Parti des Finlandais

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Le Parti des Finlandais (Modèle:En lang, littéralement Finlandais de base ; Modèle:En lang, aussi appelé en français Vrais Finlandais), abrégé PS, est un parti politique finlandais de droite populiste<ref name=":3" />.

Le parti a été fondé en 1995 et représente à partir des élections de 2011 la troisième force politique du pays (et la première force d'opposition jusqu'en 2015), puis la deuxième depuis les élections de 2023.

Le parti siège au centre gauche du parlement finlandais et se définit comme Modèle:Citation afin de défendre, au sein de l'État-providence et de la social-démocratie finlandaise, des thèses identitaires sur la société finlandaise. Hors de Finlande, il est soutenu par des partis conservateurs voire d'extrême droite<ref name="ladocfr">Modèle:Lien web.</ref>.

Nom

Le parti se nomme Modèle:Langue en finnois. Le préfixe Modèle:Langue- signifie basique, fondamental, simple<ref name="dico"/>, tandis que Modèle:Langue se réfère aux Finnois. Une traduction littérale en français serait « Finlandais de base », « Finlandais ordinaires » ou « simples Finlandais ».

Plusieurs sites francophones, tels que ceux de l'ambassade de France en Finlande<ref>« Revue quotidienne de la presse finlandaise : juin 2010 » ; l'article parle des « Finlandais de base ».</ref>, de la Fondapol<ref>Antero Kiviniemi, « Finlande : quand l'interdit devient acceptable », d'où la citation : « Le parti dit « populiste » des Vrais Finlandais, ou des « Finlandais de base » (traduction plus exacte) ».</ref>, traduisent ce nom par « les Finlandais de base »<ref name="dico">On peut aussi se référer au dictionnaire bilingue : Modèle:Ouvrage, qui indique, Modèle:P., la signification du préfixe « perus- ».</ref>.

La confusion vient du fait que le parti s'est choisi deux noms anglais qui ne rendent pas le sens littéral. À l'origine, il s'agissait de Modèle:Langue. Les publications internationales ont repris ce nom, d'où l'utilisation en français de « Vrais Finlandais »<ref name="nomhs">Modèle:Article.</ref>,<ref>Perussuomalaiset-True Finns, site officiel du parti Web Archive Modèle:Date-.</ref>.

En 2010, l'organisation de jeunesse du parti (Modèle:Lien) réclame un changement de la traduction, qui « sonne raciste », et suggère Modèle:Langue (« Parti populaire finlandais ») pour la presse anglophone<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, 10 mai 2010, Modèle:Lien.</ref>. En Modèle:Date-, le parti adopte à l'initiative de son président Timo Soini le nom Modèle:Langue (« Parti des Finlandais »)<ref name="nomhs"/>,<ref>Modèle:Lien brisé, ambassade de France en Finlande.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Finns Party-In English, sur le site officiel du parti.</ref>. Cette traduction est depuis la seule utilisée par le Parlement finlandais<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé, site du Parlement finlandais.</ref> et par le Parlement européen<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} European Elections 2014 Provisional List of Elected MEPs, Modèle:Date-, site du Parlement européen.</ref>.

Histoire

Paternité du Parti rural

Le parti tire son origine de l'ancien Parti rural de Finlande<ref>Le Parti rural de Finlande ne doit pas être confondu avec l'ancien Parti agrarien, devenu le Parti du centre en 1965.</ref> (SMP), parti populiste créé en 1959.

Veikko Vennamo fut le chef historique de cet ancien parti, de 1959 à 1979. Issu de la Ligue agraire, futur Parti du centre, il entretenait des relations tendues avec Urho Kekkonen. Une fois celui-ci élu président de la République en 1956, Vennamo se consacre à son nouveau parti. Il se présente trois fois à l'élection présidentielle, sans dépasser ses 11 % initiaux (1968). Son parti remporte pourtant 10 % des voix et dix-huit sièges au début des années 1970, puis dix-sept en 1983.

Le fils de Vennamo, Pekka Vennamo, devint le dirigeant du parti en 1979, quand son père se retira et le parti commença à participer aux coalitions gouvernementales, ce qui entraîna son déclin progressif. Pekka Vennamo finit par démissionner. Certains membres du parti rejoignirent le Parti du centre, d'autres se retirèrent.

En difficulté financière, il fit faillite en 1995. La même année les Vrais Finlandais sont fondés, par plusieurs anciens membres, dont Timo Soini, qui était secrétaire du Parti rural de Finlande.

Renaissance populiste

Après ces départs, le parti chercha à se rétablir sur de nouvelles bases. Le mouvement populiste et souverainiste se tourna contre l'Modèle:Lang et l'Union européenne.

En 2003, le parti remporta trois sièges aux élections de l'Modèle:Lang. Cette victoire mineure semble être due au talent oratoire du nouveau dirigeant Timo Soini et au charisme personnel de Tony Halme. Ils améliorent leur résultat, aux élections législatives de 2007, avec cinq députés et un peu plus de 4 % des voix. Ils sont alors le huitième parti du pays.

Avant l'élection de 2011 qui les porte tout proche du pouvoir, ils progressent lors de deux élections : aux élections locales d'Modèle:Date-, ils progressent de 0,9 à 5,4 %, principalement dans l'électorat des sociaux-démocrates et de l'Alliance de Gauche, notamment là où il y a le plus de chômage<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Party analysis - True Finns won the day », Statistics Finland, 27 octobre 2008.</ref>.

Lors des élections européennes de 2009 ensuite, les Vrais Finlandais remportent 9,8 % des suffrages, soit un siège de député européen, qui revient à Timo Soini<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « True Finns and Greens advance in European Parliament elections as big parties suffer », Helsingin Sanomat, 8 juin 2009.</ref>, le mieux élu de Finlande, nominativement (en Finlande on vote pour un nom et non une liste, même avec la proportionnelle).

Troisième parti

Pour les élections législatives de 2011, le parti se positionne comme celui des « petites gens » face à la « bureaucratie » européenne<ref name="lexpress">Axel Gyldén, « La Finlande tentée par la droite populiste », L'Express, Modèle:Date-.</ref>. Il s'oppose aux plans d'aide aux pays de la zone euro en difficulté, dont l'accueil était mitigé en Finlande<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « MTV3:n kyselyssä tyly tuomio kriisimaiden tuelle », YLE.fi, Modèle:Date-.</ref>, dans une plate-forme qui s'oppose à l'immigration, au bilinguisme finnois-suédois, aux OGM<ref name="lexpress"/>,<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, au mariage homosexuel, tout en préservant les acquis sociaux. Le contexte est aussi celui d'une industrie du bois-papier en crise, avec des délocalisations nombreuses<ref name="lexpress"/>.

Derrière leur chef charismatique, qui devient le député le mieux élu, les Vrais Finlandais réalisent 19,1 % des suffrages, un quadruplement et une augmentation de quinze points, une première dans la Finlande d'après-guerre. Ils deviennent alors le troisième groupe au Parlement avec Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Koko maan tulokset », HS.fi, consulté le Modèle:Date-.</ref>. Quatre d'entre eux Modèle:Incise sont membres de Suomen Sisu, organisation nationaliste et opposée au multiculturalisme<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Periaateohjelma » Modèle:Lien archive, site de Suomen Sisu, Modèle:Date-.</ref>. Timo Soini les décrit comme une faction peu nombreuse mais « bien organisée », tout en admettant que certains membres soient « politiquement incorrects »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Patrick Jackson, « Profile: Finland's Timo Soini », BBC News Europe, Modèle:Date-.</ref>. En raison d'écarts de langage à propos de la crise grecque, Jussi Halla-aho a été suspendu à l'unanimité pour deux semaines par le groupe parlementaire des Vrais Finlandais le Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « UPDATE: Jussi Halla-aho suspended from True Finns parliamentary group for two weeks », HS.fi, Modèle:Date-.</ref>.

L'élection passée, la formation du gouvernement traîne en longueur, et après un mois, le parti annonce son refus de faire des compromis sur la question de l'euro dans le seul but de rentrer au gouvernement<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Soini jättäytyi oppositioon dramaattisissa tunnelmissa », HS.fi, Modèle:Date-.</ref>. Contrairement à la tradition de consensus, il forme la moitié de l'opposition au Gouvernement Katainen, soutenu par 125 des deux cents députés du Parlement, provenant de six des huit partis.

Trois présidences de commissions parlementaires sont attribuées à des députés Vrais Finlandais : Timo Soini obtient celle des Affaires étrangères, Jussi Halla-aho celle de l'Administration et Jussi Niinistö celle de la Défense.

Lors des élections municipales de 2012, le parti des Vrais Finlandais affiche une progression de sept points par rapport à 2008 avec 12,3 % des suffrages exprimés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors des élections européennes de 2014, les Vrais Finlandais arrivent en troisième position du scrutin avec 12,90 % des suffrages exprimés et a ainsi remporté deux sièges (Sampo Terho et Jussi Halla-aho) au Parlement européen<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le parti quitte le groupe Europe libertés démocratie pour rejoindre le groupe des Conservateurs et réformistes européens aux côtés des conservateurs britanniques et polonais<ref name="ecr">Le groupe de Nigel Farage sur la sellette, Euractiv.</ref>. D'après Modèle:Lien l'inclusion du parti dans un « groupe respectable » constitue une victoire pour les Vrais Finlandais<ref name="EUOBSERVER">The populist Finns, Cameron's new political bedfellows, Modèle:Date-.</ref>. L'entrée du parti dans le groupe aurait été l'initiative de Syed Kamall, chef de file du groupe de confession musulmane<ref>David Cameron accused over 'dubious' European Union partners, The Guardian.</ref>. D'après Sajjad Karim, candidat du groupe à la présidence du Parlement européen et lui aussi musulman, le groupe appliquera une Tolérance zéro vis-à-vis du racisme<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} ECR chair 'satisfied' with Halla-aho explanation, yle.fi.</ref>.

Le parti des Vrais Finlandais rejoint en 2015 le gouvernement de Juha Sipilä (Parti du centre) et occupe des ministères régaliens, notamment les Affaires étrangères. Le politologue Jean-Yves Camus remarque que le parti a été contraint de faire évoluer son discours pour s'adapter à son nouveau statut de parti gouvernemental : « il doit être eurosceptique sans que le pays quitte l’Eurozone et l’UE ; défendre, sur la protection sociale et le rôle de l’État, des positions proches de celles de la gauche tout en étant fermement de droite sur les problèmes sociétaux ; incarner le « Finlandais de base » et faire partie d’élites qu’il décrie, rester respectable tout en voulant rogner les droits, non seulement des étrangers mais aussi de la minorité suédoise et de la minorité samie du Nord du pays<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>. »

En Modèle:Date-, le député Olli Immonen, suscité une polémique après avoir appelé ses Modèle:Citation à Modèle:Citation, et promis que Modèle:Citation seraient Modèle:Citation<ref name=Yle>Modèle:Lien web.</ref>. Quelques jours plus tard, près de Modèle:Unité se rassemblent à Helsinki pour protester contre ces déclarations<ref name=Times>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, Jussi Halla-aho, tête de file de la ligne dure du parti, succède à Timo Soini à la présidence du parti lors d'un congrès à Jyväskylä<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>. Trois jours après son élection, le Premier ministre, Juha Sipilä, annonce mettre fin à la participation des Vrais Finlandais à son gouvernement<ref name=":0" />. Le parti fait alors face à la dissidence de vingt-deux de ses trente-sept députés qui forment la Nouvelle Alternative<ref>Modèle:Lien web.</ref>

En Modèle:Date, Jussi Halla-aho annonce qu'il ne se présentera pas à sa succession lors du congrès du parti<ref>Modèle:Lien web</ref>. Plusieurs candidats se présentent, et Riikka Purra est élue le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>. Première femme à diriger le parti, elle reste dans la ligne anti-immigration de Jussi Halla-aho.

En 2023, le Parti des Finlandais participe à la coalition gouvernementale menée par Petteri Orpo<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Positions et idéologie

Position sur l'échiquier politique

Sur le plan idéologique, le Parti finlandais a été décrit comme étant de droite<ref name=Economist />,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de droite radicale<ref name="Arter" /> voire d'extrême droite<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Arter">Modèle:Article</ref>,<ref name="finns">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est un parti nationaliste<ref name="ciac" /> et national-conservateur<ref name="Nordsieck">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> qui s'oppose à l'immigration<ref name=Economist />, tandis que sur les positions étrangères, il est eurosceptique<ref name="Economist">Modèle:Article.</ref>,<ref name="ciac">Modèle:Lien web.</ref>. Le parti combine des politiques économiques de gauche<ref name="HS">Modèle:Article.</ref> et un nationalisme économique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> avec des valeurs socialement conservatrices<ref name="Nordsieck" />,<ref name="HS"/> et un nationalisme ethnique<ref name="Arter"/>. Plusieurs chercheurs ont décrit le parti comme étant fiscalement de centre-gauche, socialement conservateur<ref name="soc_con">

Le parti revendique son populisme et défend une ligne eurosceptique<ref name="FRANCETVINFO"/>. Son président historique Timo Soini se décrit comme Modèle:Citation<ref name="LeMonde2012">Modèle:Article.</ref>.

Dans un article publié en 2011, Le Monde classe les Vrais Finlandais au sein de la Modèle:Citation tout en remarquant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'année suivante le journal rapporte les propos du Modèle:Lien, directeur de la rédaction de Helsingin Sanomat, selon qui le parti Modèle:Citation<ref name="LeMonde2012"/>. D'après lui : Modèle:Citation<ref name="LeMonde2012"/> Le journal finlandais Yle évoque une composante d'extrême droite et anti-immigration du parti<ref name=Yle/>.

Le politologue Lauri Karvonen fait remarquer à L'Express qu'il n'existe pas d'axe gauche-droite affirmé en Finlande, du fait d'une tradition de partage des responsabilités gouvernementales entre les partis, habitude qui a gommé leurs différences. D'après lui les Vrais Finlandais sont assimilés à des sociaux-démocrates sur les questions fiscales, comme l'impôt sur la fortune, et la politique sociale (retraites, allocations familiales), tandis qu'ils ne sont pas les seuls à vouloir limiter le droit d'asile<ref name="lexpress"/>. D'autre part, le parti soutient sans réserve l'immigration par le travail, allant jusqu'à défendre les intérêts de travailleurs migrants sous le coup d'un arrêté d'expulsion pour cause de revenus jugés insuffisants par l'administration<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [1].</ref>. Lors de sa participation au gouvernement, à partir de 2015, il défend, selon Mediapart, une vision « néolibérale » de l'économie, réclamant une baisse des dépenses publiques et accusant la zone euro de soutenir les pays ne menant pas une politique d'austérité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

On trouve aussi dans la plate-forme du parti des positions typiques du conservatisme chrétien comme le refus du mariage homosexuel, de l'avortement, de l'ordination des femmes au sein de l'Église évangélique-luthérienne de Finlande<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Wahlkampf in Finnland. Angriff der Panzerknacker », Der Spiegel, 11 avril 2011.</ref>, thème controversé en Finlande depuis sa mise en place en 1988<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Naispappeuden vaiheita », site de l'Église évangélique-luthérienne de Finlande.</ref>.

Si Timo Soini admet utiliser la thématique de l'immigration comme un « sujet qui fait vendre » bien qu'il ne la considère pas comme une grande affaire, il se distancie du parti français du Front national dont il « ne partage pas les idées »<ref>« Timo Soini ou la préférence aux Finlandais », letemps.ch, 15 août 2011.</ref>. En effet, lorsqu'il était député européen (2009-2011), il faisait partie des conservateurs eurosceptiques du groupe Europe libertés démocratie, menés par Nigel Farage (Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni) et Francesco Speroni (Ligue du Nord), ce qu'a également fait son successeur à Strasbourg, Sampo Terho. Après les élections européennes de 2014, les Vrais Finlandais quittent le groupe Europe libertés démocratie pour rejoindre le groupe des Conservateurs et réformistes européens aux côtés des Conservateurs britanniques et polonais<ref name="ecr"/> afin de se distancier de l'extrême droite xénophobe et de rejoindre la droite traditionnelle<ref name="EUOBSERVER"/>.

Le représentant de la ligne dure du parti, Jussi Halla-aho, en devient le président en Modèle:Date-. Défendant une ligne ethno-différentialiste radicale et, contrairement aux anciens dirigeants du parti, peu marquée par les valeurs religieuses conservatrices auxquelles il accorde moins d’importance qu’à l’origine ethnoculturelle, il annonce vouloir rapprocher sa formation de l’extrême droite européenne au détriment de la droite conservatrice traditionnelle, à laquelle le parti était jusqu'alors associé<ref name=":2" />. Depuis l'accession au pouvoir de Jusi Halla-aho, la thématique de l'immigration est de devenue centrale et s'est radicalisée dans le discours du parti<ref>Modèle:Article</ref>.

Économie

Le programme économique se voulait social-démocrate (ils défendent l'État-providence nordique, l'impôt sur le revenu progressif et non à taux unique, le rétablissement de l'impôt sur la fortune), tout en affichant des préférences : aucune discrimination, y compris positive n'est souhaitable<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « True Finns renounce racism, discrimination, and favouritism », HS.fi, 26 mai 2011 Archive.</ref>. Depuis 2015, le parti tend à embrasser les lignes de l'austérité.

Environnement

Le Parti des Finlandais soutient fermement l’industrie de la tourbe, qui produit massivement des gaz à effet de serre, ayant même proposé d’exempter cette production de toute taxe. Le parti réalise généralement ses meilleurs scores dans les municipalités dont l’économie est liée à cette industrie<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.

Le parti a vivement dénoncé l’Accord de Paris sur le climat, signé en Modèle:Date-, affirmant que celui-ci était « catastrophique » pour l’économie, et exigé qu’on épargne le secteur privé et les contribuables de ses « conséquences économiques désastreuses »<ref name=":1" />.

Immigration

  • Durcissement du droit d'asile<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Parlamentswahl in Finnland. „Wahre Finnen“ gewinnen », taz.de, Modèle:Date-.</ref> :
    • l'immigration humanitaire doit être limitée aux quotas de réfugiés ;
    • le rassemblement familial doit être limité à la famille directe du migrant, sous réserve de moyens de subsistance de celui-ci.
  • Conditions à l'immigration :
    • l'immigration par le travail est bénéfique et doit être soutenue, à condition que le migrant et surtout son employeur respectent les lois sociales et le salaire minimum finlandais ;
    • le migrant peut obtenir la nationalité finlandaise au bout de cinq ans de résidence, à condition de maîtriser la langue, posséder des moyens de subsistance et un casier judiciaire vierge en Finlande.

Union européenne

Politique étrangère

Le parti affiche son hostilité à une éventuelle adhésion à l'OTAN mais se prononce en faveur d'un référendum sur la question.

Culture

Le parti est favorable à ce que l'apprentissage actuellement obligatoire du suédois soit rendu optionnel, afin de favoriser des langues parlées au niveau international, comme l'anglais, le russe voisin, l'allemand, le français, l'espagnol, etc. mais aussi une valorisation des langues finno-ougriennes comme le carélien. Il soutient aussi une valorisation de la culture finlandaise traditionnelle, notamment des artistes issus du mouvement national-romantique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Modèle électoral

Le parti soutient l'usage fréquent du référendum.

Électorat

A ses débuts le Parti des Vrais Finlandais prétend défendre Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Selon Salomé Legrand son électeur type serait Modèle:Citation<ref name="FRANCETVINFO"/>. Selon une publication du ministère de la justice, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="vaalitutkimus.fi">Modèle:Lien web.</ref>.

Résultats électoraux

Élections législatives

Fichier:Eduskuntavaalit 2019 (Perussuomalaiset).png
Résultats par municipalité aux élections législatives de 2019.
Année Voix % Rang Députés Gouvernement
1999 26 440 0,99 Modèle:10e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2003 43 816 1,57 Modèle:8e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2007 112 256 4,05 Modèle:8e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2011 560 075 19,05 Modèle:3e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2015 524 054 17,65 Modèle:3e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Sipilä (2015-2017),
opposition (2017-2019)
2019 538 805 17,48 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Opposition
2023 620 981 20,06 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Gouvernement Orpo
Sources: Tilastokeskus<ref name="tilastokeskus.Eduskuntavaalit">Modèle:Lien web.</ref>, Oikeusministeriö<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Élections présidentielles

Année Candidat Modèle:1er
Voix % Rang
2000 Ilkka Hakalehto 31 405 1,03 Modèle:6e
2006 Timo Soini 103 368 3,43 Modèle:5e
2012 287 571 9,40 Modèle:4e
2018 Laura Huhtasaari 207 175 6,93 Modèle:3e

Élections européennes

Année Élus Voix % Rang Groupe
1996 15 004 0,67 Modèle:10e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1999 9 854 0,79 Modèle:9e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2004 8 900 0,54 Modèle:9e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2009 162 930 9,79 Modèle:5e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges ELD
2014 222 457 12,87 Modèle:3e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges CRE
2019 252 990 13,80 Modèle:4e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges ID
Source: Tilastokeskus<ref name="tilastokeskus">Tilastokeskus: [2].</ref>

Élections municipales

Année Votes % Conseillers
1996 21 999 0,93 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2000 14 712 0,66 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2004 21 417 0,90 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2008 137 497 5,39 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2012 307 797 12,34 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2017 227 297 8,84 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2021 354 019 14,5 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
Source: Tilastokeskus <ref name="kunnallisvaalit">Kunnallisvaalit 1976-2017, puolueiden kannatus Tilastokeskus.</ref>

Personnalités liées

Modèle:Catégorie détaillée

Présidents

Modèle:Liste des dirigeants successifs

Députés au Parlement de Finlande

Modèle:Col-début Modèle:Col-2

Modèle:Col-2

Modèle:Col-fin

Anciens députés

Modèle:Col-début Modèle:Col-2

  • Raimo Vistbacka (1995-2011)
  • Tony Halme (2003-2007)
  • Markku Uusipaavalniemi (2010-2011)
  • Reijo Hongisto (Vaasa, 2011-2017)
  • Ari Jalonen (Satakunta, 2011-2017)
  • Kimmo Kivelä (Savonie du Nord, 2011-2017)
  • Jari Lindström (Kymi, 2011-2017)
  • Maria Lohela (Finlande du Sud, 2011-2017)
  • Anne Louhelainen (Tavastia, 2011-2017)
  • Pirkko Mattila (Oulu, 2011-2017)

Modèle:Col-2

  • Lea Mäkipää (Pirkanmaa, 2011-2017)
  • Hanna Mäntylä (Lapland, 2011-2017)
  • Martti Mölsä (Pirkanmaa, 2011-2017)
  • Jussi Niinistö (Uusimaa, 2011-2017)
  • Pentti Oinonen (Savonie du Nord, 2007-2017)
  • Vesa-Matti Saarakkala (Vaasa, 2011-2017)
  • Timo Soini (Uusimaa, 2011-2017)
  • Kaj Turunen (Savonie du Sud, 2011-2017)
  • Simon Elo (Uusimaa, 2015-2017)
  • Tiina Elovaara (Pirkanmaa, 2015-2017)

Modèle:Col-fin

Parlement européen

Modèle:Col-début Modèle:Col-2

Modèle:Col-2

  • Laura Huhtasaari (2019-)
  • Teuvo Hakkarainen (2019-)

Modèle:Col-fin

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail