Simiane-la-Rotonde

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Modèle:Infobox Commune de France

Simiane-la-Rotonde est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Simianais<ref name="tresor"/>.

Simiane a reçu le label « village et cité de caractère ».

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Simiane-la-Rotonde et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Fichier:Simiane-la-Rotonde - vue.JPG
Vue d'ensemble du village.

Simiane-la-Rotonde est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/> dans les monts de Vaucluse, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, à la limite du département de Vaucluse.

Les communes limitrophes de Simiane-la-Rotonde sont Revest-du-Bion, Montsalier, Banon, Vachères, Oppedette, Viens, Gignac, Rustrel, Lagarde-d'Apt et Saint-Christol (ces quatre dernières communes sont situées dans le département de Vaucluse).

Villes les plus proches : Apt, Sault (Vaucluse), Forcalquier et Manosque (Alpes-de-Haute-Provence).

Géologie

La commune, dans sa partie occidentale, est située sur un substrat de couches de calcaires à faciès urgonien (Crétacé). Ce calcaire se présente selon un modelé karstique avec lapiaz, avens et dolines. Il est associé à des couches sédimentaires du Bédoulien et de calcarénites du Barrémien (Secondaire), recouvert par des colluvions et alluvions siliceuses et des argiles de décalcification du Quaternaire<ref name="znieff1">Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : faune et flore du plateau d'Albion</ref>.

Ce plateau calcaire, percé d'avens, est un énorme bassin d'alimentation qui va de la montagne de Lure jusqu’au mont Ventoux. Les rivières souterraines du plateau alimentent la résurgence de la fontaine de Vaucluse. On a recensé plus de deux cents gouffres ou avens, dont l'aven du Rousti, aux ouvertures parfois très étroites et difficilement repérables.

Relief

Le territoire de la commune est un plateau entaillé par les gorges de Vaumale. Il présente de nombreux avens.

Hydrographie

La commune de Simiane est traversée par le Calavon, la Riaille<ref>Fiche de la Riaille sur le site du SANDRE</ref>, ainsi que par le ravin de la Prée<ref>Fiche du ravin de la prée sur le site du SANDRE</ref>.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 46 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Fichier:Fagus sylvatica11.JPEG
Hêtre.

Flore

Sur le plateau d'Albion, et donc sur le territoire de la commune, la flore et les espèces arbustives sont de type montagnard ou supra-méditerranéen et oro-méditerranéen. La sylve est composée de chêne pubescent, chêne vert, chêne sessile, hêtre, tremble, bouleau, pin sylvestre, pin maritime, genêt à balais, bruyère callune et châtaignier<ref name="Inv1">Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Flore du plateau d'Albion</ref>.

On rencontre aussi sous forme de landes ou de garrigues la bugrane striée, le brome dressé, le thym, le genêt cendré et la lavande à feuilles étroites. Plus spécifiques des champs, des talus ou des dolines se multiplient la gagée des champs, l'ophioglosse des marais, la danthonie des Alpes, la Ventenatée douteuse et le ciste à feuilles de laurier<ref name="Inv1"/>.

Plus rares, mais spécifiques au plateau, on trouve l'adonis flamme, l'aspérule des champs, la Caméline à petits fruits, le gaillet à trois pointes, le Grand polycnémum, le buplèvre à feuilles rondes, la nielle des blés, l'androsace à grand calice et la vachère d'Espagne<ref name="Inv1"/>.

Champignons

Liées à une ou quelques espèces d'arbre, les champignons abondent, en saison, sur le plateau. On y trouve, le lactaire délicieux, dit pinin, le lactaire sanguin (Lacterius sanguifluus), dit sanguin, les bolets dont le cèpe tête-de-nègre, les chanterelles dont la girolle (Cantharellus cibarius), sans oublier le pied-de-mouton, (Hydnum repandum) et surtout le petit gris ou griset du Ventoux (Tricholoma myomyces)<ref>Les champignons en Vaucluse</ref>.

Faune

Fichier:Woodcock earthworm.jpg
Bécasse des bois.
Fichier:Running hare.jpg
Lièvre.

On trouve des insectes dont les plus caractéristiques sont le grand capricorne, le lucane cerf-volant et l'écaille chinée, des reptiles tels que la vipère aspic, venimeuse mais qui fuit au moindre bruit de nombreuses espèces de couleuvres dont la couleuvre à échelons, la couleuvre verte et jaune et la couleuvre de montpellier, et des batraciens rares tels le pélodyte ponctué<ref name="Inv2">Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Faune du plateau d'Albion</ref> et la salamandre.

De nombreux oiseaux nichent sur plateau dont les pies grièches (pie-grièche à tête rousse, pie-grièche écorcheur, pie-grièche méridionale, pie-grièche à poitrine rose), les bruants (bruant fou, bruant ortolan, bruant proyer). S'y ajoutent des granivores (caille des blés, moineau soulcie), des insectivores (fauvette orphée, guêpier d'Europe, huppe fasciée, œdicnème criard, pic épeichette, râle des genêts, torcol fourmilier) et des espèces omnivores (cochevis huppé, bécasse des bois, outarde canepetière)<ref name="Inv2"/>.

En plus de ces espèces, on retrouve nombre de rapaces diurnes prédateur de la faune locale d'une part, tels que le circaète Jean-le-blanc, le busard cendré, l'aigle royal, l'aigle botté, l'autour des palombes, le faucon hobereau et la bondrée apivore, ou nocturnes d'autre part, comme le petit-duc scops, le grand-duc d'Europe, la chouette chevêche et la chouette de Tengmalm<ref name="Inv2"/>.

Se rencontrent aussi fréquemment des grands et petits mammifères tels que le cerf élaphe, le chevreuil, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin. Il est à signaler la présence de chauves-souris, espèce prédatrice et nocturne (grand rhinolophe, petit rhinolophe, noctule de Leisler)<ref name="Inv2"/>.

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune de Simiane-la-Rotonde est desservie par la route départementale Modèle:Nobr, entre Gignac, dans le Vaucluse et Banon, dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Services autocars

Lignes régionales, réseau Zou !
  • 1 ligne de PROXIMITÉ :
Ligne Tracé
Modèle:Bus Zou/correspondance Apt ↔ Simiane-la-Rotonde ↔ Banon

Hameaux et lieux-dits

Carniol ou Boulinette ?
Commune associée : le hameau de Boulinette.

Anciennes communes associées :

Par arrêté préfectoral, ces communes associées ont été supprimées de manière effective à partir du Modèle:Date- et fusionnées à la commune de Simiane<ref>Recueil des actes administratifs d'octobre 2013 pour le département des Alpes de Haute Provence. Voir page 41.</ref>.

Hameaux

  • Cheyran
  • Chavon

Climat

Modèle:Article détaillé

Les stations météos proches de Simiane-la-Rotonde sont, par ordre de proximité, celles de Saint-Christol (dans le département voisin de Vaucluse) et de l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l’Observatoire<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.

Cette région des Alpes provençales est soumise à un climat méditerranéen d'intérieur, dit tempéré continental. Les hivers sont plus froids qu'en Basse Provence, avec des gelées fréquentes. Les étés sont très chauds et secs. Dans les régions abritées, les hivers sont souvent plus secs que les intersaisons<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Climat

Risques majeurs

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Banon auquel appartient Simiane-la-Rotonde est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Simiane-la-Rotonde est également exposée à deux autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • mouvement de terrain : dans la partie est de la commune, de nombreux versants sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Simiane-la-Rotonde n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/> ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (castri Simianæ), dérive du gentilice romain Simius, augmenté du suffixe -ana, ce qui signifie domaine de Simius. Le nom propre Simius provient probablement du nom commun simius, singe, d’où le « domaine du singe »<ref>Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (Modèle:1re 1950), Modèle:P.</ref>,<ref>Modèle:TGF1, § 9957, Modèle:P.</ref>,<ref name="Fénié-51"/>. La commune s’appelle Simiane-la-Rotonde depuis 1954<ref name="Cassini"/>. Elle se nomme Simiana-la-Rotonda en provençal selon la norme classique et Simiano-la-Routoundo selon la norme mistralienne.

L’ancienne commune de Carniol, actuellement un village (ecclesia de Carnihols, cité en 1274), voit son nom formé sur la racine préceltique très répandue *Kar-<ref name="Fénié-19"/>.

Le nom de l’ancienne commune de Valsaintes (apparu dans les chartes en 1248, Vallis Sancta) désigne une vallée consacrée aux saintes<ref name="Fénié-89"/>.

Les hameaux de Cheyran et du Haut de Cheyran rappellent le nom d’un ancien propriétaire de domaine, Carius<ref name="Fénié-48"/>.

Urbanisme

Typologie

Simiane-la-Rotonde est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,4 %), terres arables (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,9 %), prairies (3,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire et Préhistoire

Préhistoire

Au Paléolithique, différents sites sont fréquentés : les Ribbes, le Saut-du-Loup et Piparoux, le Mazet (Levallois et micoquien). Le Vieux-Carniol est aussi fréquenté au Néolithique, puis à l’âge du fer. On peut aussi citer l’abri du Saut du Moine pour le Mésolithique, les sites du Collet-Saint-Marc, des Taillades (Valsaintes) et de Bidousse et la Cabane (Carniol) pour le Chalcolithique<ref>Patrice Druelle, « Oppedette des origines au Moyen Âge », in Chroniques de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 304, 1987, Modèle:P.</ref>.

Cette abondance de sites, notamment néolithiques, qui se confirme dans les communes voisines de Vachères et Oppedette, est expliquée par la nature du sol : grès et sables cénomaniens, grès verts du clansayésien-albien, qui sont aisément cultivables avec des outils rustiques ou une araire qui ne travaille le sol qu’en surface. Ces sols acides favorisent en outre la pousse de plantes facilement inflammables (cystes, bruyère), donc favorisant une culture sur brulis<ref>Patrice Druelle, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>.

Antiquité

Sur l’actuelle commune de nombreux ferriers, on a trouvé des traces d’exploitation antique puis médiévale du fer (l’Aramelle, la Ferrière)<ref>Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, Modèle:P.</ref>. Près des gorges de Vaumale, a été retrouvée une petite inscription attestant du culte de la foudre, sur un lieu qu'elle avait frappé<ref name="rémy-buisson90"/>. En effet, la foudre était considérée comme un phénomène surnaturel, expression du pouvoir d'une divinité (Jupiter ou Taranis). Le sol ainsi touché devenait sacré, isolé du monde profane par une petite enceinte cylindrique (le puteal) et signalé par une inscription<ref name="rémy-buisson84"/>. Ce rituel est courant dans une région où la foudre est fréquente, et à une époque où elle est considérée comme à la fois destructrice, et porteuse de vie (car accompagnée de pluie bénéfique à l'agriculture) ; Marcel Le Glay considère que le rituel visait ainsi à conserver avec soi une force bénéfique<ref name="rémy-buisson85"/>.

Le site du village est situé sur le cheminement d'une contrevoie de l'ancienne voie Domitienne reliant Sisteron à Apt. Un oppidum se trouvait à Modèle:Unité du village de Carniol (Terres Longues)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Une petite ferme d'époque romaine a été retrouvée à proximité du Cheyran<ref>Guy Barruol, « Le Pays de Forcalquier à l'époque romaine », in Alpes de lumière, Musée de Salagon, Archéologie au pays de Forcalquier : radioscopie d'un terroir rural, Mane (Salagon, 04300) : les Alpes de lumière, 1990, catalogue d'exposition, Mane, été 1990 ; collection « Les Alpes de lumière » Modèle:ISSN Modèle:N°103, Modèle:ISBN, Modèle:P.41.</ref>.

Moyen Âge

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes dans le premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Simiana)<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.</ref>,<ref name="archeo-provence"/>. Il s’agit alors d’un prieuré de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. Au Moyen Âge, plusieurs des seigneurs de Simiane se font remarquer. D'abord lors de la première croisade auprès de Godefroy de Bouillon, ensuite par le contrôle d'autres lieux des environs (dont le village de Gordes, le pays d'Apt et le pays de Sault).

Au retour de la première croisade, la Rotonde (donjon de l'ancien château médiéval de Simiane-Agoult) est édifiée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède un prieuré, la chapelle castrale, et deux églises rurales (toutes disparues), et perçoit les revenus de ces quatre établissements<ref name="prieuré"/>.

L’abbaye Notre-Dame de Valsaintes est fondée en 1188 (Vallis Sancta) grâce au don à l’abbaye de Silvacane de la seigneurie de Boulinette par les seigneurs de Simiane. Selon certains auteurs, il peut s’agir d’une refondation<ref name="archeo-provence"/>. Un village s’installe sous sa protection<ref name="La Torre"/>. Les moines abandonnent le monastère en 1425<ref name="archeo-provence"/> et la communauté est complètement dépeuplée en 1471<ref name="Valsaintes-AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.</ref>.

La communauté de Carniol, citée en 1274 (Carnihols), dépendait de Valsaintes. Ruinée au moment de la guerre de Cent Ans, le village est inhabité au dénombrement de 1471, puis repeuplé par son seigneur, l’abbé de Valsaintes, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="La Torre"/>,<ref name="Carniol-AHP">Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. En 1765, il comptait 75 habitants<ref name="Carniol-AHP"/>.

En 1383, l’abbaye de Valsaintes concède une bastide pour la création d’une verrerie à Aiguebelle (ancienne commune de Valsaintes), qui donne par la suite lieu à un ensemble de verriers de Sault à la montagne de Lure. Deux bois étaient concédés avec la bastide, pour alimenter les fours. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la verrerie évolue vers la verrerie d’art, avant de décliner et de produire du verre de mauvaise qualité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.</ref>.

La communauté de Simiane relevait de la viguerie d’Apt, et celles de Carniol et Valsaintes de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>.

Période moderne

À la Renaissance, le village prospère, notamment grâce aux nombreuses verreries (la première est créée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="La Torre"/>) dont la production est distribuée sur la Provence entière jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

L'abbaye, qui est abandonnée depuis Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est réoccupée après 1540<ref name="archeo-provence"/>. Entretemps, ses possessions avaient été attribuées à l’abbaye de Silvacane<ref name="Valsaintes-AHP"/>. En 1657, l’abbaye déménage à Boulinette, ancien château des abbés qui est restauré à cette époque<ref name="archeo-provence"/>. Elle garde néanmoins comme nom « Abbaye de Valsaintes » ce qui explique que le hameau de Boulinette soit souvent appelé à tort « Valsaintes » bien que le site original de Valsaintes soit en réalité situé à 2 km de Boulinette. L’abbaye disparaît à la Révolution<ref name="La Torre"/>. Le village compte 54 habitants en 1765<ref name="Valsaintes-AHP"/>.

Durant la Révolution, les communes de Simiane et de Carniol comptent chacune une société patriotique, toutes deux créées après la fin de 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.</ref>.

Période contemporaine

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 11 habitants de Simiane sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie (et aucun à Carniol ou Valsaintes)<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Simiane se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>. Les communes de Carniol et Valsaintes n’ont jamais, jusqu’aux lois Ferry, pourvu à l’instruction de leurs enfants<ref name="labadie9"/>.

Fichier:Simiane-la-Rotonde - Stèle de l'Avion AL 00.jpg
Stèle de l'Avion à Simiane-la-Rotonde avec les noms des aviateurs:John Huggler, pilote ; Harry Lane, navigateur ; Neville Green, radio-mitrailleur ; Walter Jackson, bombardier ; Eric Howell, mitrailleur.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un bombardier Wellington s'est écrasé au hameau de Chavon. Cela eut lieu le Modèle:Date à deux heures du matin, alors que l'avion revenait d'une mission de bombardement sur Valence (Drôme), où il avait été gravement touché par un tir d'artillerie anti-aérienne. En hommage aux cinq aviateurs de la RAF qui ont péri brûlés vifs, une stèle a été érigée et une sculpture a été réalisée par Éric Deschamps avec les restes de l'avion calciné. À cet endroit, appelé la combe de l'avion, on peut lire les noms des aviateurs qui furent inhumés dans la journée, et ceux des sept résistants de la Section atterrissage parachutage (SAP) de Simiane qui étaient chargés cette nuit-là de la réception au sol d'un parachutage, et dont les feux de balisage ont pu être confondus par l'équipage avec ceux d'un terrain d'atterrissage. En Modèle:Date-, leurs dépouilles ont été transférées par la Royal Air Force au cimetière de Mazargues, à Marseille<ref>Source : inscriptions sur place.</ref>. Depuis 2002, les noms des aviateurs britanniques figurent également sur une plaque près du monument aux morts du village<ref>L'Écho simianais, bulletin municipal no 2, juin 2009, Modèle:P..</ref>.

En 1974, la commune fusionne avec celles de Carniol et de Boulinette<ref name="Cassini"/>.

Le plateau d'Albion assez proche, de par son ancienne affectation militaire (silos à missiles nucléaires) est en partie responsable du faible développement de ce secteursources. La proximité du Luberon et l'abandon du site de Saint-Christol (plateau d'Albion) par les militaires ont permis un petit essor touristique.

Politique et administration

Liste des maires

Fichier:Simiane la Rotonde - Mairie.JPG
Mairie de Simiane-la-Rotonde.
Maires élus

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Simiane-la-Rotonde fait partie :

Budget et fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Simiane-la-Rotonde en 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 5,50 % 0,55 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 14,04 % 1,32 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 34,97 % 4,18 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 13,41 % 0,94 % 10,80 % 3,84 %

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).

Jumelages

La commune n'est pas jumelée.

Démographie

Modèle:Article connexe

Simiane-la-Rotonde

Modèle:Population de France/introduction

Le tableau qui suit inclut les populations des villages de Carniol et Valsaintes à partir de 1975. Sévèrement touchées par l'exode rural, les trois communes ont cependant connu des rythmes de dépeuplement très différents.

Modèle:Population de France/tableau

L'histoire démographique ancienne de Simiane n'est pas connue.

La population de la commune est en croissance jusqu'aux années 1830. Elle connait ensuite une période d'« étale » où la population reste relativement stable assez courte, de 1836 à 1846. Ensuite, s'amorce un long et puissant mouvement de recul. En 1926, la commune a perdu plus de la moitié de sa population de 1846, année du maximum démographique<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.288.</ref>. Au moment où Simiane-la-Rotonde fusionne avec Carniol et Valsaintes, la reprise démographique s'amorce pour durer jusqu'à nos jours.

Modèle:Population de France/graphique

Carniol

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Carniol est saignée par la crise des {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXV

}} au point que la communauté est complètement détruite. Repeuplée, la communauté est en croissance jusqu'aux années 1830. Elle connait ensuite sa période d'« étale », qui dure beaucoup plus longtemps qu'à Simiane et Valsaintes : de 1836 à 1891. Après, commence le mouvement de recul, très rapide : dès 1926, la commune a perdu plus de la moitié de sa population de 1876, année du maximum démographique<ref>Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.289.</ref>. La baisse s'est poursuivie jusqu'aux années 1960 et a poussé à la fusion de Carniol avec Simiane-la-Rotonde en 1974.

Boulinette

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L'histoire démographique ancienne de Boulinette est similaire à celle de Carniol : après la saignée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui détruit entièrement la communauté, elle est reconstituée après la fin de la guerre de Cent Ans, et connaît un long mouvement de croissance jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les années 1830 sont celles d'un court apogée, autour de 100 habitants ; dès les années 1840 commence un mouvement de diminution. Cette diminution est lente et de longue durée : c'est seulement à la fin du siècle que la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population de 1836<ref>Vidal, Modèle:Opcit, Modèle:P.287.</ref>. La baisse s'est poursuivie jusqu'aux années 1970, avec cependant une courte reprise dans les années 1930, et a poussé à la fusion de Boulinette avec Simiane-la-Rotonde en 1974.

Équipements et services

Transports urbains et interurbains

Une ligne de bus relie Simiane-la-Rotonde à Banon le mardi matin.

Les gares SNCF les plus proches sont Manosque-Gréoux-les-Bains et à La Brillanne-Oraison (accès à la ligne de trains TER Marseille-Briançon), et Avignon pour l'accès aux grandes lignes. Pour les liaisons aériennes, les aéroports et aérodrome se trouvent à Avignon, Marignane et Gap.

Enseignement

La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.

Sports

Il n'y a pas d'activité sportive organisée ou fédérée à Simiane. La commune possède un boulodrome.

Santé

La ville la plus proche (Modèle:Unité) et la mieux équipée est Apt qui possède un hôpital local<ref>Modèle:Lien web</ref> et aussi deux laboratoires d'analyses médicales<ref>Modèle:Lien web</ref>. Et un cabinet de radiologie.

Économie

Agriculture

Fichier:Réserve d'eau près de Simiane la Rotonde.JPG
Retenue collinaire située à proximité de Simiane.
Fichier:Paysage près de Simiane la Rotonde.JPG
Polyculture sur une exploitation limitrophe de la commune de Simiane.

Sur la commune se trouve la coopérative la Société coopérative agricole des plantes à parfum de Provence (SCA3P) fondée en 1979. C'est la plus importante de France, avec ses 330 adhérents qui exploitent 5 000 hectares de lavande et 15 000 de lavandin soit 90 % de la production mondiale de lavandin. Avec plus de Modèle:Unité d'huiles essentielles distillées, la coopérative produit au niveau national 34 % d'huile essentielle de lavande fine et 40 % d'huile essentielle de lavandin. Elle commercialise aussi les huiles essentielles de sauge sclarée, sauge officinale, menthe poivrée, hysope et estragon<ref>Société coopérative agricole des plantes à parfum de Provence à Simiane</ref>.

L’olivier n’était pas présent dans la commune au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Modèle:Quand, il occupe quelques surfaces restreintes<ref name="reparaz-medit109-58"/> dont la production bénéficie des AOC (AOC) huile d'olive de Provence et l'huile d'olive de Haute-Provence.

La commune produit aussi l’AOC banon.

La vigne, composante de la triade méditerranéenne est présente anciennement à Simiane-la-Rotonde. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs dizaines d’hectares de vigne produisent un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux, une petite quantité étant commercialisée sur le marché régional. Modèle:Quand, les surfaces exploitées sont réduites à quelques hectares<ref name="reparaz-medit109"/>.

Activités tertiaires

Un point d'accueil touristique se trouve au château de Simiane<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Outre la Coopérative des plantes à parfum et un laboratoire d'huile essentielle, il y a dans la commune un producteur de fromages de chèvre, une boulangerie-pâtisserie, une alimentation, une librairie, un producteur de rosiers, un fabricant de produits d’épicerie, un atelier de poterie, des artisans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Clocher (1585) à Simiane la Rotonde.JPG
Clocher Renaissance de l'église de Simiane.

Vie locale

Cultes

La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure qui comprend 18 communes. Le culte est célébré alternativement dans chacune des églises du secteur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Environnement et recyclage

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Communauté de communes du Pays de Banon.

Festival

Simiane depuis 1982 organise chaque année un Festival international de musique ancienne qui se déroule dans le cadre de la Rotonde<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lieux et monuments

Fichier:Château de Simiane-la-Rotonde 1.JPG
La rotonde : extérieur.
Fichier:Simiane La Rotonde - Castle Tower Arch Bracket.jpg
La rotonde : Détail de l'intérieur.

Château des Agoult

Modèle:Article détaillé

Le château qui domine le village date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour ses éléments les plus anciens. Un château existait déjà à cet emplacement en 1031<ref>Notice de la base Mérimée</ref>.

Il est connu pour la rotonde dodécagonale irrégulière de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui donne son nom au village. Extérieurement, elle est de forme pyramidale, plus régulière du côté sud-ouest, qui fait face au village, que du côté nord-est<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.</ref>. Intérieurement, c’est une vaste salle, à l’appareillage très soigné<ref name="Collier130">Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.</ref>.

Les murs sont ornés d’arcatures aveugles, dans lesquelles logent dix niches, avec voussures à double tore<ref name="Collier130"/>. Les piliers qui soutiennent la voûte sont encadrés de colonnettes dont les chapiteaux sont sculptés de motifs végétaux et de visages humains<ref name="Collier130"/>. La salle n’est ouverte que par quatre soupiraux<ref name="Collier130"/>. La rotonde, primitivement couverte d’un dôme aplati, porte désormais une plate-forme fortifiée, ce qui permet à Raymond Collier de dater la crypte du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les travaux de la chapelle durant tout le siècle et une partie du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }}, la terrasse et les fortifications étant postérieures<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>.

L’hypothèse la plus répandue est celle de la chapelle castrale, construite sur une crypte abritant le tombeau de Raimbaud d’Agoult, qui participa à la première croisade et mourut en 1113<ref name="Collier130"/>. Guy Barruol l’interprète comme un donjon<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>.

Cette chapelle est classée monument historique depuis 1862, les autres éléments sont inscrits ou classés progressivement jusqu’en 2000<ref>Liste de 1862, arrêtés de 1998 et 2000, notice de la Base Mérimée, consultée le Modèle:1er mars 2009</ref>. La façade principale est restaurée en 1875<ref name="Collier130"/>, d’importants travaux portant sur l’étanchéité et l’appareillage ont été réalisés en 1979-1980<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>.

Il subsiste encore du château le corps de logis, qui communique avec la rotonde, une tour, le mur d’enceinte. Dans le corps de logis, se trouve une vaste salle voûtée en plein cintre, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les façades, et notamment les fenêtres, ont été refaites à la Renaissance<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>.

Art religieux

Architecture militaire

Architecture civile

Fichier:Simiane - Halle.JPG
Halles couvertes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Habitat traditionnel

Modèle:Article détaillé Les différentes formes d’habitat traditionnel provençal sont représentées dans la commune : maisons en hauteur au village, où hommes et bêtes vivaient sous le même toit, mais aussi des maisons isolées dans les collines. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle se sont ajoutées hors du village des maisons à terre. Toutes ces constructions sont pensées pour les besoins agricoles : terrasse pour sécher les fruits, grenier pour serrer le foin et le grain.

Les pigeonniers de particuliers sont souvent construits au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et se signalent par des plaques vernissées en façade, protégeant les oiseaux des rongeurs. L'approvisionnement en eau des différentes constructions était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture.

Les cabanons fournissent un habitat aménagé près de champs ou de vignes éloignées.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Album-souvenir et guide de Simiane (Basses-Alpes) / [anonyme ou collectif]. – Forcalquier : A. Reynaud, 1929. – 16 p. ill.
  • Atlas historique… Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco / [collectif] sous la dir. d'Edouard Baratier, Georges Duby, Ernest Hildesheimer. – Paris : A. Colin, 1969. – 224 p. et 326 cartes. – Autre variante du titre : Atlas Belfram.
  • Barruol, Jean (1898-1982). – Quelques habitants de Simiane sous la Révolution. – In : Annales des Basses-Alpes, no 150 (1926), Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.
  • Benoit, Fernand (1892-1969). – La Provence et le Comtat venaissin : arts et traditions populaires. – Avignon : Aubanel, 1978. – 390 p. ill. – (Collection Les Gens du Sud). – Modèle:ISBN. – Contient une bibliogr. et une discogr. – Modèle:3e éd. (la première a été publiée chez Gallimard en 1949).
  • Clément, Jean-Joseph Antoine. – Au temps des guerres picrocholines entre Banon et Simiane pour la conquête du chef-lieu de canton / présentation André Lombard. – In : Chroniques de Haute-Provence, no 357 (2006 [i. e. 2007]), Modèle:P.. – Contient : Mémoire en défense pour la commune de Banon contre la commune de Simiane ou Réponse à la demande des habitants de Simiane ayant pour objet le transfert du chef-lieu du canton dans leur commune.
  • Collier, Raymond (1921-2000). – La Haute-Provence monumentale et artistique. – Digne : R. Collier, 1986. – 559 p. ill.
  • Corriol, Jules (1876-1964 ; abbé). – Comment les familles montent et disparaissent : essai d’étude sociale. – Forcalquier : A. Reynaud, 1937. – 111 p. ill. – Concerne, entre autres, les familles Eyroux de Pontevès et Ponson qui ont vécu à Simiane-la-Rotonde Modèle:Lire en ligne.
  • Corriol, Jules (1876-1964 ; abbé). – L’Echo de la Rotonde. – Forcalquier : A. Reynaud, 1927-1931. – Cinq numéros parus.
  • Corriol, Jules (1876-1964 ; abbé). – La Famille Eyroux de Pontevès pendant son séjour à Simiane. – In : Annales des Basses-Alpes, no 157 (1929), Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.
  • Corriol, Jules (1876-1964 ; abbé). – Monographie de la famille Eyroux de Pontevès. – Digne : Chaspoul, 1929. – 20 p. ill. – Famille de Simiane-la-Rotonde Modèle:Lire en ligne.
  • Corriol, Jules (1876-1964 ; abbé). – Simiane pendant la grande Révolution. – Forcalquier : A. Reynaud, 1928. – 206 p. ill. Modèle:Lire en ligne.
  • Explications en fait pour M. Jean-André Aubert, domicilié à Simiane, défendeur, contre la commune de Saint-Christol et MM. Roux et Gavot, demandeurs / [anonyme ou collectif]. – Aix : A. Makaire, 1866. – Factum in-4°.
  • Extraits d’un arrêt de la Cour d’Appel d’Aix du Modèle:Date- rendu au profit de MM. Carretier et consorts, contre M. Gavot… et la commune de Simiane… / [anonyme ou collectif]. – Aix : J. Nicot, 1878. – Factum in-8.
  • Fabre, Régis. – L’Abbaye de Valsainte : structure et histoire d’une implantation cistercienne en Haute-Provence, Modèle:S mini-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle. – Draguignan : Edipuce, 1984. – 107 p. ill. – (Collection Synopsis). – Abbaye située sur le territoire communal de Simiane-la-Rotonde.
  • Gabrielli, Bernard de. – La Famille de Ferre et les verreries dans la région de Simiane. – Forcalquier : A. Reynaud, 1928. – 43 p.
  • Jugement rendu par le tribunal de Forcalquier le Modèle:Date-. Commune de Simiane : M. Magnan contre le maire / [anonyme ou collectif]. – Marseille : J. Clappier, [1857]. – 4 p. – Concerne les droits d’usage des habitants de Simiane-la-Rotonde dans les forêts de la commune.
  • Martel, Pierre (1923-2001). – Étude sociologique sur Simiane. – In : Annales des Basses-Alpes, no 206 (1956), Modèle:P.. – Contient deux annexes du même auteur : Projet d’aménagement de la Rotonde à Simiane (Modèle:P.) et Projet de création de voies nouvelles dans le village de Simiane (Modèle:P.).
  • Mémoire instructif pour Me Marc-Antoine Estelle, notaire royal, ex consul du lieu de Simiane… contre le sieur Pierre-Joseph Testanière… et les sieurs Barthélemy-Joseph- Ignace Pélissier… et Pierre Montjalard dud. lieu / [anonyme ou collectif]. – Aix : Veuve de René Adibert, 1760. – 18 p.
  • Mémoire pour Me Marc-Antoine Estelle, notaire du lieu de Simiane… contre Étienne Clément… et sieur Jean-Joseph Pélissier… dudit lieu de Simiane / [anonyme ou collectif]. – Aix : Veuve de René Adibert, 1757. – 17 p.
  • MM. Carretier et consorts contre M. Gavot et la commune de Simiane… / [anonyme ou collectif]. – Aix : J. Nicot, 1877. – Factum in-4°.
  • Observations sur le travail de l’expert Giraud pour Messieurs Carretier et consorts contre M. Gavot et la commune de Simiane / [anonyme ou collectif]. – Aix : J. Nicot, 1877. – Factum in-4°.
  • Ollivier-Elliott, Patrick (1944-). – Terres de Sault, d’Albion et de Banon / avec la collab. de Caroline Bujard et de Marie-Odile Arnoux. – Aix-en-Provence : Edisud, 1996. – 167 p. ill. – (Collection Carnet d’un voyageur attentif). – Contient une bibliogr. et un index.
  • Noël, Marie-José. – Simiane-la-Rotonde / Marie-José Noël, Hélène Vésian. – In : Haute Provence magazine, no 43 (1993), Modèle:P. ill.
  • Une ancienne chronique de l’abbaye de Valsainte / éd. comte Bernard de Gabrielli. – In : Annales des Basses-Alpes, no 166 (1933), Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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