Montsalier

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Modèle:Infobox Commune de France Montsalier est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Salimontains<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Montsalier et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Montsalier sont Revest-du-Bion, Redortiers, Banon et Simiane-la-Rotonde.

Géologie

On trouve sur le territoire de la commune l'aven du Caladaïre.

Relief

Modèle:...

Fichier:Montsalier -Plaine.JPG
Vallée près de Montsalier.

Hydrographie

Montsalier est traversée par la Riaille<ref>Fiche de la Riaille sur le site du SANDRE</ref>, rivière de Modèle:Unité, affluent du Calavon. Le Ravin du Brusquet<ref>Fiche du Ravin du Brusquet sur le site du SANDRE</ref> (rivière de Modèle:Unité) et le ravin de Terrassier<ref>Fiche du Ravin de Terrassier sur le site du SANDRE</ref> (rivière de Modèle:Unité) drainent également la commune.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit plus de la moitié de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Climat

Modèle:Article détaillé

Montsalier est située en Haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement.

Les stations météos proches de Montsalier sont situées à Saint-Christol (département de Vaucluse) et Forcalquier ; l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l’Observatoire en possède également une<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.

Modèle:-

Modèle:Climat

Transports

Fichier:Montsalier, place.jpg
La commune a conservé un panneau stop ancien modèle, antérieur à 1971.

L'accès à Montsalier se fait par la RD51, entre Banon à Modèle:Unité et Simiane, à Modèle:Unité. Les villes importantes les plus proches sont Manosque, à Modèle:Unité et Apt à Modèle:Unité.

Lieux-dits et hameaux

Fichier:Montsalier le vieux - ruines.JPG
Village abandonné du Haut Montsalier.

Il n'y a pas de hameau connu sur la commune, en dehors du village. Mais le village actuel n'est pas à son emplacement historique. Implanté initialement sur une crête de montagne, le village ancien a été abandonné pour une nouvelle zone d'habitation dans la plaine, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les ruines du Haut Montsalier sont toujours visibles.

Il existe, par contre, quelques lieux-dits, comportant une à plusieurs fermes ou maisons :

  • Saint-Pierre ;
  • l'Obœuf ;
  • la Lave ;
  • La Molière ;
  • le Grand Débat (à cheval sur la commune de Saint-Christol).

Risques majeurs

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Banon auquel appartient Montsalier est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Montsalier est également exposée à deux autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • mouvement de terrain : quelques zones restreintes de la commune sont concernées par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Montsalier n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/> et aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> ; le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse en 2005 et 2007<ref name="prim"/>.

Flore et faune

Flore

Fichier:Castanea sativa1.jpg
Châtaignier

Sur le plateau d'Albion, et donc sur le territoire de la commune, la flore et les espèces arbustives sont de type montagnard ou supra-méditerranéen et oro-méditerranéen. La sylve est composée de chêne pubescent, chêne sessile, hêtre, tremble, bouleau, pin sylvestre, pin maritime, genêt à balais, bruyère callune et châtaignier<ref name="Inv1">Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Flore du plateau d'Albion</ref>.

On rencontre aussi sous forme de landes ou de garrigues la bugrane striée, le brome dressé, le thym, le genêt cendré et la lavande à feuilles étroites. Plus spécifiques des champs, des talus ou des dolines se multiplient la gagée des champs, l'ophioglosse des marais, la danthonie des Alpes, la Ventenatée douteuse et le ciste à feuilles de laurier<ref name="Inv1"/>.

Plus rares, mais spécifiques au plateau, on trouve l'adonis flamme, l'aspérule des champs, la Caméline à petits fruits, le gaillet à trois pointes, le Grand polycnémum, le buplèvre à feuilles rondes, la nielle des blés, l'androsace à grand calice et la vachère d'Espagne<ref name="Inv1"/>.

Champignons

Liés à une ou quelques espèces d'arbre, les champignons abondent, en saison, sur le plateau. On y trouve, le lactaire délicieux, dit pinin, le lactaire sanguin (Lacterius sanguifluus), dit sanguin, les bolets dont le cèpe tête-de-nègre, les chanterelles dont la girolle (Cantharellus cibarius), sans oublier le pied-de-mouton (Hydnum repandum) et surtout le petit gris ou griset du Ventoux (Tricholoma myomyces)<ref>Les champignons en Vaucluse</ref>.

Faune

Fichier:Euplagia quadripunctaria Lehrensteinsfeld 20080802 4.jpg
Écaille chinée (Euplagia quadripunctaria).
Fichier:Silz cerf19.jpg
Cerfs élaphes.

Les insectes les plus caractéristiques de la commune sont le grand capricorne, le lucane cerf-volant et l'écaille chinée, des reptiles tels que la vipère aspic, venimeuse mais qui fuit au moindre bruit, et un batracien le pélodyte ponctué<ref name="Inv2">Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Faune du plateau d'Albion</ref>.

De nombreux oiseaux nichent sur plateau dont les pies grièches (pie-grièche à tête rousse, pie-grièche écorcheur, pie-grièche méridionale, pie-grièche à poitrine rose), les bruants (bruant fou, bruant ortolan, bruant proyer). S'y ajoutent des granivores (caille des blés, moineau soulcie), des insectivores (fauvette orphée, guêpier d'Europe, huppe fasciée, œdicnème criard, pic épeichette, râle des genêts, torcol fourmilier) et des espèces omnivores (cochevis huppé, bécasse des bois, outarde canepetière)<ref name="Inv2"/>.

En plus de ces espèces, on retrouve nombre de rapaces diurnes prédateur de la faune locale d'une part, tels que le circaète Jean-le-blanc, le busard cendré, l’aigle royal, l’aigle botté, l’autour des palombes, le faucon hobereau et la bondrée apivore, ou nocturnes d'autre part, comme le petit-duc scops, le grand-duc d'Europe, la chouette chevêche et la chouette de Tengmalm<ref name="Inv2"/>.

Se rencontrent aussi fréquemment des grands et petits mammifères tels que le cerf élaphe, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin. Il est à signaler la présence de chauve souris, espèce prédatrice et nocturne (grand rhinolophe, petit rhinolophe, noctule de Leisler)<ref name="Inv2"/>.

Urbanisme

Typologie

Montsalier est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18 %), terres arables (17,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes (de Monte Celeg) vers 1050, est interprété de différentes manières :

  • soit comme une tautologie, formée de l’occitan monte et de Celeg, sur une racine oronymique (désignant une montagne) pré-indoeuropéenne<ref name="Rostaing"/>. Charles Rostaing estime que ce toponyme est donc probablement antérieur aux Gaulois<ref name="AHP-c11"/>. C’est l’explication reprise par Claude Martel dans l’Encyclopédie de Lure<ref name="lure222">Claude Martel, « L’oronymie d’une montagne provençale » in Modèle:Lure Modèle:P.222</ref> et le couple Fénié<ref name="Fénié-80"/> ;
  • selon La Torre et Nègre, la forme ancienne à retenir pour comprendre le nom actuel serait montes coelicus, interprété comme mont élevé, proche du ciel, par le premier<ref name="La Torre"/>, et comme mont de Caelicus, un nom de personne romain, pour le second<ref name="TGF"/>.

Dans tous les cas, le nom n’a rien à voir avec le sel.

Histoire

Le territoire de la commune est fréquenté à l’âge du bronze, du matériel a été retrouvé dans une grotte.

Dans l’Antiquité, le territoire de Montsalier fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>. De l’époque gallo-romaine, est parvenu un cippe inscrit, mis au jour au lieu-dit Notre-Dame, où se trouvait un établissement gallo-romain<ref name="archeo-provence"/>. On a aussi retrouvé une petite ferme d'époque romaine au Plan de Montsalier<ref>Guy Barruol, « Le Pays de Forcalquier à l'époque romaine », in Alpes de lumière, Musée de Salagon, Archéologie au pays de Forcalquier : radioscopie d'un terroir rural, Mane (Salagon, 04300) : les Alpes de lumière, 1990, catalogue d'exposition, Mane, été 1990 ; collection « Les Alpes de lumière » Modèle:ISSN Modèle:N°103, Modèle:ISBN, Modèle:P.41.</ref>.

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1050, sous la forme de Monte Celeg<ref name="archeo-provence"/>.

Le premier Montsalier, communément dénommé « le Vieux Montsalier »Modèle:Référence souhaitée (le Haut Montsalier sur les cartes IGN), est aujourd’hui en ruines. Il est bâti sur un piton rocheux pour assurer plus aisément sa défense. Au Moyen Âge, l’église dépendait de l’abbaye de Cruis, qui percevait les revenus attachés à cette église<ref name="AHP-c72"/> alors que les dîmes étaient partagées entre l’évêque d’Apt et ses chanoines<ref name="archeo-provence"/>. La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>.

Le village a été déserté de ses habitants à la fin du Modèle:S mini- et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sa population s’est progressivement transférée dans la plaine, en un lieu dénommé « Le Plan » qui aujourd’hui a pris le nom de l’ancienne agglomération.

Fichier:Ferme des Aupillières-2.JPG
Ferme des Aupillières, où des maquisards sont arrêtés en décembre 1943.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 11 habitants de Montsalier sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Montsalier se dote d’écoles bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède deux, installées au Haut-Montsalier (ancien chef-lieu) et au village du Plan, qui devient à ce moment le nouveau Montsalier. Ces écoles dispensent une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Montsalier<ref name="labadie18"/>. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Montsalier sont régulièrement scolarisées.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Politique et administration

Fichier:Montsalier, mairie en deuil de Mandela.jpg
Le Modèle:Nobr, la mairie de Montsalier portait le deuil de Nelson Mandela.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Montsalier a fait partie, de 2002 à 2016, de la communauté de communes du Pays de Banon. Depuis le Modèle:Date-, elle est membre de la communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.

Budget et fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Montsalier en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 3,96 % 0,55 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 8,33 % 1,32 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 22,15 % 4,18 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 9,61 % 0,94 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance).</ref>).

Jumelages

Modèle:…

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Montsalier comptait 10 feux en 1471<ref name="AHP"/>.

L'histoire démographique de Montsalier est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1861. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée. En 1906, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1831<ref name="vidal">Modèle:Article.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1970. Depuis, la population de Montsalier est en croissance régulière (doublement depuis quarante ans).

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 41 personnes, dont 3 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/>. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (26 sur 38)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (30 actifs sur 38)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 11 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de sept en 2010. Il était de neuf en 2000<ref name="otex"/>, de onze en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) avait légèrement diminué, de 370 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a connu un mouvement inverse et d’importantes surfaces ont été remises en exploitation lors des années 2000, pour arriver à une SAU de Modèle:Nombre, soit un quasi-doublement de la surface moyenne par exploitation<ref name="otex"/>.

La vigne, qui était cultivée pour l’autoconsommation jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, n’est plus présente qu’à titre anecdotique dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>. L’autre plante symbolique des régions méditerranéennes, l’olivier, était lui aussi cultivé sur de petites surfaces au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il était en limite altitudinale (il pousse jusqu’à Modèle:Unité, exceptionnellement jusqu’à Modèle:Unité), et a aujourd’hui disparu<ref name="reparaz-medit109-58"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait trois établissements, n’employant aucun salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait quatre établissements (avec deux emplois salariés), auxquels s’ajoute l’unique établissement du secteur administratif, salariant une personne<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, la capacité d'hébergement étant limitée<ref name="atlas-hébergement7"/>. Elle se résume à quelques meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et plusieurs chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/>. Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 44, elles représentent 38 % des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Lieux et monuments

Fichier:Montsalier église.JPG
Église de Montsalier.

Une authentique bastide, la bastide du Baou, encadrée de deux tours rondes converties en pigeonniers, se trouve à Montsalier<ref name="Collier-272"/>. Elle est construite à l’emplacement d’un établissement gallo-romain auquel a succédé l’église Notre-Dame de la Ferronnade, tous deux disparus<ref name="archeo-provence"/>.

À l’ancien village, installé sur un site à éperon barré, se trouvent d’anciens moulins<ref name="Collier-431"/>.

L’église Saint-Pierre-aux-Liens ou Saint-Sauveur au Haut-Montsalier, est de différentes époques. La façade occidentale, le mur nord, l’abside, en appareil petit et grossier, sont les plus anciens (Modèle:S mini- ou début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle). Le mur sud est en moellons (reconstruction mal datée par l’abbé Féraud, entre 1564 et 1704). Elle est très obscure, éclairée par une meurtrière percée dans l’abside<ref name="Collier-63"/>.

L’église Notre-Dame au Plan, actuelle église paroissiale, est construite en 1856-1857. Elle remplace une chapelle plus ancienne. Elle suit sur un plan fréquent à l’époque : une première travée, assez courte, voûtée d’arêtes, puis une travée centrale sous coupole, puis une troisième travée formant chœur, voûtée d’arêtes. Le clocher est une tour construite au-dessus du chœur<ref name="Collier-382"/>.

La mairie est installée dans l’ancien presbytère. Un coussinet sculpté, encastré dans la façade, orné d’aigles, de lions, de rinceaux et palmettes, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, peut-être du siècle précédent<ref name="Collier-461"/>. Il est classé monument historique au titre objet<ref name="Palissy-coussinet"/>, avec une colonnette monolithe, découverte dans le jardin du presbytère (même époque)<ref name="Palissy-monolithe"/> et une pierre sculptée en cippe, de 50 cm de haut<ref name="Palissy-cippe"/>.

L’ancien prieuré Saint-Pierre a été converti en ferme puis en habitation. Il possédait son propre cimetière<ref name="archeo-provence"/>.

Le monument aux morts a été choisi pour illustrer une page d’un livre d’histoire de la classe de Modèle:1re des années 2000<ref name="Magnard"/>.

Sites naturels

Équipements et services

Enseignement

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Sports

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Santé

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Vie locale

Montsalier dans la culture

Le tournage du film Le Don fait à Cachaïre a été fait à Montsalier<ref name="provence1803"/>.

Cultes

La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure. Le culte est célébré alternativement dans chacune des églises du secteur<ref>Secteur Montagne de Lure Modèle:Lien archive</ref>.

Environnement

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Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail