Union des sociétés françaises de sports athlétiques
Modèle:Entête label Modèle:Infobox Fédération sportive
L'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) est une fédération sportive française omnisports fondée le Modèle:Date- à Paris avec Georges de Saint-Clair pour président. Créée initialement sous le nom d'Union des sociétés françaises de courses à pied, elle est à l'origine une fédération consacrée à l'athlétisme mais, dès 1889, elle s'ouvre à d'autres sports (rugby à XV, hockey sur gazon, escrime, natation) qui sont représentés en son sein par des commissions spécialisées. Le football n'est reconnu qu'en 1894.
Fondée par le Racing Club de France et le Stade français, c'est d'abord une fédération essentiellement parisienne qui ne s'ouvre véritablement à la province qu'à partir de 1899. L'année suivante il lui revient d'organiser la majeure partie des épreuves des Jeux olympiques d'été à Paris, non sans heurts avec Pierre de Coubertin qui en est l'instigateur. À partir de 1906, divers autres conflits dont le principal enjeu est le football entament son autorité et en dépit des efforts de Frantz Reichel pour rétablir l'unicité du monde sportif autour d'un Comité national des sports, l'Modèle:Abréviation discrète ne survit pas à la fin de la Grande Guerre. Ses diverses commissions donnent alors naissance aux fédérations unisports telles que nous les connaissons au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Historique
Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-<ref group="N">Il s'agit de la date de fondation de l'Union des sociétés françaises de courses à pied qui devient véritablement une fédération omnisports le Modèle:Date- sous le nom d'Union des sociétés françaises de sports athlétiques.</ref> les dirigeants de deux clubs parisiens, le Racing Club de France et le Stade français, décident de créer une fédération d'athlétisme : l'Union des sociétés françaises de courses à pied<ref name="A">Modèle:Lien Web</ref> (USFCP) qui organise le Modèle:Date- ses premiers championnats nationaux<ref name="A"/>. Un mois plus tard, le Modèle:Date-, Pierre de Coubertin crée un Comité pour la propagation des exercices physiques dans l'éducation placé sous la haute présidence de Jules Simon Modèle:Incise et qui se consacre surtout à l'organisation des jeux à l'école Monge<ref group="N">l'école Monge est devenue Lycée Carnot à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle</ref> jusqu'à ce que les élèves de celle-ci rejoignent ceux du lycée Condorcet au sein du Racing Club de France. L'Modèle:Abréviation discrète accepte rapidement d'autres sports en son sein et le Modèle:Date-, prend le nom d'Union des sociétés françaises de sports athlétiques<ref name="A"/>, non sans provoquer de vives polémiques, les termes de sport et d'athlétisme renvoyant encore respectivement au champ de course et aux bateleurs de foireModèle:Sfn. Découvrant alors son existence et le travail déjà réalisé par son président Georges de Saint-Clair, Pierre de Coubertin renonce à son comité et rejoint l’Modèle:Abréviation discrèteModèle:Sfn dont il devient secrétaireModèle:Sfn. Avocat de profession, Michel Gondinet (1856-1936) préside l'Modèle:Abréviation discrète de 1891 à 1894 tout en étant, en 1885, l'un des membres fondateurs du Racing Club de France qu'il dirige de 1891 à 1902<ref>L'Athlétisme : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme, n°66, 13 février 1936.</ref>. Le vicomte Léon de Janzé Modèle:Incise lui succède à la fin des années 1890.
Développement
À partir de 1888, les établissements parisiens privés et publics se confrontent dans des épreuves de rallye-paper<ref group=N name=RP>Le rallye-paper est assez comparable à la course d'orientation</ref> et de cross-country pour la possession du fanion de l'Union qui revient souvent au lycée Janson-de-SaillyModèle:Sfn. L'Modèle:Abréviation discrète n'admet bientôt que les clubs comptabilisant au moins 25 membres et un an d'existence. Ils sont sept en 1890 et cinquante en 1892. Coubertin qui se consacre particulièrement au développement du sport scolaire<ref name="A"/> fonde la Revue athlétiqueModèle:Sfn dès 1890 puis Les sports athlétiques avant de fusionner les deux titres. Grâce à son prosélytismeModèle:Sfn, le nombre d'associations passe à 350 en 1903, pour atteindre 1 700 en 1913, regroupant Modèle:Unité. Les associations scolaires sont rapidement plus nombreuses que les clubs, ce qui n'est pas sans poser problème, certains membres du comité craignant que ce développement ne se fasse au détriment du recrutement des clubs eux-mêmesModèle:Sfn. L'organisation des Jeux olympiques de Paris accentue les divergencesModèle:Sfn et Pierre de Coubertin est ainsi amené en 1898 à démissionnerModèle:Sfn et céder ses fonctions à Frantz Reichel, champion de talent très polyvalent et dirigeant dynamique qui a laissé depuis son nom au championnat de France junior de rugby (Coupe Frantz-Reichel)<ref>Modèle:Lien web</ref> et à la Fédération française de hockey (FFH). Fédération exclusivement parisienne à l'origine, l'Modèle:Abréviation discrète ouvre ses championnats à la province en 1899 et les étend à la natation et au hockey sur gazon.
C'est à l'occasion du Modèle:5e de l'Modèle:Abréviation discrète, en 1892, que Pierre de Coubertin prononce le discours fondateur de la rénovation des Jeux olympiquesModèle:Sfn prévue en 1896 à Athènes. En 1900 l'Modèle:Abréviation discrète se charge de l'organisation des Jeux athlétiques<ref>Rapport des concours internationaux d'exercices et de sport, Modèle:P.</ref> des seconds Jeux olympiques, initialement prévus comme Concours internationaux d'exercices physiques et de sports de l'exposition universelle de 1900 à Paris. Le Modèle:Date-, son comité d'organisation se voit confier 15 activités sur les 19<ref group=N>Lui échappent les courses cyclistes, automobiles, de montgolfières et la gymnastique</ref> retenues par le Comité international olympique (CIO) pour constituer le programme olympique<ref>Rapport des concours internationaux d'exercices et de sport, Modèle:P.</ref>. Bien que très sensible aux problèmes d'amateurisme, contrairement alors à d'autres fédérations françaises, l'Modèle:Abréviation discrète est aussi à l'origine de la création de la Fédération internationale de football association (FIFA) le Modèle:Date- au siège même de l'Modèle:Abréviation discrète. Malgré ces actions, celle-ci ne reçoit aucune aide financière des pouvoirs publics jusqu'en 1907, contrairement à l’Union des sociétés de gymnastique de France (USGF) qui, reconnue par le gouvernement comme un organisme patriotique, est financée à ce titre par le ministère de la GuerreModèle:Sfn.
Difficultés et déclin
Le besoin d'être reconnue comme telle l'amène à sanctionner ses associations qui se déplacent à Rome en 1906 pour un grand rassemblement sportif à l'invitation du pape Pie X, avec pour conséquence une fuite massive et immédiate d'effectifs importants vers la toute jeune Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) de Paul Michaux qui s'en trouve fortement confortéeModèle:Sfn. Le secrétaire général de celle-ci, Charles Simon, profite de la situation pour regrouper les fédérations attachées au football au sein d'un Comité français interfédéral (CFI) le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref> et Pierre de Coubertin marque aussi son désaccord en se retirant définitivement des instances dirigeantes de l'Modèle:Abréviation discrète en Modèle:Date-Modèle:Sfn. Il revient à Frantz Reichel de contrôler au mieux la situation par la création, le Modèle:Date-, d'un Comité national des sportsModèle:Sfn (CNS) qui finit par accueillir et absorber plus ou moins le Comité olympique français (COF) en créant au sein des fédérations le consensus nécessaire pour participer aux jeux de 1908 et 1912Modèle:Sfn. Le Modèle:Date- à Stockholm, deux jours après les Jeux olympiques d'été, l'Modèle:Abréviation discrète est au nombre des 17 fédérations nationales qui fondent l’Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF).
L'influence de l'Modèle:Abréviation discrète sur le football est cependant définitivement compromise et celui-ci prend son autonomie au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1919, préludant à l'éclatement de l'Modèle:Abréviation discrète : sous la présidence de Gaston Vidal<ref group="N">Sous-secrétaire d’État à l’enseignement technique et à l’éducation physique (ministère de l’Instruction publique) du Modèle:Date- au Modèle:Date- dans les gouvernements d'Aristide Briand et de Raymond Poincaré puis président du Modèle:Abréviation discrète de 1925 à 1931</ref> (1919-1920), la grande fédération omnisports se réunit en assemblée générale extraordinaire le Modèle:Date- et vote sa transformation en Union française des fédérations de sports athlétiques (UFFSA). Cette nouvelle structure doit permettre la création en son sein de multiples fédérations sportives spécialisées et indépendantes mais finalement, les nouvelles fédérations autonomes quittent l'Modèle:Abréviation discrète sans pour autant rejoindre l'Modèle:Abréviation discrète.
Si la section football est la première à la quitterModèle:Sfn avec la création de la Fédération française de football association (FFFA) le Modèle:Date-, le hockey suit avec la création de la Modèle:Abréviation discrète le Modèle:Date-. Le Modèle:Date- de la même année, c'est au tour de la Fédération française de rugby (FFR) d'être officiellement créée pour remplacer l'Modèle:Abréviation discrète en tant qu'organe dirigeant du rugby à XV en France, Octave Léry en devient le premier présidentModèle:Sfn. La Fédération française d'athlétisme (FFA) voit le jour le Modèle:Date- et la commission natation de l'Union devient Fédération française de natation et de sauvetage, future Fédération française de natation (FFN), en 1921. L'Modèle:Abréviation discrète n'organise plus de compétitions après 1920<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le basket-ball est géré jusqu'en 1932 par une commission de la Modèle:Abréviation discrète.
Organisation
Toutes les équipes nationales françaises émanant de l'Modèle:Abréviation discrète portent le maillot blanc et arborent comme emblème deux anneaux entrelacés, rouge et bleu, réduits aux couleurs du drapeau français<ref group="N">Les équipes de France militaires dont le maillot est de couleur y ajoutent un troisième anneau blanc ; le Modèle:Abréviation discrète utilise ces trois anneaux sous l'Occupation</ref>. Cet emblème inspire plus tard le drapeau olympique. Le coq est progressivement intégré au blason à partir de 1913<ref>Modèle:Lien web</ref> avec l'adhésion de l'Modèle:Abréviation discrète au Modèle:Abréviation discrète. La devise de l'Modèle:Abréviation discrète Ludus Pro Patria (Des jeux pour la Patrie) est l'œuvre de Jules Marcadet, président du Stade Français et cofondateur de l'Union. Chaque discipline sportive est organisée par une commission : athlétisme, rugby à XV, football. Le Modèle:Date-, le comité d'organisation de l'Modèle:Abréviation discrète décide de créer 19 comités régionaux afin d'organiser des compétitions en province<ref>Modèle:Article</ref>. Elle publie sa revue Les sports athlétiques chaque samedi<ref>Annuaire de l'USFSA 1894</ref>.
Athlétisme
Dès sa création l'Modèle:Abréviation discrète se distingue dans la lutte contre le professionnalisme sportif, particulièrement en athlétisme, et impose sa vision comme modèle pour longtemps<ref name="A"/>. Elle organise les premiers championnats de France en 1888 avec quatre épreuves au programme : [[100 mètres (athlétisme)|Modèle:Unité]], [[400 mètres|Modèle:Unité]], [[Modèle:Unité]] et [[110 mètres haies|Modèle:Unité haies]]. Le Racingman René Cavally y remporte le 100 et le Modèle:Unité. Les épreuves se déroulent ensuite pendant 20 ans à la Croix-Catelan, sauf en 1890 (aux Tuileries), 1906 et 1908 (au parc national de Saint-Cloud). À partir de 1909, les championnats ont lieu au stade du Matin à Colombes, propriété du journal Le matin consacré également au football et au rugby. Les premiers grands champions et championnes français d'athlétisme sont de cette époque : Frantz Reichel, Michel Théato, Henri Deloge, Jean Bouin, Géo André, Violette Morris, Lucie Bréard ; Pierre Lewden dont le record de France de saut en hauteur n'est battu qu'en 1945 commence sa carrière sous les couleurs de l'Modèle:Abréviation discrète. Le Modèle:Date-, à la suite des Jeux olympiques de Stockholm, l'Modèle:Abréviation discrète participe avec 17 autres fédérations nationales à la création de l’Modèle:Abréviation discrète<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.
Dès 1917, les compétitions d'athlétisme de l'Modèle:Abréviation discrète s'ouvrent aux féminines, en dépit des réserves de la Faculté de médecine et des positions tranchées prises par Pierre de Coubertin sur le sujet. La Fédération française d'athlétisme (FFA) est créée le Modèle:Date- avec Joseph Genet, ancien champion de cross-country, à la présidence (1920-1937). Cependant les sections féminines se regroupent d'abord début 1921 au sein d'une Fédération féminine française des sports athlétiques (FFFSA) avant de fusionner avec l'Union française de gymnastique féminine au sein d'une non moins éphémère Fédération féminine française de gymnastique et sports (FFFGS) qui devient dans l'année même Fédération féminine française de gymnastique et d'éducation physique (FFFGEP)Modèle:Sfn.
Cross-country
Discipline associée à l'athlétisme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le cross-country apparaît dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en Grande-Bretagne où les aristocrates font courir leurs pedestrians<ref group=N>Le pedestrian est le laquais qui court devant le carrosse pour faire dégager la voie</ref> comme leurs chevaux et leurs lévriers. Fortement lié au professionnalismeModèle:Sfn, il constitue un des chevaux de bataille de l'Modèle:Abréviation discrète qui le réserve aux seuls amateurs et le dépouille de son folklore<ref group=N>Les coureurs portaient souvent des casaques d'écuries, comme les jockeys</ref>, réussissant néanmoins à motiver des compétiteurs étrangers tels l'Anglais Alfred Tunmer ou le Néerlandais Jacques Keyser qui gagne le championnat de France à cinq reprises. L'apparition des championnats de France de cross-country suit d'un an celle des championnats d'athlétisme.
Édition | Modèle:1re | Modèle:2e | Modèle:3e | |
---|---|---|---|---|
1889 | Mat Bersin | Bellone | ||
1890 | Frantz Reichel<ref>Modèle:Lien web</ref> | Maurice Dezaux | Baudin | |
1891 | Frantz Reichel | Cornetet | Maurice Dezaux | |
1892 | Joseph Petit | Fernand Meiers | Louis Faure Dujarric | |
1893 | Albert Chauvelot | De Rocquigny | Fernand Meiers | |
1894 | Félix Bourdier | Cheruy | Jacques Chastanié | |
1895 | Albin Lermusiaux | Turlot | Michel Soalhat | |
1896 | Michel Soalhat | Albin Lemursiaux | Félix Bourdier | |
1897 | Michel Soalhat | Joseph Genet | De Grave | |
1898 | Alfred Tunmer (GBR) | Georges Touquet-Daunis | C. Pican | |
1899 | Georges Touquet-Daunis | Albert Champoudry | Marlins | |
1900 | Albert Champoudry | Henri Deloge | Charles Aubry | |
1901 | Gaston Ragueneau | Michel Théato | Henri Deloge | |
1902 | Gaston Ragueneau | Henri Prevot | Louis Bonniot de Fleurac | |
1903 | Gaston Ragueneau | Louis Bonniot | Eugène Gautier | |
1904 | Gaston Ragueneau | Jacques Versel | Louis Bouchard | |
1905 | Gaston Ragueneau | Louis Bouchard | Victor Millerot | |
1906 | Gaston Ragueneau | Louis Bouchard | Georges Cousin | |
1907 | Jacques Keyser (NED) | Gaston Ragueneau | Jean Bouin | |
1908 | Jacques Keyser | Alexandre Fayollat | Gaston Ragueneau | |
1909 | Jean Bouin | Jacques Keyser | Jacques Versel | |
1910 | Jean Bouin | Edgard Ballon | Louis Pauteix | |
1911 | Jean Bouin | Edgard Ballon | Jacques Keyser | |
1912 | Jean Bouin | Jacques Keyser | Paul Lisandier | |
1913 | Jacques Keyser | Allemamen Arbidi | Ali Ben Allel | |
1914 | Jacques Keyser | Alfred Bonvicini | L. Pouzette | |
Championnats USFSA interrompus pour cause de Première Guerre mondiale | ||||
1918 | Jacques Keyser | Pierre Lalaimode | Antoine Devaux | |
1919 | Jean Vermeulen | Julien Schnellmann (Suisse) | Jacques Keyser | |
1920 | Joseph Guillemot | René Vignaud | Louis Corlet |
Rugby à XV
La commission du « football-rugby » est présidée par Charles Brennus<ref group="N">Charles Brennus, graveur, est le réalisateur du trophée qui porte son nom, réalisé suivant un dessin de Pierre de Coubertin qui l'a offert lors de la finale du premier championnat de France le Modèle:Date-</ref>, également président du Sporting club universitaire de France (SCUF). Le premier titre de champion de France est décerné le Modèle:Date- à la suite d'un match entre le Racing Club de France et le Stade français au Bois de Boulogne arbitré par le baron Pierre de Coubertin. La rencontre est remportée par le Racing sur le score de 4 à 3<ref>Modèle:Lien web</ref>. Jusqu'en 1898 le championnat se dispute entre les seuls clubs de la région parisienne dont le nombre est de six en 1898 ; le Racing, le Stade et l'Olympique remportent tour à tour le titre. Une équipe de France formée de joueurs des trois clubs parisiens dispute le tournoi olympique de 1900. Elle remporte le titre olympique face à l'équipe anglaise des Moseley Wanderers le 28 octobre<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref> à la Cipale devant 6 000 spectateurs, plus grosse affluence de ces Jeux. À partir de 1899 la finale du championnat se joue entre le champion de Paris et celui des départements. Le Stade bordelais (SBUC) remporte aussitôt son premier titre et à partir de 1904 les équipes du sud-ouest dominent le rugby français.
De 1906 à 1914, l'équipe de France dispute 28 rencontres internationales et remporte une seule victoire, le 2 janvier 1911 contre l'Écosse sur le score de 16 à 15. Le premier match international officiel de l'équipe de France de rugby à XV a lieu le Modèle:Date- au Parc des Princes devant 3 000 spectateurs. Il se termine par une victoire des Néo-Zélandais par 38 à 8<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, l'équipe de France inaugure sa première tenue tricolore (maillot bleu, culotte blanche et bas rouges) face à l'Angleterre et perd 8 à 35 toujours au Parc des Princes. En 1910 l'équipe de France est admise pour la première fois à disputer le Tournoi britannique des Quatre nations<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'athlétisme et le rugby sont alors très liés et les plus grands athlètes sont aussi souvent de très grands joueurs : Frantz Reichel, capitaine de l'équipe de France à 3 reprises, Géo André, 7 sélections internationales. Le Comité central d'organisation du rugby est fondé le Modèle:Date- et devient la Fédération française de rugby le Modèle:Date- avec pour président Octave Léry, vice-champion de France en 1909 avec le Stade toulousain et arbitre, en 1920, de la première finale du championnat entre le Stadoceste tarbais et le Racing Club de France ; Charles Brennus est fait président d'honneur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Football
L'Modèle:Abréviation discrète s'intéresse plus tardivement à cette discipline triviale et populaireModèle:Sfn qui demeure son "tendon d'Achille". Les clubs parisiens se rencontrent en effet entre eux et invitent déjà des clubs étrangers bien avant qu'elle ne se préoccupe d'organiser le championnat de la discipline en 1894. Celui-ci reste l'apanage de la capitale jusqu'en 1899 et se déroule d'abord par élimination directe jusqu'en 1895. La formule championnat est adoptée à partir de 1896<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le très anglo-saxon Standard Athletic Club domine alors la compétition. Le premier match international organisé par l'Modèle:Abréviation discrète se déroule à Paris le Modèle:Date- entre une sélection parisienne constituée de joueurs du Standard, des White-Rovers et du Club français à l’équipe de Folkestone, récent vainqueur de la Coupe de la Ligue du Kent<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1899, l'Modèle:Abréviation discrète ouvre la compétition aux clubs provinciaux en reprenant la formule à élimination directe. La phase finale met alors aux prises les champions régionaux et aussitôt le titre revient à ces derniers : Le Havre Athletic Club puis le Racing Club de Roubaix<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À l'origine de la Modèle:Abréviation discrète en 1904, l'Modèle:Abréviation discrète, toujours intransigeante sur la question de l'amateurisme, la quitte trois ans plus tard au bénéfice du Modèle:Abréviation discrète créé par le secrétaire général de la Modèle:Abréviation discrète, Charles Simon, pour fédérer ses concurrentsModèle:Sfn.
Édition | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu finale |
---|---|---|---|---|
1894 | Standard AC (1) | 2-2 2-0 |
White-Rovers | Courbevoie |
1895 | Standard AC (2) | 3-1 | White-Rovers | Paris |
1896 | Club français (1) | - | White-Rovers | Formule championnat - Pas de finale |
1897 | Standard AC (3) | 3-2<ref group="N">Étant à égalité de points à la fin du championnat, le Standard AC et les White-Rovers ont disputé un match de barrage pour déterminer le champion. Le Standard AC bat 3-2 les White-Rovers mais le résultat de ce match est annulé et il doit être rejoué. Les Rovers ne se présentent pas pour disputer ce match, le Standard est donc sacré.</ref> | White-Rovers | Formule championnat - Match de barrage |
1898 | Standard AC (4) | 3-2<ref group="N">Étant à égalité de points à la fin du championnat, le Standard AC et le Club français ont disputé un match de barrage pour déterminer le champion. Le Standard bat 3-2 le Club.</ref> | Club français | Formule championnat - Match de barrage |
1899 | Le Havre AC (1) | - | Club français | Forfait du Club français - Pas de finale |
1900 | Le Havre AC (2) | 1-0 | Club français | Bécon les Bruyères |
1901 | Standard AC (5) | 1-1 6-1 |
Le Havre AC | Bécon les Bruyères Le Havre Stade de Sanvic |
1902 | RC Roubaix (1) | 4-3 | RC France | Bécon les Bruyères |
1903 | RC Roubaix (2) | 2-2 3-1 |
RC France | Paris Parc des Princes Lille |
1904 | RC Roubaix (3) | 4-2 | United Sports Club | Lille |
1905 | Gallia Club Paris (1) | 1-0 | RC Roubaix | Paris Parc des Princes |
1906 | RC Roubaix (4) | 4-1 | CA Paris | Tourcoing |
1907 | RC France (1) | 3-2 | RC Roubaix | Paris Parc des Princes |
1908 | RC Roubaix (5) | 2-1 | RC France | Tourcoing |
1909 | SH Marseille<ref>Modèle:Lien web</ref> (1) | 3-2 | CA Paris | Colombes Stade du Matin |
1910 | US Tourcoing (1) | 7-2 | SH Marseille | Paris Parc des Princes |
1911 | SH Marseille (2) | 3-2 | RC France | Marseille Stade de l'Huveaune |
1912 | Stade raphaëlois (1) | 2-1 Modèle:Ap (football) | AS Française | Colombes Stade du Matin |
1913 | SH Marseille (3) | 1-0 Modèle:Ap (football) | FC Rouen | Rouen Stade des Bruyères |
1914 | Olympique lillois (1) | 3-0 | Olympique de Cette | Paris Stade de la Légion Saint-Michel |
Modèle:Article détaillé Pour cette discipline l'Modèle:Abréviation discrète doit faire face à partir de 1904 à la concurrence de la Modèle:Abréviation discrète et de la Fédération cycliste et athlétique de France (FCAF) qui organisent leurs propres Championnats de France de football et celles de nombreuses fédérations régionales. L'affaire se complique encore en 1910 avec la création d'une Ligue de football association (LFA) par Jules Rimet qui organise aussi son propre championnat. L'organisation du Trophée de France en 1907 par le Modèle:Abréviation discrète l'oblige à adhérer au dit-comité en 1913 pour préserver l'affiliation de ses associations attachées au football<ref>Modèle:Lien web</ref>. La Fédération française de football est créée le Modèle:Date- avec Jules Rimet à la présidence et Henri Delaunay au secrétariat général.
Natation
La natation est une pratique déjà ancienne à Paris mais ce n'est qu'à partir de 1899 que l'Modèle:Abréviation discrète prend en charge les championnats de France de natation en plein air. Les épreuves courtes sont le plus souvent organisés aux bains Deligny Modèle:Incise les épreuves longues étant disputées en mer, souvent à Dieppe et en Seine à Courbevoie.
Édition | Lieu | Bassin |
---|---|---|
1899 | Paris | Les bains Deligny |
1900 | Paris | Les bains Deligny |
1901 | Paris | Les bains Deligny |
1902 | Paris | Les bains Deligny |
1903 | Paris | Les bains Deligny |
1904 | Ablon-sur-Seine | |
1905 | Paris | Les bains Deligny |
1906 | Paris | Les bains Deligny |
1907 | Choisy-le-Roi | |
1908 | ||
1909 | Amiens | |
1910 | Lyon | Piscine Delange |
1911 | Paris | Piscine Ledru-Rollin |
1912 | ||
1913 | ||
1914 | non disputé | |
1915 | Paris | Les bains Deligny |
1916 | Paris | Les bains Deligny |
1917 | Paris | Les bains Deligny |
1918 | Paris | Les bains Deligny |
1919 | Tourcoing | |
1920 | Paris | La Villette Bassin Niclausse |
Lors des jeux de Londres en 1908, l'Modèle:Abréviation discrète contribue à la création de la Fédération internationale de natation amateur (FINA). La Fédération française de natation et de sauvetageModèle:Sfn est créée en 1920Modèle:Sfn avec Jean de Castellane, figure politique et élu parisien, à la présidence.
Hockey sur gazon
À partir de 1899, l'Modèle:Abréviation discrète organise aussi les championnats de France de hockey sur gazon dont le titre n'échappe aux clubs parisiens qu'en 1907.
Édition | Champion | |||
---|---|---|---|---|
1899 | Racing Club de France | |||
1900 | CA Internationale Paris | |||
1901 | CA Internationale Paris | |||
1902 | Hockey club de Paris<ref group="N">Club de hockey sur glace qui fusionne en début d'année suivante avec les Patineurs de Paris</ref> | |||
1903 | Racing Club de France | |||
1904 | CA Internationale Paris | |||
1905 | Stade français | |||
1906 | CA Internationale Paris | |||
1907 | Brittany hockey club Saint-Servan | |||
1908 | CA Internationale Paris | |||
1909 | Racing Club de France | |||
1910 | Stade français | |||
1911 | Stade français | |||
1912 | Stade français | |||
1913 | Stade français | |||
1914 | Stade français | |||
Championnats USFSA interrompus pour cause de Première Guerre mondiale | ||||
1920 | Stade français |
Les premiers présidents de la Fédération française de hockey (FFH) qui voit le jour en 1920<ref>Modèle:Lien web</ref> sont d'anciens champions d'athlétisme : Paul Leautey (1920-1926 ), Frantz Reichel (1926-1932 ) et le Modèle:Dr (1932-1938 ) qui assument également chacun à leur tour la présidence de la Fédération internationale de hockey sur gazon (FIH) depuis sa création en 1924<ref>Modèle:Lien web</ref> jusqu'en 1938.
Autres disciplines
Outre le rallye paper<ref group=N name=RP/>, l'Modèle:Abréviation discrète gère un certain nombre d'activités qui n'ont pas donné lieu depuis à l'apparition de fédérations sportives. Ainsi, pour exemple, elle organise les tournois de croquet, de cricket et de tir à la corde lors des Jeux olympiques de 1900.
Elle organise également le baseball<ref>Chronique du baseball en France sous la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République</ref>. Le basket-ball qui y apparaît peu avant la Grande Guerre comme section de l'athlétisme reste ensuite, de 1920 à 1932, une commission de la Modèle:Abréviation discrète qui prend un temps le titre de Fédération française d'athlétisme et de basket-ball.
Pour information, les premières compétitions de volley-ball apparaissent en France dès 1929 dans le cadre du sport travailliste et les premières équipes féminines se forment deux ans plus tard. La fédération de volley-ball (FFVB) n’apparaît cependant qu'en février 1936<ref>Historique de la fédération française de volley-ball in Modèle:Ouvrage</ref> et celle de handball (FFHB) en septembre 1941<ref>Modèle:Lien Web</ref>, le jeu à 11 étant alors prépondérant.
Le dogme de l'amateurisme
Conformément au message de Thomas ArnoldModèle:Sfn qui en fait la condition même des potentialités éducatives du sport, la défense de l'amateurisme pur et dur est au cœur de la problématique de l'Modèle:Abréviation discrète. Le dénigrement du « professionnalisme à l'anglo-saxonne » n'est pas sans fondements : liées (et même justifiées) à la pratique des paris qui brassent d'énormes sommes, les courses et la boxe sont profondément corrompues par divers « trucages » qui leur dénient tout intérêt moralisant ou éducatifModèle:Sfn. Dès 1881 cet argument se trouve conforté par les lois Jules Ferry qui instaurent une école laïque, gratuite et obligatoireModèle:Sfn : si le sport veut y tenir sa place il lui importe de se tenir à l'écart des questions d'argent. Dès le milieu des années 1880 Georges de Saint-Clair et Ernest Demay lancent une campagne nationale de « purification » de l'athlétisme où les courses à pied calquées sur les épreuves hippiques sont déjà dotées de prix en espèces depuis le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Leur action est couronnée de succès et ils finissent également par obtenir l'interdiction des paris sur les courses athlétiquesModèle:Sfn. L'Modèle:Abréviation discrète prône alors la pratique pour la seule gloire de la performance et le bien du corps et rejette toute forme de professionnalisme dans le sport, instaurant un amateurisme très restrictif qu'elle définit ainsi dans ses statuts : Modèle:Citation<ref>Statuts de l’USFSA, 25 juillet 1890</ref>. Plutôt que renoncer à ces principes, elle préfère laisser sa place à la Modèle:Abréviation discrète en 1907 à son concurrent le plus direct, le Modèle:Abréviation discrète de Charles Simon, pour y représenter la France<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Présidents
- Georges de Saint-Clair (1889-1890) ;
- Michel Gondinet (1891-1892 - 1894) ;
- Adolphe de Pallisseaux (1893) ;
- Vicomte Léon de Janzé (1895-1898) ;
- Paul Escudier (1898-1903) ;
- Léon Duvignau de Lanneau (1904-1911)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Docteur Paire (1912) ;
- Commandant Joseph Lemercier (1913-1916) ;
- Perret (1917) ;
- E. Mamelle (1917-1919) ;
- Gaston Vidal (1919-1920 : USFSA puis 1920-1923 : UFFSA).
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage