Triguères

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Modèle:Infobox Commune de France

Triguères est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.

Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Fichier:Map commune FR insee code 45329.png
Carte de la commune de Triguères et des communes limitrophes.

La commune de Triguères se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais pauvre<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité de sa préfecture Orléans<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité de Montargis<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Château-Renard, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant Modèle:Date-. La commune fait partie du bassin de vie de Château-Renard<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="googlemapsDstnceTrigueres">Modèle:Lien web.

Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".</ref>.

Les communes les plus proches sont : Château-Renard (Modèle:Unité), Douchy (Modèle:Unité), Melleroy (Modèle:Unité), Saint-Firmin-des-Bois (Modèle:Unité), Montcorbon (Modèle:Unité), Chuelles (Modèle:Unité), Fontenouilles (Modèle:Unité, dans l'Yonne), Chêne-Arnoult (Modèle:Unité, dans l'Yonne), Dicy (Modèle:Unité), Chambeugle (Modèle:Unité) et Courtenay (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

Fichier:Trigueres--loiret--grand courtoiseau.jpg
Le Grand Courtoiseau (1905)

Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.

Modèle:Colonnes

(1) Ne pas confondre les Brangers sur la route des Vallées (vers Château-Renard), et les Brangers situés en bordure de commune mais sur la commune limitrophe de Fontenouilles au S-E.

Géologie et relief

Géologie

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de Modèle:Unité. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°366 - Courtenay » de la carte géologique au Modèle:Nobr du département du Loiret<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:45329-Triguères-géologie.svg
Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - Modèle:Donnée stratigraphique)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Pléistocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Néogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Pliocène  non présent
Miocène  non présent
Paléogène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Oligocène  non présent
Éocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Paléocène
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Mésozoïque
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Crétacé
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D45 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D45

Relief

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Hydrographie

La rivière Ouanne arrose Triguères, coulant d'est en ouest. Très méandreuse, elle est divisée sur toute sa traversée de la commune en deux bras souvent eux-mêmes divisés en bras secondaires. Elle y reçoit<ref name="geoportlTrigueresHydro">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".</ref> :

le ru de la Fontaine de Villiers, confluant en rive droite au niveau du moulin de Vau (amont du bourg) ;
le ru des Étoits, confluant en rive droite à environ 900 m en aval du moulin de Vau ;
le ru de la Dardenne, confluant en rive gauche dans le bourg à environ Modèle:Unité en aval de la D162 vers Melleroy. Il reçoit lui-même sur sa rive droite un petit ru saisonnier venant du hameau la Corne des Bois ;

Ces rus marquent les plateaux au nord et au sud de profondes entailles, notamment le ru de la Dardenne qui présente une importante dénivellation de Modèle:Unité sur Modèle:Unité sur son coteau Est où passe la route vers Courtenay.

Voies de communication et transports

Fichier:45-Triguères-Routes.png
Réseau routier principal de la commune de Triguères (avec indication du trafic routier 2014).

Infrastructures routières

La commune est traversée par trois routes départementales : une route à trafic modéré (la RD 943) et deux routes à faible trafic<ref group="n">Une route est dite à faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic inférieur à Modèle:Unité.</ref> : la RD 35, la RD 142 et la RD 162.

La RD 943 relie Montargis à Joigny et supporte en 1974 un trafic de Modèle:Unité dans la traversée de la commune. La RD 142, qui relie Château-Renard à Melleroy, la RD 162, qui relie Saint-Maurice-sur-Aveyron à Courtenay et la RD 35 , qui relie Douchy à La Selle-en-Hermoy supportent un trafic inférieur à Modèle:Unité<ref name="GeoloiretRoutes">Modèle:Lien web.</ref>.

Transports en commun routiers

En 2016, Triguères est desservie par la ligne régulière n°13 du réseau d'autocars interurbains Ulys qui relie Montcorbon à Montargis<ref name="Ulys1">Modèle:Lien web.</ref>. Cette ligne propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des correspondances SNCF, avec le Transilien et le réseau Amelys sont assurées à la gare de Montargis. À compter du Modèle:Date, la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="NotreTransports">Modèle:Lien web.</ref>.

Infrastructures ferroviaires

La commune est située sur l'ancienne ligne d'Orléans à Châlons.

Toponymie

Fichier:Trigueres cassini.JPG
Triguères sur la carte de Cassini.

Attestations anciennes

  • Trigorre, 1218 (forme française dans un acte latin mentionnant le nom d'un homme : Hattonem de Trigorre)<ref name="Jarry93">Modèle:Article, Modèle:P..</ref> ;
  • In parrochia de Trigorria, 1258 ;
  • Triguères, mai 1318<ref>Archives Nationales-JJ 58, fol. 105, no 233.</ref> ;
  • Trigorre en Gastinoys, septembre 1391<ref>A.N.-JJ 141, no 124, fol. 69.</ref> ;
  • Triguères, novembre 1409<ref>Archives Nationales-JJ 164, no 28, fol. 17.</ref> ;
  • Trigueurre, 1692, sur la cloche baptisée cette année-là<ref name="Jarry93"/> ;
  • Triguères, 1740<ref>Bibliothèque municipale d’Orléans, manuscrit 995, fol. 251.</ref> ;
  • Triguerres, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Carte de Cassini.</ref>.

Étymologie

Triguères résulte, d'après les formes anciennes, d'un plus ancien Trigorre.
-orre s'explique peut-être par une évolution de l'appellatif gaulois durum : « porte, forum, ville close, bourg », lorsque le mot précédent se termine par un -o, c'est-à-dire -o-durum qui aurait abouti à -orre par amuïssement régulier du [d] intervocalique en proto-français<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, librairie Droz, Genève, N° 45370.</ref>. La terminaison -orre, -ore procédant de -o-durum se rencontre également dans Aujeurres (Haute-Marne, Algyorre 1186) ou Izernore (Ain, Isarnodori, génitif, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Le premier élément Trigo-, radical Trig-, est sans doute gaulois<ref>ibidem</ref>. Selon Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, l'ancienne forme Trigiodurum désignerait ainsi « la forteresse du gaulois Trigio ». Selon toute vraisemblance, ce dernier était un chef d'une tribu ou sous-tribu gauloise qui avait établi une position fortifiée sur une éminence de terrain<ref name="Cass">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>.

Fichier:Eperon de la Garenne-Trigueres.JPG
Éperon de la Garenne.

Histoire

Depuis les temps pré-romains et jusqu'en 1825, Triguères a été un point essentiel de surveillance de la route allant de Sens à Gien. Elle fut une ville celte avant de devenir gallo-romaine. Sur 9 hectares de la colline du Donjon (là où se trouve le lieu-dit le Châtelet sur la carte de Cassini), s'étendait un oppidum surveillant le « chemin Perré », empierré de silex selon la mode celte - et non pavé de type romain<ref name="socagri">Modèle:Article.</ref>,<ref name="violas">Modèle:Article.</ref>. L'endroit est particulièrement adapté au contrôle des passages et autres activités : la colline du Donjon, formant l'éperon de la Garenne, est limitée à l'ouest par la vallée du ru de la Dardenne, au sud par la vallée de l'Ouanne, et à l'est par une vallée sèche<ref name="socagri"/>.

Gisement du Moustérien

Un riche gisement d'artéfacts datant du Moustérien a été découvert en 1922 au nord-est du lieu-dit la Garenne<ref group="Note">Le gisement du Moustérien a été découvert en 1922 par Aurèle Chevillon, qui l'a régulièrement exploré jusqu'en 1939. Ses limites sont : à l'est-nord-est, le chemin Perré ; au nord-ouest, la route de Triguères à Courtenay ; au sud-sud-ouest, le bois de la Garenne. Coordonnées : Modèle:Coord.</ref>, dans un terrain constitué d'une mince couche de terre arable recouvrant un sous-sol d'argile mêlé de silex. Les outils trouvés vont du Moustérien de tradition acheuléenne (de Modèle:Unité avant le présent - couteaux quadrangulaires à dos naturel ou abattu, pointes triangulaires de type abri Audi) au Moustérien final (Modèle:Unité - pointes triangulaires avec retouches marginales alternées sur faces opposées, pointes à pédoncules et burins). Le tout est en silex blond et gris moucheté du pays, sauf une lame dont le silex semble provenir de l'Yonne, et un gros racloir dont la roche jaspée est d'origine inconnue<ref name="chevillon">Modèle:Article.</ref>.

Trilithe du Vieux-Garçon

Fichier:Triguères-Trilithe du Vieux-Garçon, Loiret, France.JPG
Trilithe du Vieux-Garçon.

Dans le bois de la Garenne se trouvait un dolmen en grès, dit « dolmen du Vieux-Garçon ». Le plus proche gisement de grès présentant des blocs de cette taille est à Modèle:Unité de là, à Souppes-sur-Loing. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'agriculteur, lassé des curieux, creusa une fosse pour y enterrer le dolmen<ref name="violas"/>. Le trilithe était entouré de deux enceintes de fondations<ref name="socagri"/>.

Époque celte

Puits funéraire

En 1862 on découvre un puits funéraire celte dans le bourg, lors du creusement d'une cave. De forme elliptique, le puits mesure plus de Modèle:Unité de profondeur. Il contient des cendres mêlées d'os, des mâchoires de porc, des cornes de bélier et un pot. Cependant, le propriétaire fait immédiatement combler le puits pour construire sa cave par-dessus<ref name="violas"/>.

Oppidum

Une grande levée a été érigée de main d'homme au nord de la colline du Donjon, fermant ainsi l'éperon de la Garenne avec contrescarpe, fossé, escarpe et talus, et conforme en tous points aux caractères décrits par l'empereur romain Jules César pour les fortifications gauloises y compris des poutres enchâssées dans les murs. Elle n'a pu servir qu'à protéger ladite colline contre des assauts éventuels de ce côté - ce qui, tenant compte de l'escarpement des trois autres côtés, en faisait un lieu bien fortifié. Il n'y a cependant à Triguères aucune trace historique d'un quelconque château fortifié, fortification ou donjon<ref name="socagri"/>.

Nombre des objets trouvés ont été donnés au musée de Sceaux-du-Gâtinais<ref>Modèle:Article.</ref>.

Époque romaine

Modèle:Article détaillé Triguères est un candidat possible pour être le Vellaunodunum mentionné par Jules César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules<ref name="socagri"/>,<ref>M.A. Bréan, Itinéraire de l'expédition de César, 1865.</ref>,<ref name="socagriexpeditionscesar">Modèle:Article.</ref>. Les restes d'une ville gallo-romaine importante y ont été retrouvés dans les années 1850-1860, notamment un amphithéâtre pouvant accueillir de 8 000 à Modèle:Nombre<ref group="n">Coordonnées de l'emplacement de l'amphithéâtre : Modèle:Coord. Il est encore bien visible sur des photographies satellites. Même si une maison a été construite à l'emplacement de l'arène, le relief de son grand arc de cercle est très nettement marqué sur les cartes d'état-major.</ref>,<ref name="socagri"/>, un cimetière en 1857<ref name="violas"/>, le sanctuaire de source au moulin du Chemin en 1858<ref group="n">Coordonnées du moulin du Chemin : Modèle:Coord.</ref>,<ref name="violas"/>, les villas gallo-romaines des Vallées et des Monts<ref group="n">Coordonnées du lieu-dit Les Vallées : Modèle:Coord.</ref>,<ref group="n">Coordonnées du lieu-dit Les Monts : Modèle:Coord.</ref>, un temple gallo-romain<ref name="socagri"/>, un aqueduc et des thermes<ref name="socagri"/>. Cette localisation est cependant contestée par les sources les plus récentes<ref name="Vendryes">Modèle:Article</ref>,<ref>Laurent Denajar, Carte archéologique de la Gaule, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2005, p. 150.</ref>.

La « grande Triguères » cessa probablement d'exister en 451 après les guerres menées par Attila, roi des Huns<ref name="socagri"/>. Il fallut attendre six siècles pour que Triguères renaisse, sans jamais retrouver le faste qu'elle avait connu<ref name="violas"/>.

Moyen Âge

Fichier:Église trigueres-porche.JPG
Porche roman de l'église.

Époque mérovingienne

Au Donjon, des labours ont dévoilé huit sarcophages et une dizaine de sépultures en pleine terre. Un scramasaxe et un collier en perles en pâte de verre associés, datent de l'époque mérovingienne au moins une partie de ces sépultures<ref name="2013jesset121">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.

Moyen Âge central

Sainte Alpais et sa légende précèdent les relevailles de Triguères dans l'élan du christianisme<ref name="socagri"/>.

La paroisse fait partie du doyenné de Ferrières, diocèse de Sens, à la collation de l'archevêque<ref name="Jarry80">Modèle:Harvsp.</ref>.

Vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une église romane est construite sous l'égide de son prêtre Aymery<ref group="Note">Une inscription gravée dans une pierre sur la face nord du contrefort méridional du portail indique : « VIII IDUS IVNII OBIIT AIMERIDVS SACERDOS QVI FECIT ISTAM » (« Le 8 des ides de juin mourut Aimeridus prêtre qui fit celle-ci »).</ref>. Le premier document historique connu la concernant est une charte d'Modèle:Date- entérinant la vente de la dîme par plusieurs personnes à Eudes de Clermont, chanoine de Sens ; cette charte utilise la forme latinisée du nom de Triguères : Trigorria<ref name="Jarry93"/>. Elle a visiblement été partiellement détruite et rebâtie : le mur sud de la seconde travée du chœur est oblique ; les basses nefs et la grande nef sont inclinées ; la porte principale n'est ni dans l'axe du chœur ni dans celui de la nef<ref name="Jarry80"/>.

La tour du clocher est contemporaine du portail roman, et sinon du même architecte du moins de même facture que celle de l'église de Courtenay (bâtie par Louis VI en 1132)<ref name="Jarry95">Modèle:Harvsp.</ref>.
Rebâtis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le chœur et le coin nord-ouest du mur de façade sont de style gothique<ref name="Jarry101">Modèle:Harvsp.</ref>.
La nef, large maintenant de Modèle:Unité, mesurait alors Modèle:Unité à Modèle:Unité de large (on voit encore un chaînage de coin de l'ancien mur dans le mur à gauche du portail à l'intérieur)<ref name="Jarry100">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle comprend deux travées voûtées en briques depuis 1866, autrefois en lambris dont on voit les restes dans les combles. Le sommet s'élevait alors à environ 14 m du sol<ref name="Jarry83">Modèle:Harvsp.</ref>.

Fichier:Triguères-Eglise Saint Martin, Loiret, France.JPG
Église Saint-Martin vue du sud-est.

La forme lancéolée des baies du clocher indique le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (peut-être dû à un rehaussement du clocher postérieur à la reconstruction du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, clocher dont la base romane n'était plus assez haute par rapport à l'église gothique rebâtie, pour que les cloches aient la portée voulue), mais ses ornements du sommet seraient du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque des dernières transformations importantes de l'église avec le rajout des bas-côtés et de la sacristie<ref name="Jarry102">Modèle:Harvsp.</ref>.
L'autel de style Louis XIII avec son retable-tabernacle en bois et pâte dorés, vient du couvent des Bénédictines de Montargis (qui fut fondé à la fin de ce règne)<ref name="Jarry104">Modèle:Harvsp.</ref>.
De trois, le nombre de cloches est passé à une, le bourdon (baptisée Martine, Marie, Nicole, Françoise, Charlotte en 1692). Dans leur enthousiasme de célébrer l'armistice de 1945, les habitants la brisèrent et durent la faire refondre en 1946. Mais lors de la remise en place de la nouvelle cloche, fut découverte la statue d'une Vierge royale en bois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle cachée dans le mur (probablement à la Révolution)<ref name="violas"/>.

Fichier:Triguères-Reliquaires église St Martin, Loiret, France.JPG
Reliquaires de l'église Saint-Martin.

Le premier patron de l'église est saint Martin ; saint Louis a été ajouté comme patron ultérieurement. L'église possède un reliquaire en cristal taillé et argent, qui semble dater du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, portant l'inscription : "DIGITUS BEATI MARTINI" (« doigt de saint Martin »), qui contient trois petits paquets de papier. L'un de ces paquets contient une phalange de doigt, probablement de saint Martin bien que le papier porte l'inscription : "Saint Clément" ; l'autre paquet inscrit "Saint Louys" (deuxième patron de l'église) contient un fragment d'os ; le troisième paquet, vide, porte la mention « reliques de saint Clément » en caractères du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le deuxième reliquaire (voir photo ci-contre), du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est une boîte en cuivre posée sur un socle, dont l'intérieur est divisé en compartiments contenant des reliques de plusieurs saints et des parcelles de la vraie croix ; chaque compartiment porte une inscription désignant le saint dont il contient la relique, en écriture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce deuxième reliquaire était enfermé dans une gaine en cuir repoussé (voir photo dans la galerie ici plus bas) de 22 cm de hauteur, depuis longtemps perdue si bien que personne n'en avait entendu parler ; cette gaine a été retrouvée vers 1860 dans un réduit du chœur de l'église et donnée au musée de Montargis<ref name="Jarry110">Modèle:Harvsp.</ref>. Le reliquaire en cuivre contient de nombreuses reliques<ref group="Note">Les compartiments du reliquaire en cuivre sont noyés dans de la cire rouge pour retenir les reliques. Certains ne sont accompagnés d'aucun écrit ; les autres indiquent respectivement des reliques de saint Jean-Baptiste (sang et cheveux), saint Philippe (tête), saint Jacques (Jacob), sainte Agnès (Agneti - os), sainte Madeleine (os), saint Étienne (Stephani), saints Grégoire, Symonis et Jude. Dans la partie supérieure, un compartiment est en forme de croix et contient des parcelles de la vraie croix. Les photos des reliquaires et de la gaine en cuir ont été publiées à l'origine par Eugène Jarry dans le Bulletin n° XII de la Société d'émulation de l'arrondissement de Montargis.</ref>, certaines nommées, d'autres non ; parmi celles dont l'étiquette s'est perdue, il y a peut-être des reliques de sainte Alpais, puisque l'église est connue pour en posséder. Sainte Alpais, née et ayant passé sa vie à Triguères, est toujours célébrée le premier dimanche de juillet<ref name="violas"/>. Le musée historique d'Orléans possède une pierre gravée assez grossièrement d'un christ, qui provient de l'église de Triguères<ref name="Jarry111">Modèle:Harvsp.</ref>.

La paroisse faisait partie du doyenné de Ferrières, diocèse de Sens. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle elle était taxée Modèle:Unité, de même que les églises de Montcorbon, Saint-Germain et Saint-Maurice-sur-Aveyron (Solterre seule payait Modèle:Unité)<ref name="Jarry80"/>.

Moyen Âge final

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le seigneur de Triguères était Jean du Sochet, de Gy-les-Nonains. Sa fille Marie épousa Jean d'Avy. La famille d'Avy, ou David, en vient à posséder de nombreux fiefs sur Château-Renard, Douchy, Conflans. Vers 1550 ils firent construire le Châtelet, c'est-à-dire la partie ancienne de la demeure appelée le Donjon (et non la demeure bourgeoise construite plus tard dans la même enceinte), au long de la route menant à Courtenay. En 1685, devenus endettés, leurs biens furent vendus par adjudication. La propriété fut achetée comme maison de campagne par les bénédictines de Montargis. Aux alentours de 1750, celles-ci, qui possédaient alors pratiquement tout le pays de Triguères, firent construire une maison de belle apparence à côté du Châtelet. À la Révolution, cette propriété fut saisie comme tous les biens du clergé et vendue au sieur Jalouzot. M. Fouet, maire de Triguères, l'acquit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis la famille Lassailly en 1919. Un de leurs parents lointains, l'historien Boutet de Monvel, dirigea les fouilles gallo-romaines dans les années 1850<ref name="socagri"/>,<ref name="violas"/>.
Une grande dalle dans l'église porte une inscription<ref group="Note">La dalle porte l'inscription : Cigît Guillaume Davy en son vivant seigneur de la Fouynière et du petit Jussy qui trépassa le neuvième jour de juin mil cinq Cens trente et Cinq et auprès de lui Jehanne Poncet en son vivant femme dudit Davy laquelle trépassa le XIIJ. Jour de may mil Vc VIIIJ. Prie pour eux…</ref> indiquant l'implantation de longue date de la famille d'Avy dans le village<ref name="violas"/>.

L'étymologie du nom Le Grand Courtoiseau (« la Cour des Oisons ») renvoie à Gefroy Oison qui en fut propriétaire en 1300. Le château passa ensuite aux d'Avy en 1353. Il se situait alors à l'emplacement actuel de la ferme du château. Après la guerre de Cent Ans, les d'Avy le firent construire sur son emplacement actuel. Le bâtiment précédent, devenu la ferme, garda longtemps des tours - d'où son nom de ferme de la Guetterie<ref name="violas"/>.

À la suite des revers de fortune des d'Avy, la famille Farins, bourgeois de Triguères, acheta le château de Courtoiseau et la ferme de la Guetterie. Leurs héritiers, les de Lisle, furent les derniers à se nommer en 1650 « seigneurs de la Guettrie et de Courtoiseau. » Le château devint ensuite la propriété des Hodoart, noblesse de robe de Sens. Ceux-ci possédaient également Villegardin à Chéroy, et d'autres fiefs proches<ref name="violas"/>. Antoine Dupré de Saint-Maur, petit-fils du collaborateur de Buffon<ref group="n">Dupré de Saint-Maur et Buffon avaient collaboré à l'établissement de tables de mortalité (voir Modèle:Article, Modèle:P..</ref>, en hérita vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et lui donna son allure actuelle. Le domaine fut ensuite acheté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux Cornut de la Fontaine de Coincy, qui y demeurèrent de 1836 à 1906. Ils y furent suivis par Alfred Léon Gérault-Richard, journaliste socialiste qui combattit le boulangisme<ref name="violas"/>.

La paroisse de Villargis est réunie à celle de Triguères à la fin Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou au début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Époque contemporaine

Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts<ref name="sodigné-43">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>, dont un à Triguères<ref name="sodigné47">Modèle:Harvsp.</ref>. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré<ref name="sodigné43-44">Modèle:Harvsp.</ref>. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais<ref name="sodigné47"/>.

Modèle:Article détaillé

En 2015 la région Centre, à laquelle appartient Triguères, devient la région Centre-Val de Loire.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Urbanisme

Typologie

Triguères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), forêts (6,8 %), prairies (5,1 %), zones urbanisées (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

Le conseil municipal prescrit l'élaboration d'un plan local d'urbanisme le Modèle:Date-, en application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, dite loi SRU. Après l'enquête publique qui s'est déroulée du Modèle:Date- au Modèle:Date-, le document est approuvé le Modèle:Date-<ref name="Urba-procedures-jan2016">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Urba-procedures">Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

Modèle:...

Risques naturels et technologiques

La commune de Triguères est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de l'Ouanne), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)<ref name="DDRM-liste">Modèle:Lien web.</ref>. Entre 1989 et 2019, huit arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : cinq pour des inondations et coulées de boues et trois pour des mouvements de terrains<ref name="Georisques1">Modèle:Lien web.</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont exposées aux crues de l'Ouanne<ref name="PPRI Ouanne">Modèle:Lien web.</ref>. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Agglomération montargoise et Loing Aval approuvé le Modèle:Date- par arrêté préfectoral<ref name="PPRI">Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-Triguères">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa Modèle:Citation face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante<ref name ="decret22oct2011">Modèle:Légifrance portant délimitation des zones de sismicité du territoire français</ref>. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible<ref name="Georisques1"/>.

Politique et administration

Découpage territorial

Bloc communal : Commune et intercommunalités

La paroisse et bourg de Triguères acquiert le statut de municipalité avec le décret du Modèle:Date- de l'Assemblée Nationale<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref>, puis celui de « commune » au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-)<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Il faut toutefois attendre la loi du Modèle:Date- sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central<ref name="Loi1884">Modèle:Lien web.</ref>.

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création<ref name="Cassini"/>.

Le Modèle:Date, un arrêté préfectoral transforme le SIVOM du canton de Château-Renard, créé le Modèle:Date-, en Communauté de Communes de Château-Renard qui comprend dix communes dont Triguères<ref name="CCJeanson">Modèle:Lien web.</ref>. La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services<ref group="n">La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalités qui ne sont pas représentées : des syndicats (syndicats intercommunaux à vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux à vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santé (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).</ref>.

Le Modèle:Date-, la communauté de communes du Betz et de la Cléry (CCBC) et la communauté de communes de Château-Renard (CCCR) fusionnent pour donner naissance à la communauté de communes de la Cléry, du Betz et de l'Ouanne (3CBO). À l’occasion de cette fusion, le Syndicat d’Aménagement Rural (SAR) de Château-Renard et Courtenay, totalement inclus dans le périmètre de la 3CBO, fait partie intégrante de la nouvelle entité créée<ref name="Courtenay3CBO"/>.

Personnalités élues par circonscription électorale de rattachement

Au-delà du maire, premier magistrat administrant la commune, les personnalités élues dont le mandat est relatif à une collectivité à laquelle est rattachée la commune de Triguères et représentant donc le territoire communal au sein de chacune de ces collectivités sont les suivantes :

Élections Circonscription électorale Élu de la circonscription
Niveau Type Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Groupe communal Municipales et communautaires Commune de Triguères Maire Patrick Moreau 2014 2020
Communauté de communes de la Cléry, du Betz et de l'Ouanne Président de l'intercommunalité Lionel de Rafélis 2017 2020
Département Départementales Canton de Courtenay Conseillère départementale Corinne Melzassard 29 mars 2015 2021
Conseiller départemental Frédéric Néraud
Région Régionales Région Centre-Val de Loire Président du conseil régional François Bonneau Modèle:Date<ref name="Nrep-18dec2015">Modèle:Lien web.</ref> 2021<ref name="Cmaires-15jan2015">Modèle:Lien web.</ref>
Pays Législatives [[Quatrième circonscription du Loiret|Modèle:4e]] Député Jean-Pierre Door Modèle:Date Modèle:Date

Circonscriptions de rattachement

Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Triguères était rattachée sur le plan ecclésiastique de l'ancien diocèse de Sens<ref name="DioceseSens">Modèle:Lien web.</ref> et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis<ref name="Bailliage">Modèle:Lien web.</ref>.

La loi du Modèle:Date- divise le pays en Modèle:Unité découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Triguères est alors incluse dans le canton de Chateaurenard, le district de Montargis et le département du Loiret<ref name="Prudhomme162">Modèle:Harvsp.</ref>.

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838<ref name="HistDecentr3">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions<ref name="HistDecentr41">Modèle:Harvsp.</ref>. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes<ref name="HistDecentr61">Modèle:Harvsp.</ref>. L'Modèle:Nobr intervient en 2003-2006<ref name="HistDecentr18">Modèle:Harvsp.</ref>, puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Triguères aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Montargis 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795<ref name="Cassini"/>,<ref name="Prudhomme162"/>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>.
Canton Chateaurenard 1790-1801 Administrative et électorale Le Modèle:Date-, la municipalité de Triguères est rattachée au canton de Chateaurenard qui comprend sept municipalités<ref name="Jeanson-canton">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Château-Renard 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. La commune, orthographiée alors Triguerres, est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (Modèle:Date-) au canton de Château-Renard qui comprend désormais dix communes<ref name="Arrete1801-43">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>,<ref name="Cassini"/>.
Courtenay 2015- Électorale La loi du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ses décrets d'application publiés en février et Modèle:Date-<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Courtenay<ref name="Décret 2014"/>. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale destinée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental<ref name="Canton Q460">Modèle:Lien web.</ref>.
Arrondissement Montargis 1801- Administrative Triguères est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801<ref name="Cassini"/>,<ref name="Arrete1801-43"/>.
Circonscription législative [[Quatrième circonscription du Loiret|Modèle:4e]] 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du Modèle:Date-. En attribuant un siège de député « par tranche » de Modèle:Nombre, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21<ref name="Législatives2012">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Loi_juil2009">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six<ref name="CarteLegislativesLoiret">Modèle:Lien web.</ref>. La réforme n'affecte pas Triguères qui reste rattachée à la quatrième circonscription<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Collectivités de rattachement

La commune de Triguères est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref name="RattachmtsAdm">Modèle:Lien web.</ref>, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales

Conseil municipal et maire

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Triguères, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)<ref name="Loi 2013-403">Modèle:Lien web et Modèle:Lien web.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est composé de 15 membres<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales.</ref>. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Équipements et services

Gestion des déchets

Modèle:Article détaillé En 2016, la commune est membre du syndicat d'aménagement rural (SAR) des cantons de Courtenay et Château-Renard. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles<ref group="n">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref> en porte à porte, des emballages ménagers recyclables, des journaux-magazines et du verre en points d’apport volontaire<ref name="SAR-RA2015-7">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Trois déchèteries accueillent les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferrailles, cartons, cartouches/capsules). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Château-Renard<ref name="SAR-RA2015-14">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Le SAR n’assure pas le traitement, ni la valorisation des déchets collectés qui sont effectués par le SMIRTOM et différents prestataires. Le SMIRTOM de Montargis procède à l'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers dans l'usine d'Amilly, construite en 1969. Une convention de délégation du service public de traitement a été conclue en 2013 avec la société Novergie Centre, filiale énergie du Groupe Suez pour la valorisation énergétique des déchets<ref name="UIOM Amilly">Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, la gestion des déchets ménagers ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Cléry, du Betz et de l'Ouanne (3CBO) en application de la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="SDCI45-4">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. À l'occasion de la création de la 3CBO, le Syndicat d’Aménagement Rural (SAR) de Château-Renard et Courtenay, totalement inclus dans le périmètre de cette nouvelle structure, est dissout par arrêté préfectoral du Modèle:Date- et les personnels, biens et équipements font désormais partie intégrante de la nouvelle communauté de communes<ref name="Courtenay3CBO">Modèle:Lien web.</ref>.

Production et distribution d'eau

Modèle:Article détaillé

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques<ref name="SP-Ass">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:Date-, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même<ref name="Serv-EAU-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du Modèle:Date. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes<ref name="CGCT-L1321-1">Modèle:Légifrance et suivants</ref>,<ref name="AMF-LoiNotre">Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>, est assurée par la commune elle-même<ref name="Serv-AC-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le Modèle:Date- et dont la capacité nominale de traitement est de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées »<ref name="STEP2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="STEP-Sandre">Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. Le Syndicat mixte d'Aménagement Rural des cantons de Courtenay et de Château-Renard a créé un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vérification de la conception et de l’exécution des ouvrages pour les installations neuves ou réhabilitées et la vérification périodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes<ref name="Serv-ANC-2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CC-SPANC">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le Modèle:Date-, le SPANC est assuré par la 3CBO, dont la création a été accompagnée de la dissolution du Syndicat d’Aménagement Rural (SAR) de Château-Renard et Courtenay<ref name="Courtenay3CBO"/>.

Prix de l'eau

Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.)<ref name="Tarif-eau">Modèle:Lien web.</ref>. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance<ref name="Observ">Modèle:Lien web.</ref>. Le prix au m³ est calculé pour une consommation annuelle de Modèle:Unité (référence INSEE)<ref name="Px120m3">Modèle:Lien web.</ref>.

Domaine Commune 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Eau potable Triguères 1,48<ref name="prixEau2010">Modèle:Lien web.</ref> NC<ref name="prixEau2011">Modèle:Lien web.</ref> 1,60<ref name="prixEau2012">Modèle:Lien web.</ref> 1,64<ref name="prixEau2013">Modèle:Lien web.</ref> 1,64<ref name="prixEau2014">Modèle:Lien web.</ref> 1,66<ref name="prixEau2015">Modèle:Lien web.</ref>
Loiret 1,76<ref name="prixEauLoiret2010">Modèle:Lien web.</ref> 1,7<ref name="prixEauLoiret2011">Modèle:Lien web.</ref> 1,66<ref name="prixEauLoiret2012">Modèle:Lien web.</ref> 1,69<ref name="prixEauLoiret2013">Modèle:Lien web.</ref>
France 1,93<ref name="prixEauLoiret2010"/> 1,96<ref name="prixEauLoiret2011"/> 2,00<ref name="prixEauLoiret2012"/> 2,03<ref name="prixEauLoiret2013"/>
Assainissement Triguères 2,71<ref name="prixEau2010"/> NC<ref name="prixEau2011"/> 2,90<ref name="prixEau2012"/> 2,97<ref name="prixEau2013" /> 2,97<ref name="prixEau2014"/> 2,97<ref name="prixEau2015"/>
Loiret 2,07<ref name="prixEauLoiret2010"/> 2,19<ref name="prixEauLoiret2011"/> 2,25<ref name="prixEauLoiret2012"/> 2,38<ref name="prixEauLoiret2013"/>
France 1,73<ref name="prixEauLoiret2010"/> 1,82<ref name="prixEauLoiret2011"/> 1,85<ref name="prixEauLoiret2012"/> 1,89<ref name="prixEauLoiret2013"/>

Population et société

Démographie

Modèle:Article détaillé

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Triguères est située dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription de Montargis-Est. La commune possède une école maternelle et une école primaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article connexe

Fichier:Eglise trigueres.JPG
Église de Triguères.

Le village compte deux monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques français :

L’église Saint-Martin, des Modèle:S mini, {{#switch: XVI

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   {{#switch: XVI
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   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
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   Modèle:S mini{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}

}}

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   Modèle:S mini{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}}, est inscrite à l'inventaire des monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'église contient plusieurs objets classés Monuments historiques au titre d'objet : deux reliquaires du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'un en argent et en cristal<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, l'autre en cuivre<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ; un tableau de l'école flamande du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant le Christ de pitié<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ; un autel daté de 1673 signé du sculpteur Vatimel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ; une statue du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant la Vierge à l'Enfant<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ; une cloche en bronze datée de 1692<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ; une plaque en pierre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle commémorant la construction de l'église<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Le manoir du Grand-Courtoiseau des {{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini siècles

}} inscrit à l'inventaire des monuments historiques le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le manoir est situé à l'emplacement d'une ancienne forteresse construite vers 1480. Parmi les hôtes célèbres du manoir, on note le miniaturiste Jean-Baptiste Augustin qui y vécut de 1819 jusqu'à sa mort en 1832 ; le naturaliste Auguste-Henri Cornut de la Fontaine de Coincy (1837-1903) ; à partir de 1906, le journaliste et homme politique Alfred Léon Gérault-Richard ; à partir de 1946 s'y sont succédé notamment l'écrivain Hervé Bazin qui y vécut en autarcie et y écrit ses dernières œuvres, et le chanteur compositeur Marcel Mouloudji. Depuis 1991 on peut visiter le jardin du Grand Courtoiseau créé par Alain Richer<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="videoGdCourt">Vidéo incluant une séquence sur les jardins du Grand Courtoiseau (de 1 min 12 s à 2 min 30 s), sur youtube.com.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

L'inventaire a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l'environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Triguères ne comprend pas de Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Barbastella barbastellus 01-cropped.jpg
Barbastelle.

Une marnière au lieu-dit la Montagne des Bruyères, près des Raignaults et du ru de la Dardenne, sert de gîte d’hibernation pour des chauve-souris. Elle a été regroupée avec sept autres marnières de l'est du Loiret dans le même cas<ref group="n">Huit marnières souterraines à Chantecoq, La Chapelle-sur-Aveyron, Château-Renard, Dordives, Douchy et Triguères, abritant des chauve-souris, sont ensemble désignées comme « Grottes d'intérêt régional de l'est du Loiret » sous le même code (Code Natura 2000 : 8310).</ref>, cet ensemble de cinq sites ayant en 2013 été classé en Zone Spéciale de Conservation et le tout intégré au réseau Natura 2000.

La marnière de Triguères, dont le plus long boyau atteint Modèle:Unité, est la plus grande des grottes de ce groupe. Elle est également la seule du groupe à abriter des barbastelles, apparues en 2003. On y trouve aussi des vespertilions à oreilles échancrées et des grands murins<ref name="naturaChauveSouris">Modèle:Lien web. Modèle:P. : relevés de la grotte de Triguères ; Modèle:P. : tableau de répartition des espèces de chauve-souris trouvées dans les sites respectifs.</ref>,<ref name="InpnChauveSourisLaChapelle">Sites à chauves-souris de l'est du Loiret, fiche INPN.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Notes sur la démographie

Modèle:Références

Notes cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Modèle:Palette Modèle:Portail