Aldabra

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Modèle:En-tête label Modèle:Confusion Modèle:Infobox Île

Aldabra, aussi appelé Aldabran, atoll d'Aldabra ou encore îles Aldabra, est un atoll des Seychelles dans l'Ouest de l'océan Indien. Il fait partie du groupe d'Aldabra dans les îles Extérieures. Inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco en 1982, l'atoll constitue une réserve naturelle stricte, un site Ramsar et une zone importante pour la conservation des oiseaux. Il cumule plusieurs faits notables : c'est le plus grand atoll surélevé au monde, il est le principal lieu de nidification de l'océan Indien pour la tortue verte, il abrite la plus grande population de tortues géantes des Seychelles, la plus grande colonie de phaétons à brins rouges et d'importantes colonies de frégates ariel et de frégates du Pacifique. Son isolement et l'absence d'occupation et d'activités humaines pérennes ont permis aux espèces animales et végétales de développer un certain endémisme tel le râle de Cuvier, la dernière espèce d'oiseaux ne pouvant voler des îles de l'océan Indien occidental.

Habité un temps par quelques travailleurs pour la pêche et la culture du sisal, du ricin commun et des noix de coco, Aldabra n'a jamais vraiment pu accueillir de population humaine de manière pérenne en raison de l'inhospitalité de ses îles, notamment leur aridité et le manque d'eau douce. Ses seuls visiteurs sont représentés par des pêcheurs croisant dans ses eaux, du personnel de la réserve naturelle, des scientifiques venus étudier les différents écosystèmes de l'atoll et des touristes dont le séjour est encadré par des gardes de la réserve naturelle, même si depuis 2016, l'île compte 12 habitants

Toponymie

Aldabra est aussi appelé « Aldabran », « atoll d'Aldabra » ou encore « îles Aldabra », en anglais Modèle:Langue et Modèle:Langue. Son nom viendrait de l'arabe Modèle:Langue qui signifie en français « la Verte », vraisemblablement en référence à la couleur des eaux de son lagon<ref name="Terra Nova">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Les premiers navigateurs Portugais l'appelaient Modèle:Langue<ref name="Terra Nova"/>.

Géographie

Localisation

Aldabra est situé dans le Sud-Ouest des Seychelles, à 1 066 kilomètres au sud-ouest de Mahé, l'île principale du pays<ref name="Aldabra Foundation Position"/>,<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="env.gov.sc">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, à environ Modèle:Unité au nord-ouest de Madagascar<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="seychelles.travel">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="WWF"/>, au nord-est de l'archipel des Comores et à environ Modèle:Unité à l'est de la Tanzanie<ref name="Aldabra Foundation Position">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="IUCN">Modèle:Fr+en Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="AMP2"/>.

L'atoll est situé dans le groupe d'Aldabra qui inclut aussi un autre atoll, Cosmoledo, et deux îles, l'île Astove et l'île de l'Assomption<ref name="Aldabra Foundation Position"/>,<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="seychelles.travel"/>. Il fait partie des îles Extérieures, un archipel corallien et largement inhabité du Sud-Ouest des Seychelles.

Topographie

Fichier:Seychelles outer islands 25.08.2009 10-20-09.jpg
Image aérienne d'Aldabra vue en direction de l'est.

Aldabra est le plus grand atoll surélevé au monde<ref name="seychelles.travel"/>,<ref name="WWF">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AMP2">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="sif.sc Aldabra"/>,<ref name="Aldabra Foundation Facts">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Ramsar"/>. Il mesure Modèle:Unité de longueur d'est en ouest pour Modèle:Unité de largeur maximale du nord au sud<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="env.gov.sc"/>. Les terres émergées représentent environ Modèle:Unité de superficie<ref name="Aldabra Foundation Position"/>,<ref name="aldabra.org">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="env.gov.sc"/> pour une superficie totale de l'atoll d'environ Modèle:Unité, lagon inclus<ref name="WWF"/>,<ref name="AMP2"/>. Aldabra est entièrement entouré par un étroit récif corallien<ref name="env.gov.sc"/>

Aldabra compte 46<ref name="constitution">Modèle:Ouvrage</ref> îles et îlots, y compris à l'intérieur du lagon<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP3"/>, dont quatre principales, l'île Grande Terre, l'île Malabar, l'île Picard et l'île Polymnie, qui délimitent le lagon de la pleine mer<ref name="env.gov.sc"/>. Bien que le sol calcaire de l'atoll s'élève jusqu'à huit mètres au-dessus du niveau de la mer<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Current">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> sur l'île Esprit, un îlot dans l'Ouest du lagon<ref name="env.gov.sc"/>, le point culminant d'Aldabra est représenté par des dunes qui atteignent quinze mètres d'altitude<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Current"/>.

Le lagon mesure une trentaine de kilomètres de longueur d'est en ouest pour Modèle:Unité de superficie<ref name="Aldabra Foundation Position"/> si bien qu'il pourrait contenir Mahé, l'île principale des Seychelles<ref name="seychelles.travel"/>. Deux chenaux principaux, un plus petit et plusieurs passes lui permettent de communiquer avec la pleine mer<ref name="AMP3"/> et de subir les effets des marées d'une amplitude de deux à trois mètres<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="env.gov.sc"/>. Celles-ci donnent naissance à de nombreux bancs de sable et des estrans vaseux lors de la basse mer<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Current"/>,<ref name="Aldabra Foundation Lagoon">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. 60 % des échanges d'eau entre le lagon et l'océan se font par la Grande passe<ref name="aldabra.org"/> située dans le Nord-Ouest de l'atoll entre les îles Picard et Polymnie et où les courants atteignent une vitesse de plus de Modèle:Unité<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Current"/>,<ref name="Aldabra Foundation Lagoon"/>. Le littoral tourné vers la pleine mer est majoritairement constitué de récifs coralliens formant de petits escarpements entrecoupés d'une cinquantaine de petites plages de sable<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Current"/>,<ref name="Aldabra Foundation Terrestrial"/>.

Les infrastructures humaines présentes à Aldabra se résument à la station de recherche et les ruines du campement sur l'île Picard, dans le Nord-Ouest de l'atoll<ref name="Aldabra Foundation Map">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Kouchner">Modèle:Ouvrage</ref>, qui comprend un cimetière où sont enterrés des travailleurs chinois, une prison et une église<ref name="AMP2"/>. Une station où étaient broyés les os des tortues, peut-être pour en extraire du phosphate de calcium rentrant dans la fabrication d'engrais<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, se trouve aussi sur l'îlot La Gigi<ref name="AMP2"/>.

Géologie

Fichier:EuropaIsland CoralMushrooms.JPG
Paysage de l'île Europa dans le canal du Mozambique semblable à celui d'Aldabra : la végétation adaptée à un milieu aride cohabite avec des formations coralliennes érodées en forme de champignon.

Les roches d'Aldabra sont composées de récifs coralliens formés au Quaternaire, mesurant deux kilomètres d'épaisseur et s'élevant jusqu'à huit mètres au-dessus du niveau de la mer<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="AMP3"/>. Cette couche calcaire repose sur un mont sous-marin d'origine volcanique<ref name="Aldabra Foundation Position"/> s'élevant au-dessus des fonds abyssaux du bassin de Somalie dont la profondeur est de 4 000 à 4 500 mètres dans cette région<ref name="env.gov.sc"/>. Durant la dernière période interglaciaire il y a 140 000 à Modèle:Nombre, le récif corallien d'Aldabra était totalement submergé<ref name="Aldabra Foundation Position"/>, le niveau de la mer étant dix mètres plus élevé qu'aujourd'hui<ref name="env.gov.sc"/>. Son émersion a commencé il y a environ Modèle:Nombre lors de la dernière période glaciaire<ref name="env.gov.sc"/>. Au maximum glaciaire il y a Modèle:Nombre, Aldabra culmine à Modèle:Unité d'altitude et mesure environ Modèle:Unité de superficie<ref name="env.gov.sc"/>. Lors de la fin de la période glaciaire, le niveau des mers remonte jusqu'au niveau actuel et le lagon se forme il y a environ Modèle:Nombre lorsque des brèches dans les îles donnent naissance aux quatre chenaux<ref name="env.gov.sc"/>.

La partie émergée de ce récif corallien est fortement érodée et forme des arêtes coupantes et de nombreuses cavités, la progression à pied en dehors des pistes étant pour cette raison déconseillée<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="sif.sc Current"/>,<ref name="sif.sc Overview"/>. La plupart des cavités sont remplies d'eau de mer infiltrée subissant les effets des marées et surmontées d'une couche d'eau douce ou saumâtre<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Current"/>. Hormis ces endroits rocheux, il existe des zones où la roche est relativement intacte<ref name="env.gov.sc"/>. Un scientifique a nommé en 1911 les zones acérées sous le terme de « champignon » et les zones peu érodées sous le terme de « platin »<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP3">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="sif.sc Current"/>. Ce terme de « champignon » est repris pour désigner les formations en calcaire corallien qui prennent cette forme lorsqu'elles s'élèvent au-dessus de l'eau<ref name="Aldabra Foundation Lagoon"/>. Les sols sont très minces et l'eau douce rare<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Current"/>,<ref name="Aldabra Foundation Terrestrial">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="sif.sc Overview">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Le climat d'Aldabra est tropical et connaît deux saisons<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="AMP2"/>. D'avril à octobre, les alizés soufflent depuis le sud-est et apportent de l'air relativement sec et frais<ref name="AMP2"/> avec des températures minimales de Modèle:Tmp en août<ref name="aldabra.org"/>. De novembre à mars, la mousson provenant du nord-ouest apporte plus d'humidité atmosphérique et des températures plus élevées<ref name="AMP2"/> avec au maximum Modèle:Unité en décembre<ref name="aldabra.org"/>. La température moyenne annuelle de Modèle:Unité varie selon une amplitude de Modèle:Unité<ref name="AMP2"/>. La température la plus basse enregistrée est de Modèle:Unité et la plus élevée est de Modèle:Unité<ref name="AMP2"/>.

Malgré le passage de cyclones tropicaux durant la mousson<ref name="Aldabra Foundation Terrestrial"/>, les précipitations annuelles sont relativement faibles et varient très fortement pour cette partie de l'océan Indien<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="AMP2"/>. Ainsi une moyenne annuelle de 1 100 millimètres<ref name="aldabra.org"/> peut être établie mais elle peut varier de 349 à 1 467 millimètres pour la période allant de 1949 à 1978<ref name="AMP2"/>.

Biodiversité

Modèle:Infobox Écorégion terrestre L'atoll constitue une écorégion terrestre dans la classification du Fonds mondial pour la nature sous le nom de « broussailles xérophiles de l'île d'Aldabra » et appartient au biome des déserts et brousses xériques de l'écozone afrotropicale. Bien que faisant partie des Seychelles, elle s'en distingue par ses caractéristiques géographiques, géologiques et biologiques. Aldabra connait également un niveau anormalement élevé d'endémisme végétal et animal et représente l'un des plus grands systèmes insulaires presque totalement vierge. En outre, il est seul à ne pas avoir une seule espèce introduite d'oiseaux<ref name="WWF"/>.

Flore

L'endémisme des espèces végétales à Aldabra représente une quarantaine d'espèces soit 12 % d'entre elles<ref name="Ramsar"/>,<ref name="sif.sc Current"/> ; 20 % des 176 espèces de plantes à fleur étant endémiques d'Aldabra ou d'autres atolls et îles du groupe d'Aldabra<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="WWF"/>. La mangrove, composée de palétuviers, constitue la principale formation végétale en bordure du lagon<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Current"/>,<ref name="Aldabra Foundation Lagoon"/>. À l'intérieur des terres, la végétation est essentiellement composée d'une forêt uniforme de filaos qui dépassent rarement les quatre mètres de hauteur<ref name="env.gov.sc"/>. À proximité des plans d'eau saumâtre, cette formation végétale laisse la place à des broussailles composées de Pemphis acidula<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Current"/>. Ces broussailles peuvent être relativement éparses et dispersées parmi des herbes ou au contraire former une végétation plus dense à proximité des forêts<ref name="env.gov.sc"/>.

Faune

Fichier:Giant Tortoise.JPG
Tortue géante des Seychelles au parc zoologique de Beauval en France.

La plus grande colonie de tortues géantes des Seychelles au monde se trouve à Aldabra avec environ Modèle:Nombre<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="seychelles.travel"/>,<ref name="IUCN"/>,<ref name="Aldabra Foundation Facts"/>,<ref name="unesco"/>. Cette espèce, Geochelone gigantea, y est endémique et terrestre<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="WWF"/>. Les plages d'Aldabra constituent le site de ponte le plus important de l'océan Indien pour la tortue verte<ref name="AMP2"/>,<ref name="Aldabra Foundation Facts"/> et un important site de ponte pour la tortue imbriquée<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="WWF"/>,<ref name="sif.sc Aldabra"/>,<ref name="sif.sc Current"/>. Les autres reptiles d'Aldabra sont représentés par les geckos Hemidactylus mercatorius et la sous-espèce endémique Phelsuma abbotti abbotti ainsi que trois espèces de lézard dont l'espèce endémique Cryptoblepharus boutonii<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Current"/>.

Aldabra constitue un important lieu de nidification pour dix espèces d'oiseaux marins et un lieu de vie pour de nombreuses autres espèces<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="WWF"/>. Ainsi, l'atoll constitue la plus importante colonie de phaéton à brins rouges<ref name="Aldabra Foundation Facts"/> et la seconde plus grande colonie de frégates ariel et de frégates du Pacifique<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP2"/>,<ref name="sif.sc Aldabra"/>,<ref name="Aldabra Foundation Facts"/>. D'autres espèces nicheuses sont représentées de manière conséquente comme cinq espèces d'Ardeidae, le fou à pieds rouges, la sterne diamant, le phaéton à bec jaune, la sterne caspienne dont Aldabra constitue le seul site de nidification océanique<ref name="Aldabra Foundation Facts"/>,<ref name="Kouchner"/>, le crabier blanc qui ne nidifie qu'à Aldabra et à Madagascar ou encore le flamant des Caraïbes dont Aldabra constitue l'un des deux sites océaniques de nidification<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Opportunistic">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Outre ces espèces d'oiseaux nicheurs, une quinzaine d'autres effectuant leur migration se rencontrent en grand nombre dans l'atoll, le drome ardéole étant le seul à y hiverner<ref name="env.gov.sc"/>.

Fichier:Great Frigatebird at Genovesa.JPG
Frégate du Pacifique sur les îles Midway dans l'océan Pacifique dont les populations d'Aldabra constituent la seconde plus grande colonie au monde.

Les oiseaux terrestres étaient représentés par quinze espèces dont l'ibis sacré qui y nichait<ref name="env.gov.sc"/>. Parmi ces oiseaux, deux espèces, la nésille d'Aldabra et drongo d'Aldabra, ainsi que onze sous-espèces sont endémiques<ref name="WWF"/>,<ref name="IUCN"/>,<ref name="sif.sc Current"/>. Néanmoins, certaines ne sont plus présentes à Aldabra comme c'est le cas du nésille d'Aldabra endémique de l'atoll et désormais éteint depuis 1983<ref name="sif.sc Opportunistic"/> ou encore la chouette effraie absente depuis les années 1960<ref name="env.gov.sc"/>. Seul le corbeau pie y est encore rencontré de manière abondante<ref name="env.gov.sc"/>. Présent à Aldabra, le râle de Cuvier (Dryolimnas cuvieri) est la dernière espèce d'oiseaux ne pouvant voler des îles de l'océan Indien occidental<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="WWF"/>,<ref name="IUCN"/>,<ref name="AMP2"/>,<ref name="sif.sc Aldabra"/>,<ref name="Aldabra Foundation Facts"/>.

Les crabes terrestres sont représentés par plusieurs espèces dont le crabe de cocotier<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Current"/>,<ref name="Aldabra Foundation Insects"/>. Parmi les autres espèces d'invertébrés présentes dans l'atoll, un certain nombre sont endémiques<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Current"/>. C'est le cas pour environ 380 des Modèle:Nombre d'insectes de l'atoll dont 125 sont des papillons<ref name="Aldabra Foundation Insects">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Aldabra Foundation Facts"/>.

Les seuls mammifères natifs d'Aldabra sont représentés par deux espèces endémiques de chauve-souris<ref name="AMP3"/> insectivores, Chaerephon pusillus et Triaenops pauliani<ref name="Ramsar"/>, les autres étant allochtones et invasives<ref name="sif.sc Current"/>. C'est le cas du rat brun, de la chèvre, du chien, du chat et du porc<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP3"/>. En ce qui concerne le rat brun, la sous-espèce présente dans l'atoll a un régime alimentaire à tendance herbivore<ref name="env.gov.sc"/>. Néanmoins, son style de vie semi-arboricole fait qu'aucune espèce animale n'est à l'abri de sa prédation, le rat se nourrissant notamment d'œufs<ref name="env.gov.sc"/>. Certains îlots situés à distance des îles principales ne sont pas épargnés par sa présence, l'espèce s'avérant capable de nager<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP3"/>. La chèvre a fait l'objet d'une campagne abattage financée par la Banque mondiale en 1997<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="Carpin">Modèle:Ouvrage</ref>. En effet, les chèvres dénudent les arbres en consommant leurs feuilles ce qui provoque la mort des tortues géantes des Seychelles qui ne peuvent plus se protéger du soleil<ref name="Carpin"/>. Ainsi, une chèvre équipée d'un émetteur radio guidait le personnel vers les différents troupeaux qu'ils éliminaient<ref name="Carpin"/>. En sept mois, 832 bêtes sont tuées<ref>Modèle:Article</ref>, ramenant leur population à une centaine d'individus uniquement cantonnés sur l'île Grande Terre alors qu'elles étaient présentes sur les quatre îles principales de l'atoll<ref name="env.gov.sc"/>. Leur nombre serait en augmentation<ref name="env.gov.sc"/> mais il est toujours prévu de les éliminer complètement de l'atoll<ref name="AMP3"/>. Le chat était surtout présent sur l'île Picard et l'île Malabar, les conditions de vie des autres îles et notamment les disponibilités en eau douce ne permettant pas leur survie ailleurs que sur ces deux îles<ref name="env.gov.sc"/>. Cette espèce a fait l'objet d'une campagne d'éradication dans les années 1970 et elle n'a plus été observée à Aldabra depuis cette époque<ref name="env.gov.sc"/> bien que des campagnes d'éradication soient toujours envisagées<ref name="AMP3"/>. Enfin, une autre espèce invasive est représentée par Icerya seychellarum<ref name="AMP3"/>, une espèce de cochenilles dont la technique d'éradication est la prédation par Rodolia chermesina, une coccinelle<ref name="sif.sc Long term"/>.

La faune aquatique du lagon est représentée par de très nombreuses espèces de poissons, y compris des requins et des raies<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Current"/>. En revanche, le récif corallien qui entoure Aldabra contraste avec la faune et la flore terrestre de l'atoll notamment au niveau de l'endémisme puisque les espèces peuplant le récif sont généralement communes aux autres récifs coralliens de l'océan Indien<ref name="Aldabra Foundation Reef">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Il reste néanmoins très riche et la faune y est abondante<ref name="Aldabra Foundation Reef"/>, ce récif corallien étant considéré comme préservé de toute agression extérieure<ref name="env.gov.sc"/>.

Histoire

Découverte et tentative de colonisation

Aldabra est connu des marins arabes qui lui ont donné son nom<ref name="seychelles.travel"/>. Les premiers Européens à découvrir l'atoll sont vraisemblablement les Portugais qui font la première mention d'Aldabra sur des cartes en 1517<ref name="env.gov.sc"/>. L'atoll connaît alors quelques visites mais sa situation à l'écart des routes maritimes, son inhospitalité, la rareté de l'eau potable<ref name="AMP2"/>,<ref name="Aldabra Foundation Terrestrial"/> et son absence de mouillage en eau profonde ne permettent pas d'implantation humaine pérenne<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="sif.sc Overview"/>. Néanmoins, l'atoll sert de point de ravitaillement pour les marins croisant dans le secteur au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AMP2"/>. Ces derniers y chassent les tortues afin de remplir leurs cales de denrées fraîches<ref name="AMP2"/>. Des Seychellois viennent pêcher et chasser les tortues marines dans les eaux autour de l'atoll au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et ils y débarquent pour y chasser tortues terrestres et oiseaux<ref name="env.gov.sc"/>. Ils y introduisent par la même occasion le rat, le chat, la chèvre<ref name="env.gov.sc"/> et le porc, soit accidentellement, soit volontairement afin de constituer une réserve de nourriture<ref name="AMP2"/>. Le concombre de mer fait aussi l'objet d'une récolte par des travailleurs chinois dont ceux morts dans l'atoll y sont enterrés dans un cimetière sur l'île Picard<ref name="AMP2"/>. Ces incursions humaines ont eu de graves conséquences pour Aldabra avec la diminution des populations de tortues, qu'elles soient terrestres ou marines<ref name="env.gov.sc"/>, notamment en raison de la chasse mais aussi de l'introduction du porc<ref name="AMP2"/>.

La première puissance coloniale à prendre possession d'Aldabra est la France en 1742 mais les Britanniques l'intègrent à leur empire colonial au terme des guerres napoléoniennes avec le traité de Paris en 1814<ref name="Terra Nova"/>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, en 1874<ref name="seychelles.travel"/>, en 1878<ref name="AMP2"/> ou en 1888<ref name="env.gov.sc"/>, des Seychellois originaires de Mahé s'installent à Aldabra<ref name="seychelles.travel"/>, sur l'île Picard<ref name="Aldabra Foundation Map"/>, sous l'impulsion de l'administration coloniale britannique de Maurice<ref name="env.gov.sc"/>. Ils y pratiquent la pêche, l'extraction du phosphate et la culture du ricin commun, du sisal et des cocotiers pour la production du coprah<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="seychelles.travel"/>. Bien que l'extraction du phosphate ait avorté en raison de la faiblesse des gisements et des coûts d'exploitation élevés<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP2"/>, les autres produits sont exportés sur le continent africain<ref name="seychelles.travel"/>.

Recherches scientifiques et protection

Fichier:Aldabra islands seychelles 76.jpg
Carte d'Aldabra datant de 1976 lorsque l'atoll était encore habité par une trentaine de personnes.

Les scientifiques commencent à s'intéresser à Aldabra à partir de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle lorsque la faune, la flore et la géologie de l'atoll sont étudiées pour la première fois<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="Bowdler Sharpe">Modèle:Ouvrage</ref>. Les tortues géantes des Seychelles, menacées d'extinction après une chasse trop intensive, font aussi l'objet des premières mesures de protection dans les années 1940 et 1950<ref name="AMP2"/>. L'océanographe et vulgarisateur Jacques-Yves Cousteau et son équipe de scientifiques ont plongé dans les eaux de l'atoll et notamment celles de ses passes<ref name="Aldabra Foundation Lagoon"/> lors de son passage dans le groupe d'Aldabra en 1955 pour le tournage du documentaire Le Monde du silence (sorti l'année suivante, en 1956). Mais l'île, dans le film, au lieu d'être identifiée par son nom, est présentée comme étant une île déserte, dans un but sensationnaliste (lors de cette scène du film, Cousteau commente ainsi, en voix off : « On dirait une île déserte. L'Homme n'a jamais dû s'aventurer par ici »). Les tortues terrestres et certaines espèces d'oiseaux ont aussi été tournées en présence de l'équipage de la Calypso, le navire de l'expédition.

En 1962, le gouvernement britannique commence à étudier la possibilité d'installer sur l'atoll une base militaire anglo-américaine comprenant un aéroport<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP2"/>,<ref name="sif.sc Overview"/>. Dans ce but, Aldabra est incorporé en 1965 au territoire britannique de l'océan Indien, un nouveau territoire britannique d'outre-mer créé dans le cadre de la prochaine indépendance de Maurice<ref name="env.gov.sc"/>. Face à la protestation du public et des scientifiques dans ce qui sera appelée l'« affaire Aldabra », l'idée est finalement abandonnée quelques mois plus tard au profit de Diego Garcia dans l'archipel des Chagos<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP2"/>. À cette occasion, des scientifiques font preuve d'un regain d'intérêt pour Aldabra<ref name="sif.sc Overview"/> et y débutent de nouvelles campagnes de recherche entre 1967 et 1979<ref name="aldabra.org"/> au cours desquelles une station de recherche est construite en 1970 et 1971<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP2"/>. Entre-temps, les Seychelles récupèrent Aldabra qui est détaché du territoire britannique de l'océan Indien avec son indépendance en 1976 et le rapport de la Modèle:Langue est remis au gouvernement du nouveau pays en 1980<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="env.gov.sc"/>. Sur la base de ce rapport et sous l'autorité de la Modèle:Langue<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="sif.sc Overview"/> créée en 1979<ref name="AMP5">Modèle:Ouvrage</ref>, l'atoll est classé réserve naturelle le Modèle:Date<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP2"/>,<ref name="WDPA"/>. L'année suivante, Aldabra est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="env.gov.sc"/> et il constitue un site Ramsar depuis le Modèle:Date<ref name="Ramsar"/>. La réserve est également reconnue zone importante pour la conservation des oiseaux depuis 2001<ref>Modèle:Lien web</ref>.

D'autres programmes de recherche sont menés sur Aldabra comme celui du Fonds pour l'environnement mondial de la Banque mondiale qui en profite pour rénover la station de recherche de l'atoll, entreprendre la lutte contre les chèvres et établir un programme de gestion en 1996<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="AMP2"/>. Toutefois, ces programmes de recherche se sont essentiellement concentrés sur l'environnement terrestre d'Aldabra si bien que ses écosystèmes aquatiques sont relativement peu connus<ref name="aldabra.org"/>.

Protection

Modèle:Infobox Patrimoine mondial Modèle:Infobox Aire protégée

Statut

Aldabra obtient le statut de réserve naturelle le Modèle:Date sous le nom de « réserve spéciale d'Aldabra »<ref name="WDPA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> avant d'être classé sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco en 1982 sous le nom d'« atoll d'Aldabra »<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="WWF"/>,<ref name="unesco">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> et de constituer un site Ramsar de Modèle:Unité depuis le Modèle:Date sous le nom d'« atoll d'Aldabra »<ref name="Ramsar">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Son classement dans la liste du patrimoine mondial de l'Unesco s'est fait selon les critères naturels vii, ix et x<ref name="unesco"/>. Ceux-ci correspondent à des sites naturels présentant une « beauté [...] exceptionnelle », des processus écologiques et biologiques représentatifs ainsi que des habitats d'une grande importance pour la biodiversité, notamment parce qu'ils abritent des espèces menacées d'extinction<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Aldabra est un atoll parmi les plus préservés au monde<ref name="sif.sc Aldabra">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Il est géré par la Modèle:Langue<ref name="seychelles.travel"/>,<ref name="AMP2"/>,<ref name="sif.sc Overview"/> et constitue une réserve naturelle stricte selon les critères de l'UICN<ref name="sif.sc Aldabra"/>,<ref name="sif.sc Visiting"/>. Le personnel de la Modèle:Langue présent dans l'atoll s'élève généralement de dix à quatorze personnes auxquelles il faut rajouter les scientifiques dont le nombre varie en fonction des missions<ref name="AMP2"/>.

Menaces

Son isolement et son environnement hostile à l'Homme ont contribué à la préservation des écosystèmes d'Aldabra<ref name="aldabra.org"/>,<ref name="seychelles.travel"/>,<ref name="AMP2"/>,<ref name="sif.sc Overview"/>. Le rat brun, la chèvre, le porc, une espèce de cochenilles, le chien, le pigeon ou encore la poule sont toutefois présents dans l'atoll<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP2"/>,<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Long term"/>. Ces espèces causent de nombreux dégâts parmi les populations d'oiseaux, de tortues et d'arbres<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP3"/>.

Le seul moyen de lutte contre le rat brun actuellement en place dans l'atoll est leur piégeage autour de la station scientifique<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="AMP3"/>. Son impact général n'est pas bien connu<ref name="AMP3"/> hormis chez les populations de passereaux chez qui il fait beaucoup de dégâts<ref name="env.gov.sc"/>. Bien que leur nombre soit en augmentation, les chèvres ne sont plus présentes que sur l'île Grande Terre depuis 1997 grâce à un programme d'abattage qui les a éliminées des îles Malabar, Polymnie et Picard<ref name="env.gov.sc"/>,<ref name="Carpin"/>. Une autre espèce invasive est représentée par Icerya seychellarum, une espèce de cochenilles<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Long term"/>. Introduite accidentellement dans les années 1960, elle s'attaque aux plantes arborescentes et fait l'objet d'une tentative de contrôle des populations par Rodolia chermesina, une coccinelle prédatrice des cochenilles et introduite volontairement à la fin des années 1980<ref name="sif.sc Long term"/>. Le chat, qui était présent à Aldabra depuis la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, n'est plus observé depuis les années 1970 lorsqu'une campagne d'éradication est menée<ref name="env.gov.sc"/>. Toutefois, des programmes d'élimination sont toujours prévus pour cette espèce<ref name="AMP3"/>. La poule ne fait l'objet d'aucune mesure de grande ampleur hormis son abattage et sa crémation systématique en cas de maladie<ref name="AMP3"/>. La population est même entretenue par l'arrivée de nouveaux individus dont la santé est contrôlée afin de renouveler le stock génétique de l'espèce dans l'atoll<ref name="AMP3"/>.

Les autres menaces pesant sur les écosystèmes d'Aldabra sont représentées par l'élévation du niveau de la mer, la hausse de la température de surface de la mer, l'érosion côtière, la surpêche, la modification du régime des précipitations, les incendies en raison du climat relativement aride, les perturbations et dégâts provoqués par les visiteurs, notamment les cinéastes de films documentaires et photographes mais aussi les scientifiques non autorisés, et enfin la pollution des eaux, notamment par les produits chimiques amenés par l'Homme, les déchets flottants ainsi que le dégazage et le risque de marée noire avec les pétroliers croisant au large<ref name="AMP3"/>. La pollution par le plastique sur Aldabra est alarmante<ref name="CourrierInternational">Modèle:Lien web</ref>. Une étude estime notamment la masse de plastique présente sur l’atoll à Modèle:Unité, parmi lesquels 83 % de matériel de pêche abandonné. Elle estime le coût d'une partie de la dépollution à 4,68 millions de dollars (3,86 millions d’euros)<ref name="CourrierInternational"/>.

Missions scientifiques

Aldabra est accessible sur autorisation, notamment aux scientifiques qui disposent d'une station de recherche, et ses visiteurs doivent se conformer à sa réglementation visant à protéger l'atoll<ref name="seychelles.travel"/>,<ref name="sif.sc Visiting">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AMP6"/>. Les sujets d'étude de ces scientifiques s'organisent autour de trois axes majeurs : la lutte contre les espèces invasives, la protection des espèces et la recherche scientifique<ref name="sif.sc Long term">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AMP4">Modèle:Ouvrage</ref>.

La lutte contre les espèces invasives a fait l'objet de plusieurs campagnes qui concernent le rat brun avec le piégeage<ref name="AMP3"/>, le chat avec sa capture totale dans les années 1970, la chèvre également par capture jusqu'en 1997<ref name="env.gov.sc"/> et enfin la cochenille Icerya seychellarum par le contrôle des populations via la prédation<ref name="sif.sc Long term"/>. La recherche concerne la flore en général, les poissons par le contrôle et l'étude des prises de pêche<ref name="sif.sc Long term"/> ainsi que les écosystèmes marins, dont les mangroves et les herbiers marins<ref name="aldabra.org"/>. Outre la faune et la flore, le climat fait aussi l'objet d'études via les précipitations et l'érosion côtière, notamment au niveau des plages, tente d'être comprise et quantifiée<ref name="AMP3"/>,<ref name="sif.sc Long term"/>. La protection des espèces se fait en faveur des tortues marines et terrestres via la sauvegarde des pontes et du râle de Cuvier qui a bénéficié d'un programme de réintroduction sur l'île Picard<ref name="sif.sc Long term"/>.

Tourisme

Fichier:Casuarina equesitifolia tree.jpg
Filao dans le Queensland en Australie.

Le tourisme à Aldabra est strictement encadré et son accès est règlementé<ref name="AMP6">Modèle:Ouvrage</ref>. Ce fonctionnement restrictif des visites dans l'atoll et l'absence totale d'infrastructure d'accueil exclut ainsi tout tourisme de masse tel qu'il peut exister dans d'autres îles des Seychelles<ref name="AMP6"/>. Il fournit aussi une partie des revenus de la Modèle:Langue grâce aux 900 touristes environ qui visitent l'atoll chaque année<ref name="AMPappendix2">Modèle:Ouvrage</ref> et qui doivent s'acquitter d'un droit d'accès<ref name="AMP6"/>.

Tout visiteur doit demander une autorisation de visite auprès de la Modèle:Langue et doit être accompagné pendant toute la durée de son séjour par un garde de la réserve naturelle qui veille au strict respect des règles visant à protéger les écosystèmes d'Aldabra<ref name="AMP6"/>. Ce garde peut aussi fournir des explications sur le fonctionnement de ces écosystèmes à la demande des visiteurs<ref name="AMP6"/>. Néanmoins, cette prise en charge ne signifie pas que la visite de l'atoll est guidée, le visiteur restant libre d'aller où il veut dans le cadre du règlement de la réserve naturelle et responsable de ses actes et de sa sécurité<ref name="AMP6"/>. Ces règles encadrent l'approche par bateau à moins d'un kilomètre des côtes, le débarquement sur les îles, la cohabitation avec les espèces animales et végétales, le respect des formations géologiques et coralliennes et les activités telles que le PMT ou la plongée sous-marine, autorisées uniquement dans des zones bien spécifiques<ref name="AMP6"/>. Certaines activités sont soumises au paiement d'une taxe journalière et par personne telle le débarquement sur les îles ou encore le tournage de films et la prise de photographies à des fins professionnelles<ref name="AMP6"/>.

Références

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Annexes

Articles connexes

Liens externes

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