Miribel (Ain)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Miribel est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes, à environ Modèle:Unité de Lyon. Elle fait partie de l'unité urbaine de la capitale régionale. Elle appartient également à la région naturelle de la Côtière même si son territoire s'étendant bien au-delà du coteau, le hameau des Échets se trouve plutôt à l'orée du plateau de la Dombes, au contraire de celui du Mas Rillier qui se trouve sur le coteau lui-même.

Elle est chef-lieu du canton de Miribel : celui-ci, qui fait partie de l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, comporte huit communes. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Article connexe

Fichier:Panneau Le Mas Rillier.JPG
Panneau à l'entrée du hameau du Mas Rillier.
Fichier:Bridge Miribel.jpg
Le pont de Miribel sur le canal de Miribel, mis en service en Modèle:Date.

Modèle:Carte communes limitrophes Miribel se situe à Modèle:Unité de Lyon, Modèle:Unité de Villefranche-sur-Saône et Modèle:Unité de Bourg-en-Bresse. C’est une ville de la région lyonnaise. La commune située au sud du plateau de la Dombes, fait partie de la petite région naturelle de la Côtière, de part et d’autre du canal qui porte son nom. Le territoire communal comprend donc un terroir agricole avec les deux hameaux du Mas Rillier et celui dit les Échets, la ville elle-même et une partie du parc de Miribel-Jonage.

Communes limitrophes

Climat

Le climat y est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers rigoureux.

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Lyon-Bron recueillies sur la période 1961 - 1990. La station météo de Lyon Bron<ref group="Note" name="a4">Coordonnées de la station météo : Modèle:Coord.</ref> est située à environ Modèle:Unité à « vol d'oiseau » de Miribel. Elle est située à une altitude de Modèle:Unité.

Modèle:Climat

Modèle:Climat

Relief et géologie

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>

La commune de Miribel est en termes de relief, séparée en trois parties distinctes<ref>Modèle:Géoportail consulté le 4 juillet 2011.</ref> : au sud, la zone la moins élevée est composée du parc de Miribel-Jonage et d'une zone entourant le canal de Miribel. Plus au nord, la route départementale « RD 1084 » (anciennement la route nationale 84 et connue sous l'appellation « route de Genève ») marque les prémices du coteau sur lequel se trouve le hameau du Mas Rillier, la Vierge du Mas Rillier et le Carillon du Mas Rillier. Plus au nord encore, ce coteau débouche sur ce qui devient ensuite le plateau de la Dombes, point culminant du territoire de la commune ; il est également l'explication de la toponymie de la Côtière. Le hameau des Échets se trouve sur ce plateau.

Hydrographie

Fichier:Vue du canal de Miribel depuis la passerelle de Miribel.JPG
Le canal de Miribel au petit matin (depuis le pont de Miribel).
Fichier:Mir-photo traille Miribel Ain 1910 extraction2.jpg
Exemple de bac à traille destiné à la traversée du canal de Miribel dans les années 1910 à Neyron.

On dénombre plusieurs cours d'eau à Miribel<ref>Modèle:Lien web.</ref> : outre le canal de Miribel<ref>Fiche du Rhône sur le site du Sandre.</ref>, qui constitue une dérivation artificielle du Rhône débutant à Jons et à Niévroz et aboutissant à Caluire-et-Cuire, la commune est traversée par le ruisseau des Échets<ref>Modèle:Lien web.</ref> portant le nom du hameau de Miribel près duquel il prend sa source et long de Modèle:Unité, qui se jette dans la Saône. Enfin, le ruisseau des Ormes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, long de Modèle:Unité coule dans les cantons de Miribel et de Montluel et en particulier à Miribel. C'est un affluent du ruisseau des Échets.

Le lac des Eaux Bleues est situé partiellement sur le territoire de la commune.

La commune est particulièrement exposée au risque naturel d'inondations en raison des ruissellements sur le « coteau » (et dans une moindre mesure en raison des crues éventuelles du canal de Miribel) induisant ainsi une politique dédiée de prévention des risques naturels à Miribel.

Voies de communication et transports

Voies routières

Le territoire communal est également traversé par plusieurs routes départementales. Le centre-ville est traversé par la RD 1084, anciennement la route nationale 84 entre Lyon et Genève. Le hameau du Mas Rillier est lui traversé par la RD 71 reliant Rillieux-la-Pape à Tramoyes. Quant au hameau des Échets, il est traversé par la RD 1083 (anciennement la route nationale 83 reliant Lyon à Bourg-en-Bresse).

Autoroutes

Le territoire de la commune est traversé par l'autoroute A46 dont la sortie Modèle:N° « Les Échets » dessert la commune. Vers le sud du territoire communal, l'autoroute passe à proximité immédiate de Miribel, à Neyron, au niveau du viaduc Hélène-et-Victor-Basch.

Il est également traversé par l'autoroute A42 dont la sortie Modèle:N° « Neyron, Miribel, Parc de Miribel-Jonage » dessert la commune.

Enfin, le dernier tronçon de l'A432 entre Les Échets et La Boisse, est ouvert depuis Modèle:Date. Il a fait l'objet de travaux, notamment de la construction d'un viaduc, à La Boisse, entre 2008 et 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce tronçon permet de rallier l'A42 depuis l'A46 et réciproquement.

Transport ferroviaire

Fichier:Vue en hauteur, de la gare de Miribel.JPG
Vue en hauteur de la gare de Miribel.

Modèle:Article connexe La commune est traversée par deux lignes de chemin de fer. Le centre-ville et sa gare sont desservies par la voie Lyon - Ambérieu-en-Bugey et Les Échets par la ligne Lyon - Bourg-en-Bresse.

Transports routiers

Les cars départementaux du conseil général de l'Ain, ont plusieurs arrêts sur le territoire de la commune, en particulier sur la route départementale « RD 1084 », anciennement la route nationale 84, appelée également « route de Genève » : la ligne 132<ref name="car ain plan">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>, entre Bourg-en-Bresse et Lyon et la ligne 171<ref name="car ain plan"/>, entre Montluel et Lyon.

Autobus

Modèle:Article détaillé Le réseau de bus Colibri de la communauté de communes de Miribel et du Plateau dont l'exploitation débute en Modèle:Date, compte quatre lignes qui desservent le bourg de Miribel, Les Échets et le Mas Rillier<ref>Communauté de vues, mensuel de la communauté de communes de Miribel et du Plateau, no 15, janvier 2012, Modèle:P..</ref>.

Urbanisme

Typologie

Miribel est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,8 %), zones urbanisées (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), forêts (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,9 %), zones humides intérieures (1,9 %), prairies (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 3 800, alors qu'il était de 3 222 en 1999<ref group="Insee">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.

Parmi ces logements, 94,5 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 49,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,8 % des appartements<ref group="Insee" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 56,0 %, en légère hausse par rapport à 1999 (53,5 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en baisse : 17,7 % contre 20,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 721 à 705(<ref group="Insee">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Depuis l'adoption de la loi Alur par décret Modèle:N° du Modèle:Date-, la commune de Miribel est l'une des 27 communes de l'Ain catégorisée en zone tendue<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Projets d'aménagements

La commune est dotée depuis 2007 d'un plan local d'urbanisme. Elle dispose également d'un site patrimonial remarquable (SPR) et d'un plan de protection des risques naturels (PPRN).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Miribello en 1097, [oppidum] Miribelli en 1218<ref group="c" name="p1124">Modèle:P..</ref>.

Il s'agit d'un type toponymique fréquent qui est utilisé dans ce cas sous sa forme franco-provençale : de miri, mire « regarde ! » et bé, bel « [ce qui est] beau »<ref group="c" name="p1124" />, d'où le sens global de « beau point de vue ». Le panorama visible depuis le parvis de la Vierge du Mas Rillier permet en effet de voir la plaine de l'Ain jusqu'au Bugey à l'est et Lyon jusqu'au monts du Lyonnais à l'ouest.

Il correspond aux types toponymiques d'oïl, Mirebel, Mirbel, Mirebeau et occitan Modèle:Page h'.

Histoire

Antiquité

Fichier:Gaule -59.png
Une carte des peuples gaulois. Le département de l'Ain abrite le peuple des Ambarres.

Avant la conquête romaine, le territoire du département de l'Ain est occupé par le peuple gaulois des Ambarres, dont le nom signifie « vivant des deux (amb) côtés de la Saône (Arar, la Saône) ». Cette terminologie se retrouve également dans le nom d'Ambérieux-en-Dombes en amont du Rhône, au nord-est de Saint-Miribel.

La conquête romaine ne laisse pas de trace tangible dans le département et le territoire communal est mal connu, notamment en l'absence totale de découverte archéologique ou de source bibliographique<ref group="b" name="b1573">Modèle:P..</ref>. Toutefois, la présence romaine semble avoir pour conséquence une remontée des populations de la plaine fluviale au sommet ou sur la crête de la Côtière, probablement due à la traversée de la voie romaine d'Helvétie et de Germanie que l'on suit régulièrement entre Lugdunum, l'antique ville de Lyon, aux points plus en amont du Rhône comme Montluel pour aboutir à Saint-Sorlin-en-Bugey où l'on perd sa trace plus à l'est<ref group="b" name="b28">Modèle:P..</ref>. La voie pourrait ainsi atteindre Genève pour relier Lugdunum, alors capitale des Gaules, aux colonies de Noviodunum (actuelle Nyon sur les bords du Léman) et d'Augusta Raurica (actuelle Augst) en Helvétie<ref group="b" name="b29">Modèle:P..</ref>.

Le Rhône serait en revanche peu navigable bien que le transport de matériaux comme les pierres de Seyssel soit attesté<ref group="b" name="b29"/>.

Moyen Âge

Au Moyen Âge, la commune semble avoir fait partie du royaume de Bourgogne jusqu’en 943<ref group="a" name="a1">Modèle:P..</ref>. Ensuite et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le territoire de la commune actuelle aurait dépendu du comté de Mâcon<ref group="a" name="a2">Modèle:P..</ref> pour enfin, être intégré à la maison de Chalon (centrée sur l'actuelle ville de Chalon-sur-Saône), puis par mariage aux sires de Bâgé (car Alix de Chalon, sœur de Guillaume III, transmet à son Modèle:2e époux Ulric V de Bâgé)<ref group="a" name="a2"/>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Miribel est une châtellenie savoyarde frontalière du Dauphiné, auquel elle appartenait avant 1355.

Fichier:Miribel - Ruines.jpg
Ruines illustrées par Joannès Drevet (1854–1940).

Malgré l'absence de références sur le sujet, le territoire de la commune devait relever d'une seigneurie locale ; la seigneurie de Miribel<ref group="a" name="a3">Modèle:P..</ref> qui avait pour centre le château éponyme. Le mariage du Modèle:Date- entre la fille du sire de Baugé et Modèle:Souverain3 fait passer Miribel dans le domaine des Beaujeu.

Modèle:Souverain-<ref group=Note>Pour Marie-Claude Guigue ; Modèle:Souverain-, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>, accorde, au mois de Modèle:Date-<ref name=topo234>Modèle:Topographie historique du département de l'Ain.</ref>, aux habitants de Miribel, une charte de franchises et libertés.

Le chapitre de Saint-Paul de Lyon, qui avait acquise l'église de Miribel avec toutes ses dépendances et ses droits, aux {{#switch: XII

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}}<ref name=topo235>Marie-Claude Guigue, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>, nomma à la cure jusqu'à la Révolution. Ce même chapitre avait acheté, en 1266<ref name=topo235/>, la part des dîmes qui appartenait à Pierre de Mont-d'Or, et, en 1303<ref name=topo235/>, la rente noble qu'y percevaient les seigneurs de Montluel. Miribel formait une des obédiences de Saint-Paul. En 1272<ref name=topo235/>, la moitié de cette obédience fournissait quatre prébendes.

Les religieux d'Ainay possédaient aussi des droits à Miribel, en vertu d'une concession que leur firent Humbert, sire de Beaujeu, et Marguerite de Bâgé.

Les revenus de la cure consistaient en Modèle:Nobr de vin, Modèle:Nobr de blé prélevées sur les dîmes et dans le produit d'une terre de trois bicherées et d'une vigne de Modèle:Nobr<ref group=Note>Surface de vigne qui peut être travaillée par un homme avec un « fossoir » en une journée.</ref>.

Les habitants de Miribel jouissent encore de la majeure partie des communaux, qui leur furent concédés, le Modèle:Date-<ref name=topo235/>, par Guichard de Beaujeu et, le Modèle:Date-<ref name=topo235/>, par Amédée, duc de Savoie.

En 1375, il est signalé la présence de Bretons, sans doute des mercenaires sans emploi<ref name="Payraud">Nicolas Payraud, Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Thèse de doctorat d'Histoire, dirigée par Étienne Hubert, Université Lyon-II, Lyon, 2009, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Renaissance

La Renaissance voit le rattachement progressif de la Dombes, à laquelle appartient alors Miribel, à la France. En 1523, [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] institua alors un Parlement afin d'administrer la Dombes en son nom : le parlement de Dombes qui siégea d'abord à Lyon, par « territoire emprunté ».

Révolution française

La commune est sous la tutelle du marquisat de Miribel<ref group="a" name="a135">Chapitre XI, Modèle:P..</ref> ; les décrets de la nuit du 4 au 5 août 1789 ont pour conséquence de l'abolir<ref group="a" name="a140">Modèle:P..</ref>.

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Les prémices d'une station thermale

Miribel a constitué une station thermale au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Laurent Tronche, Des stations thermales en Dombes, Revue de l'Académie de la Dombes, no 28, Modèle:P.. Sommaire en ligne.</ref>. En effet, la source du "joli bois des Boulées" étant ferrugineuse et naturellement gazeuse, un établissement thermal fut créé et inauguré le Modèle:Date en présence du maire de l’époque, François Favrot. Mais dès l'année suivante, son successeur à la mairie, Henri Grobon, participa à faire fermer l'établissement, estimant que l'avenir de Miribel était plutôt industriel.

Seconde Guerre mondiale

Fichier:Plaque Henri Deschamps - Jean Moulin - M.U.R - Miribel.JPG
Plaque commémorative de la création des Mouvements unis de la Résistance, à Miribel.

Les Mouvements unis de la Résistance sont créés à la suite de réunions entre Jean Moulin, Henri Frenay, chef du mouvement Combat, d'Emmanuel d'Astier de La Vigerie, chef de Libération-Sud, Jean-Pierre Lévy, chef de Franc-Tireur. La formalisation de cette unification a eu lieu le Modèle:Date, au domicile d'Henri Deschamps à Miribel<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>

À proximité immédiate de Miribel, à Neyron, furent assassinés par la Milice française, Hélène et Victor Basch, en janvier 1944. Sur le lieu précis de leur assassinat avait été érigé le mémorial Hélène-et-Victor-Basch qui a ensuite été déplacé lors de la construction du viaduc de Sermenaz.

Le Modèle:Date, Miribel et le Mas Rillier sont l'objet d'une rafle effectuée par des soldats allemands et la Milice française. Une vingtaine d'habitants se retrouve dans une carrière à Crépieux, alors commune de l'Ain, afin d'être fusillés. Un contre-ordre de la Wehrmacht les sauvera<ref>Laurent Tronche, Miribel sous l'occupation allemande, Revue de l'Académie de la Dombes, no 31, Sommaire en ligne.</ref>.

Le camp Didier basé à Mionnay, dépendait du Modèle:4e de l'armée secrète dans le Rhône<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Ses effectifs comprenaient, entre autres, des Miribelans. Le camp Didier participa à la bataille de Meximieux, événement qui valut à cette ville d'être décorée de la médaille de la Résistance. Enfin, le Modèle:Date, Miribel est libérée par les fusiliers marins des Forces françaises libres<ref>Modèle:Atlas-Libération-France.</ref>.

En 1998, Marie Lacroix a reçu la distinction de Juste parmi les nations<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour avoir hébergé de 1942 à 1945, quatre enfants juifs confiés par leurs parents<ref>Modèle:Bibliographie.</ref>. Modèle:Article connexe

Politique et administration

Tendances politiques

Élections présidentielles

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections cantonales<ref group="Note" name="note1">En raison de la démission de Jacques Berthou (élu sénateur en 2008), une élection partielle s'est déroulée en 2009 voyant l'élection de Pierre Goubet : résultat de l'élection cantonale de 2009.</ref>

Élections municipales

Modèle:Article connexe

La commune comptant plus de Modèle:Nombre l'élection des conseillers municipaux est au Scrutin de liste à deux tours avec représentation proportionnelle : les candidats se présentent en listes complètes. Lors du vote, on ne peut faire ni adjonction, ni suppression, ni modification de l'ordre de présentation des listes<ref>Source : Modèle:Légifrance.</ref>.

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 29 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web.</ref>).

Lors du scrutin de 2008 il y eut un seul tour : la liste DVG menée par Jacques Berthou, Miribel passionnément obtenant les 29 sièges proposés (taux de participation : 49,65 %)<ref name="internaute"> Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Le partage des sièges au sein du conseil municipal de la commune est le suivant :

Groupe Président Effectif Statut
DVG Sylvie Viricel 27 majorité
DVD 7 minorité

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Depuis 1945, huit maires se sont succédé à Miribel<ref>Modèle:Harvsp.</ref> :

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Fichier:Empierrement du Cruy Bonnet (Miribel) en juin 2020.jpg
Le torrent du Cruy Bonnet (empierrement) sur le coteau à Miribel.

Membre du Symalim

Miribel est partie prenante du Symalim, le syndicat de gestion du Grand Parc de Miribel-Jonage dont deux des vocations principales sont : Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Prévention des risques naturels

De plus, le risque d'inondations dues au ruissellement sur le coteau est particulièrement élevé à Miribel ; en effet, la commune a connu plus de dix inondations ayant fait l'objet d'un arrêté de catastrophe naturelle entre 1982 et 2006<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Miribel est donc partie prenante du plan de prévention initié par la communauté de communes de Miribel et du Plateau ; en particulier, la création de bassins de rétention (dans chaque commune) et la construction de gabions (empierrement) sur le coteau, destinés à casser la vitesse de ruissellement<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Modèle:Début d'illustration Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Afrique|200px|Localisation des villes africaines en relations de partenariat avec Miribel]] Modèle:G Modèle:Fin de carte Modèle:Fin d'illustration

Au Modèle:Date-, Miribel n'est jumelée avec aucune autre commune<ref name="JUMEL"> Modèle:Lien brisé.</ref> ; néanmoins, un partenariat existe avec Dianké au Mali<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Miribelans<ref name="Nom habitants"> Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/introduction

Enseignement

Fichier:Ecole Odette Joly, Miribel, Ain, France.JPG
L'école maternelle Odette-Joly.

La commune compte plusieurs établissements scolaires, dont un d'enseignement privé.

Petite enfance et enseignement primaire

Outre l'école du Centre (maternelle Odette-Joly et école primaire Edgar-Quinet dont l’inauguration officielle eut lieu le Modèle:Date par Édouard Herriot en présence des parlementaires du département), la commune dispose du groupe scolaire Henri-Deschamps (dans le quartier de Saint Martin : maternelle et primaire), l'école du hameau du Mas Rillier (maternelle et primaire) et l'école Jean-de-La-Fontaine au hameau des Échets (maternelle et primaire).

L'institution Saint-Joseph, établissement privé sous contrat, dispose d'une maternelle et d'une école primaire.

Enseignement secondaire

Miribel dispose d'un collège public, le collège Anne-Frank (ouvert en 1974) et du collège privé de l'institution Saint-Joseph.

Les lycéens suivent leurs scolarités au lycée de La Côtière à La Boisse ou à Rillieux-la-Pape dans le Rhône.

L'institution Saint-Joseph, établissement privé sous contrat, dispose également de classes de lycée d'enseignement général et professionnel.

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:Allegro à Miribel dans l'Ain.JPG
Vue de la salle de spectacles L'Allégro, à Miribel.

Le festival de jazz Swing sous les étoiles est organisé par l'office de tourisme de la communauté de communes de Miribel et du Plateau, tous les ans, la première semaine de juillet. Les concerts sont organisés sur l'esplanade de la Notre-Dame du Sacré-Cœur en lien avec des concerts de carillon. L'office culturel de Miribel propose lui, des spectacles dans les salles de l'Allégro. En novembre, se déroule la dernière foire existante, la foire de la Saint-Martin, le Modèle:1er ou Modèle:2e du mois de novembre. La Grande Rue est alors interdite à la circulation et occupée par des marchands. Ce week-end de novembre se déroule également la vogue, fête foraine avec des manèges. Ces derniers restent jusqu'au week-end suivant, appelé « retour de vogue ». Enfin, la Brocante de Miribel organisée depuis les années 1970 par les parents d'élèves (le sous des écoles) se déroule tous les ans, le Modèle:3e d'octobre sur la place de la République et à l'Allegro.

Santé

Un certain nombre de praticiens indépendants sont installés à Miribel : plusieurs médecins et plusieurs dentistes.

Le service d'urgence le plus proche est celui de la clinique « Lyon Nord » à Rillieux-la-Pape.

Sports

Le club de handball « Côtière Handball », fondé en 2003, compte en 2014 plus de 150 joueurs et joueuses âgés de 6 à 53 ans.

Le club de football de l'US Miribel a fusionné, en 1999, avec trois autres clubs de la Côtière : l'Olympique Saint-Maurice, l'ES Beynost et le FC Neyron, pour donner naissance à Ain Sud Foot, club dont le siège et le stade sont à Saint-Maurice-de-Beynost.

Les 28, 29 et Modèle:Date-, Miribel a accueilli les Modèle:30e de France de caisse à savon<ref>Modèle:Article.</ref>.

Médias

Deux hebdomadaires proposent des informations sur Miribel : Voix de l'Ain qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain et le Journal de la Côtière qui traite spécifiquement des évènements survenant dans les cantons de Miribel, Montluel et Meximieux.

Une station radio locale émet depuis Montluel, la Fréquence Côtière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis les années 2000, son nom a évolué pour devenir la station FC radio, l'essentiel.

Cultes

Culte catholique

Modèle:Article détaillé

Le culte catholique est pratiqué dans l'église Saint-Romain. Miribel est dans le groupement paroissial de Miribel<ref>Groupement paroissial de Miribel.</ref> qui dépend du diocèse de Belley-Ars dans la province ecclésiastique de Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les Échets dispose d'une chapelle et le Mas Rillier de l'église de l'Immaculée-Conception du Mas Rillier. L'église Saint-Martin n'est plus utilisée pour le culte.

Culte musulman

Fichier:Mosquée de Miribel (Ain) en juin 2019 (2).jpg
La mosquée de Miribel.

Le culte musulman se situe à la mosquée de Miribel au quartier du Trêve.

Sécurité

En novembre 2005, la commune de Miribel, à l'instar de celle de Saint-Maurice-de-Beynost où la crèche Françoise-Dolto avait été totalement incendiée<ref> Modèle:Ina.</ref>, est touchée par la vague d'émeutes de 2005 dans les banlieues françaises.

Le Modèle:Date, le ministère de l'Intérieur annonce<ref>Modèle:Lien web.</ref> le détail des quarante-neuf zones de sécurité prioritaire (quinze d'entre elles avaient été présentées dès l'été 2012). Les communes de Saint-Maurice-de-Beynost et de Miribel forment l'une d'entre elles, celle-ci faisant partie de la « seconde vague » et est relative à une zone « gendarmerie nationale »<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Cette ZSP constitue la seule du département de l'Ain<ref name="zsp">Modèle:Article.</ref>. Elle impliquera, en 2013, l'affectation de gendarmes supplémentaires à la brigade de Miribel<ref name="zsp"/>. Cette décision de création de ZSP a étonné les élus locaux : Jacques Berthou a par exemple rappelé que Modèle:Citation ; Pierre Goubet, de son côté, a déclaré que Modèle:Citation<ref name="zsp"/>.

Cinéma

Miribel a servi de lieu de tournage, en 2015 à la mini-série policière de Charlotte Brändström Disparue.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2009, la proportion de foyers imposables était de 61,6 %<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Miribel au 8 632e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de 39 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

En 2009, la population âgée de Modèle:Unité s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 76,3 % d'actifs dont 68,4 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs<ref group="Insee">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 4 049 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 4 047, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 129,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif<ref group="Insee">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.

Entreprises et commerces

Au Modèle:Date-, Miribel comptait Modèle:Nobr : 31 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 101 dans l'industrie, 72 dans la construction, 463 dans le commerce-transports-services divers et 110 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="Insee" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.

En 2011, Modèle:Nobr ont été créées à Miribel<ref group="Insee">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 47 par des autoentrepreneurs<ref group="Insee">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Mairie Miribel Ain 6.jpg
La façade principale de la mairie.
Fichier:Plaque de l'inauguration de la poste de Miribel (Ain) en 1985.jpg
Plaque de l'inauguration du bureau de poste.

Henri Grobon, maître teinturier (puis maire de Miribel à partir de 1865) fit construire en 1857 de vastes bâtiments le long du canal de Miribel pour abriter les ateliers « Teinture impression apprêt gaufrage ». Il fit construire l'actuelle mairie pour sa propre résidence et aménagea le parc qui s’étendait jusqu'au bâtiment actuel de la perception qui était alors à usage d’écuries et de dépendances. En 1930, la commune de Miribel achète la propriété. Le bâtiment, de forme carrée, construit en calcaire blanc, est couvert d’ardoise. Ses façades opposées sont symétriques. Celles à l’est et à l’ouest possèdent chacune huit ouvertures dont deux portes rehaussées de corniches en bois à tête de lion et rameaux d’olivier.

En 1982, Alain Coquard, conseiller technique du ministre des PTT convainc Louis Mexandeau de créer à Miribel un bureau de poste pilote. Le bureau de Miribel sera le premier des dix bureaux-pilotes construits en France. Quelques années plus tard, tous les nouveaux bureaux seront conçus de cette façon. La première pierre est posée le Modèle:Date-<ref group="d" name="p54">Modèle:P..</ref> en présence de Louis Mexandeau ; l'inauguration du nouveau bureau a lieu le Modèle:Date-<ref group="d" name="p54"/>. Les architectes du bâtiment sont Christian Batton et Robert Roustit<ref group="d" name="p54"/>.

L'ancienne Caisse d'épargne a été érigée en 1910 sur un terrain cédé par la commune en 1909 à la Caisse d’épargne de Miribel-Montluel-Meximieux. Elle a abrité la Caisse d’épargne jusqu’en 1984. Depuis, il est occupé par les assurances AGF. Sur son fronton, on peut voir la représentation d'une ruche avec des abeilles et deux cornes d'abondance.

Le château de Miribel localement appelé parfois « vieux château du Mas Rillier » ou « Le Chastel<ref group="d" name="p45">Modèle:P..</ref> », est un ancien château fort du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, centre de la seigneurie, puis de la baronnie et enfin du marquisat de Miribel, dont les vestiges se dressent au hameau du Mas Rillier sur le coteau de la Côtière à environ Modèle:Nobr d'altitude et qui devait constituer une position stratégique et permettre la surveillance de la plaine du Rhône.

La motte dite « Torche à Guillet ». En 1228, Modèle:Noble en fait aveu aux abbés de l'île Barbe. En 1327, Guichard de Beaujeu reconnaît la suzeraineté du Dauphin sur Miribel à l’exception de la petite « poype » surmontée d'une tour carrée. En 1348, le château est assiégé pendant trois semaines, pris et occupé par le Dauphin. Il est acquis avec le Dauphiné par le roi de France qui l'échange en 1354 au comte de Savoie<ref>Modèle:Atlas des châteaux forts en France.</ref>.

Fichier:L'église Saint-Martin de Miribel dans l'Ain.JPG
L'église Saint-Martin entourée du cimetière.
Fichier:Calvaire-Fontaine de Miribel.JPG
Le calvaire-fontaine de Miribel.

Le calvaire-fontaine de Miribel, place Henri-Grobon fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref name="PA00116426">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. La fontaine fut, à l’origine, une ancienne croix de mission. Elle apparaît déjà en 1748 sur un plan terrierModèle:Référence souhaitée. À la suite de l’exécution du curé de Saint-Romain, Claude Joseph Martin, guillotiné sous la Révolution à Lyon, elle devint un nouveau calvaire et on a gravé sur sa face nord le nom du supplicié. Dès 1832, à la suite de plusieurs années de sécheresse, ce monument fut transformé en abreuvoir en y accolant un bac sur trois de ses faces. Cette fontaine servira jusqu’au premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à puiser de l’eau et faire boire les animaux.

L'église Saint-Martin de Miribel fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref name="PA00116427">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Le carillon du Mas Rillier et son campanile sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref name="PA00125734">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

La Vierge du Mas Rillier est une statue monumentale de Modèle:Unité de haut, inaugurée le Modèle:Date-. Elle est surnommée « La Madone ». Elle est visible de loin car elle est située sur le coteau allant de la Croix-Rousse jusqu'à Meximieux. Une plate-forme à la tête est accessible par un escalier intérieur de Modèle:Nobr. Il s'agit de la plus haute statue religieuse de France.

L'église Saint-Romain de Miribel fur érigée de 1846 à 1874. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c’était une chapelle dépendant de l’Île Barbe, jouxtant un cimetière. L’église a été consacrée par François-Marie-Benjamin Richard, évêque de Belley, le Modèle:Date-.

Patrimoine naturel

Fichier:Plaque du Square Ego à Miribel.JPG
Plaque du square Ego.

Le Grand Parc de Miribel-Jonage est situé en partie sur la commune ; des élus de Miribel siègent, à ce titre, au Symalim. Le marais des Échets, partiellement asséché, est un site naturel inscrit<ref group="d" name="p31-32">Modèle:P..</ref> situé à proximité du hameau des Échets.

Deux squares sont situés en centre-ville : d'une part, le square Ego réalisé grâce à une donation des frères Ego. Jean-Claude Ego était chimiste dans l'usine de traitement des étoffes du maire Henri Grobon<ref group="d" name="p70">Modèle:P..</ref>. C'est dans ce square que fut érigé le monument aux morts de Miribel en 1921<ref group="d" name="p35">Modèle:P..</ref> ; il fut ensuite déplacé à son emplacement actuel en 1993<ref group="d" name="p35"/> ; d'autre part, le petit square Lucien-Agnel créé à proximité de l'église Saint-Romain (sur l'emplacement d'une ancienne fabrique de carton<ref group="d" name="p35"/>.

Les brandons ou « Cavolet »

Une très ancienne coutume se perpétue encore de nos jours au Mas Rillier : les brandons. Les feux des brandons sont également appelés le "Cavolet". Cette coutume est attestée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le Lyonnais<ref>J.-P. Gutton, La fête au village, p.178.</ref>. Le premier dimanche de carême, dit dimanche des brandons ou des bordes, la dernière mariée du village allume un bûcher. La fête est marquée par des rites agraires :

Modèle:Citation<ref>Cl. F. Menestrier, Histoire civile ou consulaire de la ville de Lyon, Lyon, 1696, p. 379.</ref>.

La fête se déroule chaque année, le second samedi de février et consiste, avec l’aide de tracteurs et de remorques, à ramasser dans le village tout ce qui peut être combustible : bois, palettes ou branchages et le tout est amoncelé dans une ancienne carrière de la Montée Neuve. Le feu est allumé par les derniers mariés de l’année précédente et on danse la farandole tout autour. Lorsque l’intensité du feu faibli, les premiers mariés de l’année saute au-dessus des braises.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Rue Jacques Dumesnil à Miribel.JPG
Plaque de la rue Jacques-Dumesnil à Miribel.

Modèle:Catégorie détaillée

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

En 1947, le maire Pétrus Besson et son conseil municipal décident de transformer le marché couvert en une salle des fêtes. Pierre Le Gras (né en 1922), artiste miribelan est chargé du décor<ref name=Coquard1921>Modèle:Harvsp.</ref>. Il crée également un blason pour mieux identifier la ville. En chêne massif, ce blason mesure Modèle:Nobr sur 70 et pèse près de Modèle:Nobr. Ses symboles sont mis en valeur par la couronne sculptée qui les surplombe. L’inauguration de la salle des fêtes en Modèle:Date- sera également celle du blason qui trônait au-dessus de la scène. Le blason de bois peint va ensuite rester sur un mur, à côté du plan de la ville, jusqu'au mardi Modèle:Date-, date à laquelle la salle des fêtes fut rasée. Il a été récupéré par un habitant dans la benne des déchets. Il est désormais dans la montée d'escalier d'une maison.

En 1967, sous le mandat de Jean Meiffre, Miribel se dote d’un bulletin municipal. Le premier numéro voit le jour en 1968. En première page, apparaît le blason selon le modèle de Pierre Le Gras<ref name=Coquard1921 />. Toutefois, les quartiers rouges et bleus ont été inversés, la couronne murale crénelée a été modifiée et la devise de la ville « Ante Omnia Patria » soit « La Patrie avant tout » a été ajoutée.

Quatre quartiers égaux et alternés de gueules et d’azur frappés de la gerbe de blé (pour l’agriculture), de la trompe de chasse (qui se pratiquait dans les brotteaux des îles de Miribel et sur le plateau de Dombes), du poisson (pêche dans les îles et dans le marais des Échets) et de la grappe de raison (pour la viticulture)<ref name=Coquard1921 />. Un blason sculpté est également visible sur la façade de la mairie, à gauche de la porte d’entrée.

Pour approfondir

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Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Articles connexes

Contexte administratif

Transports

Monuments

Nature

Personnalités

Articles thématiques

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références bibliographiques

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Références

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