Léo Hamon

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Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Politicien

Léo Hamon, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un homme politique et politologue français.

Membre du Mouvement républicain populaire puis de l’Union pour la défense de la République, il fut député de la quatrième circonscription de l’Essonne, sénateur de la Seine, porte-parole du gouvernement et secrétaire d'État de la Participation et de l’Intéressement.

Biographie

Jeunesse et études

[[Fichier:Plaque Léo Hamon, 39 boulevard de Port-Royal, Paris 13e.jpg|vignette|gauche|Plaque 39 boulevard de Port-Royal ([[13e arrondissement de Paris|Modèle:13e arrondissement de Paris]]), où il est né.]] Léo Hamon, de son nom de naissance Lew Goldenberg<ref>Modèle:Lien web</ref>, est fils d'exilés russes d'origine juive. Son père était médecin marxiste<ref name="Universalis">Modèle:Lien web</ref> polonais et sa mère docteur en philosophie, historienne et économiste<ref name="Humanité">Notice nécrologique Léo Hamon est décédé parue le 29 octobre 1993 sur le site de L'Humanité. Consulté le 18/02/2010.</ref>. Tous deux étaient membres du parti social-démocrate polonais. Après la première guerre mondiale, ses parents rejoignirent l'Union soviétique. Son père y mourut en 1935, et sa mère ne revint en France que peu de temps avant sa mort, en 1948.

Resté seul à Paris, il s'inscrit à l’École alsacienne, où il obtient son baccalauréat. Il étudie ensuite à l'université de Paris, où il obtient une licence de lettres<ref name="GP">Fiche de Léo Hamon sur le site de l'association à la mémoire de Georges Pompidou. Consulté le 18/02/2010.</ref>, puis et un doctorat en droit en 1932<ref name="Universalis"/>. Entre 1939 et 1940, il fut mobilisé avec le grade de sous-lieutenant<ref name="Sénat">Fiche de Léo Hamon sur le site officiel du Sénat. Consulté le 18/02/2010.</ref>.

En 1942, il était à Montauban, en contact régulier avec le clergé résistant de l'Institut catholique de Toulouse. Il y mena des actions de résistance en distribuant des tracts contre le travail en Allemagne. Après une fouille dans sa maison, pour ne pas mettre en danger sa famille, il quitta Montauban pour mener des actions de résistance en zone nord<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Carrière professionnelle

Il devint avocat à vingt-deux ans<ref name="Universalis"/> à la Cour d'appel de Paris de 1930 à 1969<ref name="GP"/>. Il fut professeur à la faculté de droit et de science politique de Dijon (1959) où il fonda le centre d'étude et de recherche politiques (CERPO), d'Orléans (1966) et de Paris (1968) et réussit, à plus de cinquante ans, l’agrégation de droit. Il est l’un des fondateurs du département de science politique de la Sorbonne, en 1969. Léo Hamon fut membre du conseil d'administration de la Société d'études jaurésiennes à partir de 1979 et son vice-président de 1982 à sa mort. Il organisa notamment le colloque sur Jaurès et la défense nationale (Cahier Jaurès n° 3-Bulletin n° 130 de la SEJ).

Carrière politique

Résistance

[[Fichier:P1120656 Paris VII place de Fontenoy plaque commémorative rwk.JPG|vignette|Plaque place de Fontenoy ([[7e arrondissement de Paris|Modèle:7e arrondissement de Paris]]) commémorant l'action d'un groupe de résistants menés par Léo Hamon en 1944.]] Il s’engagea dans la Résistance en devenant rédacteur pour le journal clandestin Combat. Il devient ensuite responsable de l’action ouvrière de Combat pour la région de Toulouse<ref name="Sénat"/> puis rejoint le mouvement Ceux de la Résistance (CDLR). En août 1944, il impulse l'assaut contre l'hôtel de ville. Comme vice-président du comité parisien de Libération, il est l’artisan de la trêve conclue avec les Allemands sous l’égide du consul de Suède Raoul Nordling afin que Paris ne brûle pas. Il siégea à l’Assemblée consultative provisoire, et fut autorisé par décret du 24 novembre 1945 à changer son patronyme de Goldenberg en Hamon, son pseudonyme de clandestinité<ref>"Léo Hamon, né Léon Goldenberg", dans Le Maitron</ref>.

{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:|  }} }} et {{#ifeq:Républiques | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:Républiques| Républiques }} }}

Élu au Conseil de la République de 1946 à 1958, il fut tout d’abord membre du MRP mais en fut exclu en 1954 en raison de son opposition à la Communauté européenne de défense. Il siégea alors comme rattaché au groupe des Indépendants d’Outre-Mer tout en rejoignant le Parti de la jeune République, d’orientation socialiste chrétienne. Il manifesta au Sénat un grand intérêt pour les questions de la France d’Outre-Mer. Il fut élu député UDR de l’Essonne en 1968, puis devint secrétaire d’État dans le gouvernement de Jacques Chaban-Delmas. Léo Hamon fut le porte-parole du gouvernement entre le Modèle:Date et le Modèle:Date, puis secrétaire d’État chargé de la Participation et de l’Intéressement jusqu’au Modèle:Date. Il appartint à la gauche du gaullisme et fut l’un des dirigeants de l’Union démocratique du travail (UDT) puis de l’Initiative républicaine et socialiste. Léo Hamon fut conseiller général de la Seine de 1944 à 1947 et conseiller municipal de Malakoff en 1953. Lors des élections législatives de 1956, il subit son premier échec dans la troisième circonscription de la Seine. En 1988, il apporta son soutien au candidat François Mitterrand et en 1992 s'opposa à la ratification du traité de Maastricht<ref name="Humanité"/>.

Il mourut le Modèle:Date- à Paris et fut inhumé au cimetière parisien de Bagneux (Modèle:52e division)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Initiative républicaine et socialiste

Léo Hamon crée ce mouvement, à tendance gaulliste de gauche, dans les années 1970. Le secrétaire général de l'IRS était Étienne Tarride. Une tentative de rapprochement avec le Mouvement des radicaux de gauche échoua. Après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République en 1981, l'IRS rejoignit la majorité présidentielle. Cependant, depuis 2013, une association baptisée « Initiative Républicaine et Sociale » s’inscrit dans le sillage de l’Initiative Républicaine et Socialiste de Léo Hamon, sans toutefois être la continuité de l’IRS des années 1970<ref>Site Internet de l’Initiative Républicaine et Sociale</ref>.

Synthèse des fonctions politiques

Fonctions ministérielles

  • Secrétaire d’État, porte-parole du gouvernement

Léo Hamon fut secrétaire d'État près le Premier ministre, porte-parole du gouvernement Jacques Chaban-Delmas du Modèle:Date au Modèle:Date<ref name="GP"/>.

  • Secrétaire d’État chargé de la Participation et de l’Intéressement

Après le remaniement ministériel, il fut secrétaire d’État chargé de la Participation et de l’Intéressement du Modèle:Date au Modèle:Date<ref name="GP"/>.

Mandats nationaux

  • Conseiller de la République et Sénateur de la Seine

Léo Hamon fut élu conseiller de la République le Modèle:Date dans le département de la Seine, réélu sénateur le Modèle:Date et le Modèle:Date jusqu’au Modèle:Date<ref name="Sénat"/>.

Léo Hamon fut élu député de la quatrième circonscription de l’Essonne le Modèle:Date et conserva ce mandat jusqu’à sa nomination au gouvernement le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'Assemblée nationale, il était membre de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République puis de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Mandats locaux

  • Conseiller municipal de Paris

Le Modèle:Date, Léo Hamon fut élu conseiller municipal de Paris avec la qualité de rapporteur général du budget de la ville<ref name="Sénat"/>.

  • Conseiller municipal de Malakoff

En mai 1953, il fut élu conseiller municipal de Malakoff<ref name="Sénat"/>.

Autres mandats

Léo Hamon fut conseiller économique et social, vice-président du comité des programmes de télévision de l’Office de radiodiffusion télévision française et vice-président du Mouvement pour le socialisme et la participation<ref name="GP"/>. Il fut membre du bureau national de l’association nationale des anciens combattants de la Résistance<ref name="Humanité"/>.

Hommages

Une esplanade Léo-Hamon porte son nom depuis 2000 dans le [[13e arrondissement de Paris|Modèle:13e de Paris]] dans le quartier Croulebarbe à l'intersection entre le boulevard de Port-Royal et le boulevard Arago<ref>Page de l'esplanade Léo Hamon sur le site officiel de la Mairie de Paris. Consulté le 18/02/2010.</ref>.

Œuvres

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Hamon fut un des premiers universitaires français (avec Raymond Aron) à amorcer les recherches de stratégie et de défense avec son cours de doctorat (devenu l'ouvrage La stratégie contre la guerre, paru aux Grasset en 1966) professé à la faculté de droit et de science politique de Dijon (Université de Bourgogne).

Il est l’auteur de La Révision, la vraie fidélité, sorti aux éditions Stock en 1974 où il développait la doctrine gaulliste (affirmation de la Nation et de l’État, volonté de modernisation, attachement à la démocratie, responsabilité de l’État dans l’économie et le social), le livre Les juges de la loi - Naissance et rôle d'un contre-pouvoir, le Conseil constitutionnel aux éditions Fayard en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref>, les ouvrages Du jansénisme à la laïcité - le jansénisme et les origines de la déchristianisation en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref>, Les Cent-Jours dans l'Yonne - Aux origines d'un bonapartisme libéral en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref>, La Révolution à travers un département (Yonne) en 1990<ref>Modèle:Lien web</ref>, Les opportunistes - Les débuts de la République aux républicains en 1991<ref>Modèle:Lien web</ref>, La région de De Gaulle à nos jours en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et Les républicains sous le Second Empire à titre posthume en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> tous édité par la Maison des sciences de l'homme.

Il a publié des mémoires sous le titre Vivre ses choix aux éditions Robert Laffont en 1991, récompensés la même année du prix Saint-Simon.

Notes et références

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Pour approfondir

Liens externes

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