Éric Raoult

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Éric Raoult, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de mort à Saint-Denis, est un homme politique français.

Député-maire UMP du Raincy, il est ministre chargé de l'Intégration et de la Lutte contre l'exclusion du Modèle:Date- au Modèle:Date-, puis ministre délégué à la Ville et à l'Intégration de cette date au Modèle:Date-.

Situation personnelle

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section politique, économique et sociale, promotion 1981)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Éric Raoult est licencié en sciences économiques et diplômé de l'Institut français de presse.

En Modèle:Date-, il épouse Béatrice Abollivier, alors assistante parlementaire au Parlement européen<ref>Who's Who in France, édition 1998-1999, Modèle:P.</ref>, dont il divorce pour épouser en 2002 son assistante parlementaire, Corinne Sapet<ref>Who's Who in France, édition 2008, Modèle:P.</ref>. Il est relaxé en 2013 des faits de Modèle:Citation dont celle-ci l'accuse avant de minimiser les faits<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Eric Raoult relaxé, sur 20minutes.fr, consulté le 21 février 2013</ref>.

Carrière politique

1974-1985 : débuts militants

Éric Raoult adhère à l'UDR en 1974, parti gaulliste alors moribond, qui devient le RPR deux ans plus tard<ref name="Le Figaro">Modèle:Article.</ref>.

Il fait son service militaire en 1978 à la base de Balard, aux côtés de Nicolas Sarkozy. Il y contracte une méningite<ref>Le parcours d'Éric Raoult par Thierry Dupont sur lexpress.fr du 12 février 2009.</ref>. Il est diplômé en 1979 de l'Institut français de presse<ref>Portrait de l'Express</ref>. Il est nommé, la même année, responsable de l'UNI pour Paris-I et Paris-II-Assas. Avec Nicolas Sarkozy, il devient par ailleurs la cheville ouvrière de l'organisation jeune du RPR<ref name="Le Figaro"/>.

En 1983, Éric Raoult est élu premier adjoint au maire du Raincy (Raymond Mège), lors d'élections municipales qui sont un succès pour la droite. Le Raincy est Modèle:Citation note Le Figaro<ref name="Le Figaro"/>. Deux ans plus tard, il prend la tête des Jeunes du RPR à la suite de Roger Karoutchi. On lui doit quelques rassemblements d’usagers devant le siège de la CGT à Montreuil, à la suite d’une grève des services publics.

1986 : député de la Seine-Saint-Denis

Élu député pour la première fois en 1986, Éric Raoult est réélu en 1988. La même année, il se dit plus proche de son adversaire politique frontiste Marie-Caroline Le Pen que de la socialiste Isabelle Thomas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1991, il réplique aux sorties de la Première ministre Édith Cresson concernant les Japonais en déclarant que ceux-ci étaient « plus habitués au langage de velours de geishas qu'à l'argot vulgaire des femmes de poissonnier »<ref name=LAT>Rone Tempest, Culture - Edith Cresson's Answer to TV Spoof: Hush Puppet! - * France's brutally frank premier says her caricature on one of the nation's most popular shows is sexist, unfair., Los Angeles Times, 23 juillet 1991</ref>. La même année, Éric Raoult s'oppose à la première guerre du Golfe.

Il défend au début des années 1990 l'idée d'un rapprochement entre le RPR et le FN, soulignant leurs « valeurs communes »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Et bien que Jacques Chirac ait fait du Front national sa bête noire, Éric Raoult estime qu'un électeur FN n'est jamais qu'Modèle:Citation<ref name="Le Figaro"/>.

Éric Raoult intègre la promotion 1994 des « Young Leaders » de la French-American Foundation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

1995-1997 : ministre de l'Intégration et de la Lutte contre l'exclusion

Durant la campagne présidentielle de 1995, il soutient Jacques Chirac contre Édouard Balladur. En sus d'être un élu de banlieue, cela lui vaut d'être nommé ministre chargé de l'Intégration et de la Lutte contre l'exclusion en Modèle:Date-, Éric Raoult devenant six mois plus tard ministre délégué auprès du ministre de l'Aménagement du territoire, de la Ville et de l'Intégration, à la Ville et à l'Intégration - poste qu'il occupera jusqu'à l'arrivée de la gauche au pouvoir, en juin 1997<ref>Fiche d'Éric Raoult sur assemblee-nationale.fr</ref>,<ref name="Le Figaro"/>.

Durant son expérience gouvernementale, son suppléant, Pierre Bernard, réputé proche de l’extrême droite, le remplace comme député<ref>Pierre Bernard envoie le RPR et l'UDF aux oubliettes sur Libération (journal) du 28 avril 2008</ref>,<ref>Éric Raoult : le parcours atypique d'un dur de la droite par François Wenz-Dumas sur liberation.fr du 6 juin 2005</ref>. Sa nomination par Éric Raoult au titre de chevalier de la Légion d'honneur, fait réagir la gauche<ref>La Légion d'honneur de Pierre Bernard décriée sur leparisien.fr du 3 janvier 2006</ref>.

Maire du Raincy

Adjoint depuis 1977, premier adjoint en 1983, Éric Raoult est élu maire du Raincy en 1995<ref name="Le Figaro"/>.

Lors des émeutes de 2005, sa ville est la première à décréter le couvre-feu, avant le recours à l'état d'urgence par Dominique de Villepin.

En Modèle:Date-, réagissant notamment aux caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten publiées en France dans le journal France-Soir, il propose le rétablissement du délit de blasphème, proposition qui ne sera pas adoptée<ref>Proposition de loi visant à interdire la banalisation du blasphème religieux par voie de caricature, assemblee-nationale.fr, 29 mars 2006</ref>,<ref>Michèle Tribalat : non, nous ne sommes pas Charlie, Michèle Tribalat, lefigaro.fr, 11 janvier 2015</ref>,<ref>Liberté de conscience et respect de la laïcité, Jean-Paul Scot, humanite.fr, 9 janvier 2015</ref>.

En Modèle:Date-, il est réélu maire au second tour<ref>Modèle:Lien web</ref>.

2007 : réélection en tant que député

Éric Raoult est réélu député le Modèle:Date, pour la [[XIIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} législature]] (2007-2012), dans la [[Douzième circonscription de la Seine-Saint-Denis|Modèle:12e de la Seine-Saint-Denis]].

Il fait partie du groupe UMP et est également président de la Fédération UMP de la Seine-Saint-Denis depuis sa création. Il est nommé par Xavier Bertrand, secrétaire national de l'UMP, en charge de l'Outre-mer. Il fonde, à l'Assemblée nationale, l'Amicale des parlementaires amis de l'Outre-mer.

Il a soutenu un amendement visant à rétablir la peine de mort<ref>Encore dix-huit députés pour la peine de mort (article du journal Libération)</ref>, et a cosigné la proposition de loi du Modèle:Date- exigeant son rétablissement pour les auteurs d'actes terroristes<ref>no 1521 - Proposition de loi de M. Richard Dell'Agnola tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d'actes de terrorisme</ref>. Par ailleurs, Éric Raoult est membre du comité d'honneur du Mouvement initiative et liberté (MIL).

Il est le président de l'Association des élus amis d'Israël (ADELMAD)<ref>ADELMAD, Modèle:10e !</ref>, qui regroupe environ 800 élus français<ref>Douzième visite annuelle d’ADELMAD en Israël, par Stéphanie Gromann</ref> et qui organise des voyages d'élus français en Israël<ref>Selon le site du gouvernement israélien</ref>.

Le Modèle:Date-, alors vice-président de l'Assemblée nationale, il soutient le gouvernement d'Ariel Sharon dans la construction de la barrière de séparation entre Israël et les territoires palestiniens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Membre du groupe parlementaire d'amitié France-Tunisie, il se réjouit, en 2009, de la réélection de Zine el-Abidine Ben Ali à 90 % des voix, y voyant le signe de sa grande popularité dans le pays<ref name="Eric Raoult: Ben Ali «a fait du bien son pays» | Slate">Éric Raoult : Ben Ali «a fait du bien à son pays» sur slate.fr du 18 février 2011</ref>. Il approuve publiquement le Modèle:Date- sur Berbère Télévision l'expulsion de Tunisie de la journaliste du Monde Florence Beaugé<ref>Le Monde, 8-9 novembre 2009, Modèle:P..</ref>,<ref>Article du Nouvel Observateur (7.11.09)</ref>. Durant la révolution tunisienne, Éric Raoult appuie l'action de quelques partisans de Ben Ali<ref>« Peut-être on partira, mais on brûlera Tunis » par Isabelle Mandraud sur lemonde.fr du 17 janvier 2011</ref>. Quelques semaines après le renversement du pouvoir en place, Éric Raoult prend la défense de l'ancien président tunisien, qu'il décrit comme un « progressiste » et un « nationaliste » au bilan équilibré, ami des Juifs et rempart contre l'islamisme, qui aura « fait du bien à son pays »<ref name="Eric Raoult: Ben Ali «a fait du bien son pays» | Slate"/>,<ref>Raoult : « La personnalité de Sarkozy déplaît à bon nombre » par Nicolas Valiadis sur rue89, nouvelobs.com du 27 février 2011</ref>.

En Modèle:Date-, à la suite de l'attribution du prix Goncourt 2009 à l'écrivain Marie NDiaye et ayant lu une interview donnée par elle en Modèle:Date-<ref>Les Inrocks, 30/08/2009 : L'écrivain Marie Ndiaye aux prises avec le monde</ref>, il pose une question écrite<ref>Question Modèle:N° publiée au JO le 10/11/2009 page 10530, retirée le 24/11/2009 à l'initiative de l'auteur.</ref> au ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, affirmant la nécessité d'un Modèle:Citation dû par les lauréats du prix Goncourt, et les artistes en général<ref>Éric Raoult s'attaque à Marie Ndiaye et invente un « devoir de réserve » pour les prix Goncourt, Les Inrockuptibles le 10 novembre 2009</ref>. Il est critiqué par les membres de l'académie Goncourt comme Bernard Pivot<ref>NouvelObs, 10/11/2009 : Bernard Pivot répond à Éric Raoult : « Le lauréat du Goncourt n'est pas la voix de la France »</ref> et est désavoué par l'UMP, qui rappelle dans un communiqué que la liberté d'expression est un droit fondamental<ref>NDiaye : L'UMP arbitre à la place de Mitterrand, Le Journal du dimanche</ref>. Il retire alors sa question écrite.

Éric Raoult est le rapporteur de la mission sur le port du voile intégral, à l'Assemblée nationale. Après six mois d'auditions, il rendra son rapport fin Modèle:Date-. Le rapport plaide pour une résolution parlementaire suivie d'une interdiction de « dissimuler son visage » dans les services publics, transports compris, mais pas dans la rue<ref>Libération, 26 janvier 2010 : Voile intégral : la mission rend son rapport dans la division</ref>,<ref name="Le Figaro"/>.

2012-2020 : défaites législatives et municipales

Candidat aux élections législatives de 2012, avec l'avocat Francis Szpiner comme suppléant, Éric Raoult est battu par le socialiste Pascal Popelin à 54,1 % contre 45,9 % et perd son siège de député de la [[Douzième circonscription de la Seine-Saint-Denis|Modèle:12e de la Seine-Saint-Denis]]<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

Affaibli par cet échec, son hospitalisation pour un AVC<ref name=":0" /> et un procès contre son ex-femme<ref name=":1" />, même s'il demeure à la tête de la fédération UMP départementale, il est contesté au sein de la droite du Raincy à la veille de la campagne municipale de 2014, et, accusé d'être « un petit dictateur », doit faire face à la démission de plusieurs membres du conseil municipal qui contestent sa gestion personnelle de la commune<ref>Modèle:Article</ref>.

Quelques jours avant le premier tour des élections municipales, il est accusé de harcèlement sexuel et moral, concernant l'envoi de Modèle:Nb à Modèle:Nb SMS en 9 mois, dont certains étant des « avances sexuelles explicites », par une ancienne employée communale, âgée de 33 ans, alors directrice du CCAS du Raincy<ref>Modèle:Lien web</ref> ,<ref name=":1" />, avant d'être « suspendue de la mairie »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il arrive en tête du premier tour des municipales. Au second tour, avec 35,90 % des suffrages contre 54,35 %, il perd la mairie face à la liste menée par le divers droite Jean-Michel Genestier, qui avait intégré dans l'entre-deux-tours les membres de la liste de l'ex-maire adjoint du Raincy de 2001 à 2008, Roger Bodin<ref>« L’UMP Eric Raoult, maire du Raincy depuis 1995, largement battu », AFP, 30 mars 2014</ref>,<ref>Site du ministère de l'Intérieur</ref>. Après sa défaite qui le prive de son dernier mandat, il fait une tentative de suicide<ref name="LP" />,<ref name=":1" />. Selon le député UDI Jean-Christophe Lagarde : « Il est resté bloqué dans les années 1980 et 1990 où il fallait jouer des muscles pour s'imposer. Il est dans le rapport de forces permanent, ce qui a fini par faire fuir ses amis et ses électeurs. Si on n'est pas avec lui, on devient automatiquement son ennemi »<ref name="LP">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":1" />.

En Modèle:Date-, il est remplacé à la tête de la fédération départementale UMP par Philippe Dallier et Bruno Beschizza<ref name="LP" />. Depuis Modèle:Date-, il travaillait à Nanterre comme chargé de mission pour le conseil départemental des Hauts-de-Seine aux côtés du responsable des maisons de l’emploi du département et des écoles de la deuxième chance<ref>Le Parisien 12/12/2014 : Le département tend la main à Eric Raoult (UMP)</ref>.

Battu le Modèle:Date- lors des élections internes des Républicains comme délégué de la Modèle:12e de la Seine-Saint-Denis face à Franck Barth, chef de cabinet et poulain de Bruno Beschizza et conseiller municipal de Montfermeil, Éric Raoult en demande l'annulation et porte plainte. Il est débouté le Modèle:Date- par la Haute Autorité du parti.

En mars 2020, il est candidat pour les élections municipales au Raincy avec la liste Pour l'amour du Raincy<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sa liste obtient 12,2 % des voix<ref>Résultats au Raincy, Le Monde</ref>. Lors du second tour, en juin, il s'allie avec la liste de Pierre-Marie Salles, sur laquelle il figure en cinquième position<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui obtiendra 13,48 % des voix<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Éric Raoult meurt le Modèle:Date- à l'âge de Modèle:Nobr à l'hôpital de Saint-Denis<ref name=":2">Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>. Ses obsèques sont célébrées le 22 avril suivant en l'église Notre-Dame-de-Consolation du Raincy<ref>Obsèques d'Éric Raoult</ref>. Il est inhumé au cimetière du Raincy<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Publication

Décoration

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

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