Limans
Modèle:Infobox Commune de France Limans est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom des habitants de Limans est Limanais<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Les communes limitrophes de Limans sont Forcalquier, Mane, Revest-des-Brousses et Ongles<ref name="geoportail">Carte de Limans sur le site Géoportail (consulté le 30 octobre 2016).</ref>.
Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>. La commune est traversée par la Laye (une source sulfureuse se trouve dans son lit).
Géologie
Le territoire se situe sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes<ref>Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).</ref> :
- la faille de la Durance au sud-est, dans la vallée ;
- les Monts de Vaucluse au sud ;
- la Montagne de Lure au nord.
Hydrographie
La commune est traversée par deux cours d'eau, le Largue<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la Laye<ref>Modèle:Lien web.</ref> (avec une source sulfureuse qui se trouve dans son lit).
Climat
Limans est située en Haute-Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement.
Les stations météos proches de Limans se situent à Lardiers (station manuelle) et à Forcalquier<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013.</ref>. Dans cette dernière station, en moyenne annuelle, la température s'établit à Modèle:Unité avec une moyenne maximale de Modèle:Unité et une minimale de Modèle:Unité. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de Modèle:Unité en juillet et Modèle:Unité en décembre et janvier. L'ensoleillement moyen est de Modèle:Unité par an avec une pointe à 343 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent 426 millimètres sur l'année, inéquitablement réparties avec un peu plus de vingt-et-un millimètres en juillet et plus de cinquante quatre millimètres en octobre.
Environnement
Flore
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 52 % de sa superficie<ref name="tresor"/>. Sur la commune, on trouve des genêts de Villars (Genista pulchella subsp. villarsii ou Genista villarsii Clementi), espèce rare.
Faune
Modèle:Section vide ou incomplète
Parc du Luberon
La commune est un des soixante-dix-sept membres du parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend sur deux départements, le Vaucluse (84) et les Alpes-de-Haute-Provence (04). Il s'étend sur quatre-vingt-cinq communes mais il n'accueille que soixante-dix-sept communes adhérentes en 2009 et Modèle:Unité en 2006. Il a une superficie de Modèle:Unité et s'étend de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la limite du parc naturel régional du Verdon à l'est, la Durance faisant office de frontière entre les deux. Au nord, le Luberon est bordé par les vallées du Coulon-Calavon et du Largue, où l'on distingue le bassin d'Apt, à l'ouest, de celui de Manosque-Forcalquier, à l'est. Toujours vers le nord, les monts de Vaucluse servent de contreforts aux massifs du Ventoux et de Lure.
Vers le sud, le Luberon domine le bassin de la Durance et le pays d'Aigues.
Risques majeurs
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier auquel appartient Limans est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Limans est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation (dans la vallée de la Laye) ;
- mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Limans n’est exposée à aucun des risques technologiques recensés par les services de la préfecture<ref name="ppr"/> et aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe depuis 2010<ref name="dicrim"/>.
Transport
Limans est traversée par la route départementale Modèle:Nobr, ainsi que par la Modèle:Nobr, ancienne route nationale 550 reliant Forcalquier au sud-est à Banon au nord-ouest, et la Modèle:Nobr reliant le lieu-dit Le Moulin de Pangon à Saint-Étienne-les-Orgues au nord-est<ref name="geoportail"/>.
Les gares SNCF les plus proches sont celles de La Brillanne-Oraison à Modèle:Unité et Manosque - Gréoux-les-Bains à Modèle:Unité, toutes les deux sur la Lyon-Marseille via Grenoble.
Distance des grandes villes françaises
L'orientation et la localisation de Limans par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau :
Ville | Marseille | Montpellier | Nice | Lyon | Toulouse | Bordeaux | Strasbourg | Paris | Nantes | Rennes | Lille |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Distance
Orientation |
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(S) |
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(N-0) |
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(N) |
Urbanisme
Typologie
Limans est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Forcalquier, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (46,9 %), zones agricoles hétérogènes (26,4 %), forêts (20 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5 %), terres arables (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (in villa Limanos)<ref name="La Torre"/>. Selon Charles Rostaing et Ernest Nègre, le nom dérive de *limo, l’orme en gaulois, avec le suffixe -anum au pluriel (ce qui donne Les Ormes)<ref name="Rostaing"/>,<ref name="TGF"/>,<ref name="blanchet16">Philippe Blanchet, Petit dictionnaire des lieux-dits en Provence, Montfaucon, Librairie contemporaine, 2003, Modèle:ISBN, Modèle:P.16</ref>.
Histoire
Antiquité
Un petit bison gravé a été découvert en 1963 à l’abri de Ségriès. Œuvre de l’homme de Cro-Magnon, il est actuellement gravement endommagé<ref name="Gagnepain"/>. Le territoire de la commune continue d’être occupé : de l’époque romaine, un autel dédié à Marti Beladoni<ref name="Collier-36"/>, divinité locale également présente à Lardiers, a été retrouvé. Dans l’Antiquité, le territoire de Limans fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>.
Les fouilles archéologiques de la colline Saint-Pierre, à Modèle:Unité d'altitude et au nord-nord-ouest du lieu-dit Majargues, ont mis au jour sept murailles protégeant un oppidum gaulois, encore habité à l’époque romaine. Le prieuré Saint-Pierre de Majargues s’y implante et y est cité au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; une communauté de Majargues distincte de Limans a succédé à une villa gallo-romaine<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="varano145">Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.145.</ref>.
Moyen Âge
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
Limans est citée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Limanos, Limans)<ref name="AHP"/>. Le prieuré Saint-Vincent dépendait de Carluc, qui en percevait les revenus<ref name="archeo-provence"/>. À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il passe avec Carluc sous la dépendance de l’abbaye de Montmajour<ref name="archeo-provence"/> alors que l'église Saint-Pierre de Limans, à Majargues, sur l'ancien oppidum, est confirmée à l'église Saint-Mari de Forcalquier au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="varano145"/>.
La communauté de Segriès formait un fief distinct, et comptait 4 feux en 1315. Complètement dépeuplée par la crise du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans), elle a 31 habitants en 1765<ref name="AHP"/>. C’est également le cas de la communauté de Majargues<ref name="archeo-provence"/>.
Les Ybourgues (Ybonicis<ref name="archeo-provence"/>) avaient 31 feux en 1315<ref name="AHP"/>. Au Moyen Âge, l’église de cette communauté dépendait de l’abbaye de Cruis, qui percevait les revenus attachés à cette église<ref name="AHP-c72"/>.
Les quatre communautés de Limans, Majargues, Segriès et Les Ybourgues dépendaient de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>.
Révolution française et époque contemporaine
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="Alphand"/>.
La commune des Ybourgues lui est rattachée en 1819<ref name="Cassini"/>.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de Limans sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Limans se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. À cette date, aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, et la commune de Limans n’a pas été au-delà<ref name="labadie16"/>. La première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants, ce qui oblige la commune à ouvrir l’école aux filles<ref name="labadie18"/>. La municipalité profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>.
Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Limans. Quelques dizaines d’hectares produisaient un vin destiné au marché de Forcalquier et à la consommation locale. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>. De la même façon, l’olivier, cultivé sur de petites surfaces au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, jusqu’à l’altitude de Modèle:Unité, exceptionnellement jusqu’à Modèle:Unité, a aujourd’hui disparu<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
Dans les années 1970, une communauté autogérée, Longo Maï, a été fondée à Limans par Roland Perrot, dit Rémi<ref name="Le Monde diplomatique"/>. Elle est passée du statut de SCOP de 1973 à un statut mixte mêlant Groupement foncier agricole, coopérative et EARL. La radio libre Radio Zinzine est émise par la communauté.
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Joël Corbon a été élu conseiller municipal avec le sixième total de 166 voix, soit 90,22 % des suffrages exprimés. La participation a été de 75,10 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Liste des maires
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Instances administratives et judiciaires
Limans est une des quinze communes du canton de Forcalquier. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Forcalquier depuis le Modèle:Date et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Limans fait partie du canton de Forcalquier depuis 1793<ref name="Cassini"/>. La commune fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 6,45 % | 0,00 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 7,60 % | 0,00 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 34,95 % | 0,00 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 0,00 % | 19,40 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance).</ref>).
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En Modèle:Population de France/dernière année, Limans comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2005, 2010, 2015, etc. pour Limans). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
Modèle:Population de France/tableau {{#invoke:Démographie|demographie}}
L’histoire démographique de Limans, après la saignée des {{#switch: XV
| e | er | = {{#switch: XV
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1841 à 1872. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1960. Depuis, la croissance de la population a repris.
Modèle:Population de France/graphique
Superficie et population
Le village de Limans a une superficie de Modèle:Unité et une population de 348 habitants (en 2005), ce qui le classe :
Enseignement
La commune dispose d’une école primaire publique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ensuite, les élèves sont affectés au collège Henri-Laugier à Forcalquier<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée polyvalent Les Iscles<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée Félix-Esclangon<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cultes
Avant de faire partie du canton de Forcalquier, Limans faisait partie du diocèse de Sisteron et de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>.
Santé
La commune dépend de l'hôpital local de Forcalquier nommé Saint-Michel<ref>Modèle:Lien web</ref> et aussi un laboratoire d'Analyses médicales<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon le magazine l'Express, l'hôpital Saint-Michel fait partie des hôpitaux les plus sûrs de France avec une note de 82,2 sur 100 (classe A) et se classe Modèle:63e au plan national et Modèle:2e au niveau départemental<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune dispose aussi, de trois maisons de retraite (Lou Ben Estre, Lou Seren et Saint-Michel)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
Revenus de la population
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité (Modèle:Unité en France) pour 181 foyers fiscaux, seul 30,9 % de ces foyers sont imposés avec un revenu net de Modèle:Unité représentant un impôt moyen de Modèle:Unité<ref name="rapportINSEE">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web Modèle:Pdf</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Population active
La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 229 personnes (187 en 1999), parmi lesquelles on comptait 46,9 % d'actifs dont 40,0 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs (contre 10,7 % en 1999)<ref name="emploiINSEE">Modèle:Lien web.</ref>.
La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active de Limans, y compris les actifs sans emploi, fait apparaître une sous-représentation des ouvriers et professions intermédiaires et une sur-représentation des agriculteurs par rapport à la moyenne de la France métropolitaine, qui confirme que Limans est une commune agricole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise |
Cadres, professions intellectuelles |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Limans | 29,6 % | 7,4 % | 3,7 % | 18,5 % | 25,9 % | 14,8 % |
Moyenne nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : L'Internaute |
Emploi
Limans avait en 2009 un taux de chômage de 15,9 % (contre 20,2 % en 1999) supérieur à la moyenne nationale. La population compte 12,8 % de retraités et 3,9 % de jeunes scolarisés, ce qui classe la commune en dehors des normes nationales, et un taux d’activité de 52 % (contre 45,2 % au niveau national)<ref name="emploiINSEE"/>.
En 2009 on comptait 47 emplois dans la commune, contre 45 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 101, l’indicateur de concentration d'emploi est de 47 % (contre 56,3 % en 1999), ce qui signifie qu'un peu plus de la moitié des actifs résident dans la commune mais travaillent dans une autre commune<ref name="emploiINSEE"/>.
La répartition par secteurs d'activité des emplois à Limans du fait de sa taille est couverte par le secret statistique.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 13 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de huit en 2010. Il était de 14 en 2000<ref name="otex"/>, de 17 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Alors que les exploitations pratiquant la polyculture qui existaient encore en 2000 ont disparu ou se sont reconverties, l’activité qui concerne le plus d’exploitants à Limans est l’élevage ovin<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 623 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a fortement régressé lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.
Les agriculteurs de la commune de Limans peuvent revendiquer trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (banon, huile d'olive de Provence et huile d'olive de Haute-Provence) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence, agneau de Sisteron)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Parmi ces labels, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>, ainsi que ceux concernant l’huile d’olive<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
- Productions agricoles de Limans.
-
Petit épeautre.
-
Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
-
Ruches à la combe du Pommier.
-
Plateau d'AOC banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, employant deux salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Secteur tertiaire : les services
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait treize établissements (avec onze emplois salariés), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (dont le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant six personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, la capacité d'hébergement étant majoritairement marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- un camping trois étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-26"/> avec une capacité de Modèle:Nobr<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
- plusieurs meublés<ref name="atlas-hébergement32"/> ;
- des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/> ;
- les hébergements collectifs étant essentiellement représentés par les refuges<ref name="atlas-hébergement30"/>.
Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 99, elles représentent 43 % des logements. Parmi les résidences secondaires, seize possèdent plus d’un logement et trente sont des mobil-homes<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Le Café du Nord, qui porte le label Bistrot de pays<ref name="charte"/>, adhère a une charte qui a but de Modèle:Citation<ref name="bistrot"/>.
Tourisme
Il existe plusieurs itinéraires de randonnée autour de la commune :
- l'itinéraire pédestre du plateau de Majargues, colline dominant le village ;
- l'itinéraire pédestre du Tour du Pâty<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- l'itinéraire pédestre des pigeonniers de Limans au hameau d'Ybourges<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- l'itinéraire cyclable du grand tour du pays de Forcalquier.
Lieux et monuments
Aux Ybourgues, une ferme fortifiée de la fin du Modèle:S mini- ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (selon Raymond Collier) ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (selon la DRAC) est classée monument historique<ref name="Mérimée-ferme"/>. Elle compte deux corps de bâtiments allongés et parallèles. Sa construction est en pierre de taille à chaînages. Une porte romane est surmontée d’un arc brisé en claveaux. Les pièces intérieures sont voûtées. La ferme est remaniée en 1811 et 1818<ref name="Collier-248"/>. À proximité, se trouve un grand pigeonnier<ref name="Collier-444"/>.
Au village, quelques maisons ont des portes surmontées de linteaux à claveaux, d’aspect roman, qui peuvent être des remplois<ref name="Collier-355"/>. Une abbaye bénédictine existait, également aux Ybourgues.
L’église Saint-Georges, construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, compte une nef unique à deux travées, dont la première est voûtée en berceau, probablement à la suite des réparations de 1735. Elle compte deux chapelles latérales, et le chœur, voûté d’ogives comme la seconde travée, est à chevet plat<ref name="Collier-164"/>. Deux culots sculptés des arcs de la nef remontent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sont classés au titre objet<ref name="Palissy-culots"/>. Un bas-relief du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est lui aussi classé<ref name="Palissy-relief"/>. Le portail date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son tympan, classé<ref name="Palissy-tympan"/>, est orné d’une sculpture préromane, où des animaux sont représentés dans les quatre cantons délimités par une croix<ref name="Collier-164"/> ; il date du Modèle:S mini- ou du Modèle:S mini-.
Le devant d’autel, autel qui sert de fonts baptismaux, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est classé<ref name="Palissy-autel"/>.
Autour du village, il subsiste des restes de tour<ref name="Collier-309"/>.
- Monuments et bâti de Limans.
-
Ferme des Ybourgues.
-
Pigeonnier.
-
Église Saint Georges.
-
Aire de battage caladée.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Limans, les Ybourgues et l’oppidum Saint-Pierre
- Les pigeonniers de Limans
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
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- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
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Liens externes
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- Limans sur le site de l'Institut géographique national (archive)