Bains-les-Bains

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Bains-les-Bains est une ancienne commune française de Lorraine, située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Le Modèle:Date-, elle fusionne avec Harsault et Hautmougey pour former la commune nouvelle de La Vôge-les-Bains. Bains-les-Bains devient à cette date commune déléguée.

C'est une ville thermale française connue pour ses sources chaudes.

Géographie

Sitiation de Bains-les-Bains sur une carte des Vosges

Localisation

Au cœur de la Vôge, à Modèle:Unité au sud-sud-ouest d'Épinal.

C'est l'une des villes les plus septentrionales du bassin rhodanien.

Les villes les plus proches sont Plombières-les-Bains (Modèle:Unité), Luxeuil (Modèle:Unité), Vittel (Modèle:Unité), Lure (Modèle:Unité).

Communes limitrophes

Géologie et relief

Versant sud des monts Faucilles, le relief y est vallonné ; les altitudes les plus basses sont à l'ouest, où le canal de l'Est délimite les communes d'Hautmougey et de Fontenoy-le-Château.

Les principaux lieux-dits sont la Rappe, le Préverdot, les Fontenelles, le Raval…

Voies de communications et transports

Voies routières

Commune située en bordure de la départementale 164, desservie par la route départementale 434.

Transports en commun

Commune desservie par le réseau Livo<ref>réseau Livo</ref>.

Lignes SNCF

Sismicité

La commune se trouve en zone de sismicité modérée<ref>Fiche synthétique</ref>.

Bains-les-Bains fut détruite en 1682 par un violent tremblement de terre<ref>Joseph Lavallée, Voyage dans les départements de la France, Éd. Chez Brion, 1792, Modèle:P.</ref>. Cela explique l'absence de constructions antérieures au Modèle:S mini.

Hydrographie et les eaux souterraines

Les eaux thermales<ref>Chaîne thermale</ref>.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :

  • Bains se niche dans la vallée du Bagnerot, affluent de la rivière le Côney et sous-affluent de la Saône,
  • Les ruisseaux s’écoulent difficilement, serpentant entre les mamelons boisés qui parsèment le territoire communal (le Bertramont, le Million…), et les étangs sont nombreux :
    • de Falvinfoing,
    • des Trémeures,
    • de L'homme mort.

Station d'épuration de 2800 Equivalent Habitants<ref>Description de la station</ref>.

Climat

Climat de la commune classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger<ref>Table climatique</ref>.

Modèle:Article détaillé

Toponymie

Bens (1233), Bainz (1238), Beins (1246), Bains (1294), Bain (1391), Baing (1493), Baings (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Balnea (1768).

Ancienne carte postale de Bains-les-Bains, représentant les bains romains et l'église.
Ancienne carte postale de Bains-les-Bains, représentant les bains romains et l'église.

Histoire

Fichier:Stèle romaine Bains-les-Bains 2.JPG
Stèle gallo romaine trouvée dans le Bagnerot.

Les sources minérales étaient déjà connues à l'époque gallo-romaine<ref>Histoire de Bains-les-Bains, 2 volumes, Abbé Constant Olivier</ref>. Des colons romains ont vraisemblablement installé leur habitat à proximité des sources d’eaux chaudes. Lorsque l'on répara le bassin de la principale source, en 1752, on découvrit sous une colonne plus de 600 médailles grecques et romaines. Les eaux débitent 16 sources, à une température qui varie entre 31 et 53°. Le Bain romain, ou jaillissent les eaux les plus chaudes, occupe l'emplacement d'une piscine romaine.

Le toponyme de Bains est attesté au moins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À l'époque moderne, la commune appartenait au bailliage de Remiremont. Son église, dédiée à saint Colomban<ref>Église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, reconstruite vers 1840, avec un orgue neuf de Nicolas-Antoine Lété, de 1843, transformé en 1901.

Bains-les-Bains aurait été détruit en 1682 par un tremblement de terre, ce qui expliquerait l'absence de constructions antérieures au [[XVIIIe siècle|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }}]]. Il n'existe cependant pas de sources historiques décrivant l’événement localement mais la même année le séisme du Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage</ref> avait provoqué de gros dégâts dans les Vosges.

Avant la Révolution française, il existait deux villages distincts formant la communauté, celui de Bain et celui de Charmois devant Bain<ref>Abrégé chronologique de l'histoire de Lorraine, Jean Henriquez, 1775</ref>, à gauche du Bagnerot orthographié Baignerot.

Lors de sa création en 1790, le canton de Bains faisait partie du district de Darney. En l'an VIII, il fut rattaché à l'arrondissement de Mirecourt. Sa composition fut remaniée par l'arrêté consulaire du 19 vendémiaire an X et il fut rattaché par la loi du 11 avril 1821 à l'arrondissement d'Épinal.

Les eaux thermales de Bains furent déclarées d’intérêt public par arrêté impérial Modèle:N° du 9 janvier 1864<ref>« Le décret qui a changé l'eau en or », Vosges Matin, 12 janvier 2014</ref>,<ref>Bains-les-Bains, une histoire d'eau</ref>,<ref>L'essor récent de la station thermale de Bains-les-Bains: analyse des résultats d'une nouvelle orientation thérapeutique, page 30</ref>.

Faisant suite à Bains-en-Vosges, l'appellation de Bains-les-Bains a été prescrite par décret du 9 septembre 1892.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Budget et fiscalité 2016

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune de Bais-les-Bains</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 15,02 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 20,83 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 40,92 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Intercommunalité

Après avoir été membre de la Communauté de communes du Val de Vôge, dissoute le Modèle:Date- elle a intégré la Communauté d'agglomération d'Épinal.

Urbanisme

Modèle:...

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Ses habitants sont appelés les Balnéens<ref> Modèle:Lien web.</ref>, jadis Benous<ref>Mots et figures des trois provinces, Hubert Lesigne, éd. L'Harmattan, 2001</ref>, au sens de baigneurs.

Modèle:Section démographie d'article de commune de France

Enseignement

Santé

Cultes

Culte catholique. Paroisse Saint Colomban en Vôge. Diocèse de Saint-Dié<ref>Paroisse Saint Colomban en Vôge</ref>.

Économie

Thermalisme médical et de bien-être


Les monnaies et médailles trouvées aux griffons des sources lors des travaux effectués au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle attestent de la fréquentation des eaux de Bains à l'époque romaine<ref>Les bains romains</ref>. De 1614 jusqu'à la Révolution les sources thermales sont la propriété des seigneurs de Fontenoy-le-Château. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on trouve la relation de travaux scientifiques effectués par des médecins qui analysent les eaux thermales<ref>Jean François Clément Morand, médecin ordinaire du roi Stanislas, Mémoire sur les eaux thermales de Bains en Lorraine, 1757.</ref>,<ref>Claude François Finiels de Fondels, Dictionnaire minéralogique et hydrologique de la France : partie première des fontaines minérales, Modèle:P., Pierre Joseph Buch’hoz, éd. Costard, 1772.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, grâce aux efforts du médecin des eaux, le docteur Nicolas-Basile Bailly, la station entre dans l'air de la modernité. Le 9 janvier 1864, le décret impérial Modèle:N°, contresigné par le ministre de l’agriculture du commerce et des travaux publics, Louis Behic, déclare d’intérêt public les sources minérales qui alimentent les établissements thermaux de Bains-en-Vosges. Elles ont pour nom : La grosse source, la Romaine, la Souterraine, le Robinet de Cuivre, le Robinet de Fer, la Tempérée, la Saint-Colomban, la Source Casquin, la Féconde, la Source de la Promenade, et la source de la Vache. En 1904 est créée, par le docteur Auguste Mathieu, la Société de l’Établissement Thermal des Eaux de Bains. En plus des thermes, on construit une station d'embouteillage de l'eau qui sera vendue sous le nom de Source Saint-Colomban. Cette activité sera poursuivie jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

Fichier:EMBOUTEILLAGE facade 1.JPG
Ancienne unité d'embouteillage des eaux.

Les cures thermales sont aujourd’hui encadrées par la Chaîne thermale du Soleil.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine thermal

  • Bain romain

Le Bain romain jadis appelé Bain-Vieux est construit en pierre de taille en 1845 par l'architecte départemental Louis Gahon à l'emplacement des premiers antiques bassins creusés en plein air au-dessus des sources les plus chaudes. Il succède à plusieurs édifices, de la simple palissade au bâtiment doté d'une chapelle et construits pour protéger les baigneurs des regards indiscrets et des intempéries<ref>Bains-les-Bains une histoire d'eau, Véronique André-Durupt et Ghislain Pina, 2014, Modèle:P.</ref>. À l’intérieur, il accueille trois piscines ovales surplombées d'une galerie avec des arcades et d'une verrière lumineuse, et est alimenté par deux sources<ref>Constant Olivier, Histoire de Bains-les-Bains, Res Universis, 1990, Modèle:P.</ref> dont la source, dite de Saint-Colomban, actuellement rebaptisée Artéria, qui alimentait la buvette et coulait sur le côté droit du bâtiment en libre accès pour les Balnéens.

Il a fermé ses portes en 1998 et est toujours inaccessible aux curistes actuellement.

  • Bain de la Promenade

Il est construit au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à quelques mètres du Bain romain. À la suite d'un grave incendie en 1876, on reconstruit le Bain de la Promenade (ou Grand-Bain) entre 1880 et 1885, et on le complète d'un Grand-Hôtel et de son casino<ref>Bains-les-Bains une histoire d'eau, Véronique André-Durupt et Ghislain Pina, 2014, page 43</ref>, avant de subir de profondes transformations art déco à partir de 1928. L'ensemble forme aujourd’hui l'établissement thermal.

À l'intérieur, quatre sources jaillissent à 25Modèle:Tmp (Féconde, Casquin, Sicilia, Promenade), et la buvette des Thermes est disponible au rez-de-chaussée de l'établissement.

En face de l'établissement thermal, le secrétariat des thermes est installé dans une maison au fronton triangulaire du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} ; l'ancienne maison de broderie Rouff.

  • Parc Saint-Colomban

Le parc Saint-Colomban, dit aussi Petit parc, se trouve en face de l'établissement thermal. Il est formé de la réunion de l'ancien parc de l'établissement scolaire des sœurs de la ProvidenceModèle:Lequel et des jardins de la maison de broderie Rouff. Les deux propriétés ont été rachetées en 1938<ref>Ghislain Pina, l'Architecture balnéaire à Bains-les-Bains, Modèle:P., actes des JEV, 2010</ref>.

Il est agrémenté d'une petite pièce d'eau et d'une stèle gallo-romaine découverte dans le lit du Bagnerot.

  • Parc de l’établissement thermal

Le parc de l’établissement thermal, dit aussi Grand parc, se situe au sud-est de la ville, à proximité de l'établissement thermal. Traversé par le Bagnerot, il couvre une dizaine d'hectares et s'ouvre sur la forêt environnante. Il est agrémenté d'un étang alimenté par une petite cascade et un court de tennis. On y trouve la statue de Jules Liégeois, professeur à la faculté de droit de Nancy, qui mourut renversé par une voiture à l'entrée du parc le 14 août 1908. En 1937, on inaugure une salle de spectacle et un salon de thé, La Potinière, due à l'architecte Louis Poirson, qui doit son nom aux potins de la station ; elle ferme ses portes en 1974.

On trouve dans le parc un mini-golf laissé actuellement à l'abandon. Il est construit en pierre et réparti sur plusieurs niveaux reliés par des escaliers qui contournent arbres et buissons.

Un peu plus loin, au cœur de la forêt, on peut voir une terrasse dite des vieux chênes dont certains sont plusieurs fois centenaires ; ainsi qu'une tonnelle en bois appelée le Parapluie qui s'offre aux promeneurs, avec les vestiges d'une cave qui servait autrefois de bar. Si on poursuit le chemin, on arrive à une ancienne féculerie et à la gare de Bains-les-Bains.

Patrimoine religieux

  • Église Saint-Colomban

Elle est dédiée à saint Colomban de Luxeuil, le lieu d'origine était une chapelle baptismale. À la suite du tremblement de terre de 1682, l'église paroissiale est reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais plusieurs éléments ont été ajoutés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (le chœur, l'orgue, les colonnes, la voûte rehaussée). Son clocher à flèche de charpente attire le regard au centre de la ville avec son coq perché à Modèle:Unité de hauteur.

Les vitraux d'origine de la nef sont détruits pendant la Seconde Guerre mondiale et remplacés entre 1947 et 1950 sur le thème du baptême, en hommage à sa construction d'origine.

Plusieurs éléments sont classés au titre des monuments historiques :

Le presbytère, rebâti en 1752 par le curé Nicolas Leclerc, se situe derrière l'église ; l'habitation est accolée à l'ancienne grange aux Dîmes.

  • Chapelle Notre-Dame de la Brosse

À quelques centaines de mètres de l'église paroissiale Saint-Colomban<ref>Itinéraires Spirituels - Église St Colomban</ref> se trouve la chapelle Notre-Dame de la Brosse<ref>Chapelle Notre-Dame de la Brosse</ref>. Le nom de cette chapelle vient du vieux français brosse<ref>Nouveau dictionnaire étymologique et historique, A. Dauzat, J. Dubois, H. Mitterand, éd. Larousse, Paris, 1964</ref> qui désignait un lieu couvert de broussailles et de bruyères.

La tradition, commune aux Madones de la région et dont la plus ancienne est Notre-Dame du Bois-Banny<ref>Notre-Dame du Bois Banny</ref> à Fontenoy-le-Château, rapporte qu'une Vierge d'argile se trouvait dans le tronc creux d'un chêne. Les habitants voulurent abriter la statuette dans l'église paroissiale, mais la statuette disparut de l'église et fut retrouvée intacte dans le creux du vieux chêne.

Un oratoire fut donc construit près de l'arbre en 1728. Sanctuaire à répit et lieu de nombreuses guérisons, la dévotion à la Vierge grandissait et les grâces se multipliaient. Lorsque le culte fut restauré après la période révolutionnaire, une petite chapelle fut édifiée par le curé Bonnay de Beausicamp. La primitive chapelle se dégradant le curé Bernardin, avec l'aide des habitants et des pèlerins, fit bâtir l'actuelle chapelle de style néo-gothique. Elle date de 1861 et fut un lieu de pèlerinage important. La Vierge est invoquée par les curistes venus aux bains. L'intérieur de la chapelle est tapissé d'ex-voto.

À l'extérieur se trouvent une croix de mission de 1886 et un monument funéraire en l'honneur du curé Bernardin.

  • Cimetière

Situé à l'est de la ville, les terrains nécessaires au nouveau cimetière sont achetés en 1817 et les travaux d'un mur d'enclos achevé en 1834. On avait cependant signalé dès 1812 l'urgence de remplacer celui qui entourait l'église Saint-Colomban devenu trop petit. Il accueille un monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870 construit en 1888, et un calvaire de 1892. On peut y voir également les tombes des deux anciens maires, le baron Pierre Louis Girard et le docteur Nicolas Basile Bailly.

Place et rue du docteur Leroy

La place du Docteur-André-Leroy (anciennement place de l'hôtel de ville) se trouve au centre de Bains-les-Bains. Elle porte le nom d'un ancien maire de la ville de la seconde moitié du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:s| s }} }}.

  • Hôtel de Ville

C'est le baron Pierre Louis Girard, maire de Bains-en-Vosges de 1826 à 1846, qui fait bâtir un nouvel hôtel de ville en 1828 par l'architecte François Grillot, à la place de l'ancienne halle vétuste qui se composait de dix piliers en pierre de taille recouvert simplement d'un toit en tuile<ref>La vallée du Côney, Métallurgie et thermalisme, Bains-les-Bains et Fontenoy-le-Château, Journées d’Études Vosgiennes, Fédération des Sociétés savantes des Vosges & Amis du Vieux Fontenoy, 2010, page 487</ref>. Localisé au fond de la place, il est construit sur trois niveaux et cinq travées. Le rez-de-chaussée en pierre de taille est percé de cinq larges arcades en plein cintre pour accueillir les nouvelles halles de la ville et le secrétariat de mairie ; le premier étage est réservé à l'administration avec deux vastes salles pour le conseil municipal et les audiences de la justice de paix, et deux cabinets pour les archives le costume du juge de paix.

Les halles du rez-de-chaussée sont intégrées dans les locaux de la mairie en 1970 avec les transformations de l'architecte M. Bouchy<ref>Bains-les-Bains, René Clair, saep, Colmar, 1981, page 92</ref>.

  • Monument aux morts

Devant l'hôtel de ville est construit le monument aux morts 1914/1918 et 1939/1945, surmonté d'une statue en bronze, Le Patrouilleur, de Gaston Broquet. Il est érigé en 1932 au bout de la place, sur la rue Marie-Poirot. Il s'est rapproché de l'hôtel de ville récemment.

  • Fontaine de La Samaritaine

Dans la rue du Docteur-André-Leroy, la fontaine dite La Samaritaine, installée sur le côté de l'hôtel de ville, fut offerte à la ville de Bains par la famille Rouff lors du percement de l'avenue des Thermes en 1880. Cette fontaine était initialement placée devant l'entrée des ateliers de broderie Rouff et provenait de la Fonderie de Tusey<ref>Naïade, planche 30, Catalogue Thiriot, 1887</ref>. L'eau de cette fontaine passait pour rendre douce les mains des brodeuses. Un bon nombre d'auges en pierre, fleuries aux beaux jours, donnent un cachet agréable à cette rue piétonne des années 1990.

  • Ancien pensionnat

Place du Bain-Romain, un bâtiment en pierre de taille baptisé le Prieuré abritait l'école et le pensionnat de jeunes filles, ouvert en 1806 et tenu par les Sœurs de la Providence de Portieux<ref>Bains-les-Bains, René Clair, saep, Colmar, 1981, page 98</ref>. Il ferme ses portes au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La chapelle de l’établissement existe toujours et le jardin a été inclus dans le parc Saint-Colomban.

Le bâtiment abrite aujourd’hui des logements de cure ; il retrouve ainsi une de ses fonctions du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }}, héberger des baignants pendant l'été<ref>Notice historique sur la chapelle de Notre-Dame de la Brosse à Bains (Vosges), Modèle:P., éd. Humbert, 1859</ref>.

Autre patrimoine

Quelques villas intéressantes des années 1900-1930 complètent l'ensemble architectural de la commune.

Un monument "A tous nos combattants de 1914 à nos jours" est construit dans un petit square en face du parc thermal.

Bains-les-Bains possède plusieurs fontaines et autres lavoirs. Le lavoir chaud de 1870 a perdu son toit en 1978<ref>Bains-les-Bains, René Clair, saep, Colmar, 1981, page 99</ref>, le lavoir froid reste quant à lui intact.

A proximité

En dehors du centre-ville, on trouve d'autres éléments architecturaux dans la commune :

  • En prenant la route de Fontenoy-le-Château, on trouve deux châteaux<ref>Château du Chesnois, ainsi nommé sur les cartes IGN au 25:000 ; Le Châtelet, comme son nom l'indique est un petit château, terme utilisé par René Clair dans son livre Bains-les-Bains, saep, Colmar, 1981.</ref> construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Le Chesnois, ancienne propriété de la famille Demazure, qui accueille actuellement l'administration du lycée professionnel ; et Le Châtelet, également ancienne propriété de la famille Demazure.

Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé

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}}, des entrepôts et des ateliers. Ce site a servi de décors à certaines scènes du film Indigènes.

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Personnalités liées à la commune

Fichier:J.V Daubié.jpg
Julie-Victoire Daubié, première bachelière.
Sa tombe est toujours visible au cimetière de Fontenoy au pied du château. Le collège de Bains-les-Bains porte son nom.
Fichier:Carte postale, Bains-les-Bains (Vosges), Altitude 306 m., Avenue Bailly.jpg
L'avenue Bailly (carte postale Adolphe Weick).

Modèle:Article détaillé

Modèle:Article détaillé

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  • Édouard Laillet<ref>Dictionnaire international des écrivains du jour. T 2, A. De Gubernatis, 1891, N. Nicolaï, Florence.</ref> (1853- ap. 1913), ingénieur et écrivain, ancien élève de l'École nationale des Arts et Métiers, explorateur de Madagascar, il a dressé des cartes hydrographique de toute la côte orientale de l'ile. On lui doit : Ports et mouillages de la côte Est de Madagascar, La France Orientale-Madagascar, Carte de Madagascar, Grande Carte de Madagascar , Renseignements utiles sur Madagascar et quelques romans L'Ami Grandfricot, roman de voyage, Mariage de Robinson , Du rire aux larmes<ref>Jacques Eugène Edouard Laillet, ingénieur, écrivain, Dictionnaire des Vosgiens célèbres</ref>.
  • Charles Joseph Jacquot (1865-1930), né à Bains, sculpteur<ref>Christian Pfister, Histoire de Nancy, 1902, Modèle:P.307</ref>,<ref>Dictionnaire des Vosgiens célèbres : Charles-Joseph Jacquot, sculpteur</ref>.
  • Georges Plaisance (1910-1998), ingénieur forestier et auteur de nombreux ouvrages sur la forêt. Né à Vesoul dans une famille originaire de Bains où il passe toutes ses vacances.
  • François Michel (1916-2002), né à Bains en 1916, écrivain, pianiste, auteur de l'Encyclopédie Fasquelle de la musique, de l'Atlas historique français, de Par cœur (Grasset, 1986), livre de mémoires où il évoque son enfance à Bains. Mort à Paris en 2002, repose au cimetière de Bains.

Bains-les-Bains au cinéma

Certaines scènes du film Indigènes ont été tournées sur l'ancien site industriel du Moulin-au-Bois, à la Manufacture royale de Bains-les-Bains et dans les forêts de Fontenoy-le-Château.

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Pour approfondir

Bibliographie

Fichier:Couverture livre BAINS.JPG
Histoire de Bains-les-Bains, abbé Constant Olivier.

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

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Modèle:Palette Modèle:Portail