Linas
Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France
Linas (prononcé Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} ou Modèle:MSAPI) est une commune française située à vingt-six kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Linois<ref>Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 05/04/2009.</ref>.
Géographie
Situation
Linas est une commune située dans le département de l'Essonne, au sud de l’Île-de-France. Elle est implantée au carrefour de la route de Paris à Orléans (RN 20) et de la Francilienne (N 104). Ces axes routiers reçoivent de grands flux de circulation, ayant un impact important sur la commune. Le territoire se présente donc comme un espace fragmenté en raison de la présence d’infrastructures routières constituant de véritables barrières physiques et partageant le territoire. Le territoire de Linas se situe dans la région du Hurepoix.
Linas est située à vingt-six kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame<ref>Orthodromie entre Linas et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 25/09/2012.</ref>, point zéro des routes de France, treize kilomètres à l'ouest d'Évry<ref>Orthodromie entre Linas et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 25/09/2012.</ref>, neuf kilomètres au sud-est de Palaiseau<ref>Orthodromie entre Linas et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 25/09/2012.</ref>, un kilomètre au sud de Montlhéry<ref>Orthodromie entre Linas et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 25/09/2012.</ref>, cinq kilomètres au nord d'Arpajon<ref>Orthodromie entre Linas et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 25/09/2012.</ref>, quinze kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes<ref>Orthodromie entre Linas et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 25/09/2012.</ref>, dix-sept kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais<ref>Orthodromie entre Linas et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 25/09/2012.</ref>, vingt-deux kilomètres au nord-est de Dourdan<ref>Orthodromie entre Linas et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 25/09/2012.</ref>, vingt-quatre kilomètres au nord-est d'Étampes<ref>Orthodromie entre Linas et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 25/09/2012.</ref>, vingt-neuf kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt<ref>Orthodromie entre Linas et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 25/09/2012.</ref>.
Hydrographie
La commune est arrosée par la Salmouille qui rejoint plus bas la vallée de l'Orge. La Sallemouille est également appelée Buisson ou Buthion dans des titres du Moyen Âge<ref name="dagnotChapelSteCath">La chapelle Sainte-Catherine de Guillerville. J.-P. Dagnot, C. Julien. Chronique du Vieux Marcoussy, 2009.</ref>.
Relief et géologie
Son relief est relativement accidenté, l’altitude variant de soixante mètres à cent soixante mètres.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Voies de communication et transports
Les lignes de bus desservant la commune sont DM 9, DM 13, DM 151, DM 153, DM 154, ligne 91.05.
Climat
Modèle:Article connexe Linas, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, et est régulièrement arrosée sur l'ensemble de l'année.
Urbanisme
Typologie
Linas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Le village de Linas s’étend principalement le long de la RN 20. En quelques décennies, la commune a vu doubler sa population, passant de 2156 habitants en 1968 à 4767 habitants en 1990. Historiquement développée autour de la division Leclerc et de l’église de Saint-Merry, l’urbanisation de la ville s’est ensuite effectuée par la conquête d’espaces périphériques, sous l’impulsion de programmes de lotissements, lancés à partir des années 1960-1970, mais également par la mutation plus spontanée de terrains naturels ou cultivés vers une destination résidentielle.
Lieux-dits, écarts et quartiers
Le plateau de Saint-Eutrope et les coteaux boisés, situé au sud-ouest de la commune, est occupé par l'autodrome de Linas-Montlhéry ainsi que par des espaces boisés et culmine à Modèle:Unité d’altitude. La butte de Montlhéry, située au nord, en dehors des limites communales, marque le paysage tout en donnant une identité au site. C’est un repère visible dans le faisceau des vues de la RN 20 et de la Francilienne. La vallée de la Salmouille représente, du nord-ouest vers le sud-est, d’amont en aval, un talweg relativement large, qui s’élargit en rejoignant l’Orge. En prolongement de la plaine légumière de Marcoussis, la vallée apparaît à cet endroit comme un large corridor privilégié pour l’agriculture.
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 49,2 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 7,24 % d'espaces ouverts artificialisés et 43,46 % d'espaces construits artificialisés<ref name="iau-idf">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Linais, Limaias en 936, Linæ, Linays, Linax en 1384<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.
Le nom de la ville viendrait du lin, qui y aurait été cultivé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>http://asso.villejust.free.fr/presentation/ESSONNE-1500%20ANS/ESSONNE-1500-ANS.pdf</ref>.
Le lieu était auparavant appelé Linais, il fut cité en 936 dans une charte de Modèle:Souverain2.
La commune fut créée en 1793 sous le nom de Linois, l'orthographe actuelle fut introduite en 1801 dans le bulletin des lois<ref name="Cassini"/>.
Histoire
Un aspect particulier de Linas est sa position sur un axe de circulation très passager de longue date. De nos jours appelé la N 20, cette voie reliant Paris à Étampes et au-delà à Orléans ou à Pithiviers suit à peu près la route de la Gaule pré-romaine desservant les mêmes villes ; les romains ne firent qu'en reprendre le tracé<ref name="soyer">Les voies antiques de l'Orléanais (Civitas aurelianorum). Jacques Soyer. Dans Mémoires de la Société archéologique de l'Orléanais , tome 37, 1936. La voie d'Orléans à Paris, Modèle:P..</ref>,<ref group="Note">Voir aussi l'article Voies romaines en Gaule.</ref>. C'est aussi une partie de la via Turonensis, branche la plus septentrionale du chemin de Compostelle en France<ref group="Note">Au sujet des chemins de pèlerinage, noter que "chemin Remi", caminus romeius ou romeus ou romevus, vient du latin médiéval et signifie "chemin du pèlerin" et non pas "chemin romain".</ref>.
Antiquité
Des fouilles sous et autour de l'église de Linas ont révélé une nécropole datant du Bas-Empire romain (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles) et du haut Moyen Âge (Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles), ainsi que des vestiges allant de la période gallo-romaine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="barataultessonne">Il y a quinze siècles - Apparition de l'habitat en Essonne. Anne-Claire Baratault. Mémoire de maîtrise d'histoire sur les sites médiévaux de l'Essonne. 1990.</ref>.
Moyen Âge
Linas durant le haut Moyen Âge possédait une église dédiée à saint Vincent<ref name="seigneurieLinas">La seigneurie ecclésiastique de Linas. C. Julien, J.-P. Dagnot. Chronique du Vieux Marcoussy, 2009.</ref>. Un document de 884 mentionne la translation de reliques de saint Merry de Paris à Linas<ref name="dioceseLinas">Linas - Saint Merry. Sur le site du diocèse d’Évry.</ref>. En 936, Louis IV d'Outremer fonde l'abbaye Saint-Merry à Linas<ref name="barataultessonne"/>.
L'histoire de Linas est étroitement dépendante de celle de Montlhéry, depuis la création en 991 du château de Montlhéry, qui surplombe et domine le village de Linas. Linas joue le rôle de faubourg, au-delà des remparts de la ville de Montlhéry et de la porte Baudry.
En 1207, l'évêque de Paris Odon de Sully veut accroître le culte dans l'église Saint-Vincent de Linas (l'église de Linas, dédiée à saint Vincent, le sera finalement à saint Médéric sous le nom de Saint-Merry, après l'installation du chapitre à Linas). Il y installe des chanoines de la collégiale de l'église Saint-Marcel de Paris<ref name="seigneurieLinas"/>. Une collégiale est bâtie à Linas, dont il reste la base du clocher et une partie du chœur à chevet plat<ref name="dioceseLinas" />.
Subséquemment à l'installation des chanoines, c'est donc aussi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que la seigneurie de Linas, qui jusque-là était entièrement aux mains de seigneurs laïcs, fut partagée en trois seigneuries : celle de la Roue, qui a possédé des fiefs en commun avec l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ; celle de Guillerville<ref group="Note">1626 : mort de Hiérosme Lemaistre, seigneur de Bellejambe et Guillerville.</ref>, et celle du chapitre des chanoines du prieuré Saint-Merry<ref group="Note">1284 : acquisition par le chapitre de chanoines du prieuré Saint-Merry, de la moitié de la terre et seigneurie de Linas.</ref>,<ref group="Note">1725 : Jean Pernet, vicaire de Verdun, obtient la prébende de Muidebled, doyen du prieuré de Linas<ref>Voir Cartulaire de la Collégiale "Saint-Médéric de Linois" (Saint-Merry de Linas) 1205-1602. M.E. Coüard, dans Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures a 1790. Seine-et-Oise: Archives ecclésiastiques. Série G.</ref>.</ref>. Quelques anciens documents nomment le chapitre de cette collégiale "Monsieur Saint-Merry de Linas", faisant ainsi d'une communauté un seigneur à part entière et ce en accord avec ce que cette communauté représentait en droit féodal<ref name="seigneurieLinas"/>,<ref name="xxx">Les Hospitaliers, seigneurs à Linas. C. Julien, J.-P. Dagnot. Chronique du Vieux Marcoussy, 2009.</ref>.
La collégiale, seigneur ecclésiastique de Linas, n'a guère bénéficié de donations ; elle s'est pourvue de revenus principalement par des achats, sauf pour les prébendes données par l'évêché. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le temps est passé des grandes créations de monastères : les dons sont davantage dirigés vers les ordres mendiants et vers les pèlerinages et les croisades. En tant que seigneur ecclésiastique, le chapitre percevait le cens, et en tant qu'église, il percevait les dîmes. Bien souvent, les seigneurs laïcs avaient fait main basse sur les dîmes, et il était interdit d'en faire commerce. Une exception se fit là : le Modèle:Date-, le pape Innocent IV autorise le chapitre à racheter les dîmes à des laïcs d'autres paroisses, sous condition de l'assentiment des curés et des diocésains et également sous condition de restituer ces dîmes aux diocésains si ceux-ci les réclament<ref name="seigneurieLinas"/>.
Il existait à Linas, comme dans de nombreux endroits du royaume, une léproserie<ref group="Note">En 1254, une charte de donation d'un arpent de vigne au chapitre de la collégiale, mentionne que cette terre est sujette à un cens dû à la léproserie de Linas<ref>La seigneurie ecclésiastique de Linas.</ref>.</ref>, signalée déjà en 1161 dans une ordonnance de Renaud, évêque de Meaux, et qui apparaît encore dans une carte de l'archevêché de Paris de 1706. Cette carte montre que la léproserie se tenait le long de la voie romaine, au sud de Linas. Elle était une seigneurie ecclésiastique, répondant à l'évêque par l'intermédiaire d'un vicaire qui l'inspectait régulièrement. Les procès-verbaux de ces visites indiquent que la maladrerie de Linas, bien pourvue en propriétés de toutes sortes, était parmi les plus riches maisons<ref name="julienleproserie">La léproserie Saint-Lazare de Linas. C. Julien, JP. Dagnot. Chronique du Vieux-Marcoussis, 2008.</ref>.
Il existait autrefois à Guillerville une chapelle de Sainte-Catherine, dont les fondations ont été transférées à l'église Saint-Merry de Linas<ref name="dagnotChapelSteCath"/>.
Les Hospitaliers
Aucun titre de propriété de la commanderie du Déluge n'est identifié avant qu'elle ne devienne commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Il est possible que le domaine du Déluge fut vendu aux Templiers et devint une commanderie détachée de la paroisse de Saint-Wandrille<ref name="AHM">Fiche de la commanderie du Déluge sur le site de l’AHM. Consulté le 27/07/2012.</ref>. Elle est possiblement passée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux Hospitaliers et partiellement reconstruite aux {{#switch: XVII
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}}<ref name="AHM"/>. En 1311, elle fut déclarée cédée à l’ordre canonial régulier du Saint-Sépulcre par l'association historique de Marcossis<ref name="AHM"/>.
Cette commanderie, qui a beaucoup souffert des guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le chapitre provincial qui se tient à Paris en 1479 prend la décision d'en faire un membre du prieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran<ref name="EM42">Mannier (1872) p. 42</ref>.
La commanderie du Déluge possédait des propriétés à Beaudreville, à Marivaux, le Bison et le moulin de Francherel.
À Linas, il y avait aussi le membre de Linas qui faisait partie de la commanderie du Déluge. Le membre de Linas était la propriété de Jehan de Choisy, chevalier de Brunoy, qui vendit le tiers en Modèle:Date- aux Hospitaliers<ref>Mannier (1872) p. 42-43</ref>.
Époque moderne
La commune a formé un district, aujourd'hui dissout, avec la commune de Montlhéry, chef-lieu de canton.
Le caractère riverain de la route de Paris à Orléans (RN 20) a centré l'activité sur l'hébergement de voyageurs ou de transporteurs (relais de poste). Une activité de maraîchage, autorisée par la qualité des sols, stimulée par les besoins de la région parisienne proche, profitait largement du fumier laissé par les chevaux. La construction du chemin de fer entre Paris et Orléans amena la ruine des relais et la disparition des métiers artisanaux (tels que les maréchaux-ferrants).
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit la construction d'un anneau de vitesse de Modèle:Unité (1924) sur le territoire de la commune, complété ensuite d'un circuit routier de Modèle:Unité. Appelé « autodrome de Linas-Montlhéry », ce sera un haut-lieu de la compétition automobile, motocycliste et cycliste, en France comme dans le monde. La course des 1 000 kilomètres de Paris est emblématique de ses activités. Entre 1925 et 1939, 86 % des records mondiaux y sont battus<ref name="Structurae">Autodrome de Linas-Montlhéry - Structurae</ref>. Dans les années 1930 et après-guerre, l'anneau de vitesse et le circuit routier sont utilisés pour des essais de prototypes, parfois dans le plus grand secret, notamment par Citroën, qui y a installé une station d'essai<ref name="Structurae"/>.
De Modèle:Date- à Modèle:Date-, l'autodrome fait fonction de camp d'internement<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour des tziganes et des nomades<ref>L’internement des Tsiganes en France 1940-1946, la mémoire et l’oubli - Cercle d'étude de la Déportation et de la Shoah - Amicale d'Auschwitz, 2004</ref>, sous la direction notamment d'Edmond Bertaux ; les hébergements militaires servent aux prisonniers<ref>Raymond Gurême et Isabelle Ligner, Interdit aux nomades, Calmann-Lévy, 2011 Modèle:ISBN Modèle:Lire en ligne.</ref>. Ce camp était « dans l'enceinte de l'autodrome »<ref>Hommage aux Tsiganes internés à Linas- Montlhéry - Une stèle commémorative doit être érigée sur ce lieu de mémoire - « Pour que la mémoire ne s’échappe pas et que l’Histoire ne se répète pas » - MRAP, 30 novembre 2010.</ref>, vraisemblablement situé à l'endroit qui accueille aujourd’hui le [[121e régiment du train|Modèle:121e du train]]<ref>Ollainville - France, le trésor des régions</ref>.
Raymond Gureme fait partie des internés, il s'échappe, est repris et rejoint de nouveau un camp, dont il revient. Grâce à une journaliste qui ouvre les archives, il écrit un livre témoignage citant ceux qui ne sont pas revenus, dont des enfants et des bébés<ref>Modèle:Lien web.</ref> : "Il y avait eu huit naissances dans le camp : six bébés sont morts de faim, les deux autres ont brûlé à Dachau".
Au cours des années 1950, la route nationale 20 qui passait dans le centre du village a été déviée à l'ouest de l'agglomération.
Une petite partie des terrains de sport du Centre national du rugby de Marcoussis est sur la commune de Linas.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement de Palaiseau après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton d'Arpajon de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de l'Essonne, elle intègre le canton de Montlhéry<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Longjumeau Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Essonne. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Linas était membre depuis 2013 de la communauté d'agglomération Europ'Essonne, un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre créé fin 2006.
Dans le cadre des dispositions de la Loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPTAM) du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, notamment en Île-de-France afin d'équilibrer leurs relations avec la Métropole du Grand Paris<ref>Modèle:Article.</ref>, cette intercommunalité a fusionné avec la communauté d'agglomération du Plateau de Saclay pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération Paris-Saclay dont est désormais membre Linas.
En 2020<ref>Outil de recherche BANATIC, consulté le 28 septembre 2020.</ref>, Linas est également membre du Forum métropolitain du Grand Paris, du syndicat intercommunal de la région de Monthléry (SIRM) et du syndicat de l'Orge, de la Rémarde et de la Prédecelle (SyORP), qui sont des syndicats mixtes ou des syndicats intercommunaux, dépourvis de fiscalité propre et financés par des contributions de leurs membres.
La ville y est représenté par des conseillers municipaux. Modèle:Article détaillé
Tendances et résultats politiques
- Élections présidentielles
Modèle:Section à actualiser Résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2002 : 81,57 % pour Jacques Chirac (RPR), 18,43 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 84,67 % de participation<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 09/04/2008.</ref>.
- Élection présidentielle de 2007 : 61,06 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 38,94 % pour Ségolène Royal (PS), 87,35 % de participation<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 09/04/2008.</ref>.
- Élection présidentielle de 2012 : 55,14 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 44,86 % pour François Hollande (PS), 81,25 % de participation<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2012 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 08/05/2012.</ref>.
- Élections législatives
Modèle:Section à actualiser Résultats des deuxièmes tours :
- Élections législatives de 2002 : 58,45 % pour Pierre-André Wiltzer (UMP), 41,55 % pour Marianne Louis (PS), 62,25 % de participation<ref>Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 09/04/2008.</ref>.
- Élections législatives de 2007 : 59,41 % pour Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), 40,59 % pour Olivier Thomas (PS), 56,55 % de participation<ref>Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 09/04/2008.</ref>.
- Élections législatives de 2012 : 50,73 % pour Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), 49,27 % pour Olivier Thomas (PS), 55,95 % de participation<ref>Résultats de l'élection législative 2012 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 21/06/2012.</ref>.
- Élections européennes
Modèle:Section à actualiser Résultats des deux meilleurs scores :
- Élections européennes de 2004 : 21,16 % pour Harlem Désir (PS), 14,93 % pour Patrick Gaubert (UMP), 45,22 % de participation<ref>Résultats de l'élection européenne 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 09/04/2008.</ref>.
- Élections européennes de 2009 : 29,84 % pour Michel Barnier (UMP), 17,18 % pour Daniel Cohn-Bendit (Les Verts), 41,14 % de participation<ref>Résultats de l'élection européenne 2009 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 04/08/2009.</ref>.
- Élections régionales
Modèle:Section à actualiser Résultats des deux meilleurs scores :
- Élections régionales de 2004 : 51,31 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 37,78 % pour Jean-François Copé (UMP), 66,64 % de participation<ref>Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 09/04/2008.</ref>.
- Élections régionales de 2010 : 53,68 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 46,32 % pour Valérie Pécresse (UMP), 47,02 % de participation<ref>Résultats de l'élection régionale 2010 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 31/03/2010.</ref>.
- Élections municipales
- Élections municipales de 2020 dans l'Essonne : au second tour, cinq listes étaient en lice: Celle menée par Christian Lardière (DVD) remporte la majorité des voix, avec 42,26 % des suffrages exprimés, suivie par les listes de Ludovic Hertz (DVD, 25,87 %), Rui Matias (DVG, 14,63 %) Modèle:Incise Mireille Cuniot-Ponsard (DVG, 11,63 %) et d'Éric Fievet (5,62 %), l'abstention s'étant élevée à 59,36 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 76,52 % pour le Oui, 23,48 % pour le Non, 33,91 % de participation<ref>Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 04/08/2009.</ref>.
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 49,58 % pour le Oui, 50,42 % pour le Non, 74,25 % de participation<ref>Résultats référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 09/04/2008.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Distinctions et labels
Modèle:Section à actualiser En 2003, la commune a reçu le label « Mention Ville Internet »<ref>Palmarès des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 18,5 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,79 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Les élèves de Linas sont rattachés à l'académie de Versailles.
En 2010, la commune dispose de l'école primaire des Sources<ref>Liste des écoles de l'Essonne sur le site officiel de l'Inspection académique. Consulté le 15/09/2010.</ref>.
Au-delà de l'enseignement primaire, les élèves peuvent poursuivre leur scolarité au collège public Paul-Fort à Montlhéry, puis soit au lycée public Edmond-Michelet à Arpajon, soit au lycée Corot de Savigny-sur-Orge. Il existe également des collèges et lycées privés.
Santé
Modèle:Quand sont ceux d'Arpajon et de Longjumeau, la clinique La Fontaine à Brétigny-sur-Orge et l'hôpital privé du Sud Francilien (ex-clinique des Charmilles) à Arpajon.
Sports
Le centre national du rugby, centre de formation et d’entraînement de la Fédération française de rugby, est implanté entre Linas et Marcoussis<ref>Modèle:Article</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
- Loto de la Caisse des écoles : Modèle:1er vendredi de février à l'espace Carzou. Ce loto est organisé par la Caisse des écoles de Linas.
- Carnaval de Bineau : début avril, samedi après-midi (centre-ville et parc de la Source). Le défilé de Bineau est une coutume de la région. Les enfants défilent dans le centre-ville de Linas avec Bineau. Ensuite, Bineau est brûlé dans le parc de la Source.
- Fête de la peinture (généralement en mai).
- Fête de Linas : dernier week-end de juin. Elle est couplée avec la fête des enfants des centres de loisirs. Elle se déroule dans le centre-ville, elle se compose d'une brocante, d'une fête foraine, d'animations festives et se termine par un feu d'artifice tiré de la mairie.
- Spectacle Son et Lumière : Modèle:Date- à partir de 22 h 30 au COSOM de Linas. La troupe du 14-Juillet organise chaque année un spectacle son et lumière sur un thème différent.
- Fête des associations : Modèle:1er de septembre de 14 h à 18 h , place de la Mairie. Cette fête regroupe le Modèle:1er de septembre une grande partie des associations linoises. Plusieurs démonstrations sportives et culturelles se déroulent sur le podium durant cet événement.
- Salon des plaisirs d'aiguille : Modèle:1er d'octobre à l'espace Carzou, salle de la Lampe et salle de la Châtaigneraie. Ce salon regroupe les passionnés de broderie. Deux jours des démonstrations de brodeuses, des stands pour acheter du matériel, des expositions de travaux réalisés par l’association Linas Point de Croix et les exposants. Entrée payante.
- Carrefour des arts : dernier week-end de novembre à l’espace Carzou. Le Carrefour des Arts est une exposition de peintres et sculpteurs sélectionnés en amont par l’association du Carrefour des Arts. Chaque année pour le salon, l’association du Carrefour des Arts reçoit un invité d’honneur. Le fil rouge (un métier d’art) est présenté chaque année lors de cette exposition.
- Marché de Noël : Modèle:1er week-end de décembre sur la place de la Mairie. Une quarantaine d’exposants propose différents produits artisanaux.
Lieux de culte
La paroisse catholique de Linas est rattachée au secteur pastoral de Montlhéry-Longpont et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Merry<ref>Fiche de la paroisse sur le site officiel du diocèse. Consulté le 16/11/2009.</ref>.
Médias
L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
Économie
Le taux de chômage à Linas est de 8,3 %Modèle:Quand. Les revenus moyens sont très nettement au-dessus de la moyenne nationale avec Modèle:Unité. Le prix de l'immobilier est légèrement au-dessus de la moyenne nationale avec Modèle:Unité le mètre carré en vente et Modèle:Unité le mètre carré en locationModèle:Quand.
Emplois, revenus et niveau de vie en 2007
En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Linas au 1 188e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Linas | 0,0 % | 14,0 % | 11,4 % | 28,0 % | 25,0 % | 21,6 % |
Zone d’emploi d’Orly | 0,1 % | 4,6 % | 15,2 % | 27,8 % | 30,3 % | 22,1 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Linas | 0,7 % | 12,3 % | 12,4 % | 18,2 % | 15,6 % | 8,9 % |
Zone d’emploi d’Orly | 0,5 % | 8,1 % | 7,2 % | 15,0 % | 14,3 % | 6,3 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee<ref>Rapport statistique communal sur le site de l'Insee. Consulté le 25/05/2010.</ref>,<ref>Rapport statistique de la zone d'emploi d'Orly sur le site de l'Insee. Consulté le 25/05/2010.</ref>,<ref>Rapport statistique national sur le site de l'Insee. Consulté le 05/07/2009.</ref> |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
La commune a été récompensée par une fleur au concours des villes et villages fleuris<ref>Palmarès des villes et villages fleuris du département sur le site officiel de l'association. Consulté le 16/11/2009.</ref>.
Les bois à l'est du territoire communal ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l'Essonne<ref>Carte des ENS de Linas sur le site du conseil général de l'Essonne. Consulté le 11/2021.</ref>.
Patrimoine architectural
- La mairie.
La mairie telle qu'elle fut construite en 1846 ne différait pas fondamentalement du bâtiment actuel (bâtiment moins haut, toit nu et sans ouvertures). C'est en 1902, sous le mandat d'Ernest Pillon, que la mairie acquiert son aspect moderne. L'école déménage dans de nouveaux locaux, la partie gauche se transforme en une salle de réunion et les bureaux sont aménagés sur la droite du bâtiment. Dès lors, n'interviendront que peu de modifications jusqu'en 1973, année où la mairie fait peau neuve. Les services administratifs de la mairie comptent à cette époque trois personnes ; ils s'accroissent notablement. Le premier étage de la mairie accapare de nouveaux bureaux, au détriment des logements des instituteurs.
Les premières mentions écrites qui font état de la paroisse et de l'église de Linas datent de 936 (une petite abbaye de laquelle dépendent 20 ménages au village de Linas). Le nom de Saint-Merry viendrait quant à lui du fait que l'abbaye aurait reçu de Saint-Merry de Paris quelques reliques du saint à la suite de la translation de son corps en 884. Elle devient par là même une église de pèlerinage. Les sources deviennent plus précises à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque à laquelle l'église devient une collégiale. La reconstruction de l'église aurait eu lieu dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après les destructions de la guerre de Cent Ans, le chœur de l'édifice est remanié et très largement reconstruit. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église tombant en ruine est démolie puis reconstruite sur le style du chœur. L'église a été classée aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 15/03/2010.</ref>. Le clocher de l'église Saint-Merry des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIII
}}
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} a été classé aux monuments historiques le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 17/03/2010.</ref>.
L'autodrome de Linas-Montlhéry, construit en 1924 par l'architecte Raymond Jamin, a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle »<ref>Monuments labellisés Patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en Essonne sur le site du ministère français de la Culture. Consulté le 22/01/2010.</ref>.
- Le château de la Roue
Personnalités liées à la commune
Sont morts à l'autodrome:
- l'Italien Antonio Ascari (1888-1925), durant le Grand Prix de France ;
- le Suisse Benoît Musy (1917-1956), durant la Coupe du Salon ;
- le Français Henri Oreiller (1925-1962), durant la Coupe du Salon.
Héraldique et logotype
Linas dans les arts et la culture
- L'autodrome de Linas-Montlhéry a servi de lieu de tournage pour les films Romance à trois de Roger Richebé sorti en 1942, Un homme et une femme de Claude Lelouch sorti en 1966, Les Aventuriers de Robert Enrico sorti en 1967, Les Galets d'Étretat de Sergio Gobbi sorti en 1972<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Les galets d'Étretat}} sur l’Modèle:Lang.</ref>, Bernie d'Albert Dupontel sorti en 1996<ref>Liste des films tournés à Linas sur le site L2TC.com Consulté le 28/08/2012.</ref>.