Thierry Meyssan

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Modèle:Infobox Biographie2

Thierry Meyssan, né le Modèle:Date de naissance à Talence (Gironde), est un écrivain français, président-fondateur du Réseau Voltaire. Il s'est fait connaître dans les années 2000 comme l'un des principaux diffuseurs des théories du complot sur les attentats du 11 septembre 2001. Il est aujourd'hui installé au Moyen-Orient, où il est proche du Hezbollah ainsi que des gouvernements iranien<ref>Le serment d'allégeance de Thierry Meyssan aux mollahs, Conspiracy Watch, 28 février 2010.</ref> et syrien.

Biographie

Thierry Meyssan est le petit-fils du colonel Pierre Gaïsset, observateur militaire de l'ONU et président de la Commission d'armistice Israël-Liban<ref>Voir dédicace de L'Effroyable Imposture 2.</ref>. Il est le fils de Michel Meyssan, ancien conseiller municipal de Bordeaux et proche de Jacques Chaban-Delmas.

Élevé dans le milieu de la bourgeoisie bordelaise catholique (sa mère dirigeait les œuvres interdiocésaines de la région Aquitaine)<ref>Jean Birnbaum, Raphaël Chevènement, La Face visible de l'homme en noir, Stock, 2006, 216 p., chap. 1 (« Thierry Meyssan, ou la télévision "sous influence" »)</ref>, il milite dans sa jeunesse dans le mouvement chrétien du Renouveau charismatique<ref>La Vie, Modèle:N°, 15 mai 1986.</ref> et manifeste un vif intérêt pour les questions religieuses au point de suivre des études de théologie au séminaire d'Orléans. Une photo publiée sur le tard (en 1986) dans le magazine catholique La Vie, le montre au milieu d'une foule de fidèles rassemblés devant le balcon du pape (Paul VI à l'époque) à la Pentecôte 1975<ref name="NicoChevassus">Nicolas Chevassus-au-Louis, Théories du complot, on nous cache tout, on nous dit rien (livre numérique Google), Éditions First, Paris, 2014, 151 p. (« Le cas Meyssan »)</ref>.

Dans les années 1980, il s'affirme homosexuel et libre-penseur, tournant le dos à son éducation catholique. Il se sépare de son épouse, avec laquelle il s'était marié en 1976. Le mariage religieux est reconnu nul par le Vatican en 1990, au terme d'une longue enquête<ref name="NicoChevassus"/>,<ref>Thierry Meyssan : le Réseau contre les réseaux, sur le site de Transfert.net, consulté le 23 mars 2010.</ref>,<ref name="venner">Qui est vraiment Thierry Meyssan ?, ProChoixNews, 6 mai 2005, consulté le 27 mars 2015.</ref>.

Il est le père de Raphaël Meyssan, illustrateur, auteur d'un roman graphique en trois tomes, Les Damnés de la Commune. Il diffuse les mêmes convictions politiques que son père<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2012, Thierry Meyssan s'exile en Syrie.

Engagement associatif et politique

1989-2002 : Projet Ornicar et lutte contre l'extrême-droite

En 1989, Thierry Meyssan crée le projet Ornicar, destiné à « lutter contre les discriminations fondées sur la sexualité »<ref>« Existe-t-il un lobby gay en France ? », Rebel, avril 1993.</ref>. Cette association participe à la rédaction du rapport Roth au Parlement européen<ref>« Le Parlement européen et les Gays », Rebel, août 1993.</ref>, négocie avec des organisations intergouvernementales le statut des fonctionnaires internationaux gays et lesbiennes<ref>Source : Conservatoire des Archives et des Mémoires LGBT, Fonds Thierry Meyssan, Dossier « Statut du personnel des organisations gouvernementales ». Comprend les correspondances auprès d'une centaine d'organisations intergouvernementales, notamment les agences de l'ONU. Porte principalement sur l'égalité du statut du conjoint par rapport aux couples mariés (indemnités d'expatriation, accès au comité du personnel (restaurant d'entreprise, cours de langues, etc.) et la création d'associations de personnels</ref>, et fait inscrire la dépénalisation de l'homosexualité au sommet de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (CSCE).

Thierry Meyssan devient rédacteur en chef du mensuel d’information internationale Maintenant en 1994. En Modèle:Date-, il fonde le Réseau Voltaire, dont l'objectif déclaré est la « défense de la liberté d'expression et de la laïcité »<ref>Journal Officiel, 2 mars 1994.</ref>. Cette association publie des enquêtes remarquées sur l'extrême droite<ref name="Meyssan">Patrick Rogel, Interview de Thierry Meyssan, IBnews, avril 2002.</ref> (en particulier sur le service d'ordre du Front national, qui mène à une enquête parlementaire).

À partir de 1994, il est également secrétaire national du Parti radical de gauche (PRG)<ref>Jacqueline Remy, Le charlatan de l'info, L'Express, 14 mars 2005.</ref>,<ref>Guillaume Weill-Raynal, Les nouveaux désinformateurs (livre numérique Google), Armand Colin, 2007, 224 p. (« Trois cas de "maillon faible" ») : Modèle:Citation.</ref>,<ref>Boris Thiolay, Conspirationnisme : Thierry Meyssan, le maître à fausser, L'Express (en ligne), 17 avril 2015.</ref>. De 1996 à 1999, il est coordinateur suppléant du Comité national de vigilance contre l'extrême droite, créé à l'initiative du PRG, qui rassemble chaque semaine les 45 principaux partis politiques, syndicats et associations de gauche pour élaborer une réponse commune face à la montée de l'intolérance<ref>« Comité national de vigilance contre l'extrême droite : des réponses communes » - Thierry Meyssan, L'Humanité Dimanche, 25 septembre 1997.</ref>.

Selon Gilles Alfonsi, militant du Parti communiste français et membre du Réseau Voltaire à cette époque, Thierry Meyssan était alors « franc-maçon, membre du Grand Orient de France », d'où il tirait une partie de sa légitimité<ref name=Politis>"Les impostures du Réseau Voltaire", Politis, 5 février 2015.</ref>. En 1996, le Réseau Voltaire lui-même est décrit par Le Monde comme « un collectif de la mouvance franc-maçonne, qui "défend les libertés collectives et individuelles" »<ref>Ariane Chemin, "La mobilisation laïque et républicaine des anti-Clovis", Le Monde, 26-27 mai 1996.</ref>.

Selon Alfonsi, le Réseau à l'époque « était approvisionné en informations par ses enquêtes propres et par des contacts – dont le président avait le monopole – au sein des ministères et des services de renseignement. »<ref name=Politis/> Meyssan était notamment en lien avec les Renseignements généraux, dont le directeur Yves Bertrand déclare dans ses carnets s'être « appuyé sur Thierry Meyssan et son réseau Voltaire pour faire passer quelques torpilles. »<ref>Renaud Lecadre, "Des amis dans la presse", Libération, 17 novembre 2008.</ref>

2002 : L'Effroyable Imposture

Modèle:Article détaillé En Modèle:Date-, quelques mois après les [[Attentats du 11 septembre 2001|attentats du Modèle:Date-]], Thierry Meyssan publie le livre L'Effroyable Imposture, dans lequel il attribue leur responsabilité à « une faction du complexe militaro-industriel » des États-Unis. La publication du livre suscite un tollé dans la presse : dans un article du Modèle:Date-, le journal Libération qualifie Thierry Meyssan de négationniste<ref>« La même rhétorique que le négationnisme », Libération, 30 mars 2002</ref> ; le Modèle:Date-, dans un article intitulé Délires en ligne, le journal Impact Médecine le qualifie de révisionniste<ref>« Le terme "révisionniste" s'applique bien à Meyssan », L'Obs, 9 décembre 2013.</ref>.

Dans leur enquête consacrée aux coulisses de l'ouvrage, Guillaume Dasquié et Jean Guisnel identifient une source importante de Thierry Meyssan en la personne d'Hubert Marty-Vrayance, membre des RG<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Celui-ci, longtemps proche d'Yves Bertrand, est décrit par plusieurs sources comme « sulfureux », « intenable », voire une « brebis galeuse » des services, et mis à l'écart en Modèle:Date-<ref>Fabrice Tassel, "L'embarrassant commissaire des renseignements généraux", Libération, 7 décembre 2002.</ref>,<ref>Piotr Slomar, "Un commissaire écroué dans une affaire de transmission de renseignements", Le Monde, 24 janvier 2006.</ref>,<ref name=Conspiracywatch>"« Gorge profonde » était un informateur de Thierry Meyssan", Conspiracy Watch, 28 octobre 2008.</ref>. Yves Bertrand lui-même le qualifie de « maniaque de la conspiration »<ref name=Conspiracywatch/>.

Chroniqué dans la presse étrangère et épuisé en France dès sa première semaine de publication, L'Effroyable Imposture touche un plus large public à partir de l'invitation de Thierry Meyssan à l'émission Tout le monde en parle de Thierry Ardisson<ref name="Meyssan" />. En Modèle:Date, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) écrit à France Télévisions pour reprocher l'absence de recul critique des présentateurs lors du passage de Thierry Meyssan dans l'émission<ref>Émission Tout le monde en parle : courrier à France 2, La Lettre du CSA, no 151, avril 2002.</ref>. Copie de cette lettre est adressée à tous les médias audiovisuels sous convention. Depuis lors, Meyssan n'est plus invité sur les chaînes françaises.

Thierry Meyssan mène campagne pour que l'Assemblée générale de l'ONU ouvre une enquête internationale sur les attentats<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Call for probe into terror attacks », in Gulf News, 9 avril 2002.</ref>, sans y parvenir. L'entreprise reçoit peu de soutien, en dehors de celui de la Ligue arabe et du Conseil de coopération du Golfe<ref>Nombreux articles en langue arabe. En anglais, voir « {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} French author calls for probe into September 11 attacks » in Khaleej Times.</ref>,<ref name="venner" />.

En Modèle:Date-, Thierry Meyssan est déclaré persona non grata sur le territoire des États-Unis par le ministère de la Défense américain<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Stephen E. Atkins, The 9/11 Encyclopedia, ABC-Clio éd. 52011), Modèle:P..</ref>. Selon une statistique du ministère de la Sécurité intérieure, datée de 2005, plus de 3 000 ouvrages ont été publiés dans le monde pour ou contre les assertions de Meyssan<ref>Cité dans le dossier de la revue Popular Mechanics « Debunking 9/11 Lies », mars 2005. Il est possible que cette statistique établie par les attachés d'ambassade cumule les versions en plusieurs langues de certains livres.</ref>,<ref name="venner"/>.

Engagement « anti-impérialiste »

Modèle:Refins. En Modèle:Date, Thierry Meyssan préside le colloque Axis for Peace, se présentant comme une réunion de diplomates, politiques, journalistes, venus débattre de la situation internationale et appeler à une mobilisation populaire internationale « en faveur du droit international et de la paix dans le monde » contre le courant néo-conservateur et l'impérialisme américain. La réunion rassemble environ 150 personnes venant de 37 pays.

Durant la guerre de l'été 2006, Thierry Meyssan se rend au Liban avec un groupe international<ref>Modèle:Article.</ref> comprenant Dieudonné et Alain Soral. Le transit via la Syrie est organisé par Frédéric Chatillon, ex-responsable du GUD<ref>- Christophe Forcari, Dieudonné, côté obscur, Libération, 2 janvier 2009.</ref>.

Se présentant comme un radical, il déclare être prêt « à travailler avec tout le monde, à l’exception de ceux qui ont participé activement aux agressions impérialistes » et s'inspirer de Jean Moulin, qui « accepta de travailler avec tous ceux qui voulaient défendre la liberté, de l’extrême gauche à l’extrême droite ». Il déclare se sentir proche du Hezbollah en tant que principal réseau de résistance au Proche-Orient et éprouver beaucoup d’admiration pour son secrétaire général Hassan Nasrallah. Il met également en avant sa « contribution personnelle » à la révolution iranienne et ses « amitiés vénézuéliennes »<ref name="entretien911">Un humaniste dans la Résistance, voltairenet.org, seconde partie, 30 août 2008.</ref>.

Au cours de l'année 2007, Thierry Meyssan s'exprime sur les chaînes de télévision de nombreux pays : Al Dounia TV (Syrie), Al-Alam (Iran), Al Jazeera (Qatar), Al-Manar (Liban), Dubai TV (Émirats), GTRK (Kazakhstan), IRIB (Iran), KTR (Kirghizistan), New TV (Liban), NBN (Liban), PMR (Transnistrie), Russia Today (Russie), Sahar (Iran), SSC (Syrie), Telesur (Amérique latine), TSV (Transnistrie), Venezolana de Televisión (Venezuela).

En Modèle:Date-, il publie une étude sur « l'offensive israélienne contre le Liban, en Modèle:Date-, et le remodelage du Grand Moyen-Orient », sous le titre L'Effroyable Imposture 2. L'ouvrage est d'abord diffusé en version arabe au Liban et en Syrie. En France, le livre est édité par une société spécialement créée par le groupe Alphée de Jean-Paul Bertrand et diffusé par la Sodis d'Antoine Gallimard. Pour Al-Manar, la chaîne de télévision du Hezbollah : « Tout homme politique libanais devrait avoir lu et médité L'Effroyable Imposture 2 avant de s'exprimer »<ref>Source : Al-Manar, émission Le Discours de l'heure, 6 juillet 2007.</ref>.

Thierry Meyssan décide de vivre au Liban en Modèle:Date-.

Le Modèle:Date, il participe à une soirée spéciale consacrée aux attentats du Modèle:Date- par la chaîne russe ORT, pour un débat suivant la diffusion du film Zéro enquête sur le Modèle:Date- de l'eurodéputé italien Giulietto Chiesa<ref>Le débat télévisé sur le site de la chaîne.</ref>. A cette occasion, la première chaîne de télévision russe le présente comme « le principal dissident occidental » et insiste sur son exil<ref>« Que s'est-il passé le 11 septembre ? », Kanal Pervyi, 12 septembre 2008.</ref>.

Par la suite, Thierry Meyssan travaille pour le magazine russe Profil<ref>Modèle:Article.</ref> et collabore à la chaîne de télévision libanaise al-Manar (chaîne du Hezbollah) et à des chaînes de radio et de télévision iraniennes<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="express2012">Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date, Dieudonné annonce au journal Le Monde que Thierry Meyssan sera probablement son colistier pour les élections européennes. Meyssan n'a jamais répondu publiquement à cet appel. Il n'est, en fin de compte, pas présent sur la liste ; au demeurant, il ne réunissait pas les conditions d'éligibilité du fait de sa domiciliation hors de l'Union européenne<ref>Emmanuel Berretta, Dieudonné, le possédé de l'« antisionisme », Le Point, 7 mai 2009.</ref>,<ref>Abel Mestre et Caroline Monnot, « Les amis de Dieudonné disent “merci” à M. Guéant », Le Monde, 5 mai 2009.</ref>.

En 2010, Thierry Meyssan signe la pétition de Paul-Éric Blanrue pour l'abrogation de la loi Gayssot<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Conflits libyen et syrien de 2011

Lors de l'Intervention militaire de 2011 en Libye, Thierry Meyssan prend le parti du colonel Kadhafi et se rend à Tripoli pour soutenir le régime de ce dernier<ref>Libye : quand Meyssan vole au secours de Kadhafi, Jeune Afrique, 11 août 2011</ref> ; il écrit à l'époque ne pas croire Modèle:Citation ni Modèle:Citation, tout en accusant les journalistes occidentaux d'espionnage. Fin août, il doit fuir la Libye à la chute de Kadhafi<ref>La guerre en Libye relance les délires complotistes, Le Point, 3 septembre 2011</ref>.

Thierry Meyssan défend également le gouvernement syrien pendant la guerre civile syrienne. Il déclare notamment : Modèle:Citation bloc

Ainsi Thierry Meyssan qualifie de « Contras » les opposants au président Bachar el-Assad, en référence aux « contre-révolutionnaires » du Nicaragua, financés par la CIA, dans les années 1980<ref>Pierre Haski, Syrie : quand le général dissident était l’ami de Dieudonné, Rue89, 29 juillet 2012.</ref>.

Thierry Meyssan joue son propre personnage dans un film de Mohammedreza Eslamloo, La Boîte noire du Modèle:Date-. Le film tourné en anglais est présenté en version persane en Iran au Modèle:29e Festival du film de Fajr (Modèle:Date-). Ce long métrage est un des cinq films représentant l'Iran au Marché du film organisé en marge du Modèle:64e Festival de Cannes (Modèle:Date-)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} DEFC to present latest productions at Cannes Film Market, Tehrantimes.com, 2 mai 2011 : Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Clarisse Fabre, « L'Iran introduit Dieudonné en catimini au Festival », Le Monde, 24 mai 2012 : Modèle:Citation.</ref>.

En 2012, il s'installe à Damas, au prétexte de devoir s'exiler pour fuir de prétendues « tentatives d’assassinat du gouvernement français »<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

En 2013, Le Point souligne les liens étroits de Meyssan, désormais installé en Syrie, avec le gouvernement d'Assad, et le présente comme Modèle:Citation du président syrien, dont il relaie la propagande de guerre<ref>Romain Guibert, « Thierry Meyssan, l'ami français de Bachar el-Assad », Le Point, Modèle:N°, semaine du 5 septembre 2013.</ref>.

Déclarations diverses

Modèle:Citation
Modèle:Citation</ref>.

Critiques : désinformation, complotisme et propagande

Selon le ministère des Affaires étrangères américain, en 2005, Thierry Meyssan fait partie d'une liste de sources qui pratiquent une « désinformation antiaméricaine » dans le monde, et, en 2020, il est cité comme source dans un rapport sur les piliers de la désinformation et de la propagande russes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Thierry Meyssan est considéré comme une figure majeure du conspirationnisme<ref name=":0" />. Un dossier intitulé L'imposture Thierry Meyssan est publié par Conspiracy Watch, un site français qui se donne comme objectif de rendre compte du conspirationnisme et des théories du complot<ref>« Dossier - L'imposture Thierry Meyssan », Conspiracy Watch, consulté le 2 janvier 2015.</ref>. En 2005, Arte consacre une soirée Théma aux théories du complot, où Meyssan tient le premier rôle<ref>9/11 : Tous manipulés !, soirée Théma du 13 avril 2005, composée de deux documentaires à charge et d'un débat.</ref>,<ref>Selon le dossier de presse fourni par son éditeur, daté de juillet 2007.</ref>. Un documentaire de Ted Anspach, intitulé Les Effroyables Imposteurs (2009, 45 minutes), dénonce les théories du complot en général et celles de Thierry Meyssan en particulier<ref>Première diffusion sur Arte le Modèle:Date.</ref>.

La presse française est très virulente envers Thierry Meyssan. Le Modèle:Date-, Laurent Joffrin qualifie Thierry Meyssan de négationniste dans l'Obs<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2012, L'Express qualifie Thierry Meyssan d'Modèle:Citation, qui Modèle:Citation. Le journal résume à cette occasion le discours de Meyssan de Modèle:Citation d'un homme dont le cas Modèle:Citation<ref name="express2012" />. Le Modèle:Date-, l'hebdomadaire L'Express qualifie Thierry Meyssan de « maître à fausser »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Thierry Meyssan est critiqué par BFM TV pour « manipulation » d'une photo montrant la rencontre entre le sénateur John McCain et, selon lui, Abou Bakr Al-Bagdadi, le chef de l'État islamique, alors que l'image montre, selon BFM TV, non pas le soi-disant chef de Daech mais un traducteur dénommé Abou, habitant la banlieue d'Alep (en fait, les interlocuteurs du sénateur américain sont cinq commandants rebelles venant de différentes régions de Syrie)<ref>Le sénateur John McCain aux côtés des chefs rebelles, sur le site JDS, 27 mai 2013 : Modèle:Citation étrangère.</ref>.

En 2022, alors qu'il assiste à une réunion de propagande visant à défendre Bachar el-Assad et Vladimir Poutine à Paris, StreetPress le qualifie de « spin doctor de la propagande anti-occidentale pour le compte du régime syrien »<ref name=":0" />.

Œuvres

Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

Liens externes

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