Triglav
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Le Triglav (littéralement « Trois Têtes »), point culminant des Alpes juliennes et plus haut sommet de Slovénie, s'élève à Modèle:Unité d'altitude ; il est situé au nord-ouest du pays. Véritable symbole national, berceau de plusieurs légendes et terrain de conflits armés, escaladé pour la première fois en 1778, il orne désormais le drapeau de la Slovénie et la face spécifique des pièces de 50 centimes d'euro. Son climat est étudié depuis plus d'un siècle au sommet grâce à un observatoire météorologique ; il se caractérise par une hausse des températures qui fait disparaître progressivement le glacier qui couvre son sommet. Le parc national du Triglav, le seul parc national du pays, entoure la montagne et ses paysages calcaires sur près de Modèle:Unité.
Toponymie
La montagne est mentionnée pour la première fois dans un texte datant de 1573. Elle a tout d'abord été appelée Trgglou ou Terglav. Ce n'est que vers 1800 qu'elle prend le nom de Triglav qui signifie « Trois Têtes »<ref name="Kranjska Gora">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kranjska Gora - Triglav</ref>. Il est également possible que le nom provienne du dieu Triglav (ou Triglaf) qui aurait eu son trône au sommet de cette montagne. La montagne est connue en Italie sous le nom de Monte Tricorno (littéralement « mont à Trois Cornes » ou « Tricorne ») et dans les pays germanophones sous le nom de Dreikopf, traduction littérale du nom du sommet.
Géographie
Situation
Le Triglav se trouve au nord-ouest de la Slovénie, dans les régions slovènes traditionnelles de la Haute-Carniole et de Goriška. Il se situe à Modèle:Unité au nord-ouest de Ljubljana et à Modèle:Unité au nord-est d'Udine. La frontière autrichienne (Land de Carinthie) est distante de Modèle:Unité au nord et la frontière italienne (région du Frioul-Vénétie Julienne) de Modèle:Unité à l'ouest. Avec ses Modèle:Unité d'altitude, il est le plus haut sommet du pays et le point culminant des Alpes juliennes, un massif du sud-est des Alpes.
Par son exposition, il est visible à des distances supérieures à Modèle:Unité et, par sa forme typique, il est facilement reconnaissable, notamment depuis le land de Carinthie. De son sommet, il est parfois possible de distinguer parfaitement la mer Adriatique. Le plus proche sommet plus élevé est le Reisseck (Modèle:Unité d'altitude). Celui-ci se situe en Autriche à environ Modèle:Unité<ref name="SummitPost">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Triglav, sur http://www.summitpost.org</ref>.
Topographie
Le Triglav s'élève Modèle:Unité plus haut que son voisin au sein des Alpes juliennes, le Škrlatica. Il se situe au sud de la haute vallée de la Save, appelée vallée de Vrata, à l'est de la vallée de la Soča ou vallée de Zadnjica, au nord de la localité de Bohinjska Bistrica (vallée de Velska Dolina) et à l'ouest des vallées de Krma et Kot<ref name="SummitPost"/>,<ref name="JulianAlps18-20">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Justi Carey, Roy Clark, op. cit., pages 18-20</ref>. La montagne est constituée de trois pics : le Rjavec (Modèle:Unité) à l'ouest, le Triglav proprement dit au centre et le Mali Triglav (« Petit Triglav », Modèle:Unité) à l'est<ref name="SummitPost"/>. D'une largeur de Modèle:Unité et d'une hauteur de Modèle:Unité, la face nord est constituée d'une des plus grandes falaises d'Europe<ref name="Kranjska Gora"/>. Elle abrite un glacier âgé de Modèle:Unité environ, le Zeleni Sneg, qui est actuellement en voie de disparition : en 2003, il se situait entre Modèle:Unité d'altitude pour une surface ramenée à Modèle:Unité alors qu'en 1900 il descendait jusqu'à Modèle:Unité d'altitude et couvrait Modèle:Unité. Il a fait l'objet de nombreuses études et observations, principalement depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Des modélisations ont permis de déterminer qu'entre 1952 et 1999, le volume de glace est passé de Modèle:Unité, l'épaisseur maximale de Modèle:Unité et l'épaisseur moyenne de Modèle:Unité. En raison du réchauffement climatique, l'apport de neige diminue, la pression qui s'exerce du haut du glacier sur sa base est moins importante et ainsi, sa progression ralentit. En raison de la fonte accélérée, la nature de la glace change : au lieu de se former par tassement de la neige qui lui confère en général une couleur bleutée, elle est issue des cycles de gel et de dégel, ce qui la rend plus grisâtre. La conséquence de ce phénomène est une fissuration du glacier en plusieurs endroits<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Matej Gabrovec, Borut Peršolja, The Triglav Glacier</ref>.
Géologie
Le Triglav est composé de roches calcaires particulièrement claires datant du Trias. L'action érosive de l'eau a créé dans ses entrailles un des plus grands réseaux karstiques (kras en slovène) des Alpes : gorges, dolines, grottes, poljés, avens, vallées sèches, résurgences. Les réseaux souterrains complexes, pouvant atteindre des profondeurs largement supérieures à Modèle:Unité, restent pour la plupart partiellement inexplorés<ref name="JulianAlps18-20"/>.
Les glaciations ont également joué un rôle majeur dans le façonnement du relief, avec la formation de vallées glaciaires en auge, de moraines et la dispersion de roches erratiques<ref name="JulianAlps18-20"/>.
Climat
La température ressentie moyenne mesurée sur les cinquante dernières années à Modèle:Unité d'altitude est de Modèle:Tmp l'hiver et Modèle:Tmp l'été. Depuis 1955, elle a gagné Modèle:Tmp tandis que la température absolue a augmenté de Modèle:Tmp. La tendance est plus sensible en hiver, à cause du vent, avec une hausse de Modèle:Tmp en relatif tous les dix ans<ref name="Météo">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf K. Zaninović, T. Cegnar, A. Matzarakis, Thermal comfort trends and variability in the Croatian and Slovenian mountains</ref>. Au Triglav, les vents dominants viennent du nord-est ; ils apportent une influence continentale. L'hiver, il n'est pas rare d'observer entre quatre et cinq mètres de neige au sommet<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}},{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Matej Ogrin, Measuring winter precipitation with snow cover water accumulation in mountainous areas, Acta geographica Slovenica, 45-2, 2005, pages 63–92</ref>, le record depuis la création de l'observatoire météorologique ayant été enregistré en avril 2001 avec sept mètres de neige<ref name="SummitPost"/>. Mais les mois où il gèle se faisant plus secs et les étés devenant plus pluvieux, la fonte des neiges est accélérée. Ainsi, les précipitations sont les plus importantes entre les mois de juin et novembre alors que les plus faibles sont en moyenne relevées en janvier et février<ref name="StatKredarica">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Statistical office of the Republic of Slovenia - Average annual and monthly air temperatures by meteorological stations, Slovenia</ref>.
| Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Températures moyennes 1981-1990 (°C) | -7,7 | -8,6 | -6,7 | -4,2 | 0,2 | 3,2 | 6,7 | 6,3 | 4,3 | 1,4 | -3,8 | -6,2 | -1,3 |
| Températures moyennes 1991-2000 (°C) | -6,1 | -7,3 | -6,2 | -3,9 | 0,9 | 4,3 | 6,5 | 7,3 | 3,5 | 0,4 | -4,1 | -6,1 | -0,9 |
| Températures moyennes 2007 (°C) | -3,6 | -5,5 | -5,7 | 0,4 | 2,3 | 5,6 | 7,5 | 6,7 | 1,6 | 0,0 | -5,7 | -7,2 | -0,3 |
| Précipitations moyennes 1981-1990 (°C) | 110 | 106 | 126 | 158 | 228 | 220 | 188 | 241 | 228 | 210 | 173 | 159 | 2 147 |
| Précipitations moyennes 1991-2000 (°C) | 72 | 64 | 108 | 146 | 152 | 215 | 234 | 177 | 216 | 294 | 237 | 118 | 2 032 |
| Précipitations moyennes 2007 (°C) | 81 | 75 | 158 | 30 | 115 | 221 | 285 | 230 | 313 | 129 | 88 | 36 | 1 761 |
Faune et flore
La montagne abrite les espèces du parc national du Triglav les mieux adaptées à l'altitude. Ainsi la forêt est composée principalement d'épicéas, de mélèzes et de pins nains<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Au-delà, la Crépide du Triglav (Crepis terglouensis) est une espèce endémique vivant jusqu'à plus de Modèle:Unité d'altitude dans les éboulis calcaires et donne des fleurs de couleur jaune en juillet-août<ref name="Nature">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Elle pousse au niveau de l'étage alpin, tout comme l'Edelweiss, l'orchidée, la gentiane ou la campanule. Certaines de ces espèces très rares sont des espèces menacées d'extinction et il est interdit de les cueillir dans le parc<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Parmi les animaux vivant à haute altitude se trouvent le bouquetin, le mouflon, le chamois, le lynx et la marmotte chez les mammifères, l'aigle royal, le vautour fauve, le Grand Tétras et le Tétras lyre parmi les oiseaux<ref name="Nature"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
Après une tentative infructueuse en 1777 par le professeur Belsazar Hacquet<ref name="Mountaineering"/>, la première ascension est réussie le Modèle:Date par trois habitants de la localité de Bohinjska Bistrica, Luka Korošec, Matija Kos, Štefan Rožič et l'Allemand Lovrenc Willomitzer, sur une initiative du naturaliste Žiga Zois de Ljubljana. À cette époque, la région fait partie du duché de Carniole, possession des Habsbourg. Un monument en l'honneur de ces hommes commémore l'évènement au bord du lac de Bohinj<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Justi Carey, Roy Clark, op. cit., page 14</ref>. La face Nord a joué un rôle important dans le développement de l'alpinisme et a été vaincue en 1890 par Ivan Berginc-Štrukelj, natif de la vallée de Trenta, même si la première ascension officiellement homologuée est l'œuvre de F. König, H. Reinl et K. Domenigg, le Modèle:Date<ref name="Mountaineering">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Triglav National Park - Mountaineering</ref>. Par la suite de nombreuses autres voies ont été réussies au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Kranjska Gora"/>.
Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le Triglav est le théâtre de révoltes paysannes et de l'opposition entre la République de Venise et l'Autriche des Habsbourg. Des combats s'y déroulent pendant la Première Guerre mondiale. Durant l'entre-deux-guerres, il devient le symbole de la division pour les Slovènes. À la suite du traité de Rapallo en 1920, le sommet est traversé par la frontière entre le royaume d'Italie et l'État des Slovènes, Croates et Serbes. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle continue à servir de démarcation entre l'Italie et les troupes d'invasion de l'Allemagne nazie. Les maquisards réfugiés dans les montagnes, comprenant les brigades Prešeren et Cankar, coiffés de la triglavka, livrent des batailles féroces. Le sommet devient le symbole de la rébellion nationale, avant de devenir celui de l'indépendance<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Christopher Merrill, Only the Nails Remain: Scenes from the Balkan Wars, Rowman & Littlefield, 2001 Modèle:ISBN, page 51</ref>.
Activités
Alpinisme
Au sommet se trouve l'Aljažev stolp (ou « tour d'Aljaž »), un bivouac cylindrique, symbole important du pays. Il offre aux alpinistes, durant les tempêtes, un refuge de courte durée. Il a été dessiné et édifié le Modèle:Date par Jakob Aljaž, un prêtre de Dovje, près de Kranjska Gora. Son but était, après avoir acquis la propriété du sommet ainsi que celui du Kredarica pour la somme de cinq florins austro-hongrois, de protéger la montagne et de revendiquer l'existence d'une nation slovène<ref name="Kranjska Gora"/>. La structure de métal a été construite par Anton Belec de Saint Vid. Cinq ans plus tard, elle est officiellement désignée monument culturel et historique, puis offerte par Aljaž à la Slovensko planinsko društvo (Société slovène d'alpinisme). Elle est restaurée en 1922 par Alojz Knafelc qui eut l'idée d'y ajouter un pavillon. Lors de la proclamation de l'indépendance, en juin 1991, le drapeau slovène est solennellement hissé à la tour. Le Modèle:Date, elle est proclamée site d'importance culturelle nationale pour la Slovénie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Aljažev stolp vrh Triglava, PD Ljubljana-Matica</ref>.
Il existe quatre autres refuges dans les environs immédiats du sommet. Le Dom Valentina Staniča, à Modèle:Unité d'altitude, au nord-est du sommet, est entièrement en pierre. Le premier bâtiment a été construit en 1887 par le club alpin germano-autrichien, avant d'être étendu en 1967. Il offre Modèle:Unité de début juillet à fin septembre. Le Kredarica, à Modèle:Unité d'altitude, à l'est du sommet, a été construit en 1896 par le club alpin slovène. Il a été agrandi plusieurs fois et, en 1992, une chapelle a été aménagée près du refuge. Il offre Modèle:Unité tout au long de l'année sous la responsabilité des météorologues. Le Planika se situe à Modèle:Unité d'altitude, au sud-est du sommet. Le premier bâtiment a été ouvert en 1871. Il a changé de nom plusieurs fois et a été agrandi et rénové à plusieurs reprises. Il offre Modèle:Unité de fin juin à fin septembre. Le Dolič se situe à Modèle:Unité d'altitude sur le col du même nom, au sud-ouest du sommet. Il a été érigé par des Italiens en 1930, rénové en 1948, détruit par une avalanche en 1951 et déplacé de 1952 à 1953. Il est alors renommé Tržaška Koča (« refuge de Trieste »). Il a été en grande partie détruit par une avalanche durant l'hiver 2008-2009 ; une petite partie du refuge, possédant une trentaine de lits au lieu des 144 avant l'avalanche, a rouvert depuis. Il est ouvert de fin juin à début octobre<ref name="SummitPost"/>.
L'itinéraire le plus court pour atteindre le sommet part de la vallée de Vrata, mais l'itinéraire le plus facile, qui est également le plus long avec sept kilomètres, part de la vallée de Krma. Les voies les plus difficiles sont sans conteste celles ouvertes sur toute la largeur de la face Nord. Elle est formée de trois piliers rocheux, les « colonnes » slovène, centrale et allemande. Une des voies les plus récentes s'appelle Čopov steber (« pilier de Čop »), ouverte en 1945. Les voies les plus raides se situent à l'ouest de la face Nord ; une des plus fameuses s'appelle Sfinga (« le Sphinx »)<ref name="Kranjska Gora"/>.
Protection environnementale
Le Triglav se situe au cœur de l'unique parc national slovène, le parc national du Triglav, au nord-ouest du pays. Sa superficie de Modèle:Unité représente 4 % de la superficie du pays<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage</ref>. La création de la première zone protégée du parc remonte à 1924. Il permet non seulement de protéger la région mais aussi de faciliter la réalisation de nombreuses recherches scientifiques<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Dans ce parc employant 51 personnes habitent 2 352 habitants<ref name="TNPGeo">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> vivant essentiellement du tourisme et de l'agriculture durable. La gestion du parc national est sous la responsabilité d'un organisme public basé à Bled. Celui-ci dépend du Ministère de l'Environnement et du Territoire de Slovénie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Études climatologiques
L'observatoire météorologique de Kredarica, situé à Modèle:Unité d'altitude, est le plus haut de Slovénie. Depuis 1896, soit un an seulement après la construction du refuge, il enregistre les conditions climatiques affranchies en haute altitude de l'influence humaine locale. Le tout premier gardien, Anton Pekovec, ne pouvait réaliser ses mesures que durant la période estivale d'ouverture du refuge. Entre 1912 et la fin de la Seconde Guerre mondiale, les enregistrements sont arrêtés. Ils reprennent en 1954 avec l'installation de l'institut hydrométéorologique de Slovénie, d'abord trois fois par jour toute l'année, puis en continu Modèle:Unité sur 24 depuis 1991. En 1994, les mesures sont automatisées. Après sa rénovation en 1983, le refuge et la station gardent tout leur intérêt pour les prévisions météorologiques destinées aux alpinistes, pour l'observation des changements climatiques et l'étude de l'évolution du glacier situé à Modèle:Unité<ref name="Météo"/>.
Ainsi, l'observatoire a pu mettre en évidence la hausse des températures sur les cinquante dernières années, confirmant la tendance mesurée dans plusieurs autres stations de haute altitude en Europe<ref name="Météo"/>.
Culture populaire
C'est dire toute l'admiration que portait ce fameux alpiniste et écrivain slovène, un des plus grands explorateurs des Alpes juliennes, à ce sommet. Et elle ne se détrompe pas : le sommet est devenu un des symboles de la Slovénie, que l'on retrouve sur le blason du drapeau national et sur la [[Pièces en euro de la Slovénie|pièce de Modèle:Unité]] introduite depuis le Modèle:Date. D'après une vieille coutume, chaque Slovène doit y monter au moins une fois dans sa vie, vœu qu'a reformulé Milan Kučan, premier président de la république<ref name="SummitPost"/>.
La montagne incarne une vieille divinité slave dénommée Svarog ou Triglav, le dieu « à trois têtes » ; avec sa première tête, il possèderait le ciel, avec la deuxième la terre et avec la troisième, inclinée vers le bas, le monde souterrain. Cette région est également à l'origine de la légende slovène de Zlatorog, le chamois blanc aux cornes d'or, gardien des trésors des Vieux-Slaves<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Artis">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Daniel Mallinus, La Yougoslavie, Éd. Artis-Historia, Bruxelles, 1988, D/1988/0832/27, p. 39.</ref>.
Annexes
Articles connexes
- Géographie de la Slovénie
- Liste des sommets ultra-proéminents d'Europe
- Liste des pays par point culminant
Bibliographie
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Justi Carey, Roy Clark, The Julian Alps of Slovenia, Cicerone Press Limited, 2005 Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wolfram Guhl, Triglav Nationalpark, Carinthia Verlag, 2004 Modèle:ISBN
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Evgen Lovšin, Stanko Hribar, Miha Potočnik, Triglav gora in simbol, Mladinska knjiga, 1979
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Triglav - Hribi.net
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Triglav - SummitPost.org
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Triglav National Park, site officiel
