Saint-Bertrand-de-Comminges

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Bertrand-de-Comminges est une commune pyrénéenne française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le ruisseau de Rioutord et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Bertrand-de-Comminges est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Commingeois ou Commingeoises.

La commune est membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

Le patrimoine architectural de la commune comprend sept immeubles protégés au titre des monuments historiques : la tourelle, inscrite en 1927, les portes, inscrites en 1927, les ruines antiques, classées en 1946, les remparts gallo-romains, inscrits en 1956, l'enceinte de la ville haute, inscrite en 1998, la cathédrale Notre-Dame, classée en 1840 puis en 1889, et le camp militaire de Saint-Bertrand-de-Comminges, inscrit en 1996 puis en 2012.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne

La commune de Saint-Bertrand-de-Comminges se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Saint-Gaudens<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Bagnères-de-Luchon<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montréjeau<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Valcabrère (Modèle:Unité), Sarp (Modèle:Unité), Aveux (Modèle:Unité), Labroquère (Modèle:Unité), Seilhan (Modèle:Unité), Izaourt (Modèle:Unité), Créchets (Modèle:Unité), Loures-Barousse (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Bertrand-de-Comminges fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Située à l'extrême sud-ouest de la Haute-Garonne, Saint-Bertrand-de-Comminges est limitrophe de huit autres communes, dont six dans le département des Hautes-Pyrénées. Seuls le nord et le nord-est de la commune sont contigus à deux communes de la Haute-Garonne. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Paysages et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

À Modèle:Unité d'altitude, sur un éperon rocheux, Saint-Bertrand-de-Comminges est en position de voir le pic de Cagire, le pic du Gar, le mont Sacon, et contemple le bassin de la Garonne. Plus généralement, la ville commande les accès vers l'Espagne, Toulouse et Tarbes. Elle est desservie par un réseau routier issu de voies romaines.

Fichier:Saint-Bertrand-de-Comminges vue générale.jpg
Vue générale : la vallée, la cathédrale, la montagne.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Bertrand-de-Comminges.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le ruisseau de Rioutord, le ruisseau de Caudéron, le ruisseau de Rioumort, le ruisseau de Sarrat Mèdan et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montégut », sur la commune de Montégut, mise en service en 2008<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:31472-Saint-Bertrand-de-Comminges-Natura2000.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Fichier:31472-Saint-Bertrand-de-Comminges-ZNIEFF1.png
Carte des ZNIEFF de Modèle:Nobr localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Saint-Bertrand-de-Comminges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,7 %), prairies (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), zones urbanisées (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Les Hameaux

Quatre hameaux sont sur la commune de Saint-Bertrand-de-Comminges :

  • Hameau de Ares
  • Hameau de Labat
  • Hameau de Saint Martin
  • Hameau du Mont.

Voies de communication et transports

Modèle:Article détaillé Accès : prendre l'autoroute A64 sortie no 18 la route nationale 125 puis les routes départementales D 26 et D 26A, et avec le réseau Arc-en-ciel.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Bertrand-de-Comminges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Saint-Bertrand-de-Comminges est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des piémonts des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de Modèle:Unité des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque feux de forêts.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>

Fichier:31472-Saint-Bertrand-de-Comminges-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Bertrand-de-Comminges.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 176 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est en outre située en aval des barrages du Portillon sur la Neste d'Oô et de Cap de Long sur la Neste de Couplan (Hautes-Pyrénées). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

La commune porte le nom de Saint Bertrand de Comminges, évêque et patron de Comminges.

Histoire

Antiquité

Modèle:Article détaillé

Naissance

Fichier:Lugdunum Convenarum-thermes forum.JPG
Saint-Bertrand-de-Comminges : les ruines antiques (thermes du forum) et la cathédrale médiévale.

Avant la conquête de la région par les Romains, la région est le siège des Convènes (peuple ibéroaquitain, différent des Gaulois).

La ville des Convènes, qui devient par la suite Comminges, est fondée par Pompée à la fin de la guerre sertorienne.

Vers Modèle:Date, le site devient romain, sous le nom de Lugdunum Convenarum. Plus tard, Hérode Antipas s'y serait établi en exil<ref>D'après Flavius Josèphe.</ref> accompagné d'Hérodiade et de sa fille Salomé qui ont laissé des traces dans l'imaginaire local. Il y serait mort.

L’époque romaine

Au début du règne d'Auguste, vers les années Modèle:Date, la ville connait une première phase de développement, autour d'un champ de foire installé dans la plaine. Ce développement s'inscrit dans une volonté de réorganisation des Gaules, avec la création de la province d'Aquitaine, qui va de la Loire aux Pyrénées et de l'Atlantique à l'Auvergne. L'Empereur octroie à la ville l'usage du droit latin.

Durant trois siècles, la ville se dote d'un centre urbain et de monuments nombreux : forum, temple, thermes, théâtre, trophée, marché, vastes villas aux mosaïques nombreuses… Du fait de sa position géographique, elle joue également le rôle de poste douanier ce qui lui permet de développer une importante activité commerciale<ref>Modèle:Article.</ref>.

La ville obtient le titre de « colonie romaine »<ref group=Note>d'après Ptolémée</ref>. C'est un statut privilégié qui témoigne de l'importance de la cité qui, à cette époque, s'étend sur Modèle:Unité et compte environ Modèle:Unité.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle est intégrée à la province de Novempopulanie qui est une partie de l'Aquitaine, et perd petit à petit de son importance. Lugdunum devient Civitas Convenarum avant d'être simplement nommée Convenae.

En 410, elle est acquise par les Wisigoths qui ont fait de Toulouse leur capitale ; une partie de la ville est abandonnée tandis que des villas sont restaurées<ref>[1]</ref>.

Vers 430, la basilique paléochrétienne est construite.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on construit le rempart de la ville haute, mais la ville basse continue à exister et à s'embellir.

Moyen Âge

Modèle:Article détaillé Après la mort de [[Chilpéric Ier (roi des Francs)|Chilpéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], en 585, la ville est assiégée lors du conflit de succession au trône des Mérovingiens : Gondovald, prince franc de Constantinople, tente d'usurper la succession de Gontran, petit-fils de Clovis, réfugié dans Lugdunum, il en chasse l'évêque Rufinus avant que les habitants ne le livrent et la ville haute est incendiée et détruite, selon Grégoire de Tours<ref>Grégoire de Tours, Histoire des Francs.</ref>. Cependant, la basilique paléochrétienne fonctionne toujours après cette date et le quartier du Plan est toujours habité. De plus, des évêques de Lugdunum sont présents lors de différents conciles : Suavis à Agde en 506, Praesidius à Orléans en 533, Amelius à Orléans en 549 ou Rufinus à Mâcon en 585.

Entre le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on ne connaît pas grand-chose de la ville ; seule certitude, les inhumations autour de la basilique paléochrétienne continuent.

Fichier:31 - Saint Bertrand de Comminges.jpg
La cathédrale Notre-Dame.

En 1083<ref>Jean Contrasty, Histoire des évêques de Comminges, 1940.</ref>, Bertrand de l'Isle, petit-fils du comte Guillaume III Taillefer de Toulouse, est élu évêque du Comminges<ref>Modèle:Article.</ref>, à la suite de la requête des habitants de Lugdunum à Toulouse. Formé dans l'esprit de la réforme grégorienne, il améliore les conditions de vie de la population en développant l'agriculture, l'élevage et le commerce. Il entreprend la construction de la cathédrale et du cloître. C'est aussi sous son autorité que débute la construction de la basilique Saint-Just de Valcabrère. Dès sa mort, le 16 octobre 1123, il est considéré comme un saint dans la région pyrénéenne. Il est canonisé en 1218, Lugdunum Convenarum prend alors le nom de Saint-Bertrand-de-Comminges, à partir de 1222.

Vers 1207, la ville possède une charte des coutumes communales<ref>https://archive.org/stream/inventairesosupe00garouoft/inventairesosupe00garouoft_djvu.txt</ref>,<ref>Copie conservée à la Bibliothèque municipale de Tarbes, dans le recueil Glanures de Larcher.</ref>, octroyée par l’évêque Adhémar de Castillon, et son rayonnement s'amplifie grâce à la canonisation de son ancien évêque<ref>[2]</ref>.

En 1295, le pape Boniface VIII nomme Bertrand de Got, évêque de Comminges. Celui-ci devient, en 1305, premier pape à Avignon, sous le nom de Clément V. En 1304, il lance la construction d'une nouvelle église gothique et en 1309, il y transporte lui-même les reliques de saint Bertrand. Il favorise le culte du saint, faisant de son tombeau le centre d'un grand pèlerinage.

Saint-Bertrand-de-Comminges devient une étape du chemin du piémont pyrénéen pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

En 1350, l'église gothique est achevée sous l'autorité de Hugues de Castillon. En 1456, le comté de Comminges est rattaché au domaine royal.

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}}

}} === En 1535, la cathédrale s'enrichit d'un chœur renaissance et d'un buffet d'orgue.

En avril 1598, les huguenots pillent plusieurs fois la cathédrale, prenant la châsse mais sans les reliques. Catherine de Médicis intervient pour que soit rendu le bâton de pèlerin de saint Bertrand appelé la Licorne.

Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'attachement au sanctuaire de Saint-Bertrand s'amplifie sous l'impulsion de Barthélemy de Donadieu de Griet, évêque du Comminges de 1625 à 1637.

=== Du {{#switch: au

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   Modèle:S mini{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècle

}} ===

Cloître de Saint-Bertrand-de-Comminges, Eugène Trutat, conservée au Muséum de Toulouse
Cloître de Saint-Bertrand-de-Comminges, Eugène Trutat, conservée au muséum de Toulouse.

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un séminaire est ouvert dans la ville.

Les révolutionnaires épargnent la cathédrale, mais en 1790, l'évêché est démantelé et partagé en trois diocèses : Toulouse et Bayonne en France et La Seu d'Urgell en Espagne, pour le Val d'Aran, appartenant anciennement au diocèse de Saint-Bertrand-de-Comminges. Les reliques ont été cachées par les Commingeois.

En 1793 la Convention change le nom de Saint-Bertrand en « Hauteville ».

Le pèlerinage au tombeau de saint-Bertrand reprend dès 1805, et les jubilés de 1816 et 1822 ont un succès inattendu vu que la ville décline et perd son statut de chef-lieu de canton à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Témoignage du Magasin pittoresque 1852

Modèle:Citation

Du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à aujourd’hui

La commune, qui ne compte plus qu'environ Modèle:Unité, vit essentiellement du tourisme, surtout sur la ville haute autour de la cathédrale, la ville basse vivant surtout de l'agriculture. Chaque année près de Modèle:Unité visitent les sites de Lugdunum et de Saint-Bertrand-de-Comminges.

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Bertrand-de-Comminges faisait partie de l'ex-canton de Barbazan).

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Fichier:Saint-Bertrand-de-Comminges Mairie.jpg
La mairie.
Fichier:Saint-Bertrand-de-Comminges Monument aux morts.jpg
Le monument aux morts.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin


Jumelages

Population et société

Démographie

Ses habitants sont appelés les Commingeois.

Modèle:Population de France/section Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Saint-Bertrand-de-Comminges fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivités

Le village fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France »<ref>« Saint-Bertrand-de-Comminges », sur le site de l'association Les Plus Beaux Villages de France, consulté le 7 juillet 2021.</ref>.

Événements

Activités sportives

Randonnée pédestre (GR 86 sentier de grande randonnée, Chemins de Compostelle), chasse, pétanque, lieu de passage de la [[12e étape du Tour de France 2017|Modèle:12e étape du Tour de France 2017]], [[12e étape du Tour de France 2015|Modèle:12e étape du Tour de France 2015]], [[11e étape du Tour de France 2008|Modèle:11e étape du Tour de France 2008]].

Écologie et recyclage

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 74,1 % d'actifs (64,4 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 25,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 43 en 2013 et 51 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 91, soit un indicateur de concentration d'emploi de 57,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,4 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 91 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 22 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 78,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

24 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Saint-Bertrand-de-Comminges au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 54,2 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 24 entreprises implantées à Saint-Bertrand-de-Comminges), contre 25,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans les « Pyrénées centrales », une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (18 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Saint-Bertrand-de-Comminges

Sont inscrits au Patrimoine mondial de l'UNESCO

En 1998, ont été inscrits au patrimoine mondial de l'humanité au titre des « chemins de Compostelle en France » les monuments suivants<ref>Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France sur le site du Patrimoine mondial. Consulté le 4 juillet 2010.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> :

Sont classés au titre des monuments historiques
Sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques
Sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel
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Ville haute

Ville basse

Hameau Saint-Martin

Hameau Labat

Galerie

Aux environs

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • « Saint-Bertand-de-Comminges, Lugdunum », dans Robert Sablayrolles (coordination) et Marie-Laure Maraval, Guide archéologique de Midi-Pyrénées. 1000 av. J.-C. - 1000 ap. J.-C., Fédération Aquitania, Bordeaux, 2010, Modèle:ISBN, pour le rempart et le bourg Modèle:P.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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Modèle:Palette Modèle:Portail