Jules Ladoumègue

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Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Athlète

Jules Ladoumègue, né le Modèle:Date de naissance- à Bordeaux et mort le Modèle:Date de décès- à Paris, est un athlète français spécialiste des courses de demi-fond.

Orphelin, élevé par une tante et un oncle d'origines modestes, Jules Ladoumègue devient au milieu des années 1920 l'un des plus grands espoirs français de la course à pied. Jeune international français, le coureur bordelais s'installe à Paris pour effectuer son service militaire au bataillon de Joinville. Convoité par les clubs d'athlétisme de la capitale, surnommé Julot, il rejoint son ami Séra Martin et l’entraîneur Charles Poulenard au Stade français et se spécialise sur les distances du demi-fond.

À Modèle:Nobr, alors qu'il vient de battre plusieurs records de France, il apparaît comme un sérieux prétendant au titre olympique du 1 500 mètres aux Jeux olympiques d'Amsterdam de 1928. Battu à quelques mètres de l'arrivée, le Français y remporte une médaille d'argent. Dans la foulée, il est recruté par le Club athlétique des sports généraux après une première affaire d'amateurisme marron. Le coureur français s'attaque au chronomètre et bat six records du monde de demi-fond entre 1930 et 1931.

Athlète populaire, il est radié par la Fédération française d'athlétisme pour amateurisme marron en Modèle:Date-. L'« affaire Ladoumègue » consacre la vision utopiste de l'amateurisme de l'époque. Elle cause un préjudice sportif au coureur, qui est pourtant largement soutenu par la population. Recruté par la Fédération comme démonstrateur professionnel, Ladoumègue fait campagne pour son sport. Il effectue des voyages en URSS et à Berlin, se produit sur des scènes de music-hall et avec le cirque Medrano. Il est requalifié en 1943 alors qu'il a Modèle:Unité.

Après la Seconde Guerre mondiale, il devient journaliste puis chroniqueur de la RTF et de l'ORTF jusqu’en 1971. Il meurt deux ans plus tard à l'âge de Modèle:Unité.

Biographie

Enfance et adolescence

Jules Ladoumègue naît le Modèle:Date- à Bordeaux<ref name="AutoEspoirSerieux">Modèle:Article.</ref>,<ref name="GrandProcès">Modèle:Ouvrage.</ref>. Son père Jules, contremaître dans une scierie bordelaise, meurt avant sa naissance, écrasé par des madriers en portant secours à des ouvriers en danger<ref name="GrandProcès"/>,<ref name="DisparitionLeMonde">Modèle:Article.</ref>,<ref name="LeMondeSportetArgent">Modèle:Article.</ref>. Dix-sept jours après sa naissance, sa mère meurt brûlée vive dans un accident domestique après qu’une étincelle de la cheminée a enflammé sa robe<ref name="GrandProcès"/>,<ref name="DisparitionLeMonde"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. L'orphelin est élevé par un oncle et une tante qui habitent dans le quartier de la Bastide, sur la rive droite de la Garonne<ref name="Lassus21" group="a">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="GrandProcès"/>. Son frère André et sa sœur Louisette sont élevés par d'autres membres de la famille<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans un patronage bordelais, les Jeunes du Cypressat, affilié à la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF), le jeune Ladoumègue découvre le sport et la course à pied<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Champion du Sud-Ouest de cross-country dans la catégorie minime, il s'entraîne trois fois par semaine le soir avec des amis qui le suivent à bicyclette<ref name="MiroirdesSportsOct30">Modèle:Article.</ref>. Après avoir obtenu son certificat d'études, il doit choisir un travail pour subvenir à ses besoins et opte pour un emploi d'aide-jardinier chez un horticulteur bordelais possédant des plantations à proximité de l'hippodrome de Talence<ref name="Lassus21" group="a"/>,<ref name="GrandProcès"/>,<ref name="MiroirdesSportsOct30"/>. Dans Le Miroir des sports en 1930, il écrit avoir refusé un emploi de clerc de notaire pour continuer à courir et respirer au grand air<ref name="MiroirdesSportsOct30"/>.

Passionné par la course à pied, Jules Ladoumègue se licencie à l'Union Athlétique Bordelaise à Modèle:Nobr et se fait remarquer en remportant le « Prix du Premier Pas » à Bordeaux<ref name="AutoEspoirSerieux"/>,<ref name="MiroirdesSportsOct30"/>. Ignorant la différence entre amateurisme et professionnalisme, il est régulièrement payé quelques francs lorsqu'il remporte des courses locales et est de fait professionnel<ref name="Lassus21" group="a"/>,<ref name="MiroirdesSportsOct30"/>. Remarqué par le Stade bordelais université club (SBUC), plus grand club bordelais d'athlétisme de l’époque, le jeune coureur rachète son amateurisme en remboursant les sommes perçues comme professionnel à la Fédération française d'athlétisme, Modèle:Monnaie, aidé par sa tante selon lui mais probablement par son nouveau club également qu'il rejoint à la fin de la saison 1925<ref name="Lassus21" group="a"/>. Il renforce l’équipe de cross-country et accumule alors les succès régionaux<ref name="Lassus21" group="a"/>,<ref name="AutoEspoirSerieux"/>.

Carrière internationale

Athlète olympique

Photographie en noir et blanc d'un coureur à pied à l’arrivée de sa course dans un stade.
À l’arrivée du Modèle:Unité de la réunion de sélection nationale, Ladoumègue l'emporte avec une nette avance.
Photographie en noir et blanc de deux coureurs à pied lors d'une course dans un stade.
À Bâle contre la Suisse et l'Allemagne, le jeune Français devance son compatriote Joseph Guillemot en début de course avant de s'écrouler à la fin du Modèle:Unité.

Au début du mois de Modèle:Date-, Jules Ladoumègue termine sur la troisième marche du podium du Modèle:Unité lors des championnats de France, derrière Maurice Norland et Joseph Guillemot<ref>Modèle:Article.</ref>. À la fin du mois, le licencié du S.B.U.C. est sélectionné par la Fédération française d'athlétisme sur le Modèle:Unité à la place de Lucien Dolquès pour la rencontre internationale contre l’Angleterre<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette décision déplaît à Alfred Spitzer, l’entraîneur du Métropolitain Club Colombes, qui téléphone à la Fédération et la menace de dénoncer le Bordelais pour professionnalisme aux Anglais et à la Fédération internationale<ref>Modèle:Article.</ref>. Au stade de Colombes, Ladoumègue s'illustre en terminant troisième pour sa première sélection internationale et rapporte un point à la France<ref>Modèle:Article.</ref>. En août, il confirme sa place en équipe de France d'athlétisme en remportant la course de Modèle:Unité de la réunion de sélection<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il termine derrière le vainqueur allemand Dieckmann et son compatriote Joseph Guillemot lors de la rencontre Allemagne-France-Suisse disputée à Bâle, décevant en fin de course<ref>Modèle:Article.</ref>.

Photographie en noir et blanc d'un homme en habit militaire.
Le soldat Ladoumègue en 1927 à Joinville.

En Modèle:Date-, il domine le championnat régional de la Côte d'Argent de cross-country<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Sa belle forme lui permet de battre en mai le record de France des deux miles anglais en Modèle:Heure. Le Modèle:Date-, dans un match avec le Stade français organisé par le Stade Bordelais U.C. au Parc des Sports de Lescure, il remporte le Modèle:Unité avec cinquante mètres d'avance<ref>Modèle:Article.</ref>. Le mois suivant, il remporte le Modèle:Unité d'une réunion organisée par le Stade français<ref>Modèle:Article.</ref>. Le sportif, qui effectue son service à la caserne Xantrailles de Bordeaux, est muté à Paris au bataillon de Joinville en raison de son statut international<ref name="Lassus21" group="a"/>,<ref name="AutoEspoirSerieux"/>,<ref name="Match1927">Modèle:Article.</ref>. Conseillé par Charles Poulenard, son entraîneur au Stade français, le club parisien qu'il a rejoint en fin de saison, Ladoumègue améliore sa vitesse et s'illustre dans les courses de demi-fond<ref name="GrandProcès"/>,<ref name="Match1927"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. En octobre, Ladoumègue bat deux records de France en une semaine, tous deux détenus jusqu'alors par Joseph Guillemot, celui du Modèle:Unité en Modèle:Heure le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> et celui du Modèle:Unité en Modèle:Heure quatre jours plus tard<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Photographie en noir et blanc de l’arrivée d'une course à pied dans un stade à huit clos.
Jules Ladoumègue (no 91) est battu par Harry Larva (no 88) en finale du Modèle:Unité des Jeux olympiques d'Amsterdam.

Au cours du mois de Modèle:Date-, Jules Ladoumègue égale ou améliore successivement trois records de France. Le Modèle:Date- à Colombes, il égale tout d'abord le [[Record de France du 1 500 mètres|record de France du Modèle:Unité]] de Séra Martin en Modèle:Heure, avant d'établir le Modèle:Date- à Colombes un nouveau record de France du mile en Modèle:Heure, améliorant de deux secondes la précédente marque détenue par Georges Baraton depuis 1926. Enfin, le Modèle:Date- aux championnats de France Élite se déroulant également au Stade de Colombes, il remporte son premier titre national, sur l'épreuve du Modèle:Unité, en devançant de près de dix secondes Jean Keller, et en établissant un nouveau record de France en Modèle:Heure<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux semaines plus tard, Jules Ladoumègue se présente aux Jeux olympiques d'Amsterdam comme l’un des favoris du 1 500 mètres<ref name="ŒuvreFinaleJO1928">Modèle:Article.</ref>. En série, éliminatoire pour la finale olympique, Julot assure sa qualification en suivant Eino Purje et en assurant en fin de course après avoir fourni un effort suffisant pour se qualifier<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans les deux premiers tours de la finale, le lendemain, le Modèle:Date-, le Français se maintient en cinquième ou sixième position, naviguant dans les dernières places du groupe de tête emmené par les Finlandais Harry Larva et Eino Purje, essayant de se faufiler à la corde puis contraint de faire l'extérieur<ref name="ŒuvreFinaleJO1928"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Au début du dernier tour, le coureur français déborde les deux Finlandais et creuse un écart de cinq à six mètres entre lui et ses poursuivantsModèle:Sfn. Purje cède mais Larva parvient à refaire progressivement son retard à mi-ligne droite et à dépasser le Français à vingt mètres de l'arrivée<ref name="ŒuvreFinaleJO1928"/>,<ref name="AutoFinaleJO1928Maertens">Modèle:Article.</ref>. En Modèle:Heure, Larva devient champion olympique devant Ladoumègue, Modèle:Heure<ref name="ŒuvreFinaleJO1928"/>,<ref>Modèle:Article</ref>, qui doit se contenter de la médaille d'argent<ref name="GrandProcès"/>,<ref name="AutoFinaleJO1928Maertens"/>.

Photographie en noir et blanc d'un athlète, main sur les hanches, sur la pelouse au milieu d'un stade vide de spectateur.
Jules Ladoumègue à Colombes en 1928.
Photographie en noir et blanc d'un jeune athlète avec son maillot de club sur lequel est écrit CASG.
Jules Ladoumègue en 1930 sous le maillot du Club athlétique des sports généraux.

Au début du mois d'Modèle:Date-, le conseil de la Fédération française d'athlétisme suspend Jules Ladoumègue et son ami Séra Martin pour une durée de trois mois et les interdit de déplacement à l'étranger pendant un an après qu’ils ont négocié entre Modèle:Nombre et Modèle:Monnaie pour effectuer un déplacement à Tokyo au Japon<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Stade français réagit à cette sanction, qui frappe également trois de ses dirigeants : Bauer, Gillet et Poulenard, en prenant la défense de ces derniers et leur renouvelle leur confiance dans un communiqué qui déclare qu'ils Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. En effet, Charles Bloch, chronométreur officiel de la Fédération, a sollicité les deux athlètes à de multiples reprises, contournant officiels et entraîneurs desquels il a essuyé plusieurs refus avant de convaincre directement les coureurs d'accepter ce voyage contre rémunération<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans les jours qui suivent la conclusion de cette affaire, Ladoumègue quitte le Stade français pour le Club athlétique des sports généraux (C.A.S.G.) qui lui obtient un emploi à la Société générale avec une rémunération mensuelle de Modèle:Unité et un emploi du temps aménagé pour lui permettre de poursuivre sa carrière athlétique dans les meilleures conditions<ref name="GrandProcès"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Records du monde en série

Après son échec des Jeux d'Amsterdam, Jules Ladoumègue se remet en question et débute une série d'invincibilité de deux ans en course à pied à partir du début de la saison 1929<ref name="GrandProcès"/>. Sur les conseils de Charles Poulenard, il s'attaque au chronomètre et aux différents records du monde du demi-fond<ref name="GrandProcès"/>. Entre 1930 et 1931, Jules Ladoumègue améliore six records du monde sur des distances allant du Modèle:Unité au Modèle:Unité.

Le Modèle:Date-, emmené par Jean Keller puis par Séra Martin, Jules Ladoumègue bat le record du monde du 1 500 mètres détenu par Otto Peltzer avec un temps de Modèle:Heure, en terminant la course en Modèle:Heure<ref name="AutoRecord1500m">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Article de la revue Athlétisme L'Équipe Magazine no 37 du mercredi Modèle:Date- signé Marcel Hansenne suivi d'une part, d'un document illustré de cinq photos de la course et commenté par deux autres participants de cette course, Séra Martin et Jean Keller, d'autre part, d'un éloge de Roger Debaye sur le champion et l'homme.</ref>. Ladoumègue court à une vitesse moyenne de Modèle:Unité pour battre le record devant les Modèle:Nb amassés autour de la piste cendrée humide de Modèle:Nobr du stade Jean-Bouin<ref name="AutoRecord1500Lendemain">Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date- au stade Jean-Bouin, Jules Ladoumègue bat le record du monde du kilomètre en Modèle:Heure<ref name="AutoRecordKm">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Alors qu'il a échoué une semaine plus tôt à Lyon à battre le record établi par l'Allemand Otto Peltzer en 1927 à Paris, le coureur français effectue une nouvelle tentative accompagné de plusieurs coureurs français<ref name="AutoRecordKm"/>. Après un faux départ, la course s'élance avec le jeune Morel imposant en tête un rythme soutenu<ref name="AutoRecordKm"/>. Après la mi-course, Morel et René Féger s'effacent, Jean Keller prend la tête du groupe<ref name="AutoRecordKm"/>. Alors qu'il ralentit une centaine de mètres plus loin, entré dans le dernier tour, Séra Martin passe en tête et c'est à ce moment-là que Ladoumègue accélère pour finir seul sur la ligne d'arrivée<ref name="AutoRecordKm"/>. Son temps, arrêté sur quatre des six chronomètres manuels des chronométreurs, bat toutes les prévisions d'avant course<ref name="AutoRecordKm"/>.

Au cours de l'hiver 1930-1931, Ladoumègue prend ses distances avec la compétition. Il se marie avec Marie Devrace au printemps 1931 dans une petite église de Billancourt et cesse pour un temps l'entrainement<ref>Modèle:Article.</ref>,Modèle:Sfn. Le Modèle:Date-, lors d'une nocturne organisée au stade Jean-Bouin par le Modèle:Abréviation discrète, Jules Ladoumègne bat le record du monde du 2 000 mètres avec un temps de Modèle:Heure battant son précédent record de France de sept secondes et le record du monde d'Eino Purje de près de deux secondes<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Dix jours plus tard, au cours du meeting international de Stockholm, il fait tomber le record mondial du Modèle:Nb de quinze secondes avec une performance de Modèle:Heure<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Photographie en noir et blanc d'un coureur à pied à l’arrivée d'une course, regardé par des spectateurs.
Jules Ladoumègue à l’arrivée de son record du monde du mile le Modèle:Date-.

En septembre, opposé au coureur finlandais Eino Purje, son principal concurrent européen, l’athlète français abaisse le record du monde du trois-quarts de mile (Modèle:Unité m) en Modèle:Heure après l'avoir battu sur la ligne, ce dernier terminant sa course avec le même temps<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, Jules Ladoumègue bat un sixième record du monde en courant les Modèle:Nb du mile en Modèle:Heure<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="MiroirdesSportsRecordMile">Modèle:Article.</ref>. Il abaisse ainsi le record du monde du mile d'une seconde l'ancien record détenu par Paavo Nurmi depuis 1923<ref name="AutoRecordMile">Modèle:Article.</ref>. Le coureur réalise cette performance au stade Jean-Bouin, sans ses aides habituelles, seul le jeune Morel l'emmène sur la première partie de course avant de se retirer au kilomètre<ref name="MiroirdesSportsRecordMile"/>,<ref name="AutoRecordMile"/>.

Radiation pour professionnalisme

En Modèle:Date-, le journal régional allemand Modèle:Langue révèle que Jules Ladoumègue aurait demandé Modèle:Unité (soit Modèle:Monnaie) pour rencontrer Otto Peltzer à Francfort<ref name="GrandProcès"/>. Quelques jours plus tard, le journal L'Auto révèle des tractations entre les dirigeants allemands et Georges Vitau, dirigeant du Club athlétique des sports généraux (C.A.S.G.), pour la participation de l'athlète français à cette course en publiant des lettres entre les parties<ref name="Lassus23" group="a">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. L'un des responsables du Modèle:Abréviation discrète, Georges Vitau, affirme avoir pris cet argent ; il est suspendu puis radié à vie à la place du champion français<ref name="GrandProcès"/>. Mais les accusations se multiplient, les dirigeants suédois prétendent qu'il aurait exigé Modèle:Nb pour participer à deux réunions<ref name="GrandProcès"/>.

Photographie en noir et blanc d'un homme portant un chapeau signant un document à un bureau.
Jules Ladoumègue lors de son passage à la Fédération française d'athlétisme en Modèle:Date-.

La Fédération française d'athlétisme, probablement sous la pression de l’IAAF, diligente une enquête à l’hiver 1931 et envoie un questionnaire à tous les clubs qui ont accueilli le coureur vedette<ref name="Lassus23" group="a"/>. Elle s'attarde sur la présence de Ladoumègue à la réunion d'athlétisme organisée par Le Havre Athletic Club le Modèle:Date- pour laquelle le coureur aurait touché Modèle:Nb<ref name="GrandProcès"/>. Auditionné le Modèle:Date-, Jules Ladoumègue concentre ses arguments de défense sur le fait qu'il était le seul sportif d'origine populaire de la réunion et le record d'affluence<ref name="GrandProcès"/>. Les mesures provisoires prises à la fin de l’audition incluent la radiation du Modèle:Abréviation discrète et une suspension d'un an de Ladoumègue<ref name="GrandProcès"/>. L'athlète demande une confrontation générale qui est fixée au Modèle:Date-<ref name="Lassus23" group="a"/>,<ref name="GrandProcès"/>.

Parti à Antibes pour participer au tournage du film Le Mile de Jean Lods, une panne de voiture sur le voyage vers Paris l'immobilise à Vienne et l'empêche de se présenter à la confrontation demandée<ref name="Lassus23" group="a"/>,<ref name="GrandProcès"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Agacés par cette absence, les membres de la commission de discipline alourdissent sa sanction à une disqualification définitive prononcée par communiqué de presse en ce Modèle:Date- pour des faits de professionnalisme<ref name="GrandProcès"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie en noir et blanc de deux hommes en costumes assis côte à côte.
Jules Ladoumègue (à gauche) avec le dirigeant du Modèle:Abréviation discrète Puy.

À Modèle:Nobr, Jules Ladoumègue est alors détenteur de tous les records mondiaux des distances de demi-fond entre un et deux kilomètres et l'un des sportifs français les plus populaires<ref name="GrandProcès"/>. Sa radiation, vue comme le sacrifice du meilleur représentant olympique français, provoque un émoi national et une presque unanimité dans l'opinion publique en opposition à la Fédération<ref>Modèle:Article.</ref>. Dix jours après ce jugement, l'écrivain Jean Giraudoux prend publiquement sa défense, argumentant que la raison de la disqualification n'est qu’un prétexte à une sanction fondée sur l’aigreur des membres du comité à l'absence du champion<ref>Modèle:Article.</ref>.

Disqualifié, tout comme son idole Paavo Nurmi pour le même motif, il assiste aux Jeux olympiques d'été de 1932 depuis les tribunes, envoyé par les journaux français en tant que correspondant spécial<ref>Modèle:Article.</ref>. Il observe du bord de la piste le triomphe de l’Italien Luigi Beccali sur 1 500 mètres qui, l’année suivante en Modèle:Date-, bat son record du monde sur la distance. Un mois plus tard, Ladoumègue repart à la course contre les records du monde. Emmené par Masson et Roger Normand, il court le trois-quarts de mile en Modèle:Heure au stade Jean-Bouin, un record mondial officieux, l’athlète ne faisant plus parti d'un groupement reconnu<ref name="AutoTroisQuartsMile1933">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Émile Anthoine propose à la fédération de reconnaître les temps de Ladoumègue comme records professionnels<ref>Modèle:Article.</ref>.

Démonstrateur professionnel

Au début de l'année 1934, Jules Ladoumègue signe un contrat de démonstrateur professionnel avec la Fédération française d'athlétisme (FFA)<ref name="GrandProcès"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce contrat d'un an, en tant que « moniteur de préparation olympique », permet aux clubs de la Fédération de l'engager pour mille francs et un remboursement des frais de transport<ref name="Lassus68" group="a">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="AthlétismePV1934">Modèle:Article.</ref>. Si la Modèle:Abréviation discrète lui interdit de courir avec des licenciés, ce qui l’empêche de concourir en compétition, elle répond à la vision utilitariste du champion sportif à des fins de propagande<ref name="Lassus65" group="a">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="GrandProcès"/>. Fondé sur l’exemple de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) où les « athlètes d'État » sont utilisés comme moniteurs et propagandistes, l'utilitarisme est largement soutenu<ref name="Lassus65" group="a"/>.

Il court face à des chevaux ou à l'étranger, comme lors de ses voyages à Moscou en Modèle:Abréviation discrète en 1934 et 1935<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, mais le ressort est définitivement cassé. Au retour de son premier voyage en Modèle:Abréviation discrète, Ladoumègue participe à l'inauguration du stade Karl-Marx à Villejuif<ref>Modèle:Article.</ref>.

À la fin du mois de Modèle:Date-, le sportif est convoqué par le Ministre de la Santé publique et de l’Éducation physique Ernest Lafont qui le reçoit pour évoquer sa requalification comme sportif amateur lui permettant d'effectuer des compétitions en France<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, il demande sa requalification aux instances dirigeantes mais essuie un refus qui ne lui permet pas d'essayer de se qualifier pour les Jeux olympiques d'été de 1936<ref name="GrandProcès"/>. Le contrat de démonstrateur olympique, qui ne faisait pas l’unanimité en sein de la Modèle:Abréviation discrète, devenue employeur d'un athlète qu'elle avait sanctionné en 1932, est également rompu<ref name="Lassus68" group="a"/>.

Modèle:Média externe

Le Modèle:Date-, l’athlète descend triomphalement l'avenue des Champs-Élysées devant Modèle:Nb venus lui rendre hommage à l'initiative de Paris-Soir<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Encadré par Georges Carpentier, qui l’a accueilli dans son bar rue Arsène-Houssaye, et Maurice Chevalier, qui lui donne le départ en abaissant son bras, Ladoumègue s'élance de la porte Maillot pour une exhibition à grande vitesse<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="GrandeFete">Modèle:Article.</ref>. De nombreuses personnalités sont venues soutenir le champion parmi lesquelles : Séra Martin, Marcel Thil, Victor Linart, Francis Pélissier, Louis Chiron, Albert Préjean ou encore Émile Pladner<ref name="GrandeFete"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Invité en Modèle:Date- dans l'émission de télévision Sport en fête animée par Jean Yanne et Michel Drucker, Jules Ladoumègue revient sur sa course dans Paris en 1935 : Modèle:Citation bloc

Requalifié en 1943 alors qu'il est artiste de music-hall, Jules Ladoumègue impressionne à Modèle:Nobr en courant le kilomètre en Modèle:Heure<ref>Modèle:Article.</ref>. En juillet, il participe au quart de finale du championnat de France interclubs avec le Modèle:Abréviation discrète lors duquel il remporte l'épreuve de Modèle:Unité en Modèle:Heure<ref>Modèle:Article.</ref>, mais ne peut disputer les championnats de France une semaine plus tard pour une blessure aux tendons<ref>Modèle:Article.</ref>.

Reconversion

Après la rupture de son contrat de moniteur de préparation olympique chargé de la « propagande athlétique » pour la Fédération française d'athlétisme, Jules Ladoumègue court sur la scène du Casino de Paris du Modèle:Date- au Modèle:Date- dans la revue Parade du Monde<ref name="Lassus113" group="a">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Plusieurs connaissances du sportif sont présentes à la première comme René de Bourbon-Parme, Mistinguett, Albert Préjean ou encore Young Perez<ref>Modèle:Article.</ref>. En Modèle:Date-, le coureur à pied entame une tournée de six mois avec le Cirque Medrano pour lequel il court sur une machine qui s'apparente à un tapis roulant<ref name="Lassus113" group="a"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="ParisSoirFratellini">Modèle:Article.</ref>. Les affiches colorées faisant la publicité du spectacle du champion évoquent une foulée de 2 mètres 25<ref>Modèle:Article.</ref>. L'athlète côtoie alors les frères Fratellini lors de cette tournée<ref name="ParisSoirFratellini"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1943, Jules Ladoumègue joue une pièce sur la scène de l’ABC à Paris<ref>Modèle:Article.</ref>. Si la considération envers l’athlète est unanime, les critiques sont plus sévères sur son talent artistique : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. La même année, il joue le rôle de Massardier, le jeune sportif dans La Cavalcade des heures d'Yvan Noé<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans les années 1950, il anime des émissions sportives à la radio nationale. En 1955, il publie son autobiographie intitulée Dans ma foulée qui reçoit l'année suivante le Grand Prix de littérature sportive décerné par l'association des écrivains sportifs.

Dans les années 1960, l’ancienne idole de l'athlétisme français, qui habite dans le 16e arrondissement de Paris, continue de courir dans le Bois de Boulogne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Gravement malade, il meurt des suites d'un cancer de l'estomac le Modèle:Date- dans le 18e arrondissement de Paris, à l'âge de 66 ans<ref>État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970</ref>. Il est inhumé au cimetière Pierre-Grenier à Boulogne-Billancourt (division 8)<ref name="pantin">Modèle:Lien web</ref>.

Style et personnalité

Photographie en noir et blanc d'un athlète en tenue nationale dans un stade d'athlétisme
Jules Ladoumègue lors de la rencontre d'athlétisme entre la France et l’Angleterre en 1926.

En 1926, Georges André remarque son style souple et sa grande foulée, que certains jugent trop grande, qu'il estime être la cause de sa future supériorité une fois qu'il aura acquis expérience et résistance<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1928, le journal sportif français L'Auto le mesure à Modèle:Unité pour un poids de Modèle:Unité et une envergure d'Modèle:Unité<ref name="AutoEspoirSerieux"/>. Deux ans plus tard, après avoir battu son premier record du monde, ses mensurations publiées dans le journal sont d'Modèle:Unité pour Modèle:Unité<ref name="AutoRecord1500Lendemain"/>. La particularité de son style de course est la longueur de sa foulée. D'abord jugée trop grande, sa foulée est ensuite utilisée dans la publicité, vantant sa foulée déliée de Modèle:Unité mètres.

Dans une chronique pour le journal, André Obey écrit quelques semaines avant les Jeux olympiques d'Amsterdam en 1928 :

Modèle:Citation bloc

Pour Jules Ladoumègue, ce changement est dû à son entraîneur Charles Poulenard qui lui a raccourci la foulée et lui a inculqué le style<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1937, Jean Keller décrypte son style de la manière suivante : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Palmarès

Photographie en noir et blanc de quatre hommes portant en triomphe un athlète au milieu d'un stade plein.
Jules Ladoumègue porté en triomphe après avoir battu le record du monde du Modèle:Unité le Modèle:Date-.

Le palmarès de Jules Ladoumègue reflète à la fois ses qualités de coureur à pied et sa fin de carrière soudaine. Vice-champion olympique du [[1 500 mètres masculin aux Jeux olympiques d'été de 1928 (athlétisme)|Modèle:Unité]] lors des Jeux olympiques d'Amsterdam en 1928 à seulement Modèle:Nobr, sa retraite sportive forcée à Modèle:Nobr ne lui permet pas de défendre ses chances aux Jeux de Los Angeles et ultérieurement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avant cette sanction, Ladoumègue est la meilleure chance de l’athlétisme français de briller. Quadruple champion de France en titre (1928, 1929, 1930 et 1931) sur 1 500 mètres<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le coureur de demi-fond aux Modèle:Nobr en équipe de France A entre 1926 à 1931<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est invaincu depuis plus de deux ans lors de rencontres internationales.

Après avoir débuté sa carrière sportive amateure sur des distances de course de fond, remportant des courses locales et terminant à la troisième place du Modèle:Unité lors des championnats de France d'athlétisme 1926, Ladoumègue révèle tout le potentiel de sa longue foulée sur demi-fond. Entre 1930 et 1931, Julot bat six records du monde sur des distances allant de Modèle:Nombre à Modèle:Nb mais les distances du trois-quarts de mile et de Modèle:Unité étant non reconnues officiellement, seulement quatre d'entre eux sont homologués par la fédération internationale d'athlétisme : ceux du 1 000 mètres, du 1 500 mètres, du mile et du 2 000 mètres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Records du monde battus par Jules Ladoumègue.
Date Épreuve Temps Lieu Chronologie
Précédé par Suivi par
Modèle:Date Modèle:Unité Modèle:Heure Stade Jean-Bouin, Paris Modèle:GER-d Otto Peltzer, Modèle:Heure,
Modèle:Date-, Berlin
Modèle:ITA-d Luigi Beccali, Modèle:Heure,
Modèle:Date-, Turin
Modèle:Date Modèle:Unité Modèle:Heure Stade Jean-Bouin, Paris Modèle:GER-d Otto Peltzer : Modèle:Heure,
Modèle:Date-, Colombes
Modèle:GER (1933-1945)-d Rudolf Harbig : Modèle:Heure,
Modèle:Date-, Dresde
Modèle:Date Modèle:Unité Modèle:Heure Stade Jean-Bouin, Paris Modèle:FIN-d Eino Purje : Modèle:Heure,
Modèle:Date-, Vyborg
Modèle:HUN (1920-1946)-d Miklós Szabó, Modèle:Heure,
Modèle:Date-, Budapest
Modèle:Date Modèle:Unité (Modèle:Unité) Modèle:Heure Stockholm Modèle:GBR-d Alfred Shrubb, Modèle:Heure,
1903
Modèle:Date ¾ de mile (Modèle:Unité) Modèle:Heure Stade olympique de Colombes Modèle:GBR-d Modèle:Lien, Modèle:Heure,
Modèle:Date-, Travers Island
Modèle:Note
Modèle:Date mile (Modèle:Unité) Modèle:Heure Stade Jean-Bouin, Paris Modèle:FIN-d Paavo Nurmi : Modèle:Heure,
Modèle:Date-, Stockholm
Modèle:NZL-d Jack Lovelock, Modèle:Heure,
Modèle:Date-, Princeton

Son dernier record de France, celui du Modèle:Unité, résiste jusqu'en Modèle:Date- lorsqu’il est battu de plus d'une seconde par Marcel Hansenne<ref>Modèle:Article.</ref>.

Postérité

Symbole de l'amateurisme marron

L'affaire Ladoumègue est un nouvel épisode du débat entre les partisans de l’amateurisme comme Frantz Reichel ou Jean Genet, le président de la Fédération française d'athlétisme (FFA), et ceux qui souhaitent réformer le statut d'amateur, comme Jules Rimet<ref name="Lassus46" group="a">Modèle:Harvsp.</ref>. Alors que le sport devient de plus en plus accessible, le débat est purement social et de moins en moins nombreux sont ceux, qui, comme Lucien Dubech, défendent la vision de l’amateurisme du début du siècleModèle:Note qui favorise les classes supérieures, comme Lord David Burghley, et défavorise les classes populaires, ouvriers ou jardiniers comme Jules Ladoumègue<ref name="Lassus71" group="a">Modèle:Harvsp.</ref>. À l'inverse d'un mouvement de professionnalisation dans de nombreux sports au début des années 1930 en France, la Fédération française d'athlétisme revendique l’héritage de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) et souhaite rester fidèle à des principes élitistes<ref name="Lassus46" group="a"/>.

Un peu plus d'un mois après la disqualification de Jules Ladoumègue, le président du Comité olympique français Justinien Clary remet en cause la définition britannique de l'amateurismeModèle:Note : Modèle:Citation Pour Jules Rimet, les sanctions Modèle:Citation<ref name="EchodesSports1932"/>.

Athlète populaire

Jules Ladoumègue est un véritable héros de la nation<ref name="Lassus97" group="a">Modèle:Harvsp.</ref>. Les citoyens le perçoivent comme un représentant du pays sur la scène internationale et un élément du patrimoine national comme le montre l’analyse lexicologique des journaux qui emploient le possessif « notre »<ref name="Lassus97" group="a"/>. Après sa radiation, la presse française, en particulier la presse sportive, prend presque unanimement le parti de l'athlète comme le directeur de L'Auto qui écrit en une : Modèle:Citation bloc

Jules Ladoumègue est un héros populaire que le public s'approprie<ref name="Lassus104" group="a">Modèle:Harvsp.</ref>. Pour Philippe Doré, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est par exemple l'un des héros de jeunesse de François Mitterrand<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Ladoumègue est d'autant plus populaire en France que l'athlétisme français multiplie les revers après sa radiation. Après ses six records du monde réussis entre 1930 et 1931, il faut attendre Marcel Hansenne en 1948 pour qu'un autre coureur français batte un record mondial en demi-fond, puis Michel Jazy réussit cet exploit à neuf reprises à partir de 1955<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Après la déroute contre l’Allemagne en 1935, une rencontre internationale d'athlétisme lors de laquelle les Allemands remportent toutes les épreuves, Julot est plus que jamais réclamé<ref>Modèle:Article.</ref>.

Hommages

Fichier:Plaque Jules Ladoumègue, Boulogne-Billancourt.jpg
Plaque commémorative au 19, rond-point André-Malraux à Boulogne-Billancourt.

Pour honorer ce grand champion du sport national et international, son nom a été donné à de nombreux complexes sportifs, parmi lesquels le centre sportif Jules-Ladoumègue porte de Pantin à Paris<ref name="pantin"/>, ceux de Vitrolles, de Mézidon-Canon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Lormont, de Massy<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de La Roche-sur-Yon, de Montigny-le-Bretonneux, de Méricourt, un gymnase à Chaville, à Juvisy-sur-Orge, l'un des stades de Rueil-Malmaison et celui de Romorantin. Environ cinquante rues de France, principalement dans le Sud-Ouest, ont reçu le nom de Jules Ladoumègue<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

Ladoumègue est évoqué par Léo Malet dans Nestor Burma et le Monstre : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il est régulièrement cité dans San Antonio quand le personnage doit courir rapidement, généralement pour sauver sa peau : Modèle:Citation

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Marianne Lassus, L'affaire Ladoumègue : Le débat amateurisme / professionnalisme dans les années trente

Modèle:Références

Autres références

Modèle:Références nombreuses

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Article connexe

Liens externes

Modèle:Liens

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