Le Raincy

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Modèle:Infobox Commune de France

Fichier:Le Raincy carte de Cassini1.jpg
Le Raincy vers 1780 (carte de Cassini).

Le Raincy est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, dont elle est sous-préfecture, en région Île-de-France.

Atypique dans le département, parfois surnommée "petit Neuilly du 93"<ref>Modèle:Article.</ref>, elle apparaît comme une ville dont les habitants sont, en moyenne, relativement aisés, puisque le revenu fiscal médian par ménage y était en 2011 non seulement le troisième plus élevé du département, après Gournay-sur-Marne et Coubron (Modèle:Euro en 2011 contre Modèle:Euro en Seine-Saint-Denis), mais aussi nettement supérieur à celui de l'Île-de-France : Modèle:Euro<ref>Téléchargement des bases Insee par commune (RFDM2011COM), département (RFDM2011DEP), région (RFDM2011REG).</ref>.

Ses habitants sont appelés les Raincéens. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Le Raincy est entouré des cinq communes suivantes :

Géologie et relief

La ville a une altitude moyenne de Modèle:Unité, le quartier du Plateau culmine à Modèle:Unité.

Hydrographie

Le Raincy est traversée par l'aqueduc de la Dhuis, un aqueduc souterrain bâti sous Napoléon III pour approvisionner Paris en eau potable, mais également par l'aqueduc Saint-Fiacre. Ce dernier prenait source dans l'étang des Sept-Îles à Montfermeil et approvisionnait les fontaines du château du Raincy.

Climat

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Voies de communication et transports

Le Raincy est desservie par :

Urbanisme

Typologie

Le Raincy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

Aucune rue n'est nommée comme telle au Raincy, les voies sont des allées, avenues, boulevards, villas, chemins<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le tracé des voies reprend partiellement le plan du parc du château du Raincy : l'avenue Thiers et l'avenue de Livry sont dues à Le Nôtre et desservaient l'entrée du château ; les autres voies reprennent les allées du parc du château, dessinées à l'anglaise probablement par Thomas Blaikie ou bien par Pottier, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Le nom des voies fait souvent référence à l'ancienne configuration du parc et à son histoire :

  • allée Augusta : faisant référence à Augusta Marie Jeanne de Bade, mère du duc d'Orléans ancien propriétaire du château du Raincy ;
  • allée Baratin : mécène de la ville ;
  • allée de l'Aqueduc-Saint-Fiacre : reprend le tracé de l'aqueduc qui approvisionnait les fontaines du château ;
  • allée Frion : géomètre qui lotit le Raincy ;
  • allée de l'Ermitage : référence à une anecdote qui s'est déroulée durant une chasse à courre dans le parc, les invités auraient vu un ermite se tapir dans les fourrés en effet durant les réceptions un domestique se déguisait en ermite et disait la bonne aventure aux hôtes ;
  • allée Charles-Hildevert : ancien résistant<ref name="Hildevert">Les Volontaires de Neuilly-sur-Marne du groupe Hildevert et le réseau Armand Spiritualist 1944 de Jacques Cumont Editions Amattéïs 1991</ref> originaire du Raincy ;
  • allée Hermann-Herold : mécène de la ville ;
  • allée des Maisons-Russes : là où étaient construites les fameuses isba (maisons traditionnelles russes), sortes de « cottages » qui étaient une des originalités du parc du Raincy, et où résidaient les invités à des parties de chasse ;
  • allée du Jardin-Anglais et de Finchley : le parc fut un des premiers en France à être configuré à l'anglaise, Finchley est la ville jumelée avec Le Raincy et se trouve dans le district londonien de Barnet en Angleterre ;
  • allée Valère-Lefèbvre : mécène de la ville ;
  • allée Gabriel : Gabriel Julien Ouvrard ancien propriétaire du Raincy ;
  • allée Notre-Dame-des-Anges : reprend le chemin de pèlerinage menant à la chapelle du même nom, située à Clichy-sous-Bois ;
  • avenue de la Résistance : anciennement avenue du Chemin-de-Fer ;
  • square Maunoury : durant la Première Guerre mondiale, le général Maunoury y établit son quartier général au sein de l'actuelle mairie ;
  • allée du Télégraphe : là où était implanté l'un des premiers télégraphes Chappe (détruit) ;
  • avenue Thiers : Adolphe Thiers proposa la couronne de France à Louis-Philippe d'Orléans au Raincy ;
  • allée du Village : durant les modifications apportées au parc par Thomas Blaikie, vers 1787, la main-d'œuvre qui était anglaise fut logée à cet endroit... qui donnait ainsi l'air d'un village « anglais ».

La ville a conservé son aspect architectural du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais aussi sa verdure rappelant qu'elle fut d'abord un parc. On peut y observer de nombreuses demeures de maîtres où se mêlent tourelles, toitures en ardoises, jardins et voies bordées d'arbres centenaires.

Logement

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 6 813, alors qu'il était de 6 480 en 1999<ref group="Insee">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.

Parmi ces logements, 89,0 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 31,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 67,7 % des appartements<ref group="Insee" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 63,5 %, en légère hausse par rapport à 1999 (60,7 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil légal de 20 % (passé depuis à 25%) défini par la loi SRU : 5,4 % contre 4,8 % en 1999, leur nombre ayant augmenté de 268 à 325<ref group="Insee">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Projets d'aménagements

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Toponymie

Fichier:Panneau entrée Raincy 5.jpg
Panneau d'entrée.

Rinsiacum en 1238, Reinsiacum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Les Raimsis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Rainsy<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.

*Ramusciacus<ref>Michel Roblin, Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque, page 54.</ref>.

Histoire

Fichier:Le Raincy, Chateau.jpg
Le château du Raincy.
Fichier:Le Raincy, Chateau 2.jpg
Le château du Raincy.
Fichier:RF 1294 - LE RAINCY - L'église et la Pièce d'eau.jpg
L'église Saint-Louis du Raincy a été aménagée dans la grange de l'ancienne ferme du Château en 1858. D'abord simple chapelle, elle a été transformée en église paroissiale en 1869 par mandement de l'évêque de Versailles.

La commune du Raincy est formée par décret impérial du 20 mai 1869 par le détachement d'une partie de Livry.

Le Raincy se trouve au milieu du pays d'Aulnoye.

Le nom du hameau provient sans doute du latin reincendere – « brûler à nouveau » – évoquant des brûlis en lisière de forêt. Le prieuré connu sous le nom de Remse fut fondé par Beaudoin de Villefix qui, aux alentours de 1130, y érigea une église pour des moines religieux de l'ordre de l'abbaye de Tiron, rattachée au diocèse de Chartres. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est rapporté qu'une famille Julien possède un fief dans la clairière du Raincy.

En 1633, « la terre des Rincis » fut achetée par Jacques Bordier, conseiller d'État et intendant des finances du roi Louis XIII, qui fit construire en 1640, à l'emplacement de l'abbaye bénédictine tombée en ruine, un château d'une magnificence royale portant la signature de Le Vau pour l'architecture et Le Nôtre pour les jardins ; Le Brun dirigea les peintures et fresques François Perrier, Van Obstal, Charles-Alphonse Dufresnoy, Philippe de Buyster, Louis Testelin et Giovanni-Francesco Romanelli y œuvrèrent également. Les écuries pouvaient accueillirent plus de 200 chevaux, le parc faisait plus de 240 hectares, un des plus vastes de la région. Le château rivalisait avec le château de Versailles. Il coûta la somme de Modèle:Unité, et engloutit la quasi-totalité de la fortune de Bordier. Le roi Louis XIV, accompagné de sa mère Anne d'Autriche, vint spécialement inaugurer le château, dont la notoriété était parvenue jusqu'à la cour.

Vers 1652, Bordier reçut la permission d'enclore le Parc dont jusque-là rien ne permettait de le distinguer de la vaste forêt de Bondy.

Bordier rattacha alors cette terre à celle de Bondy dont il était également le seigneur. Modèle:Article détaillé Après la mort de Jacques Bordier, le domaine passa en 1663 sous la suzeraineté de la princesse Palatine.

Le château était le lieu de villégiature de nombreuses personnalités éminentes : Louis XIV, Louis XV, le Grand Condé, le Tsar Pierre le Grand, la famille d'Orléans, Madame de Montesson, la courtisane écossaise Grace Elliott Dalrymple. En 1664, devant Anne de Gonzague, Molière y donna la première représentation de Tartuffe.

En 1684, la princesse décéda et le domaine revint à Louis II de Bourbon, prince de Condé ; celui-ci le vendit en 1694 au marquis de Livry, Louis Sanguin, alors premier maître d'hôtel du Roi et capitaine des chasses. Il réunit les terres de Livry et celles du Raincy, et le château devint celui de Livry.

En 1769, Louis-Philippe d'Orléans, acheta le domaine en se défaisant de son château de Bagnolet; il acquit le domaine pour 1 000 000 francs ; il n'en paya que 763 000, le reste ne fût jamais soldé. Venant d'offrir la seigneurie de Villemomble à Mademoiselle Le Marquis, dite Madame de Villemomble, avec laquelle il entretenait des liens cordiaux, et souhaitant continuer à pouvoir la rencontrer amicalement, il fit pratiquer le percement d'une porte dans le mur d'enceinte donnant sur Villemomble. Il confia la modification des intérieurs à l'architecte Henri Piètre, alors architecte ordinaire du prince.

Il fit redessiner le parc « à l'anglaise » par un certain Pottier, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis ce dernier, retiré du service, s’était fait une réputation de dessinateur de jardins anglais ; ce fut l'un des premiers parcs à l'anglaise de France.

Vers 1773, c'est ce même Pottier qui le réaménagea et l'agrémenta de cascades artificielles et y fit bâtir des dépendances telles qu'une vacherie et, spécialement sur demande du duc d'Orléans qui était très féru de chasse, un chenil. Un accord fut signé entre le président Hocquart, alors seigneur de Gagny et de Montfermeil, et Louis-Philippe d'Orléans pour la réalisation d'un aqueduc afin d'alimenter les fontaines du château; celui-ci prenait ses sources à la fontaine Martelet, le lac des Sept-Îles, et la fontaine Saint-Fiacre. Une pompe à feu fut construite par un mécanicien anglais nommé Spiring spécialement pour grossir le flux d'eau ; elle pompait une nappe située à Modèle:Unité en contrebas, cette dernière serpentait dans le parc sous forme de rivière artificielle et débouchait dans un lac où se trouvait un pavillon bâti sur un rocher en son milieu. Le mur d'enceinte était alors percé de 5 portes d'accès : les portes de Gagny, de Villemomble, de Bondy, de Chelles, et la principale, la porte de Livry au flanc de laquelle se situait un lac, une laiterie, une orangerie située dans le parc de l'actuel lycée Albert Schweitzer ; quant à la porte de Chelles, qui se situait au lieu-dit le petit Raincy, elle abritait un appartement pouvant accueillir un hôte.

L'Ermitage nommé ainsi car d'après Charles Beauquier les jours de réception au château un domestique déguisé en ermite disait la bonne aventure aux invités.

En 1785, le fils de Louis-Philippe d'Orléans, Louis-Philippe Joseph d'Orléans, hérita du domaine. En 1787, il ordonna d'embellir les jardins, le parc et le château. Pour cela il fit appel à Thomas Blaikie. Ce jardinier écossais renommé, réputé notamment pour la conception du jardin de Bagatelle, dont le style était très en vogue à l'époque, transforma le parc en jardin paysager, une mode arrivant de Grande-Bretagne, et s’appliqua à répartir bosquets et plantations tout en respectant les irrégularités du terrain, comme le veut la conception de ces parcs nouvelle manière. Il y bâtit des installations agricoles, une ferme mais aussi une ménagerie, intégrées au parc paysager.

Alexander Howatson succéda à Blaikie : ce dernier le trouvait médiocre mais considérait malgré tout qu'il s'occupait avec brio des pelouses du château du Raincy dont il avait la charge.

En héritant du château, Louis-Philippe Joseph d'Orléans, le futur Philippe Égalité (1747-1793), engagea du personnel d’outre-Manche pour gérer l’ensemble des plantations et activités du parc. Le personnel et leurs familles furent logés dans des maisons individuelles et autorisés à cultiver quelques arpents de terre pour leur propre compte. Progressivement, ce que l’on appellera le « hameau anglais » se constitua et la maison dite du régisseur (18 bis boulevard du Nord) en rappelle le souvenir. Du temps de Philippe Égalité, les employés vécurent dans une espèce de vie communautaire indépendante qui, à l’époque, fut perçue comme une idée novatrice. Les historiens qui, plus tard, se pencheront sur ce fonctionnement, parleront d’un concept de parc paysager à vocation sociale.

Pendant la Révolution, en 1793, Louis-Philippe Joseph d'Orléans fut guillotiné et les sans-culottes saccagèrent le château qui représentait à leurs yeux l'opulence de la monarchie.

Sous le Directoire, le domaine passa de mains en mains d'hommes fortunés, comme l'un des frères Perrin, entrepreneur général des Maisons de jeux en France, qui le loua au munitionnaire Ouvrard.

Ouvrard confia la démolition et la reconstruction d'un édifice de taille plus modeste à l'architecte Louis-Martin Berthault. Ce dernier remania également le parc. Ouvrard y donna de somptueuses réceptions ainsi que de grandes battues auxquelles participèrent Madame de Récamier et Madame de Tallien, qu'il évoqua dans ses Mémoires de 1799. Il acquit la propriété du château en 1806 avant de faire faillite l'année suivante et dut s'en séparer au profit de Claude-Xavier Carvillon des Tillieres, qui le lui racheta. Ce dernier le recouvra en le louant au général Junot duc d'Abrantes.

En 1811, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], méprisant Ouvrard qu'il considérait comme un exploiteur, racheta le parc mais le délaissa. Lors de la campagne de France, celui-ci fut occupé à la fin mars 1814 par l'armée prussienne qui y commit de nombreuses dégradations.

Le château et son parc ne furent rendus aux Orléans qu’en 1819. [[Louis Philippe Ier|Louis Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], alors duc d'Orléans, et sa sœur Adélaïde rachetèrent le domaine alors que le château était complètement détruit. Ses habitants devaient loger dans les quatre pavillons, appelés les « maisons russes », lesquels avaient été construits vers 1775-1780. Ils seront eux-mêmes dévastés en 1848, après la chute du roi.

Le Modèle:Date, durant la vague révolutionnaire, [[Louis Philippe Ier|Louis Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] quitta son château de Neuilly habillé en bourgeois et coupa à travers champs pour se cacher dans sa propriété du Raincy. Thiers le rejoignit pour lui proposer la Couronne de France.

La révolution de février 1848 conduisit [[Louis Philippe Ier|Louis Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] à abdiquer le Modèle:Date- et à quitter Paris puis la France pour s'exiler en Angleterre. La foule furieuse et affamée se précipita à l'entrée du parc. Monsieur Guinet, garde général du domaine, proposa d’ouvrir les grilles afin de lâcher les daims et les cerfs, élevés en liberté dans le parc, pour disperser la foule. Cette initiative lui fut refusée. La foule réussit à se frayer un chemin en détruisant les grilles du parc et se mit à saccager les habitations, pillant tout ce qu'elle trouvait, allant jusqu'à décimer le gibier aux abois. Pour les habitants révoltés, la prise du parc du Raincy fut alors considérée comme une victoire symbolique sur la monarchie.

En septembre 1848, les chasses de la forêt de Bondy, incluant les parties boisées du domaine du Raincy, furent louées par adjudication publique. La vénerie subsista encore un certain temps grâce à l’acquéreur du parc, Léon Bertrand. Celui-ci, grand amateur de chasse, dirigeait à Paris le Journal des Chasseurs. Pourtant, les battues qu’il organisa furent sans commune mesure avec les grandes chasses organisées par la famille d’Orléans qui avaient fait la renommée du domaine.

Le Modèle:Date à la suite du décret du Modèle:Date ordonnant la confiscation des biens de la maison d'Orléans, le parc fut déclaré propriété nationale. Il fut loti à partir de 1854.

Le Raincy fut érigée en commune par décret impérial du 20 mai 1869 par le détachement d'une partie de Livry et la municipalité acquit le domaine vers 1880.

Fichier:REP & FILLIETTE 129E - Le Robinson du Raincy et l'allée de Montfermeil.jpg
La ville était desservie, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par deux lignes de tramways qui avaient leur terminus en Gare du Raincy - Villemomble - Montfermeil :
- la ligne Le Raincy - Montfermeil, qui fut la dernière ligne des anciens tramways parisiens, puisqu'elle cessa son exploitation, sous le no 112, le Modèle:Date-
- La ligne 6 des Nogentais, qui reliait la ville à la place de la République à Paris.

Enfin, l’ancien chenil, connu aujourd’hui sous le nom des « Tourelles », a été transformé en logements sociaux. Toutefois, au gré de ses promenades, le Raincéen attentif peut remarquer le chêne de l’allée des Acacias et le séquoia de l’avenue de Livry, seuls survivants des arbres du parc du château du Raincy. Il demeure peu de traces de ce parc en dehors de la maison du régisseur et de la pièce d’eau. Celle-ci est aujourd’hui intégrée dans le parc du lycée Albert Schweitzer. Citons aussi le pavillon de l’Horloge (7 boulevard du Nord), surmonté d’un clocheton, vestige d’une ancienne dépendance construite dans le parc ayant abrité, sous le Premier Empire, le général Jean Audoche Junot, duc d’Abrantès, un clocheton en vitraux situé allée des Hêtres vestige du pavillon de la boucherie là où était dépecé le gibier après les chasses.

Au début de l'urbanisation, de nombreuses familles bourgeoises et aristocrates très aisées achètent des parcelles et construisent de splendides demeures dont certaines ont subsisté jusqu'à nos jours. La commune était alors très peu peuplée et était un lieu de villégiature renommé par son histoire et apprécié pour sa verdure et son calme. Bien qu'entièrement urbanisée, la ville a su garder ces derniers caractères de nos jours.

Durant la bataille de la Marne en 1914, le général Maunoury y établit son quartier général dans l'actuelle mairie.

Le décret du Modèle:Date- crée l'arrondissement du Raincy, la commune devenant ainsi sous-préfecture du département de Seine-et-Oise. La loi du Modèle:Date- définit la réorganisation administrative de la région parisienne... et le Raincy devient sous-préfecture du nouveau département de la Seine-Saint-Denis.

Depuis son urbanisation, la ville a toujours abrité une population aisée ainsi que de nombreuses personnalités.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 a fait de la ville le chef-lieu de l'arrondissement du Raincy<ref>Décret n°621294 portant création des arrondissements de Saint-Germain-en-Laye, Montmorency, Palaiseau et Le Raincy, consulté le 25 février 2015.</ref> du nouveau département de la Seine-Saint-Denis, après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Lors de la création de la commune en 1869, La ville fait partie du canton de Gonesse. En 1882, elle devient le chef-lieu du canton du Raincy du canton de Sèvres de Seine-et-Oise, puis, en 1967, de la Seine-Saint-Denis<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

La ville accueille également un tribunal d'instance situé 8, allée Baratin.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du Canton de Villemomble<ref>Décret n° 2014-217 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Seine-Saint-Denis, consulté le 25 février 2014.</ref> Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription de la Seine-Saint-Denis. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité, a été intégrée<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref>.

Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- (loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale.

La commune a donc également été intégrée le Modèle:Date- à l'établissement public territorial Grand Paris - Grand Est<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>. Modèle:Article détaillé

Tendances politiques et résultats

À la différence de nombreuses communes du reste du département de la Seine-Saint-Denis, Le Raincy n'a jamais fait partie de la Ceinture rouge.

Au second tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste DVD menée par Jean-Michel Genestier Modèle:Incise obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (54,35 %, 26 conseillers municipaux élus), devançant largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Résultats officiels pour la commune Le Raincy</ref> :
- le maire sortant Éric Raoult (UMP-UDI, Modèle:Unité, 6 conseillers municipaux élus) ;
- Stéphane Lapidus (PS, 615 voix, 9,74 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 39,50 % des électeurs se sont abstenus.

Modèle:Article connexe

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la liste UDI menée par le maire sortant Jean-Michel Genestier remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (50,33 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Claire Gizard Modèle:Incise (DVD - SL, Modèle:Unité, 36,18 %, 6 conseillers municipaux élus) ;
- Pierre-Marie Salle Modèle:Incise (504 voix, 13,47 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 61,77 % des électeurs se sont abstenus.

Modèle:Article connexe

Administration municipale

La commune du Raincy est créée en 1869 par décret du Modèle:Date- par démembrement des territoires de Gagny, Livry-Gargan et Clichy-sous-Bois.

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

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Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Modèle:Article connexe

Politique de développement durable

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Sécurité

Modèle:Section à actualiser L'ancien maire, Éric Raoult, a fait de la sécurité dans la ville une des questions phares de ses mandats. La ville bénéficie depuis longtemps d'un commissariat de police auparavant partagé avec Clichy-sous-Bois et après redécoupage des zones, Modèle:Quand partagé avec Villemomble. La caserne de gendarmerie inoccupée est transformée en hébergement d'urgence d'une capacité de 70 places et gérée par une association<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La municipalité Modèle:Quand un poste de police municipale et mis en place des caméras de surveillance. Durant les émeutes de 2005, le maire avait décrété un couvre-feu par mesure de sécurité alors que la ville était pourtant épargnée. La commune avait fait partie des premières villes tests pour la mise en service du Taser pour équiper la police municipale. Selon l'Observatoire National de la Délinquance, publiant le classement général de la délinquance en 2008, la commune se place Modèle:39e sur les 40 communes que compte la Seine-Saint-Denis, ce qui en fait la plus sûre du département après Gournay-sur-MarneModèle:Référence nécessaire.

Jumelages

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Le Raincy est située dans l'académie de Créteil.

Enseignement pré-élémentaire et élémentaire public

Ces écoles sont gérées par l'inspection départementale de l’Éducation nationale, située au Raincy (à l'école Thiers) et par le rectorat de Créteil.

Enseignement secondaire public

Fichier:Le Raincy-Collège Jean Baptiste Corot.jpg
Collège Jean-Baptise-Corot.

Enseignement privé

Enseignement supérieur

Manifestations culturelles et festivités

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Santé

Modèle:Refsou, la ville dispose de nombreux cabinets de médecins généralistes, de dentistes, orthophonistes, psychiatres et pédopsychiatres.

La ville disposait auparavant d'un hôpital situé au Boulevard de l'Ouest, nommée Hôpital Valère Lefebvre. Cet hôpital a fermé et est désaffecté depuis les années 1990, ce qui pousse les habitants à se rendre à l'hôpital de Montfermeil duquel ils dépendent.

Sports

  • Un centre omnisports, situé 26 avenue Thiers ;
  • Une piscine ;
  • Une salle de musculation, située boulevard du Nord ;
  • Un terrain de football et des tennis, situés boulevard du Nord ;
  • Un dojo, situé allée des Bosquets

D'autre part, Le Raincy abrite différentes associations sportives permettant la pratique des sports suivants : l'aïkido / kempo, l'aqua-sport, la culture physique, l'escrime, le football, le football de table, le golf, la gymnastique volontaire, le handball, le judo / ju-jitsu, le karaté, la musculation, le fitness, la plongée sous-marine, la natation, le self défense, le taekwondo, le tennis, le tennis de table, le volley-ball.

La ville disposait autrefois d'une patinoire, qui a fermé en 1999. Le bâtiment est resté abandonné jusqu'en 2008, lorsqu'il a été détruit afin de construire l'espace Raymond Mège, un centre destiné aux associations de jeunesse.

Médias

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Cultes

Trois cultes sont principalement présents sur la ville :

Sépultures

Fichier:Cimetière Nouveau Raincy 1.jpg
Entrée du nouveau cimetière.

La ville possède deux cimetières :

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:Section à actualiser En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Le Raincy au 3 550e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

En 2009, 70,7 % des foyers fiscaux étaient imposables<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

En 2008, avec un revenu net moyen imposable par foyer fiscal de Modèle:Euro, contre une moyenne de Modèle:Euro en Seine-Saint-Denis, la commune reste atypique dans le département. Si on le compare à certaines communes de la région Île-de-France, ce revenu moyen se situe entre ceux de Saint-Maur-des-Fossés et de Levallois-Perret. Le Raincy devance ainsi largement quelques autres villes où les revenus sont également sensiblement supérieurs à la moyenne départementale, notamment Neuilly-Plaisance, Villemomble, Gagny, Livry-Gargan ou encore Les Lilas, moins nettement Coubron ou bien Gournay-sur-Marne dont le revenu moyen par foyer fiscal s'élevait, pour la même année 2008, respectivement à Modèle:Euro et Modèle:Euro (source InseeModèle:Quoi).

Selon un classement du magazine économique Capital de Modèle:Date-, reprenant les chiffres du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, la ville se place Modèle:148e sur les Modèle:Nombre représentées au palmarès 2008 des villes abritant plus de dix foyers fiscaux justifiant d'un revenu fiscal de référence supérieur ou égal à Modèle:Euro, ce qui représente 6 % de sa population.

La ville abrite une population qui est pour beaucoup plus aisée que dans le reste de la Seine-Saint-Denis, elle comporte une part importante de professions libérales, dirigeants d'entreprises, cadres...

La ville possédant moins de Modèle:Unité, à ce titre ne dispose pas de statistiques INSEE concernant son nombre de contributeurs redevables à l'ISF. Toutefois sur un plan départemental, Modèle:Référence nécessaire.

La part des revenus de professions non salariées est une des plus élevées de la région Île-de-France, à savoir 9,6 % des revenus de professions non salariées (en comparaison, Neuilly-sur-Seine n'en compte pour la même période que 8,8 %) (source Insee 2006Modèle:Quoi).

La ville, atypique dans le département, est souvent qualifiée « d'enclave bourgeoise » et surnommée « Le Petit Neuilly du 93 »<ref>Article de 2009 repris dans l'Express.</ref>.

Emploi

Modèle:Section à actualiser En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 75,6 % d'actifs dont 68,6 % ayant un emploi et 7,0 % de chômeurs<ref group="Insee">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 4 633 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 6 313, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 70,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi n'offre que deux emplois pour trois habitants actifs<ref group="Insee">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.

Entreprises et commerces

Ets Simoneton-Le Raincy
Vue de l'Usine du Raincy dans les années 1920.

Modèle:Section à actualiser En 2011, Modèle:Nombre ont été créées à Le Raincy<ref group="Insee">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 94 par des autoentrepreneurs<ref group="Insee">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.

Au Modèle:Date-, Le Raincy comptait Modèle:Nombre : aucun dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 53 dans l'industrie, 544 dans la construction, 1 588 dans le commerce-transports-services divers et 1 736 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="Insee" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.

Les établissements Simoneton, filatures et constructions de filtres industriels, pompes et matériel pour le service d'incendie furent une importante usine située sur le plateau du Raincy entre 1876 et 1969. D’une superficie de près de trois hectares, l’usine du Raincy occupa dans les années 1920 plus de 200 personnes dans ses ateliers et bureaux, ouvriers et ouvrières du Raincy et de la région. Les lignes de tramway de l’époque « Gare du Raincy-Montfermeil » et « Opéra-Raincy » avaient un arrêt facultatif avenue Thiers à la hauteur de l’allée des Coteaux pour favoriser l’accès entre la gare et l’usine<ref>En Aulnoye Jadis, SHRPA, publication n°17, « ...d'une usine aux premières heures du Raincy », p.64.</ref>. La qualité de fabrication de ses appareils et la modernité de sa technologie permirent à cette entreprise d’acquérir un renom mondial dans ce genre de fabrication qui fut ainsi récompensée par de nombreux prix aux expositions universelles et internationales de l’époque. En effet, l’usine du Raincy exportait déjà sa production sur tous les continents.

Bien que principalement résidentielle, la commune accueille aujourd’hui des entreprises du secteur tertiaire, pour la plupart des commerces de proximité. Le centre-ville est particulièrement dense en commerces, services et cabinets médicaux. La commune dispose en outre d’un bureau de Poste, d’agences de chaque banque nationale et société d’assurance. Un marché se tient tous les jours de la semaine.

Le Raincy offre ainsi aux employés de ces entreprises un cadre vivant et familial.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • La célèbre église Notre-Dame du Raincy, chef-d’œuvre d'Auguste Perret, première église construite entièrement en béton. Cet édifice datant de 1923 a été classé Monuments historiques dès 1966. Construit par la paroisse du Raincy, grâce à un legs et de nombreux dons à la suite de la souscription lancée par le chanoine Félix Nègre, il est la propriété du diocèse de Saint-Denis<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
    Il existe aussi au Raincy une autre église catholique, l'église Saint-Louis qui fut établie dans l'ancienne grange de la ferme du parc d'origine (inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques), un temple protestant et une synagogue construite par l'architecte Henri Guimonneau, un des anciens maires du Raincy.
  • La Montagnette, ancienne demeure de Hermann Herold, banquier suisse.
  • Un lycée à l'architecture originale, dû à un élève de Le Corbusier, Raymond Petit, architecte des Palais Nationaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>, inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques avec tout le parc du lycée comprenant des essences remarquables, y compris l'ancienne orangerie du parc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le quadrilatère formé par le parc du lycée Albert Schweitzer est bâti sur l'ancien jardin à la française, il reprend le contour du tracé dessiné par Le Nôtre son contenu ayant été modifié durant les phases de modifications topographiques (grotte et lac artificiel) effectuées à l'anglaise.
  • L'ancien chenil du château, réhabilité en logements sociaux (résidence des Tourelles), avait été bâti en 1773 par Pottier pour le duc d'Orléans, féru de chasse à courre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Deux vases en marbre blanc de Modèle:Unité de hauteur et rehaussés de têtes de béliers, vestiges des ornements du château du Raincy, se trouvent place des Fêtes (devant l'église Saint-Louis).
  • De nombreuses demeures ou bâtiments publics datant du début de la Colonie du Raincy ou des années 1900 peuvent encore témoigner de l'âge d'or du Raincy : l'ancien bureau de Poste du Raincy située allée Théophile Binet, l'Hôtel de Ville, avenue de la Résistance.
  • Une plaque située au 100, avenue de la Résistance rappelle le passé prestigieux de la ville ainsi que l'emplacement de l'ancien château du Raincy. « Ici s’éleva de 1641 à 1852 le célèbre château du Raincy, bâtit par Le Vau dans les jardins dessinés par Le Nôtre pour l'intendant des finances Jacques Bordier ensuite propriété de la princesse Palatine puis de la Maison D'Orléans avant d'être confisqué, le domaine fut loti et naquit la ville du Raincy ».

L'entrée du parc du château du Raincy se situait au bord de la route nationale 3 où se trouvent encore les deux pavillons de garde qui ont donné son nom à la commune des Pavillons-sous-Bois.

Patrimoine culturel

Le Raincy et la littérature

Dans La carte et le territoire, Prix Goncourt 2010, Michel Houellebecq fait démarrer son roman au Raincy. La ville y est présentée comme une ancienne commune bourgeoise devenue, dans un futur proche, une quasi zone de non-droit.

Cette approche contraste fortement avec la vision la plus fréquente du Raincy dont l'image est, en général, celle d'une ville relativement riche et sécurisée.

Équipements

  • École de musique : trente-trois professeurs proposent des cours d’instruments (sur une quinzaine d'instruments différents) ainsi que des pratiques collectives (chant, orchestre, musique de chambre...)
  • Médiathèque : met à la disposition des ouvrages, mais aussi des cédéroms et un accès à internet.
  • Centre culturel Thierry-le-Luron : propose des animations ;
  • École municipale d'arts plastiques : trois professeurs proposent des cours en journée et en soirée.

Personnalités liées à la commune

Naissance au Raincy

Résidents

Mécènes

Autres

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Insee

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Autres sources

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Modèle:Palette

Modèle:Portail