Étienne Mourrut
Modèle:Infobox Personnalité politique
Étienne Mourrut, né le Modèle:Date de naissance au Grau-du-Roi (Gard) et mort le Modèle:Date de mort à Montpellier, est un homme politique français.
Membre du Rassemblement pour la République (RPR) puis de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), il est député de la [[Deuxième circonscription du Gard|Modèle:2e du Gard]] de 2002 à 2012, et maire du Grau-du-Roi de 1983 à 2014.
Biographie
Famille
Du côté de son père, il est issu d'une famille de marins-pêcheurs graulens<ref name="DeGaulleModèle">Modèle:Article</ref>. Sa mère, elle, descend d'immigrés italiens<ref name="DeGaulleModèle"/>,<ref group="n">Il conserve d'ailleurs chez lui l'acte de naturalisation de sa grand-mère (cf. https://www.dailymotion.com/video/xquw8k_aubord_news).</ref>. Née en 1909<ref name="GénéralMourrut"/> et morte en 2005<ref name="DeGaulleModèle"/>, elle est marchande de bazar<ref name="DeGaulleModèle"/>. Ses parents, Modèle:Citation, seront plus tard réticents face à l'engagement politique de leur fils<ref name="DeGaulleModèle"/>.
Il a une sœur, Émilie, épouse Lauret<ref name="carnet">« Étienne MOURRUT : Décès », carnet.midilibre.fr.</ref>, morte en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il s'est marié à Michèle Jouffroy<ref>https://gw.geneanet.org/cedjouf?lang=fr&pz=cedric+claude&nz=jouffroy&ocz=10&p=michelle&n=jouffroy&oc=18.</ref> Modèle:Incise en 1962 et est père de deux<ref name="VivreEnsemble">« ETIENNE MOURRUT », vivre-ensemble.legrauduroi.over-blog.com.</ref>,<ref name="DeGaulleModèle"/> fils, Jean-Michel et Patrice<ref name="carnet" />,<ref name="DeGaulleModèle"/>, nés respectivement en 1963 et 1967 et tous deux commerçants<ref name="DeGaulleModèle"/>. Sa belle-fille est Pascale Bagagli, qui est candidate à l'élection régionale de 2010 en Languedoc-Roussillon<ref>« Présentation : le Nouveau Centre vole la vedette à l'UMP », nimes.maville.com.</ref>,<ref>« Élections Régionales », ump-gard.over-blog.com.</ref> et aux élections municipales de 2014 au Grau-du-Roi<ref>Coralie Mollaret, « GRAU DU ROI. Léopold Rosso, le successeur d’Étienne Mourrut dévoile ses colistiers En savoir plus sur http://www.objectifgard.com/2014/02/23/grau-du-roi-leopold-rosso-le-successeur-detienne-mourrut-devoile-ses-colistiers/#gWHbEIDV7detkDAu.99 », objectifgard.com.</ref>, et son assistante parlementaire<ref name="GénéralMourrut">Modèle:Article</ref> jusqu'en 2012. Elle deviendra en 2014, peu avant sa mort, la collaboratrice parlementaire de Vivette Lopez<ref>Trombinoscope des collaborateurs de Vivette Lopez, senat.fr.</ref>.
Il vit dans le centre-ville du Grau-du-Roi, sur la rive gauche du canal<ref name="VivreEnsemble" />.
Jeunesse et éducation
Dans sa jeunesse, il est surnommé « bacalao », mot espagnol qui signifie « morue ». Il gardera ce surnom toute sa vie<ref name="GénéralMourrut"/>.
Il est élevé Modèle:Citation. Alors qu'il a 14 ans, le récit de la bataille de Diên Biên Phu, lu dans le Midi Libre, le marque<ref name="DeGaulleModèle"/>. Il est aussi frappé par l'inaction et la corruption des hommes politiques de la Modèle:IV République. Tout cela, dès lors, concourt à le rapprocher de la personnalité du général de Gaulle<ref name="DeGaulleModèle"/>.
Carrière professionnelle
Dans une région à gauche, il est en faveur de l'Algérie française<ref name="DeGaulleModèle"/>.
Il effectue son service militaire dans la marine nationale<ref name="DeGaulleModèle"/> de 1960 à 1962, où il est mobilisé à la base aéronavale de Saint-Raphaël<ref name="DeGaulleModèle"/>. Il ne participe néanmoins à aucune opération de la guerre d'Algérie<ref name="DeGaulleModèle"/>.
Il devient ensuite salarié aux Salins du Midi chargé de la maintenance, où il crée le syndicat FO<ref>Coralie Mollaret, Les Graulens disent adieu à leur maire Étienne Mourrut », Objectif Gard, 21 octobre 2014.</ref>.
Il se reconvertit comme commerçant en 1972 — il sera notamment débitant de tabac.
Carrière politique
Notamment après avoir constaté le retard de développement du Grau-du-Roi par rapport aux communes varoises<ref name="DeGaulleModèle"/>, Étienne Mourrut décide de s'engager en politique. En 1965, à 25 ans<ref name="DeGaulleModèle"/>, il devient conseiller municipal du village dans l'équipe du socialiste Jean Bastide ; bien qu'en queue de liste, il est l'un des mieux élus<ref name="DeGaulleModèle"/>. Il rêve alors Modèle:Citation<ref name="DeGaulleModèle"/>.
En désaccord avec le maire, il conduit une liste apolitique en 1971, mais est battu et n'obtient pas assez de voix pour siéger dans l'opposition municipale. Il anime ensuite le journal local Lou Fanal pendant six ans, pour s'opposer à la gestion du maire, assiste à toutes les séances du conseil municipal et travaille les dossiers<ref name="DeGaulleModèle"/>. Il adhère au Rassemblement pour la République (RPR) en 1975. Il renouvelle sa candidature en 1977 et siège à nouveau au conseil municipal.
Il se présente aux élections cantonales de 1979 dans le canton d'Aigues-Mortes, face au conseiller général André Fabre et à Jean Bastide, mais est battu.
Maire du Grau-du-Roi
1983-1990 : premiers pas comme maire du Grau-du-Roi
Il est élu maire de la ville aux élections municipales de 1983. Il a été constamment réélu depuis.
Sa première action majeure est la piétonisation de la rue Rédarès en 1984, suivie par de nombreuses autres voies<ref name="vivreensemble">Présentation de la commune sur ensemble.legrauduroi.over-blog.fr</ref>. Suivent de 1984 à 1986 les travaux d'aménagement du port, la construction des lotissements communaux Lou Fanal (1985), Les Magnolias (1988) et Salonique (1990), la création de la Maison des vins à l'Espiguette. En parallèle sont créés des aménagements, tels la crèche halte-garderie et le nouveau cimetière en 1988, le Palais des sports et de la culture en 1990, mais surtout le Palais de la mer avec le seaquarium en 1989<ref name="vivreensemble" />.
Le Modèle:Date, il décide de municipaliser la gestion des arènes du Grau-du-Roi, qu'il confie à Philippe Cuillé<ref>Midi libre du 13 août 2013.</ref>.
Il est finalement élu au conseil général du Gard en 1985. Il cède son mandat en 2002 à son bras droit Léopold Rosso, à qui il est apparenté<ref name="DeGaulleModèle"/>, afin de se conformer aux dispositions sur le cumul de mandat.
Il est conseiller régional de 1986 à 1992.
En 1987, il procède à la modification du plan d'occupation des sols (POS).
Réélu lors des élections municipales de 1989 face à Michel Picon, il choisit comme première adjointe Mireille Ardois, déjà adjointe sous la précédente mandature<ref>« Qui sommes nous ? » (sic), sur legrauduroidemain.com</ref> et future directrice générale de la SAGR<ref>Modèle:Article</ref>.
En avril 1990, il organise un grand meeting pour l'anniversaire de sa réélection<ref>Article du site Sémaphores</ref>.
1990-2000 : des changements profonds
Durant les années 1990, Le Grau-du-Roi continue à se doter d'aménagements : le casino ouvre ses portes en 1993, le boulevard du Front de mer, rénové et élargi devient le boulevard du maréchal Juin. L'année 1996 voit la construction d'une station d'épuration et l'installation d'un centre de thalassothérapie à Port-Camargue. La ville acquiert la maison de retraite privée, la résidence Saint-Vincent, en 1999<ref name="vivreensemble" />.
Candidat du RPR aux élections sénatoriales de septembre 1998, il est battu au second tour, arrivant en cinquième position, derrière Gilbert Baumet<ref>Résultats des élections sénatoriales de 1998 : Gard, sur politiquemania.com</ref>.
En 2002, il organise un référendum local sur l'achat par la commune de la villa Rédarès.
Député (2002-2012)
En mars 2001, le RPR lui accorde l’investiture départementale du parti en vue des élections législatives, pour la soumettre aux instances nationales. En revanche, la commission d'investiture nationale ne lui accorde l'investiture qu'au lendemain de l'élection présidentielle, ayant hésité entre lui et l'ancien député Jean-Marie André.
{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} législature
Il affronte notamment Jean-Marie André, ancien député de la circonscription et maire de Beaucaire (DVD), Florence Berthezène, poissonnière et conseillère municipale de Vauvert (FN), Jacqueline Bizet (LCR), Alain Fabre-Pujol, député sortant (PS) et Samuel Serre (UDF).
Il est élu député le Modèle:Date, pour la [[XIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} législature]], dans la [[deuxième circonscription du Gard|Modèle:2e du Gard]], dans le cadre d'une triangulaire l'opposant à Alain Fabre-Pujol (PS) et à Florence Berthezène.
Il est alors Modèle:Citation. Il intègre le groupe UMP de la Commission de la défense nationale et des forces armées, sa suppléante pour la législature étant Joëlle Pellissier, adjointe au maire de Nîmes, conseillère générale du canton de Nîmes-2 et orthophoniste de profession.
En Modèle:Date, dans une question écrite, il interpelle le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy sur Modèle:Citation<ref>Question écrite n° 5427, sur questions.assemblee-nationale.fr</ref>. Le Modèle:Date, dans une question écrite au gouvernement, il demande Modèle:Citation<ref>Question au gouvernement n°116, sur questions.assemblee-nationale.fr</ref>.
Membre de Debout la République (DLR), courant « gaulliste et républicain » de l’UMP, il présente, le Modèle:Date, les clubs locaux du mouvement avec Jacques Baudot, Nicolas Dupont-Aignan, Patrick Labaune, Lionnel Luca et François-Xavier Villain<ref>Présentation de Debout la République sur france-politique.fr</ref>.
Le Modèle:Date, il cosigne la proposition de loi 1521 visant au rétablissement de la peine de mort pour les auteurs d'actes terroristes<ref>Proposition de loi 1521 du 8 avril 2004</ref>.
En 2005, il cosigne avec 128 autres députés la tribune de Jean-Paul Garraud et Claude Goasguen, « Act'Up, une provocation de trop », en réaction au simulacre de mariage organisé par cette association dans la cathédrale Notre-Dame de Paris<ref>« Act'Up à Notre-Dame : 129 députés demandent l'ouverture d'une action publique au Premier ministre », libertepolitique.com</ref>.
En 2006, il fait partie de l'Entente parlementaire « pour la défense du droit fondamental de l’enfant d’être accueilli et de s’épanouir dans une famille composée d’un père et d’une mère »<ref>Liste des députés constituant l'Entente</ref>. Le 18 octobre de la même année, il est élu membre de la commission exécutive du club de Jean-Pierre Raffarin, Dialogue et initiative (DI)<ref>« Dialogue et Initiative (DI) », france-politique.fr.</ref>.
En 2007, il présente, ou « parraine », la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle.
Il crée la polémique en juin 2007, en refusant l'installation d'un dispositif de prévention contre le VIH de l'association AIDES sur la plage de l'Espiguette<ref>« Languedoc-Roussillon : Aides contrainte de redéployer son dispositif de prévention », tetu.com</ref>.
Durant son mandat, il pose près de 850 questions écrites : cela constitue sa méthode de travail comme député<ref name="DeGaulleModèle"/>.
Élections législatives de 2007
Il est candidat à sa réélection sous l'étiquette UMP lors des élections législatives de 2007. Il installe sa permanence de campagne à Saint-Gilles<ref name="IncertitudeEnSoirée_1">Modèle:Article</ref> et mobilise une quarantaine de militants<ref name="GénéralMourrut"/>. Il écume les marchés, notamment celui de Vauvert, en compagnie de Nicolas Lancrey et Maurice Ruedas<ref name="GénéralMourrut"/>. Il soutient également Christophe Ruas, candidat investi par l'UMP dans la [[Cinquième circonscription du Gard|Modèle:5e]]<ref name="GénéralMourrut"/>.
Au premier tour, il affronte notamment Robert CrausteModèle:Note, son opposant au Grau-du-Roi et médecin<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="AuDelà_1">Modèle:Article</ref> (PS), Corinne Derian, actrice, qui a Modèle:Citation (Les Verts), Cédric Durand, chef d'entreprise et adjoint au maire de Beaucaire<ref>Modèle:Article</ref> (MPF), Martine GayraudModèle:Note, infirmière et syndicaliste<ref name="Gayraud_2">Modèle:Article</ref> (PCF), Claude de GirardiModèle:Note, fonctionnaire, directrice de la mission locale d'insertion de Beaucaire<ref name="Girardi_2">Modèle:Article</ref> (MoDem), Jean MiclotModèle:Note, professeur de l'enseignant technique à Avignon depuis 1983 et domicilié à Vers-Pont-du-Gard<ref name="Miclot_2">Modèle:Article</ref> (FN) et Jeanine Servile, employée à la CPAM et militante politique depuis 1978<ref name="Servile">Modèle:Article</ref> (MNR).
Alors que les commentateurs imaginaient une triangulaire<ref name="MourrutFaceÀCrauste">Modèle:Article</ref>, il est largement en tête au premier tour avec 48,06 % des voix et manque de peu l'élection au premier tourModèle:Note,<ref name="MourrutFaceÀCrauste"/>,<ref name="IncertitudeEnSoirée_2"/> ; Midi Libre y voit Modèle:Citation Étienne Mourrut a à ses côtés Hubert, son proche ami mosellan qui le rejoint à chaque élection depuis 1965<ref name="IncertitudeEnSoirée_2"/>.
Girardi ne donne pas de consigne de vote, quand Gayraud rallie Crauste et Durand Modèle:Citation et Modèle:Citation. Gilbert Baumet Modèle:Citation de son résultat<ref>Modèle:Article</ref>. Le 14 juin, il débat avec Robert Crauste sur Télé Miroir<ref name="GénéralMourrut"/>. Il est réélu député, le Modèle:Date, au second tour, avec 59,47 % des suffrages face à son adversaire.
Il est le premier député de la Modèle:2e du Gard réélu pour un second mandat depuis Jean Poudevigne<ref>Modèle:Article</ref>.
{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} législature
Bénédicte Lapierre, conseillère municipale de Saint-Gilles<ref name="GénéralMourrut"/> et déléguée pharmaceutique, est sa suppléante pour la législature.
Il vote en faveur de la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 présentée lors du congrès du Parlement<ref>Séance du 21 juillet 2008, sur assemblee-nationale.fr</ref>.
Le Modèle:Date, il déplore que le « pôle requins » du Seaquarium du Grau-du-Roi n'ait pas bénéficié de subvention du conseil régional du Languedoc-Roussillon, contrairement à l'aquarium Mare Nostrum de Montpellier. Il dit constater une Modèle:Citation<ref>Jacques-Olivier Teyssier, « Georges Frêche ment et Midi libre publie », sur montpellier-journal.fr, le site du Montpellier journal, 22 janvier 2010</ref>. Le Modèle:Date, Georges Frêche publie un communiqué où il affirme : Modèle:Citation. Étienne Mourrut réplique en rendant public un courrier dans lequel est formulé une demande de subvention<ref>Modèle:Pdf Courrier de la mairie du Grau-du-Roi</ref>.
Le Modèle:Date, il participe aux journées parlementaires de l'UMP, au cours desquelles il déclare qu'il veut voir Modèle:Citation, qu'Modèle:Citation et qu'Modèle:Citation<ref>« Étienne Mourrut - Journée des parlementaires », sur dailymotion.com</ref>.
En mai 2010, interrogé par Télé Miroir au sujet de la réforme des retraites, il affirme qu'Modèle:Citation.
Le Modèle:Date, Étienne Mourrut cosigne l'appel du député Dominique Souchet (MPF), « La France doit porter la voix des chrétiens d’Orient »<ref>Site de Gaston Franco</ref>.
Lors de la grève des marins-pêcheurs en mars 2011, il joue le rôle d'interlocuteur privilégié du ministère de l'Agriculture et de la Pêche<ref>Abdel Samari, « Étienne Mourrut, député du Gard et maire du Grau-du-Roi se mobilise pour les marins pêcheurs.. », sur objectifgard.com</ref>. Le 12 du même mois, il organise au Grau-du-Roi une Modèle:Citation<ref>« LE GRAU-DU-ROI », coursecamarguaise.midiblogs.com.</ref>.
Le Modèle:Date, Étienne Mourrut est à l'origine de la proposition de loi 3427 relative à la responsabilité pénale des élus locaux en matière de manifestations sportives ou culturelles, visant à ne condamner l'élu responsable qu'en cas de violation manifestement délibérée d'une obligation de prudence ou de sécurité<ref>[1]</ref>.
Le Modèle:Date, accompagné du maire d'Aimargues Jean-Paul Franc et du président de l'association Aimargues prévention protection des inondations (APPI) Bernard Jullien, il rencontre la ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, au sujet de la protection contre les crues du Vidourle<ref>« Deux aimarguois ont été reçus au ministère de l'Écologie », sur midilibre.fr</ref>.
En Modèle:Date, il prend position en faveur d'une meilleure lisibilité des produits à bases de viandes mis sur le marché, par le biais d'une question écrite<ref>Son site</ref>,<ref>Question écrite d'Étienne Mourrut</ref>.
Il est le coauteur, avec le député PS du Finistère Gilbert Le Bris, d'un rapport d'information sur le dialogue social dans les armées, dont ils rendent les conclusions en Modèle:Date<ref>Rapport d'information n° 4069</ref>.
Élections législatives de 2012
Il s'engage activement dans la campagne présidentielle de 2012, notamment en participant à plusieurs meetings de Nicolas Sarkozy.
Après avoir reçu l'investiture de l'UMP le Modèle:Date, il officialise sa candidature à un troisième mandat le Modèle:Date au Grau-du-Roi<ref>« Étienne Mourrut lance officiellement sa campagne pour les législatives », sur midilibre.fr, le site du Midi libre, 11 mars 2012. Consulté le 23 août 2012.</ref>. Sa suppléante est Éline Enriquez-Bouzanquet, membre du Nouveau Centre, qui se qualifie elle-même de Modèle:Citation, et conseillère municipale de Nîmes, qui vit à Saint-Dionisy dans le canton de Sommières. Le slogan de sa campagne est « ReGard vers l'avenir ». Un site (etiennemourrut2012.com) et plusieurs profils sociaux (Facebook, Twitter) sont lancés à cette occasion. Il organise des réunions publiques dans chaque commune de la circonscription<ref>Véronique Bennouar-Bonnachi, « Étienne Mourrut de plain-pied dans la campagne », midilibre.fr.</ref>. Il est investi par l'UMP<ref>« Candidats investis ou soutenus par le Conseil national de l'UMP » sur u-m-p.org.</ref> et sa candidature reçoit le soutien du Nouveau Centre et de CPNT.
Les 7 et Modèle:Date, un sondage d'opinion de l'IFOP le donne à jeu égal avec Katy Guyot et Gilbert Collard, qui sont crédités de 29,5 %. Au second tour, il serait troisième de la triangulaire, en totalisant 31 %<ref>« Élections législatives : Gilbert Collard (FN) très haut selon l'Ifop », sur midilibre.fr, le site du Midi libre, 7 juin 2012. Consulté le 23 août 2012.</ref>. Il se dit Modèle:Citation<ref>Olivier Schlama, « Elections législatives : Gilbert Collard, le front tireur du FN à Saint-Gilles », midilibre.fr.</ref>.
Au premier tour, il arrive en troisième position avec 23,89 % des suffrages exprimés derrière Gilbert Collard soutenu par le Front national (34,57 %) et la socialiste Katy Guyot (32,87 %)<ref>Résultats des élections législatives 2012 -Gard (30) - Modèle:2e, sur interieur.gouv.fr, le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 16 juin 2012.</ref> et devant la candidate FG Danielle Floutier. Bien que qualifié pour le second tour, il hésite alors à se maintenir, et Gilbert Collard l'appelle à le rejoindre<ref>« Gilbert Collard au deuxième tour : Étienne Mourrut, candidat UMP dans le Gard, "hésite" à se maintenir face à l'avocat FN », Le Huffington Post, 10 juin 2012. Consulté le 16 juin 2012.</ref>, soulignant qu'il a Modèle:Citation<ref>Véronique Bennouar-Bonacchi et Mathieu Lagouanère, « 2e circo : Collard en tête, le siège se jouera-t-il en triangulaire ? », midilibre.fr.</ref>. Martine Aubry lui demande de soutenir Katy Guyot<ref>Pierre Magnan, « Désistements et retraits : les annonces de Martine Aubry pour le PS », francetvinfo.fr.</ref>,<ref>« Législatives: Aubry offre un désistement socialiste dans le Vaucluse et réclame un désistement UMP dans le Gard », challenges.fr.</ref>.
Il annonce finalement, le Modèle:Date, qu'il participera au second tour, afin de Modèle:Citation<ref>« Mourrut se maintient face à Collard (FN) », AFP, sur lefigaro.fr, le site du Figaro, Modèle:Date. Consulté le 16 juin 2012.</ref>. Selon Stéphan Rossignol, il s'agit de ne Modèle:Citation ; pour un cadre du FN, Mourrut aurait été dissuadé de se désister Modèle:Citation. Marine Le Pen se demande si Modèle:Citation<ref>Olivier Schlama et Arnaud Boucomont, « Législatives/2e et 3e circo : Collard - Mourrut, tempête sous des crânes », midilibre.fr.</ref>.
Peu après, lors d'une conversation téléphonique, la députée UMP Nadine Morano explique à l'humoriste Gérald Dahan, qui se fait passer pour le vice-président du FN Louis Aliot, qu'Étienne Mourrut s'est maintenu « parce que François Fillon lui a demandé de le faire »<ref>Gary Assouline, « Piégée par Dahan, Morano loue le "talent" de Le Pen », sur lefigaro.fr, le site du Figaro, 15 juin 2012. Consulté le 16 juin 2012.</ref>.
Entre les deux tours, le Modèle:Date vers 23 heures, Éline Enriquez-Bouzanquet est agressée et rouée de coups à son domicile de Saint-Dionisy, puis hospitalisée. Étienne Mourrut déclare que Modèle:Citation. Elle reçoit de nombreux messages de soutiens<ref>« La suppléante d'Étienne Mourrut frappée et hospitalisée », sur midilibre.fr, le site du Midi libre, 14 juin 2012. Consulté le 8 septembre 2012.</ref>.
Il n'obtient finalement au second tour que 15,63 % des voix contre 41,56 % pour Katy Guyot et 42,82 % pour Gilbert Collard pour le RBM.
Après 2012
Il soutient la candidature de Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP lors du congrès d'automne 2012. Celui-ci l’emporte au niveau national, le 18 novembre, et les militants UMP du Gard le préfèrent également (63,3 %) à François Fillon (36,7 %)<ref>France Télévision - Qui de Copé ou de Fillon a gagné dans votre département ?</ref>.
Le Modèle:Date, il affirme dans Midi libre qu'il est opposé au mariage homosexuel et qu'il ne célèbrera pas d'unions de ce type, arguant que Modèle:Citation et que cette position est basée sur Modèle:Citation. Il participe à la « manif pour tous » le Modèle:Date<ref>« Manif' anti-mariage gay : les grandes étapes de la mobilisation en images », sur objectifgard.com</ref>.
Le Modèle:Date, il accueille pour la sixième fois dans sa commune le congrès départemental de la FNACA, et prononce à cette occasion une allocution<ref>Modèle:Article</ref>
À la mi-juin 2013, il déploie à la mairie du Grau, en présence de Françoise Larribe, une banderole de soutien aux otages détenus par AQMI au Niger. Celle-ci est retirée par les services municipaux le lendemain de l'annonce de leur libération, le Modèle:Date<ref>Midi libre du Modèle:1er novembre 2013.</ref>.
Le Modèle:Date, il annonce qu'il ne se représentera pas aux élections municipales de 2014, affirmant son soutien à la liste conduite par Léopold Rosso<ref>« Étienne Mourrut passe le relais à Léopold Rosso », sur midilibre.fr</ref>. Interviewé dans le Midi libre du Modèle:Date par Domynique Azema, il déclare Modèle:Citation
Il présente ses vœux à la population graulenne pour la dernière fois le Modèle:Date. À cette occasion, il parle de son amour pour sa ville, du bilan de ses 31 années de mandat, puis défend le choix, contesté, de la construction d'une nouvelle mairie. À la fin de son discours, submergé par l'émotion, il fond en larmes, avant d'être ovationné par le public<ref>Jean Noté, « Les vraies larmes du maire Étienne Mourrut », Midi libre du 20 janvier 2014.</ref> Il se voit ensuite remettre une médaille souvenir par son conseiller municipal et ami Enry Bernard<ref>Jean Noté, « Des vœux exceptionnels », Midi libre du 21 janvier 2014.</ref>.
Il préside son dernier conseil municipal en tant que maire du Grau-du-Roi le Modèle:Date, avec à l'ordre du jour le vote du budget primitif pour 2014. Les élus de l'opposition, emmenés par Robert Crauste et dénonçant l'endettement présenté comme un Modèle:Citation, votent contre. À la fin de la séance, ce dernier rend tout de même un hommage appuyé au maire sortant, affirmant Modèle:Citation. Étienne Mourrut, lui, dit avoir Modèle:Citation<ref>Jean Noté, « Le conseil vote le budget lors de la dernière séance », Midi libre du Modèle:Date.</ref>.
Le Modèle:Date, en présence de la présidente de l'association des maires du Gard Pilar Chaleyssin, des maires d'Aigues-Mortes, Saint-Laurent-d'Aigouze, Mus et de la ville jumelle de Dossenheim Hanz Loren, il inaugure le nouvel hôtel de ville, signé Antoine Garcia Diaz et situé sur le front de mer à la place de l'ancienne villa Rédarès. Il dévoile également une Marianne signée de l'artiste Ali Salem<ref>Tony Duret, « La foule se presse pour l’inauguration de la nouvelle mairie », sur objectifgard.com</ref>,<ref>Thierry Montaner, « Étienne Mourrut a livré les clefs de la mairie », Midi libre du 11 mars 2014.</ref>.
Au premier tour des élections municipales de 2014, la liste de Léopold Rosso, Le Grau-du-Roi naturellement, à laquelle il a apporté son soutien, arrive en tête devant Hisser haut de Robert Crauste. Mais ce dernier est finalement élu avec 16 voix d'avance, dans le cadre d'une quadrangulaire avec Bernard Luciani et Yvette Flaugère, les deux autres candidats.
Le conseil municipal d'installation de la nouvelle équipe a lieu le Modèle:Date. Robert Crauste est élu maire par 21 voix, le groupe de Léopold Rosso choisissant de voter nul, et Patricia Hecker et Yvette Flaugère de ne pas participer au vote. Étienne Mourrut remet alors l'écharpe de maire à son successeur, avant de regagner le public et suivre la suite des débats en tant que simple citoyen<ref>Jean Noté, « Crauste : je ressens une grande envie de bien faire », Midi libre du 6 avril 2014.</ref>,<ref>Jean Noté, « Une nouvelle page politique est désormais ouverte », Midi libre du 7 avril 2014.</ref>.
Retrait de la vie publique et mort
Le Modèle:Date, à l'occasion des commémorations pour les huit cents ans de la naissance de Saint Louis, il rencontre Louis de Bourbon Modèle:Incise, qu'il retrouve après l'avoir accueilli une première fois en 1992<ref>Catherine Mille, « Le prince Louis de Bourbon rapporte la relique », Midi libre du 26 avril 2014.</ref>.
Le Modèle:Date, pour sa dernière sortie publique, il assiste, avec son ami l'abbé Paul Anvesio, à la plantation d'un olivier sur le parvis de la mairie du Grau-du-Roi, commémorant le Modèle:30e du jumelage avec Dossenheim<ref>Jean Noté, « Mourrut : une vie politique », Midi libre du 21 octobre 2014.</ref>.
Il meurt le Modèle:Date à l'institut régional du Cancer de Montpellier des suites d'une maladie dont il souffre depuis trois ans. Il reçoit l'hommage de plusieurs personnalités publiques, parmi lesquelles son successeur Robert Crauste, qui loue Modèle:Citation<ref>Carine Alazet, « Grau-du-Roi : Étienne Mourrut est mort ce dimanche matin », France 3 Languedoc-Roussillon, 19 octobre 2014.</ref> et décide de faire mettre les drapeaux de la mairie du Grau-du-Roi en berne<ref>Coralie Mollaret, « Grau-du-Roi : l'ancien maire Étienne Mourrut est décédé ce matin », Objectif Gard, 19 octobre 2014.</ref>. Franck Proust salue le fait qu'il Modèle:Citation<ref>Coralie Mollaret, « Pour Franck Proust : "Étienne Mourrut a su faire du Grau-du-Roi une ville incontournable" », Objectif Gard, 19 octobre 2014.</ref>, Jean Denat son engagement consacré Modèle:Citation<ref>Coralie Mollaret, « Jean Denat rend hommage au "camarguais" qu'était Étienne Mourrut », Objectif Gard, 19 octobre 2014.</ref> et Jean-Paul Fournier Modèle:Citation<ref>Thierry Montaner, « Le Grau-du-Roi : l'hommage rendu à Étienne Mourrut », Midi Libre, 20 octobre 2014.</ref>. Damien Alary, enfin, regrette Modèle:Citation<ref>Communiqué de Damien Alary sur le site du club des 100</ref>.
Ses obsèques religieuses, célébrées par le curé Pierre Lombard, ont lieu le Modèle:Date en l'église Saint-Pierre du Grau-du-Roi, en présence de Laurent Burgoa, Roland Chassain, Gilbert Collard, Robert Crauste, Jean Denat, Jean-Paul Fournier, Jean-Paul Franc, Vivette Lopez, Pierre Mauméjean, Laurent Pélissier, Eddy Valadier et d'une délégation de la ville-jumelle de Dossenheim. Pascale Mourrut, sa belle-fille, au nom de toute sa famille, et le père Paul Anvesio lui rendent hommage. Suivant sa volonté, le chœur des esclaves hébreux de Nabucco, Va, pensiero, est joué. Il est inhumé dans l'intimité familiale au cimetière du Boucanet<ref>Thierry Montaner, « Étienne Mourrut repose en sa terre graulenne », Midi Libre, 22 octobre 2014.</ref>.
Hommages
Le groupe des anciens députés lui rend hommage sur son site<ref>« Hommages (octobre 2014) », groupeanciensdeputes.fr.</ref>. Le Modèle:Date, lors du conseil municipal du Grau-du-Roi, le maire, Robert Crauste, fait respecter une minute de silence à l'assemblée ; lors de la même réunion, Léopold Rosso prononce un discours en son hommage<ref>« Procès-verbal », cities.reseaudesvilles.fr.</ref>.
Le Modèle:Date, une association dénommée « Les Amis d'Étienne Mourrut », ayant notamment pour but de Modèle:Citation de Mourrut, est déclarée en préfecture du Gard<ref>« Annonce n° 493 - page 563 », journal-officiel.gouv.fr.</ref>. Elle est présidée par Jacques Rosier-Dufond<ref>http://legrauduroidemain.com/index.php?option=com_content&view=article&id=250:une-nouvelle-association&catid=1:informations-breves&Itemid=4</ref>, et une trentaine de personnes y adhèrent<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Le Modèle:Date, la course du 15 août dans les arènes du Grau-du-Roi prend le nom de « souvenir Étienne-Mourrut »<ref>« LE GRAU-DU-ROI *AS* », coursecamarguaise.midiblogs.com.</ref>.
En 2020, ses belle-fille et petite-fille, Pascale et Marie Mourrut, reprennent la mercerie familiale et lui donnent le nom de Modèle:Citation en son souvenir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Mandats et fonctions
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : maire du Grau-du-Roi
- À ce titre, il est :
- Président du centre communal d'action sociale (CCAS) du Grau-du-Roi
- Président de la régie de Port-Camargue
- Président de la commission de jumelage
- Président du conseil d'administration de l'EHPAD de la maison de retraite
- Conseiller communautaire de la communauté de communes Terre de Camargue<ref>« Etienne MOURRUT - Le Maire », ville-legrauduroi.fr.</ref>
- À ce titre, il est :
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : conseiller général du canton d'Aigues-Mortes
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : conseiller régional du Languedoc-Roussillon
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : député de la deuxième circonscription du Gard
Loisirs et passions
Alors jeune maire, il fait équipe avec Jean-Pierre Bas, ancien élu de la municipalité de Jean Bastide à ses côtés et animateur de la Jeune lance graulenne, à l'occasion de tournois de joutes nautiques pendant la fête locale<ref>« La voix des jouteurs s'est éteinte », Midi libre du 3 août 2014.</ref>.
Il assiste aux matchs de foot dans lesquels son petit-fils joue<ref name="DeGaulleModèle"/>. Il est aussi féru de course camarguaise : en 2010, il dit Modèle:Citation.
Distinctions
- Médaille d'honneur de vermeil de la Fédération des associations de marins et de marins anciens combattants (FAMMAC)<ref>« Mourrut mis à l'honneur par l'Amicale des marins et anciens combattants », Midi libre du 10 février 2014.</ref>
- Médaille du cinquantenaire de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA)<ref>« Une cérémonie pour célébrer le 19 mars », midilibre.fr.</ref>
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