Parc national des Everglades

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Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Aire protégée

Le parc national des Everglades, situé en Floride, aux États-Unis, s'étend sur les comtés de Miami-Dade, Monroe et de Collier. Ce parc national renferme le plus vaste milieu naturel humide du pays<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Parc national des Everglades : En un coup d'œil. Consulté le Modèle:Date</ref>, et englobe 25 % de la région marécageuse originelle des Everglades. Les Everglades sont le troisième plus grand parc national des États-Unis contigus après la Vallée de la Mort et Yellowstone. Visité par environ un million de personnes par an<ref name="Statistiques2008">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Statistiques des parcs, National Park Service. Consulté le 29 février 2008</ref>, le parc a été déclaré réserve de biosphère en 1976 (avec le parc national de Dry Tortugas), inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1979 et classé zone humide d'importance internationale en 1987<ref name="John Uhler">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} John Uhler, Page d'informations du Parc national des Everglades. Consulté le 5 décembre 2007</ref> : les Everglades sont l’un des trois seuls endroits au monde à figurer sur les trois listes.

Contrairement à la plupart des autres parcs nationaux des États-Unis, celui des Everglades a plus été créé pour protéger un écosystème fragile que pour des raisons géographiques: Modèle:Nombre considérées comme menacées vivent dans le parc, dont la panthère de Floride, le crocodile américain et le lamantin des Caraïbes. Le parc est également la principale zone de reproduction des limicoles tropicaux d'Amérique du Nord, et contient le plus grand écosystème de mangrove du continent américain<ref name="Service">Everglades, National Park Service. Consulté le 5 décembre 2007</ref>. Plus de Modèle:Nombre d'oiseaux, environ Modèle:Nombre de poissons d'eau douce ou salée, Modèle:Nombre de mammifères et Modèle:Nombre de reptiles vivent dans le parc<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Toute l'eau douce de Floride est « recyclée » dans le parc, dont celle de l'aquifère Biscayne<ref name="Service"/>.

Les Everglades sont un lent système mouvant de rivières coulant vers le sud-ouest à environ Modèle:Unité par jour<ref>Un quart de mile équivaut à Modèle:Unité.</ref>. Elles sont alimentées par la rivière Kissimmee et par le lac Okeechobee<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Bien que des Hommes aient vécu dans les Everglades durant des milliers d'années, la région ne fut pas cultivée ou urbanisée avant 1848, date à laquelle on commença à contrôler et utiliser le cours de l'Okeechobee pour alimenter l'aire métropolitaine du sud de la Floride. Les écosystèmes du parc national des Everglades ont souffert de l'activité humaine, et la restauration de ceux-ci est l'un des objectifs politiques du sud de la Floride.

Climat et géologie

Fichier:Everglades National Park map 2005.11.png
Carte du parc national des Everglades.

Le parc couvre une zone de Modèle:Unité, le long de trois comtés de Floride : Miami-Dade, Monroe et Collier. L'altitude varie généralement de 0 à environ Modèle:Unité, mais un sambaqui d'origine amérindienne sur la côte du Golfe fait monter cette altitude à environ Modèle:Unité. La saison sèche du parc dure de décembre à avril, avec des températures variant entre Modèle:Tmp et Modèle:Tmp et un faible taux d'humidité. Les niveaux étant faibles à cette période, les animaux se rassemblent au centre des points d’eau ce qui en fait des lieux privilégiés pour l’observation de la faune<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au cours de la saison humide, de mai à novembre, les températures sont constamment au-dessus de Modèle:Tmp et le taux d'humidité dépasse les 90 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Chaque tempête peut apporter jusqu'à Modèle:Unité d'eau, soit l'équivalent de la moitié des précipitations annuelles moyennes (Modèle:Unité) obtenues en deux mois<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Fichier:Everglades National Park SPOT 1286.jpg
Parc national des Everglades vu par le satellite Spot.

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La Floride constituait autrefois une partie de la portion africaine du supercontinent Gondwana. Il y a environ Modèle:Nombre d'années, l'activité volcanique commença à se développer sur la côte orientale de la Floride, ce qui ajouta une grande quantité de roche magmatique par-dessus les terrains sédimentaires existants déjà dans le Gondwana<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Avec le temps, cette activité contribua à l'éloignement progressif de l'Amérique du Nord, par rapport à la Pangée. Avant la fin du Jurassique, la péninsule de Floride s’est ainsi retrouvée exposée aux éléments et au refroidissement du climat planétaire au cours du Crétacé<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Les sédiments qui reposaient sur le plancher océanique superficiel furent transformés en calcaire et en roches analogues, tandis que des plateformes calcaires plus épaisses se formèrent dans la partie méridionale de la Floride. C’est le cas, par exemple, de la formation de Sunniland qui s’est constituée il y a environ Modèle:Nombre d'années. Elle est située à environ Modèle:Unité au sud du marais de Big Cypress et de la partie occidentale des Everglades, et, fait notable, contient une faible quantité de pétrole<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Fichier:Florida Lac Okeechobee.jpg
Photographie satellite du lac Okeechobee.

Il n’y a qu'environ Modèle:Unité que les Everglades sont redevenues des terres émergées, après la fin de la dernière période interglaciaire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Géologie des Everglades, National Park Service. Consulté le Modèle:Date-</ref>. À son paroxysme, la dernière émersion des Everglades a dépassé d'environ Modèle:Unité de hauteur le niveau actuel. Le terrain s’est formé à l’origine lorsque les terres étaient immergées, grâce à la présence abondante de carbonate de calcium dans l'eau de mer. Du fait de la capture de l'eau des océans dans les calottes polaires, le niveau de la mer s'est abaissé et de nombreuses terres se retrouvèrent émergées, formant ainsi des cayes (ou keys)<ref name="Whiney108">Modèle:Harvsp</ref>. La majeure partie du parc repose sur le plateau calcaire de Miami qui s’est formé au cours de la période interglaciaire du Sangamon. Au sud-ouest du parc, la formation de Tamiami, une couche de carbonate et de sable épaisse de Modèle:Unité, constitue le soubassement de Big Cypress<ref>Modèle:Harvsp</ref>. De petites particules de coquille et de sable compressées sur plusieurs couches forment des structures uniques de calcaires, les ooïdes. Ces ooïdes sont cimentés dans l’oolithe de Miami, qui a servi de matériau de construction pour les premières habitations dans le sud de la Floride et qui couvre la majeure partie des Everglades et de la baie de Floride<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Les terres étant de plus en plus exposées, les plantes ont commencé à migrer depuis le nord de la Floride, mais également grâce au transport de semences par les oiseaux venant des Caraïbes<ref name="Whiney108"/>.

Contrairement à la partie septentrionale de la Floride, le système aquifère des Everglades n’est pas alimenté par des sources souterraines. L'aquifère de Floride est un réservoir souterrain situé à environ Modèle:Unité sous la surface de la terre, au sud de la Floride<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Cependant, les Everglades ont une immense capacité de stockage d'eau, en raison du calcaire perméable présent dans le sol qui agit en théorie comme une éponge. La majorité de l'eau qui s’y trouve provient des précipitations. En s’évaporant, l'eau provoque les averses qui touchent les aires métropolitaines, fournissant ainsi un approvisionnement en eau douce. L’eau provient du lac Okeechobee et de la rivière Kissimmee. De l'eau déborde du lac Okeechobee en formant une rivière large de Modèle:Unité, qui se déplace presque imperceptiblement<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le National Park Service recense près de huit écosystèmes distincts dans le parc. Chacun est défini par une évolution constante du terrain en fonction de la météo et de la quantité d'eau reçue par les Everglades<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Écosystèmes des Everglades

Feuillus tropicaux et hammocks

Végétaux

Fichier:Big tree.jpg
Quercus virginiana.

Les hammocks sont souvent les seules zones de terre ferme dans le parc. Ils s’élèvent à quelques centimètres au-dessus du niveau de la rivière recouverte d'herbe et sont dominés par de grands chênes (de type Quercus virginiana). Ces arbres forment souvent une canopée sous laquelle les animaux prospèrent au milieu des buissons de café sauvage, d’indigoberry blanc, d’arbre empoisonné et de chou palmiste. Le parc compte plusieurs milliers de ces îlots qui, vu du ciel, ont la forme d'une larme. Les arbres, même les tamariniers et les gumbo-limbos sauvages, ne dépassent que très rarement les Modèle:Unité à cause du vent, des vagues de froid et de la foudre<ref name="Museum1">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.

Les palmiers (sabal palms) abondent dans les grandes plaines marécageuses. Ils représentaient de véritables abris pour les provisions des populations amérindiennes lors des intempéries.

Animaux

Fichier:White-tailed deer.jpg
Cerf de Virginie.

La végétation aux pieds des hammocks est presque impénétrable, mais les animaux peuvent toutefois trouver un habitat idéal à l’intérieur de ces îlots et sous la canopée. Les reptiles (notamment les serpents et les anoles) et les amphibiens (comme la rainette verte d'Amérique) trouvent refuge dans le bois des feuillus des hammocks. Des oiseaux comme la chouette rayée, le pic, le cardinal ou le pygargue à tête blanche nidifient dans les arbres de la région. Quant aux mammifères, ils vivent dans les feuillus du hammock. C'est le cas notamment de l'opossum, du raton laveur, du lynx roux, du vison des Everglades, du lapin des marais, du cerf de Virginie et de la panthère de Floride, menacée d'extinction<ref name="Museum1"/>. Hérons et aigrettes ont notamment la particularité de vivre en mutualisme avec les alligators<ref>Modèle:Article.</ref>.

Pinède

Fichier:Pinèdeeverglades.jpg
La pinède des Everglades.

Souvent appelé pinède rocheuse, l'écosystème de la pinède des Everglades est caractérisé par un loam sablonneux, sec et peu profond posé sur un substrat calcaire et couvert presque exclusivement de pins (Pinus elliottii). Les arbres grandissent dans des dolines, où le calcaire fin s'est rempli de terre, permettant aux plantes et aux arbres de pousser<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Les pins du sud de la Floride favorisent les incendies par l'existence de lits de séchage des aiguilles de pin et de l'excrétion d'écorce sèche. Ce qui rentre naturellement dans un cycle biologique, puisque leurs pommes ont besoin de la chaleur du feu pour s'ouvrir et disperser leurs graines. Cependant, le corps de ces pins est résistant au feu, et c'est pourquoi des incendies contrôlés sont provoqués tous les trois à sept ans dans ces zones<ref name="Pine rocklands">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pine Rocklands: Multispecies recovery plan for South Florida, U.S. Fish & Wildlife Service</ref>. La plupart des plantes de la zone fleurit environ Modèle:Nombre après un incendie<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Presque toutes les pinèdes du parc étaient autrefois des plaines d'arbustes, mais les herbes sauvages de ces zones sont variées<ref name="Pine rocklands" />.

De nombreuses espèces animales trouvent leur nourriture, leur abri ou leur nid dans les pinèdes rocheuses. Pics, sturnelles, laniidés, quiscales des marais et mimini vivent communément dans les pinèdes. L'ours noir et la panthère de Floride sont parfaitement intégrés dans cet écosystème<ref name="Pine rocklands"/>. Les pinèdes rocheuses sont considérées comme l'un des habitats les plus menacés de Floride : moins de Modèle:Unité de pinèdes existent dans cet état, et sont toutes localisées dans le parc<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le comté de Miami-Dade était autrefois recouvert de pinèdes, qui furent pour la majeure partie utilisées pour l'industrie du bois<ref>Habitats in the Park (brochure), National Park Service (2005)</ref>.

Mangrove et cyprès

Fichier:Everglades Nat'l Park Mangrove.jpg
Mangrove le long de la côte, dans les Everglades.

Les arbres de la mangrove, qui prospèrent dans l'eau salée ou saumâtre, servent d'abri pour plusieurs espèces aquatiques ainsi que des oiseaux. Ils constituent également la principale défense de la Floride face à la force destructrice des ouragans, en absorbant les inondations et en empêchant l'érosion côtière. Grâce à leur forte résistance à l'eau salée, aux vents, aux grandes marées, aux hautes températures et au sol boueux, les palétuviers sont tout à fait adaptés aux conditions extrêmes de la Floride. L'écosystème qu'elle forme au sein du parc constitue d'ailleurs le plus grand système continu de mangrove au monde<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il existe près de Modèle:Nombre différentes de poissons vivant dans les mangroves de Floride, ainsi que plusieurs variétés de crabes, d’écrevisses, de crevettes, de mollusques et d’autres invertébrés, qui servent de source principale de nourriture à de nombreux oiseaux<ref>Modèle:Harvsp</ref>. De même, une multitude d'espèces d'oiseaux l'utilise également comme abri. C’est le cas notamment du pélican, de la grèbe, de l'Aigrette tricolore, du goéland, de la sterne, de l'épervier et du milan, ainsi que des oiseaux arboricoles comme le coucou de mangrove, la paruline jaune ou même le pigeon à croix blanche<ref>Modèle:Harvsp</ref>. La mangrove abrite également Modèle:Nombre d'amphibiens et de reptiles, incluant la tortue verte et la tortue imbriquée et Modèle:Nombre de mammifères, dont le lamantin des Caraïbes<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Fichier:Anhingaeverglades.jpg
Anhinga dans les Everglades.

Les cyprès sont des conifères qui se développent facilement dans l’eau douce et qui poussent dans des structures compactes, appelées « dômes », sur de longues rives de calcaire. Grâce à leurs pneumatophores ils peuvent survivre à la forte variation du niveau de l'eau autour de ces dômes. Des cyprès nains peuvent toutefois pousser dans des zones sèches où le sol est plus pauvre en nutriment. Les branches et les troncs des cyprès constituent un lieu privilégié pour l’installation de plantes aériennes appelées épiphytes, telles broméliacées, les mousses espagnoles, les orchidées et les fougères. Le parc abrite à lui seul près de vingt-cinq espèces d'orchidées<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Les plus grands d'entre eux constituent d'excellents lieux de nidification pour des oiseaux comme le dindon sauvage, l'ibis, le héron, l'aigrette, l’anhinga et le martin-pêcheur d'Amérique. Dans ces zones, on trouve habituellement des cerfs de Virginie, des écureuils, des ratons laveurs, des opossums, des mouffettes, des lapins des marais, des loutres de rivière, des lynx roux ainsi que de petits rongeurs<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Plaines côtières

Les plaines côtières, ou prairies humides, se trouvent entre les mangroves et les pinèdes. Ces zones alternent périodes inondées ou sèches durant les périodes de basses eaux. Les inondations se produisent durant les ouragans ou pendant les ondes de tempête tropicales, quand l'eau de l'océan peut monter de plusieurs mètres au-dessus de la côte<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Les fortes pluies estivales peuvent également provoquer des inondations, lorsque les pluies du nord descendent jusqu'aux Everglades. Quelques arbres poussent dans la région, mais des plantes, comme les succulentes, peuvent vivre aussi bien dans l'eau saumâtre ou salée que dans des conditions désertiques. La faune de cette zone varie selon le niveau de l'eau, mais les animaux qu'on y trouve communément sont le milan des marais, le bruant sauterelle, le tantale d'Amérique ou le serpent cribo indigo, ainsi que de petits mammifères comme des rats, des souris ou des lapins. Les panthères de Floride viennent très rarement dans cette région<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Prairie humide, U.S. Fish & Wildlife service (1999). Consulté le Modèle:Date-</ref>.

Marécages d'eau douce et prairies de marne

Fichier:Blue Heron.JPG
Héron bleu, près de la Shark Valley.
Fichier:American Purple Gallinule in water.jpg
Talève violacée.

Le marécage d'eau douce constitue certainement l'écosystème le plus commun du parc national des Everglades. Ses canaux de drainage se caractérisent par des zones de faible profondeur qui s'écoulent très lentement (vitesse inférieure à trente mètres par jour)<ref name="ref-1">Modèle:Harvsp</ref>. Parmi les exemples les plus significatifs, on peut citer les marais de Shark River et de Taylor. Cladium mariscus subsp. jamaicense, une sous-espèce des marisques, pouvant pousser jusqu'à atteindre une hauteur de Modèle:Unité, et les autres plantes marécageuses à larges feuilles, sont si courantes dans cette région qu'elles ont valu aux Everglades son surnom de Modèle:Langue (littéralement, « rivière d’herbe »). Les marécages des Everglades constituent un habitat idéal pour la reproduction et attirent ainsi une grande variété d'échassiers tels que les hérons, les aigrettes, les spatules rosées, les ibis, les pélicans ainsi que des courlans bruns et des milans des marais qui se nourrissent d’escargots de la famille des ampullariidae. La forte densité de poissons, d'amphibiens et de jeunes oiseaux attire de nombreux prédateurs, comme les alligators, les tortues d'eau douce, les mocassins d'eau ou les crotales. À ce titre, le parc national des Everglades est le seul endroit au monde où les crocodiles coexistent de manière naturelle avec les alligators<ref name="Virtual tour">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Les prairies de marne sont similaires aux marécages, à ceci près que l’eau ne s'écoule pas lentement mais s'infiltre plutôt à travers le revêtement calcaire des marnes. Des algues et d'autres micro-organismes se lient au calcaire pour former un sol évoquant de la boue grise<ref>Modèle:Harvsp</ref>. La zostère et d'autres plantes sont plus courtes dans les marnes d’eau douce, alors que les plantes aquatiques et le périphyton<ref>définition du terme périphyton</ref>, une combinaison complexe de différents types d'algues, sont beaucoup plus visibles. La prairie se retrouve généralement immergée pour une période allant de trois à sept mois tous les ans. Les animaux vivant dans les marécages d'eau douce habitent également dans la prairie de marne. Les alligators creusent dans la boue pendant la saison sèche, créant ainsi des sentiers à travers les zostères et la végétation. Ces sentiers sont à leur tour utilisés par d'autres animaux pour migrer à travers le parc<ref name="Virtual tour"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Estuaires et milieu marin

La plus grande étendue d'eau à l'intérieur du parc est la Baie de Floride. Elle s’étend depuis les mangroves de la pointe sud du continent jusqu’aux keys de Floride et représente près de Modèle:Unité d'écosystème marin. Coraux, herbiers marins et éponges servent d'abri et de nourriture aux crustacés et aux mollusques, qui sont eux-mêmes mangés par de plus grands animaux marins. L’écosystème marin est très fragile et tout bouleversement dans la chaîne alimentaire peut avoir de graves conséquences. Ainsi, en 1987, la disparition massive de zostères n’a fait qu’aggraver la situation déjà difficile des lamantins et des tortues marines. L’écosystème est aussi peuplé de requins, de raies pastenagues et de barracudas qui attirent les amateurs de pêche sportive. En ce qui concerne les oiseaux, les pélicans, les sternes, les oiseaux limicoles et les becs-en-ciseaux fréquentent régulièrement les lignes côtières<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Histoire des Everglades

Fichier:Watching Sunset Over Marshes.jpg
Le soleil se couche sur le marécage de la Shark River.

Période amérindienne

Les premiers peuplements humains au sud de la Floride datent de Modèle:Unité à Modèle:Unité<ref name="Tebeau17">Modèle:Harvsp</ref>. Deux tribus amérindiennes se développèrent au niveau de la péninsule de la pointe méridionale : les Tequesta vivaient sur la côte orientale et les Calusa, plus nombreux, sur la côte occidentale. Les Everglades servirent de frontière naturelle entre les deux tribus. Les Tequesta vivaient en une seule large communauté près de l'embouchure de la Miami River, tandis que les Calusa possédaient Modèle:Nombre différents. Les deux groupes ont voyagé à travers les Everglades, mais y ont rarement vécu, préférant le plus souvent demeurer le long de la côte<ref name="Tebeau17"/>.

L'alimentation des deux groupes était constituée principalement de coquillages, de poissons, de petits mammifères, de gibier et de plantes sauvages. Ayant accès uniquement aux roches calcaires, peu adaptées à la fabrication d'outils, ceux fabriqués par les deux tribus étaient en os, en dent d'animaux, en coquillage ou encore en bois. Les dents de requins étaient utilisées pour faire des lames coupantes<ref name="Tebeau19">Modèle:Harvsp</ref>, tandis que les roseaux étaient aiguisés pour fabriquer des lances et des flèches<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Les sambaquis existent encore aujourd'hui dans le parc, offrant aux archéologues et aux anthropologues une preuve des matériaux utilisés par les peuples indigènes pour la construction. Les explorateurs espagnols estimèrent le nombre des Tequesta autour de 800, et celui des Calusa autour de 2 000, au premier contact ; bien que le National Park Service indique qu'il y avait probablement une population de Modèle:Nombre vivant dans ou près des Everglades lorsque les espagnols les rencontrèrent pour la première fois, à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Peuples amérindiens, National Park Service. Consulté le Modèle:Date-</ref>. La société Calusa était plus évoluée, et disposait d'un système de strates sociales, et étaient notamment capables de creuser des canaux. Les Calusa résistèrent même aux premières tentatives de conquête des Espagnols<ref name="Tebeau19"/>.

Bien que les Espagnols aient été en contact avec ces tribus, ils établirent des missions plus au nord, près du lac Okeechobee. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une invasion Creek incorpora les derniers Tequesta restants à leur peuple. Les civilisations des Tequesta et des Calusa se sont éteintes avant les années 1800<ref>Modèle:Harvsp</ref>, la famine, la guerre et l'esclavage ayant éradiqué ces deux tribus. La seule preuve de leur existence à l'intérieur du parc est la présence de nombreux sambaquis construits par les Calusa<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Indiens Calusa, National Park Service. Consulté le Modèle:Date-</ref>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des Creeks, des esclaves africains évadés et d'autres Amérindiens du nord de la Floride fuyant la guerre Creek s'installèrent et formèrent la nation séminole de la région. Après la fin des guerres séminoles en 1842, ces derniers se retirèrent en Oklahoma. Quelques centaines de chasseurs et d'explorateurs séminoles s'installèrent également dans ce qui est aujourd'hui la réserve nationale de Big Cypress, afin d'échapper à l'émigration vers l'ouest<ref>Modèle:Harvsp</ref>. De 1859 à 1930, les Séminoles et les Miccosukee (une tribu similaire bien que linguistiquement différente), vécurent du commerce malgré un isolement relatif. En 1928, arpentage et construction débutèrent sur le Tamiami Trail, le long du bord septentrional des Everglades. La route a non seulement traversé les Everglades, mais a également introduit un trafic constant, bien que faible, de colons européens dans les Everglades<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Quelques membres des Miccosukee et des Séminoles continuent à vivre à l'intérieur des limites du parc. La gestion du parc inclut également l'approbation des nouvelles politiques et procédures par les représentants de ces tribus afin qu'elles « ne soient pas incompatibles avec l'objectif du parc »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Questions d'actualité, National Service Park. Consulté le Modèle:Date-</ref>.

Colonisation américaine

Après la fin des guerres Séminoles, les américains commencèrent à coloniser des points isolés le long de la côte là où se trouve aujourd'hui le parc, de l'archipel des Ten Thousand Islands (les « Dix-mille îles » en anglais) au Cap Sable. Des communautés se développèrent au niveau des deux plus grandes zones au sol sec de la région, sur l'île de Chokoloskee et à Flamingo sur le Cape Sable, qui ont établi des postes au début des années 1890<ref name="Pionniers">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Colonies pionnières, National Park Service. Consulté le 18 novembre 2007</ref>. L'île de Chokoloskee est un sambaqui construit sur environ Modèle:Unité, durant les milliers d'années d'occupation du territoire par les Calusa. Les colonies et Chokoloskee et de Flamingo servirent de centres d'échange pour de petites populations d'agriculteurs, de pêcheurs et de charbonniers installés sur les Ten Thousand Islands. Les deux colonies et les fermes les plus isolées n'étaient accessibles que par bateau pendant une bonne partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Everglades City, sur le continent près de Chokoloskee, connut une brève période de prospérité lorsqu'en 1920, elle servit de quartier général pour la construction du Tamiami Trail. Un sentier en provenance de Florida City atteignit Flamingo en 1922, tandis qu'une digue relia finalement Chokoloskee à Everglades City en 1956<ref>The Story of the Chokoloskee Bay County and the reminiscenses of pioneer C. S. "Ted" Smallwood, pages 6, 15, 21 et 59</ref>,<ref>Man in the Everglades, pages 37, 65 et 142</ref>. Après la construction du parc, les résidences de Flamingo furent rachetés, et le site fut incorporé au parc en tant centre pour les visiteurs<ref name="Pionniers"/>.

Développement de la région et conservation

Fichier:Everglades Canal lock.jpg
Écluse construite dans les Everglades en 1906.

De nombreuses tentatives furent faites pour drainer et développer les Everglades des années 1850 aux années 1890. Les premiers canaux construits dans les Everglades eurent une faible incidence sur l'écosystème, n'étant pas capables de drainer beaucoup d'eau<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Cependant, Napoleon Bonaparte Broward, gouverneur de la Floride de 1905 à 1909, basa la majeure partie de sa campagne de gouvernorat sur le drainage des Everglades, afin de créer « L'Empire des Everglades »<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Broward supervisa le drainage entre 1905 et 1910, ce qui fut un succès et permit aux promoteurs immobiliers de vendre des terrains à Modèle:Unité l'acre, installant la ville de Davie, et développant les régions des comtés de Lee et de Miami-Dade. Les canaux permirent également de retirer l'eau, ce qui ouvrit la voie à la culture de la canne à sucre<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Terre marécageuse à vendre, The Everglade Magazine. Consulté le Modèle:Date-</ref>.

Les années 1920 virent une forte augmentation démographique en Floride du Sud qui créa une demande de terrain décrite par l'auteur Michael Grunwald comme « malsaine »<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Les terrains furent vendus avant que des maisons ou structures y furent construites, et dans certains cas avant que le moindre plan de construction ne soit réalisé. Les nouveaux propriétaires, désireux de faire de bons investissements, construisirent à la hâte des foyers ou des petites villes sur les terres récemment drainées. Les mangroves de la côte furent retirées pour améliorer la vue et remplacés par des palmiers plantés à la hâte. Le Corps du génie de l'armée des États-Unis commença la construction de canaux plus larges pour contrôler la montée des eaux des Everglades. Néanmoins, le lac Okeechobee continua de se remplir et déborda, la région étant envahie par la pluie, et les urbanistes tentèrent d'affronter cette montée soudaine. L'ouragan de 1926 à Miami (surnommé Big Blow, soit « Grand Souffle » en français) provoqua une inondation par l'Okechobee, détruisant les digues placées pour empêcher une éventuelle crue. Des douzaines de personnes qui se dirigeaient vers le sud furent noyées. Deux ans plus tard, l'ouragan de l'Okeechobee en 1928 tua Modèle:Unité, l'eau du lac ayant encore réussi à franchir les digues. Les politiciens qui avaient déclaré les Everglades inhabitables furent réduits au silence par la mise en place d'un mur de quatre étages, le Herbert Hoover Digue, autour de l'Okeechobee. Ce mur coupa la source d'eau alimentant les Everglades en provenance du lac<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Après la construction du mur, la Floride du Sud endura une terrible sècheresse qui causa de nombreux incendies en 1939. L'influence humaine avait un effet néfaste sur la faune et la flore de la région quand des niaoulis furent introduits pour aider au drainage, couplés avec des casuarinacées australiens utilisés comme brise-vent. Les arbres de la région furent dévastés par l'industrie du bois. Les alligators, grenouilles, poissons et oiseaux furent massivement chassés. Des gens prétendant faire partie de la société Audubon massacrèrent des colonies entières d'oiseaux pour récupérer leurs plumes<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Cependant, le principal impact humain sur la région fut provoqué par le détournement de l'eau loin des Everglades. Les canaux ont été élargis et approfondis, faisant chuter le niveau d'eau de manière spectaculaire, et provoquant un terrible déséquilibre dans les chaînes alimentaires<ref>Modèle:Harvsp</ref>. L'eau salée remplaça l'eau douce dans les canaux, et des scientifiques remarquèrent en 1997 que cette eau salée s'infiltrait dans l'aquifère Byscaine, principale source d'eau du sud de la Floride<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Warren Richey, « Reviving Florida's Fragile “River of Grass” » in The Christian Science Monitor (Modèle:Date-), Modèle:P.</ref>.

Dans les années 1940, une auteure et reportrice freelance, Marjory Stoneman Douglas, travaillant pour The Miami Herald, commença à chercher si les Everglades avaient une influence sur la Miami River. Elle étudia la terre et l'eau de la région pendant Modèle:Unité, et publia le livre The Everglades: River of Grass en 1947, décrivant la région dans les moindres détails, et ajoutant un chapitre sur sa disparition. Elle écrivit notamment :

Modèle:Citation bloc

Modèle:Nombre de l'ouvrage furent vendus depuis sa publication, et l'investissement continuel de Douglas dans la cause écologique lui valut les surnoms de « Grande Dame des Everglades », « Grand-mère des Everglades » et d'« Anti-Christ », pour son but singulier au détriment de certains intérêts politiques<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jack Davis, « Conservation Is Now a Dead Word' : Marjory Stoneman Douglas and the Transformation of American Environmentalism » in Environmental History (2003), Modèle:P.</ref>. Elle a fondé et présidé une association nommée « Les amis des Everglades » (Friends of the Everglades), initialement créée pour protester contre la construction d'un aéroport pour jets dans le Big Cypress en 1968. Après le succès de cette opération, l'association atteignit les Modèle:Unité, demeurant vouée à la protection des Everglades<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jeff Klinkerberg, « Marjory Stoneman Douglas, 101 : Grande Dame of the Everglades » in St. Petersburg Times (Modèle:Date)</ref>. Douglas écrivit et parla à propos de l'importance des Everglades jusqu'à sa mort en 1998, à l'âge de Modèle:Nombre.

Histoire du parc national des Everglades

Modèle:Infobox Patrimoine mondial

Création du parc national

L'espoir des Floridiens de préserver au moins une partie des Everglades débuta en 1923, avec la proposition de faire de la région un parc national. Cinq ans plus tard, l'État de Floride établit la Commission du parc national des Everglades tropicales (Tropical Everglades National Park Commission) pour étudier la création d'une zone protégée<ref name="Grunwald208">Modèle:Harvsp</ref>. La commission était dirigée par un promoteur immobilier conservateur nommé Ernest F. Coe, qui fut surnommé « Père du parc national des Everglades » (Father of the Everglade National Park)<ref name="John Uhler"/>. Le plan original de Coe pour le parc incluait plus de Modèle:Unité, avec le Key Largo et le Big Cypress, mais sa réticence à faire des compromis empêcha presque la création du parc. D'autres intéressés, notamment des promoteurs immobiliers et des chasseurs, exigèrent une partie des terres<ref name="Grunwald208"/>.

La commission fut également chargée de trouver un moyen de collecter des fonds afin d'acheter des terres supplémentaires<ref name="Tebeau137">Modèle:Harvsp</ref>. Cette recherche coïncida avec le début de la Grande Dépression aux États-Unis, ce qui rendit l'argent recherché rare<ref name="Klinkerberg">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jeff Klinkerberg, « 50 Years of Everglades National Park » in St. Petersburg Times, Modèle:Date</ref>. La Chambre des représentants des États-Unis autorisa la création du nouveau parc national le Modèle:Date-, mais uniquement avec une clause garantissant qu'aucun argent ne serait alloué au projet pendant au moins cinq ans<ref name="Tebeau137"/>. Coe et le sénateur américain Spessard Holland ont politiquement pleinement contribué à établir, après que Holland eut été capable de négocier Modèle:Unité de parc, laissant de côté le Big Cypress, le Key Largo et la zone de la Turner River, et un lopin de terre de Modèle:Unité appelé le « Hole in the Donut » (littéralement : le « Trou dans le Beignet ») qui était d'une trop grande valeur pour l'agriculture. John Pennekamp, éditeur du Miami Herald a contribué à pousser l'Assemblée législative de Floride à lever deux millions de dollars pour acheter des terres privées à l'intérieur du parc<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le parc fut inauguré par le président Harry Truman, le Modèle:Date, soit un mois après la publication du livre de Marjory Douglas<ref>Modèle:Harvsp</ref>. La même année, plusieurs tempêtes tropicales frappèrent le sud de la Floride, incitant à la construction de Modèle:Unité de canaux, qui envoyaient l'eau non voulue par les agriculteurs et les résidents vers l'océan<ref name="Klinkerberg"/>.

Peu de choses changèrent dans les années 1960, lorsque le parc fut mis en danger par le détournement de l'eau vers les aires métropolitaines. Bien que le corps du génie de l'armée des États-Unis ait été chargé de fournir suffisamment d'eau au parc, il ne donna pas suite à cette instruction<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Les conflits politiques concernèrent la quantité d'eau que le parc recevait, alors que certains de ses lacs et de ses rivières devenaient des flaques boueuses. En 1972, un avis fut introduit pour freiner le développement du sud de la Floride afin d'assurer que le parc recevrait la quantité d'eau dont il avait besoin. Parmi les efforts fournis pour la réparation des dommages de plusieurs décennies de mauvaise gestion, le corps des ingénieurs cessa en 1990 de bâtir des canaux et des barrages pour se dédier uniquement à des « projets purement environnementaux »<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Les régions initialement délimitées par Ernest Coe furent lentement ajoutées au parc national, ou incorporées dans d'autres zones protégées comme le parc national de Biscayne, la réserve nationale de Big Cypress, le parc d'État de John Pennekamp Coral Reef sur le Key Largo, le refuge sauvage national de Ten Thousand Islands ou encore le « Hole in the Donut », toutes déclarées zones protégées après l'ouverture du parc national des Everglades en 1947. Ce dernier fut déclaré réserve de biosphère internationale le Modèle:Date. Le Modèle:Date-, la majeure partie du parc fut déclarée zone de naturalité. Ces désignations couvrent Modèle:Unité en 2003, soit environ 86 % de la superficie du parc. Il fut enfin classé au patrimoine mondial de l'UNESCO le Modèle:Date et comme Zone Humide d'Importance Internationale le Modèle:Date-<ref name="Statistiques2008"/>.

Efforts de restauration

Fichier:Littleblueheronsmall.jpg
Jeune héron chassant près des eaux de l'Anhinga Trail.

Le président américain George H. W. Bush signa le Modèle:Langue (« Acte de protection et d'expansion du parc national des Everglades ») le Modèle:Date qui octroya Modèle:Unité supplémentaires à la partie orientale du parc, le ferma aux hydroglisseurs, ordonnant au département de l'armée de restaurer l'approvisionnement en eau dans le but d'améliorer les écosystèmes des Everglades, et « ordonnant au secrétaire à l'Intérieur de gérer le parc afin d'y maintenir l'abondante naturalité, la diversité et l'intégrité écologique de la faune et de la flore, ainsi que le comportement des animaux dans leur écosystème »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Directive législative : parc national des Everglades, National Park Service. Consulté le Modèle:Date</ref>. Bush ajouta dans sa déclaration après avoir signé l'acte : « Grâce à cette loi, cette rivière d'herbe va pouvoir retrouver son débit d'eau naturel. »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} George Herbert Walker Bush (Modèle:Date), Déclaration suivant la signature de l'Acte de protection et d'expansion du parc national des Everglades de 1989. Consulté le 21 novembre 2007</ref>. Le parc fut malgré tout placé en 1993 dans la liste du patrimoine mondial en péril.

En 2000, le Congrès des États-Unis proposa un plan dans le cadre de la restauration des Everglades, nommé Modèle:Langue (CERP), avec pour objectif de « préserver, restaurer et protéger l'écosystème sud-floridien tout en répondant aux besoins de la région relatifs à l'eau »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} FAQ : Ce que vous devez savoir à propos du CERP, corps du génie de l'armée des États-Unis (2002). Consulté le Modèle:Date</ref>, et prétendant être la plus vaste opération de restauration environnementale de l'histoire. Ce plan fut controversé : ses détracteurs regrettent qu'il se base sur des « technologies incertaines, néglige la qualité de l'eau, subventionne pour endommager la croissance et retarde les bénéfices environnementaux »<ref name="Grunwald CERP">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michael Grunwald, « Among Environmentalists, the Great Divide » in The Washington Post du Modèle:Date-</ref>. Les supporters du plan, dont la société nationale Audubon, furent accusés par les Amis des Everglades et par la Fondation Légale de la Biodiversité (Biodiversity Legal Foundation) de favoriser les intérêts agricoles et économiques<ref name="Grunwald CERP"/>.

Fichier:Katrina 2005 track.png
Trajet de l'ouragan Katrina de 2005. On peut voir qu'il passe par les Everglades.

Les projets du CERP étaient de récupérer Modèle:Nombre de litres d'eau douce par jour, la stocker dans des réservoirs souterrains et la lâcher dans des zones de Modèle:Nombre sud-floridiens. Environ Modèle:Unité de terres humides artificielles devaient être construites pour empêcher la contamination de l'eau destinée aux Everglades, et Modèle:Unité de canaux qui détournaient l'eau des Everglades devaient être détruits<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} CERP, mai 2006. Fact Sheet: The Comprehensive Everglades Restoration Plan (CERP), « The Journey to restore the Everglades »</ref>. Pendant les cinq premières années de mise en place du plan, le CERP fut chargé de l'achat de Modèle:Unité de terres pour un coût d'un milliard de dollars. Le plan visait une dépense de Modèle:Nombre en Modèle:Unité, combinant Modèle:Nombre distincts en leur octroyant des délais de Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} CERP, 2005. The Comprehensive Everglades Restoration Plan: The first 5 years, « The Journey to restore the Everglades »</ref>. Si l'État de Floride ne respectait pas les délais fixés par le CERP, la justice fédérale était en mesure de mettre fin à la colonisation et de cesser le financement fédéral des projets de restauration<ref>Curtis Morgan, L. Clark, « Millions for Everglades restoration in jeopardy », The Miami Herald du Modèle:Date-</ref>. Grâce aux projets, les Everglades furent retirées de la liste du patrimoine mondial en péril en 2007<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Parc national des Everglades, UNESCO. Consulté le Modèle:Date-</ref>.

Le parc fut directement touché par les ouragans Katrina, Wilma et Rita en 2005. Ces tempêtes sont naturelles dans l'écosystème du parc : l'ouragan Donna, en 1960, avait ravagé la mangrove sur plusieurs kilomètres, mais Modèle:Unité plus tard la zone était complètement régénérée<ref name="ref-1"/>. Comme on pouvait le prévoir, les structures artificielles furent les plus touchées par les ouragans de 2005. Le centre pour les visiteurs et le chalet de Flamingo furent endommagés par des vents de Modèle:Unité et par des ondes de tempête de Modèle:Unité. Le chalet fut fermé à partir de 2007, tandis que le centre pour les visiteurs, très touché, restait ouvert uniquement pendant la saison de forte activité, de décembre à mars<ref name="APN">American Park Network (2007). South Florida's National Parks. APN Media LLC</ref>.

Aspects économiques

Le parc national rapporta en 2005 un budget de plus de Modèle:Nombre de dollars. Modèle:Nombre de dollars furent accordés au National Park Service, tandis que les Modèle:Nombre restants furent octroyés à d'autres organismes comme le CERP, les donations et autres subventions<ref name="Rapport">Parc nationaux des Everglades et de Dry Tortugas : Rapport annuel du superintendant (2005)</ref>. Les frais d'entrée pour les véhicules variaient de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour les autobus. Parmi le million de visiteurs du parc en 2006, plus de Modèle:Unité passaient une nuit à camper, payant Modèle:Unité la nuit, ou Modèle:Unité pour les permis de naturalité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frais et réservations, National Park Service. Consulté le Modèle:Date</ref>. Les visiteurs ont dépensé Modèle:Nombre de dollars au sein du parc<ref name="Rapport"/> et Modèle:Nombre dans les zones économiques locales<ref name="Stynes">Daniel Stynes (novembre 2007), « National Park Visitor Spending and Payroll Impacts 2006 », U.S. Department of Community, Agriculture, Recreation and Resource Studies, Michigan State University et National Park Service Social Science Program</ref>. Plus de Modèle:Nombre ont été créés ou maintenus dans le parc et à proximité, et ce dernier ajouta une valeur de Modèle:Nombre de dollars à l'économie locale<ref name="Stynes"/>.

Activités

Fichier:Everglades Florida 11.jpg
Hydroglisseur circulant dans les Everglades.

La haute saison touristique se situe entre décembre et mars, lorsque les températures sont basses et les moustiques moins actifs.

Le parc dispose de quatre centres ouverts aux visiteurs. Sur le Tamiami Trail (section de la Route 41), directement à l'ouest de Miami se trouve le Shark Valley Visitor Center. Un sentier de Modèle:Unité part du centre vers une tour d'observation de deux étages (deuxième étage fermé au public). Des tours en tram sont disponibles pendant toute la saison active. Près de Homestead se trouve le Ernest F. Coe Visitor Center, où une route de Modèle:Unité commence, serpentant à travers la pinède rocheuse, les cyprès, la prairie de marne, la plaine côtière et la mangrove. Plusieurs itinéraires de promenade sont accessibles à partir de la route de graviers, qui va vers le Flamingo Visitor Center, ouvert et achalandé durant les périodes les plus actives de l'année. Le Gulf Coast Visitor Center est proche d'Everglades City et de la route SR29 le long de la côte occidentale. Ce centre délivre des permis de canoë pour le Wilderness Waterway, un itinéraire de canoë de Modèle:Unité qui va jusqu'au Flamingo Center<ref name="Brochure">Everglades (brochure), National Park Service, 2005</ref>. La côte occidentale et les Ten Thousand Islands, de même que les diverses keys de la baie de Floride, sont accessibles uniquement par bateau.

Itinéraires

Fichier:Audubon Society Corkscrew Swamp Sanctuary.jpg
Le Corkscrew Swamp Sanctuary, exploité par la société nationale Audubon.

Il existe dans le parc plusieurs itinéraires de marche de difficulté variable sur Pine Island, où les visiteurs peuvent traverser les hammocks tropicaux, les pinèdes et les marécages d'eau douce. Débutant au Royal Palm Visitor Center, l'Anhinga Trail est un terrain guidé d'environ Modèle:Unité à travers un marais de marisque où les visiteurs peuvent voir des alligators, des oiseaux, des tortues et des broméliacées. Sa proximité de Homestead et son accessibilité en font un des sites les plus visités du parc. Le Gumbo Limbo Trail est un autre itinéraire autoguidé, d'à peu près la même longueur que l'Anhinga. Il traverse une canopée de hammocks incluant des gumbo-limbos, des roystonea et des ficus barbata, et diverses épiphytes<ref name="APN"/>. Modèle:Unité de chemin commencent près du key Long Pine, et sont adaptés au Mountain Biking à travers les pinèdes du Marjory Stoneman Douglas Wilderness Area. Deux sentiers en bordure permettent aux visiteurs de se promener dans une forêt de cyprès au Pa-Hay-O-Kee, qui dispose également d'une vue sur deux étages, et un autre à Mahogany Hammock qui mène les randonneurs à travers une forêt dense jusqu'au milieu d'une prairie marécageuse. Près de Flamingo, des sentiers plus accidentés attirent les visiteurs dans les mangroves, et le long de la baie de Floride. Le Christian Point Trail, le Snake Bight Trail, le Rowdy Bend Trail et le Coastal Prairie Trail permettent de voir des oiseaux côtiers et des échassiers le long des mangroves. Des portions de sentiers ont dû être fermées à cause des dommages occasionnés par les ouragans, et les visites guidées par des rangers ont lieu uniquement lors de la saison active<ref name="APN"/>.

Fichier:Anhingatrail.jpg
L'Anhinga Trail.

Il existe également des itinéraires aquatiques, comme le Wilderness Waterway, qui relie Flamingo à Everglades City.

Camping et divertissement

Les sites de camping sont ouverts toute l'année dans le parc. Un camping, avec quelques services, existe près du Ernest F. Coe Visitor Center, où Modèle:Nombre sont accessibles par voiture. Près de Flamingo se trouvent Modèle:Nombre avec également quelques services. Des sites pour camping-cars existent sur ces sites, mais pas avec tous les services nécessaires. Les permis de naturalité sont requis pour les sites de camping le long du Wilderness Waterway, les sites du Gulf Coast, et d'autres emplacements situés sur divers keys. Plusieurs sites de campements sont constitués de chickees (cabanes Séminoles). D'autres sont des plages<ref name="APN07">American Park Network (2007), South Florida's National Parks. APN Media LLC</ref>.

Les bateaux à moteur de faible puissance sont autorisés au sein du parc, bien que la majeure partie des zones d'eau salée leur soient interdites pour protéger les lamantins y vivant. Les motomarines, hydroglisseurs et autres embarcations motorisées personnelles sont interdites. Cependant, plusieurs itinéraires autorisent les canoës et les kayaks. Une licence d'État est requise pour pêcher, et bien que les licences pour la pêche en eau douce ne soient pas vendues dans le parc, il est possible d'en trouver pour la pêche en eau salée. Il n'est pas recommandé de nager, notamment depuis que les alligators, les mocassins d'eau, les tortues hargneuses et les crocodiles pullulent dans l'eau douce, et les requins, les barracudas et des coraux dangereux dans l'eau de mer. De plus, la visibilité est très faible dans les deux types d'eau<ref>Services visiteurs, APN. Consulté le Modèle:Date</ref>.

Menaces pour l'écologie et pour le parc

Détournement et qualité de l'eau

Fichier:Everglades National Park cypress.jpg
Broméliacées poussant sur des cyprès tandis qu'une grande aigrette passe à côté.

Moins de 50 % de ce qui existait des Everglades avant le drainage de l'eau est resté intact aujourd'hui. Les populations d'oiseaux échassiers ont diminué de 90 %. Le détournement de l'eau pour les aires métropolitaines en pleine croissance du sud de la Floride est la plus grande menace pour le parc national des Everglades. Dans les années 1950 et 1960, Modèle:Unité de canaux et digues, Modèle:Nombre et déversoirs, et Modèle:Nombre de pompage furent bâties pour détourner l'eau des Everglades vers les zones urbaines. Les faibles niveaux d'eau rendirent les poissons vulnérables aux reptiles et aux oiseaux, et les marisques sèches pouvant dès lors brûler, des incendies tuèrent les animaux dont se nourrissaient habituellement les échassiers<ref name="Brochure"/>.
Des populations entières d'oiseaux ont disparu dans les années 1960<ref>Modèle:Harvsp</ref>, mais le Miami Herald nota en 2006 que les populations d'échassiers avaient significativement augmenté. Bien qu'optimistes, les dirigeants du parc hésitent à déclarer que les populations d'oiseaux sont sauvées<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Curtis Morgan, « South Florida's wading birds are increasing in number » in The Miami Herald du Modèle:Date-</ref>.

La côte occidentale de Floride compte sur la désalinisation pour l'eau douce, mais la quantité demandée est trop importante pour les terres. Les nitrates présents dans l'eau souterraine et les forts niveaux de mercure peuvent avoir un impact sur la qualité de l'eau douce que reçoit le parc<ref name="Brochure"/>. En 1998, une panthère de Floride fut retrouvée morte dans le marécage de la Shark River, avec une quantité de mercure présente dans son organisme suffisante pour tuer un humain<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frank Stephenson (1998), La menace du mercure pour la Floride, Florida State University Research in Review. Consulté le Modèle:Date</ref>. L'augmentation des accidents dus à la prolifération d'algues et à la marée rouge dans la baie de Biscayne et dans celle de Floride ont été attribués en amont à des eaux libérées dans le lac Okeechobee<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Curtis Morgan, « Mass of green algae is creeping into Biscayne Bay » in The Miami Herald du Modèle:Date</ref>. La brochure donnée aux visiteurs du parc inclut une déclaration disant :

Modèle:Citation bloc

Empiètement urbain

Une série de digues le long de la bordure orientale du parc marque la limite entre les zones urbaines et les zones protégées, mais le développement des aires métropolitaines menace les Everglades. La Floride continue d'attirer environ 300 000 nouveaux résidents chaque année<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Florida Population Summary. Consulté le Modèle:Date</ref>, et la construction de zones résidentielles, commerciales ou industrielles près du parc pertubent l'équilibre de l'eau et des écosystèmes s'y trouvant. Les villes de Fort Myers, de Naples et de Cape Coral sont en pleine croissance, mais aucune digue n'existe pour marquer la frontière avec le parc<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le magazine National Geographic donna au parc national des Everglades et à la réserve nationale de Big Cypress la plus basse note dans son classement des parcs nationaux d'Amérique du Nord (32/100). Ce classement évaluait Modèle:Nombre sur des critères de tourisme durable, de qualité du lieu et de gestion du parc. Les experts ayant publié ces résultats justifièrent celui des Everglades par le fait que : Modèle:Citation bloc

Animaux menacés ou en danger

Fichier:Everglades American Crocodile.jpg
Le crocodile américain possède des différences notables avec l'alligator. La destruction de son habitat et les collisions avec les véhicules sont ses principales menaces.

Parmi les Modèle:Nombre protégées par l'État vivant dans le parc, certaines sont très gravement menacées. Les seuls spécimens de crocodile américain présents aux États-Unis vivent au sud de la Floride. Autrefois chassés pour leur peau, ils sont aujourd'hui protégés contre la chasse, mais sont toujours menacés par la destruction de leur habitat, et parfois blessés par des véhicules passant près des cours d'eau. Environ Modèle:Nombre existent dans les parcs nationaux des Everglades et de Biscayne, et environ Modèle:Unité vivent actuellement en Floride<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le crocodile américain, Defenders of Wildlife. Consulté le Modèle:Date</ref>. Le nombre de crocodiles au sud de la Floride a récemment augmenté, de même que celui d'alligators, et les crocodiles furent redéclarés « menacés » aux États-Unis en 2007<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Curtis Morgan, « Crocodiles remain rare but are no longer endangered » in The Miami Herald du Modèle:Date-</ref>.

La panthère de Floride est l'un des mammifères les plus menacés au monde. Elle vit principalement dans les Everglades et dans le marais du Big Cypress. Elles sont moins de 100 à vivre encore à l'état sauvage. Les plus grandes menaces pour cet animal viennent de la destruction de son habitat, des collisions avec les véhicules, de la consanguinité due à la faible diversité génétique présente, des parasites, des maladies et de l'empoisonnement par le mercure<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} La panthère de Floride, Defenders of Wildlife. Consulté le Modèle:Date-</ref>.

Cinq espèces de tortues de mer, à savoir la tortue verte, la tortue imbriquée, la caouanne, la tortue bâtarde et la tortue luth sont gravement menacées. Leur nombre est difficile à déterminer précisément, de par le fait que les mâles et les juvéniles ne reviennent jamais sur la terre après leur naissance, et bien que les femelles reviennent pondre tous les ans au même endroit. La perte de leur habitat, le braconnage et les pratiques de pêche destructrices sont les principaux dangers pour ces animaux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Les tortues de mer, Defenders of Wildlife. Consulté le Modèle:Date-</ref>.

Deux espèces d'oiseaux sont en plus grand danger d'extinction. Le bruant maritime du Cap Sable ne vit que dans le parc national des Everglades et dans la réserve de Big Cypress<ref>Ce que vous voulez le plus savoir sur… le bruant maritime du Cape Sable, Modèle:Date-</ref>. En 1986 cette espèce comptait Modèle:Nombre au sein du parc, mais des enquêtes sur dix ans ont montré que la population de cette espèce avait décliné à Modèle:Nombre en 2002<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Espèce vedette : le bruant maritime du Cape Sable, U.S. Fish and Wildlife Service. Consulté le 21 novembre 2007</ref>.

Les tentatives pour retrouver les niveaux d'eau naturels du parc ont été controversées : le bruant du Cape Sable fait son nid à environ Modèle:Unité de l'eau, et la montée du niveau de l'eau peut mettre en danger les populations futures, de même que pour le menacé milan des marais<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Curtis Morgan, « Officials move to protect Fla. habitat of endangered bird » in The Miami Herald du Modèle:Date</ref>. Ce dernier se nourrit presque exclusivement d'escargots amphibies (Pomacea bridgesii), et le parc national des Everglades est le seul lieu des États-Unis où cet oiseau de proie existe. Quelques preuves de l'augmentation de sa population ont été mises en évidence, mais les pertes de son habitat et de sa source de nourriture maintiennent la population à quelques centaines<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Snail Kite Rostrhamus sociabilis, Enature.com. Consulté le 21 novembre 2007</ref>.

Le lamantin des Caraïbes est récemment passé d'espèce « menacée » à « en danger ». La perte de son habitat et les collisions avec les navires demeurent les principales menaces de ce mammifère<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le lamantin des Caraïbes, Defenders of Wildlife. Consulté le Modèle:Date-</ref>.

Sécheresse, incendies et montée du niveau de la mer

Fichier:Everglades FH020005.jpg
Vue aérienne de la pointe sud-ouest du parc national des Everglades.

Des incendies ont lieu naturellement après les tempêtes, mais sont d'autant plus dangereuses que le niveau d'eau est bas<ref>Effet du feu et du gel sur les Everglades</ref>. Les hammocks et les cyprès sont susceptibles d'être gravement endommagés par le feu, et certains peuvent mettre des décennies à se régénérer<ref name="Brochure"/>. La tourbe créée en plusieurs siècles dans les marécages peut provoquer des incendies et laisser de profondes marques sur le sol. En 2007, le SFWMD (South Florida Water Management District) déclara que :

Modèle:Citation bloc

La montée du niveau de l'eau, provoquée par le réchauffement climatique, est une des autres menaces pour l'avenir du parc. Depuis 1932, le niveau de la mer près de Key West n'a cessé de monter jusqu'à atteindre Modèle:Unité de plus, ce qui peut avoir des conséquences désastreuses pour les terres côtières<ref>Modèle:Harvsp</ref>. D'après une estimation, d'ici Modèle:Unité, les habitats d'eau douce des Everglades auront été oblitérés par l'eau salée, ce qui ne laissera intacte que la partie nord du parc. Les dépenses prévues pour élever ou remplacer le Tamiami Trail et le Alligator Alley par des ponts s'élèvent à plusieurs centaines de millions de dollars<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Espèces étrangères aux Everglades

Fichier:Python molure.JPG
Python birman
Fichier:Wild Pigs - Evergaldes.JPG
Sangliers dans les Everglades.

Une autre menace grandissante ces dernières années est l'introduction d'espèces étrangères dans les écosystèmes. Le niaouli, introduit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour aider au drainage de l'eau, est une des causes de la destruction de la plupart des espèces végétales en laissant des zones marécageuses desséchées. Le faux-poivrier brésilien a également envahi la région, se mettant en concurrence avec les plantes dont se nourrissent habituellement les animaux, et étant de plus difficile à éliminer<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Faux-poivrier brésilien, Andrews University. Consulté le 20 novembre 2007</ref>. Le python birman, introduit en Amérique du Nord, est une des plus incroyables espèces animales. Ces serpents sont en effet capables d'atteindre une taille de plus de Modèle:Unité, et des visiteurs ont déjà vu de tels spécimens en lutte avec des alligators. Selon Kenneth Krysto, du Museum d'Histoire Naturelle de Floride :

Modèle:Citation bloc

Un premier python fut trouvé en 1979, puis aucun autre avant 1995. Cependant, entre 2001 et 2005, plus de Modèle:Nombre ont été repérés dans l'enceinte du parc<ref name="Mott Maryann"/>, et avaient déjà commencé à se reproduire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Susan Cocking, « Python infestation on rise in Everglades National Park » in The Miami Herald du Modèle:Date-</ref>. Une fois découverts, ces pythons sont immédiatement capturés et emmenés en dehors du parc. Les biologistes du parc affirment que c'est le commerce d'animaux tropicaux et les propriétaires des dits-animaux qui sont responsables de l'introduction du python birman dans les Everglades :

Modèle:Citation bloc

Des coyotes ont également été repérés dans le parc, ainsi que dans la réserve nationale de Big Cypress. Les dirigeants du parc ont attribué cette arrivée de coyotes à la présence de quelques sangliers dans les deux zones protégées<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Susan Cocking, « Wily coyotes invade Florida, stalk animals » in The Miami Herald du Modèle:Date-</ref>.

On peut ajouter les Wasmannia auropunctata<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Sources bibliographiques

Notes

Modèle:Traduction/Référence

Les noms indiqués dans les notes sont les noms des auteurs, dont les œuvres sont indiquées dans la bibliographie.
Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

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Liens externes

Modèle:Liens

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