Robert De Niro

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Cinéma (personnalité) Robert De Niro (prononcé en anglais : Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API. Son patronyme provient de l'Italie Modèle:MSAPI.</ref>), né le Modèle:Date de naissance à Manhattan (New York), est un acteur, réalisateur et producteur de cinéma américain naturalisé italien.

Adepte de la méthode, Robert De Niro prend des cours de jeu sous la direction de Stella Adler au Modèle:Langue, puis avec Lee Strasberg à l'Actors Studio.

Il commence sa carrière à la fin des années 1960, collaborant avec des réalisateurs du Nouvel Hollywood, en particulier Martin Scorsese dont il sera l'un des acteurs préférés. Au cours d'une carrière se poursuivant pendant plus de cinquante ans, De Niro compte une riche filmographie, dont certains ont connu un grand succès public et critique, et a tourné avec des réalisateurs réputés.

De Niro remporte de nombreuses récompenses au cours de sa carrière, notamment l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour son rôle de Vito Corleone dans Le Parrain, 2e partie (1974) ainsi que l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle du boxer Jake LaMotta dans le drame biographique Raging Bull (1980). De Niro réalise également le récit initiatique Il était une fois le Bronx en 1993 et le film d'espionnage The Good Shepherd en 2006. Pour récompenser l'ensemble de sa carrière, l'acteur reçoit notamment un Lion d'or, le Cecil B. DeMille Award ou encore un Screen Actors Guild Life Achievement Awards. En 2009, il reçoit le Kennedy Center Honors, puis en 2016, Barack Obama lui remet la Médaille présidentielle de la liberté.

Avec Jane Rosenthal, il cofonde sa société de production Tribeca Productions en 1989, puis le Festival du film de Tribeca en 2002. En 1994, il cofonde la chaine de restauration Modèle:Lien, qui devient également une chaîne hôtelière en 2013.

D'origine italienne par ses grands-parents paternels, il obtient la nationalité italienne en 2006.

Biographie

Jeunesse

Né à Greenwich Village, dans l'arrondissement de Manhattan à New York<ref name="tca">Inside the Actors Studio, 1998.</ref>, Robert Anthony De Niro (Robert de Niro Junior) est le fils du peintre Robert De Niro (Senior) et de Virginia Holton Admiral, peintre et poète<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son père, né à Syracuse (dans l'État de New York) de parents italiens originaires de la région du Molise<ref>Modèle:Lien web</ref>, est de confession catholique ; sa mère, d'origines irlandaise, anglaise, allemande, française et néerlandaise est de religion presbytérienne<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les parents de Robert Junior, qui se sont rencontrés au cours de peinture de Hans Hofmann, à Provincetown (Massachusetts), se séparent alors qu'il a trois ans (mais ne divorceront effectivement que neuf ans plus tard) et leur jeune fils est élevé par sa mère dans le quartier de Little Italy, à Manhattan, et à Greenwich Village. Son père vit à proximité et en grandissant Robert passe beaucoup de temps avec lui<ref>Dougan, Modèle:P..</ref>. Robert De Niro est scolarisé au PS 41, une école primaire publique à Manhattan jusqu'au [[Système éducatif des États-Unis#Caractéristiques générales|Modèle:Langue]]<ref group="note">Le Modèle:Langue est l'équivalent de la classe de sixième au collège en France.</ref>, puis poursuit ses études en Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref group="note">Ce sont les équivalents des classes de cinquième et quatrième au collège en France.</ref> de la Modèle:Langue, qui fait partie de la Modèle:Langue<ref>Dougan, Modèle:P..</ref>. Il est accepté au [[Fiorello H. LaGuardia High School of Music & Art and Performing Arts|Modèle:Langue]] en Modèle:Langue<ref group="note">La Modèle:Langue est l'équivalent de la classe de troisième au collège en France.</ref>, mais n'y reste que peu de temps avant d'être transféré dans un autre collège<ref>Dougan, Modèle:P..</ref>. Il entre au lycée à la Modèle:Langue<ref name="baxter">Modèle:Ouvrage.</ref>, puis dans le secteur privé à la Rhodes Preparatory School<ref>Baxter, Modèle:P..</ref>, bien qu'il n'ait jamais été diplômé ni de l'une ni de l'autre<ref name="Dougan, pp. 17-18">Dougan, Modèle:P..</ref>.

Durant sa jeunesse à Modèle:Langue, au cours de laquelle il est surnommé « Bobby Milk » du fait de sa pâleur<ref group="note">En anglais, milk signifie lait.</ref>, il traîne avec un groupe de jeunes de rue dont certains sont restés ses amis de toujours<ref name="Dougan, p. 17">Dougan, Modèle:P..</ref>. Son avenir prend forme lors de ses débuts sur scène, à l’âge de dix ans, quand il interprète le lion peureux dans une production scolaire du Magicien d'Oz<ref name=tca/>,<ref>Dougan, Modèle:P..</ref>. Il y découvre une façon de vaincre sa timidité en jouant. De Niro est également fasciné par le cinéma : il abandonne l'école à seize ans pour entamer une carrière d'acteur<ref name="Dougan, p. 17"/>. Il prend des cours au Modèle:Langue, puis à l'Actors Studio de Lee Strasberg<ref name="Dougan, pp. 17-18"/>.

En 2012 il déclare : Modèle:Citation bloc

Ascension fulgurante et consécration (années 1970-1980)

Modèle:...

Fichier:BrianDePalma09TIFF.jpg
Tournant avec le cinéaste en devenir Brian De Palma au début des années 1960, l'acteur a déjà tourné dans trois de ses films en 1970, la quatrième collaboration arrivant en 1987.

À 20 ans, il obtient son premier vrai rôle dans le film étudiant The Wedding Party, de Brian De Palma, aux côtés de son amie Jill Clayburgh<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est découvert par De Palma lors d'un casting ouvert organisé à Greenwich Village avec l'acteur William Finley<ref name="BDP">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 2013, il déclare : Modèle:Citation bloc

De Niro impressionne Brian De Palma en improvisant avec Finley alors qu'il n'a pas 20 ans et ne peut même pas signer lui-même son contrat, la majorité étant alors à 21 ans<ref name="BDP"/>. Tourné en plusieurs fois entre 1963 et 1965<ref name="BDP"/>, le film ne sort en salles qu'en 1969<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1965, il apparaît comme figurant dans Trois chambres à Manhattan de Marcel Carné, comme il l'explique en 2013 : Modèle:Citation<ref name="Entrevue L'express"/>. En 1968, il est nouveau brièvement devant la caméra du français pour Les Jeunes Loups, comme il l'explique de nouveau : Modèle:Citation<ref name="Entrevue L'express"/>.

La même année, il apparait dans Greetings à nouveau réalisé par De Palma<ref name="Entrevue L'express"/>. Ses rôles suivants restent peu connus du public.

En 1969, il tourne dans Sam's Song<ref name="Sam's Song">Modèle:Lien web</ref>. Le film est remonté en 1979 pour devenir Modèle:Lien<ref name="Sam's Song"/>. En 1970, il tourne dans Bloody Mama de Roger Corman ainsi que pour la troisième et avant-dernière fois pour De Palma dans Hi, Mom!<ref name="Entrevue L'express"/>.

Fichier:Martin Scorsese 03.jpg
L'année 1973 marque la première collaboration entre l'acteur et le cinéaste Martin Scorsese<ref name="Empire">Modèle:Lien web</ref>. En 2023, Robert De Niro est apparu dans dix longs métrages du réalisateur<ref name="Empire"/>.

En 1973, l'acteur apparait dans le drame sportif Le Dernier Match de John D. Hancock, d'après le Modèle:Lien de Modèle:Lien<ref name="Le Dernier Match">Modèle:Lien web</ref>. L'acteur tient le rôle d'un joueur de la Ligues majeures de baseball touché par un Lymphome de Hodgkin<ref name="Le Dernier Match"/>. Dans sa critique, The Hollywood Reporter déclare que Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : De Niro proves himself to be one of the best and most likable young character actors in movies with this performance.</ref>, tandis que Variety trouve la performance de l'acteur Modèle:Citation<ref name="Le Dernier Match"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La même année, il commence à travailler avec Martin Scorsese sur le film Mean Streets<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Les deux se sont rencontrés en 1971, durant une soirée de Noël organisée par le journaliste Jay Cocks et l'actrice Verna Bloom<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Le réalisateur est un fils d'immigrants ayant grandi à Little Italy et tous deux connaissent la loi de la rue, la confiance s'installe rapidement<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Deuxième femme du cinéaste, Modèle:Lien explique le lien entre les deux hommes : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : In Marty, Bobby found the one person who can talk for fifteen minutes on how a character ties a knot! I’ve seen them go for ten hours at a stretch.</ref>,<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Le producteur Jonathan Taplin déclare quant à lui : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : they know each other so well that they can say just two or three words or juste one sentence, and the other will understand it.</ref>,<ref name="Rausch">Modèle:Ouvrage.</ref>. Robert De Niro tient le rôle du jeune gangster John « Johnny Boy » Civello qui tente de se faire un nom avec son ami Charlie Cappa<ref name="Rausch"/>. Ce dernier est interprété par Harvey Keitel, le duo se retrouvera sur de nombreux projet au fil des années<ref name="Rausch"/>. Sur le tournage, l'acteur n'hésite pas à proposer des idées pour ses scènes et est décrit comme étant extrêmement impliqué, se mettant volontairement à l'écart de l'équipe pour mieux s'approprier le personnage<ref name="Rausch"/>. Le film est projeté au Festival de Cannes 1973 puis au Festival du film de New York, et reçoit un bon accueil<ref name="Rausch"/>.

Il enchaîne avec Francis Ford Coppola sur Le Parrain 2, préquelle dans laquelle il prête ses traits au personnage de Vito Corleone, incarné par Marlon Brando dans le premier opus, Le Parrain<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Il explique sa manière d'appréhender le rôle : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : I didn’t want to do an imitation of Brando[...]but I wanted to make it believable that I could be him as a young man. It was like a mathematical problem.</ref>,<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Dans le film, il parle essentiellement en sicilien, ne prononçant que huit mots en anglais<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Pour son jeu, le jeune acteur remporte l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Pauline Kael, critique américaine, écrit pour The New Yorker : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : De Niro has the physical audacity, the grace, and the instinct to become a great actor—perhaps as great as Brando</ref>, l'ultime critique étant celle de ce dernier : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : I doubt if he knows how good he is.</ref>,<ref name="Vanity Fair 2014"/>.

Fichier:Graffiti of Robert de Niro as Travis Bickle.jpg
Graffiti représentant son personnage dans Taxi Driver.

Par la suite, il continue sa fructueuse collaboration avec Scorsese, dont découlent plusieurs classiques hollywoodiens : c'est d'abord Taxi Driver, qui, en 1976, l'intronise comme une révélation majeure, et qui lui donne une notoriété mondiale<ref name="Taxi Driver HR">Modèle:Lien web</ref>. L'acteur tient le rôle de Travis Bickle, un chauffeur de taxi solitaire et insomniaque, qui arpente les rues d'une ville de New York d'après guerre du Vietnam, dont Bickle en est un vétéran<ref name="Taxi Driver HR"/>. Souffrant d'un trouble de stress post-traumatique et désabusé par l'état de la ville, son personnage sombre dans la folie et s'en prend notamment à un proxénète , joué par son ami Harvey Keitel, afin de sauver une jeune prostituée interprétée par la révélation Jodie Foster<ref name="Taxi Driver HR"/>.

Fichier:DeNiroWigTaxiDriver.jpg
Perruque crête iroquoise portée par l'acteur durant le tournage de Taxi Driver<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Des années plus tard, Foster se remémore les leçons apprises grâce à De Niro, qui restait dans son personnage : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : Robert de Niro decided to sort of take me under his wing and he would continually take me out to coffee shops and run the lines with me, sort of in character, and then do improvs, which I didn’t 100 percent understand, but by the time we really started shooting, I really understood what he had done. He had really made me understand what it was to create a character, something I didn’t know at 12 years old. And it changed, it definitely changed my life. I remember going home to the hotel room in New York City [...] and just being on fire; really feeling like, wow, I had discovered something. That this movie business world, and acting, really could be more challenging than I thought it was.</ref>,<ref name="Foster Driver">Modèle:Lien web</ref>. Afin de parfaire son jeu, l'acteur a notamment passé du temps dans une base militaire pour obtenir son accent, s'est exercé à manier les armes à feu, et a également obtenu une licence de chauffeur de taxi<ref name="Taxi Driver HR"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Vanity Fair 2014">Modèle:Lien web</ref>. Il improvise également la réplique Modèle:Citation, classée en 2005 à la dixième place de la liste AFI's 100 Years... 100 Movie Quotes de l'American Film Institute<ref>Modèle:Lien web</ref>. Présent sur le tournage, le photographe Steve Schapiro déclare au sujet de l'acteur Modèle:Citation, ce à quoi ajoute Scorsese : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film remporte la Palme d'or du Festival de Cannes 1976 et obtient Modèle:Nobr à la 49e cérémonie des Oscars, dont pour l'Oscar du meilleur film et du meilleur acteur, cette dernière statuette étant remportée par Peter Finch pour le film Network<ref name="Taxi Driver HR"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Novecento - Sutherland-De Niro-Depardieu.jpg
L'acteur au milieu de Donald Sutherland et Gérard Depardieu dans une scène du film 1900, sorti en 1976.

L'année est également marquée par deux autres projets pour le comédien. Ainsi, il partage la vedette avec Gérard Depardieu de 1900, drame historique de l'italien Bernardo Bertolucci, d'une durée colossale de 5 heures et 20 minutes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Enfin, il apparait dans Le Dernier Nabab d'Elia Kazan : Modèle:Citation<ref name="Vanity Fair 2014"/>,<ref name="Entrevue L'express"/>.

En 1977, De Niro et Scorsese enchainent avec le musical New York, New York<ref name="New York New York">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Vanity Fair 2014"/>. L'acteur campe alors un saxophoniste qui tombe amoureux d'une chanteuse interprétée par Liza Minnelli<ref name="New York New York"/>. De Niro va jusqu'à apprendre à jouer du saxophone avec Georgie Auld, comme le mentionne sa partenaire de jeu : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : I’d leave the studio around twelve midnight, and I could hear the wail of a saxophone. As a musician he was fabulous. That’s the way he found the character—through the music.</ref>,<ref name="Vanity Fair 2014"/>,<ref name="New York New York"/>.

En 1978, l'acteur est en plein cœur de la guerre du Vietnam dans Voyage au bout de l'enfer (The Deer Hunter) de Michael Cimino<ref name="GQ VABDLE">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Vanity Fair VABDLE">Modèle:Lien web</ref>. À cette époque, l'industrie hollywoodienne est peu enclin à montrer sur grand écran cette période compliquée qui marque le pays<ref name="Vanity Fair VABDLE"/>. On peut compter quelques œuvres qui traitent de ce sujet, comme Les Bérets verts en 1968 ou Le Retour qui sort la même année que le film de Cimino<ref name="Vanity Fair VABDLE"/>. Pouvant se diviser en trois parties montrant tour à tour l'avant, le pendant et l'après guerre du Vietnam, le film suit trois jeunes ouvriers sidérurgistes provenant de la ville de Clairton en Pennsylvanie, qui sont envoyés dans l'enfer tropical<ref name="Vanity Fair VABDLE"/>. De Niro, Christopher Walken et John Savage jouent les trois soldats, tandis que l'entourage pennsylvanien est joué par John Cazale, Meryl Streep ou encore Chuck Aspegren<ref name="Vanity Fair VABDLE"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Encore une fois, l'acteur fait tout pour ne devenir qu'un avec son personnage : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : I always look at everything[...]The important thing is to think it all out. Sometimes I write down my ideas. The main thing is to put in the time – even if it’s boring. Then you know you’ve connected every possibility when you make your choices[...] I spent a lot of time in Mingo Junction and Steubenville, Ohio, soaking up the environment. I also tried to become as close to becoming a steelworker as possible without actually working a shift at the mill. I’d have done that too, except none of the steel mills would let me do it. They let me visit and watch but not actually get involved. What was great was that no one recognised me as being an actor</ref>,<ref name="GQ VABDLE"/>. L'acteur prend également part au casting des autres personnages du film comme l'explique le producteur Michael Deeley : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : when you engage Robert De Niro you are not only getting one of the finest screen actors ever, but you are working with an actor who cares about the whole picture – and that includes his fellow cast members. He knew every actor in New York.</ref>,<ref name="GQ VABDLE"/>.

Le film est nommé à neuf reprises durant la 51e cérémonie des Oscars, De Niro obtenant une nomination dans la catégorie du meilleur acteur<ref name="Vanity Fair VABDLE"/>. Finalement, le film remporte cinq statuettes, dont celle du meilleur film<ref name="Vanity Fair VABDLE"/>. En 2007, le film est classée à la cinquante-troisième place de la liste AFI's 100 Years...100 Movies de l'American Film Institute<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Cathy Moriarty and Joe Pesci, 1980.jpg
Cathy Moriarty et Joe Pesci, ses partenaires de jeu en 1980 dans le film Raging Bull.

Puis, après avoir lu les mémoires du boxeur Jake LaMotta, De Niro va voir Martin Scorsese pour que les deux travaillent sur un projet autour de l'autobiographie<ref name="Vanity Fair 2014"/>,<ref name="Vanity Fair Raging Bull 2010">Modèle:Lien web</ref>. L'idée Modèle:Incise devient alors le drame sportif Raging Bull qui arrive en 1980, avec De Niro dans le rôle du poids moyens Italo-Américain, connu pour ses exploits sportifs, mais également pour son tempérament et son comportement violent qui impacte profondément ses relations avec sa famille<ref name="Vanity Fair Raging Bull 2010"/>,<ref name="Vanity Fair Raging Bull 2017">Modèle:Lien web</ref>. Pour ce qui est du reste de la distribution, si Cathy Moriarty tient le rôle de Modèle:Lien, la femme du protagoniste, le Modèle:Lien est quant à lui joué par Joe Pesci qui devient par la suite un collaborateur fréquent de Scorsese et de De Niro pendant près d'une quarantaine d'années<ref name="Vanity Fair Raging Bull 2010"/>. En plus d'apprendre la boxe, De Niro doit également prendre de la masse, prenant Modèle:Nobr<ref name="Vanity Fair Raging Bull 2010"/>. Cela paye, puisque sa prestation lui vaut l'Oscar du meilleur acteur<ref name="Vanity Fair Raging Bull 2010"/>.

En 1981, De Niro retourne dans un drame policier avec le film Sanglantes confessions d'Ulu Grosbard, d'après Modèle:Lien de John Gregory Dunne<ref name="Sanglantes confessions">Modèle:Lien web</ref>. De Niro joue un Monseigneur qui a pour frère un inspecteur de Los Angeles, joué par un autre grand nom de la saga Le Parrain, Robert Duvall<ref name="Sanglantes confessions"/>. L'intrigue tourne autour d'un meurtre, une des pistes remontant jusqu'à l'Église catholique<ref name="Sanglantes confessions"/>. Si Vincent Canby du The New York Times mentionne l'intrigue compliquée à suivre, il salue la performance des comédiens, disant que De Niro et Duvall Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : Mr. De Niro and Mr. Duvall are at the peak of their talents here. They work so beautifully together it sometimes seems like a single performance, two sides of the same complex character.</ref>,<ref name="Sanglantes confessions"/>.

Et, en 1983, La Valse des pantins de Scorsese l'amène sur le terrain de la comédie noire, en tenant le rôle d'un comique de scène qui harcèle un vétéran de la profession joué par Jerry Lewis pour qu'il puisse passer dans son émission<ref name="KOC NYT">Modèle:Lien web</ref>. C'est de nouveau l'acteur lui-même qui est venu voir Scorsese avec le scénario<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Le New York Times décrit sa performance comme étant Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : one of the best, most complex and most flamboyant performances of his career.</ref>,<ref name="KOC NYT"/>. Le film est un échec commercial<ref name="Casino NYTimes 2"/>.

Après ces cinq longs-métrages, les deux décident de s'émanciper un temps pour découvrir de nouveaux horizons<ref name="Vanity Fair 2014"/>. L'acteur tourne alors durant cette période dans de nombreux films considérés comme des chefs-d'œuvre, tout en collaborant avec des cinéastes européens<ref name="Vanity Fair 2014"/>.

Fichier:RobertDeNiroJenniferConnellyJamesWoodsCannes.jpg
L'acteur, Jennifer Connelly et James Woods lors d'une projection au Festival de Cannes du film Il était une fois en Amérique (1984)

En 1984, Sergio Leone le dirige dans l'ambitieuse fresque historique Il était une fois en Amérique, dernière réalisation du monstre italien<ref name="IEUFEA">Modèle:Lien web</ref>. Le film chronique la vie de David « Noodles » Aaronson, le personnage de De Niro, et de son meilleur ami joué par James Woods, qui mènent des jeunes juifs des ghettos vers les plus hautes sphères du crime organisé de New York<ref name="IEUFEA Esquire"/>,<ref name="IEUFEA NYTimes"/>. Le film connait une distribution faramineuse, notamment complétée par Elizabeth McGovern, William Forsythe, Joe Pesci, Burt Young ou encore Jennifer Connelly dans sa première apparition sur grand écran<ref name="IEUFEA Esquire"/>,<ref name="IEUFEA NYTimes">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans sa version originale de Modèle:Nobr, le film est acclamé pendant une quinzaine de minutes au Festival de Cannes 1984<ref name="IEUFEA"/>. Sa version cinéma de Modèle:Nobr, charcutée sans l'accord du cinéaste, est fortement décriée par les critiques<ref name="IEUFEA Esquire">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="IEUFEA 2012">Modèle:Lien web</ref>. En 2012, le film connait une version longue de Modèle:Nobr<ref name="IEUFEA 2012"/>.

Toujours en 1984, il forme un couple fameux en donnant de nouveau la réplique à Meryl Streep pour la romance Falling in Love, retrouvant au passage Ulu Grosbard derrière la caméra<ref name="Entrevue Rolling Stone"/>.

Alors habitué à être la tête d'affiche, l'acteur tient un petit rôle en 1985 dans l'expérimental et acclamé Brazil de Terry Gilliam<ref name="Brazil">Modèle:Lien web</ref>. Ce dernier et le producteur Arnon Milchan ont envoyé le scénario à l'acteur, lui disant qu'il pouvait prendre le rôle de son choix<ref name="Brazil"/>. Malheureusement pour lui, le rôle qu'il souhaitait a déjà été donné à Michael Palin, grand ami du réalisateur<ref name="Brazil"/>. Plusieurs mois plus tard, l'acteur se voit attribuer le personnage du plombier chauffagiste Archibald « Harry » Tuttle qui apparait dans quelques scènes<ref name="Brazil"/>. Bien qu'il n'y tient qu'un petit rôle, Robert De Niro vient en aide à Gilliam pour la sortie du film aux États-Unis, bloquée par Sidney Sheinberg, le patron d'Universal Pictures, qui souhaite faire de nombreux changements au sein du film<ref name="Brazil"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malgré son faible résultat au box office américain, le film devient culte avec les années et inspire de nombreuses œuvres culturelles<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il tourne pour Roland Joffé dans le drame historique britannique Mission, en 1986, avec Jeremy Irons<ref name="Mission NYtimes">Modèle:Lien web</ref>. Le film dépeint le débat de concience de Jésuites au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lorsqu'on leur demande d'abandonner leur mission auprès des Guaranis, en Amérique du Sud<ref name="Mission NYtimes"/>. De Niro tient le rôle d'un ancien esclavagiste devenu Jésuite<ref name="Mission NYtimes"/>. La plupart des journalistes américains sont mitigés devant le film, critiquant notamment l'accent de De Niro qui est décrit comme un Modèle:Citation de la part du Washington Post, tandis que le New York Times trouve l'acteur Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : is all right here until he opens his mouth.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film obtient la Palme d'Or durant le Festival de Cannes 1986, l'Oscar de la meilleure photographie, ainsi que trois BAFTA et deux Golden Blobes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il retourne également au théâtre jouant un des principaux rôles de la pièce Cuba and His Teddy Bear, avec Ralph Macchio<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1987, il retrouve Modèle:Nobr plus tard et pour la dernière fois Brian De Palma pour le polar Les Incorruptibles<ref name="Incorruptibles EW">Modèle:Lien web</ref>. L'acteur campe l'un des plus célèbres gangsters américains du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et une des plus grandes figures de la prohibition dans les années 1920, Al Capone<ref name="Incorruptibles EW"/>. Principal antagoniste du film malgré son faible temps de présence à l'écran, l'acteur est notamment opposé à Kevin Costner qui tient le rôle de l'agent du Trésor américain Eliot Ness, ainsi qu'aux membres de l'équipe d'Incorruptibles de ce dernier, incarnés par Sean Connery, Andy Garcia et Charles Martin Smith<ref name="Incorruptibles EW"/>. D'après De Palma, De Niro était préoccupé par la forme de son visage, souhaitant ressembler au « Balafré », et a donc gagné environ Modèle:Nobr, notamment aidé de son experience durant la préparation de Raging Bull<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="Incorruptibles EW"/>. Il s'est également documenté sur l'homme, lisant un livre chroniquant sa vie et regardant plusieurs archives vidéos<ref name="Incorruptibles EW"/>.

La même année, il tourne pour le britannique Alan Parker dans le thriller d'horreur psychologique Angel Heart, d'après le roman Modèle:Lien de William Hjortsberg<ref name="Angel Heart">Modèle:Lien web</ref>. L'acteur campe un personnage sinistre qui engage un détective privé joué par Mickey Rourke afin de retrouver un vétéran de la Seconde Guerre mondiale<ref name="Angel Heart"/>. Comme pour Brazil et Les Incorruptibles, l'acteur joue un personnage important avec peu de temps de présence, mais qui reste marquant grâce à l'interprétation de l'acteur<ref name="Vanity Fair 2014"/>,<ref name="Entrevue Rolling Stone">Modèle:Lien web</ref>. À cette époque, plusieurs critiques reprochent à l'acteur de se combler dans ces Modèle:Citation<ref name="Vanity Fair 2014"/>,<ref name="Entrevue Rolling Stone"/>.

En juillet, il se rend en Russie pour servir de président du jury du Festival international du film de Moscou 1987<ref name="Moscow1987">Modèle:Lien web</ref>. Enfin, il sert de voix off pour le documentaire Dear America : Lettres du Viêt Nam de Bill Couturie, qui comprend la lecture de la part d'acteurs et d'actrices, de plusieurs lettres de soldats américain ayant fait la guerre du Viêt Nam<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:RobertdeNiro26.JPG
De Niro en 1988 au festival du film américain de Deauville.

En 1988, il entre dans le registre de la comédie pur jus, plus précisément le buddy movie, dans le culte Midnight Run de Martin Brest, qui sort fort du succès de son film Le Flic de Beverly Hills sorti 1984<ref name="Midnight Run Allociné">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Midnight Run Deadline">Modèle:Lien web</ref>. Avec George Gallo à l'écriture, l'acteur tient le rôle du chasseur de primes John Wesley « Jack » Walsh, qui doit ramener un ancien comptable de la mafia joué par Charles Grodin, ce dernier étant également traqué par le FBI, ladite mafia, ainsi qu'un autre chasseur de primes<ref name="Midnight Run Allociné"/>,<ref name="Midnight Run Deadline"/>. Durant la 46e cérémonie des Golden Globes, le film est nommé dans la catégorie meilleur film musical ou de comédie, tandis que De Niro reçoit une nomination dans la catégorie meilleur acteur dans un film musical ou une comédie<ref name="Midnight Run Allociné"/>. Le film connait également un certain succès commercial avec Modèle:Nombre de recette<ref name="Midnight Run Allociné"/>,<ref name="Midnight Run Deadline"/>.

En 1989, il tourne pour le britannique David Jones dans le drame Jacknife, écrit par Modèle:Lien<ref name="Jacknife">Modèle:Lien web</ref>. Il y joue de nouveau un vétéran de la guerre du Viêtnam, qui vient cette fois-ci en aide à un homologue perdu dans l'alcool qui est interprété par Ed Harris<ref name="Jacknife"/>. Kathy Baker complète la distribution principale dans le rôle de la sœur d'Harris<ref name="Jacknife"/>. La même année, il tourne pour l'Irlandais Neil Jordan qui l'amène à la comédie pure avec Sean Penn dans Nous ne sommes pas des anges (We're No Angels), qui constitue un rare échec pour cette décennie, âge d'or de sa carrière<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toujours la même année, il cofonde avec Jane Rosenthal sa société de production, Tribeca Productions, du nom de TriBeCa, le quartier de New York dans lequel il vit<ref name="Tribeca Productions">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Tribeca Productions 2">Modèle:Lien web</ref>. En 1989, ils fondent le TriBeCa Film Center<ref name="Tribeca Productions"/>,<ref name="Tribeca Productions 2"/>,<ref name="TriBeCa Film Center">Modèle:Lien web</ref>. Le complexe comprend notamment une salle de 70 places pour les projections, un espace pour les répétitions, la production et le montage ou encore une salle de banquet<ref name="TriBeCa Film Center"/>. Se trouve également un restaurant dans lequel l'acteur a investi<ref name="TriBeCa Film Center"/>. The New York Times note à l'époque que si de nombreux acteurs sont devenus des producteurs, le projet de De Niro est inhabituel<ref name="TriBeCa Film Center"/>.

Les années 1990 s'annoncent moins constantes, mais encore riches en productions majeures.

Confirmation et passage à la réalisation (années 1990)

Fichier:1990 Venice Film Festival Robert De Niro.jpg
De Niro à la Mostra de Venise en 1990.

L'année 1990 marque ses retrouvailles avec Martin Scorsese pour leur sixième collaboration, Les Affranchis, un classique instantané<ref name="Vogue"/>,<ref name="CBS Goodfellas">Modèle:Lien web</ref>. Adaptation du livre Modèle:Lien de Nicholas Pileggi paru en 1985, le film narre la montée et la chute du mafieux Henry Hill et de son entourage entre 1955 et 1980<ref name="CBS Goodfellas"/>,<ref name="The Guardian Goodfellas"/>. Ce dernier est interprété par Ray Liotta, dont la prestation est considérée par beaucoup comme étant la meilleure de sa carrière, tandis que De Niro tient le rôle du mafieux Jimmy « the gent » Conway, qui devient un proche de Hill<ref name="CBS Goodfellas"/>,<ref name="The Guardian Goodfellas">Modèle:Lien web</ref>. Son ami Joe Pesci qui tient le rôle de Tommy DeVito, complète le trio présent sur l'affiche du film, tandis que la distribution comprend également des performances de la part de Lorraine Bracco ou encore Paul Sorvino<ref name="CBS Goodfellas"/>,<ref name="The Guardian Goodfellas"/>.

Parallèlement, il continue à partager l'affiche avec des acteurs issus d'univers différents : Jane Fonda pour la romance Stanley & Iris, de Martin Ritt, cependant un échec critique ; et le drame L'Éveil, de Penny Marshall, avec Robin Williams<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Fiche RT">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Basé sur les mémoires Awakenings (1973) d'Oliver Sacks, le film met en scène Robin Williams dans le rôle du Modèle:Dr, et De Niro dans le rôle d'un de ses patients dans un état cataleptique<ref>Modèle:Lien web</ref>. La performance de ce dernier lui vaut une nomination dans la catégorie du Meilleur Acteur durant la 63e cérémonie des Oscars, le film étant quant à lui nommé dans les catégories du Meilleur Film et de la Meilleure adaptation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dès 1991, il retrouve Scorsese dans Nerfs à vif (Cape Fear), remake du film du même nom de J. Lee Thompson sorti en 1962<ref>Modèle:Lien web</ref>. De Niro joue l'antagoniste du film, un repris de justice abandonné par sa femme et sa fille, qui après 14 années de détention décide de harceler son avocat félon qui l'avait trahi (Nick Nolte), ainsi que sa famille également composée d'une femme et d'une fille <ref name="Cape Fear">Modèle:Lien web</ref>. De Niro est notamment nommé à l'Oscar du meilleur acteur lors de la 64e cérémonie des Oscars<ref name="Cape Fear"/>.

Son aura lui permet ensuite de porter des projets risqués. Il est ainsi dirigé par Irwin Winkler dans deux drames noirs, le premier étant La Liste noire en 1991<ref name="La liste noire">Modèle:Lien web</ref>. L'acteur tient le rôle d'un réalisateur qui revient aux États-Unis durant la chasse aux communistes, causant la Liste noire de Hollywood<ref name="La liste noire"/>. Le personnage s'inspire de John Berry<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il s'agit de la première réalisation du producteur Irwin Winkler, qui a notamment produit plusieurs films de Martin Scorsese, ce dernier apparait par ailleurs dans le film<ref name="La liste noire"/>. Le film est très bien reçu et concourt pour la Palme d'or au Festival de Cannes 1991<ref name="La liste noire"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au sujet de la performance de l'acteur, Janet Maslin écrit dans The New York Times : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="La liste noire"/>. La seconde collaboration arrive l'année suivante avec La Loi de la nuit, adaptation du Modèle:Lien Gerald Kersh paru en 1938, qui a également connu une adaptation par Jules Dassin en 1950 sous le titre Les Forbans de la nuit<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il s'aventure aussi sur le terrain de la comédie dramatique avec Hollywood Mistress, de Barry Primus, puis Mad Dog and Glory, de John McNaughton<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Et en 1993, il participe au drame Blessures secrètes de Michael Caton-Jones, adaptation des mémoires de Tobias Wolff où il côtoie un jeune Leonardo DiCaprio<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il s'aventure également sur des terrains inédits : en 1991, il tient un rôle secondaire dans la grosse production Backdraft, de Ron Howard dans laquelle se trouvent également Kurt Russell, William Baldwin, Scott Glenn, ou encore Donald Sutherland<ref name="Backdraft">Modèle:Lien web</ref>. Dans ce thriller d'action mettant en avant les sapeurs-pompiers du Chicago Fire Department, De Niro incarne un inspecteur du corps des pompiers qui enquête sur des incendies criminels<ref name="Backdraft"/>. En 1994, il prête ses traits à la créature dans Frankenstein, de Kenneth Branagh, ce dernier s'octroyant quant à lui le rôle du Modèle:Dr<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Robert De Niro - GianAngelo Pistoia.jpg
L'acteur montrant son Lion d'or pour l'ensemble de la carrière reçu durant la Mostra de Venise 1993<ref name="Lion d'or">Modèle:Lien web</ref>.

Mais surtout, ce début de décennie est marqué par son passage derrière la caméra, pour le drame Il était une fois le Bronx, dans lequel il joue également<ref name="Il était une fois le Bronx">Modèle:Lien web</ref>. Le film est un récit initiatique sur un garçon italo-américain qui doit choisir entre côtoyer le crime organisé de son quartier dans le Bronx et suivre les valeurs de son père, chauffeur de bus incarné par De Niro lui-même<ref name="Il était une fois le Bronx"/>. Chazz Palminteri, qui incarne le chef de la mafia locale, a créé Modèle:Lien, puisant dans son enfance pour l'écrire<ref name="Il était une fois le Bronx"/>. Son ami Joe Pesci fait un caméo<ref name="Il était une fois le Bronx"/>.

L'acteur revient en 2012 sur ce Modèle:Citation : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="In Conversation">Modèle:Lien web</ref>.

Avant sa sortie dans les salles, le film est projeté à la Mostra de Venise 1993 ainsi qu'au Festival international du film de Toronto, y recevant un accueil des plus chaleureux<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Il était une fois le Bronx Variety">Modèle:Lien web</ref>. Il en sera de même lors de sa véritablement sortie<ref name="Il était une fois le Bronx Variety"/>,<ref name="Il était une fois le Bronx"/>,<ref name="Il était une fois le Bronx Roger Ebert">Modèle:Lien web</ref>. Le critique Roger Ebert déclare : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="Il était une fois le Bronx Roger Ebert"/>. Son traitement du racisme et de la violence est également apprécié<ref name="Il était une fois le Bronx Roger Ebert"/>,<ref name="Il était une fois le Bronx"/>,<ref name="Il était une fois le Bronx Variety"/> Le film est dédié à Sammy Cahn ainsi qu'au père de Robert De Niro<ref name="Il était une fois le Bronx"/>.

Après ce cycle lucratif, il retrouve Martin Scorsese pour la fresque Casino, huitième collaboration entre les deux hommes<ref name="Vogue"/>. Cette adaptation de près de 3 heures du roman Modèle:Lien de Nicholas Pileggi, met en scène l'acteur dans la peau de Sam « Ace » Rothstein, un dirigeant de casino à Las Vegas associé à la mafia et qui est inspiré de Frank Rosenthal<ref name="Casino NYtimes">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Casino NYTimes 2"/>. Ce Modèle:Citation montre l'envers du décor de la ville du pêché et de l'empire du jeu, ainsi que la relation progressivement dégradante entre Rothstein et l'arnaqueuse Ginger, jouée par Sharon Stone, ainsi que celle avec son meilleur ami, incarné par Joe Pesci<ref name="Casino NYtimes"/>,<ref name="Casino NYTimes 2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Casino Ebert">Modèle:Lien web</ref>. Lorsque L'Express demande au cinéaste si après toutes ces années, De Niro arrive toujours à le surprendre, l'intéressé déclare : Modèle:Citation<ref name="Casino LExpress">Modèle:Lien web</ref>. Le film est un nouveau succès critique et commercial<ref name="Casino NYtimes"/>,<ref name="Casino Ebert"/>,<ref name="Men of Honor">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="variety-gross">Modèle:Article</ref>.

Mais cette année 1995 est aussi marquée par la sortie du polar urbain Heat, de Michael Mann<ref name="Heat NYtimes">Modèle:Article</ref>. L'acteur est confronté pour la première fois à un autre acteur désormais iconique, Al Pacino, la paire étant décrite en 1995 dans un article de The New York Times comme étant Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="Heat NYtimes"/>. À noter que s'ils sont crédités au générique de Le Parrain 2 en 1974, ils ne se croisent pas devant la caméra<ref name="Heat NYtimes"/>. Ainsi, le film met en scène la traque d'un lieutenant de police incarné par Al Pacino qui tente d'arrêter une bande de braqueurs de banque menée par Robert De Niro<ref name="Heat NYtimes"/>. Le film se consacre également à la vie privée des différents personnages<ref name="Heat NYtimes"/>. Une nouvelle fois, l'acteur fait tout pour se fondre dans son personnage, Mann déclarant que De Niro Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="Heat NYtimes"/>. Le film est acclamé, de nombreuses critiques applaudissent une longue scène de discussion entre les deux principaux acteurs<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Heat VF"/>. En 2022, Vanity Fair dédie un article au sujet des deux acteurs durant la scène, expliquant qu'Modèle:Citation<ref name="Heat VF"/>.

Enfin, il tourne pour la française Agnès Varda, grand nom de la Nouvelle Vague, dans Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma<ref name="Entrevue L'express">Modèle:Lien web</ref>.

En 1996, il enchaîne trois productions différentes. Ainsi il tient le rôle titre du thriller Le Fan de Tony Scott d'après le livre homonyme de Peter Abraham<ref name="Le Fan">Modèle:Lien web</ref>. L'acteur retrouve un nouveau rôle de psychopathe, en la personne de Gil Renard qui harcèle un joueur de baseball interprété par Wesley Snipes<ref name="Le Fan"/>. Puis il est entouré de Dustin Hoffman, Jason Patric et Brad Pitt pour le drame judiciaire Sleepers, de Barry Levinson, qui marque sa première collaboration avec le cinéaste<ref>Modèle:Lien web</ref>. Comme pour le roman sorti l'année d'avant, l'intrigue du film est sujette à controverse à cause de ses libertés prises par rapport aux véritables évènements<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il retrouve également Leonardo DiCaprio et Meryl Streep dans le drame Simples Secrets, où il se contente d'un rôle plus secondaire, celui d'un docteur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1997, il enchaîne trois œuvres différentes. Ainsi, on peut le voir dans le crépusculaire Copland de James Mangold, porté par Sylvester Stallone<ref name="Copland">Modèle:Lien web</ref>. Il y tient le rôle d'un haut gradé des affaires internes qui tente d'arrêter les ripoux de la « terre de flics », menés par Harvey Keitel<ref name="Copland"/>. Il demande de l'aide au shérif local de la ville, Freddy Heflin, incarné par Stallone<ref name="Copland"/>. La large distribution comprend également son ancien partenaire de jeu Ray Liotta, mais aussi Robert Patrick, Annabella Sciorra, ou encore Michael Rapaport<ref name="Copland"/>. Également, il retrouve Barry Levinson et Dustin Hoffman pour la comédie politique Des hommes d'influence (Wag the Dog), qu'il coproduit avec Jane Rosenthal<ref name="Des hommes d'influence">Modèle:Lien web</ref>. Le film connait une mise en lumière des plus improbables, puisqu'au moment de sa sortie éclate l'affaire Bill Clinton et Monica Lewinsky, l'œuvre et la réalité partageant de nombreuses similitudes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film récolte Modèle:Nombre<ref name="Des hommes d'influence"/>. Enfin, il fait partie de la distribution quatre étoiles réunie par Quentin Tarantino pour son polar Jackie Brown, hommage au courant de la blaxploitation avec Pam Grier dans le rôle titre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans un rôle secondaire, l'acteur tient le rôle d'un gangster Modèle:Citation sortant de prison et qui retourne travailler pour son vieil ami et trafiquant d'armes, joué par Samuel L. Jackson<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Robert De Niro (press conference).jpg
En 1998, à la conférence de presse berlinoise de Des hommes d'influence.

L'année 1998 marque un tournant. Il est dirigé par Alfonso Cuarón dans son second film américain, le polar De grandes espérances, d'après le roman de Charles Dickens<ref name="De grandes espérances">Modèle:Lien web</ref>. Janet Maslin déclare que l'acteur, qui incarne un condamné, donne Modèle:Citation<ref name="De grandes espérances"/>. Il tourne également dans le thriller d'action Ronin de John Frankenheimer<ref name="Ronin Rolling Stone"/>. Il y joue un ancien membre de la CIA devenu mercenaire devant collaborer avec d'autres homologues respectivement incarnés par Jean Reno, Stellan Skarsgård, Sean Bean, Skipp Sudduth et Natascha McElhone<ref name="Ronin Rolling Stone"/>. Cette dernière représente le client incarné par Jonathan Pryce<ref name="Ronin Rolling Stone">Modèle:Lien web</ref>. À l'instar du film, l'acteur reçoit de très bonnes critiques pour sa performance<ref name="Ronin Rolling Stone"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Virage comique et échecs successifs dans tous les genres (1999-2016)

Enfin, il entame le tournage d'une comédie annonçant le virage de la décennie, ainsi que le déclin de sa carrière, les bons rôles se faisant plus rares, tandis que ses films reçoivent pour la plupart des retours mitigés voire mauvais de la part de la presse ou des spectateurs<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En effet, en 1999 sort Mafia Blues (Analyze This), mis en scène par le vétéran de la comédie Harold Ramis, et dont il partage l'affiche avec Billy Crystal<ref name="Mafia Blues HR">Modèle:Lien web</ref>. Ici, l'acteur s'autoparodie en incarnant un mafieux soudainement en proie à des crises d'angoisse et à des sursauts émotionnels, l'obligeant à voir un psychiatre incarné par Crystal<ref name="Mafia Blues HR"/>. En parrain dépressif, il livre une interprétation comique surprenante, multipliant les références aux performances les plus emblématiques de sa carrière, ce qui lui vaut une nomination dans la catégorie du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie durant la 57e cérémonie des Golden Globes<ref name="Mafia Blues RS"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. De Niro retrouve également Chazz Palminteri, principal antagoniste du film<ref name="Mafia Blues HR"/>. Si le film reprend le concept de la série Les Soprano qui a débuté quelques semaines avant la sortie du film, plusieurs critiques mentionnent également Premiers Pas dans la mafia (The Freshman), montrant un Marlon Brando jouant de ses rôles de gangsters<ref name="Mafia Blues RS">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Mafia Blues Vulture">Modèle:Lien web</ref>. Le film glane Modèle:Nombre au box office<ref name="Mafia Blues HR"/>. À partir de ce film, l'acteur va énormément jouer dans des comédies, continuant de parodier ses rôles de mafieux et de durs à cuire<ref name="Mafia Blues Vulture"/>,<ref name="MB-P et Moi LATimes"/>.

La comédie dramatique Personne n'est parfait(e) (Flawless), de Joel Schumacher avec Philip Seymour Hoffman est un échec critique et commercial<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

De même en 2000 avec le drame Les Chemins de la dignité de George Tillman Jr. qui déçoit la critique<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui n'est qu'un succès commercial modéré<ref name="Men of Honor" />. Cependant, la comédie potache Mon beau-père et moi (Meet the Parents) connait un succès critique et commercial international, récoltant Modèle:Nombre<ref name="MB-P et Moi LATimes">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="MB-P et Moi Ebert">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le long-métrage réalisé par Jay Roach lui permet de jouer une nouvelle fois de son image, en interprétant un beau-père vétéran dur à cuire martyrisant un Ben Stiller faisant son numéro de souffre-douleur<ref name="MB-P et Moi LATimes"/>,<ref name="MB-P et Moi Ebert"/>. Lors de la 58e cérémonie des Golden Globes, il est une nouvelle fois nommé dans la catégorie du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il connaît ensuite une série d'échecs commerciaux : en 2001 le thriller 15 minutes de John Herzfeld est un flop<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tout comme en 2002 la satire Showtime<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Tom Dey, pour laquelle il partage l'affiche avec Eddie Murphy. Quant au drame Père et Flic, pour lequel il retrouve Michael Caton-Jones, il passe inaperçu. La suite de Mafia Blues, Mafia Blues 2, connaîtra le même sort avec seulement Modèle:Nombre pour un budget de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Seul parvient à émerger le film de braquage The Score de Frank Oz, dont il partage l'affiche avec Edward Norton et Marlon Brando<ref name="The Score">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'acteur joue un cambrioleur sur le point de prendre sa retraite, tandis que Brando tient le rôle du receleur et ami de longue date de son personnage, qui lui propose un dernier coup, dans lequel participe un novice joué par Norton<ref name="The Score"/>. Le film marque la première collaboration entre De Niro et Brando, le premier jouant dans Le Parrain 2 (1974) une version plus jeune du personnage du second qui apparait dans Le Parrain (1972)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quant au jeune Norton, il est impressionné par le travail d'acteur de De Niro, qui l'inspire à en faire de même pour appréhender son personnage : Modèle:Citation <ref group="note">Citation originale : Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="The Score"/>.

Parallèlement, il cofonde en 2002 le Festival du film de Tribeca avec Jane Rosenthal et Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans les cartons depuis plusieurs année, le festival est une réponse aux attentats du 11 septembre 2001 servant à soutenir le quartier new-yorkais de Tribeca comme le déclare Jane Rosenthal : Modèle:Citation<ref name="Festival du film de Tribeca">Modèle:Lien web</ref>.

Par la suite, il se met donc en retrait : en 2004, il intègre les distributions chorales du film fantastique Godsend, expérience interdite de Nick Hamm, et Le Pont du roi Saint-Louis de Mary McGuckian. Ces deux films déçoivent au box-office. Il accepte tout de même de retrouver son rôle désormais culte de Jack Byrnes pour la suite Mon beau-père, mes parents et moi (Meet the Fockers), qui lui permet de retrouver Dustin Hoffman dans le rôle de l'autre beau-père<ref>Modèle:Lien web</ref>. Si les critiques ne suivent pas, le public répond présent, permettant au film de récolter Modèle:Nombre<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, l'acteur se lance dans l'animation en participant au film Gang de requins (Shark Rale) du studio DreamWorks Animation<ref name="Gang de Requin">Modèle:Lien web</ref>. Dans cette parodie aquatique des films de gangsters, l'acteur prête sa voix au grand requin blanc Don Lino, un chef de la mafia dont l'un des fils meurt, apprenant par la suite qu'un certain Oscar, joué par Will Smith, se targue d'être le responsable<ref name="Gang de Requin"/>. Ce dernier est le protagoniste du film, tandis que la distribution secondaire comprend également les performances d'Angelina Jolie, Renée Zellweger, Jack Black, Michael Imperioli, mais également de Martin Scorsese<ref name="Gang de Requin"/>. Si le film reçoit des critiques mitigées, il récolte Modèle:Nombre de recette ainsi qu'une nomination à l'Oscar du meilleur film d'animation durant la 77e cérémonie des Oscars<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Robert De Niro and Matt Damon.jpg
En Modèle:Date-, à la première allemande de Raisons d'État, aux côtés de Matt Damon.

En 2005, il joue dans le thriller fantastique Trouble Jeu de John Polson<ref name="Trouble Jeu">Modèle:Lien web</ref>. Dans ce projet qui est initialement prévu pour être dirigé par Albert Hughes, l'acteur incarne le père de la jeune Dakota Fanning qui doit gérer la réaction de cette dernière après la mort de sa mère<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film est éreinté par la critique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

L'année suivante, sa seconde tentative de réalisation est moins convaincante, sur le plan critique comme commercial<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ainsi, il dirige l'ambitieux drame historique sur fond d'espionnage Raisons d'État (The Good Shepherd), écrit par Eric Roth<ref name="Raisons d'État" >Modèle:Lien web</ref>. Le film lui donne néanmoins la possibilité de diriger Matt Damon, Angelina Jolie, ou encore William Hurt<ref name="Raisons d'État" />. De Niro s'octroie également un rôle dans le film, tandis que Joe Pesci sort de sa retraite pour apparaitre dans le film de son ami<ref name="Raisons d'État" />.

Il participe également au film Arthur et les Minimoys du français Luc Besson, qui a la particularité de mélanger des scènes en prise de vues réelles et en animation<ref name="AetLM">Modèle:Lien web</ref>. Le film est une adaptation des romans Arthur et les Minimoys de Besson et de Céline Garcia<ref name="AetLM"/>. Il s'agit également d'une nouveauté dans le secteur d'animation français, puisque le budget atteint les Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film met en scène Freddie Highmore et Madonna dans les principaux rôles, tandis que De Niro interprète vocalement le père de cette dernière, qui s'avère être le roi du royaume souterrain dans lequel vivent les créatures<ref name="AetLM"/>. La distribution secondaire est notamment complétée par David Bowie et Mia Farrow, ou encore par ses anciens camarades Chazz Palminteri et Harvey Keitel<ref name="AetLM Variety"/>. Malgré cette distribution, le film est peu apprécié à l'international, mais est sauvé par la presse française<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AetLM Variety">Modèle:Lien web</ref>. Enfin, il joue son propre rôle dans le sixième épisode de la deuxième saison de la sitcom britannique Extras de Ricky Gervais et Stephen Merchant<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Son seul projet de 2007 est le film de fantasy Stardust de Matthew Vaughn, d'après le roman homonyme de Neil Gaiman<ref name="Stardust">Modèle:Lien web</ref>. Le film est porté par la révélation Charlie Cox ainsi que par Claire Danes, Robert De Niro tenant un rôle secondaire, comme Michelle Pfeiffer<ref name="Stardust"/>. L'acteur campe le capitaine Shakespeare, un pirate des cieux efféminé<ref>Modèle:Lien web</ref> ,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film reçoit globalement des bonnes critiques et récolte Modèle:Nombre pour un budget de Modèle:Nombre<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Au début de l'année, les cinéphiles sont aux anges après avoir appris l'annonce d'un nouveau projet réunissant De Niro et Al Pacino, près de quinze après Heat<ref name="La Loi et l'Ordre">Modèle:Lien web</ref>. Sous la direction de Jon Avnet, les deux anciens opposants forment ici un duo de policiers à la poursuite d'un tueur en série dans le thriller policier La Loi et l'Ordre (Righteous Kill) qui sort en 2008<ref name="La Loi et l'Ordre"/>. Malgré l'engouement, le film est un échec critique et commercial<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il en est de même pour ses retrouvailles avec Barry Levinson qui passent inaperçues : la satire indépendante Panique à Hollywood (What Just Happened) sort dans un circuit limité de salles, malgré sa projection durant le Festival de Cannes 2008<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Fiche RT"/>,<ref name="Panique à Hollywood"/>. Le film adapte le livre What Just Happened? Bitter Hollywood Tales from the Front Line du célèbre producteur Art Linson, avec De Niro dans un rôle inspiré de ce dernier<ref name="Panique à Hollywood">Modèle:Lien web</ref>. Le rôle peut faire écho à l'acteur et sa propre carrière, les deux cherchant à rebondir après plusieurs échecs successifs<ref name="Panique à Hollywood"/>.

Fin 2009, il s'aventure de nouveau dans le rôle d'un patriarche dépassé pour la comédie dramatique Everybody's Fine de Kirk Jones<ref name="Everybody's Fine">Modèle:Lien web</ref>. Ce remake du film italien Ils vont tous bien ! est un nouvel échec<ref name="Everybody's Fine"/>,<ref name="Fiche RT"/>.

En 2010, il revient également conclure la trilogie Mon beau-père, avec Mon beau-père et nous (Little Fockers), cette fois mise en scène par Paul Weitz<ref>Modèle:Lien web</ref>. Si le film est considéré comme un succès commercial avec ses Modèle:Nombre de recette, ce troisième volet est l'opus ayant réalisé le plus faible score au box office, d'autant plus que les retours des critiques sont catastrophiques<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Fiche RT"/>. Il participe également au film d'exploitation et d'action Machete de Robert Rodriguez et Ethan Maniquis<ref name="Machete">Modèle:Lien web</ref>. Ce film est à l'origine une fausse bande annonce présente avec d'autres dans le diptyque Grindhouse de 2007, ce dernier comprenant les films Boulevard de la mort de Quentin Tarantino et Planète Terreur de Robert Rodriguez<ref name="Machete"/>. Dans le film qui comprend une large distribution, De Niro incarne le sénateur John McLaughlin opposé à Modèle:Lien, incarné par Danny Trejo<ref name="Machete"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film de procès Stone, de John Curran, marquant ses retrouvailles avec Edward Norton ainsi que la présence de Milla Jovovich, est un autre échec cuisant au box-office<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Robert De Niro Cannes 2011.jpg
L'acteur au Festival de Cannes 2011.

Son année 2011 poursuit sur cette lancée comme le montre le thriller d'action Killer Elite, avec Jason Statham et Clive Owen, qui est un nouvel échec critique et commercial<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Fiche RT"/>. Sa participation à la comédie romantique chorale Happy New Year, de Garry Marshall, est couronnée par un succès commercial de Modèle:Nombre, mais une défection critique quasi-totale<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Fiche RT"/>. Il accepte de tenir un second rôle de luxe dans le thriller de science-fiction Limitless, de Neil Burger, rare bouffé d'air frais dans un début de décennie compliqué<ref name="Limitless">Modèle:Lien web</ref>. Le film est porté par Bradley Cooper et met en scène ce dernier dans le rôle d'un écrivain souffrant du syndrome de la page blanche et qui découvre un produit pharmaceutique lui permettant de considérablement améliorer ses capacités intellectuelles<ref name="Limitless"/>. De Niro campe quant à lui le rôle du redoutable homme d'affaires Carl Van Loon, qui comprend rapidement le potentiel du jeune homme et l'engage pour mener à bien une fusion<ref name="Limitless"/>. Le film reçoit des critiques acceptables sans pour autant susciter de l'exaltation<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film récolte Modèle:Nombre de recette<ref>Modèle:Lien web</ref>. Enfin, il apparait dans la comédie romantique italienne L'amour a ses raisons (Manuale d'amore 3) de Giovanni Veronesi, troisième volet d'une trilogie faisant suite à Leçons d'amour à l'italienne (2005) et Leçons d'amour à l'italienne 2 (2007)<ref name="L'amour a ses raisons">Modèle:Lien web</ref>. Le film dépeint trois histoires d'amour, De Niro étant au centre de l'une d'elles avec l'actrice Monica Bellucci<ref name="L'amour a ses raisons"/>. Côté télévision, l'acteur fait de nouveau un bref passage dans son propre rôle dans le douzième épisode de la cinquième saison de la sitcom 30 Rock<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Malgré ce déclin critique, il reste un acteur respecté : en Modèle:Date-, il reçoit un Cecil B. DeMille Award aux Golden Globes, qui récompense l'ensemble de sa carrière<ref name="Cecil B. DeMille Award">Modèle:Lien web</ref>. En mai, il préside le jury de la [[Festival de Cannes 2011|Modèle:64e]] du Festival de Cannes<ref>« Robert de Niro, président du jury du Modèle:64e Festival de Cannes », festival-cannes.com, Modèle:Nobr</ref>, vingt-quatre ans après avoir été président du jury du [[15e festival international du film de Moscou|Modèle:15e festival international du film de Moscou]] (1987).

Fichier:David O Russell 2011 Shankbone.JPG
Avec des seconds rôles dans Happiness Therapy (2012) et Joy (2015), sa collaboration avec le cinéaste David O. Russell lui permet d'avoir quelques bouffées d'air durant les années 2010.

L'année 2012 marque le début d'une collaboration avec le cinéaste David O. Russell qui lui permet de regagner les faveurs de la critique.

En effet, en 2012 il tourne dans la comédie dramatique Happiness Therapy (Silver Linings Playbook), d'après le roman Modèle:Lien de Modèle:Lien paru en 2008<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il seconde le tandem formé par la révélation Jennifer Lawrence et Bradley Cooper avec qui il avait joué l'année d'avant<ref name="HT The Guardian">Modèle:Lien web</ref>. L'intrigue démarre avec ce dernier qui retourne chez ses parents, incarnés par De Niro et Jacki Weaver, après être sorti d'un hôpital psychiatrique à cause d'un trouble bipolaire<ref name="HT The Guardian"/>. Son rôle est accueilli comme une renaissance artistique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="HT Deadline"/>. Le film reçoit huit nominations pour la 85e cérémonie des Oscars, dont dans les quatre catégories propre aux acteurs et actrices, une première en 31 ans<ref name="HT Deadline">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="HT Yahoo">Modèle:Lien web</ref>. Ainsi, l'acteur décroche une nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, plus de vingt ans après Les Nerfs à Vif<ref name="HT Deadline"/>,<ref name="HT Yahoo"/>.

Parallèlement, l'acteur apparait dans trois autres films. Il retrouve Paul Weitz qui lui donne le rôle titre du drame Monsieur Flynn (Being Flynn), d'après les mémoires Modèle:Lien de Nick Flynn<ref name="Monsieur Flynn">Modèle:Lien web</ref>. Son personnage, devenu sans domicile fixe, se considère comme un des plus grands écrivains d'Amérique et retrouve dans un ébergement de sans domicile fixes son fils, joué par Paul Dano, qui a passé sa vie à étendre la légende que serait son père absent depuis des années<ref name="Monsieur Flynn"/>. Bien que le film rencontre un accueil mitigé, le critique Anthony Oliver Scott déclare dans le The New York Times que sa performance Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : Modèle:Citation étrangère</ref>,<ref name="Monsieur Flynn"/>,<ref name="Fiche RT"/>. Le thriller surnaturel Red Lights de l'espagnol Rodrigo Cortés, qui le voit jouer un médium, convainc encore moins malgré sa distribution alléchante portée par Sigourney Weaver et Cillian Murphy<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Fiche RT"/>. Enfin, le thriller d'action Unités d'élite (Freelancers) de Modèle:Lien, qui le voit partager l'affiche avec 50 Cent et Forest Whitaker, subit le même sort<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Fiche RT"/>.

Fichier:RobertDeNiroTCLChineseTheatreJan2013.jpg
L'acteur en 2013.

L'année 2013 est marquée par la sortie de plusieurs films, comme la comédie dramatique Un grand mariage, de Justin Zackham. Il y joue un patriarche le temps du mariage de son fils Ben Barnes avec Amanda Seyfried<ref name="Un grand mariage">Modèle:Lien web</ref>. L'acteur joue également aux côtés de Diane Keaton qui joue son ex-femme, Susan Sarandon qui joue sa compagne, de nouveau Robin Williams qui tient le rôle du prêtre, mais également Katherine Heigl et Topher Grace<ref name="Un grand mariage"/>. Le film est un flop<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'acteur revient au thriller d'action avec Face à face, de Mark Steven Johnson, qui l'oppose à John Travolta<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un autre flop critique et commercial<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il joue aussi un parrain de la mafia réfugié avec sa famille en Normandie grâce au programme fédéral des États-Unis pour la protection des témoins dans la comédie d'action Malavita, réalisée par le français Luc Besson et produite par Martin Scorsese<ref name="Malavita">Modèle:Lien web</ref>. Il tourne avec Michelle Pfeiffer qui joue sa femme ainsi qu'avec Tommy Lee Jones qui incarne l'officier de police en charge de la famille<ref name="Malavita"/>. Le film n'est pas soutenu pas les critiques et récolte Modèle:Nombre pour un budget de Modèle:Nombre<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans la comédie dramatique Last Vegas, réalisée par Jon Turteltaub, il côtoie d'autres « vétérans » du cinéma américain : Michael Douglas, Morgan Freeman et Kevin Kline<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film reçoit des critiques mitigées, mais arrive à récolter Modèle:Nombre<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La fin d'année lui permet de former un duo de vieux boxeurs avec Sylvester Stallone dans Match retour, de Peter Segal<ref name="Match Retour">Modèle:Lien web</ref>. Outre les retrouvailles entre les deux acteurs plus de Modèle:Nobr après Copland, le film est également l'occasion de voir s'affronter les interprètes de Jake LaMotta et de Rocky Balboa<ref name="Match Retour"/>. Malgré l'affiche alléchante, le film se prend un revers de la part des critiques, ainsi que du public, le film effleurant les Modèle:Nombre de recette, pour un budget de Modèle:Nombre<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Enfin, O'Russell continue à le diriger dans son prochain projet en lui donnant le petit rôle non crédité d'un mafieux dans la satire American Bluff (American Hustle)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2014 , il joue aussi dans un thriller de série B, L'Instinct de tuer, porté par John Cusack et Modèle:Lien, d'après le roman The Cat: A Tale of Feminine Redemption (1999) de Marie-Louise von Franz<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il participe également au documentaire sur son père de la chaîne HBO, titré Remembering the Artist Robert De Niro Sr.<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Média externe En 2015, l'acteur retrouve le succès critique et commercial en jouant de nouveau d'une alchimie paternelle avec une jeune actrice : il accompagne Anne Hathaway dans la comédie Le Nouveau Stagiaire, écrite et réalisée par Nancy Meyers<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'acteur septuagenaire joue le rôle d'un retraité veuf, qui lassé par sa situation, décide de reprendre un travail et devient stagiaire dans une entreprise de vente de vêtements par Internet, dirigée par Anne Hathaway, une patronne inexpérimentée et accaparée par sa position<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce choc des générations, l'acteur retrouve la valeur sûre Rene Russo, qui joue une masseuse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le long-métrage connait un joli succès commercial, récoltant Modèle:Nombre pour un budget de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il retrouve Russel pour le biopic Joy sur Joy Mangano, inventrice du balai-serpillière auto-essorant Miracle Mop, avec Jennifer Lawrence dans le rôle-titre<ref name="Joy">Modèle:Lien web</ref>. L'acteur campe le père de cette dernière, ce qui lui permet d'hériter d'une partition plus développée par rapport au dernier film du réalisateur<ref name="Joy"/>.

Mais la même année, il joue dans le film de casse Bus 657 (Heist), face à Jeffrey Dean Morgan<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Enfin, l'acteur prend part à deux courts-métrages. Il est la vedette fantomatique du court métrage Modèle:Lien du français JR avec Eric Roth à l'écriture<ref name="Ellis">Modèle:Lien web</ref>. Tourné à l'hôpital d'Ellis Island, l'œuvre traite de l'immigration aux États-Unis<ref name="Ellis"/>. Le second court métrage est Modèle:Lien, qui marque ses retrouvaille avec Scorsese vingt ans après Casino<ref name="KOTFM"/>. Jouant son propre rôle, l'acteur côtoie Leonardo DiCaprio, acteur fétiche du cinéaste durant les années 2000 et 2010, avec qui De Niro est crédité au générique de Blessures secrètes en 1993 et de Simples Secrets en 1996<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il ne renonce pas pour autant à des projets plus ambitieux : en Modèle:Date-, il annonce ainsi qu'il va incarner le rôle du constructeur automobile Enzo Ferrari, dans un film qu'il va coproduire et qui pourrait intéresser Clint Eastwood pour assurer la mise en scène<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais en août de la même année, Michael Mann est annoncé à la réalisation d'un projet similaire, avec Christian Bale dans le rôle-titre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le projet n'avance pas.

Fichier:Cannes 2016 26.jpg
L'acteur avec l'équipe du film Hands of Stone au Festival de Cannes 2016.

En 2016, il renoue avec la comédie potache en tenant le rôle-titre de Dirty Papy (Dirty Grandpa), face à la vedette des adolescents Zac Efron, tous deux accompagnés par les seconds couteaux encore peu aiguisés, Aubrey Plaza et Zoey Deutch, et d'autres plus expérimentés comme Danny Glover dans le rôle d'un ami de son personnage<ref name="Dirty Papy Indie Wire">Modèle:Lien web</ref>. Si le film récolte entre Modèle:Nombre et Modèle:Nombre pour un budget de Modèle:Nombre-Modèle:Nombre, il est surtout décrit par de nombreuses critiques comme le pire film de l'année et de la carrière de l'acteur<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Dirty Papy Indie Wire"/>. Robert De Niro revient aussi vers l'univers de la boxe pour Hands of Stone, de Jonathan Jakubowicz<ref name="Hands of Stone">Modèle:Lien web</ref>. Délaissant exceptionnellement les gants, il prête ses traits au légendaire entraineur Ray Arcel, face à Edgar Ramirez qui incarne son élève Roberto Durán<ref name="Hands of Stone"/>. Afin de rendre hommage à l'acteur, le film est présenté au Festival de Cannes 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>. Enfin, il est la tête d'affiche de la comédie dramatique The Comedian, de Taylor Hackford<ref name="The Comedian Variety">Modèle:Lien web</ref>. L'acteur campe un humoriste condamné à du travail d'intérêt général après une altercation avec un membre du public<ref name="The Comedian Variety"/>. S'il a pour partenaires Leslie Mann, Danny DeVito ou encore Edie Falco, l'acteur retrouve également d'anciens partenaires, Harvey Keitel, Charles Grodin ou encore Billy Crystal<ref name="The Comedian Variety"/>. Si certaines personnes s'attendent à voir l'acteur dans un rôle similaire à celui de La Valse des pantins, le magazine Variety compare plutôt le film à Panique à Hollywood, une autre satire de l'acteur qui n'a pas rencontré un bon accueil<ref name="The Comedian Variety"/>. Globalement, le film est très mal reçu<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Regain critique partiel (depuis 2017)

Suivant l'exemple de son ami Al Pacino qui a rencontré un certain succès avec les téléfilms La Vérité sur Jack (2010) et Phil Spector (2013), Robert De Niro retrouve une nouvelle fois le réalisateur Barry Levinson qui lui donne le premier rôle du téléfilm The Wizard of Lies, diffusé en 2017 sur la chaine HBO<ref name="WOL">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il y prête ses traits à l'homme d'affaires Bernard « Bernie » Madoff, et retrouve Michelle Pfeiffer comme partenaire de jeu<ref name="WOL"/>. L'acteur est nommé dans plusieurs cérémonies, dont dans la catégorie du meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm durant la 69e cérémonie des Primetime Emmy Awards et dans la même catégorie durant la 75e cérémonie des Golden Globes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il remporte le Satellite Award du meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm durant la 22e cérémonie des Satellite Awards<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2019 pour la caméra de Todd Phillips, il joue un rôle secondaire dans l'acclamé Joker, porté par Joaquin Phoenix dans le rôle du personnage de DC Comics, le Joker<ref name="Joker">Modèle:Lien web</ref>. Tenant le rôle de Murray Franklin, un présentateur de talk-shows, son personnage fait écho à celui de Jerry Lewis dans la La Valse des pantins, film dont De Niro tenait le rôle principal<ref name="Joker"/>.

Pour avoir incarné Robert Mueller aux côtés d'Alec Baldwin grimé en Donald Trump dans divers épisodes de l'émission Saturday Night Live, il reçoit une nomination aux Emmy Awards dans la catégorie du meilleur invité dans une série télévisée comique<ref>Modèle:Lien web</ref>. Avec Oprah Winfrey ou encore Ava DuVernay, il est un des producteurs de la mini-série Dans leur regard (When They See Us), d'après l'affaire de la joggeuse de Central Park survenue en 1989<ref>Modèle:Lien web</ref>.

The Irishman, film de gangsters tiré du roman I Heard You Paint Houses, marque sa neuvième collaboration dans un long métrage avec Martin Scorsese près de Modèle:Nobr après Casino (1995)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Vogue">Modèle:Lien web</ref>. Pour ce qui est des acteurs, De Niro, qui prête ses traits à Frank « The Irishman » Sheeran, retrouve Modèle:Nobr après La Loi et l'Ordre Al Pacino, dans le rôle de Jimmy Hoffa, Harvey Keitel, mais surtout Joe Pesci qui sort exceptionnellement de sa retraite<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film qui devient au passage le plus long film du cinéaste avec une durée de Modèle:Nobr, est acclamé<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sortant fort de ces deux succès critiques, l'acteur ne parvient pourtant pas à persévérer dans sa lancée et connait deux années compliquées. Ainsi, il déclare la guerre au tout jeune Oakes Fegley dans la comédie The War with Grandpa de Tim Hill, avec la présence d'Uma Thurman, Jane Seymour ou encore Christopher Walken<ref>Modèle:Lien web</ref>. La même année, il est un des trois noms de la comédie Arnaque à Hollywood de George Gallo<ref name="Arnaque à Hollywood">Modèle:Lien web</ref>. Il y tient le rôle d'un producteur de cinéma qui tente d'assassiner durant un tournage la vedette de son nouveau film joué par Tommy Lee Jones, afin de rembourser un mafieux joué par Morgan Freeman<ref name="Arnaque à Hollywood"/>.

En fin d'année 2022, il tourne pour la quatrième fois avec David O. Russell, qui lui donne le rôle secondaire du général Gil Dillenbeck dans le film Amsterdam, qui comprend une large distribution portée par le trio Christian Bale, Margot Robbie et John David Washington<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film est un important échec critique et commercial<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Durant la même période, il apparait également dans la peau d'un shérif dans le thriller d'action Savage Salvation de Randall Emmett, passé inaperçu malgré la présence de Jack Huston et John Malkovich à ses côtés<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Killers of the Flower Moon Cannes Film Festival (cropped).jpg
L'acteur avec Leonardo DiCaprio, Lily Gladstone et Martin Scorsese lors d'une conférence de presse organisée durant le Festival de Cannes 2023.

En Modèle:Date-, l'acteur apparait dans la comédie Mon père et moi (About My Father) de Laura Terruso<ref name="Mon père et moi">Modèle:Lien web</ref>. Le film écrit par Modèle:Lien et Austen Earl s'inspire de la relation père-fils de ce premier, qui partage par ailleurs l'affiche du long métrage avec De Niro<ref name="Mon père et moi"/>. Une nouvelle fois, la critique ne prend pas part à la blague<ref name="Fiche RT"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le film Killers of the Flower Moon lui permet de retrouver Scorsese et Leonardo DiCaprio, huit ans après Modèle:Lien<ref>Leonardo DiCaprio retrouvera Martin Scorsese pour une sixième collaboration, www.lesinrocks.com, 19 juillet 2017.</ref>,<ref name="KOTFM">Modèle:Lien web</ref>. Le film se base sur le roman Modèle:Lien de David Grann, qui relate les meurtres des indiens Osage<ref name="KOTFM"/>. De Niro est annoncé dans le rôle de l'éleveur Modèle:Lien, considéré comme un des principaux suspects du FBI<ref name="KOTFM"/>. Le film connait une sortie limitée le Modèle:Date-, avant de sortir dans les salles américaines le Modèle:Date-, puis sur la plateforme Apple TV+ à une date indéterminée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film est présenté en avant-première au festival de Cannes 2023 et reçoit d'excellentes critiques, à l'instar de l'acteur<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Vie privée

D'origine italienne par son père, il devient citoyen italien en 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Famille

Fichier:Robert De Niro Grace Hightower VF 2012 Shankbone 2.JPG
Aux côtés de son épouse de l’époque, Grace Hightower, en avril 2012, au Tribeca Film Festival.

En 1987, la journaliste Modèle:Lien écrit un article sur l'acteur pour le magazine Vanity Fair, tentant alors d'en apprendre plus sur Modèle:Citation<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Si les divers témoignages de proches confirme que l'homme n'aime pas dévoiler sa vie privée, c'est probablement la dernière rencontre fortuite de la journaliste durant une manucure qui décrit le mieux l'acteur : Modèle:Bloc citation

En 1976, il se marie avec l'actrice américaine Diahnne Abbott<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Elle apparait dans trois de ses films, Taxi Driver, King of Comedyet New York, New York<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Le couple a un fils en 1976, Modèle:Lien et De Niro adopte Drena, la fille de Diahnne, née d'un précédent mariage<ref name="VP LaTimes">Modèle:Lien web</ref>.

Puis, avec la mannequin et actrice Modèle:Lien ils ont, par mère porteuse, les jumeaux Julian et Aaron en 1995<ref name="VP LaTimes"/>.

De Niro rencontre en 1987 Grace Hightower, une philanthrope, mondaine, actrice et chanteuse américaine, et l'épouse en 1997. Ils ont un fils, Elliot, né en 1998, autiste, ainsi qu'une fille, Helen, née d'une mère porteuse en Modèle:Date-<ref name="VP LaTimes"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le couple se sépare en 2018<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Alors âgé de 79 ans, il révèle en Modèle:Date- être le père d'un septième enfant<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Santé

En Modèle:Date-, le porte-parole de Robert De Niro annonce que son médecin lui a découvert un cancer de la prostate et que l'acteur devrait se rétablir complètement<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Engagements

À la suite des attentats du 11 septembre 2001 à New York, il participe en 2002 à la présentation pour CBS du documentaire New York : 11 septembre de Gédéon et Jules Naudet, ainsi que de James Hanlon, montrant les attentats vus par les yeux des pompiers du FDNY<ref name="Docu 9/11">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Docu 9/11 2">Modèle:Lien web.</ref>. Le documentaire recoit un Peabody Award et un Emmy Award<ref name="Docu 9/11 2"/>. Le documentaire passe durant le Festival du film de Tribeca qu'il cofonde en 2002<ref name="Festival du film de Tribeca"/>. En 2011, à l'occasion d'une nouvelle version du documentaire pour commémorer les dix ans des attaques, une nouvelle séquence est tournée, cette fois-ci depuis le mémorial, au centre du chantier du nouveau complexe du World Trade Center<ref name="Docu 9/11"/>,<ref name="Docu 9/11 2"/>.

En 2006, Robert De Niro donne plusieurs objets en lien avec sa carrière au Modèle:Lien de l'Université du Texas à Austin<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, il fait l'objet d'une controverse en décidant de promouvoir une campagne anti-vaccination avec Robert Francis Kennedy Jr., récemment nommé par Donald Trump à la tête d'une commission pour vérifier la sûreté des vaccins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En effet, lors d'une conférence de presse, les deux hommes décident d'offrir la somme de Modèle:Unité à qui pourrait prouver que le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons était totalement sans danger pour la santé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une telle attitude de la star réside dans le fait que De Niro est convaincu que l'autisme de son fils est imputable à un vaccin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, lors de son discours au cours de la cérémonie des Tony Awards, Robert De Niro s'en prend violemment au président Donald Trump (en prononçant : « Fuck Trump »)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses prises de position lui vaudront d'être la cible d'un colis piégé lors de l'affaire des colis piégés d'octobre 2018 aux États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors de l'arrestation de l'homme d'affaires Peter Nygård pour crimes sexuels, il est exposé que De Niro était un de ses proches et aurait visité sa luxueuse résidence, « Nygård Cay » aux Bahamas, à plusieurs reprises<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Business

En 1988, Robert De Niro fait la rencontre du restaurateur Nobu Matsuhisa<ref name="Eater">Modèle:Lien web.</ref>. Aux alentours de 1989, l'acteur lui propose d'ouvrir un restaurant à Tribeca, mais Matsuhisa décline l'offre afin de s'occuper de son restaurant qui vient d'ouvrir à Los Angeles<ref name="Eater"/>. Quatre ans plus tard, Matsuhisa accepte et signe un contrat avec l'acteur, le restaurateur Modèle:Lien et l'investisseur Modèle:Lien<ref name="Eater"/>. Le premier restaurant Modèle:Lien ouvre en 1994<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2013, le premièr hôtel Nobu ouvre au Caesars Palace à Las Vegas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Autres

En décembre 2022, Robert de Niro tombe nez à nez avec une cambrioleuse dans sa maison à Manhattan, en train de voler ses cadeaux de Noël<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Analyse

Style de jeu

La méthode

Modèle:Méta bandeau de section Modèle:Double image Plutôt discret dans sa communication, De Niro est généralement considéré comme un fin observateur psychologique des personnages et un grand perfectionniste<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Il est également connu pour son engagement dans ses différents rôles et son travail d'interprétation physique de ses personnages : il prend près de Modèle:Unité et apprend à boxer pour son interprétation de Jake LaMotta dans Raging Bull ; il apprend également à jouer du saxophone pour New York, New York<ref name="Vanity Fair 2014"/>. En outre, pour Taxi Driver, il se prépare en conduisant un taxi de nuit des semaines durant<ref name="Vanity Fair 2014"/>,<ref name="Taxi Driver HR"/>.

Décrit comme un caméléon par le cinéaste Brian De Palma, De Niro préfère rester dans la peau de son personnage même quand il ne tourne pas, Sandra Bernhard de la La Valse des pantins le décrivant comme Modèle:Citation<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Cette méthode a été une grande découverte et une inspiration pour Jodie Foster qui a répété ses scènes avec l'acteur durant le tournage de Taxi Driver<ref name="Foster Driver"/>.

Réalisateur de Le Dernier Nabab, Elia Kazan donne également son ressenti sur l'acteur : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : De Niro is a number of things all at once. He’s a street person and yet he’s a highly sensitive man. There are a lot of people in him. He finds release and fulfillment in becoming other people. That is his pleasure, his joy. He’s found his solution for living—in work. I’ve never seen a guy who worked as hard. He’s the only actor I’ve ever known to phone me on Friday and say, ‘Let’s work all weekend together'.</ref>,<ref name="Vanity Fair 2014"/>.

Comme tous les acteurs qui ont suivi les cours de Stella Adler, il s'est toujours efforcé de « défictionnaliser » la fiction<ref name="La méthode"/>.

Comparaison avec ses homologues

Modèle:... Robert De Niro est souvent comparé à Al Pacino, un acteur de la même génération que lui avec qui il a en commun des origines italiennes et une formation à l'Actors Studio<ref name="De Niro / Pacino">Modèle:Lien web</ref>. Ils tiennent tous deux la vedette du Parrain 2, mais n'ont dans ce film aucune scène en commun, leurs personnages évoluant à des époques différentes. Les deux comédiens jouent véritablement ensemble en 1995 dans Heat de Michael Mann, où ils partagent cette fois-ci deux scènes, la première étant considérée comme un grand moment du cinéma<ref name="Heat VF">Modèle:Lien web</ref>. Ils se retrouvent en 2008 en, en tandem cette fois-ci, dans La Loi et l'Ordre de Jon Avnet puis en 2019 dans The Irishman de Martin Scorsese<ref name="De Niro / Pacino"/>. Pour la sortie de ce dernier, le site Allociné décide de comparer la carrière de chacun, notant par exemple qu'ils ont joué le Diable<ref name="De Niro / Pacino"/>. À partir des années 2000, ils sont plus présents dans des comédies dites « potaches »<ref name="De Niro / Pacino"/>. Durant cette décennie, Al Pacino entame une collaboration sporadique avec la chaîne HBO, alors que De Niro apparait dans The Wizard of Lies, un téléfilm diffusé sur la chaîne en 2017<ref name="De Niro / Pacino"/>.

En rédigeant sa critique du film Mean Streets, Pauline Kael compare l'acteur à Dustin Hoffman : Modèle:Citation<ref group="note">Citation originale : De Niro does something like what Dustin Hoffman was doing in Midnight Cowboy, but wilder; this kid doesn't just act – he takes off into the vapors.</ref>,<ref name="Rausch"/>.

Dans la culture populaire

En 1984, le groupe Bananarama sort le single Modèle:Lien présent dans leur Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Filmographie

Comme acteur

Cinéma

Années 1960
Années 1970
Années 1980
Années 1990
Années 2000
Années 2010
Années 2020
Prochainement (Modèle:Dates modif)

Télévision

Téléfilms
Séries télévisées
Publicités

Comme producteur

Cinéma

Télévision

Comme réalisateur

Cinéma

Distinctions

Fichier:RobertDeNiroTCLChineseTheatreJan2013.jpg
En janvier 2013, à l'inauguration de ses empreintes au Chinese Theatre, à Hollywood.

Son rôle de Vito Corleone dans le film Le Parrain 2 lui vaut l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 1975<ref name="Vanity Fair 2014"/>. Au cours de la 53e cérémonie des Oscars qui a lieu en 1981, il remporte l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle du boxeur Jake LaMotta dans le film Raging Bull (1980)<ref name="Vanity Fair Raging Bull 2010"/>.

Pour récompenser l'ensemble de sa carrière, l'acteur reçoit notamment un Lion d'or durant la Mostra de Venise 1993, le Cecil B. DeMille Award aux Golden Globes 2011 ou encore un Screen Actors Guild Life Achievement Awards durant les Screen Actors Guild Awards 2020<ref name="Lion d'or"/>,<ref name="Cecil B. DeMille Award"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2009, il reçoit le Kennedy Center Honors<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, il pose ses empreintes devant le Grauman's Chinese Theatre sur Hollywood Boulevard, inaugurées 10 jours plus tard.

Le Modèle:Date-, Barack Obama lui décerne la médaille présidentielle de la Liberté<ref>« Barack Obama a remis ses dernières médailles de la Liberté », parismatch.com, 23 novembre 2016.</ref>. Modèle:Boîte déroulante/début

Pays Récompense Catégorie Année Film Statut
Modèle:Nobr Oscars Meilleur acteur dans un second rôle 1975 Le Parrain 2 Modèle:Lauréat
Meilleur acteur 1977 Taxi Driver Modèle:Nom
Meilleur acteur 1979 Voyage au bout de l'enfer Modèle:Nom
Meilleur acteur 1981 Raging Bull Modèle:Lauréat
Meilleur acteur 1991 L'Éveil Modèle:Nom
Meilleur acteur 1992 Les Nerfs à vif Modèle:Nom
Meilleur acteur dans un second rôle 2013 Happiness Therapy Modèle:Nom
Golden Globes Meilleur acteur dans un film dramatique 1977 Taxi Driver Modèle:Nom
Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie 1978 New York, New York Modèle:Nom
Meilleur acteur dans un film dramatique 1979 Voyage au bout de l'enfer Modèle:Nom
Meilleur acteur dans un film dramatique 1981 Raging Bull Modèle:Lauréat
Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie 1989 Midnight Run Modèle:Nom
Meilleur acteur dans un film dramatique 1992 Les Nerfs à vif Modèle:Nom
Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie 2000 Mafia Blues Modèle:Nom
2001 Mon beau-père et moi Modèle:Nom
Cecil B. DeMille Award 2011 L'ensemble de sa carrière Modèle:Lauréat
Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm 2018 The Wizard of Lies Modèle:Nom
Modèle:GBR-dRoyaume-Uni BAFTA Meilleur nouveau venu dans un rôle principal 1976 Le Parrain 2 Modèle:Nom
Meilleur acteur 1977 Taxi Driver Modèle:Nom
1980 Voyage au bout de l'enfer Modèle:Nom
1982 Raging Bull Modèle:Nom
1984 La Valse des pantins Modèle:Nom
1991 Les Affranchis Modèle:Nom
Modèle:Pays Festival de Venise Prix Golden Phoenix du meilleur acteur dans un drame 1981 Sanglantes confessions Modèle:Lauréat
Lion d'or pour la carrière 1993 L'ensemble de sa carrière Modèle:Lauréat

Modèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:Boîte déroulante/début

Récompenses

Nominations

Modèle:Boîte déroulante/fin

Voix francophones

Modèle:Article connexe

Fichier:JFrantz.jpg
Colosse du théâtre et second rôle familier des écrans, le comédien Jacques Frantz double l'acteur américain dans près de soixante-dix œuvres en près de Modèle:Nobr<ref name="Frantz"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En version française, Robert De Niro est doublé par plusieurs comédiens jusqu'à la moitié des années 1980. Quelques comédiens le doublent à plusieurs reprises, comme Modèle:Référence à confirmer ainsi que Michel Creton entre 1978 et 1984 dans Voyage au bout de l'enfer, Sanglantes confessions et le premier doublage d'Il était une fois en Amérique<ref name="Creton">Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Référence nécessaire, tandis que Pierre Arditi est sa voix dans La Valse des pantins<ref name="Arditi">Modèle:Lien web</ref>.

Entre Modèle:Référence nécessaire et 2020, l'acteur est doublé dans la quasi-totalité de ses apparitions par le comédien Jacques Frantz, qui lui prête son timbre dans près de soixante-dix œuvres<ref name="Frantz">Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Référence nécessaire, de même que Michel Creton dans Un Grand Mariage<ref name="Creton"/>. Patrick Descamps le double dans Everybody's Fine et Malavita<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À la suite de la mort de Jacques Frantz en Modèle:Date-, les comédiens se succèdent pour doubler Robert De Niro<ref name="Frantz"/>. Modèle:Référence nécessaire. Pierre Arditi le retrouve en 2023 dans Killers of the Flower Moon<ref name="Arditi"/>.

Modèle:Référence à confirmer.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Documentaires

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail