Wormhout

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Modèle:Infobox Commune de France

Wormhout Modèle:API-fr est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie

Fichier:LocatieWormhout.PNG
Wormhout dans son canton et son arrondissement.

Situation

Wormhout est située dans le Houtland, à Modèle:Unité de Bray-Dunes, Modèle:Unité de Bailleul, Modèle:Unité de Gravelines et Modèle:Unité d'Estaires.

La commune est traversée par deux cours d'eau, la Peene Becque et l'Yser Le nom de la Peene se retrouve en Saxe allemande, cf. Peenemünde (embouchure de la Peene).

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Environnement

Jusqu'avant la Première Guerre mondiale, les environs de Wormhout et de l'Yser étaient embocagés et abritaient une faune et flore probablement bien plus riche qu'aujourd'hui.

François Joseph Grille d'Angers<ref>Description du département du Nord Par François Joseph Grille (d'Angers) paris, Ed Sazerac & Duval, 1825-1830 (livre commencé en 1824)</ref>, dans sa description du département en 1925, décrit les abords de l'Yser à Wormhout, comme « vraiment enchanteurs et, quand on passe en ce pays dans l'arrière saison, on est surpris d'y voir encore la terre parée de ses fleurs les plus belles. Les plantes s'endurcissent avec le climat, et elles résistent plus long-temps dans le Nord à une température alternativement humide et froide, qu'elles ne le feraient dans le Midi. En approchant de Wormhout, notamment du côté de Cassel, on respire un air embaumé qui sort des jardins, des vergers, des parterres et des bocages. De ce village à Bergues, et dans tous ces cantons, on trouve des haies formées d'épines (Aubépine, Prunellier) entrelacées, vives, mais étroites, et qui ne prennent que très-peu de terrain. On n'a que rarement des murs pour entourer les héritages, les haies suffisent dans les plus riches domaines, et cette espèce de clôture, plus riante que l'autre, ajoute encore à l'agrément du pays. Les maisons portent sur leur toit la date de leur construction ; les barrières, les arbres mêmes, ont souvent un chiffre qui indique l'année de leur plantation, tant on aime, dans ces contrées, à se rendre compte de tout et à tenir en règle ses moindres affaires ! »

Les bocage a fortement reculé entre les deux guerres puis après la Seconde Guerre mondiale avec les remembrements et la progression des cultures sur les herbages.

L'Yser fait l'objet d'un contrat de rivière. Elle est un des éléments de la trame verte régionale et doit, dans le cadre du SDAGE, avant 2015 respecter des objectifs de qualité (« bon état écologique des eaux et du bassin versant »), selon la Directive cadre sur l'eau.

Une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) appelée "Prairies humides de Wormhout" est située au pont de Wylder.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dunkerque », sur la commune de Dunkerque, mise en service en 1917<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Wormhout est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Wormhout, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,7 %), zones urbanisées (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), prairies (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Woromhold fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Le nom de lieu serait l'association de l'anthroponyme germanique Worm- avec le mot flamand hout « bois » qui rappelle qu'autrefois la Flandre (française) était boisée.

Maurits Gysseling propose le germanique wurmi- signifiant « ver » et « serpent » et hulta- signifiant « bois »<ref>Modèle:Gysseling.</ref>, devenu holt puis hout en flamand. Ce serait donc le « bois des serpents » ou le « bois des vers ». Une vieille légende citée par Louis De Baecker parle d'un sorcier qui aurait débarrassé la région des serpents.

Noms de lieux-dits

L'Ancre, Leeste Straee, La Belle Vue, La Creulle, Le Rietveld, Le Bracard, Le Coucou, Le Siècle.

Le lieu-dit Hooghe Huis est la zone de confluence de la Peene becque et de l'Yser.

Histoire

Avant 1789

Une toute première installation humaine à Wormhout existait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : lors de leur invasion de la Gaule en 451, Attila et les Huns dévastent Bergues, alors appelée Groenbergh et plusieurs villes et villages de la région, Arras, Thérouanne, Tournai, etc., ainsi que Wormhout, Esquelbecq, avant de se diriger vers Amiens et Paris<ref>Charles Delaroière, « Chronique de Bergues-Saint-Winoc », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, Modèle:P., lire en ligne.</ref>.

La première mention connue de Wormhout date de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Sithiu, actuellement Saint-Omer. Elle indique la donation faite par un homme de bien nommé Heremarus. Celui ci obtient de saint Bertin que saint Winoc et ses compagnons Quadanoc, Ingenoc et Madoc<ref>Modèle:Chapitre.</ref>, alors présents à Bergues, viennent édifier un monastère et un hospice pour les pauvres, malades, pèlerins sur des terrains lui appartenant. Il s'agit d'un domaine nommé Woromhold sur lequel Winoc édifie un monastère vers 695 sur les bords de la Peene Becque<ref>Henri Piers cité dans la bibliographie page 3</ref>.

Winoc crée des bâtiments sur le modèle de ceux de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer. Il y meurt le Modèle:Date-. Enterré dans l'église du monastère, son tombeau attire des dévotions, voire des miracles<ref name=":0">Henri Piers Modèle:Op. cit. page 4</ref>.

Le monastère dura environ deux cents ans, il suivait la règle de saint Benoît. À l'approche des Vikings, vers 846, le corps de saint Winoc fut transporté à l'abbaye de saint-Bertin. Saint Folquin, évêque de Thérouanne l'enterra avec les autres précieuses reliques de l'abbaye pour les cacher<ref name=":0" />.

Le monastère, déjà ravagé par les Normands lors des précédentes invasions fut totalement détruit par les Vikings en 881<ref name=":0" /> et rebâti à Bergues-Saint-Winoc.

Les moines survivants allèrent à Bergues tandis que le comte de Flandre Baudouin II fit réédifier une église sur l'emplacement de l'ancienne sépulture de Winoc aux alentours de 900<ref>Henri Piers Modèle:Op. cit. page 5</ref>.

Wormhout dépendait de la châtellenie de Bergues.

Le comté de Wormhout est créé en 1067. L'un des moulins de Wormhout est mentionné dans une charte de 1183 accordée par Philippe d'Alsace en faveur de l'abbaye Saint-Winoc de Bergues. En 1196, le pape [[Célestin III|Célestin Modèle:III]], à la demande de Philippe, abbé de Bergues confirme au monastère plusieurs privilèges dont la possession de l'autel de Wormhout<ref>Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, Modèle:1re partie, Année 1196.</ref>. Et en 1201, Robert et Guy, chanoines de Reims, (Wormhout était dans le diocèse de Thérouanne, lui-même soumis à l'autorité de l'archevêque de Reims), confirment à l'abbaye de Bergues la possession de la menue dîme (dîme en principe réservée au curé de la paroisse) de Wormhout, à laquelle le curé de la paroisse Walter avait renoncé<ref>A. Wauters, Modèle:Op. cit., Tome VII, Modèle:1re partie, Année 1201.</ref>. Entre 1208 et 1218, un litige (lié à l'affaire de la menue dïme?) s'élève entre l'abbaye et le nouveau curé Chrétien à propos d'une terre située à Wormhout et revendiquée par les deux : on désigne des arbitres (des ecclésiastiques de Furnes et le curé de Ramscapelle) pour trancher le conflit<ref>A. Wauters, Modèle:Op. cit., Tome VII, Modèle:1re partie, Années 2008-2018.</ref>.

Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, doyenné de Bergues<ref name=":022">Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.</ref>.

En 1512, Jacques de Wilgiers, prévôt (prêtre) de Wormhout devient abbé de saint-Winoc.

En 1566,l'église est saccagée par les Gueux. Elle est reconstruite en 1578 et restaurée en 1629 par Charles d'Argenteau, Modèle:56e abbé de saint-Winoc<ref name=":1">Henri Piers Modèle:Op. cit. page 93</ref>.

En 1663, le roi d'Espagne, souverain des Pays-Bas, Philippe IV, accorde à la paroisse le droit de tenir deux foires franches (non soumises à certaines taxes et de ce fait très favorables aux échanges)<ref name=":1" />.

Par la paix d'Aix la Chapelle en 1668, Wormhout devient définitivement française<ref name=":1" />.

En 1730, Jean Baptiste van Wormhoudt, procureur (rôle judiciaire) à Bourbourg, époux de Constance Germain, achète un fief dit Wailly, dans la châtellenie de Bourbourg. En 1738, le châtelain de Bourbourg, Eugène Éléonore de Béthisy, le nomme bailli du fief Wythof, bien central de la châtellenie. En 1767, le fief de Wailly passe à son fils également dénommé Jean Baptiste, ancien échevin (membre de l'administration municipale) et greffier aux partages (rôle judiciaire) de Bourbourg. Le même, en 1777, est cité comme renouvelant son serment de foi et loyauté à l'occasion de l'avènement de son nouveau seigneur, le propriétaire foncier de la seigneurie principale de la châtellenie, propriétaire qui n'est autre que le roi de France Louis XVI<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Ce Jean Baptiste est également détenteur d'un autre bien dans la même châtellenie en 1766, date à laquelle il est échevin (membre de l'administration municipale) puis vicomte (poste avec fonctions juridiques) de Bourbourg. Ce second bien passera à son fils Thomas Jean Louis van Wormhoudt, conseiller pensionnaire (conseiller juridique) de Dunkerque<ref>Georges Dupas Modèle:Op. cit. page 172</ref>.

Le 20 novembre 1855, on découvre à Wormhout un petit pot en terre contenant 350 pièces d'argent. Cette trouvaille est faite, à proximité de l'emplacement de l'ancienne abbaye, dans une pièce à labour, touchant au chemin de Steenvoorde. La plupart des pièces sont des gros (gros) de Flandre frappés sous le comte de Flandre Louis de Male au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle mais également des pièces qui paraissaient être des esterlins du roi d'Angleterre Édouard III qui prit Calais en 1347 (Siège de Calais (1346-1347). À cette époque, les monnaies anglaises étaient en vogue en Flandre et les monnaies flamandes les imitaient souvent<ref>Louis Cousin, « Notice sur une découverte de médailles à Wormhout », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1856, p. 352 à 355, lire en ligne</ref>.

Après 1789

Au moment de la Révolution française, Pierre Corneille Blanckaert est curé de Wormhout depuis 1761 et doyen du district en 1781. Lors du rassemblement des représentants de la noblesse, du clergé , du tiers-état, à Bailleul, en vue de désigner des représentants aux États généraux de 1789 pour le bailliage de Bailleul, il est un des deux représentants choisis par le clergé, l'autre étant le curé de Blaringhem. Il refuse le mandat, au motif de son âge avancé (né à Zegerscappel en 1724, il a 65 ans) et de son mauvais état de santé. Il a été remplacé par l'évêque d'Ypres, qui fut refusé lors de la vérification des pouvoirs des délégués au motif qu'il n'était pas français. Finalement le curé de Terdeghem Van Den Bavière alla à Versailles. Le curé de Wormhout va refuser de prêter le serment exigé par la constitution civile du clergé, et va s'exiler de l'autre côté de la frontière en décembre 1791, il devient ainsi un émigré. Il meurt en 1799 à Bruges<ref name=":2">Abbé L. Harrau, Edmond-Louis Blomme, « Le manuscrit de M. P.-C. Blanckaert, curé-doyen de Wormhoudt », dans Bulletin Union Faulconnier, tome V, Dunkerque, 1902, p. 191-197, lire en ligne.</ref>. Il a laissé un manuscrit en flamand sur les évènements de la période. Le document reflète l'état d'esprit de plusieurs membres du clergé de la Flandre maritime face à la Révolution<ref name=":2" />.

En août septembre 1793, Wormhout connut le passage et l'affrontement de troupes françaises et alliées coalisées contre la France dans le cadre de la bataille de Hondschoote qui permit de lever le siège de Dunkerque fait par les Anglais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les combats des 6 et 7 septembre 1793 semblent avoir provoqué de gros dégâts dans la commune<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Wormhout est la patrie de naissance de Jacques-Joseph Schelle, évêque constitutionnel du Nord en 1800-1801.

Après la Révolution française, sous le premier Empire, se tient chaque année à Wormhout un franc marché (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux en prairial (juin), messidor (juillet) et fructidor (septembre)<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. ix, lire en ligne.</ref>.

En 1806, Wormhout compte onze moulins.

En 1812 Laurent-Ch. De Breyne, natif de Wormhout, conduisit son régiment à Moscou.

Le dimanche 29 août 1858, la commune organise une journée de fête de bienfaisance, avec notamment un concert de musique, dans l'objectif de réunir des fonds pour fonder un hospice et une salle d'asile<ref>Raymond de Bertrand, « Monographie de la rue David d'Angers à Dunkerque », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 333, lire en ligne.</ref>.

Pendant la première guerre mondiale, en avril 1915, Wormhout est désignée comme commune de repli et de repos pour des troupes retirées du front d'Ypres. Les soldats sont acheminés en autobus en provenance de Woesten. Les chevaux et le fourgon de l'état-major de la Modèle:22e brigade d'infanterie arrivent du même endroit à pied<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La halte y est de courte durée, les soldats embarquent rapidement à la gare de Bergues dans un train qui les amène à Pernes, d'où ils sont dirigés vers La Thieuloye (ce genre de changement de lieu de combat avait fréquemment lieu après quelques semaines ou mois) et autres localités proches<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:KGV 38 div visit.jpg
Le roi George V (à droite) conversant avec le Major-General Charles Guinand Blackader, Commandant de la 38e division d'infanterie du Royaume-Uni (38th (Welsh) Division), à Wormhout, le 13 août 1916. Les troupes de la Division sont alignées le long de la route.

Wormhout fait partie en 1917 d'un commandement d'étapes basé à Quaëdypre, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Wormhout a donc accueilli des troupes de passage<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>. La commune a également fait partie du commandement d'étapes installé à Rexpoëde ou encore en 1917-1918 de celui ayant son siège à Bergues<ref name=":3" />.

La ville est occupée en 1940 par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale et libérée en 1944.

Les Waffen-SS de la Leibstandarte mené par Sepp Dietrich, qui participent à l'invasion des Pays-Bas, de la Belgique et de la France en mai-juin 1940, passent par Wormhout. Le 28 mai 1940, a lieu l'évènement connu depuis comme le massacre de Wormhout<ref>wikipedia de : Massaker von Wormhout</ref>.

La reddition de la poche de Dunkerque a été signée à Wormhout par le vice-amiral Frisius, 3 jours après la reddition de l'Allemagne en 1945.

Fêtes de Wormhout

Le programme pour 1888 de la fête du village prévoit plusieurs jours de festivités :

  • Dimanche Modèle:1er juillet 1888 : grand festival d'harmonies et de fanfares avec primes remises aux sociétés/ Tir à la cible chinoise (sur ombres chinoises?) par les compagnies de sapeurs pompiers avec prix / Tir à la perche organisé par la société de Saint Sébastien avec le concours de la municipalité.
  • Lundi 2 juillet : jeux populaires/ Concours de chant sur l'estrade/ Tir à la carabine Flobert (sur grille horizontale).
  • Mardi 3 juillet : concert donné par la fanfare communale/ Le soir feu d'artifice et retraite aux flambeaux.
  • Dimanche 8 juillet (raccroc de la ducasse) : séance donné par la société de gymnastique de Dunkerque/ Concert par la fanfare municipale<ref>Journal de Bourbourg et de Gravelines Modèle:N° du 8 mai 1888</ref>

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Résultats de l'élection municipale de 2014 à Wormhout Modèle:Article détaillé

Modèle:Résultats électoraux

Résultats de l'élection municipale de 2020 à Wormhout Modèle:Article détaillé

Modèle:Résultats électoraux

Résultats de l'élection municipale partielle de 2023 à Wormhout Modèle:Article détaillé

Modèle:Résultats électoraux

Liste des maires

Fichier:MairiedeWormhout.JPG
L'hôtel de ville.
Fichier:Wormhout Robert Deldicque (2).jpg
Tombe de Robert Deldicque (1923-2010), maire de Worhmout de 1977 à 1995, conseiller général de 1979 à 1985, membre de la résistance Voix du Nord, officier des palmes académiques.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,23 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Culture et patrimoine

Deux chemins de randonnée pédestre permettent de découvrir la ville et son environnement :

  • Le circuit « La plaine au bois » de 6,7 km qui emmène jusqu'à la commune voisine d'Esquelbecq<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le « Circuit du moulin de la briarde » de 14 km<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux et monuments

La commune compte trois monuments historiques :

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}}

}} : tour Modèle:S mini- ; Elle a été classée par arrêté du 2 novembre 1987<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Retable Nord (Modèle:18e) dédié à Notre-Dame des Larmes (invoquée pour les soucis de la vie). Retable-lambris au centre (Modèle:19e) dédié à la Sainte Trinité. Retable Sud (Modèle:17e) dédié à la Sainte Famille (invoquée pour confier les peines et joies de sa famille). Les deux premiers sont en attente d'une restauration urgente ; Tables de communion, confessionnaux et lambris en chêne, richement sculptés et offert par l'abbé Vandewalle ; Grand orgue Modèle:S mini- : 3 claviers et 1 pédalier, initialement prévu pour l'église saint Éloi de Dunkerque. 7 Grands tableaux provenant des saisies révolutionnaires des couvents de Bergues sont placés dans l'église pour « éviter leur dépérissement » (en attente urgente de restauration).

  • Maison du 17 rue d'Herzeele édifiée aux {{#switch: XIX
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}}

}}, inscrit par arrêté du 14 septembre 1984<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Fichier:17 rue d'Herzeele.JPG
Maison du 17 rue d'Herzeele.
  • Musée Jeanne-Devos de Wormhout, musée de la maison flamande de Jeanne Devos (première femme photographe 1902-1989) : mobilier typique, fonds photographique de 1825 à 1980.
  • Kiosque à musique début Modèle:S mini-, acheté à la ville de Cassel en 1929, démonté puis remonté pièce par pièce et inauguré le 6 juillet 1930 (béton, bois et ferronnerie d'art) - Entièrement restauré à l'identique en 2020.
  • Les trois marches marquant l'entrée nord de l'ancien cimetière, actuellement sur le trottoir au droit de la boulangerie, face au calvaire de l'église.
  • L'ancien cinéma communal (et paroissial ?) avec sa façade remarquable de briques jaunes, rue Louis Blanckaert.
  • L'ancienne gare ferroviaire de Wormhout, rue de la gare.
  • L'étang des trois sources, zone de détente, sport, pêche et astronomie.

Chapelles et calvaires

  • Chapelle Notre-Dame de Lourdes - ? (famille Bourez), route de Cassel
  • Chapelle Notre-Dame de Lourdes - 1981(famille Robyn), Steene straete
  • Chapelle Notre-Dame de Lourdes - 1904 (famille Cockempot), vieille rue (visible depuis la route de Cassel)
  • Chapelle Notre-Dame de Lourdes - 1842 (famille ?), route de Wylder
  • Chapelle Notre-Dame de Grâces - 1914 (famille Veasken), à l'entrée de l'étang des 3 sources
  • Chapelle Notre-Dame du Sacré-Cœur - 1955 (famille Loywick), route de Steenvoorde
  • Chapelle Sainte Apolline - 1746 (famille Mouchie), Peeper straete
  • Chapelle Sainte Apolline et Notre-Dame de Lourdes - 1930 (famille Debavelaere), Peeper Straete
  • Chapelle Notre-Dame de Lourdes et Thérèse de l'Enfant Jésus - 1850 (famille Labaere), voie romaine
  • Chapelle (Dévotion ??) de la kruyste straete, route d'Herzeele
  • Chapelle (Dévotion ??), chemin vicinal de Zermezeele
  • Chapelle (Dévotion ??), chemin de la vieille rue, voie communale 117
  • Chapelle du musée Jeanne Devos
  • Le calvaire dit "de sainte Catherine" (roue dentée), Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, route de Ledringhem
  • Le calvaire de la famille Robyn - 1981, Stenen straete
  • Le calvaire du Kiechen Put - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, route de Steenvoorde, érigé par une famille, lors de la Première Guerre mondiale, afin que son fils, parti à la guerre, revienne en bonne santé. Endommagé à la suite d'un accident en 2013, il est restauré puis bénit par le père Raymond MBELE le 24 avril 2016. Désormais auvent en tuiles et grilles métalliques protègent l'enclos.
  • Le grand calvaire - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au pied de la tour de l'église saint Martin (grilles retirées et restauré en1989) - Repeint en 2019
  • Le grand calvaire du cimetière - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, route de Bergues - Repeint en 2019<ref>Les chapelles de Wormhout sur le site de l'office du tourisme des Hauts de France (site visité le 28 septembre 2022).</ref>

Langue flamande

Wormhout fait partie des villages où le flamand de France était couramment parlé dans le passé. Afin de préserver cette culture, une expérimentation est lancée en 2007 par le Rectorat de Lille pour assurer un enseignement d'une heure de flamand par semaine, dans les écoles publiques du CE2 au CM2. Les communes de Wormhout, Volckerinckhove et les regroupements pédagogiques intercommunaux de Noordpeene, Buysscheure, Ochtezeele ont accepté d'y participer. L'enseignement fondé sur le volontariat, deux tiers des familles y souscrivent, a été donné par le maire de Wormhout, Frédéric Devos, professeur des écoles, de 2007 à 2019. Celui-ci a pris sa retraite en 2019 et n'a pas été remplacé pour l'année scolaire 2019-2020. Le 2 septembre 2020, il n'y avait pas encore de nomination pour cet enseignement pendant l'année scolaire 2020-2021, malgré les protestations des maires concernés, lesquels constataient le choix de plusieurs familles de scolariser leurs enfants en Belgique<ref>La Voix du Nord, du 02 septembre 2020, Brèves de rentrée, p. 4.</ref>. Pour l'année scolaire 2021-2022, un appel à candidature a été lancé par le Rectorat en janvier 2021<ref>Audrey Rohrbach-Minette, « Flamand à l’école : le recrutement est lancé pour la rentrée 2021 », dans Nord Littoral du 25 janvier 2021.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Culte et enseignement catholiques

Jumelages

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Pour approfondir

Bibliographie

  • R. Kerckhove, Wormhout : son histoire, son patrimoine, sa culture, ses hommes, 2010.
  • J.-F. Beck, L'Église Saint Martin de Wormhout, Histoire et richesses, ISA Saint Luc, Tournai, juin 2000.
  • Henri Piers, Histoire de la ville de Bergues-Saint-Winoc:notices historiques sur Hondschoote, Wormhoudt, Gravelines, Mardick, Bourbourg, Watten, etc.., Imprimerie de Vanelslandt, 1833, Lire en ligne.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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