Varaville
Modèle:Infobox Commune de France
Varaville est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref> (les Varavillais).
Géographie
Couvrant 1 649 hectares, Varaville est la commune la plus étendue de la Côte Fleurie et parmi les plus vastes du pays d'Auge. Commune du littoral, située entre Cabourg et Merville-Franceville-Plage, elle figure parmi les nombreuses stations balnéaires de la Côte Fleurie. Elle possède deux pôles : le Home, situé en front de mer, et le Bourg, entouré de terres agricoles et des marais de la Dives.
Une plage de trois kilomètres de sable fin est entourée de dunes et bordée de villas historiques. La Manche offre à cet endroit une eau de bonne qualité pour la baignade (classée A).
Le Modèle:Date-, la commune passe de l'arrondissement de Caen à celui de Lisieux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sallenelles », sur la commune de Sallenelles, mise en service en 2004<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Varaville est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Dives-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (78,9 %), zones urbanisées (7,3 %), terres arables (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,2 %), forêts (2,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes [Willelmus de] Warachvilla (sans date) ; Waravilla en 1106 - 1118 ; Waraville en 1155 (Wace, Roman de Rou, vers 2881) ; Warevile, Wareville en 1160 (Benoît de Sainte-Maure) ; Varrevilla en 1190 (charte d’Aunay, n° 12) ; Waravilla au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (cartulaire de Troarn)) ; Varavilla en 1230 (charte de fondation de l’abbaye Saint-Martin de Troarn)<ref name="Hippeau">Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados, Paris, 1883, p. 291 (en ligne sur Dico Topo [1]</ref>,<ref name="Beaurepaire">Modèle:Ouvrage</ref>.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural ». Le premier élément Vara- représente un anthroponyme<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref> selon le cas général. François de Beaurepaire propose d'y reconnaître le nom de personne germanique Waracco (cité par Marie-Thérèse Morlet, NPAG I 218) que l'on retrouve dans le hameau de Montvarat (Calvados, Le Mesnil-au-Grain, [Willelmus de] Monte Varac 1252)<ref name="Beaurepaire"/>.
Albert Dauzat cite une forme Waretvilla de 1049 - 1058 sans référence<ref name="Dauzat"/> et qui n'apparaît pas dans le Dictionnaire topographique du département du Calvados<ref name="Hippeau"/>. Il propose le nom de personne germanique Warat, forme reprise par René Lepelley qui latinise en Waratus<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Or cette forme s'applique à Saint-Germain-de-Varreville (Manche)<ref name="Beaurepaire"/>.
Remarque : dans Waraville, W- se prononce d'abord [w], puis est régulièrement passé à [v] à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, évolution phonétique qui caractérise le normand septentrional. Elle est généralement notée V / v de nos jours<ref>René Lepelley, Guillaume le duc, Guillaume le roi : extraits du roman de Rou de Wace, Centre de publication de l'Université de Caen, Caen, 1987, p. 15.</ref>.
Histoire
Moyen Âge
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des incursions scandinaves se produisent, favorisées par la proximité de l'estuaire de la Dives. Certains s'y sédentarisent rapidement. Un chef danois, Harald, tente à son tour de s'en emparer, mais brièvement<ref name="Chanson">J. Chanson, Dictionnaire alphabétique, topographique, archéologique et historique du département du Calvados, 1853, réédition Les Éditions du Bastion, 1993.</ref>.
En Modèle:Date-, une rencontre décisive eut lieu dans les marais de Varaville, entre les troupes du roi des Francs Louis IV d'Outremer qui avaient envahis la Normandie, et une coalition des troupes du duc de Normandie Richard, du duc des Francs Hugues le Grand, et des drakkars d'Harold le Danois, installé à Cherbourg par Guillaume, qui rallièrent dans l'embouchure de la Dives le rassemblement des troupes du Cotentin et des ducs Richard et Hugues. Les Français furent mis en déroute, le roi Louis, fait prisonnier, fut livré à Hugues le Grand, qui le libéra en Modèle:Date- et Herluin de Montreuil mourut dans le combat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1027, eu lieu une autre bataille. Modèle:Article détaillé
Le marais qui s'étend à l'est de Varaville a été le théâtre d'une bataille<ref>Barthélemy Pont, Histoire de la ville de Caen, 1866, Modèle:P.244 et suivantes.</ref> en 1057 entre le duc de Normandie Guillaume, et le roi des Francs Modèle:Noble.
À l'époque, deux seigneurs, le comte Modèle:Noble et le duc de Normandie Guillaume, sont en forte rivalité. Le roi de France soutient tantôt l'un, tantôt l'autre, afin de contenir leur puissance grandissante. Après avoir aidé le duc Guillaume à reprendre Alençon et Domfront au comte d'Anjou, le roi de France se retourne contre Guillaume et mène quelques incursions en Normandie.
En 1054, le roi attaque la Normandie au sud. Le frère du roi est défait à Mortemer.
Trois ans plus tard, des troupes françaises commandées cette fois-ci par le roi Modèle:Noble en personne, remontent du sud en direction de Caen en Normandie. L'armée royale pille le pays, mais ne peut affronter les Normands qui, à quelques centaines contre des milliers, se dérobent. Le roi décide de faire route vers l'est sans doute pour prendre Rouen. Le Modèle:Date-Modèle:Note, l'avant garde de l'armée, où se trouve le roi, atteint la rive est de la vallée alors que son arrière-garde, se trouvant encore à trois kilomètres, se fait attaquer par les Normands commandés par Guillaume qui ont attaqué par surprise en empruntant notamment un gué au travers des marais. Il s'ensuit une déroute totale de l'armée française laquelle, cernée par les Normands, les marécages au sud et la mer au nord, ne peut s'enfuir. Des hauteurs de Bassebourg<ref>Wace Le Roman de Rou et des ducs de Normandie, 1827, Modèle:P. qui renvoie à la page 93.</ref>, le roi Modèle:Henri Ier observe impuissant sa défaite. Il ne s'en remettra pas et mourra trois ans plus tard dans la peine.
La puissance continentale du duc de Normandie fut définitivement acquise lors de cette bataille qui eut lieu non loin de Croissanville<ref>Jean Dubuc Histoire chronologique de la Normandie et des Normands 2003, Modèle:P..</ref>.
C'est toujours au nord de ce même endroit que neuf ans plus tard, la flotte normande sera rassemblée dans l'estuaire de la Dives pour la conquête de l'Angleterre, après une escale dans la baie de Somme.
Des marais salants ont existé au Home. Mais au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à la suite de vexations des commis de la gabelle, ils cessent d'être exploités. Certaines de ces salines avaient appartenu à des abbayes normandes<ref name="Chanson"/>.
Époque contemporaine
- La Belle Époque
L'apparition du chemin de fer et la mode des stations balnéaires permettent au Home de renaître. Là où se trouvaient des « dunes à lapins », au nord de la commune, un lotissement permet la construction de quelques belles demeures. Mais l'isolement relatif (le Home n'étant pas desservi par une ligne de chemin de fer classique mais par les tramways des chemins de fer du Calvados) et le manque d'animations ne permettront jamais au Home de devenir une station familiale, comme Merville-Franceville-Plage ou Cabourg). Le Home ne vit qu'en saison, l'été, et s'endort l'hiver.
- L'entre-deux-guerres
Un préventorium est créé dans l'ancien grand hôtel, qui accueille des enfants susceptibles de développer la tuberculose. Ce site, appartenant à la clinique Saint-Joseph de Caen, fonctionne grâce à des sœurs de l'ordre de Saint-Vincent-de-Paul, acquiert vite une certaine renommée, qui fait que la plage du Home bénéficie d'une réputation croissante.
- La Seconde Guerre mondiale
Les autorités allemandes font évacuer le Home en Modèle:Date-, afin d'avoir une zone dégagée face à la Manche pour déceler et empêcher toute tentative de débarquement allié. De petits bunkers avaient été construits dans les dunes, face à la mer. Les familles des fermes isolées ou des marais sont évacuées pour permettre d'inonder la zone conformément aux ordres de Rommel. Ses inondations sont destinées à gêner des parachutages alliés. La plupart des arbres sont abattus pour ériger les asperges de Rommel. Lors des mois de Modèle:Date- et de Modèle:Date-, la proximité du front (Sword Beach) vers Merville-Franceville-Plage fait que la plupart des maisons et des infrastructures du Home ou du bourg sont très endommagées, voire détruites, souvent pillées. Certaines sont vandalisées par l'occupant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le bourg est libéré le Modèle:Date- par les parachutistes anglo-canadiens de la [[6e division aéroportée (Royaume-Uni)|Modèle:6th Airborne Division]] qui subissent de lourdes pertes, mais il est réoccupé dès le lendemain par les Allemands. Dans l'immédiate après-guerre, des prisonniers de guerre allemands, du camp de prisonniers de la Grâce de Dieu, près de Fleury-sur-Orne, sont employés pour nettoyer et déminer la zone. L'église est relevée à son emplacement, dans le bourg, alors que la mairie de Varaville est édifiée au Home.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous. Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le manoir dit Cour de la Maison, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est inscrit aux Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église Saint-Germain de Varaville date de la reconstruction.
- La chapelle Saint-Joseph du Hôme en briques et calcaire du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}.
- Très rare modèle subsistant des maisons préfabriquées de type Bungalow U.K.100.
- Ancienne station du tramway des chemins de fer du Calvados au Home.
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Le manoir dit Cour de la Maison.
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L'église Saint-Germain. -
La nef de l'église Saint-Germain. -
La chapelle Saint-Joseph. (Le Hôme) -
Maisons préfabriquées de type Bungalow U.K.100.
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Ancienne station de tramway.
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Villas du front de mer au Home.
Patrimoine naturel
- Le marais de Varaville est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Vingt kilomètres de chemins dans les marais de la Dives à travers les prairies mènent à la rencontre de chevaux et vaches mais aussi hérons et cigognes.
Activité et manifestations
Sur la commune se trouvent un golf 18 trous, des étangs de pêche et un centre équestre. En été, expositions de peintures ou de photos, randonnées pédestres, animations et soirées sont organisées.
L'Association sportive du Hôme-Varaville a fait évoluer une équipe de football en divisions de district<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume le Conquérant.
- [[Henri Ier de France|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de France]].
Héraldique, logo et devise
Héraldique
Logo
Voir aussi
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Site de l'office de tourisme de Varaville
- Résumé statistique de Varaville sur le site de l'Insee
- History of le Home with pictures, past and present (English)
- Inventaire des archives communales sur le site des Archives départementales du Calvados
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)