Roger Pingeon

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Modèle:En-tête label Modèle:Confusion Modèle:Infobox Cycliste

Roger Pingeon, né le Modèle:Date à Hauteville-Lompnes (Ain) dans la région du Bugey et mort le Modèle:Date de décès à Beaupont (Ain), est un coureur cycliste français.

À la suite d'une carrière en indépendant qui le vit remporter la Polymultipliée lyonnaise (épreuve pourtant ouverte aux professionnels) en 1964, il entame tardivement une carrière professionnelle en 1965 qu'il achève en 1974. Comptant plus d'une trentaine de victoires professionnelles, il a en particulier remporté deux Grands Tours, le Tour de France 1967 et le Tour d'Espagne 1969. Il s'est également classé second du Tour de France 1969, battu par Eddy Merckx.

Après sa carrière cycliste, il a longtemps été consultant sportif à la Télévision suisse romande de 1979 à 1998, en général associé au journaliste Bertrand Duboux. Son frère René, également coureur professionnel en 1969, fut son équipier lors de son Tour d'Espagne victorieux.

Biographie

Jeunes années et débuts cyclistes

Roger Pingeon est originaire d'Hauteville et plus exactement du hameau des Lésines<ref name=ap9>Modèle:Harvsp.</ref>, situé à Modèle:Unité du bourg, où ses parents avaient alors une ferme. Il a quatre frères, dont trois frères aînés respectivement nés en 1930, 1932, 1933 et René son frère cadet (né en 1943)<ref name=ap11>Modèle:Harvsp.</ref>. Plutôt bon élève à l'école communale d'Hauteville<ref name=ap15>Modèle:Harvsp.</ref>, il intègre le collège de Belley<ref name=ap15/>,<ref group=Note>Belley étant situé à Modèle:Unité d'Hauteville, Roger Pingeon est alors pensionnaire.</ref> où ses résultats ne lui permettent pas d'obtenir le Brevet<ref name=ap15/>. À la suite de cet échec, il revient (vers 1955) à Hauteville, où il intègre un cours d'agriculture<ref name=ap15/>, dans lequel il reste deux ans et qui ne le passionne guère. Il décide alors de se former au métier de plombier-zingueur<ref group=Note>Plombier-zingueur, comme son troisième frère Pierre qui s'installe alors à son compte en 1957, à Tenay.</ref>. Pour ce faire, il doit à nouveau être pensionnaire à partir de 1957, dans un établissement scolaire de Bourg-en-Bresse<ref name=ap16>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group=Note>Sa formation de plombier-zingueur dura neuf mois.</ref> (quartier des Vennes). Rentrant chez lui régulièrement, c'est durant cette période qu'il découvre le cyclisme : il y a un club cycliste à Hauteville, dans lequel sont affiliés un voisin des Lésines, Maurice Grigis<ref name=ap17>Modèle:Harvsp.</ref> et un ami de celui-ci Jean Flochon<ref name=ap17/>. C'est avec eux, que Roger Pingeon fait ses premières sorties à bicyclette et qu'il s'initie à la course cycliste. Dès 1957, Roger Pingeon décide donc de se lancer dans la pratique régulière du cyclisme ; dans le but d'ensuite demander une licence à la fédération, il passe une visite médicale à Bourg-en-Bresse (en vue de l'obtention du certificat nécessaire) durant laquelle est détectée une arythmie cardiaque<ref name=ap19>Modèle:Harvsp.</ref>. Son certificat médical n'est donc pas délivré<ref name=ap19/>. Roger Pingeon fait une autre tentative auprès d'un médecin d'Hauteville, qui lui délivre le certificat<ref name=ap21>Modèle:Harvsp.</ref>. Ce souvenir fera dire à Roger Pingeon : Modèle:Citation

Roger Pingeon intègre donc le club local dans lequel le coureur phare est Joseph Carrara<ref name=ap23>Modèle:Harvsp.</ref> (qui passera professionnel trois ans plus tard). De 1957 à 1959, affilié au club local, il gagne plusieurs courses lui permettant de passer de la Modèle:4e à la Modèle:1re<ref name=ap27>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1959, quelque temps avant de partir au service militaire, il est recruté par l'équipe grenobloise Libéria, alors conduite par Henry Anglade<ref name=ap27/>. Il n'aura pas réellement l'occasion de courir sous ses nouvelles couleurs car il est, peu de temps après, appelé pour effectuer son service qui débute par sept mois au camp de La Valbonne<ref name=ap28>Modèle:Harvsp.</ref> (où il devient instructeur en transmissions) avant de partir quatorze mois en Algérie<ref name=ap31>Modèle:Harvsp.</ref> où il ne participe pas aux combats<ref name=ap31/>.

Il revient fin 1962 d'Algérie<ref name=ap32>Modèle:Harvsp.</ref>. Il rencontre Dany<ref group=Note>Dany, la première épouse de Roger Pingeon, est alors couturière à Lyon. Elle est d'origine ardèchoise.</ref> peu de temps après, qu'il épouse en février 1963<ref name=ap32/>. Ils deviennent parents de Nicole (née fin 1963) et d'Alain (né début 1965)<ref name=ap32/>. Roger Pingeon et sa famille s'établissent alors à Tenay où Roger travaille pour le compte de son frère Pierre, comme plombier-zingueur<ref name=ap32/>.

Course en indépendant

Le retour à la compétition de Roger Pingeon en 1963 n'est guère concluant<ref name=ap32/> ; surtout, la possibilité d'intégrer une équipe telle que Libéria a disparu<ref name=ap32/>. Il court donc dans une modeste équipe de Bourg-en-Bresse<ref name=ap32/> jusqu'à ce qu'il ait la possibilité d'intégrer l'ASEB Lyon<ref group=Note>L'ASEB Lyon était le club « du bâtiment » ; plutôt un club important de la région lyonnaise.</ref> (sans doute grâce à Jean Dumont<ref name=ap32/>, également originaire du Bugey), club avec lequel il adopte le statut d'indépendant<ref name=ap32/>. Pour se donner toutes les chances de réussir et pour réellement évaluer si un avenir professionnel est envisageable, il négocie avec son frère et patron, un arrêt de la plomberie pendant trois mois (entre mars et mai 1964) pour se consacrer uniquement au cyclisme<ref name=ap34>Modèle:Harvsp.</ref>. La tentative est une réussite : Roger Pingeon remporte une quinzaine de victoires pendant le délai défini<ref name=ap34/>. Il fait également la rencontre de Paul Gutty qui devient pour lui, une sorte de partenaire de course :

Modèle:Citation bloc

Il envoie donc une candidature spontanée à Gaston Plaud, alors patron de l'équipe cycliste Peugeot qui décline cette proposition et justifie ce refus ainsi : l'année 1964 étant olympique, toutes les places disponibles ont été obtenues par des coureurs de l'équipe de France de retour de Tokyo<ref name=ap37>Modèle:Harvsp.</ref>. Roger Pingeon continue donc sa carrière d'indépendant et, en septembre 1964, il s'inscrit aux deux courses de la Polymultipliée lyonnaise : celle du samedi (ouverte aux amateurs) et celle du dimanche (ouverte aux indépendants et aux professionnels)<ref name=ap37/>. Il finit deuxième de la course amateur (derrière Paul Gutty) et remporte la course du dimanche, battant au passage plusieurs coureurs professionnels<ref name=ap37/>. Roger Pingeon envoie alors à nouveau une demande à Gaston Plaud<ref name=ap38>Modèle:Harvsp.</ref> qui cette fois accepte de l'engager ; mais pour un salaire bien en deçà de ce qu'il pouvait avoir en indépendant. Malgré tout, Roger Pingeon devient professionnel au sein de l'équipe Peugeot<ref name=ap38/> et se remémore la signature de son premier contrat professionnel ainsi : Modèle:Citation bloc

Carrière cycliste professionnelle

1965, découverte du professionnalisme

La saison 1965 constitue donc la première saison professionnelle de Roger Pingeon au sein de l'équipe Peugeot conduite par Tom Simpson. Il sympathise avec Christian Raymond qui devient son compagnon de chambrée<ref name=ap45>Modèle:Harvsp.</ref>. Après avoir obtenu la Modèle:5e du Critérium du Dauphiné libéré<ref name="hour.be">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web.</ref>, il participe au Grand Prix du Midi libre qui lui apporte une certaine déconvenue<ref name=ap47>Modèle:Harvsp.</ref> ; en effet, deuxième de la Modèle:3e derrière Roger Milliot<ref>Modèle:Lien web.</ref> et devant Raymond Mastrotto, après une échappée de Modèle:Unité<ref name=ap48>Modèle:Harvsp.</ref>, Roger Pingeon endosse le maillot de leader du général<ref name=ap48/>, qu'il porte donc au cours de la Modèle:4e et dernière étape. Miroir Sprint<ref name="Miroir Sprint">Article de Jean Périllat, Miroir Sprint, no  993, 14 juin 1965. Consulté le 24 janvier 2013.</ref> relate ainsi l'issue de cette Modèle:3e : Modèle:Citation

Fort de cet avantage, Roger Pingeon espère sa première victoire professionnelle ; mais les choses ne se déroulent pas ainsi lors de la Modèle:4e : il voit une bonne partie de son équipe (dont Simpson son leader) rouler contre lui. Il finit tout de même à une honorable Modèle:7e place au général. Cette opposition inattendue semble trouver son origine dans une volonté de l'organisateur<ref group=Note>L'organisateur du Midi Libre se nommait Busnel et était surnommé le « petit Busnel » pour le distinguer de Robert Busnel (joueur de basket-ball), surnommé le « grand Busnel ».</ref> d'offrir au Midi Libre un vainqueur prestigieux et surtout pas un « néo-pro ». C'est en tout cas ce que rapporte Jean Périllat<ref name="Miroir Sprint"/> : Modèle:Citation<ref name=ap51>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Jean Périllat, Miroir Sprint no  993, 14 juin 1965</ref>

En 1965, Roger Pingeon découvre également le Tour de France durant lequel il glane quelques places d'honneur (Modèle:2e de la Modèle:8e étape à Bordeaux, derrière Jo de Roo<ref name=ap54>Modèle:Harvsp.</ref> et Modèle:3e de la Modèle:18e étape courue en contre-la-montre et se terminant au mont Revard<ref name=ap59>Modèle:Harvsp.</ref>), il subit une chute dans l'Aubisque au cours de la Modèle:9e étape (sans trop de conséquences physiques mais qui lui cause un important retard sur les gagnants du jour)<ref name=ap56>Modèle:Harvsp.</ref> et s'adjuge finalement la Modèle:12e place au général. En fin de saison, Pingeon se classe Modèle:5e du Grand Prix des Nations puis Modèle:2e de la Coppa Agostoni<ref name="hour.be"/>.

1966, année des doutes

En 1966, Eddy Merckx intègre l'équipe Peugeot, devenant ainsi le leader principal de Roger Pingeon. Il est d'ailleurs présent en mars, au départ de Paris-Nice auquel Pingeon participe également. Dans l'étape 2b courue entre Montceau-les-Mines et Mâcon, il se classe Modèle:3e<ref>Modèle:Lien web.</ref> ce qui lui permet d'endosser le maillot de leader qu'il conserve jusqu'au soir de la Modèle:4e étape (le 11 mars) quand il abandonne cette place de Modèle:1er au classement général à un de ses coéquipiers de chez Peugeot, Désiré Letort<ref name=ap63>Modèle:Harvsp.</ref>. Le 13 mars au matin, Roger Pingeon informe ses coéquipiers de ses plans pour la journée<ref name=ap64>Modèle:Harvsp.</ref> et les met en application en s'échappant dès le début de l'étape 6a (Bastia - Bastia)<ref name="ap64"/>. Malheureusement pour lui, il subit deux crevaisons au cours de cette demi-étape (sans pouvoir être rapidement assisté la seconde fois) ce qui cause chez lui une immense déception<ref name="ap64"/>. Le 13 mars à midi, il annonce son abandon de la course et surtout son retrait immédiat du cyclisme professionnel<ref name=ap67>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=ap17 />. Roger Bastide commente ainsi dans Miroir Sprint ce soudain arrêt de sa carrière : Modèle:Citation Dans le Miroir des Sports de mars 1966, Pierre Chany relate l'entretien qu'il eût avec Roger Pingeon ce 13 mars 1966 (et auquel Jacques Anquetil — préparant son vélo à proximité — participa)<ref name=ap67/> : Modèle:Citation Des réponses et des encouragements à continuer émanent alors de quelques coureurs présents à proximité (dont Roger Rivière qui évoque ses difficultés à revenir à la suite de son accident au Tour de France 1960), auxquels Roger Pingeon répond :

Fichier:A la memoire de Roger Riviere 2.JPG
Vue du monument à la mémoire de Roger Rivière, dans le col de Perjuret où il eut son grave accident au Tour de France 1960.

Modèle:Citation – Roger Pingeon

Modèle:CitationPierre Chany

Modèle:Citation – Roger Pingeon

Modèle:CitationJacques Anquetil

Roger Pingeon continue pourtant la compétition professionnelle (malgré ses déclarations) et il obtient même la deuxième place au Critérium national (couru fin mars et dont il gagne la seconde étape<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Cependant, au mois de juin, une seconde vague de découragement semble le submerger lors du Critérium du Dauphiné libéré<ref name=ap70>Modèle:Harvsp.</ref>. En effet, il éprouve quelques difficultés à tenir le rythme et est contraint à l'abandon au cours de l'ascension du col du Chat<ref name=ap70/>. Semblant regretter d'être revenu sur sa décision, il annonce à nouveau son retrait du cyclisme professionnel<ref name=ap70/>,<ref name=ap17/>. Ce second renoncement s'apparente au premier par sa conclusion : en effet, Roger Pingeon est bien présent au départ du Tour de France 1966<ref name=ap71>Modèle:Harvsp.</ref>. Son bon résultat obtenu l'année précédente n'est d'ailleurs pas oublié comme en témoigne François Terbeen dans Miroir du cyclisme<ref name=ap71/>, qui rappelle également sa seconde place obtenue au Critérium national durant l'année (derrière Raymond Poulidor). Selon lui, Modèle:Citation

Roger Pingeon améliore son résultat du Tour de France 1965 en se classant Modèle:8e, à Modèle:Nombre Modèle:Nombre du vainqueur Lucien Aimar<ref name=ap74>Modèle:Harvsp.</ref>. En fin d'année, Pingeon est Modèle:4e du Grand Prix des Nations<ref name="hour.be"/>. À l'issue de la saison, ses résultats lui permettent d'obtenir la Modèle:5e place du Prestige Pernod<ref group=Note>Le Prestige Pernod est un classement par points créé par le sponsor du même nom et qui récompense le coureur français ayant remporté le plus de points sur les courses dites majeures du calendrier cycliste de l'année en question. Il ne faut pas le confondre avec le Super Prestige Pernod qui s'adresse à l'ensemble des coureurs. Il existe enfin la Promotion Pernod qui concerne les coureurs français de moins de Modèle:Nombre. Ces classements existent de 1958 à 1987.</ref>.

1967, consécration

Modèle:Média externe

Fichier:Marcel Bidot Tour de France 1929.JPG
Marcel Bidot, DTN de l'équipe de France sur le Tour 1967 (ici en 1929).

Troisième de Gênes-Nice à la fin du mois de février<ref name="hour.be"/>, Roger Pingeon chute assez lourdement lors de Paris-Nice<ref name=ap79>Modèle:Harvsp.</ref> ce qui l'oblige à garder le repos pendant plus d'un mois. Il fait un retour tardif à la compétition au Tour d'Italie sur lequel il aide autant que possible Jacques Anquetil (pourtant leader d'une autre équipe)<ref name=ap80>Modèle:Harvsp.</ref>. Il abandonne le Giro au cours de la Modèle:20e étape<ref>Modèle:Article.</ref> après avoir été classé dans les dix premiers au classement général<ref>Modèle:Article.</ref>. Au Grand Prix du Midi libre, il termine Modèle:2e à Modèle:Nombre de Michel Grain ; aux Boucles de la Seine<ref name=ap79/>, il se classe Modèle:4e. Il n'est donc pas victorieux dans cette première partie de saison mais sa chute de Paris-Nice lui a permis de se reposer ; cet incident lui fait d'ailleurs dire : Modèle:Citation

Le Tour de France 1967 (comme le suivant) voit un retour à un fonctionnement par équipe nationale : Roger Pingeon se retrouve donc sélectionné par le directeur technique national Marcel Bidot. Il est l'un des trois leaders de l'équipe, aux côtés de Lucien Aimar, vainqueur de l'édition précédente, et de Raymond Poulidor qui semble à la fois avoir la préférence du DTN ainsi que celle du public français<ref name=ap82>Modèle:Harvsp.</ref>. Il n'y a pas de leader incontestable donc mais un petit désavantage pour Pingeon qui ne compte aucun « équipier » issu de Peugeot dans ce groupe, contrairement à Aimar qui peut compter sur quatre transfuges de chez Bic (Lemeteyer, Novak, Riotte et Stablinski) et à Poulidor qui compte deux équipiers de chez Mercier-BP-Hutchinson (Foucher et Genet)<ref name=ap82/>. Auteur d'une longue échappée solitaire de Modèle:Unité<ref name=ap97>Modèle:Harvsp.</ref> dans l'étape Roubaix-Jambes qui emprunte des secteurs pavés du Paris-Roubaix, il parvient à remporter le premier secteur de cette Modèle:5e étape. Il prend au passage plus de six minutes sur la plupart des favoris<ref name=ap97/>,<ref group=Note>À la suite du premier secteur de la Modèle:5e étape, Poulidor est à Modèle:Nombre et Modèle:Nombre au classement général ; Gimondi à Modèle:Nobr ; Janssen à Modèle:Nobr ; Aimar à Modèle:Nobr ; Jimenez à Modèle:Nobr.</ref> et il décroche son premier maillot jaune<ref name=ap97/>. Il parvient à le conserver jusqu'à Paris, le laissant juste à Raymond Riotte, durant la Modèle:8e étape. À l'issue de celle-ci (Strasbourg - Ballon d'Alsace) gagnée par Aimar, Pingeon reprend le maillot jaune, Riotte est en vert et surtout Poulidor est hors-jeu pour la victoire finale : une chute lui a fait perdre Modèle:Nombre sur Aimar<ref name=ap111>Modèle:Harvsp.</ref>. Loyal, Poulidor s'engage le soir-même à Belfort, à dorénavant soutenir Pingeon dans sa quête pour la victoire finale<ref name=ap111/>.

C'est au cours de la Modèle:13e étape (Marseille - Carpentras) que Tom Simpson, coéquipier de Roger Pingeon chez Peugeot, trouve la mort. Au cours de la journée de repos du lendemain est décidé, après suggestion de Jean Stablinski, de laisser la victoire dans la Modèle:14e étape, à un coureur anglais<ref name=ap131>Modèle:Harvsp.</ref>. Le jour d'après, la course est effectivement neutralisée et Barry Hoban gagne à Sète. Roger Pingeon se classe Modèle:3e de la dernière étape (Versailles - Paris) en contre-la-montre, derrière Poulidor et Gimondi. Il a ainsi le plaisir de revêtir l'ultime maillot jaune remis par Marceau Crespin, Félix Lévitan (alors directeur du Tour) et Adriano Rodoni (alors président de l'UCI) qui consacre sa victoire finale<ref name=ap143>Modèle:Harvsp.</ref>.

À la suite de la convocation de Marcel Bidot, il participe en septembre, au championnat du monde sur route, épreuve sur laquelle il se classe Modèle:36e<ref name="hour.be"/>. Pingeon gagne ensuite une étape de Paris-Luxembourg, termine Modèle:7e de Paris-Tours<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, et obtient avec Raymond Poulidor la Modèle:5e place du Trophée Baracchi<ref name="hour.be"/>. À la fin de la saison, il est Modèle:2e au classement du Prestige Pernod et Modèle:4e du Super Prestige<ref name="hour.be"/>.

1968, année de transition

Fichier:Roger Pingeon en 1968 176.jpg
Roger Pingeon en 1968.
Fichier:Rouen track layout 1955-1971.gif
Le circuit automobile des Essarts qui accueille le Critérium national 1968.

La saison commence avec l'obtention en mars de la Modèle:3e place au Critérium national couru sur le circuit automobile des Essarts<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, trois semaines avant le Tour d'Italie, Roger Pingeon se plaint d'une vive douleur au dos<ref name=ap149>Modèle:Harvsp.</ref> qui l'empêche d'envisager sérieusement de courir quelque course que ce soit. Néanmoins, Gaston Plaud insiste pour qu'il soit tout de même présent au prologue du Giro : Roger Pingeon s'exécute et le soir même du prologue, après une piètre performance due à la douleur ressentie, il quitte le Tour d'Italie<ref name=ap152>Modèle:Harvsp.</ref>. Il est reconduit en équipe de France (France A), en vue du Tour de France, fonctionnant à nouveau par équipe nationale. Avant le Tour, il déclare vouloir Modèle:Citation<ref name=ap154>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group=Note>Poulidor aida particulièrement Pingeon, lorsque Gimondi l'attaqua dans l'ascension du col du Galibier (Modèle:10e étape, Divonne-les-Bains - Briançon), le 9 juillet 1967.</ref>. Poulidor ne parvient pas à gagner le Tour 1968 (abandon à la Modèle:16e étape) mais Pingeon parvient tout de même à remporter deux étapes à la suite d'échappées solitaires (à Albi, après Modèle:Unité d'échappée puis à Grenoble). Ces échappées lui permettent également de franchir en tête quelques sommets comme le col du Granier, le col du Cucheron ou encore le col de Porte. À l'arrivée il s’octroie la Modèle:5e place du général ainsi que le classement de la combativité. Quelques semaines plus tard, Pingeon termine second du championnat de France sur route à Aubenas, devancé au sprint par Lucien Aimar, à l'issue d'une longue échappée commune.

À la fin de la saison, il se classe Modèle:3e au classement du Prestige Pernod.

1969, victoire au Tour d'Espagne

Fichier:Eddy Merckx Molteni 1973.jpg
Eddy Merckx, vainqueur du Tour de France 1969, avec plus de Modèle:Nombre d'avance sur le second, Roger Pingeon.

Neuvième de Paris-Nice en mars, Roger Pingeon gagne en avril la Flèche enghiennoise<ref name="hour.be"/> puis participe au Tour d'Espagne. Grâce à une échappée en montagne lors de la Modèle:12e étape, Pingeon fait coup double en gagnant l'étape et en obtenant le maillot de leader qu'il conserve jusqu'à la fin de cette Vuelta ; ceci malgré l'hécatombe qui s'abat alors sur son équipe (au rang de laquelle, se trouvait son frère René) : en effet seul Willy Monty termine ce Tour d'Espagne à ses côtés<ref name=ap169>Modèle:Harvsp.</ref>. Pingeon remporte également le deuxième secteur de la Modèle:14e étape, un contre-la-montre de Modèle:Unité. De l'avis des observateurs, il « survole » cette Vuelta, ne rencontrant presque aucune rivalité hormis celle de Luis Ocaña<ref name=ap169/>, qui finit second au classement général (après avoir gagné trois étapes et porté le maillot or pendant une étape). S'il semble avoir été au sommet de sa forme au cours de ce Tour d'Espagne, son état de fatigue immédiatement après et la perspective du Tour de France qui approche, le conduisent à solliciter auprès de Gaston Plaud, une dispense de courir le Critérium du Dauphiné libéré<ref group=Note name="Dauphiné 1969">En 1969 et pour la première fois, le Critérium du Dauphiné libéré et le Critérium des Six Provinces forment une seule et même épreuve.</ref> auquel il est pourtant inscrit. Cette dispense lui est refusée et Roger Pingeon court finalement cette épreuve sur laquelle il termine troisième au général. Dans le Tour de France, il est l'adversaire le plus sérieux d'Eddy Merckx, remportant la Modèle:9e étape Thonon-les-Bains - Chamonix (passant en tête au col des Montets) et terminant à la Modèle:2e place du général, très loin du vainqueur<ref name=ap180>Modèle:Harvsp.</ref> Eddy Merckx, dont il fut le principal rival. Ce dernier, participe alors à son premier Tour : il met fin quasiment à tout suspens dès la Modèle:6e étape (Mulhouse - Ballon d'Alsace) qu'il remporte, avec plus de cinq minutes d'avance sur tous ses concurrents<ref name=ap178>Modèle:Harvsp.</ref> (y compris Roger Pingeon). Sur ce tour, Roger Pingeon obtient également la seconde place du Grand Prix de la montagne. Ses résultats de la saison lui permettent de prendre à l'issue de celle-ci, la Modèle:3e place du classement du Prestige Pernod et la Modèle:6e du Super Prestige<ref name="hour.be"/>.

1970 à 1972, dernières saisons chez Peugeot

Fichier:Montreal World 1974.jpg
Bernard Thévenet (ici en 1974) avec qui il obtient la Modèle:3e place du Trophée Baracchi 1971.

Toujours chez Peugeot-BP, l'année 1970 de Roger Pingeon commence par une Modèle:3e place sur le Grand Prix de Saint-Raphaël<ref name="hour.be"/> puis il décroche la Modèle:11e place au Tour des Flandres, à la suite d'une échappée (reprise avant l'arrivée) effectuée en compagnie d'Eddy Merckx<ref name=ap183>Modèle:Harvsp.</ref>. Au départ du Critérium du Dauphiné libéré, il apprend qu'il est positif au cafilon<ref name=ap184>Modèle:Harvsp.</ref>, après un contrôle effectué sur les Quatre Jours de Dunkerque couru quelques semaines avant. Malgré des difficultés respiratoires au cours de l'épreuve, il parvient tout de même à décrocher la seconde place au classement général de ce Dauphiné 1970<ref name=ap185>Modèle:Harvsp.</ref>. Ennuyé par des problèmes de tendinite au genou droit, il est contraint à l'abandon dès la Modèle:7eb étape du Tour de France<ref name=ap186>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1971, un nouveau contrôle positif sur le Tour des Flandres<ref name=ap191>Modèle:Harvsp.</ref> provoque la suspension de Roger Pingeon durant quatre mois (jusqu'à mi-août) ce qui le prive du Tour de France. Il est à nouveau suspendu par la Fédération française de cyclisme, fin août, pour cause de procédure engagée à son encontre<ref name=ap192>Modèle:Harvsp.</ref>. En effet, Roger Pingeon a attaqué en justice la FFC, pour entrave à la législation du travail<ref name=ap192/> ; il reçoit alors le soutien de plusieurs personnalités politiques<ref name=ap192/> et obtient gain de cause ce qui lui permet de faire son retour à la compétition dès septembre 1971<ref name=ap192/>. Il parvient notamment à accrocher la troisième place du Trophée Baracchi en compagnie de Bernard Thévenet, la troisième de la Coppa Agostoni et la cinquième du Grand Prix des Nations<ref name="hour.be"/>. Ces places d'honneur ne masquent toutefois pas son absence de succès, au cours de cette saison presque blanche. Durant l'hiver 1971, Roger Pingeon qui habite alors dans l'Isère déménage dans le Nord à Saint-Saulve<ref name=ap195>Modèle:Harvsp.</ref>.

En 1972, Pingeon est septième de Paris-Nice en mars avant de gagner avec Peugeot le contre-la-montre par équipes du Tour de Romandie qu'il finit en cinquième position<ref name="hour.be"/>. Il parvient également à obtenir la seconde place du Tour de Suisse<ref name=ap196>Modèle:Harvsp.</ref>. Il signe également un succès en s'adjugeant la Modèle:1re étape du Critérium du Dauphiné libéré. Sa fin de saison est tronquée puisqu'il arrête sa carrière en juillet (après son abandon dans le Tour de France 1972<ref name=ap197>Modèle:Harvsp.</ref>) pour finalement la reprendre dès janvier 1973<ref name=ap197/> à la suite d'une proposition de Jean de Gribaldy<ref name=ap197/>.

1973 et 1974, course pour Rokado puis Jobo

Fichier:Roger Pingeon (1974, ultime saison).jpg
Ultime saison pro pour Roger Pingeon (1974).
Fichier:Jean de Gribaldy à Besançon, septembre 1980.jpg
Jean de Gribaldy en 1980.

Jean de Gribaldy est alors directeur sportif et il cherche à recruter Roger Pingeon pour une petite équipe Allemande nommée Rokado qu'il équipe en vélos à son nom<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en 1973. Les premières sorties de Pingeon ne sont pas concluantes<ref name=ap201>Modèle:Harvsp.</ref>. En avril, il participe au Tour d'Espagne qu'il abandonne rapidement<ref name=ap201/> dès la Modèle:5e étape<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à cause d'une blessure (fêlure du bassin) consécutive à une chute. Il ne court pas le Tour de France et ne participe finalement sous les couleurs de Rokado, qu'à quelques critériums de fin de saison<ref name=ap202>Modèle:Harvsp.</ref>.

La saison suivante Pingeon signe chez l'équipe française Jobo-Lejeune<ref name=ap203>Modèle:Harvsp.</ref>. Dans cette équipe aux moyens modestes, il signe tout de même trois victoires au cours de la saison, dont le Grand Prix de Plumelec<ref name=ap206>Modèle:Harvsp.</ref>. À noter également, une Modèle:3e place au Trophée des grimpeurs, une Modèle:5e au Critérium du Dauphiné libéré et surtout une Modèle:11e place au général du Tour de France<ref name=ap206/>.

Question du dopage

Roger Pingeon a reconnu avoir parfois utilisé des amphétamines<ref name=ap216>Modèle:Harvsp.</ref> même si son utilisation, alors généralisée dans le peloton, semble avoir été marginale le concernant. Introduites dans les années 1930, les amphétamines sont utilisées massivement par les coureurs à partir des années 1950<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La conscience des effets négatifs et des dangers de ce produit grandit dans les années 1960 à la suite de plusieurs incidents, parfois mortels. Les premières lois antidopage sont votées en 1965, les premières sanctions interviennent en 1966<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, soit au moment où Roger Pingeon commence sa carrière professionnelle. La mort de Tom Simpson, coéquipier de Pingeon, en 1967 constitue un « électrochoc »<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et les contrôles antidopages deviennent systématiques aux arrivées de chaque étape du Tour en 1968<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il lui arrivait également de prendre du cafilon<ref group=Note>Le cafilon est une phenmétrazine, alors en vente libre (car utilisé pour des régimes amaigrissants) mais inscrit sur la liste des produits dopants.</ref> pour les Modèle:Citation<ref name=ap216/>. C'est cette substance qui est détectée lors de son contrôle positif sur les Quatre Jours de Dunkerque 1970<ref name="ap184"/> ; Cyrille Guimard et José Catieau sont également déclarés positifs au même produit et sur la même épreuve<ref name=ap184/>. Pour ce contrôle positif, Roger Pingeon écope d'un an<ref name="ap191"/> de suspension avec sursis<ref name=ap221>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=c>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1971 (durant la période de sursis), il est à nouveau contrôlé positif sur le Tour des Flandres<ref name="ap191"/>, ce qui implique une suspension de quatre mois ferme à effet immédiat, qui le prive du Tour de France 1971<ref name=ap222>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=c/>.

Face à cette suspension ferme, Roger Pingeon décide d'attaquer la fédération française en justice pour entrave à l’exercice de sa profession<ref name=ap192 />. Surtout, la fédération, en le suspendant à nouveau (à la suite de son dépôt de plainte) lui dénie le droit de contester sa décision<ref name=ap192/>. « L'affaire Pingeon » fait grand bruit dans les médias français et certains politiques s'en emparent<ref name=ap192/> en la rapprochant d'une autre affaire de suspension, celle de son ami Paul Gutty<ref group=Note>En 1971, Paul Gutty est suspendu pour cause de dopage sur le championnat de France de cyclisme sur route 1970, qu'il avait initialement remporté et sur lequel il fut déclassé.</ref>,<ref name=ap192/>. Ainsi, Francis Vals soumet une question écrite à la commission européenne sur les cas Pingeon et Gutty<ref name=ap192/> ; de son côté, le député de la Nièvre, François Mitterrand déclare que Modèle:Citation Il demande alors au ministre de la Justice de Modèle:Citation<ref name=ap193/>. Finalement, c'est le Conseil d'État qui annule l'extension par la FFC et au territoire français, de la décision de la fédération belge de suspendre Pingeon pour quatre mois<ref>Modèle:Ouvrage. Consulté le Modèle:1er février 2013.</ref>. Cette décision semble avoir, de fait, « levé » la suspension de septembre 1971, sans objet.

Caractère et reconnaissance par ses pairs

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Timbre des Émirats arabes unis (1972) à l’effigie de Roger Pingeon.

La plupart des commentaires de ses pairs évoquent un fort caractère, une indéniable intelligence de course et de manière plus générale, une dissonance par rapport au comportement habituel d'un coureur du peloton professionnel ; ainsi Raphaël Géminiani a déclaré Modèle:Citation<ref name=bp89>Modèle:Harvsp.</ref> ; Jean Dumont, plus nuancé, déclare qu'Modèle:Citation<ref name=bp89/>. Ces commentaires sont complétés par ceux de Christian Raymond : Modèle:Citation. Jean-Marie Leblanc conclut en précisant que Modèle:Citation. Henry Anglade, de son côté, évoque la victoire dans le Tour 1967 : Modèle:Citation

Outre ses renoncements annoncés (puis abandonnés) de la compétition professionnelle (en 1966), un autre évènement a participé à lui donner l'image d'un garçon au Modèle:Citation : au cours de la Modèle:14e étape du Tour de France 1969, Roger Pingeon, excédé par l'attitude jugée individualiste de Raymond Delisle, le gifle en pleine course et devant tout le peloton<ref name=bp35>Modèle:Harvsp.</ref>. En effet, le comportement désinvolte de son équipier Delisle lui faisait craindre la perte de sa seconde place au classement général<ref name=bp35/>. Delisle choisit alors d'apporter une réponse sportive à l'incident<ref>Modèle:Article.</ref>: deux jours plus tard, il remporte la Modèle:16e étape (Castelnaudary - Luchon) le jour du 14 juillet, avec le maillot tricolore de champion de France sur les épaules.

Après-cyclisme

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Localisation de Beaupont (en vert) dans le département de l'Ain.

À la suite de sa dernière saison pour Jobo-Lejeune en 1974, Roger Pingeon arrête le cyclisme et change radicalement d'univers professionnel<ref name=ap209>Modèle:Harvsp.</ref>. Il commence par tenir un bar à Maubeuge dans le Nord, en compagnie de sa seconde épouse Anne-Marie<ref name=ap214>Modèle:Harvsp.</ref>, activité qu'il conserve jusqu'en 1976<ref name=ap209/>. En 1977, il abandonne le café de Maubeuge pour ouvrir un commerce de fleurs à Valenciennes<ref name=ap211/>. Parallèlement, il s'intéresse de près au trot, apprend lui-même à « driver » et possède même une petite écurie<ref name=ap210>Modèle:Harvsp.</ref>. Son déménagement en 1981, vers Montpellier, pour y tenir à nouveau un commerce de fleurs, l'oblige à vendre ses chevaux<ref name=ap211>Modèle:Harvsp.</ref>. À partir de 1990, et alors que Roger Pingeon habite dans le Sud (à Frontignan<ref name="ap214"/>) avec Marthe sa troisième épouse, il est recruté par l'office départemental des sports de l'Hérault (ODSH) pour s'occuper des questions de cyclisme<ref name=ap214/>. C'est durant cette période qu'est créée la course cyclotouriste « La Roger Pingeon », longue d'environ Modèle:Unité et qui part chaque année de Gignac<ref name=ap214/>. Elle sera par la suite rebaptisée « L'Héraultaise Cyclosportive Roger Pingeon »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis les années 2000, Roger Pingeon habite le village bressan de Beaupont, dans l'Ain<ref name=ap214/>.

En 1975, il est contacté par Daniel Pautrat, alors commentateur du Tour de France pour TF1<ref name=ap209/>. Il lui propose d'être consultant sur le Tour de France 1975, proposition que Roger Pingeon accepte<ref name=ap209/>. Cette première expérience de consultant paraît pour Roger Pingeon (et avec un certain recul), assez contrastée : Modèle:Citation Il ne donne pas suite à cette première tentative avec TF1 et en France. Mais en 1979, il devient consultant sportif à la Télévision suisse romande, où il commente le Tour de France au côté du journaliste Bertrand Duboux<ref name=bp13>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette expérience dure jusqu'en 1998.

Il décède chez lui à Beaupont le Modèle:Date d'une crise cardiaque<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Ses obsèques se déroulent le 22 mars 2017 en l'église Saint-Antoine de Beaupont<ref>Modèle:Article</ref>. Il est inhumé dans le cimetière de Beaupont.

Palmarès

Indépendant

Professionnel

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Résultats sur les grands tours

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Roger Pingeon lors d'une cérémonie protocolaire, sur le Tour de l'Ain 2009 à Oyonnax.

Tour de France

8 participations

Tour d'Espagne

2 participations

Tour d'Italie

2 participations

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Annexes

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Bibliographie

Liens externes

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