Beynost

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:En-tête label Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France Beynost (prononcé Modèle:API-fr) est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes, à environ Modèle:Unité de Lyon. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon ainsi qu'à la région naturelle de la Côtière.

Traversée par l'A42 et le canal de Miribel, la commune accueille également sur son territoire une partie du Grand Parc de Miribel-Jonage.

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}}, Beynost noue une histoire particulière avec nombre de médecins renommés, dont Alexandre Lacassagne ou encore Henry Gabrielle qui fut également maire de la commune pendant plus de vingt ans.

En 2008, très peu d'habitants de Beynost y travaillent : au contraire, près de 60 % des actifs de 15 ans ou plus, ayant un emploi et résidant à Beynost, travaillent dans un autre département que l'Ain, en particulier dans le Métropole de Lyon.

Ses habitants sont appelés les Beynolans<ref name="Nom habitants"> Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Beynost est située entre les communes de La Boisse et Saint-Maurice-de-Beynost. Beynost appartient à la Côtière, zone qui borde la basse plaine de l'Ain et du Rhône, au sud de la Dombes à environ 15 minutes de Lyon et à 45 min de Bourg-en-Bresse par l'autoroute A42. Une grande partie du territoire communal est située sur le coteau de la Côtière ; la partie méridionale du territoire communal, les « Brotteaux » accueille une partie de la ville jusqu'au canal de Miribel. La partie sud du canal correspond à une petite partie de l'île de Miribel-Jonage et donc au Grand Parc de Miribel-Jonage ; à ce titre, la commune de Beynost fait partie du Syndicat mixte pour l'aménagement et la gestion du Grand Parc de Miribel-Jonage.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Relief et géologie

La commune de Beynost est, en termes de relief, séparée en deux parties distinctes<ref>Modèle:Géoportail consulté le 15 mars 2012.</ref> : au sud, la zone la moins élevée culminant à environ Modèle:Unité appelée les Brotteaux est composée du parc de Miribel-Jonage et d'une zone entourant le canal de Miribel. Plus au nord, la route départementale RD 1084 (anciennement la route nationale 84 et connue sous l'appellation route de Genève) marque le début du coteau sur lequel se trouve le Haut-Beynost et qui culmine à Modèle:Unité. Ce coteau débouche sur ce qui devient ensuite le plateau de la Dombes ; il est également l'explication de la toponymie de la Côtière. Les sols ont pour origine des formations sédimentaires provenant du quaternaire récent<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hydrographie

Fichier:Embouchure de la Sereine dans le canal de Miribel.JPG
Embouchure de la Sereine dans le canal de Miribel à Beynost.

La commune de Beynost est traversée par le canal de Miribel<ref> Modèle:Lien web.</ref>, dérivation artificielle du Rhône qui débute à Jons et à Niévroz et qui aboutit à Caluire-et-Cuire.

Elle est également traversée par la Sereine<ref> Modèle:Lien web.</ref>, cours d'eau de Modèle:Unité de la Côtière qui se jette dans le canal de Miribel sur le territoire de Beynost. Une petite passerelle située sur le chemin de halage permet de franchir la Sereine à l'embouchure. Enfin, le ruisseau des Ormes<ref> Modèle:Lien web.</ref>, long de Modèle:Unité coule dans le canton de Miribel et dans l'ancien canton de Montluel et en particulier à Beynost. C'est un affluent du ruisseau des Échets.

La commune est particulièrement exposée au risque naturel d'inondations en raison des ruissellements sur le « coteau » (et dans une moindre mesure en raison des crues éventuelles du canal de Miribel) induisant ainsi une politique dédiée de prévention des risques naturels.

À noter qu'une ligne de source traverse le territoire communal, dans la partie inférieure du coteau<ref name="b77">Modèle:Harvsp.</ref>. Cela explique le grand nombre de sources présentes sur le territoire communal mais également les ruissellements évoqués précédemment.

Climat

Le climat y est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers rigoureux.

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Lyon-Bron recueillies sur la période 1961 - 1990. La station météo de Lyon Bron est située à environ Modèle:Unité à vol d'oiseau de Beynost. Elle est située à une altitude de Modèle:Unité.

Modèle:Climat

Modèle:Climat

Voies de communication et transports

Beynost se trouve au centre d'un réseau important de communications routières et autoroutières.

Routes et autoroutes

Fichier:L'A42 à Beynost.JPG
L'A42 photographiée depuis le chemin de Sermoraz à Beynost. Au loin, le péage de Beynost ; à droite, la zone des Batterses qui accueille le centre commercial Beynost 2.

Le territoire de la commune est traversé par l'autoroute A42 dont une sortie dessert la commune au niveau du péage de Beynost : l'aire de Beynost accueille la sculpture La Cascade de Beynost.

L'autoroute A432 traverse la commune via le viaduc de la Côtière dont une large partie est à Beynost. Il est parallèle à son jumeau homonyme mais ferroviaire, le viaduc de la Côtière (ferroviaire) emprunté par la Ligne Grande Vitesse Rhône-Alpes (ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis). Ce dernier viaduc est l'un des ponts les plus longs de France.

La route départementale RD 1084, anciennement route nationale 84, également appelée route de Genève, traverse la ville, en longeant le coteau.

Autobus

Fichier:Bus Colibri à la gare de Beynost.JPG
Bus Colibri à l'arrêt gare de Beynost.

Modèle:Article détaillé

La commune de Beynost est desservie par les lignes 1 et 2 de Colibri dont l'exploitation a débuté en février 2012. Il y a neuf arrêts à Beynost et la connexion avec le réseau TCL se fait aux arrêts « Rillieux Semailles » et « Rillieux Les Alagniers » de la ligne 3.

Les cars départementaux du conseil général de l'Ain, ont plusieurs arrêts sur le territoire de la commune, sur la RD 1084 : la ligne 132<ref name="car ain plan"> Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>, entre Bourg-en-Bresse et Lyon et la ligne 171<ref name="car ain plan"/>, entre Montluel et Lyon. Il existe une intermodalité avec le réseau Colibri.

Transport ferroviaire

Halte SNCF, la gare de Beynost est desservie par des trains TER Rhône-Alpes qui circulent sur la ligne de Lyon-Perrache à Genève. Les lignes 1 et 2 de Colibri desservent la gare.

La Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève met en service la section de ligne entre Lyon et Ambérieu-en-Bugey, par Miribel, le Modèle:Date ; le chemin de fer dessert donc Beynost depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise

La commune de Beynost est concernée par le projet de CFAL à l'extrémité est de son territoire : en effet, c'est là que le raccordement voyageurs de La Boisse rejoindra la ligne existante ligne de Lyon-Perrache à Genève<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Beynost est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,7 %), zones urbanisées (21,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,1 %), forêts (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), prairies (0,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logements

En 2008, le nombre total de logements dans la commune était de 1 734<ref name="stats insee">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Parmi ces logements, 93,5 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants.

Ces logements étaient pour 80,2 % d'entre eux, des maisons individuelles et pour 19,0 % des appartements. La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 79,5 %<ref name="stats insee"/>.

Projets d'aménagement

Fichier:Aire d'accueil des gens du voyage de Beynost en avril 2023.JPG
Aire d’accueil des gens du voyage, à Beynost, en avril 2023.

Une des compétences de la communauté de communes de Miribel et du Plateau étant Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la communauté de communes a entrepris la construction d'une aire d’accueil des gens du voyage à Beynost, chemin du Pilon, à proximité de la piste de BMX. Les travaux ont commencé en octobre 2011 pour une livraison de cette aire d'une capacité de 24 caravanes, espérée en avril 2012<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Il existe également un projet municipal de passage souterrain à Beynost : il passerait sous la voie ferrée et relierait l’impasse des Peupliers et l’impasse du Stade<ref name="Michel Nicod répond aux attaques"> Modèle:Lien web.</ref> ; ce projet rencontre une certaine hostilité des riverains concernés<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Fichier:Map of Miribel region (XVIe century).jpg
Extrait d'une carte de la Bresse du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle indiquant Beynost sous la dénomination « Benou »<ref group="Note">La Bresse s'entend ici comme la région incluant alors, la Dombes et la Côtière ; on reconnaît sur la carte la matérialisation du coteau de la Côtière et le Rhône avant son aménagement en canal de Miribel.</ref>.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Beyno au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Beynoz en 1225<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne).</ref>, Bayno au Modèle:S mini-, pour prendre son nom actuel à partir de la Révolution française<ref name="b76">Modèle:Harvsp.</ref>.

Du nom de personne gaulois Baginos (de *bago : hêtre) et suffixe ligure -oscum<ref>Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979 Modèle:ISBN, p. 81</ref> ou peut-être du nom de personne roman Bagiennus<ref>Ernest Nègre, op. cit.</ref>,<ref name="etymo">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Antiquité

Fichier:Panonceau de la Voir Romaine à Beynost.JPG
Panneau du « Chemin de la voie romaine » à Beynost, qui emprunte l'itinéraire présumé de la voie romaine reliant Lugdunum à Montluel.

Les premières habitations se fixent près des sources aux alentours du Modèle:1er âge de fer (Modèle:Unité Modèle:Av JC), puis se déplacent sur le plateau. En effet, lors des travaux relatifs au viaduc de la Côtière ferroviaire, plusieurs séquences d'occupations sont découvertes<ref name="b76"/>.

Durant l'Antiquité, le territoire communal actuel se trouve sur le territoire des Ambarres, une tribu gauloise dont le nom signifie « vivant des deux (*amb) côtés de la Saône (Arar, la Saône) ». Cette terminologie se retrouve également dans le nom d'Ambérieux-en-Dombes en amont du Rhône et au nord-est de Beynost. La conquête romaine ne laisse pas de trace tangible dans le département et le territoire est mal connu. Toutefois, la présence romaine a entraîné un glissement de la population vers le coteau, probablement dû à la traversée de la voie romaine d'Helvétie et de Germanie.

À l'époque gallo-romaine, le territoire est traversé par une voie romaine qui relie Lugdunum, l'antique ville de Lyon, aux points plus en amont du Rhône, comme Montluel, pour aboutir à Saint-Sorlin-en-Bugey où l'on perd sa trace plus à l'est<ref name="buisson28">Modèle:Harvsp.</ref>. Il n'est pas exclu que cette voie atteigne la ville actuelle de Genève pour relier Lugdunum, alors capitale des Gaules avec les colonies de Noviodunum (actuelle Nyon sur les bords du lac Léman) et d'Augusta Raurica (actuelle Augst) en Helvétie<ref name="buisson29">Modèle:Harvsp.</ref>. La navigabilité du Rhône est sujette à caution. Bien que des matériaux ont été transportés depuis l'amont, comme les pierres de Seyssel, les preuves attestant l'utilisation du Rhône sont trop ténues pour l'envisager comme un axe économique important<ref name="buisson29"/>.

Du point de vue archéologique, quelques traces antérieures à l'occupation romaine ont été découvertes sur le territoire de la commune, comme une épée dite « hongroise » datant du Bronze final III (-850 à -700)<ref name="buisson157">Modèle:Harvsp.</ref>. Un site archéologique situé à Beynost est ainsi considéré comme l'un des plus remarquables de l'Ain<ref name=c94>Modèle:Harvsp.</ref>. Le site dit des « Grandes croix » a été fouillé en 1989-1990 sous la direction de Sylvain Motte<ref name=c94/> préalablement à la construction du viaduc ferroviaire de la Côtière<ref name=c94/>. Ont été mises au jour trois occupations du premier âge du fer et de l'époque gallo-romaine. On recense ainsi les traces d'un habitat gallo-romain et un atelier au lieu-dit les Petites-Croix, les ruines d'une villa gallo-romaine entre le Grand-Peuplier et le Grand-Tilleul ainsi que des débris de tegulæ et des traces de foyer entre Le Péchu et la vieille église<ref name="buisson157"/> (la première église Saint-Julien).

Modèle:Article connexe

Moyen Âge et Renaissance

Paroisse (Villa de Baenno, de Baienno, Bayno, Beyno, Beynau, Baino) sous le vocable de saint Julien. L'église en fut confirmée, en 1183, par le pape Modèle:Souverain2, à l'abbaye de l'Ile-Barbe, qui en conserva le patronage jusqu'à sa sécularisation. Cette église était très probablement celle du prieuré, qui fut uni, en 1376, à l'office de prévôt de l’Ile-Barbe.

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au moins, le chapitre de Saint-Paul possédait des fonds à Beynost. Un mas lui avait été donné par le précenteur Ascheric, et un curtil par Étienne de Montanet. En 1278, il y acquit des cens de Pierre d'Oncieu, et, en 1295, d'Aymard de Nièvre. En 1303, il acheta la rente noble qu'y levait Marguerite de Montluel, dame de Montluel, mère et tutrice de Jean de Montluel, qui ratifia cette acquisition en 1320.

L'église métropolitaine y possédait aussi quelques droits qui lui furent donnés, en 1299, par Ponce de Vaux, custode de Saint-Étienne, et, en 1303, par le doyen Guillaume de Francheleins. Il y avait anciennement, dans les limites de la paroisse, une chapelle rurale sous le vocable de saint Pierre. Le revenu de la cure consistait en une partie des dîmes, en quelques pensions et dans le produit d'une vigne « de Modèle:Nombre. »

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="b77"/> contrairement à Thil mais comme Saint-Maurice-de-Beynost, Beynost est tournée vers Montluel et non Miribel<ref name="b77"/> : en effet, le village dépend de la seigneurie de Montluel<ref name="b77"/>. En 1317, Jean de Montluel reconnut tenir du dauphin de Viennois tout ce qu'il y possédait. Le Modèle:Date-, Jean Le Bon cède les terres seigneuriales de Montluel (dont Beynost) à Modèle:Souverain3<ref name="b77"/> ; cette cession est entérinée par le traité de Paris de 1355. Le Modèle:Date-, par le traité de Lyon, Modèle:Souverain2 annexe les possessions savoyardes de la région, à la France : Beynost est alors entièrement française.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Carte postale - Beynost vers 1910 - Mairie - 2e église Saint-Julien - vignes.jpg
Vue dans les années 1910 : vignes au premier plan ; à droite la mairie actuelle et la seconde église Saint-Julien.
Fichier:Carte postale - Rue centrale - Beynost (Ain).jpg
La rue centrale de Beynost, avant 1918.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il existe de nombreuses vignes sur le coteau<ref name="b79">Modèle:Harvsp.</ref>. Grâce à une multitude de petits métiers liés à la proximité de Lyon, la commune n'a pas à subir un exode rural important et, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on y trouve de nombreux petits ateliers familiaux de métiers liés à l'industrie textile (passementiers, teinturiers et tisserands)<ref name="b77"/>.

Le développement des transports (ligne de chemin de fer dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis ligne de tramway au début du Modèle:S mini)<ref name="b77"/> contribue à l'accroissement de multiples activités notamment agricoles : lait et élevage, culture maraîchère, dont le petit pois de Beynost qui fait partie des traditions de la commune<ref group="Note" name="Petit pois">Beynost était parfois nommée « Beynost les petits pois » dans les années 1900. C'est d'ailleurs le titre d'un ouvrage de Noëlle Nugier, sur Beynost au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (voir bibliographie).</ref>.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Beynost dépend du camp Didier basé à Mionnay, le Modèle:4e de l'armée secrète dans le Rhône<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le camp Didier participe à la libération de Meximieux, évènement qui vaut à cette ville d'être décorée de la médaille de la Résistance.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Au second tour de l'élection présidentielle de 2002<ref> Modèle:Lien web.</ref>, les électeurs ont voté à 77,28 % pour Jacques Chirac (RPR) et à 22,72 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), avec une participation de 75,43 % ; au second tour de l'élection présidentielle de 2007<ref> Modèle:Lien web.</ref> la participation est bien supérieure : 87,69 %. 64,63 % des électeurs ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP) et 35,37 % pour Ségolène Royal (PS). En 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 67,50 % ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP) contre 32,50 % pour Ségolène Royal (PS). La participation, en hausse comparée à 2002, a atteint 88,73 %. En 2012, le premier tour voit Nicolas Sarkozy (UMP) arriver en tête avec 37,07 % des suffrages exprimés, suivie de François Hollande (PS) avec 15,82 % et Marine Le Pen (FN) crédité de 19,46 % ; la participation a été de 84,29 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au second tour, Nicolas Sarkozy l'emporte avec 60,86 % des suffrages exprimés contre 39,14 % à François Hollande. La participation, un peu plus faible qu'au premier tour, est de 83,18 %<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Répartition du conseil municipal

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de la commune, à la suite des élections municipales de 2008 :

Groupe Président Effectif Statut
Beynost autrement Michel Nicod 21 majorité (DVD)
Nouveau visage Beynost Isabelle Cadet 4 opposition (DVD)
Pour Beynost, une vie différente Christian Bardin 2 opposition (DVD)

Le maire dispose de huit adjoints et de dix-huit conseillers (dont six de l'opposition dans le conseil élu en 2008)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dissensions de juin 2011

En juin 2011, des dissensions apparaissent entre le maire Michel Nicod et certains conseillers municipaux et adjoints de sa majorité, ces derniers jugeant son mode de gestion trop autoritaire<ref name="Le Progrès juin 2011"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Le maire a décidé de retirer<ref name="Le Progrès juin 2011"/>, courant juin 2011, la délégation de signature à la communauté de communes de Miribel et du Plateau pour certains élus (à la fois, concernés par le conflit et représentants de Beynost) avant d'obtenir par un vote au conseil municipal la suppression de la fonction d'adjoint pour quatre d'entre eux<ref name="Côtière juin 2011">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, l'un d'entre eux, Pierre Niel, retrouve sa fonction d'adjoint<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Démission de Michel Nicod en 2016

En avril 2016, le maire Michel Nicod annonce sa démission prochaine et émet le souhait d'être remplacé à ce poste par Caroline Terrier, conseillère municipale et élue au conseil départemental<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Caroline Terrier est effectivement élue maire en mai 2016<ref>[1].</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, huit maires se sont succédé.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Les « maires André »

Fichier:Rue des maires André.jpg
Rue des Maires-André, à Beynost.

De 1833 à 1944, quatre maires André se succédèrent de père en fils, à la tête de Beynost<ref name="b121">Modèle:Harvsp.</ref>. Claude (1789 - 1866) fut maire de 1832 à 1843<ref name="b121"/> ; son fils Claude (1815 - 1903) de 1872 à 1878 et de 1884 à 1888<ref name="b121"/> ; son petit-fils Jean-Marius (1860 - 1931) sera maire de 1888 à 1931 ; enfin, Claudius (1891 - 1945), polytechnicien, son arrière-petit-fils est maire de 1932 à 1944<ref name="b121"/>.

Jean André (né en 1795), maire de 1843 à 1845, n'a pas de liens familiaux prouvés avec la famille précédente<ref name="b121"/>.

Politique environnementale

Gestion des déchets

Fichier:Déchèterie de Miribel.JPG
Déchèterie communautaire, située à Miribel.

Appartenant à la communauté de communes de Miribel et du Plateau, la commune de Beynost participe au fonctionnement de la déchèterie communautaire, située à Miribel, sur la zone industrielle de la Tuillière<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Prévention des inondations

Modèle:Galerie détaillée Le risque d'inondations dues au ruissellement sur le coteau est particulièrement élevé à Beynost<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; en effet, à l'instar de ses voisines, la commune a déjà fait l'objet d'arrêtés de catastrophe naturelle pour cause d'inondations. Beynost est donc partie prenante du plan de prévention initié par la communauté de communes de Miribel et du Plateau ; en particulier, la création de bassins de rétention (dans chaque commune) et la construction de gabions (empierrement) sur le coteau, destinés à casser la vitesse de ruissellement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs équipements de lutte et de prévention contre le ruissellement se trouvent sur le territoire de la commune ; outre l'arboretum de Beynost, on peut citer : le bassin d'infiltration « Le Mont », le bassin écrèteur de Lormoz, le piège à limons « Le Trivoly » ou encore l'aménagement des torrents « Le Pannerel » et de « Pisse Moine ».

Jumelages

Fichier:Jumelage de Montluel.jpg
L'avenue Ostfildern à Montluel.

Au Modèle:Date, Beynost est jumelée avec Ostfildern (Allemagne)<ref> Modèle:Lien web.</ref> dans le cadre de l'association de jumelage entre cette ville allemande d'une part, Montluel<ref> Modèle:Lien web.</ref> et sa communauté de communes d'autre part. Ce jumelage existe depuis 1978.

Modèle:Début de carte [[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Europe|200px|Localisation des villes jumelées avec Montluel.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte

Population et société

Démographie

Modèle:Article détaillé

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction

Pyramide des âges

La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 24 % la même année, alors qu'il est de 23,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 49,04 % d'hommes, légèrement inférieur au taux départemental (49,33 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Fichier:Collège de Beynost 2011.JPG
Collège Louis-Armstrong de Beynost.

La commune dispose d'une école maternelle, d'une école primaire, d'un service d'aide au devoir et d'une garderie pour les élèves (GABI) et du collège Louis-Armstrong.

En outre, le lycée de la Côtière à La Boisse est très proche.

Santé

En 2008, six médecins généralistes sont installés dans la commune<ref name="urps"> Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> ; sont installés également : un dentiste, trois infirmiers, trois kinésithérapeutes et une pharmacie<ref name="urps"/>. Enfin, en 2008 toujours, était présent à Beynost, un service de soins à domicile pour les personnes âgées<ref name="urps"/>.

Le service d'urgence le plus proche est celui de la clinique « Lyon Nord » à Rillieux-la-Pape.

Sports et associations

Fichier:Flèche motocycliste Beynost - 2014 - (4).JPG
Un pilote de moto-cross sur la piste de la Flèche motocycliste de Beynost.
Fichier:Salle de l'Arbre Roux (Beynost) en août 2021.jpg
Salle de l'Arbre-Roux.

Le complexe sportif Le Mas de Roux inclut la salle sportive de l'Arbre Roux. Le site permet entre autres la pratique du tennis, du football et du basket-ball et plus généralement des sports collectifs d'intérieur.

Plusieurs clubs sportifs sont actifs : club d'arts martiaux, club de musculation ou encore de moto-cross avec la Flèche motocycliste de Beynost (FMB) qui possède une piste à Beynost (Modèle:Coord).

De plus, une vie associative réunit de nombreux Beynolans dans la pratique d'activités diverses, parmi lesquelles le soutien aux écoles (Sou des Écoles Laïques), la pratique et l'enseignement de la musique (l’Espérance de Beynost et l’association musicale Gabriel-Chardon<ref group="Note" name="Gabriel-Chardon">Gabriel Chardon était le président de l'Espérance de Beynost entre 1946 et 1953 : Modèle:Lire en ligne.</ref>) et la cinéphilie (le cinéma associatif ABCD propose deux projections mensuelles dans la salle du Mas de Roux).

Football

L'ES Beynost, le club de football historique de la commune, a fusionné en 1999 avec trois autres clubs de la Côtière, pour donner naissance à Ain Sud Foot, club basé à Saint-Maurice-de-Beynost. L'ES Beynost avait réussi en coupe de France 1991-1992 à atteindre le Modèle:7e de la compétition (opposé à Cluses-Scionzier, alors club de CFA). Son président était alors Maurice Bourgeon, président d'Ain Sud de 1999 à 2019.

Bicycle motocross

Fichier:Piste de Beynost BMX Côtière.JPG
Vue de la piste du Beynost BMX La Côtière.

Un club de BMX est basé à Beynost, le Beynost BMX La Côtière<ref> Modèle:Lien web.</ref>, où le club dispose d'une piste, chemin du Pilon (dans la partie sud du territoire de Beynost, à proximité du Grand Parc), inaugurée le Modèle:Date<ref name="historique"> Modèle:Lien web.</ref>. À noter que le club a organisé sur sa piste, une épreuve de la coupe de France de BMX, les 6 et Modèle:Date<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article connexe

Plusieurs pilotes du club ont obtenu des titres et des podiums nationaux et internationaux<ref name="historique"/> : Guillaume Tourand est Modèle:2e aux championnats d'Europe 1993 alors que Christophe Boul devient champion d'Europe et du monde la même année, en BMX Cruiser. En 1994, Christophe Boul est à nouveau champion d'Europe. En 1996, Dimitri Jeziorek fait un podium aux championnats de France 1996 alors que Pierre Pithion termine Modèle:3e des championnats d'Europe 1996 avant de finir Modèle:5e, la même année, aux championnats du monde.

Médias

Le journal Le Progrès propose une édition quotidienne dédiée à la Dombes et à la Côtière.

Les journaux Voix de l'Ain et le Journal de la Côtière sont des hebdomadaires qui proposent des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.

La chaîne France 3 Rhône-Alpes est disponible dans la région.

Une station radio locale est émise depuis Montluel, la Fréquence Côtière<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Depuis les années 2000, son nom a évolué pour devenir la station FC radio, l'essentiel.

Cultes

Culte catholique

Au sein du diocèse de Belley-Ars dans l'archidiocèse de Lyon<ref> Modèle:Lien web.</ref>, la commune dépend du groupement paroissial de Miribel<ref> Modèle:Lien web.</ref> qui dispose d'un lieu de culte à Beynost : la seconde église Saint-Julien de Beynost. Au sein de ce groupe paroissial, se trouvent également : Miribel, Thil, le Mas Rillier, Saint-Maurice-de-Beynost, Neyron et Les Échets, c'est-à-dire les paroisses se trouvant dans le canton de Miribel.

Culte musulman

Deux salles de prières du culte musulman sont situées à Montluel, à proximité de Beynost<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une mosquée est implantée à Miribel.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 41 176 €, ce qui plaçait Beynost au 1 977e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Emploi

En 2008, la population de Beynost se répartissait<ref name="stats insee"/> ainsi : 75,2 % d'actifs et 8,8 % de retraités ; le taux de chômage était de 4,4 % contre 4,8 % en 1999<ref name="stats insee"/>. Seulement 19,7 % des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résidaient à Beynost, travaillaient à Beynost ; 19,8 % travaillaient dans l'Ain et 59,5 % dans un autre département que l'Ain, notamment dans le Métropole de Lyon.

Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle à Beynost

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers Population active totale
2008 4 150 496 654 386 327 2 033
1999 12 156 320 472 336 280 1 588
Sources des données : Insee<ref name="stats insee"/>.

Une agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi est localisée à proximité de Beynost, sur le territoire de Miribel.

Entreprises et commerces

Fichier:EFS Beynost.jpg
L'établissement français du sang Auvergne-Rhône-Alpes à Beynost.

Au Modèle:Date, Beynost comptait 472 établissements<ref name="stats insee"/> : 11 établissements agricoles, 39 spécialisés dans une activité industrielle, 47 dans la construction, 331 dans le commerce et 5 relatifs au secteur administratif.

En 2010, 45 entreprises ont été créées sur le territoire dont 39 sous le régime auto-entrepreneur<ref name="stats insee"/>.

Entreprises notables de la commune

L'établissement français du sang Auvergne-Rhône-Alpes était basé à Beynost avant de fermer au cours des années 2010.

France Air société spécialisée dans le traitement d'air est basée à Beynost. C'est également le cas d'Electricfil.

La zone d'aménagement concerté des Baterses inclut le centre commercial Beynost 2 organisé autour d'un hypermarché E.Leclerc. La ZAC des Malettes accueille depuis 2018 des entreprises dont ABB.

Culture et patrimoine

Monuments religieux

Fichier:Église Saint-Julien de Beynost.JPG
Église Saint-Julien de Beynost en 2012.

L'église Saint-Julien

Modèle:Article détaillé Cette église romane construite avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="b83">Modèle:Harvsp.</ref> se trouve à proximité de la mairie. Elle dépendait originellement de l'abbaye de l'Île Barbe, cette tutelle se perpétuant jusqu'en 1769<ref name="b83"/>. Le Modèle:Date, Guy Vernat, vicaire de Bresse fait construire une première chapelle<ref name="b83"/> : cette chapelle restera associée à la famille Debout (famille de Henri Debout évêque de Genève), jusqu'à sa démolition en 1911<ref name="b83"/>. Le Modèle:Date, la veuve d'Étienne Vincent-Marniola, haut fonctionnaire sous le Premier Empire et enterré à Beynost, fait construire une Modèle:4e ou elle fera déplacer le corps d'Étienne-Aimé Vincent, son fils, mort en bas âge<ref name="b83"/>. Malgré des restaurations au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église cesse d'être un lieu de culte le Modèle:Date<ref name="b83"/> ; elle est alors transformée par l'architecte Barthélémy Delorme en salle des fêtes mise en service en 1911 (à noter que Barthélémy Delorme est également l'architecte de la seconde église de Beynost). L'église cessera d'être une salle des fêtes en 1989<ref name="b83"/>.

Devant l'église se trouve le monument aux morts du village, construit sous le mandat du maire Marius André, en 1922<ref name="b97">Modèle:Harvsp.</ref>.

La seconde église Saint-Julien

Fichier:La seconde église de Beynost et arbres.JPG
Vue de la seconde église de Beynost.

Modèle:Article détaillé

À la suite d'un legs d'une paroissienne, Catherine Meillard, stipulant qu’une église devait être construite avec la somme de 60 000 francs-or, cela dans un délai de quelques années<ref name="paroisse"> Modèle:Lien web.</ref>, le projet d'une nouvelle église se concrétisa ; le Modèle:Date, le conseil municipal et son maire Claude André évoquent la construction de cette nouvelle église<ref name="b87">Modèle:Harvsp.</ref>. L'adjudication pour sa construction est donnée dès le Modèle:Date au Lyonnais Alexandre Bourdeaux. L'architecte de l'église est le même que celui de la transformation de l’église Saint-Julien en salle des fêtes, Barthélémy Delorme<ref name="b87"/> (il était le cousin du maire Claude André<ref name="paroisse"/>). La construction elle-même ne coûte rien à la commune<ref name="paroisse"/> grâce notamment à l'intervention du député Alexandre Bérard<ref name="paroisse"/>. La commune se charge, elle, du déplacement du mobilier religieux de la première à la seconde église et celle-ci est inaugurée le Modèle:Date en présence de monseigneur Labeuche, évêque de Belley<ref name="b87"/>. Cette église, tout comme la première, est dédiée à saint Julien<ref name="paroisse"/>.

Chapelle Saint-Pierre (disparue)

Située quartier Saint-Pierre (à proximité de l'EFS Rhône-Alpes), elle aurait été construite vers 710<ref name="b114">Modèle:Harvsp.</ref>. Une vente aux enchères l'attribue à Jean Ballufin, en 1790<ref name="b114"/> (vente enregistrée le Modèle:Date à Montluel<ref name="b114"/>). Aujourd'hui, rien ne reste de la chapelle si ce n'est une plaque commémorative<ref name="b114"/>.

Monuments civils

Ancienne mairie et poste de Beynost

Fichier:Ancienne mairie de Beynost.jpg
Ancienne mairie de Beynost, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le plan de ce bâtiment fut établi le Modèle:Date<ref name="b95">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1896, le bâtiment est transformé en bureau de poste<ref name="b95"/>. Enfin, en 1981, le bâtiment devient la cure du village<ref name="b95"/>. En 2012, le bâtiment est occupé, entre autres, par l'association d'histoire locale Mémoire d'hier pour demain qui se réunit deux lundis par mois.

Mairie actuelle

Le Modèle:Date, est décidée la construction d'une mairie - école, un projet d'utilisation en bureau de poste étant à l'ordre du jour<ref name="b94">Modèle:Harvsp.</ref>. Cette cohabitation entre les deux fonctions durera jusqu'à 1977 et la construction du groupe scolaire. Aujourd'hui, seule la mairie occupe le bâtiment.

Les viaducs de la Côtière

Fichier:Viaducs de la Côtière 2014 - (22).JPG
Les deux viaducs de la Côtière en 2014.

Le viaduc ferroviaire de la Côtière (construit en 1991) et le viaduc autoroutier de la Côtière (construit en 2011) passent à Beynost. Le viaduc ferroviaire de la Côtière est le plus long pont de l’Ain et l'un des plus longs de France.

Le château du Soleil

Fichier:Vestiges du château du soleil (Beynost) - 2.JPG
Tour du château du Soleil.

Ce château datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle appartint aux seigneuries locales successives. Nicolas Grolier, seigneur du Soleil, le décrit ainsi en 1626<ref name="b113">Modèle:Harvsp.</ref> :

Modèle:Citation. Le château fut mis aux enchères en 1793 et vendu<ref name="b111">Modèle:Harvsp.</ref>. Le château changera régulièrement de propriétaire dont Henry Gabrielle dans les années 1930. À noter que le château du Soleil est représenté dans le cadran inférieur droit du blason de Beynost.

À proximité du château, se trouve une entrée de sarrasinière<ref name="b80">Modèle:Harvsp.</ref>. Celle-ci semble prendre la direction nord ; une tradition la ferait aboutir (sans certitude) au château de Margnolas<ref name="b80"/>.

La villa Monderoux

Fichier:Villa Monderoux (Beynost).JPG
Vue de la Villa Monderoux.

Situé chemin du Monderoux<ref group="Note" name="Monderoux">Coordonnées de la Villa Monderoux : Modèle:Coord .</ref>, la Villa Monderoux est une grande demeure Beynolane qui appartint en 1551 à Henri Roux de Chevrier<ref name="b117">Modèle:Harvsp.</ref> (d'où le surnom de Mas du Roux<ref name="b117"/>). La Villa Monderoux fut au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, propriété de Claude Bréghot du Lut<ref name="b117"/> ; le Modèle:Date, les Sœurs de Marie Auxiliatrice en font l'acquisition et l'utilisent comme maison de repos<ref name="b117"/>. Enfin, en 1985, la commune acquiert une partie du jardin, puis la totalité de la propriété en 2003<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2009, l'aile est de la villa est réhabilitée<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; elle est à présent partiellement occupée par la bibliothèque municipale. La Villa Monderoux peut se visiter et propose des expositions, en particulier lors des journées du patrimoine<ref> Modèle:Lien web.</ref>. À noter que le parc du Clos de Montederoux, le jardin de la villa, est pré-inventorié à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref name="clos Monderoux">Modèle:Base Mérimée. consulté le 15 mars 2012.</ref>. Enfin, un bâtiment accolé à l'aile ouest de la Villa, accueille la police municipale. Depuis 2019, la Villa Monderoux fait l'objet d'une convention Refuge LPO dans le but de favoriser la biodiversité au sein du parc.

Le château (disparu) de Margnolas

Cette demeure située en hauteur sur un plateau partagé avec le territoire actuel de La Boisse daterait de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="b108">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle fut la propriété de Claude-Aimé Vincent, seigneur de Margnolas et père d'Étienne Vincent-Marniola. En 1793, le château est divisé en parcelles et revendu<ref name="b108"/> ce qui provoque sa destruction. La famille Vincent sera indemnisée selon la loi du Modèle:Date<ref name="b108"/> (indemnisation effective en 1826<ref name="b108"/>).

La maison Delorme

Fichier:Maison Delorme.jpg
La maison Delorme depuis la rue centrale en août 2013.

En novembre 2012, la mairie annonce l'achat de la maison Delorme<ref>Modèle:Lien web.</ref> située 545, rue centrale<ref group="Note">Coordonnées géographiques de la « maison Delorme » : Modèle:Coord .</ref> dont le projet est d'en faire un lieu de préservation du patrimoine. Cette acquisition pour un montant de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> a rencontré une certaine opposition au sein-même du conseil municipal<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En septembre 2013, la maison est pour la première fois ouverte au public à l'occasion des Journées européennes du patrimoine<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine naturel

Fichier:Panneau arboretum.JPG
Panneau indicateur de l'arboretum de Beynost.

Outre la présence d'une partie du Grand Parc de Miribel-Jonage, la commune dispose également de l'arboretum de Beynost situé au sommet du coteau ; il contribue à stabiliser le sol, en cas de ruissellement sur le coteau de la Côtière<ref name="arboretum"> Modèle:Lien web.</ref>. À noter que Beynost en 2014 conserve le label « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, obtenu en Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=vilfleur2014>Modèle:Lien web.</ref>. En mars 2015, la commune obtient une seconde fleur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Précisons également que le parc Le Mont est pré-inventorié à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 15 mars 2012.</ref>, tout comme le parc du Clos de Monderoux<ref name="clos Monderoux"/>. Ce dernier est situé autour de la Villa Monderoux. Enfin, Le boisement humide de La Boisse est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1, située à proximité des deux viaducs ; elle se trouve partiellement sur le territoire de Beynost.

Faune et flore sauvages

La commune de Beynost située dans l'unité urbaine de Lyon témoigne<ref>Modèle:Lien web</ref> de la relative richesse faunistique aux abords immédiats d'une grande ville, bien que si l'on compare avec les autres communes du canton, Beynost semble disposer d'une faible richesse biologique.

Flore

On distingue peu d'espèces remarquables si ce n'est l'ail anguleux. La plupart des espèces de plantes sont relativement communes comme l'érable champêtre ou encore l'aubépine monogyne. Au niveau des fougères, on retrouve des espèces communes telles que la fougère mâle et la fougère femelle, la réglisse des bois et la capillaire des murailles.

Trois espèces d'orchidées<ref>Modèle:Lien web</ref> ont pu être recensées depuis 2016, à savoir l'Orchis bouc, l'Orchis pyramidal et l'Ophrys abeille.

Faune
Fichier:Ophrys apifera (autopollination).jpg
Ophrys abeille.

La commune présente un nombre d'espèces encore inconnu mais l'on en distingue déjà quelques-unes remarquables.

Fichier:Bubo bubo winter 1.jpg
Hibou grand-duc.

Chez les oiseaux, la chevêche d'Athéna, le martin-pêcheur d'Europe, l'autour des palombes et le hibou grand-duc sont certainement les espèces les plus représentatives de cette richesse. À ces espèces, on peut ajouter la chouette effraie que l'on peut parfois apercevoir proche de l'église, le faucon crécerelle qui niche parfois même en plein cœur de la commune, le pic épeiche, la chouette hulotte, le hibou moyen-duc, le pic vert qui avoisinent forêts et jardins, le héron cendré proche des étangs et rivières en tout genre mais également dans les champs durant les mois d'hiver. Dans la ville, il est parfois possible de croiser un couple de huppe fasciée et de nombreux couples de rougequeue noir.

Chez les mammifères, le hérisson est commun dans l'ensemble de la commune mais il est parfois possible<ref name="Herpeto">Synthèse communale de la biodiversité (Faune-ain) - LPO Ain</ref>, à l'occasion d'une promenade en forêt, d'apercevoir le sanglier, le renard roux ou encore le blaireau européen. Proche de la voie de chemin de fer, c'est le lérot, le lapin de garenne et le mulot sylvestre que l'on croise le plus souvent<ref name="Herpeto"/>.

Chez les amphibiens, on ne dénombre actuellement sept<ref name="Herpeto"/> espèces, à savoir le crapaud commun, le crapaud calamite, l'alyte accoucheur, la grenouille verte, la grenouille agile, le triton alpestre et la salamandre tachetée qui sont toutes des espèces protégées. Deux d'entre elles sont par ailleurs considérées comme patrimoniales. Chez les reptiles, on dénombre actuellement cinq<ref name="Herpeto" /> espèces, toutes protégées bien qu'encore une fois les plus communes à l'échelle du territoire, à savoir le lézard des murailles, le lézard à deux raies, la couleuvre verte et jaune, la couleuvre vipérine et la couleuvre helvétique. Aucun serpent venimeux donc.

Héraldique et logotype

Fichier:Armes de Beynost, rue centrale.jpg
Armes de Beynost, rue centrale.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason-ville-fr

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

Modèle:Catégorie détaillée

Moyen Âge

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Fichier:Chinard - Buste Etienne Vincent-Marniola.jpg
Buste d'Étienne-Vincent Marniola<ref group="Note">Le buste, demeuré dans la famille de l'artiste, réapparut à l’occasion de la vente du château de Launay en Bourgogne en 1997, recouvert d’une patine couleur bronze datant sans doute de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Selon le communiqué de la Frick Collection, il avait peut-être été commandé pour célébrer la nomination du modèle au Conseil d'État, la mort de celui-ci ayant empêché la traduction en marbre. </ref>, Joseph Chinard, 1809 (Salon de 1810), Frick Collection, New York.
  • L'avocat et littérateur Claude Bréghot du Lut (marié à une fille de l'industriel Claude François Falsan) est originaire de Beynost où il fut d'ailleurs conseiller municipal, tout comme son père Antoine<ref name="b121"/>. Il est enterré à Beynost.
  • Étienne Vincent-Marniola, haut fonctionnaire sous le Premier Empire eut également quelques connexions avec Beynost : il fut inhumé dans l'ancienne église Saint-Julien avec son fils mort à cinq ans<ref name="b120"/>. En 1953, ils furent exhumés puis enterrés dans le cimetière de Beynost<ref name="b120"/>. Le testament d'Étienne Vincent-Marniola stipulait la création d'une école gratuite (pour les garçons de Beynost et des communes environnantes)<ref name="b120"/>. Cette école se trouvait dans une grande maison (détruite aujourd'hui) située face à l'ancienne mairie<ref name="b120"/>.
  • Jean Beauverie (1874 - 1938), botaniste et mycologue. Il est enterré à Beynost.
  • Chanoine Jean-Baptiste Martin (Modèle:Date en beaujolais - Modèle:Date à Beynost), curé de Beynost de 1913 à sa mort<ref name="b121"/>. Passionné de sciences naturelles, il occupera la chaire de géographie de la faculté catholique de Lyon.
  • Gaston Lapalus (1910 - 2006), garagiste, inventeur et figure locale.
  • Philippe Lebreton (1933 -), biochimiste et militant écologiste français, habite à Beynost.
  • Jérémy Poret (1988 -), champion de jet-ski, est originaire de Beynost<ref name=Poret>Modèle:Lien web.</ref>.
Beynost et les médecins
  • La famille Lacassagne habitait une grande maison, rue centrale de Beynost (actuel numéro 653 de la rue)<ref name="b121"/> : Alexandre Lacassagne (1843 - 1924) puis Jean Lacassagne (1886 - 1960), l'un de ses fils, dermato-vénérologue et historien de la médecine. Tous deux, sont enterrés à Beynost<ref name="b121"/>. Il y a une Allée du Professeur-Lacassagne à Beynost.
  • Joseph Rollet (1824 - 1894) avait une résidence d’été à Beynost. Sa fille épousera en secondes noces Alexandre Lacassagne ; il est le grand-père de Jean Lacassagne.
  • Antoine Magnin (1848 - 1926), botaniste français, résidait à Beynost<ref name=b121/> ; notamment, président de la Société botanique de France et directeur du jardin botanique de Lyon il a laissé son nom à neuf plantes et fossiles<ref name=b121/>. Il est mort à Beynost et y est enterré<ref name=b121/>.
  • Henry Gabrielle (1887 - 1968), médecin-général et chirurgien. Il achète le château du Soleil le Modèle:Date et y habite avec son épouse et ses trois enfants<ref name="b121"/>. Il est également maire de la commune d'Modèle:Date à 1966<ref name="b121"/>. Il est enterré à Beynost.
  • Louis Mansuy (1909 - 1988), neurochirurgien, est inhumé à Beynost<ref name="b121"/> comme son père Eugène Mansuy (1878 - 1966), conseiller général du Rhône, adjoint au maire de Lyon et administrateur de la foire de Lyon<ref name="b121"/>.
  • Micheline Chanteloube, médecin-général, première femme admise au concours d'entrée de l'école du service de santé des armées, est née à Beynost en 1931<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Pour approfondir

Modèle:Catégorie détaillée

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Articles connexes

Contexte administratif

Transports

Monuments

Personnalités

Nature

Économie

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Bon article