Balan (Ain)
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Balan est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Appartenant à l'aire urbaine de Lyon et à la région naturelle de la Côtière, le territoire communal, arrosé par le Rhône, est localisé au sud du coteau de la Côtière. La vie sociale de la commune fut particulièrement bouleversée en 1872, avec l'installation du camp militaire de La Valbonne. L'entrée principale du camp, la chapelle militaire ainsi que la majorité des casernes logeant les militaires sont localisées sur le territoire communal, ce qui représente une superficie de Modèle:Unité.
En 1965, une importante usine de production de polyéthylène et de chlorure de vinyle s'est installée à Balan<ref name="ap98"/> : initialement usine Elf Aquitaine, elle dépend à présent d'Arkema (Kem One). Depuis 2012, les difficultés économiques que rencontre ce groupe industriel ont amené une demande de redressement judiciaire qui pourrait conduire à la réduction des effectifs voire à la fermeture du site.
Le nom des habitants est Balanais<ref name="ap98"/> et Balandrins<ref name="ap98"/> avant les années 1930<ref name=b198/>.
Géographie
Localisation
Le village est situé à Modèle:Unité au sud-est de Montluel et à Modèle:Unité à l'est de Lyon, sur le rebord de la plaine caillouteuse de la Valbonne. Il domine la vallée du Rhône, en amont de Lyon. Balan possède Modèle:Unité sur la rive gauche du Rhône qui ne sont accessibles que depuis la commune de l'Isère de Villette-d'Anthon.
Le hameau de la Valbonne est partagé entre Balan et Béligneux.
Communes limitrophes
Relief et géologie
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre 178 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Sur ces Modèle:Unité, Modèle:Unité sont occupés par le camp militaire de La Valbonne. Le sommet de la commune constitué par une petite butte, est localisé au nord-est du territoire communal, dans le camp militaire<ref>Modèle:Géoportail consulté le 9 novembre 2013.</ref>.
L'altitude du territoire de la commune, situé dans la plaine du Rhône, est quasiment uniforme, autour de Modèle:Unité. Le territoire se situe entre le coteau de la Côtière et le sillon alluvial du Rhône<ref name="ap97">Modèle:Harvsp.</ref> ; ainsi, il se trouve sur le rebord de la plaine caillouteuse post-glaciaire de La Valbonne<ref name="ap97"/>. Cette plaine renferme des nappes fluvio-glaciaires qui rejoignent le Rhône, entre autres sur le territoire de Balan<ref name=brgm>Modèle:Pdf Modèle:Lien web. Modèle:P..</ref>.
Hydrographie
Le Rhône traverse le territoire communal et constitue sa frontière sud, le séparant ainsi du département de l'Isère. Il est probable que la situation du village a évolué par rapport au fleuve ; en effet, depuis 1306, sept changements significatifs de lit du Rhône, à proximité de Balan, sont recensés<ref name="ap101">Modèle:Harvsp.</ref>. L'influence du fleuve sur la vie locale au cours des âges, semble également manifeste : au Moyen Âge, Balan semble accueillir le port fluvial de la seigneurie de Montluel. Par la suite, des registres paroissiaux de 1716 attestent de la présence de nombreux emplois liés au fleuve : voituriers sur le Rhône, bateliers ou encore marchands à l'activité dédiée<ref name="ap102">Modèle:Harvsp.</ref>.
Par ailleurs, les alluvions fluviales ont formé au cours du temps, quatre lônes situées entre le village et le fleuve<ref name="ap102"/>. Les « milieux alluviaux et aquatiques du fleuve Rhône, de Jons à Anthon » constituent d'ailleurs un site Natura 2000<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Citons enfin, le cours d'eau long de Modèle:Unité dit du Lône de la Chaume (unique affluent du Cottey) qui traverse le territoire communal<ref>Modèle:Sandre Consulté le 16 décembre 2012.</ref>.
Climat
Une station est ouverte le 26 mai 2014 au stade à Modèle:Coord, à Modèle:Unité d'altitude<ref>Modèle:Pdf Fiche du poste 01027003, contenant les données publiques de la station Météo-France, consulté le 25 octobre 2015</ref>.
Le climat y est de type semi-continental : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers rigoureux.
Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Lyon-Bron recueillies sur la période 1961-1990. La station météo de Lyon-Bron est située à environ Modèle:Unité à vol d'oiseau de Balan. Elle est située à une altitude de Modèle:Unité.
Voies de communication et transports
La commune est traversée par plusieurs voies de transports, notamment par l'autoroute A42 (l'[[Autoroute A42 (France)#Sorties|échangeur Modèle:N°]] se trouve sur le territoire communal et dessert également la commune de Montluel<ref name="ap98">Modèle:Harvsp.</ref>) ainsi que par la RD 1084.
La ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière) traverse le territoire communal<ref name="ap98"/> et possède un arrêt, la gare de La Valbonne, situé dans le hameau de La Valbonne, sur le territoire de Béligneux, à la « frontière » avec Balan. Sa construction en 1872 fait suite à un premier projet, jamais concrétisé, de construction d'une halte ferroviaire au lieu-dit de la Grande Dangereuse<ref name=b34>Modèle:Harvsp.</ref> (Modèle:Coord). L'incendie du bâtiment principal (en bois) en 1955<ref name=b34/> entraîne la construction d'une nouvelle gare en 1957, livrée en 1958<ref name=b34/>.
Balan est directement concernée par le projet de contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise (CFAL) comme douze autres communes de la Côtière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En effet, le tracé envisagé passe par le territoire de la commune.
Urbanisme
Typologie
Balan est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Béligneux, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,4 %), forêts (14 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,7 %), zones urbanisées (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,2 %), zones humides intérieures (1,9 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Modèle:Début d'illustration Modèle:Début de carte [[Image:Modèle:Géolocalisation/Balan (Ain)|220px]] Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte Modèle:Fin d'illustration Balan est principalement scindée en deux entités : le bourg lui-même (le village historique de Balan) et son hameau (partagé avec Béligneux) de La Valbonne. C'est à La Valbonne que se trouvent l'entrée principale du camp militaire, la chapelle du camp (les deux sur le territoire de Balan) ou encore la gare de La Valbonne (sur le territoire de Béligneux).
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 589, alors qu'il était de 512 en 1999<ref group="Insee">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.
Parmi ces logements, 95,6 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 3,6 % des logements vacants. 85,3 % d'entre eux étaient des maisons individuelles ; 12,7 % des appartements<ref group="Insee" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 74,7 %, constante par rapport à 1999 (74,5 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) a diminué, passant de 8,1 % à 0,5 %<ref group="Insee">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.
Projets d'aménagements
Le projet de contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise (CFAL) emprunterait le territoire de Balan où Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce projet rencontre une certaine opposition à Balan dont celle de la municipalité elle-même<ref>Modèle:Lien web.</ref> par la voix du maire Bernard Gloriod associé en novembre 2012 à la requête adressée aux différents préfets concernés demandant l'annulation des enquêtes préalables à la déclaration d'utilité publique.
La construction d'un pôle d’accueil communal, à côté de la salle polyvalente, est prévue et décidée<ref name="entretien Gloriod">Modèle:Article.</ref>. Ce bâtiment pourrait accueillir une éventuelle nouvelle salle de classe de l'école primaire ou encore une salle de bibliothèque. Sont également envisagés : la dissimulation des réseaux d'une part et la création d'une piste cyclable au Front de Bandière d'autre part<ref name="entretien Gloriod"/>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Balaon en 1255<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Ballan au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Balan serait issu d'un *Balo-dunum, composé des éléments bal « escarpement, éminence » et de dunum « forteresse »<ref name=ap97/>,<ref group=Note>L’escarpement pourrait évoquer la proximité relative du coteau de la Côtière ; la forteresse celle d'une place forte.</ref>.
Cette explication, empruntée à Albert Dauzat, n'est pas exacte car l'élément *bal est cité avec un astérisque, ce qui signifie qu'il n'est pas attesté en gaulois et il précise qu'en fin de compte, le premier élément est obscur<ref name="Duzat">Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref>. En revanche, la finale -on de la forme ancienne peut effectivement suggérer une formation toponymique en dunum, mot gaulois signifiant bien « forteresse »<ref name="Duzat" />, mais aussi « hauteur, colline ».
En revanche, Ernest Nègre identifie dans le premier élément le gaulois balano- « genêt », d'où le sens global de « colline au genêt »<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, 1998, Modèle:N°.</ref>. Cette hypothèse est reprise par Xavier Delamarre qui fait remonter le gaulois banalo- à un plus ancien banatlo- par métathèse cf. breton benal et balazn avec la même métathèse<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise (approche linguistique du vieux celtique continental), éditions Errance, Paris, 2003, Modèle:ISBN, Modèle:P. - 65.</ref>.
En ancien français balain signifie « faisceau de genêts »<ref>Site du CNRTL : étymologie de balai.</ref> (ainsi que balan « genêt » dans certains dialectes lyonnais<ref>Xavier Delamarre, op. cit.</ref>), à rapprocher du mot breton Balan désignant le genêt ou la cytise, à l'origine du français balai.
Histoire
Antiquité
Des objets gallo-romains ont été découverts à Balan, notamment des tuiles, des poteries et des pièces de monnaie<ref name=ap99>Modèle:Harvsp.</ref>. Une nécropole comportant une trentaine de tombes avec encadrement en pierre a été découverte dans une gravière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et des tombeaux remontant au {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles Modèle:Av JC
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles Modèle:Av JC
}}
}} ont également été mis au jour en 1959<ref name=ap99/>.
Balan aurait constitué, dès l'époque romaine, le port fluvial de Montluel ce qui expliquerait un certain nombre de découvertes. Les traces d'une construction, probablement d'époque gallo-romaine, ont également été mises au jour au hameau du Plateron : il s'agit des fondations d'une tour de guet (d'une hauteur présumée de cinq mètres) et de ses fortifications attenantes. Cette découverte est mise en lien avec l'hypothèse toponymique de Baladunum. À noter enfin, l'exposition d'un ancien sarcophage gallo-romain, près de l'église et du monument aux morts. Il aurait été taillé dans une architrave<ref name=ap99/>.
Moyen Âge
Une poype<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, aurait été identifiée, sans plus de précision, dans le périmètre de l'usine chimique<ref name=ap99/>. Cette découverte est à rapprocher de ce type de structure fréquente en Dombes, comme la poype de Villars ou encore celle de Saint-André-de-Corcy.
Balan a été sous domination des seigneurs de Montluel<ref name=ap100>Modèle:Harvsp.</ref>, sans doute dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après avoir été, comme l'ensemble de la seigneurie, sous dépendance de la seigneurie de Valbonne.
Époque moderne
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Maison de Condé, également à l'origine de l'Hôtel de Condé de Montluel, fait rénover la « maison forte de Montherot » qui abrite aujourd'hui une maison familiale rurale<ref name=ap100/>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie de Montluel, dans le but de financer des travaux relatifs à son hôpital, vend le domaine de Balan et la maison forte, à Pierre de Montherot<ref group=Note>Voir à son sujet, Famille de Lamartine.</ref>, également possesseur à Béligneux<ref name=ap100/>. Les armes de cette famille<ref name=ap100/> sont utilisées comme blason de la ville<ref name=ap100/>.
Époque contemporaine
En 1872, le camp de La Valbonne s'implante dans la région, sur plusieurs communes<ref group=Note>Le camp de La Valbonne est implanté à : Balan (Modèle:Unité), Saint-Maurice-de-Gourdans (Modèle:Unité), Béligneux (Modèle:Unité), Pérouges (Modèle:Unité) et Saint-Jean-de-Niost (Modèle:Unité), pour un total d'environ Modèle:Unité.</ref>, dont Balan. En 1877, la famille Sauvage de Saint-Marc, alors propriétaire de la maison forte de Montherot, obtient l'autorisation d'exploiter une gravière<ref name=b141>Modèle:Harvsp.</ref>. Ce type d'activité est toujours une réalité dans les années 2010 à Balan.
En 1965, Balan voit sa vie économique bouleversée, par l'installation de l'usine chimique.
Seconde Guerre mondiale
En 1944, lors de la bataille de Meximieux, le camp militaire, tenu par les forces d'occupation, est attaqué par le camp Didier<ref> Modèle:Lien web.</ref>, un maquis basé entre Mionnay et Tramoyes.
Le village est également concerné par les représailles de la Milice française : le Modèle:Nobr, vers Modèle:Nobr, Ernest David, de confession juive et commerçant à Lyon, y est sommairement abattu par des miliciens<ref>Extraits des procès-verbaux de la gendarmerie de Montluel : no 399 du 23 juillet 1944 et no 545 du 10 novembre 1944 in Modèle:Ouvrage.</ref> (identifiés comme tels par des Balanais). L'un des fils d'Ernest David, Marcel David, évoque sa venue à Balan, sur les traces de la fin tragique de son père, dans son ouvrage Croire ou espérer<ref name=David>Modèle:Ouvrage.</ref> : outre la recherche des assassins de son père, il fait exhumer son père du cimetière communal pour procéder à son inhumation au cimetière israélite de La Mouche à Lyon<ref name=David/>.
Fait divers
- Affaire Dumollard
C'est à proximité de Balan que Martin Dumollard commet sa dernière agression qui conduira à son arrestation : en effet, le Modèle:Nobr, il attire Marie Pichon sur les hauteurs de Dagneux et l'agresse<ref name="Le Breton">Modèle:Ouvrage.</ref>. Marie Pichon parvient à s'échapper<ref name="Cuisinier">Modèle:Ouvrage.</ref> puis à se réfugier à la ferme du dénommé Joly à Balan<ref name="Le Breton"/>. La description que Marie Pichon fait à Croix-Moine, le garde champêtre de Dagneux, permet l'identification puis l'arrestation rapide de Dumollard<ref name="Le Breton"/>.
- Prostitution à Balan
Dès 1873, un arrêt de police tente de réguler la forte activité de prostitution à La Valbonne, due entre autres facteurs, à la présence du camp militaire<ref name="b34"/>. Deux autres arrêts sont pris successivement en 1881 puis en 1889<ref name=b34/>.
Le Modèle:Nobr, un arrêt municipal autorise l'ouverture d'une maison de tolérance au 84 de la Route nationale au lieu-dit les Bains<ref name=b34/>. L'établissement est administré par madame Toffard, remplacée le Modèle:Nobr par madame Étiennette Plantier<ref name=b22>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1948, la loi Marthe Richard a pour conséquence la fermeture de cette maison de tolérance<ref name=b34/>.
- Projets de modification du périmètre communal
Courant 1911, une pétition signée par des habitants des hameaux de Chânes, la Valbonne, les Bains et celui de la Petite Dangereuse, est envoyée au sous-préfet de l'Ain à Trévoux ; elle réclame la création d'une nouvelle commune qui regrouperait ces quatre lieux-dits<ref name=b29>Modèle:Harvsp.</ref>. Aucune suite sérieuse ne semble avoir été donnée à ce projet.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est ponctué de projets de fusion de Balan et Béligneux, notamment pour permettre que la Valbonne et son camp militaire ne soient pas dissociés entre deux communes. Ainsi en novembre 1942, Béligneux réclame le rattachement total de la Valbonne à son territoire ce qui, compte tenu du contexte historique, lui est refusé par la commune de Balan. Une tentative similaire échoue en décembre 1959. En mars 1968, la préfecture de l'Ain demande aux deux communes d'examiner un projet de fusion, qui est à nouveau rejeté. Il en est de même courant 1974<ref name=b32>Modèle:Harvsp.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Le vote à Balan favorise le plus souvent la droite. Cette tendance semble confirmée par la plupart des consultations électorales récentes, locales et nationales.
À l'élection présidentielle française de 2012, le premier tour voit Nicolas Sarkozy (UMP) arriver en tête avec 32,86 % des suffrages exprimés, suivi de Marine Le Pen (FN) créditée de 25,47 % ; la participation a été de 86,46 %<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Au second tour, Nicolas Sarkozy obtient 65,90 % des suffrages exprimés contre 34,10 % à François Hollande (participation : 85,81 %). Au second tour en 2007<ref> Modèle:Lien web.</ref>, Nicolas Sarkozy (UMP) obtient 65,26 % contre 34,74 % pour Ségolène Royal (PS). La participation est alors de 88,30 %. Cette dernière est nettement supérieure à celle du second tour des élections présidentielles de 2002<ref> Modèle:Lien web.</ref> qui était de 83,52 % : les électeurs avaient alors voté à 73,48 % pour Jacques Chirac (RPR) et à 26,52 % pour Jean-Marie Le Pen (FN).
Aux élections cantonales de 2011, le second tour voit Danielle Bouchard (DVD) obtenir 57,14 % contre 42,86 % pour Jacky Bernard (PS) ce qui représentait une différence de huit voix, entre les deux scores. La participation était de 42,66<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Danielle Bouchard a été élue dans le canton de Montluel succédant ainsi à Jacky Bernard (par ailleurs maire de Montluel).
Liste des maires
Six maires se sont succédé depuis 1945.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Au sein de la communauté de communes, Balan participe à la réalisation d'infrastructures de lutte contre les crues de la Sereine et contre le risque d'inondations dû au ruissellement sur le coteau de la Côtière. La commune est également directement concernée par le risque de crues du Rhône qui fait l'objet d'un plan de prévention des risques depuis 1972. Deux crues ont en particulier ponctuées l'histoire communale : celle du 13 au 18 février 1990 et celle du 10 juillet 2000. Ce risque s'ajoute aux autres risques identifiés pour Balan, dont le risque sismique et le risque technologique<ref name=ernt>Modèle:Lien web.</ref>, notamment relatif à la présence de l'usine chimique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celle-ci participe à l'obligation pour la commune de se doter d'un plan communal de sauvegarde.
De plus, les « milieux alluviaux et aquatiques du fleuve Rhône, de Jons à Anthon » constituent un site Natura 2000<ref> Modèle:Lien web.</ref> et les steppes de La Valbonne sont classées comme zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I sous le numéro régional no 01170001<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref> ainsi que zone de protection spéciale Natura 2000 et site d'intérêt communautaire<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Signalons enfin, que Balan a obtenu le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris en 2006, confirmé en 2014<ref>Modèle:Pdf Page 29 du palmarès 2006 du concours des villes et villages fleuris, Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref name=vilfleur2014>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe
Jumelages
Modèle:Début d'illustration Modèle:Début de carte [[Image:Modèle:Géolocalisation/France|200px|Localisation des villes jumelées avec Balan]] Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte Modèle:Fin d'illustration
En 1978, Balan est jumelée avec Ostfildern (Allemagne)<ref>
Modèle:Lien web.</ref> dans le cadre de l'association de jumelage entre cette ville allemande d'une part, Montluel et sa communauté de communes d'autre part. Le conseil municipal refuse ce projet de jumelage en 1974<ref name="b187">Modèle:Harvsp.</ref> puis l'approuve le Modèle:Nobr<ref name="b187" />.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/introduction
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 53,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 12,5 % la même année, alors qu'il est de 23,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 57,42 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,33 %).
La pyramide des âges de la commune présente une différence très importante entre les hommes et les femmes, différence que l'on ne rencontre pas au niveau du département, notamment pour la tranche 15 à 29 ans. La présence du camp militaire à Balan explique possiblement cette observation.
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Balan est située dans l'académie de Lyon. La commune administre l'école élémentaire « L'orée du bois »<ref> Modèle:Lien web.</ref> (dont les bâtiments sont en activité depuis septembre 1977), ainsi que l'école maternelle « Les Lilas »<ref> Modèle:Lien web.</ref> (ouverte en 1985). Ces deux établissements se trouvent sur une parcelle achetée à la Maison Familiale Rurale (MFR)<ref name="ap109">Modèle:Harvsp.</ref>. Un collège est situé à proximité : le collège Émile-Cizain à Montluel. Le lycée le plus proche est le lycée de La Côtière, situé à La Boisse.
Enfin, la maison familiale rurale prépare des élèves (pour certains, internes dans l'établissement) aux métiers de l'alimentation<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Le festival de conte organisé par la communauté de communes, Contes en Côtière, inclut à chaque édition des sessions se déroulant à Balan. Ainsi en 2013 et pour sa onzième édition, le festival s'est même ouvert à Balan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
D'environ 1938 jusqu'à la fin des années 1940 a existé à Balan un petit groupe dédié au spectacle vivant qui incluait un orchestre, connu sous le nom de « Franche gaieté balanaise »<ref name=b198>Modèle:Harvsp.</ref> ; il a bénéficié d'une certaine notoriété locale<ref name=b198/>.
La construction d'une salle polyvalente (Modèle:Coord) d'une surface de Modèle:Unité est décidée le 27 mai 1977<ref name=b55>Modèle:Harvsp.</ref> en conseil municipal. En mars 1979, le conseil municipal retient le projet proposé par le cabinet d'architecture Maillet-Boisson<ref name=b55/>. Le bâtiment est finalement inauguré le Modèle:Nobr<ref name=b55/> ; la cérémonie inclut l'inauguration du tout proche groupe scolaire, en service depuis septembre 1977<ref name=b55/>.
Santé
Le [[3e régiment médical|Modèle:3e médical]] est un des régiments de l'armée française basé au camp de La Valbonne.
Du point de vue civil, plusieurs médecins généralistes sont installés à proximité (à Dagneux ainsi qu'à Béligneux). Les pharmacies les plus proches semblent être à Dagneux, Montluel ou à Villette-d'Anthon.
Pompiers
Un corps de sapeurs-pompiers a existé à Balan dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=b65>Modèle:Harvsp.</ref>. Les registres de délibérations du conseil municipal font état de l'acquisition d'une pompe à bras (aujourd'hui exposée dans le village) en septembre 1897<ref name=b65/>. Elle fut achetée d'occasion à la brigade des pompiers de Paris pour une somme totale de près de Modèle:Unité<ref name=b65/>. En 1957, une réserve d'eau de Modèle:Unité est installée à proximité de l'église (à l'emplacement de l'ancien cimetière)<ref name=b65/>. Cette même année, la municipalité fait l'achat d'une motopompe « Maheu-Labrosse »<ref name=b65/>. En 1968, elle est revendue ce qui permet de financer une partie de l'achat d'un fourgon d'incendie « Modèle:Nobr » incluant pompes et tuyaux d'aspiration<ref name=b65/>.
Sports
Plusieurs clubs sportifs sont basés à Balan<ref> Modèle:Lien web.</ref> comme le club d'athlétisme de l'ASCB, celui de tir à l'arc (« Les archers du canton de Montluel et des environs ») ou encore le club de football « Inter Dombes FC », issu de la fusion du club historique de Balan et de Béligneux (l'USVBB) avec un des clubs de Montluel et Dagneux (l'IDC).
Signalons également le « Golf club de Lyon » qui est situé en partie à Balan, sur le territoire de son « enclave » de Villette-d'Anthon.
Au niveau de ses équipements, l'existence d'un club de football dès les années 1960 motive la création d'un stade<ref name="b69">Modèle:Harvsp.</ref> (Modèle:Coord). Progressivement aménagé au cours de la décennie, il est inauguré le Modèle:Nobr<ref name="b69" />.
Athlétisme
Le club d'athlétisme de l'ASCB a obtenu de bons résultats au niveau départemental dans les années 2010<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref> Modèle:Article.</ref>,<ref> Modèle:Article.</ref>. Il est spécialisé dans les épreuves de saut (saut en hauteur, saut en longueur, triple saut) et organise annuellement un meeting dédié au saut nommé le « Meeting Chaussettes »<ref>Modèle:Bibliographie.</ref>.
Il organise également la course annuelle de Modèle:Unité nommée « La Balanaise »<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Lors de l'édition 2012, cette course a rassemblé une centaine de participants<ref> Modèle:Article.</ref>. Depuis 2016, le club organise aussi la course nature "Le sentier de la lône" qui se déroule sur Modèle:Unité autour de Balan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Emmanuel Biron lors du Meeting Chaussettes 2018.
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Les chaussettes, une par année, qui donnent le nom au meeting.
Médias
Deux hebdomadaires proposent des informations sur Balan : la Voix de l'Ain qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain et le Journal de la Côtière qui traite spécifiquement des évènements survenant dans les cantons de Miribel, Montluel et Meximieux.
Une station radio locale émet depuis Montluel, la Fréquence Côtière<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Depuis les années 2000, son nom a évolué pour devenir la station FC radio, l'essentiel.
Cultes
Au sein du diocèse de Belley-Ars dans l'archidiocèse de Lyon<ref> Modèle:Lien web.</ref>, la commune dépend du groupement paroissial de Montluel<ref> Modèle:Lien web.</ref> qui dispose d'un lieu de culte à Balan : l'église Saint-Jean-Baptiste.
À noter également que la « Maison forte » (l'actuelle MFR spécialisée dans le domaine de l'alimentation) disposait d'une chapelle. Le bâtiment est aujourd'hui un restaurant d'application<ref name=ap111>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette chapelle a été bénite en 1752 par Pierre Guérin de Tencin alors archevêque de Lyon<ref name=ap111/>. Les armes des Montherot (et donc celles de Balan) surmontent le porche de la chapelle<ref name=ap111/>.
Enfin, la chapelle du camp militaire, située à proximité de l'entrée de celui-ci, est localisée à Balan. De conception simple, seuls les fonts baptismaux semblent retenir l'attention d'un point de vue architectural<ref name="ap108">Modèle:Harvsp.</ref>.
Le cimetière était originellement situé autour de l'église Saint-Jean-Baptiste<ref name=b89>Modèle:Harvsp.</ref>. Une délibération du conseil municipal de 1866 fait état de l'obtention par donation du terrain du nouveau cimetière<ref name=b89/> (Modèle:Coord). En 1869, un certain nombre de travaux d'aménagements sont réalisés (édification d'un mur d'enceinte etc.)<ref name=b89/> mais l'utilisation officielle du nouveau cimetière date de 1886<ref name=b89/>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2009, 68,3 % des foyers fiscaux de la commune étaient imposables<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Balan au 2 701e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>, statistique établie sur la base des revenus des Modèle:Nombre de la commune.
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à Modèle:Nombre s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 87,4 % d'actifs dont 84,8 % ayant un emploi et 2,6 % de chômeurs en baisse par rapport à 1999 (4,0 %)<ref group="Insee">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 1 908 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 595, l'indicateur de concentration d'emploi est de 146,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre trois emplois pour deux habitants actifs<ref group="Insee">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.
Une agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi est localisée à Meximieux ; il y a une antenne de cette agence à Miribel.
Entreprises et commerces
Au Modèle:Nobr, Balan comptait Modèle:Nombre : six dans l'agriculture, treize dans l'industrie, quatorze dans la construction, 84 dans le commerce-transports-services divers et onze étaient relatifs au secteur administratif<ref group="Insee" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.
En 2011, treize entreprises ont été créées à Balan<ref group="Insee">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont neuf sous le régime auto-entrepreneur<ref group="Insee">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.
La présence du camp de La Valbonne a induit l'installation de nombre de petits commerces sur la Valbonne et Balan. Outre la principale entreprise de la commune, l'usine chimique, on peut également citer la présence à Balan d'une gravière assez importante exploitée par ARG (Ain Rhône Granulats)<ref>Modèle:Lien web.</ref> : cette activité existe à Balan depuis la fin des années 1870<ref name=b141/>.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
La commune ne compte aucun monument ou objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et aucun monument ou objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
On peut toutefois citer plusieurs monuments et objets intéressants, à la fois religieux et civils.
Monuments religieux
Outre l'église Saint-Jean-Baptiste, la chapelle du camp militaire (Modèle:Coord) et l'ancienne chapelle de la « Maison forte » (Modèle:Coord) qui est utilisée comme restaurant d'application de la maison familiale rurale, Balan compte un certain nombre d'autres monuments religieux. On peut notamment citer la statue de la Vierge à l'Enfant<ref group=Note>Habituellement et en particulier en Dombes, cette statue se trouve sur le parvis de l’église.</ref>. localisée (Modèle:Coord) dans une niche à l'intersection des rues de l'église et du stade<ref name="ap109" />.
Les croix
On trouve également plusieurs croix sur le territoire communal : la croix de Platéron, édifiée en hommage à Antoine Gelas<ref group=Note>Antoine Gelas était le propriétaire de la ferme du Platéron et fut maire de 1864 à 1870.</ref>, fils de Claude Gelas<ref group=Note>Claude Gelas fut maire de 1821 à 1831.</ref> qui porte la mention Modèle:Citation ; la croix du carrefour de la Geoffray (située près du stade) est en pierre et porte la mention Modèle:Citation<ref name="ap109" />, du nom de la famille alors propriétaire de la parcelle<ref group=Note>La famille Durhône aurait par ailleurs été investie dans l'activité de passeur de bac à traille sur le Rhône.</ref> ; la croix du carrefour de la rue centrale, déplacée à plusieurs reprises, daterait de 1900<ref name="ap109" /> ; la croix du cimetière daterait de 1869<ref name="ap109" /> ; la croix de la mairie, également plusieurs fois déplacée, est située à proximité de la mairie<ref name="ap109" />.
Monuments civils
Modèle:Article détaillé La mairie, édifiée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et rénovée en 1988<ref name="ap109" />, a remplacé une première mairie située route de la Valbonne. Le monument aux morts se trouve à l'emplacement de l'ancien cimetière, à proximité de l'église<ref name="ap111" /> ; le « nouveau » cimetière date de 1866 et fut aménagé sur un terrain cédé gratuitement par la famille Sauvage de Saint-Marc<ref name=ap111/>. Citons également la maison forte de Montherot, constituant depuis 1968 une maison familiale rurale. Enfin, dix huit noms sont inscrits sur le monument aux morts<ref>Modèle:Lien web.</ref> : seize relatifs à la Première Guerre mondiale auxquels s'ajoutent celui du capitaine Jacques Nicolas, mort avec son épouse Dalilah (née Rolland) dans un accident d'avion au cours de la guerre d'Indochine<ref name=b189>Modèle:Harvsp.</ref> et celui de René Nique mort en 1958, à 22 ans, au cours de la guerre d'Algérie<ref name=b189/>. En 1975, les corps de Jacques Nicolas et de son épouse sont rapatriés à Balan et y sont inhumés<ref name=b89/>.
Éléments de culture locale
La Saint Cochon était célébrée à Balan, mais plutôt à titre privé (directement dans les fermes)<ref name=b196>Modèle:Harvsp.</ref>. Elle était appelée localement « Fête du caillon »<ref name=b196/>.
Une autre tradition locale nommée « Prendre les poules » consistait pour de jeunes hommes de la commune, de s'annoncer en tirant des coups de fusil en l'air à l'approche du domicile balanais d'une jeune fille sur le point de se marier<ref name=b196/>, spécialement quand son promis était originaire d'un autre village<ref name=b196/>. Les parents de la jeune fille offraient alors un en-cas fait de fromage et de vin<ref name=b196/>.
La Convention Nationale LEO (CNL) y est organisée pour la première fois du 20 au 22 octobre 2023.
En termes de « parler local », la terminologie usuelle associait « Balan » au bourg du village et « Le camp » au hameau de la Valbonne<ref name=b200>. Modèle:Harvsp.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jean Reverzy (1914 - 1959), médecin et homme de lettres, est né dans la commune. Il a obtenu le prix Renaudot en 1954 pour son premier roman Le Passage.
Balan et le cinéma
- Les Lyonnais d'Olivier Marchal a été tourné<ref>
Modèle:Lien web.</ref> en partie au camp de La Valbonne à Balan, en 2010.
Héraldique
Les armes de la famille de Montherot<ref name=ap100/> ont été reprises par la commune de Balan pour son blason<ref name=ap100/>. Elles sont en particulier représentées sur la plaque de la cheminée de la maison forte de Montherot<ref name=ap100/>.
Pour approfondir
Bibliographie
- Modèle:Richesses touristiques et archéologiques du canton de Montluel Modèle:Plume
- Modèle:Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie détaillée
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Insee
- Dossier relatif à la commune, Modèle:Lire en ligne