thérapné sous le nom de Ἑλένα Δενδρῖτις (« Hélène des arbres »)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Otto Skutsch, "Helen, her Name and Nature." In: Journal of Hellenic Studies, 107 (1987), pp. 188–193.</ref>.
D'autres ont lié l'étymologie du nom à une hypothétique déesse du soleil proto-indo-européenne, notant le lien du nom avec le mot « soleil » dans diverses cultures indo-européennes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Steven O'Brien, "Dioscuric Elements in Celtic and Germanic Mythology". In: Journal of Indo-European Studies, 10:1–2 (Printemps-Été, 1982), pp. 117–136.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En particulier, son mythe de mariage peut être lié à un « drame du mariage » indo-européen plus large de la déesse du soleil<ref>Modèle:Article</ref>. De plus, elle est liée aux jumeaux divins, tout comme beaucoup de ces déesses le sont. Martin L. West a donc proposé qu'une Hélène (« maîtresse de la lumière du soleil ») puisse être construite sur le suffixe protoindo-européen -nā (« maîtresse de »), connotant une divinité contrôlant un élément naturel<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Aucune des sources étymologiques ne semble soutenir l'existence, sauf par coïncidence uniquement, d'un lien entre le nom d'Hélène et le nom par lequel les Grecs classiques se décrivaient couramment, à savoir Hellènes, d'après Hellen (/ ˈhɛlɪn /; grec: Ἕλλην ) l'ancêtre mythologique des Grecs.
Origine et jeunesse
Léda, femme de Tyndare, roi de Sparte, engendra quatre enfants : les jumeaux Castor et Pollux, Clytemnestre et Hélène. Mais Hélène et Pollux étaient en réalité les enfants de Zeus. Selon l'une des versions de la légende, Zeus rendit visite à Léda sous la forme d'un cygne ; de cette union, Léda pondit un œuf d'où sortirent les deux enfants divins.
Selon la légende, Hélène était considérée comme la plus belle femme au monde, et sa beauté attirait la convoitise masculine. Inspiratrice d'innombrables passions, elle fut enlevée par Thésée dans sa jeunesse, qui l'emporta en Attique. Mais elle fut secourue par ses frères alors que Thésée s'était absenté pour se rendre aux Enfers.
Les prétendants et le « serment de Tyndare »
Lorsqu'elle fut en âge de se marier, tous les chefs de Grèce briguèrent sa main (cf. ci-dessous). Comme leur rivalité risquait d'embraser la Grèce, sur la suggestion d'Ulysse, son père Tyndare sacrifia un cheval, fit monter les prétendants sur sa peau et prêter un serment solennel : peu importe celui qui serait choisi, ils promettaient de lui porter secours tous ensemble si jamais quiconque tentait de lui ravir son épouse.
Apollodore (Bibliothèque, III, 10, 8) |
Catalogue des femmes (Modèle:Fr.68) |
Hygin (Fables, LXXXI, XCVII) |
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Agapénor | Agapénor | |
Ajax fils d'Oïlée | Ajax fils d'Oïlée | |
Ajax fils de Télamon | Ajax fils de Télamon | Ajax fils de Télamon |
Alcméon | ||
Amphiloque | Amphiloque | |
Modèle:Lien | Amphimaque | |
Ancée | ||
Antiloque | Antiloque | |
Ascalaphe | Ascalaphe | |
Blaniros | ||
Clytios | ||
Diomède | Diomède | |
Éléphénor | Éléphénor | Éléphénor |
Épistrophe | ||
Eumélos | Eumélos | |
Eurypyle | Eurypyle | |
Ialmène | ||
Idoménée | Idoménée | |
Léitos | ||
Léontée | Léontée | |
Lycomède | ||
Machaon | Machaon | |
Mégès | Mégès | |
Ménélas | Ménélas | Ménélas |
Ménesthée | Ménesthée | Ménesthée |
Mérion | ||
Nirée | ||
Patrocle | Patrocle | |
Pénélée | Pénélée | |
Phémios | ||
Phidippos | ||
Philoctète | Philoctète | Philoctète |
Podalire | Podalire | |
Schédios | ||
Ulysse | Ulysse | Ulysse |
La guerre de Troie
Modèle:Article détaillé Selon les variantes de la légende, Hélène choisit elle-même le plus beau des princes — mais non le plus spirituel —, ou bien ce fut Tyndare qui prit la décision, préférant le plus riche, mais non le plus agréable à sa fille. Hélène épousa Ménélas, devenant ainsi reine de Sparte, et lui donna une fille, Hermione. Plusieurs années plus tard, alors que Ménélas s'était absenté pour aller en Crète, le prince troyen Pâris arriva à Sparte et charma la belle Hélène. Selon certaines versions, il la séduisit grâce à l'intervention d'Aphrodite et la persuada de s'enfuir avec lui, ou bien il l'enleva et l'emmena à Troie. La déesse Aphrodite lui avait en effet accordé l'amour de la plus belle femme au monde à la suite du jugement de Pâris, qui impliquait la pomme de discorde. Furieux de cet affront, Ménélas se rendit auprès de son frère Agamemnon, le plus puissant des rois grecs, et tous deux montèrent une immense expédition pour aller à Troie détruire la ville et récupérer Hélène. Selon le serment prêté peu avant le mariage d’Hélène, tous les anciens prétendants furent contraints de participer à la guerre qui se préparait.
Au chant IV de l'Odyssée, Hélène se qualifie devant Ménélas de « cynique ». Le mot grec κυνώπιδος (« visage de chien ») ressemble à κυνόμορφος (en forme de chien) Modèle:Référence nécessaire
Cette guerre dura dix ans et fut la plus meurtrière de l'Antiquité. C'est sur les Portes Scées de la ville de Troie qu'Hélène est invitée par Priam, aux côtés des sages troyens, pour lui présenter les chefs grecs que l'on perçoit au loin ; c'est aussi ici, que contrairement à de nombreux Troyens, il lui témoigne son soutien, et lui prie de ne pas se reprocher les causes de la guerre, qui sont plutôt à lui dévouer<ref>Iliade, III, 161-245.</ref>. Ménélas et Pâris s'affrontent en duel pour l'amour d'Hélène, chacun protégé par ses déesses protectrices, et le Troyen n'est sauvé dans son duel que par Aphrodite, qui le dépose hors de la zone du combat. Finalement, grâce à une ruse d'Ulysse, les Grecs parviennent avec le Cheval de Troie à s'emparer de la ville, qu'ils détruisent totalement. Ménélas fait partie des Grecs qui s'introduisent dans la ville. Il tue alors Déiphobe (le nouvel époux d'Hélène après la mort de Pâris) et retrouve son épouse.
Selon le récit que Déiphobe fait à Énée lorsqu'il le rencontre aux enfers dans le chant VI de l'Énéide, c'est Hélène qui fit signe aux troupes grecques restées à l'extérieur de s'approcher une fois les soldats sortis du cheval, et c'est avec la complicité d'Hélène que Ménélas put ensuite tuer Déiphobe dans son lit :
Ménélas ayant récupéré sa femme, il a tout d'abord l'intention de la tuer à cause de sa trahison, mais devant son immense beauté, il s'éprend de nouveau d'elle et la ramène avec lui. Pendant le voyage de retour, qui dura huit ans, ils s'arrêtèrent en Crète, à Chypre, en Libye, en Phénicie, puis en Égypte. Après la mort de Ménélas, Hélène fut chassée de Sparte et se réfugia à Rhodes. Mais la reine Polyxo, qui l'avait accueillie sur son île, désespérée par la mort de son époux, tué devant Troie, l'accusa de ce malheur. Elle la fit alors étouffer dans son bain par ses servantes et fit suspendre son cadavre à un arbre. Joël Schmidt écrit dans son Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine qu' « Hélène dont la grâce avait désarmé tant de farouches héros, d'ennemis irréductibles, eut, selon quelques versions, une fin digne de son exceptionnelle destinée : comme Protée l'avait prédit dans L'Odyssée, les dieux lui accordèrent l'immortalité et la faveur de vivre éternellement en compagnie de Ménélas dans les Champs Élysées. Selon une autre version, après avoir disparu de la Terre, elle épousa Achille, l'un des rares héros, qui, en raison de sa jeunesse, n'avait pas figuré au nombre des prétendants. Leurs noces eurent lieu dans les Îles des Bienheureux, l'île Blanche, et furent bénies par la naissance d'un fils ailé, Euphorion, qui, dédaignant quelques années plus tard l'amour de Zeus, fut foudroyé ».
Elle fut l'objet d'un culte héroïque important dans la ville de Sparte. Le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:| }} }} Discours de Dion de Pruse rapporte que c'est pour avoir parlé d'Hélène comme Homère que Stésichore fut frappé d'aveuglement, en punition de son mensonge, et que la vue ne lui fut rendue qu'après qu'il se fut dédit. Platon préserve dans le Phèdre la palinodie de Stésichore : privé de la vue par les dieux pour avoir nié les faits homériques, il compose alors un poème dans lequel il se rétracte. Toutefois, la tournure qu'il emploie laisse encore place à l'ambiguïté : Modèle:Citation bloc
Cette palinodie est également citée par Ovide dans L'Art d'aimer<ref>Modèle:OviArt, Livre III.</ref>.
Culte héroïque dans l'Antiquité
En raison de sa grande beauté, un véritable culte s'est créé autour d'Hélène pour lui rendre hommage. Ainsi, à Sparte, de nombreux objets féminins tels les miroirs, eye-liners, peignes et flacons de parfum lui étaient consacrés. En plus de deux sites majeurs en l'honneur d'Hélène, on trouve également un temple au centre de Sparte et de nombreuses stèles sculptées à son effigie un peu partout dans la ville.
Analyses du mythe
Hélène et Aphrodite
Certaines analyses de mythologues considèrent Hélène comme le double humain de la déesse Aphrodite<ref>Jean Haudry, Aspects de la tradition indo-européenne en Grèce : panthéon, mythologie, philosophie, Bulletin de l'Association Guillaume Budé, Année 1989, 1, pp. 42-55</ref>,<ref name="Clader">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Linda Lee Clader, Helen: The Evolution from Divine to Heroic in Greek Epic Tradition., Brill Archive, 1976, 63 f.</ref>.
Hélène et la magie
D'après Charles Victor Daremberg et Edmond Saglio<ref>Dictionnaire des antiquités grecques et romaines, Hachette, 1877-1919, article Magia, p. 1498. "L'emploi des plantes et de drogues tirées des plantes parait être l'une des parties principales de l'ancienne magie ; Hélène, qui est une magicienne, jette dans le vin de ses hôtes un pharmakon rapporté d'Égypte."</ref>, il semble qu'Hélène pratiquait la sorcellerie, ou la magie : elle utilisait des potions, qu'une femme, Polydamna, lui avait données en Égypte, comme on le lit dans l'Odyssée d'Homère, au Chant IV, où elle utilise un baume magique, le népenthès, qui fait oublier les malheurs, afin que ses convives retrouvent le plaisir du banquet gâché par le souvenir d'Ulysse disparu.
Elle pouvait aussi imiter les voix et attirer les hommes à la manière des Sirènes<ref>[1] "Ainsi, l'idée que non seulement la vue d'Hélène mais aussi sa voix est irrésistible est, peut-être, sous-jacente ici", Christopoulos Ménélaos, Quelques remarques sur Hélène dans l'Odyssée: À la recherche des innovations mythographiques et narratives, in: Gaia : revue interdisciplinaire sur la Grèce Archaïque, numéro 11, 2007, p. 106.</ref>, comme elle le fit durant la Guerre de Troie, ainsi que le raconte Homère dans l'Odyssée, Chant IV, alors que les Grecs se trouvaient dans la ville cachés dans le cheval de Troie. La nuit tombée, elle fit trois fois le tour de la construction en appelant chacun des chefs avec la voix de son épouse pour les faire sortir malgré eux, au risque de donner l'avantage aux Troyens, ainsi que le lui rappelle Ménélas, son mari. Ulysse arrive à empêcher les chefs grecs de sortir.
Ces capacités particulières d'Hélène sont connues dans l'antiquité et Philostrate, dans sa Vie d'Apollonios de Tyane, rapporte un dialogue entre le philosophe Apollonios et son disciple Damis qui commentent le récit d'Homère, mais ils évoquent aussi la possibilité qu'Hélène ait pratiqué les incantations :
Plus loin dans le texte d'Homère, au chant XV<ref>Odyssée, chant XV, traduction de Leconte de Lisle.</ref>, elle se montre également capable d'interpréter un oracle :
Représentations artistiques et hommages
Antiquité
Depuis l'Antiquité, représenter Hélène a été un défi remarquable. L'histoire de Zeuxis aborde cette question exacte : comment un artiste immortaliserait-il la beauté idéale? Il a finalement sélectionné les meilleurs traits de cinq vierges. Le monde antique commence à représenter Hélène ou à inscrire sa forme sur la pierre, l'argile et le bronze au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle Darès le Phrygien décrit Hélène dans son Histoire de la Chute de Troie : « Elle était belle, ingénue et charmante. Ses jambes étaient les meilleures ; sa bouche la plus mignonne. Il y avait une marque de beauté entre ses sourcils. »
Hélène est souvent représentée sur les vases athéniens comme menacée par Ménélas et fuyant devant lui. Ce n'est cependant pas le cas dans l'art laconien : sur une stèle archaïque représentant la récupération d'Hélène après la chute de Troie, Ménélas est armé d'une épée mais Hélène lui fait face hardiment, le regardant directement dans les yeux ; et dans d'autres œuvres d'art du Péloponnèse, Hélène est représentée portant une couronne, tandis que Ménélas tient son épée verticalement. En revanche, sur les vases athéniens de c. 550–470, Ménélas pointe son épée vers elle.
L'enlèvement par Pâris était un autre motif populaire dans la peinture de vase grec antique ; certainement plus populaire que le kidnapping par Thésée. Dans une célèbre représentation du peintre de vases athénien Macron, Hélène suit Pâris comme une mariée à la suite d'un marié, le poignet saisi par la main de Pâris. Les Étrusques, qui avaient une connaissance avancée de la mythologie grecque, ont démontré un intérêt particulier pour le thème de la livraison de l'œuf d'Hélène, qui est représenté dans des miroirs en relief.
Iconographie
Peinture
Dans la peinture de la Renaissance, le départ d'Hélène est généralement représenté comme une scène d'enlèvement forcé (viol) par Paris. Ce n'est cependant pas le cas de certaines illustrations médiévales. Les artistes des années 1460 et 1470 ont été influencés par l'Historia destructionis Troiae de Guido delle Colonne, où l'enlèvement d'Hélène a été dépeint comme une scène de séduction.
- Représentations dans la peinture
-
Zeuxis choisissant des modèles
pour sa peinture d'Hélène de Troie
Angelica Kauffmann, 1778
Providence, université Brown<ref>Utpictura18.</ref> -
Zeuxis choisissant ses modèles
Victor Mottez,1858)
musée Condé, Chantilly -
Hélène sur les remparts de Troie : un thème populaire dans l'art de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - ici une représentation de Frederic Leighton.
Tapisserie
Dans la Chronique de l'image florentine, Paris et Hélène partent bras dessus bras dessous, tandis que leur mariage est représenté dans la tapisserie franco-flamande.
Filmographie
Cinéma
Modèle:Catégorie connexe En 1927, María Corda l'interprète dans La Vie privée d'Hélène de Troie. En 1956, Rossana Podesta la joue dans Hélène de Troie. En 1957, Dani Crayne l'incarne dans L'Histoire de l'humanité. En 1961, Edy Vessel l'incarne dans La Guerre de Troie. En 2004, Diane Kruger reprend le rôle dans Troie.
Télévision
La saison 2 de Les Grands Mythes aborde le rôle d'Hélène dans la Guerre de Troie. Bella Dayne joue son rôle dans Troie : La Chute d'une cité.
Sculpture
Hélène de Troie est une des [[Liste des femmes mentionnées sur The Dinner Party|Modèle:Nombre]] représentées dans l'œuvre contemporaine de Judy Chicago, The Dinner Party, aujourd'hui exposée au Brooklyn Museum. Cette œuvre se présente sous la forme d'une table triangulaire de 39 convives (13 par côté). Chaque convive étant une femme, figure historique ou mythique. Les noms des 999 autres femmes figurent sur le socle de l'œuvre. Le nom d'Hélène figure sur le socle, elle y est associée à Sophie, sixième convive de l'aile I de la table<ref>Musée de Brooklyn - Hélène de Troie</ref>.
Littérature
Ouvrage antique
Hélène apparait plusieurs fois Dialogues des morts de Lucien de Samosate, où ceux qui voulaient la voir sont déçu de constater que sa beauté n'est plus qu'un tas d'os.
Roman
Dans Le Trône de fer (A Song of Ice and Fire, 1996) de George R. R. Martin, le personnage de Lyanna Stark semble directement inspiré d'Hélène de Troie<ref>Lynsey Mitchell, « Re-affirming and rejecting the rescue narrative as an impetus for war: to war for a woman in a Song of Ice and Fire », Law and Humanities, 12:2, 2018, Modèle:P.229-250. Modèle:DOI</ref>,<ref>Alfonso Amendola, Novella Troianiello, Linda Barone, Seriality Across Narrations, Languages and Mass Consumption: To Be Continued…, Cambridge Scholars Publishing, 2019, Modèle:P.6.</ref>,<ref>Nicolas Allard, L'univers impitoyable de Game of Thrones: Des livres à la série, enquête et décryptage, Paris, Armand Colin, 2019.</ref>,<ref>Sean Bean confirme la folle théorie sur l'identité des parents de Jon Snow, article de Guillaume Hamonic dans L'Express, 18 juillet 2014 (modifié le 23 juillet 2014). Page consultée le 11 novembre 2021.</ref>. Dans Éric (1997) de Terry Pratchett, Hélène est parodiée par le personnage d'Hélène de Tsort qui a énormément vieilli lorsque son époux vient la chercher.
Dans Le monstre, Ismail Kadaré transpose l'Iliade dans l'Albanie contemporaine ; l'un des personnages principaux est Léna, qui s'enfuit avec un autre homme le jour de ses fiançailles.
Opéra
Dans l'opéra bouffe La Belle Hélène (1864), composée par Jacques Offenbach, Hélène est une femme aux sentiments ambigus mais qui finit par profiter de la fatalité.
Théâtre
Dans la pièce de théâtre La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935), Jean Giraudoux présente une Hélène passive, à peine humaine, réduite de façon à la fois grotesque et tragique à son rôle de symbole de la beauté. Parfois évoquée, assez injustement, comme une séductrice vénale, l'Hélène de Giraudoux est avant tout l'incarnation du destin implacable et sourd, contre lequel il est impossible d'aller.
Notes et références
Bibliographie
Sources antiques
- Modèle:ArcSac.
- Modèle:Catalogue des femmes (fr. 68).
- Modèle:EurÉle.
- Gorgias, Éloge d'Hélène.
- Modèle:Méta-modèle source, Modèle:Méta-modèle source.
- Modèle:Méta-modèle source (LXXXI, XCVII).
- Isocrate, Éloge d'Hélène.
- Modèle:Méta-modèle source{{#if: |Modèle:Espace« {{{référence}}} »|}} (Thésée).
- Modèle:StaCha.
Sources primaires
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Méta-modèle source (III, 10, 7–III, 11, 1), Modèle:Méta-modèle source (II, 15–III, 6 ; V, 22 ; VI, 29).
Sources secondaires
- Jean-Louis Backès, Le mythe d'Hélène, Clermont-Ferrand, Adosa, coll. « Mythes et littérature », 2, 1984, 184 p. Modèle:ISBN
- Modèle:Chapitre
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Linda Lee Clader, Helen. Brill Archive, 1976, Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Catégorie principale Modèle:Autres projets
- La guerre de Troie, Coluthus - L'enlèvement d'Hélène
- Anaïs Tillier, "Male gaze et Antiquité : Hélène de Troie au cinéma et à la télévision", in Fabien Bièvre-Perrin (éd.), Antiquipop, Lyon, 20/12/2021 [ISSN 2553-4114] (consulté le 04/01/2022).