Le Convoi de la peur

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur

Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin Le Convoi de la peur (Modèle:Langue) est un film américain réalisé par William Friedkin et sorti en 1977. Il s'agit d'une adaptation du roman Le Salaire de la peur de Georges Arnaud, déjà porté à l'écran par Henri-Georges Clouzot avec Le Salaire de la peur sorti en 1953.

Lorsque William Friedkin, grand admirateur de Henri-Georges Clouzot, se lance dans ce projet, il jouit d'une grande liberté à Hollywood grâce aux succès de ses précédents films French Connection et L'Exorciste. Il est libre de concevoir le film qu'il désire, même s'il ne doit s'agir, au départ, que d'un film à budget moyen. Alors que le scénario est écrit pour des stars internationales telles que Steve McQueen, elles se désengagent du projet pour diverses raisons et le réalisateur doit se rabattre sur des acteurs moins connus. Le tournage du film est long et difficile, ce qui entraîne une hausse importante de son budget, en raison des conditions naturelles difficiles des lieux de tournage et de la personnalité exigeante et perfectionniste du réalisateur.

Le Convoi de la peur est un échec public : sorti une semaine après La Guerre des étoiles, il pâtit notamment de la concurrence avec le film de George Lucas, et souffre de l'absence dans sa distribution de stars internationales.

Synopsis

À Veracruz au Mexique, le mystérieux et élégant Nilo assassine un homme dans un appartement avant de prendre la fuite. À Jérusalem, un groupe de terroristes palestiniens provoque une importante explosion près de la porte de Damas. Ils prennent la fuite mais sont vite retrouvés par les autorités. Seul l'un d'eux, nommé Kassem, parvient à s'échapper. À Paris, Victor Manzon, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, est banquier. Il apprend qu'il risque la prison pour cause de spéculation. On lui laisse 24 heures pour prouver son innocence, mais il n'a aucun moyen de le faire. Dans la ville d'Elizabeth dans le New Jersey, un groupe de malfrats irlandais braque les sous-sols de l'église catholique de leurs rivaux italiens. Les Irlandais prennent la fuite au volant d'une voiture conduite par Jackie Scanlon. À la suite d'une altercation à bord du véhicule, les quatre hommes ont un violent accident de la route. Jackie est le seul survivant. Alors que la police arrive sur les lieux, il parvient à prendre la fuite. Cependant, les Italiens sont à ses trousses.

Plus tard, dans une dictature d'Amérique du Sud, Victor, Jackie et Kassem gagnent péniblement leur vie. Sous de fausses identités, ils travaillent comme ouvriers dans une raffinerie de pétrole qui fait vivre toute la région. Repaire des damnés de la Terre, le petit village de Porvenir où ils vivent est un bidonville insalubre et sordide. Ils ne tardent pas à vouloir quitter cet enfer. Mais une importante somme d'argent, qu'ils ne possèdent naturellement pas, leur est nécessaire pour y parvenir.

Une occasion inespérée de la gagner se présente pourtant : il s'agit de transporter à bord de deux camions de la nitroglycérine à travers la jungle sur près de 320 km. En dépit de l'immense danger que représente cette expédition (car la nitroglycérine explose au moindre choc), nombreux sont ceux qui participent au concours destiné à trouver les meilleurs chauffeurs. Les trois hommes sont sélectionnés, tout comme Marquez, un homme parlant allemand et suspecté d'être un nazi en fuite. Mais ce dernier est retrouvé mort, sûrement assassiné par Nilo, fraîchement arrivé au village. Nilo prend donc la place de Marquez. Les quatre hommes réparent de vieux camions et y chargent la nitroglycérine. Le camion que conduisent Scanlon et Nilo porte, sur sa carrosserie, le nom de Lazaro, celui de Kassem et Manzon est le Modèle:Langue.

D'immenses difficultés jalonnent leur épopée. Ils doivent affronter une piste particulièrement difficile, avec des chaussées étroites, des ponts de bois qui cèdent sous le poids des camions et des zones inondées. Le convoi, après avoir franchi une rivière en crue, se trouve arrêté par la chute d'un arbre. Kassem a l'idée de le faire sauter avec une des caisses de nitroglycérine et fabrique un détonateur improvisé. Une fois le passage dégagé, Manzon et Kassem partent devant dans le premier camion, mais un pneu éclate et les deux hommes explosent avec le chargement. Arrivés sur les lieux du drame, Scanlon et Nilo sont pris par quatre guérilléros qui veulent les tuer pour leur voler le camion. Nilo sort son arme et tue trois des bandits avant d'être lui-même grièvement blessé. Scanlon tue le dernier agresseur à coups de pelle. Il reprend la route, mais Nilo succombe à ses blessures et le camion tombe en panne sèche. C'est donc à pied que Scanlon amène une caisse de nitroglycérine au puits de pétrole en feu. De retour au village, il touche la prime mais il ne sait pas où aller. Plus grave, les assassins lancés à sa poursuite ont retrouvé sa trace.

Fiche technique

Distribution

Production

Projet et scénario

Le film d'Henri-Georges Clouzot, Le Salaire de la peur, sorti en 1953, a fortement marqué dans son adolescence le réalisateur William FriedkinModèle:Sfn. Il expliquera par la suite qu'il ne s'agit néanmoins pas pour lui du meilleur film de Clouzot même s'il apprécie beaucoup l'histoire<ref name="Père"/> et qu'il trouve que Modèle:Citation Lors de la sortie en France de son grand succès, L'Exorciste, il émet le vœu de rencontrer à Paris des cinéastes français pour lesquels il a une forte admiration, parmi lesquels Clouzot (à qui il s'adresse en disant Modèle:Citation)Modèle:Sfn. Il lui apprend qu'il a pour projet de Modèle:Citation Le réalisateur français tente de l'en dissuader, en qualifiant l'œuvre de Modèle:Citation Clouzot accepte néanmoins de lui donner les droits (qu'en vérité il ne possède pas) et Friedkin lui dit Modèle:Citation

Il s'agit pour Friedkin de faire non pas un remake, mais une nouvelle version de ce qu'il considère comme Modèle:Citation avec des personnages qui sont d'ailleurs différents de ceux du film d' H.-G. Clouzot<ref name="Père"/>. Il travaille au scénario avec Walon Green qui s'inspire du roman de Gabriel García Márquez Cent ans de solitude pour ajouter à l'histoire une part de réalisme magique<ref name=Tma/>. Après les succès des deux précédents films de William Friedkin, Modèle:Langue (qui lui a valu un oscar du meilleur réalisateur) et L'Exorciste (troisième meilleure recette de tous les temps), William Friedkin est Modèle:Citation Les deux hommes se sentent donc très libres pour écrire ce qu'ils veulentModèle:Sfn. Ils arrivent à une version finale du scénario en quatre mois de travail<ref name=Tma/>. Il doit au départ s'agir d'un film au budget moyen (environ deux millions de dollars)Modèle:Sfn. Friedkin a en effet en projet un film plus ambitieux sur le triangle des Bermudes et les extraterrestres, projet qu'il abandonnera après la sortie de Rencontres du troisième type de Steven SpielbergModèle:Sfn.

Attribution des rôles

Fichier:Steve McQueen.png
Steve McQueen, pour qui le rôle principal a été écrit.

Le casting du film est Modèle:Citation Trois des quatre personnages principaux doivent être incarnés par des Modèle:Citation : Steve McQueen, qui a donné un accord de principe pour le personnage de Jackie Scanlon, Lino Ventura (Victor Manzon) et Marcello Mastroianni (Nilo) auxquels se joint Amidou (Kassem)<ref name=Tma>Sorcerer, l’histoire d’un tournage apocalyptique pour William Friedkin, Anastasia Lévy, Télérama, 2 décembre 2013.</ref>. C'est pour ce quatuor que les rôles ont été écrits<ref name="Père"/>. Alors que Steve McQueen juge qu'il s'agit du Modèle:Citation, l'idée d'un tournage en dehors des États-Unis l'inquiète : il vient d'épouser Ali MacGraw, il a peur qu'elle ne l'attende pas et qu'elle le quitteModèle:Sfn. L'acteur demande que soit trouvé un rôle pour sa femme mais William Friedkin lui répond qu'il s'agit Modèle:Citation. Il demande alors qu'elle soit productrice associée afin d'être présente sur le tournage ou encore que le film se fasse sans quitter les États-UnisModèle:Sfn. Toutes ces demandes sont refusées par le réalisateur et l'acteur se retire du projetModèle:Sfn.

D'autres défections vont suivre : Marcello Mastroianni vient d'avoir une enfant dont la mère, Catherine Deneuve, refuse qu'elle soit emmenée en Équateur où une grande partie du tournage doit avoir lieu<ref name=Tma/>. Robert Mitchum refuse le rôle de Scanlon<ref name=Tma/>. William Friedkin choisit finalement pour ce rôle Roy Scheider, acteur qui vient de connaître un grand succès avec le rôle principal des Dents de la mer et qu'il avait dirigé dans Modèle:Langue. Scheider lui tient néanmoins un peu rigueur de lui avoir refusé le rôle du père Karras dans L'Exorciste<ref name=Tma/>. Ce choix ne convient pas à Lino Ventura qui s'interrogeait déjà sur sa participation à ce film et décide de quitter le projet<ref name=Tma/>. Il est remplacé par Bruno Cremer, que William Friedkin juge bon acteur même s'il n'a aucune notoriété aux États-Unis<ref name=Tma/>. Et il engage Francisco Rabal, qu'il avait envisagé pour un rôle dans Modèle:Langue, pour incarner ici le personnage de Nilo<ref name=Tma/>.

Le réalisateur dira par la suite qu'il s'agissait d'un film qui réclamait des stars, et que c'est aussi parce qu'il voulait à l'époque se montrer indépendant par rapport aux studios qui demandaient à ce qu'il en engage qu'il n'a pas nécessairement voulu en embaucherModèle:Sfn.

Tournage

Pendant la préproduction, le budget du film augmente jusqu'à atteindre douze millions de dollarsModèle:Sfn. Lew Wasserman, qui dirige MCA à qui appartient Universal, ne veut pas confier un tel budget à William Friedkin, en particulier pour un tournage en pleine jungleModèle:Sfn. C'est alors que Charles Bluhdorn, qui dirige le conglomérat Gulf+Western auquel appartient la Paramount Pictures propose de faire le film en partenariat avec la ParamountModèle:Sfn. Le film est alors produit à la fois par Universal et par la Paramount, ce que Peter Biskind, dans son livre le Nouvel Hollywood, qualifie Modèle:Citation

Charles Bluhdorn propose de tourner le film en République dominicaine, où la Gulf+Western a des intérêtsModèle:Sfn. William Friedkin accepte cette proposition car il juge que la Gulf+Western est une compagnie qui exploite de manière scandaleuse les ressources des pays d'Amérique latine, en oppressant leurs populations et leurs gouvernementsModèle:Sfn. Bien que L'Exorciste l'ait rendu millionnaire, il estime qu'en travaillant pour cette société là où elle exerce ainsi son pouvoir il lui sera plus facile de ressentir ce que ressentent ses personnagesModèle:Sfn. Sur place, William Friedkin constate à quel point la Gulf+Western exploite et maintient dans la pauvreté les dominicains, traitant le gouvernement du pays Modèle:Citation Il fait afficher sur un mur, dans le décor du bureau du président de la compagnie pétrolière, une photo du siège de la Gulf+WesternModèle:Sfn.

William Friedkin embauche le directeur de photographie Dick Bush après avoir admiré son travail notamment sur le film Tommy. Si celui-ci assure bien les plans filmés dans les villes de Veracruz, Jérusalem, Paris et New York, ce n'est en revanche nullement le cas avec les séquences dans la jungle. De ce fait Friedkin le débauche puis le remplace par John M. Stephens<ref name="ref_auto_1">Sorcerer, une conversation entre William Friedkin et Nicolas Winding Refn, février 2015.</ref>.

Le film est ainsi tourné en République dominicaine, ainsi que dans le New Jersey, à Jérusalem et à ParisModèle:Sfn. Sur le tournage, William Friedkin, très exigeant, n'hésite pas à faire refaire les prises de très nombreuses fois pour arriver à ce qu'il désire<ref name="Père"/>. Sa personnalité, son caractère perfectionniste, irascible et colérique, rendent l'ambiance Modèle:Citation sur le plateauModèle:Sfn. Le réalisateur renvoie et remplace de nombreux collaborateurs (le film aura notamment cinq producteurs exécutifs, avant que Friedkin lui-même n'assure cette fonction)Modèle:Sfn.

La lumière naturelle dans la jungle est très changeante, ce que William Friedkin n'a pas prévu et ce qui explique selon lui qu'il s'agit d'un tournage long : le réalisateur veut garder l'unité lumineuse de ses scènes et doit donc attendre que la lumière souhaitée revienne<ref name="Père"/>. La séquence du pont de corde demande trois mois de tournage<ref name="Père"/>. Elle ne peut en effet être filmée que le matin, entre 7 heures et 11 heures pour retrouver la lumière grise avec laquelle son tournage a débuté ; plus tard il y aurait trop de soleil<ref name="Père"/>. La pluie est artificielle, créée avec des machines qui pompent l'eau de la rivière avec des ventilateurs qui la diffusent sur la scène<ref name="Père"/>.

Le budget final atteint 22,5 millions de dollarsModèle:Sfn.

Musique

Modèle:Article détaillé William Friedkin choisit d'engager Tangerine Dream pour composer la bande originale du film. Le réalisateur a découvert le groupe allemand en 1973 à Munich où il était venu assister à une projection de son film L'Exorciste. Un an plus tard, William Friedkin les rencontre à Paris et leur raconte l'histoire<ref>Texte signé Friedkin indiqué sur la pochette de la Bande originale du film, éditée chez MCA Records.</ref>. Le groupe est emballé et décide de signer. C'est leur première collaboration avec le cinéma hollywoodien. Alors que le tournage n'a pas encore débuté, le leader du groupe, Edgar Froese, compose la musique en se servant uniquement du script fourni par Friedkin. Plus tard, durant le tournage en République dominicaine, le réalisateur reçoit par colis une maquette de la musique sur bande. N'étant pas équipé pour l'écouter, il la renvoie à Mexico avec l'instruction de la copier sur cassette. Friedkin est immédiatement séduit par cette musique et juge qu'elle peut coller parfaitement aux images de son film<ref name="ref_auto_1" />.

Post-production

Lors du montage du film, William Friedkin, se sentant toujours sûr de lui grâce au succès et à l'argent récoltés par ses précédents films, refuse de prendre en compte les demandes de la productionModèle:Sfn. Lorsque le directeur du département film d'Universal, Modèle:Lien, voit le film, il est extrêmement déçu et juge que le résultat n'est pas à la mesure des efforts déployésModèle:Sfn.

Modèle:Refsou

On peut observer au moins quatre erreurs de raccord dans le film :

  • Lorsque Serrano propose de guider Martinez sur le virage boisé, celui-ci a son bandeau sur la tête sur le plan large alors que, dès le gros plan qui suit, il ne le porte plus.
  • Lorsque Dominguez et Nilo descendent de leur camion pour regarder le pont de corde, Nilo renfile sa veste en insérant ses deux bras dans ses manches mais s'interrompt juste avant d'ajuster son col. Lorsque, deux plans plus tard, il apparaît face à la caméra, son bras droit est soudainement à l'extérieur de sa manche.
  • Dominguez et Nilo traversent le pont de corde sous une grosse tempête accompagnée d'une averse. Quelques kilomètres plus loin (quand Dominguez parle de double prime), le temps est brusquement sec et plus lumineux. Pourtant, lorsque Serrano et Martinez traversent (au même moment) le pont à leur tour, la tempête est toujours là.
  • Quand Serrano se réfugie entre les racines d'un arbre pour se protéger de l'explosion de celui tombé sur la route, il garde son chapeau dans la main. Une fois l'acte passé, Serrano se relève avec soudainement son chapeau sur la tête.

S'il se présente comme une autre adaptation du roman original plutôt qu'un remake du Salaire de la peur, notamment parce qu'il n'en a pas les droits et que le réalisateur veut se distinguer des innombrables remakes hollywoodiens, le film comporte néanmoins une mention au générique : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Accueil du film

Le Convoi de la peur ne rapporte que 9 millions de dollars de recettes dans le monde, ce qui est un cuisant échec publicModèle:Sfn. L'époque a changé depuis les précédents succès de Friedkin comme French Connection, en 1971 ; le film est Modèle:Citation pour un public qui fait un triomphe à La Guerre des étoiles, sorti une semaine avantModèle:Sfn. Certains cinémas, comme le Chinese Theatre à Los Angeles, ne gardent Le Convoi de la peur à l'affiche qu'une semaine avant de reprogrammer le film de George LucasModèle:Sfn.

Par la suite, William Friedkin regrettera son attitude lors du casting, disant qu'il aurait par exemple pu tourner le film aux États-Unis, près de la frontière mexicaine, afin que Steve McQueen pût incarner le personnage principal mais qu'il a refusé de le faire par Modèle:Citation. Selon lui, le système hollywoodien réclamait une star de ce calibre : Modèle:Citation

Autour du film

  • Bien que ce soit une production américaine, le film respecte malgré tout la langue nationale de chaque pays où l'histoire se déroule : ainsi les figurants locaux parlent l'arabe à Jérusalem, le français à Paris et l'anglais à New York. Pour ce fait, William Friedkin a engagé des acteurs ayant les nationalités respectives (le New-Yorkais Roy Scheider, les Français Bruno Cremer, Jacques François, Amidou et le Suisse Jean-Luc Bideau).
  • Modèle:Lien, qui est alors la compagne de William Friedkin, le rejoint pendant le tournage à Jérusalem pour lui annoncer qu'elle est enceinte et désire l'épouser, ce qu'il refuseModèle:Sfn.
  • C'est le dernier film de l'acteur allemand Karl John qui décède six mois après la sortie du film.
  • Un épisode des Simpson intitulé Mr Plow parodie le film de Friedkin. Homer Simpson se retrouve sur un pont qui tangue dangereusement accompagné d’une musique parodiant les envolées synthétiques de Tangerine Dream.
  • Un pourcentage des bénéfices aurait dû être versé à Henri-Georges Clouzot, mais le film n'en fit aucunModèle:Refnec.
  • Le tournage du film a été plombé par, entre autres déconvenues, la malaria.Modèle:Refsou
  • En Modèle:Date-, une version Director's Cut du film sort en salles. L'image et le son ont été remasterisés, aucune nouvelle scène. Il est édité en DVD (pour la première fois en France) et en Blu-Ray le Modèle:Date-.
  • En 1980, la bande-dessinée Shukumeï, de Yann et Didier Conrad reprend intégralement l'affiche et plusieurs scènes du film.

Distinctions

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail