Sid Ahmed Rezala

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 3 octobre 2023 à 22:53 par >BimBe93 (Révocation des modifications de 92.184.107.236 (retour à la dernière version de L'Homme Presse) ; Insertion d'informations fausses)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Criminel

Sid Ahmed Rezala, né le Modèle:Date de naissance, à El Biar, en Algérie, et mort le Modèle:Date de décès, à Lisbonne, au Portugal, surnommé le « Tueur des trains »<ref>Serial Killers à la française, LeJdd.fr, 10 avril 2008</ref>, est un tueur en série français<ref>« Depuis, un avis de recherche a été lancé contre cet « individu dangereux », Français « né le 13/05/79 à El Bar (Algérie) », « connu pour violences avec arme blanche et viols ». Les vies multiples d'Ahmed Sid Rezala, Naour Sylvestre, Tourancheau Patricia, Simmonot Dominique, Libération du 20 décembre 1999</ref>, fortement soupçonné puis définitivement reconnu coupable à la suite de ses aveux, d’être l’auteur de trois meurtres de femmes commis en France entre octobre et décembre 1999. Réfugié au Portugal, il se suicide avant son extradition et son procès.

Biographie

Sid Ahmed Rezala naît le 13 mai 1979 à El Biar, en Algérie. Son père est un mécanicien itinérant originaire de Mouzaïa. Sa mère Yasmina, naît en Belgique et sa famille rentre en Algérie en 1962. Le couple a trois garçons et une fille<ref name=":1">Modèle:Article</ref>.

Sid Ahmed évolue au sein d'une famille élargie. Sa tante, la sœur d'Ali Rezala, habite le quartier avec son mari et ses enfants. Rezala se divertit avec ses cousins. Il est inscrit à l'école maternelle des Orangers. Décrit comme un enfant timide, il est la Modèle:Citation des autres élèves. Ses parents le placent ensuite chez les scouts<ref name=":1" />.

À ses heures libres, Sid Ahmed est chez sa tante avec laquelle il noue une relation particulière. Elle prend le relais de sa mère, Yasmina, qui se morfond dans le quartier et lui apprend le français.

En 1988, âgé de 9 ans, un tournant a lieu dans la vie de Rezala. Il aurait été victime d'un viol collectif par des jeunes de son quartier. Il déclarera plus tard lors d'une interview : Modèle:Citation. Sa famille, mise au courant par la suite et connaissant les coupables, ne lui aurait pas porté assistance.

Sid Ahmed est scolarisé au CEM Bougara (équivalent du collège). Il est un élève turbulent. Son père Ali est souvent convoqué par la direction du CEM Bougara pour des faits de violence, insultes, indiscipline permanente. Il est considéré comme un petit caïd qui fait régner l'injustice parmi les élèves.

À la Jeunesse sportive de Bir Khadem (CRMB), Sid Ahmed pratique plusieurs sports, en particulier le basket, avec une habileté certaine. Un dirigeant se souvient de son comportement instable.

Avant son départ en France, Rezala est déscolarisé, il ne fréquente plus que la rue. Un de ses anciens professeurs se souvient :

Modèle:Citation

Fichier:Immeuble de l'appartement famillial de Sid Ahmed Rezala.jpg
Point de vue sur l'immeuble à Marseille dans lequel vivait Sid Ahmed Rezala et sa famille.

Durant l'été 1994, son père décide de quitter l'Algérie avec son épouse et ses quatre enfants. L'Algérie est en proie à une violente guerre civile et la violence islamiste touche le quartier à l'époque<ref name=":0">Modèle:Article</ref>,<ref>1 rue de la Belle de Mai à Marseille.</ref>. La famille s'installe à Marseille au quartier la Belle-de-Mai, proche de la gare Saint-Charles.

En juillet 1994, à son arrivée, Sid Ahmed est inscrit au collège Edgar-Quinet. Il commence à fuguer. Ses parents demandent au juge pour enfants une mesure d'assistance éducative en milieu ouvert. Il ne reprend pas le basket, un sport qu'il aimait pratiquer en Algérie.

La famille Rezala est décrite comme un modèle d'intégration. Le père trouve un emploi de carrossier dans un garage du quartier de La Plaine, et les deux frères et la sœur de Sid Ahmed suivent sans difficulté leur scolarité. Selon Fabrice Andrac, le premier avocat de Sid Ahmed : « M. et Mme Rezala sont des gens charmants, qui se rendaient à toutes les convocations concernant leur fils. Ils s'occupaient de Sid Ahmed, pour lequel ils étaient préoccupés ».

En 1995, en classe de quatrième, Sid Ahmed quitte l'école. La même année, il est pour la première fois fiché comme délinquant. Commence alors presque aussitôt sa descente aux enfers : consommation de drogue et d'alcools forts, vols de voiture et vols à la roulotte, dégradations, actes de violence et de délinquance divers.

Modèle:Références nécessaires

Le Modèle:Date, Rezala est condamné par le tribunal pour enfants de Marseille à quatre années de prison dont dix-huit mois ferme et trente mois de mise à l’épreuve. Une peine de quatre années d'emprisonnement avait été requise par le parquet. Son ADN sera également prélevé pour analyse.

Les rapports des experts psychiatres rédigés observent « l'absence d'organisation perverse de la personnalité ». Rezala serait d'une « intelligence moyenne ». Les rapports écartent « tout trouble psychologique susceptible d'influencer ses comportements », mais, ajoute l'un d'eux, « ses traits de personnalité peuvent inciter à évoquer un risque de récidive délinquante ». Il est également précisé que « ses tendances à la manipulation lui permettent de s'adapter à des situations défavorables comme la détention ».

Incarcéré au quartier des mineurs de la prison de Luynes, Rezala se montre très agressif envers le personnel. Il fait l'objet d'une plainte pour viol, déposée par un codétenu. La plainte sera classée sans suite, les faits, qui se sont déroulés dans les douches, se rapprochant davantage d'une relation sexuelle consentie, selon une nouvelle version des faits apportée par le codétenu de Sid Ahmed Rezala. Entre deux crises d'épilepsie, Sid Ahmed détruit plusieurs fois sa cellule et n'échappe pas aux diverses sanctions disciplinaires<ref>« Le mal ne doit pas m'atteindre ». À Modèle:Nombre, en 1994, « Sid » fuit la guerre en Algérie. Et dérape vite., Libération du 12 janvier 2000</ref>.

Au printemps 1996, Sid Ahmed sort de prison et entame un apprentissage de pâtissier, une activité qui lui vaut les éloges de son patron. Selon le restaurateur marseillais qui avait embauché Sid Ahmed Rezala, il était son « meilleur apprenti ». Les témoignages se recoupent pour dépeindre un garçon « avenant, séducteur, très poli, bien élevé ». « Un garçon un peu introverti, parlant peu de lui. Je ne le sentais pas violent, mais j'avais l'impression qu'il ne vivait pas comme un garçon de son âge », note M. Andrac.

Néanmoins, Sid Ahmed retombe dans l'errance et la délinquance. Le 27 février 1997, Sid Ahmed est condamné à cent heures de travail d'intérêt général pour avoir volé une montre aux abords de la gare Saint-Charles.

En mars 1998, Sid Ahmed Rezala, armé d'un couteau, blesse un vigile SNCF, qui, prétendra-t-il, voulait s'opposer à son entrée dans une brasserie de la gare. Le 10 février 1999, il est pour cette agression condamné à une année de prison ferme par le tribunal correctionnel. Il agressera violemment un autre agent de la SNCF en décembre 1998 sur un train de nuit , il depouillait les passagers ,mais les faits s'étant produits à une vingtaine de kilomètres de la frontière allemande, celui ci ne sera pas inquiété sur le moment. Février 1999, il est placé en détention provisoire,toujours à la prison de Luynes, des codétenus se seraient plaints d'abus sexuels commis par Rezala mais ces affaires seront classées sans suite, faute de preuves. Les surveillants l'ont classé « sujet à risque » : « Il était très agressif envers le personnel, n'acceptait aucune remontrance, il était dangereux, imprévisible, toujours à fleur de peau », raconte un gardien. À mon avis, il ne relevait pas de l'emprisonnement classique, la prison ne pouvait rien pour lui car il lui manque des tas de cases. »<ref>Les vies multiples d'Ahmed Sid Rezala, Libération du 20 décembre 1999</ref>.

Il sort de prison le Modèle:Date et se rend à Amiens pour rendre visite à son ex-compagne de vingt ans avec qui il a eu une petite fille née en 1998. Cette dernière l'a cependant quitté alors que Rezala était toujours en détention, quand elle a su qu'il avait violé un codétenu à la maison d'arrêt de Luynes où Rezala a eu deux affaires de violences sexuelles, qui n'ont pas été instruites : dans un cas, la victime a retiré sa plainte ; dans l'autre, les éléments étaient jugés insuffisants<ref>Ahmed Sid Rézala vu à Saint-Quentin. Le serial-killer présumé du train a retiré de l'argent, vendredi, dans l'Aisne., Libération du 21 décembre 1999</ref>.

À Amiens, il entame une vague formation dans l'hôtellerie. Il avait également tenté, sans succès, de rentrer dans la Légion étrangère, à Aubagne<ref>« …Ils ont vu mes cicatrices sur les avant-bras, j'avais déjà essayé de me suicider en prison, en France, ils m'ont jeté. » Les « aveux » controversés de Sid Ahmed Rezala, LaDepeche.fr, 21 mai 2000</ref>. Cependant, il reste toujours aussi instable et continue ses errances dans les trains de toute la France (il est d'ailleurs verbalisé quarante-deux fois pour ne pas avoir acheté de billet de transport), vivant d'expédients, de vols à l'arraché, de deal<ref name="Le Figaro magazine du 20 mai 2000">Rezala : l'insoutenable confession, Le Figaro magazine du 20 mai 2000</ref> et de la prostitution<ref>Lisbonne, terminus de Sid Ahmed Rezala. Le présumé tueur des trains a été arrêté hier « sans violence », Patricia Tourancheau, Libération du 12 janvier 2000</ref>.

Sid Ahmed Rezala est suspecté d'au moins trois meurtres de jeunes femmes : s'il refuse de les reconnaître sur son procès-verbal face à la police, il les avoue plus tard à Aziz Zemouri, journaliste du Figaro Magazine<ref>L'étonnante confession de S.A. Rezala, Nouvelobs.com, 19 mai 2000</ref>. Ce dernier parvient à entrer facilement en contact avec Rezala, se faisant passer pour le beau-frère de ce dernier auprès des gardes portugais. Il raconte également son viol subi à l'âge de 9 ans en Algérie (voir plus haut)<ref name="Le Figaro magazine du 20 mai 2000"/>.

Modèle:Citation Sid Ahmed Rezala<ref name="Le Nouvel Observateur du 3 février 2000">Il a appris par la presse qu'il était recherché, Le Nouvel Observateur du 3 février 2000</ref>

Isabel Peake

Isabel Peake<ref>Isabel Peake sur news.bbc.co.uk</ref>, jeune Britannique de vingt ans étudiant en France, est assassinée le Modèle:Date dans le train Limoges-Paris alors qu'elle compte se rendre en Angleterre. Selon des témoins, elle rencontre Rezala en gare de Limoges. Dans le train, ce dernier tente vainement de la violer avant de la jeter, probablement toujours vivante, par la fenêtre du train en marche (roulant à près de Modèle:Unité). Isabel Peake meurt sur le coup, sa tête heurtant un pylône. Son corps désarticulé est retrouvé à la Gare de Chabenet du côté de Châteauroux. Les résultats de l'autopsie, difficile à cause de la violence du choc et l'état du cadavre, ne permettent pas de savoir, entre autres, si la victime a eu des rapports sexuels juste avant de mourir. Une reconstitution spectaculaire de la chute du corps défenestré du train est réalisée sous la supervision du cascadeur Rémy Julienne<ref>Rémy Julienne, 50 ans de cascades, documentaire 2016, diffusé le 14 Février 2017 sur france5</ref>.

À propos d'Isabel Peake, Rezala raconte : Modèle:Citation<ref name="La Depheche.fr,20 mai 2000">Les terrifiants aveux de Rezala, LaDepeche.fr, 20 mai 2000</ref>.

Émilie Bazin

Émilie Bazin est une jeune étudiante de vingt ans qui aurait eu une brève aventure avec Rezala en octobre 1999 et dont le corps est retrouvé le 17 décembre de la même année dans une cave d'Amiens, rue Jules-Lefebvre, sous le propre petit appartement de Rezala. Ce dernier laisse ses traces : dans la cave, un mégot de cigarette à rouler et du sperme sur le corps de la victime ; dans l'appartement, du sang de la victime sur les murs. La victime a certainement été frappée avant d'être étranglée avec une chemise en jean retrouvée autour du cou du cadavre.

Une voisine et amie de Rezala, logeant à l'étage du dessus, dira plus tard avoir entendu des cris et des coups vers Modèle:Heure/ Modèle:Heure ; d'autres témoins disent avoir entendu vers minuit du bruit dans les escaliers comme si l'on descendait une grosse malle (certainement Rezala descendant le cadavre). L'autopsie réalisée sur le cadavre de la victime conclura au fait qu'elle était morte étranglée et que son agresseur avait eu une relation sexuelle avec elle<ref>L'ADN de Rezala l'accuse formellement, Le Parisien du 30 août 2000</ref>.

Sur ce meurtre qu'il avoue plus tard de sa prison portugaise, il dit à Aziz Zemouri du Figaro Magazine : Modèle:Citation.

Corinne Caillaux

Corinne Caillaux, une mère de famille de trente-six ans originaire du nord de la France, est découverte morte par des contrôleurs SNCF dans les toilettes du train de nuit Calais-Vintimille, le Modèle:Date, vers Modèle:Heure du matin, au niveau de la gare de triage de Perrigny. Son corps est lacéré par quatorze coups de couteau, au visage, dans le cou, sur l'abdomen et dans le dos. Rezala, qui est descendu en gare de Dijon à Modèle:Heure du matin, a été verbalisé quelques heures plus tôt pour défaut de billet. Sa casquette souillée de sang est retrouvée près du cadavre de la victime.

Sur ce meurtre, qu'il avoue également plus tard de sa prison, il dit : Modèle:Citation.

Liste des victimes connues

Les faits Découverte Identité<ref group=N>Si la case du nom de la victime est sur fond saumon, cela signifie que Sid Ahmed Rezala a tué cette victime.</ref> Âge Profession / Activité / Statut
Date Lieu Date Lieu
Modèle:Date Gare de Marseille-Saint-Charles Modèle:Date Gare de Marseille-Saint-Charles Garçon 14 -
Modèle:Date Train Limoges-Paris Modèle:Date Gare de Chabenet Isabel Peake 20 Étudiante
Modèle:Date 56 rue Jules-Lefebvre à Amiens Modèle:Date Cave du 56 rue Jules-Lefebvre à Amiens Émilie Bazin 20 Étudiante en licence d'ethnologie
Modèle:Date Toilettes du train de nuit Calais-Vintimille Modèle:Date Toilettes du train de nuit Calais-Vintimille Corinne Caillaux 36 ?

L'ennemi public Modèle:N°

L'ennemi public Modèle:N° est recherché à Marseille et dans toute la France, mais également en Belgique (pays natal de sa mère) et dans treize autres pays européens ainsi que dans les trois pays du Maghreb, via Interpol. Cependant, des dysfonctionnements judiciaires et des tensions, entre autres, entre les enquêteurs de Dijon et ceux de Marseille nuisent sérieusement à l'enquête et permettent à Sid Ahmed, au physique passe-partout, de s'échapper. En outre, le Modèle:Date, un mois avant le meurtre de Corinne Caillaux, il a déjà été interpellé par les services de douanes, près de Pontarlier, dans le train Genève-Paris, avec vingt grammes de cannabis, un poignard et une bombe lacrymogène<ref>Polemique sur la fuite de Sid Ahmed Rezala, Nouvelobs.com, 23 décembre 1999</ref>. Placé en garde à vue quelques heures, il a été remis en liberté sur instruction du parquet, son identité n’ayant pas été signalée au fichier des personnes recherchées, et alors que son ADN est connu depuis 1995. Une jeune Nordiste de 18 ans, qui a voyagé sur le train Paris-Vintimille, reconnaît Sid Ahmed Rezala dans le journal La Voix du Nord, comme un flirt qu'elle a eu dans ce même train ; étant certaine de le connaître, elle entre en contact avec la gendarmerie de Landrecies (Nord), qui doute de son témoignage ; après vérifications et expertises (il lui a offert sa casquette en sortant du train, dans laquelle les gendarmes ont trouvé des cheveux) ses dires seront reconnus. Elle est placée sous haute surveillance, la gendarmerie ayant de fortes présomptions que Rezala voulait entrer en contact avec elle.

Le Modèle:Date, se sachant recherché comme témoin dans l'affaire Corinne Caillaux en voyant sa photo dans les journaux (alors que la police a demandé aux journalistes de ne pas diffuser tout de suite la photo du témoin-suspect<ref name="Le Nouvel Observateur du 3 février 2000"/>), il quitte le domicile familial de Marseille et fuit en train pour l'Espagne<ref>Polémique sur la fuite de Sid Ahmed Rezala, Nouvelobs.com, 23 décembre 1999</ref>.

La panique gagne vite les voyageurs prenant les trains de nuit et l'« Ennemi public Modèle:N° » est aperçu (à tort) par des témoins partout dans l'hexagone ainsi qu'en Espagne. Le Modèle:Date-, un Français vivant en Espagne croit le reconnaître avec une Golf blanche dans une station-service à Murcie. Le Modèle:Date-, deux jeunes voyageuses assurent l'avoir vu descendre du « Hendaye-Nice » à Nîmes. La nuit du 28 au Modèle:Date-, sur le « Nice-Genève », deux voyageurs croient se bagarrer avec lui.

Le 24 décembre, la famille Rezala est placée en garde à vue. Le 28 décembre, les parents de Rezala appellent à sa reddition<ref>Les parents d'Ahmed Rezala appellent à sa reddition., Libération du 29 décembre 1999</ref>, sans succès.

En Espagne, Rezala est arrêté pour vol pendant la semaine de Noël et placé en garde à vue avant d'être relâché après trois jours de détention, sur décision d'un juge. Sid Ahmed Rezala avait été arrêté à Madrid pour un vol à l'étalage. Il était pourtant déjà à l'époque sous surveillance, via Interpol, dans tous les pays européens de l'espace Schengen. Un porte-parole du ministère espagnol de l'Intérieur de l'époque avait rappelé, sous le sceau de l'anonymat, que les délinquants cachaient souvent leur identité au moment de leur arrestation. Selon lui, un individu aurait pu être arrêté puis relâché sur décision d'un juge avant que l'identité ait été vérifiable auprès d'Interpol<ref>Rezala aurait été arrêté à Noël en Espagne.Il aurait été interpellé pour vol à Madrid, puis relâché., Libération du 17 janvier 2000</ref>.

En janvier 2000, repéré grâce à ses appels téléphoniques vers la France, il est localisé au Portugal, dans la banlieue de Lisbonne.

Arrestation

Le 11 janvier, il est arrêté<ref>Sid Ahmed Rezala arrêté au Portugal, Nouvelobs.com, 11 janvier 2000</ref> par les polices française et portugaise alors qu'il s'apprête à se rendre à Madrid pour s'envoler vers les îles Canaries, billet en poche<ref>Sid Ahmed Rezala sous les barreaux, L'Humanité du 12 janvier 2000</ref>. Il arrive clandestinement au Portugal le Modèle:Date-, à la gare Santa Apolonia de Lisbonne, et se fait passer pour « Aki », un Algérien sans papiers de 22 ans. Il est recueilli par Armando, un homme de 42 ans avec qui Rezala a une brève liaison<ref>La cavale Lisboète de Sid Ahmed Rezala. Le tueur présumé a vécu quelques jours chez des amis de fortune., Libération du 15 janvier 2000</ref>.

Incarcération

Emprisonné au Portugal, Rezala refuse son extradition vers la France où il risque la perpétuité. Or le Portugal est à l'époque le pays d'Europe le moins répressif, la demande d'extradition est rejetée parce que la Constitution portugaise (article 33.4) interdit l'extradition de suspects risquant la perpétuité, à moins que l'État requétant fournisse des garanties suffisantes qu'une telle condamnation ne sera pas appliquée. Cependant, en mars 2000, la Cour d'appel de Lisbonne autorise son extradition vers la France<ref>Sid Ahmed Rezala : première étape vers l’extradition, Libération du 15 mars 2000.</ref>, après que la Chancellerie eut fourni une lettre indiquant que Rezala ne risquait pas la perpétuité (étant accusé d'homicide volontaire, non d'assassinat, il risquait 30 ans). La décision est confirmée par le Modèle:Lien le Modèle:Date-<ref>Rezala retarde encore son extradition, Le Parisien du 7 juin 2000</ref>,<ref>Tribunal decide extraditar Rezala, TSF, 24 mai 2000 (trad.) : « La décision du tribunal a été seulement de confirmer l'extradition de Rezala vers la France, « parce qu'il a été considéré que les garanties nécessaires qu'il ne serait pas condamné à la prison à perpétuité avaient été fournies. »</ref>, mais Rezala porte le cas devant la Cour constitutionnelle portugaise, qui dispose de Modèle:Nombre pour statuer.

Mort

Mercredi Modèle:Date vers Modèle:Heure, il se suicide par asphyxie dans sa cellule en mettant le feu à son matelas, sans avoir été jugé et condamné : l'affaire Rezala est ainsi close<ref>Sid Ahmed Rezala se suicide et échappe à la justice, Le Parisien du 30 juin 2000</ref>,<ref>Le suicide de Sid Ahmed Rezala, Nouvelobs.com, 30 juin 2000</ref>. Peu de temps auparavant, dans l'une de ses lettres adressées à ses parents, Sid Ahmed Rezala écrivait : Modèle:Citation.

Conséquence

Le Modèle:Date, le veuf de Corinne Caillaux obtient la condamnation de la SNCF pour « manquement à ses obligations de sécurité » : l'entreprise publique devra lui verser quelque Modèle:Unité d'indemnisation à titre de dédommagements<ref>Assassinat attribué à Sid Ahmed Rezala: la SNCF jugée en appel pour manquement, AFP du 30 septembre 2004</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

  • Christian English et Frédéric Thibaud, Affaires non classées (tome 1) (chapitre : Sid Ahmed Rezala, le “tueur des trains”), First édition, Modèle:Date-, 334 pages, Modèle:ISBN

Documentaires télévisés

Émission radiophonique

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail