Saint-Connan
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Connan {{#ifeq:1|0|[sɛ̃kɔnɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
Le nom de la commune en breton est Sant-Konan.
Géographie
Localisation
Saint-Connan fait partie du canton de Saint-Nicolas-du-Pélem et dépend de l'arrondissement de Guingamp.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Deux étangs se trouvent sur le territoire communal : l'étang du Bourg (dit aussi l'étang de Saint-Connan) et l'étang Neuf.
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L'étang du Bourg en décembre 2009.
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Musée et étang en février 2014.
Hydrographie
Situé à Modèle:Unité d'altitude, Le Fleuve Le Trieux est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Saint-Connan. Deux étangs sont situés sur la commune, l'Etang Neuf et l'Etang du Bourg, d'une superficie de 9 hectares chacun environ, de deux à trois mètres de profondeur.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Kerpert », sur la commune de Kerpert, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Connan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (82,2 %), terres arables (10,8 %), forêts (7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Conanus en 1156 et en 1166, treffve Sainct Chorentin en 1535 et en 1536.
Sous l’Ancien Régime, on trouve les formes suivantes : Saint-Connen, Saint-Conan ou Saint-Connan<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>.
Saint-Connan vient du nom d’un moine d’origine armoricaine, disciple de saint Cadoc et/ou de saint Cadvan, établi dans l'île d'Ely (Bardsey island)<ref name=infobretagne/>.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Roc-Conan<ref name="Cass">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.
Histoire
Moyen-Âge
Saint-Connan est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Pligeaux. La seigneurie de Saint-Connan (Conani terram) est signalée en 1142, comme ayant été donnée à l’abbaye cistercienne de Coatmalouen (ou Coat-Mallouen) par Alain Le Noir, père du duc Conan IV qui confirme la donation en 1156 et en 1166<ref>Mor., Pr. I, 641</ref>.
Saint-Connan est une ancienne paroisse succursale de Saint-Gilles-Pligeaux. L'ancienne paroisse primitive de Pligeaux (de « pleiaut » paroisse primitive) englobait jadis outre le territoire actuel de Saint-Gilles-Pligeaux ceux de Kerpert, Saint-Connan, Kerien, Lanrivain, Canihuel, Sainte-Tréphine, Magoar, Le Vieux-Bourg, Saint-Gildas, Le Leslay, Bothoa et Saint-Nicolas-du-Pélem. Pligeaux est réduit dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son chef-lieu est transféré de Kerpert à Saint-Gilles avant 1371. L'église Saint-Gilles est l'église paroissiale de Pligeaux dès 1393. En 1393, des indulgences lui sont accordées par le Saint-Siège : Modèle:Citation<ref>Archives du Vatican</ref>.
Saint-Gilles-Pligeaux (Pleiaut) est mentionné dès 1146 dans un acte de Conan IV (duc de Bretagne et fils d'Alain Le Noir), confirmant la fondation de l’abbaye de Coatmalouen (ou Coat-Mallouen) en 1142. Saint-Gilles-Pligeaux (Ploegeau) est cité en 1368 dans les bénéfices du diocèse de Quimper, et comme paroisse lors du procès de canonisation de Charles de Blois. À la fin de l'Ancien Régime, la paroisse de Saint-Gilles-Pligeaux possède deux succursales : Kerpert et Saint-Connan. À la suite d'un échange avec Saint-Connan, Saint-Gilles-Pligeaux cède les villages de Creniel, Pradou, la Villeneuve, Lescanic et Cosquer en 1836 et reçoit en échange, les villages de Kerhoué, Bossant et Jarnay.
Durant la Révolution, la paroisse de Saint-Connan dépendait du doyenné de Saint-Nicolas-du-Pélem. La première municipalité est élue au début de 1790. Pendant la Terreur, Saint-Connan porte le nom de Roc-Connan (arrêté du district de Guingamp en date du Modèle:Date-).
Saint-Connan devient une paroisse à part entière dès 1804. Par l’ordonnance du Modèle:Date-, Saint-Connan s’est agrandi des villages de Creniel, Pradou, la Villeneuve, Lescanic et Cosquer, et cela, au détriment de Saint-Gilles-Pligeaux. En échange, Saint-Connan a cédé à Saint-Gilles-Pligeaux, les villages de Kerhoué, de Bossant et du Jarnay.
Le Modèle:Date est fondé par le comte Alain Le Noir l'abbaye Notre-Dame de Coatmalouen (ou Coat-Mallouen), de l'ordre de Cîteaux, sur le territoire de Saint-Connan (alors paroisse de Saint-Gilles-Pligeaux). En Modèle:Date-, le marquis de Pontcallec, chef de la conjuration qui porte son nom, trouve refuge dans l'abbaye de Coat-Mallouen.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Connan porte les noms de 65 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale; parmi eux Jean Philippe<ref group=Note>Jean Philippe, caporal au 47e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Audigny (Aisne).</ref> et Lucien Philippe<ref group=Note>Lucien Philippe, soldat au 141e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Nieuport (Belgique).</ref>, tous deux décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name=genweb663>Modèle:Lien web.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Modèle:Article détaillé Le monument aux morts de Saint-Connan porte les noms de 4 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale (Henri Lepvrier, soldat du 48e régiment d'infanterie, mort le Modèle:Date à Flavigny-le-Grand-et-Beaurain (Aisne) ; Toussaint Le Naoutec, marsouin au 21e régiment d'infanterie coloniale, mort le Modèle:Date à Sainte-Menehould (Marne) ; Jean Lavenan, tué par les Allemands le Modèle:Date à Kerien (Côtes-du-Nord) ; Yves Steunou, mort le Modèle:Date à Boutigny-sur-Opton (Eure-et-Loir) ainsi que celui d'Auguste Steunou (frère du précédent, requis du STO, mort en Allemagne le Modèle:Date)<ref name=genweb663/>.
Joseph Raoult<ref group=Note>Joseph Raoult, né le Modèle:Date à Saint-Gilles-Pligeaux.</ref>, résistant FTPF, fut fusillé par les Allemands le Modèle:Date dans les jardins du presbytère de Saint-Connan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un "Musée de la résistance en Argoat" a ouvert en 2012 à Saint-Connan afin de rappeler les actions du maquis de Coat-Mallouen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Jean Hamonic, marsouin au 22e régiment d'infanterie coloniale, est mort de ses blessures le Modèle:Date à l'hôpital de Cholon à Saïgon pendant la Guerre d'Indochine<ref name=genweb663/>.
Politique et administration
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
Monuments et lieux à l'inventaire général du patrimoine culturel
Allée couverte du Parc-Kerdic classée aux monuments historiques.
Autres monuments et lieux
- Étang Neuf de Saint-Connan
- Étang du bourg de Saint-Connan
- Fontaine Saint-Corentin
- Église paroissiale Saint-Corentin
- Chapelle Notre-Dame du Logou : cette chapelle fut édifiée par les moines de l'abbaye de Coat-Mallaouen au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais de la chapelle initiale ne subsistent qu'une partie de la façade ouest et du côté sud. Cette chapelle a servi de cache pour les résistants en Modèle:Date-. Son pardon a lieu le 3e dimanche de septembre.
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Saint-Connan : l'Étang Neuf (vu du Musée de la Résistance en Argoat).
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La chapelle Notre-Dame du Logou : vue extérieure d'ensemble.
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Statue de Notre-Dame du Logou (mur extérieur de la chapelle).
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Calvaire près de la Chapelle Notre-Dame du Logou.
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L'église paroissiale Saint-Corentin.
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Le clocher de l'église paroissiale Saint-Corentin.
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La fontaine Saint-Corentin.
Patrimoine culturel
Lieux culturels
Le Musée de la Résistance en Argoat de l'Étang-Neuf s'inscrit dans un lieu porteur de mémoire. C'est au cœur de la forêt de Coatmallouen que se met en place, en Modèle:Date-, le maquis de Plésidy à Saint-Connan. Fort de plusieurs centaines d'hommes, il affronte les troupes d'occupation lors de l'attaque lancée contre lui le Modèle:Date- et participe à la Libération de Guingamp et de sa région. L'histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance dans l'ouest des Côtes d'Armor y est racontée à travers cinq espaces d'expositions et une salle de projection.
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Attestation des autorités allemandes d'occupation permettant à une personne de pénétrer en zone interdite.
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"Radio biscuit" (poste de radio clandestin utilisé par les résistants, les SAS et le réseau Jedburgh).
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Container de parachutage.
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Exemple de contenus de containers parachutés.
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Citation à l'ordre du régiment d'Yvonne Rivoalan (elle reçut également la Croix de guerre avec étoile de bronze).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Musée de la Résistance en Argoat de l'étang Neuf
- Saint-Connan sur le site de l'Insee
- Inventaire du patrimoine
- Modèle:Autorité
Pour approfondir
Bibliographie
- Jean Dathanat, Histoire du maquis de Saint-Connan Coat Mallouen - Français ? Peut-être !