La commune est traversée par deux axes majeurs : la route Nationale 12 et la voie de chemin de fer Paris-Brest. Elle dispose d'une gare SNCF.
Le sud-ouest de la commune est occupé par le Bois de Broons, qui à l'origine devait aller jusqu'aux abords du bourg, comme l'attestent les noms des lieux-dits Penhoët et Pen-an-Hoët (littéralement bout du bois)<ref name="Le Giemble p12" />.
Broons est traversée par trois rivières : la Rosette et son affluent la Damiette, qui doivent leur nom à ceux des deux branches du delta du Nil, ainsi que le Frémeur.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>
Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,6 j
Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caulnes-Edf », sur la commune de Caulnes, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1950 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Broons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Broons, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (54,7 %), zones agricoles hétérogènes (19 %), prairies (12 %), zones urbanisées (6 %), forêts (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Brohun en 1182, Broon en 1184, Broun en 1199, Broon en 1205 et 1210, Bron puis Broum en 1224, Broon en 1252, Brom en 1374, Broon en 1411 et 1420, Bron en 1654 et 1636<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
La graphie du toponyme Broons a changé au cours du temps. L'une des formes primitives est Bron, comme l'attestent des textes du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Plus tard, vient s'ajouter un deuxième o, puis le -s final peu après la Révolution française<ref>Éric Rondel note qu'il apparaît « subitement le 3 frimaire de l'an 12 »Modèle:Référence non conforme.</ref>. Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle voit l'ajout d'un accent circonflexe sur le premier ou le second o, ou même parfois un accent large sur les deux à la fois, bientôt remplacé par un tréma durant la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, lui aussi placé indifféremment sur l'un ou l'autre o<ref>Bulletin municipal (Bib no 242)</ref>. Aujourd'hui, les trois orthographes Broons, Broöns et Bröons cohabitent dans les textes, mais la première est plus répandue. Quoi qu'il en soit, cela se prononce toujours « bron ».
Ce nom est d'origine celtique et signifie, selon La Borderie, « tertre, mamelon »<ref name="Le Giemble p12">Modèle:Harvsp.</ref>, motte, ici pris dans le sens de « colline », employé au pluriel « les collines », ou encore s'agit-il d'un nom de saint celtique Brochan (gallois Brychan)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, ou du gaulois braconnos « marécageux »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bien que l'absence de formes suffisamment anciennes ne puisse confirmer l'une ou l'autre de ces hypothèses.
Selon Erwan Vallerie, la forme ancienne terminée par -hun indique l'évolution finale dans les langues d'oïl de l'élément gaulois -dūnon signifiant « citadelle »<ref name=":0" />.
L'occupation humaine est attestée à Broons depuis la Préhistoire, notamment à l'âge du bronze et l'âge du fer. Des coins en bronze ont été découverts au lieu-dit le "Pont du Château".
À l'époque gauloise, Broons se situait dans le territoire de la cité du peuple des Coriosolites, dont la capitale se trouvait non loin de là, à Fanum Martis (temple de Mars), Corseul aujourd'hui. Des pointes de flèches en silex, dentelées en scie ont été découvertes en labourant un champ à Broons. Elles semblent être gauloises d'après les spécialistes qui les étudièrent en 1842. D'origine gauloise aussi, un «souterrain» fut mis au jour près du village de Brangalo, à mi hauteur de la côte entre le Pont Plisson et l'actuel bourg de Broons. Ce sont deux boyaux accolés qui permettaient aux gaulois de mettre à l'abri des céréales et diverses matières entreposées à même des poteries.
À l'époque gallo-romaine, les terres riches et fertiles de Broons étaient cultivées par les habitants de ce territoire d'Armorique. Le site d'une villa gallo-romaine a été localisé au lieu-dit Carhalo, dans un champ entre le bourg de Broons et Brondineuf. Ce site fut occupé durant tout le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À la suite d'une campagne de fouilles au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une plaque en schiste fut retrouvée, ainsi que des fragments de tegulae, de céramiques ainsi que des débris de ciment et des monnaies remontant aux époques des empereurs Gallien (253-268) et Postume (260-269). La plaque de schiste, conservée aujourd'hui au musée de Dinan, devait décorer peut-être une pièce dévolue aux bains compte tenu du sujet représenté, un triton tenant un bâton ou stimulus, qui guide au moyen d'une bride un hippocampe.
À partir du haut Moyen Âge, Broons devient un bourg commerçant et une seigneurie, laquelle aurait dépendu de la paroisse primitive d'Yvignac. Ladite seigneurie était assez importante et bien plus étendue que les limites actuelles de la commune.
La relative richesse et puissance des seigneurs de Bron a laissé quelques traces écrites depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : en 1109, Pleardus, seigneur de Bron, est témoin dans l'acte de fondation du Prieuré de Jugon par Olivier de Dinan, ce qui atteste qu'il est un des principaux vassaux de celui-ci. De la même manière, le seigneur de Bron en 1205 est témoin de la fondation de l'abbaye de Boquen, à laquelle les sires Ollivier et Geoffroy de Bron donnent leur terre de l'Hermitage en perpétuelle aumône en 1211<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Les seigneurs de la Motte-Bron
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le siège de la Seigneurie de Bron est le château de la Motte-Bron, probablement une motte féodale, jusqu'en 1158, où deux frères jumeaux, Robert et Hamon de Bron, se disputent la succession, prétendant tous deux être l'ainé. Le duc Conan IV intervint pour régler la question, partageant Quota tibi (à parts égales) la seigneurie entre deux nouvelles de taille égale, donnant la partie contenant le château de la Motte-Bron au premier, et faisant construire pour le second un château identique appelé Bron dit Neuf<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1248, Guillaume de Bron participe à la septième croisade, dans laquelle il se distingue en couvrant saint Louis de son corps à la bataille de Mansourah en 1250. Les noms des rivières (Rosette et Damiette) de Broons portent souvenir de cet événement, puisque ce sont à l'origine le nom des bras du Nil.
En 1251, le seigneur de Pontorson et autres lieux, Robert du Guesclin, devient seigneur de Bron en épousant l'héritière. Leur fils aîné, Robert, lui succédera et épouse Jeanne de Malemains, qui lui donnera plusieurs enfants, dont l'aîné et héritier Bertrand Du Guesclin en 1320. On peut aussi citer son frère et compagnon d'arme Ollivier, et leur sœur Julienne, qui fut abbesse de Saint-Georges de Rennes et défendit Pontorson contre les Anglais en 1364.
Le château lui-même, modernisé pour résister à l'artillerie apparue entre-temps, a eu une importance stratégique pendant la guerre de Succession de Bretagne et la guerre de Cent Ans. Occupé aux alentours de 1350 par Olivier de Clisson, ami de du Guesclin et vassal des comtes de Penthièvre, il est repris à ceux-ci en 1420 par les troupes du duc Jean V, qui la donne à Jacques de Dinan, laquelle la revend au sire de Brezé pour 13 000 écus. Elle est à nouveau vendue, cette fois à la famille de Villeblanche.
Pierre de Villeblanche, en compagnie d'autres grands seigneurs bretons ambitieux, signe en 1484 avec Anne de Beaujeu un traité visant à remettre la Bretagne au roi de France.
La seigneurie change une fois de plus de propriétaire, en 1689 par mariage avec la famille des Lorraine Brionne, ce qui explique la présence de nombreux calvaires en formes de croix de Lorraine.
Par la suite, la population de Broons se tient calme durant l'agitation des {{#switch: et
Bertrand du Guesclin est né vers 1320 au château de la Motte-Broons. Il est l'aîné d'une famille d'ancienne noblesse bretonne. D'une laideur que les historiens ont soulignée à l'envi, c'est un enfant au caractère difficile et dont la disgrâce physique et l'humeur batailleuse font le désespoir de sa mère, Jeanne de Malemain. Son passe-temps favori est d'organiser des luttes et des combats avec ses jeunes compagnons de Broons. Vers l'âge de 17 ans, il s'illustre brillamment dans une grande joute donnée à Rennes.
Héros de la guerre de Cent Ans
La guerre de Succession de Bretagne (1341-1364) oppose Charles de Blois à Jean de Montfort. Charles de Blois reçoit l’aide du roi de France, Montfort a le soutien du roi d’Angleterre. Du Guesclin prend le parti de Charles de Blois, dont l'épouse, Jeanne de Penthièvre, est la suzeraine des seigneurs de la Motte-Bron.
La guerre, entrecoupée de trêves, s’enlise. C’est dans ces circonstances qu’avec quelques compagnons, recrutés dans les environs de Broons et de Dinan, Bertrand mène une guerre de partisans, harcelant les garnisons anglo-bretonnes. Il trouve refuge dans les forêts avoisinantes, comme celle de Paimpont. Ce qui lui vaudra de la part des Anglais, dit-on, le surnom de « dogue noir de Brocéliande ». Il fait preuve de ruse et d’audace. Avec une soixantaine de compagnons, dont il déguise l’avant-garde en bûcherons, il prend l’importante forteresse de Fougeray.
Devenu seigneur de Broons à la mort de son père en 1353, Du Guesclin peut recruter une petite compagnie d’hommes d’armes et se met au service du capitaine de Pontorson, Pierre de Villiers. Il se distingue dans la défense de Rennes assiégée par les troupes du duc de Lancastre (1357). Dans ces temps, il défait en champ clos à Dinan, un chevalier anglais, Thomas de Cantorbéry qui, malgré une trêve, avait capturé son frère Olivier.
Charles de Blois lui confie la garde de la seigneurie de la Roche-Derrien, et le Dauphin Charles le nomme capitaine de Pontorson et du Mont-Saint-Michel. Du Guesclin combat alors en Normandie, où il est capitaine souverain, contre les Navarrais, partisans de Charles d’Évreux, roi de Navarre, dit Charles le Mauvais.
Quelques expéditions le ramènent aussi en Bretagne, au cours de l'une d'elles, il épouse Tiphaine Raguenel, savante en astronomie. En 1364, il remporte l’éclatante victoire de Cocherel (Eure). Le nouveau roi Charles V lui fait don du comté de Longueville. Il participe, la même année, à la bataille d'Auray qui met fin à la guerre de Succession de Bretagne : Charles de Blois y trouve la mort, Du Guesclin est fait prisonnier.
L'aventure espagnole
Sa rançon payée, le roi envoie Du Guesclin en Espagne. Il y sert les intérêts de Henri de Trastamare en lutte contre son demi-frère, le roi Pierre le Cruel. La bataille de Montiel (1369) et la mort de Pierre le Cruel, tué par Henri de Trastamare, met fin à cette guerre fratricide. En récompense, le nouveau roi de Castille, Henri II, fait don à Du Guesclin du duché de Molina et du comté de Soria.
Cependant, la guerre entre la France et l’Angleterre a déjà repris. Charles V rappelle Du Guesclin et lui confie la charge de connétable de France en 1370 ; il devient le chef des armées royales. Commence alors la reconquête des territoires perdus lors du traité de Brétigny-Calais.
Du Guesclin doit aussi délivrer quelques places fortes qui sont encore aux mains de compagnies de routiers qui oppriment les populations locales. Après avoir enlevé Chaliers, Du Guesclin se porte devant la citadelle de Châteauneuf-de-Randon (Lozère) où il meurt le Modèle:Date-, non dans un combat, mais de maladie. Il aurait, dit-on, bu de l’eau trop froide. Son squelette fut conduit à l’abbaye de Saint-Denis, la nécropole royale : dernier et prestigieux hommage du roi à son fidèle connétable.
Révolution française
En 1790, Broons devient une commune, et le chef-lieu du district de Broons, qui comprenait, outre le canton de Broons alors amputé de Mégrit, l'éphémère canton de Mégrit, mais aussi les cantons de Caulnes, de Merdrignac, de Plénée et de Plumaugat. À la suppression des districts, Broons devient attaché à l'actuelle sous-préfecture de Dinan.
Après la Révolution, l'histoire de la commune se confond à nouveau avec celle de France. On peut noter :
une exécution capitale effectuée dans la commune pendant la Terreur (en 1793), et une autre le Modèle:Date-. De plus la chaîne des bagnards allant de Bicêtre à Brest passera par Broons jusqu'au Modèle:Date- ;
en 1828 est créée par les sœurs Lemarchand ce qui deviendra la congrégation des Filles de Sainte Marie de la Présentation, aussi appelée communauté des Sœurs de Broons ;
en 1840 est inaugurée la Colonne du Guesclin, monument à la mémoire de celui-ci ;
l'ancienne église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est abattue en 1894 et remplacée par une nouvelle, de style néo-gothique, inaugurée en 1898 ;
la même année, les halles qui occupaient la place sont abattues. La ruelle du Casse-Cou sera également abattue en 1899. Celle-ci est décrite par Le Giemble comme Modèle:Citation et Modèle:Citation ;
en 1910, le conseil municipal aborde la question de l'électrification de Broons. La fête saluant l'arrivée de l'électricité dans la commune aura lieu en 1913 ;
en 2014, à la suite du redécoupage des cantons français par la loi du Modèle:Date-, Broons devient le chef-lieu d'un nouveau canton qui regroupe les anciens cantons de Broons, Caulnes et Merdrignac (Modèle:Nombre).
La commune de Broons compte 1500 emplois sur son territoire communal, pour une population active de 1100 personnes<ref>Modèle:Article</ref>, ce qui en fait une aire d'attraction au sens de l'INSEE.
Près de 200 entreprises sont enregistrées sur le territoire de Broons. Les principaux employeurs de la commune sont la coopérative agricole Eureden (Coop de Broons jusqu'en 2020) et l'usine de fabrication Mademoiselle Desserts.
En plus des commerces du centre-ville, Broons compte deux zones d'activités intercommunales de part et d'autre de l'échangeur de la RN12 :
Zone d'activités du Pilaga
Zone d'activités du Chalet
Broons est au cœur d'un bassin d'activités et d'emplois fortement lié au secteurs agricoles et agroalimentaires bretons.
Football : la commune de Broons est associée avec Trémeur au sein du club AS Broons Tremeur, créé au début des années 1980 par regroupement des anciens clubs FC Broons et FRL Trémeur et qui évolue en championnat départemental. Elle est équipée d'un terrain municipal au stade du Chalet, qui accueille en particulier les rencontres de ce club. Une section féminine a été créée en 2018.
Compétitions : chaque année, comme dans de nombreuses communes bretonnes, une compétition cycliste est organisée, de même qu'une course à pieds appelée « Les Bosses de Broons »<ref>Modèle:Article.</ref> au mois de mai.
La commune de Broons compte plusieurs équipements sportifs structurants :
une piscine intercommunale ;
deux gymnases omnisports ;
une salle de tennis ;
une salle de badminton ;
deux terrains de football ;
un boulodrome ;
un parcours équipé de santé et de fitness extérieur ;
une grande aire de jeux avec : terrain multisports (foot, basket, volley, handball), skatepark, tyrolienne.
Château de Brondineuf : il constituait durant l'époque féodale le siège de l'autre seigneurie de Broons et est aujourd'hui situé sur la commune de Sévignac.
Ancien donjon du bourg de Broons : l'hypothèse a été retenue par l'historien Noël Brouard que, sur les arrières de la place centrale de Broons, la rue de la Glacière et les environs immédiats occuperaient l'endroit où se tenait un donjon. Ce bastion était encadré de quatre tours séparées par des courtines. L'accès était situé côté soleil levant et un pont levis y était aménagé. La poterne d'entrée était défendue par deux canonnières et la cour centrale reposait sut une voûte à trois piliers en pierre de Guernesey remplies de terre avaient été arasées à 32 pieds du sol. Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les chroniquesModèle:Refnec parlent également des Modèle:Citation lors de la défense de la place assiégée.
Manoir de Launay-Milon : datant du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et situé à quelques centaines de mètres de l'endroit où se trouvait l'ancien château de la Motte-Broons.
Manoir ou hôtel de Pedenhouët, dit château de Pedenhouët : situé dans la rue du même nom et construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Béchu de Lohéac, sénéchal de Broons. Cet hôtel particulier, de type gentilhommière, comprend neuf travées, dont l'avant corps central percé d'ouvertures cintrées est surmonté d'un frontispice triangulaire percé d'un œil de bœuf.
L'église Saint-Pierre de Broons : reconstruite à partir de 1895 en remplacement de l'ancienne, son portail principal est surmonté d'une mosaïque exécutée par Isidore Odorico (père) intitulée Le Père éternel. Elle abrite une Vierge à l'enfant de facture baroque datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La chapelle de la Madeleine (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), près de laquelle le cimetière a été déplacé en 1848. Selon le livre Le Patrimoine des Communes du Pays Sud de Dinan, Modèle:Citation Cette chapelle a servi à abriter les premières assemblées municipales de Broons durant la Révolution française.
La chapelle de Leslian : au lieu-dit la Ville-Morel, bâtie en 1454 par les Milon, seigneurs de la Ville-Morel et dédiée à Saint Laurent.
La chapelle de l'Hermitage : dédiée à Marie-Madeleine, elle fut reconstruite par les habitants du lieu-dit l'Hermitage entre 1972 et 1975 à partir d'éléments datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Les bâtiments de la Communauté, maison mère et siège de la congrégation des Filles de Sainte Marie de la Présentation : un hôpital y fut ouvert au cours de la Première Guerre mondiale. Portant le numéro 42, il ouvrit ses portes dès le Modèle:Date- et compta jusqu'à 500 lits. Plus de Modèle:Nombre y furent accueillis et soignés par les religieuses de la congrégation tout au long de la guerre.
Une colonne de granit d'une hauteur de Modèle:Unité, appelée colonne Du Guesclin, est élevée sous le règne de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] en 1841 à l'emplacement approximatif du château natal du Connétable.
En 1973, la municipalité de Broons décide de remplacer l'œuvre de Molknecht, sa pierre de Touraine s’étant dégradée, par une statue en pied sculptée par Francis Guinard taillée dans un granit du pays. Elle représente Du Guesclin en pied, solide et trapu, symbolisant sa rudesse, sa force et sa détermination. Installée sur la place du Champ Clos en Modèle:Date-, elle est dynamitée le Modèle:Date- par le Front de libération de la Bretagne (FLB-ARB). Il n'en subsiste que la tête qui est conservée à l'hôtel de ville de Broons.
Le Modèle:Date- a lieu, sur la place de l'église, l'inauguration de la nouvelle statue représentant le Connétable de France Du Guesclin, réalisée par le sculpteur alsacien Patrick Berthaud. De style réaliste, la statue représente le « dogue noir de Brocéliande » habillé en tenue de combat avec des protections pour les jambes et les avant-bras, avec une épée courte à la taille et une grande hache, qui était son arme préférée.
Autres
L'hôtel de ville : édifice construit en 1859 et doté d'un bas-relief en granit.
Moulins : Broons compte six moulins, dont le moulin de l'Aulne, au lieu-dit du même nom, qui est un moulin à aubes du Modèle:- gardant des parties datant de sa construction.
La motte castrale de Linée, dite la butte du Pré-Robert.
Le souterrain de Brangalo, datant de l'Âge du fer.
Le lavoir de Pedenhouët : situé en contrebas de la rue du même nom, ce grand lavoir à ciel ouvert reçut la couverture des anciennes halles, quand celles-ci furent démolies le Modèle:Date-. Il fut rénové grâce au fonds européens à la fin des années 1990.
Bertrand Milon (né à Broons, au lieu-dit La Ville-Morel, en 1439, mort en 1476), diplomate, deux fois ambassadeur de Bretagne à la Cour de Rome, fondateur de l'Université de Nantes<ref name="marikavel" />. Il fut procureur général au Parlement de Bretagne, président et juge universel de Bretagne, ainsi que sénéchal de la baillie de Ploermel et de Rennes.
Charles Rathier (né à Broons en 1747, mort en 1791), député du bas clergé aux États généraux, député du clergé pour le diocèse de Saint-Malo et député de l'assemblée constituante. Après avoir prêté serment à la constitution civile du clergé en 1790, il se rétracta publiquement<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Théodore Botrel (1868-1925), compositeur et interprète breton, auteur notamment de la chanson La Paimpolaise, originaire de Broons par son père, Jean-Baptiste Botrel. La lignée paternelle exerçait à Broons le métier de forgeron (tapou d'fer en Gallo) depuis des générations.
Broons dans la littérature et la fiction
Broons apparaît bien sûr dans toutes les biographies, romancées ou non, de Bertrand du Guesclin : c'est le lieu où il a passé son enfance. Le Modèle:Date-, une oblitération « premier jour » s'est tenue dans la commune pour la célébration de la sortie d'un timbre postal à l'effigie de Bertrand du Guesclin.
La commune apparaît aussi dans certains des romans policiers de la série « Léon Sublet - Garde champêtre » de Bernard Le Guével, dont le cadre principal est la commune voisine de Trémeur.
Enfin, dans le jeu de rôlepost-apocalyptiqueCendres, Broons apparaît comme étant un village de la communauté de Rophemel et le camp de base d'une bande de pillards.