Lanrelas
Modèle:Infobox Commune de France
Lanrelas {{#ifeq:1|0|[lɑ̃ʁəla]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Ses habitants sont les Lanrelasiens et les Lanrelasiennes.
Géographie
Situation
Lanrelas est équidistant de Rennes et de Saint-Brieuc (Modèle:Unité via la RN 12 en 2×2 voies). Les limites sud et ouest de la commune permettent également un accès rapide à la RN 164, axe routier central de la Bretagne.
Cadre géologique
Le Pays de Lanrelas est situé dans le domaine centre armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui correspond à un vaste synclinorium s'allongeant sensiblement en direction W-E, depuis la presqu'île de Crozon jusqu'au bassin de Laval. Ce bassin sédimentaire est principalement constitué de schistes briovériens (sédiments issus de l'érosion du segment occidental de la chaîne cadomienne et qui se sont accumulés sur plus de Modèle:Unité d'épaisseur)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'histoire géologique de la région est marquée par la phase orogénique bretonne du cycle varisque, au début du Carbonifère inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma. La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les schistes et micaschistes, par des phases de cisaillement et par une anatexie générant migmatites et granitoïdes. Elle se traduit ainsi dans la région par la mise en place de nombreux massifs intrusifs à travers les schistes cristallins, concomitamment aux cisaillements et à ce métamorphisme : massif granitique de Plœuc-Moncontour, massif monzogranitique de Plémet-Gomené, complexe plutonique de Plouguenast (magmatisme calédonien à l'origine des intrusions de diorite quartzique et de leucogranite plus ou moins orthogneissifiés, datés respectivement à 485 ± 10 Ma et 450 ± 10 Ma) et des Landes du Mené (massifs de Saint-Jacut-du-Mené et Lanrelas, constitués de diorite quartzique). Leur mise en place est contrôlée par le Cisaillement Nord-Armoricain<ref group=Note>Décrochement dextre qui peut être estimé à 3-4 km et qui s'étend depuis l'île de Molène, passe par le mont Bel-Air (point culminant des Côtes-d'Armor) et s'amortit dans le bassin de Laval. Ce linéament médio-armoricain se manifeste dans la région par une déformation qui affecte les granites essentiellement par cataclase se traduisant par une foliation redressée et allant jusqu'à la formation de mylonites.</ref> de direction WNW-SSE dans cette région<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La diorite quartzique Modèle:Citation.
Hydrographie
Le territoire communal est traversé d'ouest en est par la Rance, fleuve côtier qui prend sa source à une vingtaine de kilomètres en amont. Une autre petite rivière, la Rosette, serpente sur quelques kilomètres de la partie nord du territoire communal.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caulnes-Edf », sur la commune de Caulnes, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voies de communication et transports
- D52 : vers Broons au nord, vers Trémorel au sud.
- D46 : vers Éréac au nord-ouest, vers Plumaugat à l'est.
- D61 : Vers Saint-Launeuc à l'ouest.
- Ligne SNCF Paris-Brest : arrêts omnibus à Broons et Caulnes.
- Aéroports : Rennes-Saint-Jacques et Nantes-Atlantique.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lanrelaz en 1239<ref name="r92VYE2">Modèle:Lien web.</ref>, Ecclesia de Lanrelas en 1330 <ref name="rF8P3YB">Pouillé de Tours</ref>, Lanrelas en 1405, Parrochia d'Anrelas en 1451<ref name="r92VYE2" />, Lanrelas en 1453<ref name="r912QY2">Modèle:Lien web.</ref>, Lanrelay au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="rF8P3YB" />, Laurelais en 1630<ref name="r912QY2" />.
L'origine du toponyme Lanrelas reste obscure. La première partie vient probablement du breton lan signifiant "ermitage".
Urbanisme
Typologie
Lanrelas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), prairies (11,9 %), forêts (8,6 %), zones urbanisées (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Moyen-Âge
Du Moyen-Âge jusqu'à la fin de l'année 1789, la paroisse était une entité à la fois religieuse et administrative. Lanrelas était une paroisse du diocèse de Saint-Malo.
La Révolution française
Lanrelas devient officiellement une commune par la loi du Modèle:Date- votée par l'Assemblée Constituante. La première municipalité est élue au tout début de Modèle:Date-.
Quelques événements relatifs à cette période :
- Le Modèle:Date-, Gabriel Mauny, vicaire constitutionnel, est tué par les Chouans au lieu-dit Le Rohan<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Le Modèle:Date-, des Chouans brûlent les archives de la municipalité<ref name=":0" />.
- Le Modèle:Date-, Jean-Guillaume Bellouard, recteur réfractaire, est mis à mort par les Colonnes mobiles près du lieu-dit Les Ponts<ref name=":0" />.
- Le Modèle:Date- puis le Modèle:Date-, des Chouans menés par un certain Du Jardin font irruption dans la commune<ref name=":0" />.
- En mars 1812, le chœur et la sacristie de l'église ont été détruits par un incendie.
- En 1830, la sacristie brûle de nouveau<ref name=":0" />.
Pierre Robinault de Saint-Régeant, officier chouan, lieutenant de Georges Cadoudal, est né à Lanrelas le Modèle:Date- au lieu-dit actuel Saint-Régent<ref>http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/EC/ecx/consult.aspx?image=051734348004675</ref>. Il est l'un des auteurs, avec Joseph Picot de Limoëlan, de l'attentat de la rue Saint-Nicaise. Capturé, il sera guillotiné à Paris le Modèle:Date-<ref name=":0" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Lanrelas porte les noms de 112 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="memorial-genweb.org">Memorialgenweb.org - Lanrelas : monument aux morts</ref>.
Un soldat originaire de Lanrelas, Marie-Ange Oger<ref>Marie-Ange Oger, né en 1891 à Lanrelas</ref>, soldat au [[48e régiment d'infanterie|Modèle:48e régiment d'infanterie]], fut fusillé pour l'exemple le Modèle:Date à Berneville (Pas-de-Calais)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Lanrelas porte les noms de 5 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale :
- Ernest Robert, décédé lors du bombardement de Rennes le Modèle:Date-<ref name=":1">Mairie de Lanrelas - État-civil</ref>.
- Le Modèle:Date-, en représailles d'une absence de fourniture de 30 bicyclettes à une compagnie de Chasseurs Parachutistes allemands<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une rafle est effectuée dans les abords du bourg ; les hommes sont conduits à l'école du Bourg-Neuf. L'un d'eux, Marcel Lemoine<ref>Marcel Lemoine, né en 1919</ref>, tente de s'enfuir. Il est mortellement blessé d'une balle tirée dans le dos<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanrelas-22250/il-y-70-ans-un-jeune-homme-de-25-ans-etait-abattu-2555953</ref>.
- Henri Chevalier, né le Modèle:Date à Broons (Côtes-du-Nord), travailleur requis du STO en Allemagne, arrêté par la Gestapo pour attitude anti-allemande le Modèle:Date, interné successivement dans les camps de concentration de Sachsenhausen puis Neuengamme, mort d'épuisement alors qu'il était affecté au kommando de Meppen Versen le Modèle:Date<ref name=":1" />.
- Marcel Brisorgueil, né le Modèle:Date à Lanrelas, travailleur requis du STO en Allemagne, fut arrêté le Modèle:Date par la Gestapo pour avoir écouté la radio anglaise. Interné au camp de concentration d'Oranienbourg-Sachsenhausen, il décéda le Modèle:Date à Bergen-Belsen<ref name=":1" />.
- Albert Villory, décédé en captivité.
L'après-Seconde-Guerre-mondiale
Deux soldats originaires de Lanrelas sont décédés pendant la guerre d'Algérie :
- René Lejart, né le Modèle:Date- à Lanrelas, chasseur au 28e bataillon de chasseurs alpins, décédé le Modèle:Date- à Jijel (Algérie)<ref name=":1" />.
- Michel Lermine, né le Modèle:Date- à Lanrelas, mort pour la France le Modèle:Date- à Tébessa (Algérie)<ref name=":1" />.
Héraldique
Politique et administration
Appartenant à la Communauté de communes du Pays de Du Guesclin jusqu'au Modèle:Date-, Lanrelas est rattaché depuis le Modèle:Date- à la Communauté d'agglomération Lamballe Terre et Mer.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Lieux et monuments
Le site des Aulnais
Situé sur la D 46 en direction de Plumaugat, au niveau de la piscine.
- Le sentier botanique : un circuit balisé permet d'observer plus d'une centaine d'espèces botaniques.
- Les chaos de la Rance : ces gros blocs de diorite<ref>https://sgmb.univ-rennes1.fr/images/excursions/rance.pdf</ref> sont accumulés, depuis près de 500 millions d'années, dans le lit de la Rance. D'autres blocs de même nature restent accrochés sur les flancs de la vallée, ce qui a alimenté la légende de la Roche au Géant.
- La Roche au Géant : un imposant monolithe repose sur deux blocs dioritiques. L'érosion naturelle a façonné la pierre de cavités dont la légende évoquait des vestiges druidiques ayant donné lieu à des rites sacrificiels.
- Le menhir de la Glinaie.
L'église Saint-Jean-Baptiste
- Elle a été construite de 1589 à 1606 puis restaurée en 1680<ref name=":2">Archives départementales 22</ref>.
- Par suite de délabrement, le clocher a dû être reconstruit en 1846<ref name=":2" />.
- Une restauration complète du clocher a été effectuée à l'automne 2020.
Le calvaire
- Situé à l'angle sud-ouest de l'église, ce monument sculpté date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- En pays rural, photographies de Alain Robert, textes de Elie Geffray, Modèle:ISBN.
- Éléments d'histoire et d'archéologie, Communes de l'arrondissement de Dinan, Préfecture des Côtes-du-Nord, 1975.
- Jean Lorédan, La machine infernale de la rue Nicaise (3 nivôse, an IX), Paris, Librairie Académique Perrin, 1924.